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C’est ça l’Amérique: un podcast sur la présidentielle de 2020 sur French Morning

Suivez l’élection présidentielle en VF sur French Morning. Ce vendredi 4 septembre, le quotidien français La Croix lance un nouveau podcast hebdo, “C’est ça l’Amérique”, en partenariat avec votre site favori et le programme Alliance de l’Université Columbia. 

Chaque vendredi, Alexis Buisson, journaliste à French Morning et correspondant de La Croix à New York, donnera la parole à des observateurs de la société américaine et les interrogera sur les enjeux de l’élection présidentielle. Benjamin Haddad, directeur d’un programme transatlantique au sein du think tank The Atlantic Council, essuiera les plâtres de cette série en parlant de l’avenir du Trumpisme et de l’état du parti républicain. Célia Belin, spécialiste du parti démocrate, le journaliste Claude Grunitzky, le Prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz ou encore l’éditorialiste du New York Times Roger Cohen font également partie des invités de ce nouveau rendez-vous qui abordera des thèmes aussi divers que le militantisme des jeunes Américains, les luttes inachevées des Noirs ou les inégalités économiques révélées par la Covid-19.

 

Les ciné-parcs ont le vent en poupe à Houston

Crise sanitaire oblige, les cinémas en plein air s’offrent un coup de jeunesse. Même Walmart se joint à la fête en lançant un programme de diffusion de films sur grand écran dans 160 de ses parkings à travers les États-Unis, dont 25 au Texas.

Cette tournée cinématographique vient de débuter et se poursuivra jusqu’au 21 octobre. L’ initiative s’est faite en collaboration avec le Festival du film de Tribeca et prévoit au total 320 projections gratuites incluant Ghostbusters, Cars, Pokémon, Madagascar ou Spy Kids. Avant toute projection, le public pourra visionner un des courts-métrages comme The Legend, Looney Tunes Boo ! ou Marooned. Durant la soirée, des apparitions virtuelles de cinéastes et de célébrités  comme Neil Patrick Harris, la star Lebron James et Jennifer Garner viendront célébrer le retour du grand écran dans les diverses communautés. L’actrice Drew Barrymore en sera l’hôte principale et vous accompagnera à chaque séance soit en virtuel soit en personne en se rendant à un endroit surprise. « Nous reconnaissons les défis auxquels nos clients et leurs familles ont été confrontés au cours de ces derniers mois et nous voulions créer une expérience où ils pourraient se réunir en toute sécurité. Le drive in Walmart est un moyen pour nous de soutenir les communautés que nous servons », déclare  dans un communiqué Janey Whiteside directrice de clientèle de Walmart. Avant chaque début de film, les spectateurs pourront commander en ligne ou se ravitailler sur place auprès des nombreuses concessions en bordure du parking.

« Les ciné-parcs permettent à la ville de Houston d’offrir à nouveau un événement social et familial après des mois de confinement. D’autres cinémas ont également envisagé de créer des théâtres de plein air pour accueillir différentes manifestations. Nous avons de la chance de bénéficier d’un climat extérieur qui nous permet d’avoir des représentations de ballets, de théâtre et de concert avec la facilité de respecter les consignes sanitaires. Cela donnera un second souffle à la ville de Houston, touché par les fermetures de restaurants, de bars et autres lieux de culture », explique Minnette Boesel adjointe au Maire en charges des affaires culturelles de la ville de Houston.

L’initiative créée par le géant de la distribution a aussitôt fait des émules. Ainsi l’une des principales sociétés de développement de la ville s’est associé à Moonstruck pour ouvrir le Moonstruck Drive-In Cinema à Eastdowntown. Celui-ci aura la particularité de ne projeter que des nouveaux films – en commençant par celui très attendu de Christopher Nolan, intitulé Tenet. Surplombant Houston, ce ciné-parc devrait relancer l’intérêt pour le grand écran en panne de blockbusters depuis le début de la pandémie. La résurgence de ces complexes attire aussi les nostalgiques. « Nos ciné-parcs relancent l’industrie cinématographique traditionnelle. Le public redécouvre les grands classiques comme Grease, The Silence of the Lambs, Jurassic Park. C’est une nouvelle vague inattendue », déclare Ray Hammings gérant des salles appartenant à la société Rooftop Cinema Club, dont le petit dernier vient d’ouvrir ses portes à Spring, au nord de Houston. Une semaine après ce lancement, c’est au tour de la société Star Cinema Grill d’annoncer la prochaine ouverture de son emplacement à Cypress, nord de Houston, avec un service de restauration et de boissons sur place. « C’est l’été du Drive-in et avec le week end du Labour Day , la tendance rétro—savvy est sûre de continuer jusqu’à l’automne. Nos clients recherchent à nouveau une vie sociale, normale avec une sécurité et le confort », martèle Charles Trolop dont la société est à la recherche de nouveaux endroits pour continuer son développement. Elle prévoit notamment d’ouvrir un nouveau complexe dans les Woodlands à l’été prochain 2021.

Restaurateurs français de New York: “On ne sait pas de quoi demain sera fait”

Quand on demande à Armel Joly quel est son état d’esprit, il évoque Jean-Pierre Dick, le navigateur français qui a perdu la quille de son monocoque en plein Océan Atlantique en 2013. “Je ne suis pas au milieu de l’océan, quoi que… Mais pour moi, nous avons perdu une quille et nous devons ramener le bateau à bon port. Et on n’est pas à l’abri d’un grain qui va faire pencher le bateau“, souligne le co-propriétaire du restaurant français OCabanon à Chelsea.

Comme les autres professionnels du secteur, l’entrepreneur navigue à vue. Il a ouvert une terrasse de vingt places (bien moins qu’à l’intérieur de son restaurant de deux niveaux) et réduit son personnel. Heureusement, son magasin de produits français, opéré en partenariat avec la plateforme French Wink, lui offre une bouée de sauvetage. “Il faut accepter cette situation et se mettre dans l’idée qu’on n’est pas le seul. Ma plus grosse préoccupation aujourd’hui, c’est tenir“, confie-t-il.

On doit se projeter dans quelque chose qu’on ne connait pas“, explique pour sa part Alexandra Claveau, co-propriétaire avec son mari du bar à vin Winemak’her, qui a ouvert en pleine pandémie à Park Slope. Pour se plier aux règles changeantes édictées par la Ville et l’État de New York, l’entrepreneure a dû se montrer flexible. À la manière des bars qui ont lancé des “chips Cuomo” (du nom du gouverneur de l’Etat de New York) pour se conformer à l’interdiction de servir de l’alcool sans nourriture, elle a créé des “tapas Cuomo” pour accompagner sa sélection de vins confectionnés par des viticultrices françaises. Alexandra Claveau a également investi le peu de fonds dont disposait son nouveau business dans l’aménagement d’une terrasse, mais elle et son époux ont dû tout refaire après un changement de réglementation relatif à la taille des bordures.

Vanessa Pacini, qui a fondé Ange Noir Café à Bushwick, a connu la même déconvenue. Sa terrasse de douze places était à la bonne hauteur et largeur, mais un espace entre deux jardinières sur la structure a fait réagir un inspecteur. “On ne pouvait pas avoir d’accès direct entre la rue et la terrasse“, précise-t-elle. Son mari et elle ont pu rectifier le tir, non sans dépenses de temps et d’argent et une bonne bouffée de stress. Aujourd’hui, comme le reste des restaurateurs, elle vit dans l’attente de l’autorisation de la restauration en intérieur (indoor dining). Initialement prévue pour juillet, la date a été reportée. Récemment, le maire de New York Bill de Blasio a laissé entendre que le service en intérieur ne reprendrait pas avant 2021. (Celui-ci est autorisé avec des restrictions en dehors de la ville de New York).

Pour justifier sa position, il a évoqué Hong Kong, où une poussée de cas de Covid-19 a été enregistrée à la suite de la ré-ouverture des bars et des restaurants. L’argument ne convainc pas les restaurateurs réunis au sein de l’Independent Restaurant Owners Association Rescue. Ils menacent la ville et l’État de poursuites judiciaires si la restauration en intérieur n’est pas rétablie immédiatement (avec des limitations d’accueil).

En attendant, l’hiver fait peur. “On se demande quels chauffages seront autorisés. Les autorités vont-elles nous donner les bonnes informations à temps ? Devra-t-on utiliser du gaz ou du propane ? Installer des tentes ? C’est très flou“, poursuit Vanessa Pacini, qui ne cache pas sa “grosse frustration“. “Pourquoi ouvre-t-on les salles de sport et pas les restaurants ? Pourquoi laisse-t-on les clients aller aux toilettes à l’intérieur alors que l’on ne les laisse pas manger ?” Spacieux, Ange Noir Café pourrait facilement accueillir des clients en intérieur tout en respectant les mesures de distanciation sociale, assure-t-elle. Avec une quarantaine de places à Winemak’her, Alexandra Claveau aussi se dit prête. “Je ne demande même pas une limite d’occupation à 50%. Même avec 10 personnes à l’intérieur, on aura de l’espace et j’arriverai à un nombre correct pour vivre“.

Chaque jour qui passe amène son lot de fermetures, comme en atteste la triste liste tenue par le site d’information Eater. Parmi les disparus, on trouve les restaurants français Augustine, Côté Soleil, RDV, Cassis et Vaucluse. Les pénalités n’ont pas épargné les Français non plus. Le restaurant Bar Tabac sur Smith Street a vu sa licence d’alcool suspendue pour deux semaines après que des inspecteurs ont vu des employés non-masqués devant le restaurant.

Fondateur de la pâtisserie Eclair Bakery à Midtown, dont une version agrandie a ouvert en 2019, Stéphane Pourrez a dû fermer son établissement pendant plusieurs semaines faute de personnel. Il a rouvert depuis mais a perdu 75% de son chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier et réduit ses effectifs de moitié. Il a pu bénéficier d’un prêt PPP, mais s’il veut le transformer en subvention, il doit reprendre la totalité de ses équipes. “Je ne me vois pas reprendre tout le monde tout de suite. Nous n’avons pas la production pour“, dit-il.

Cependant, cet entrepreneur chevronné voit des raisons d’être optimiste. Sa clientèle revient progressivement au fur-et-à-mesure que Midtown se repeuple.

Malgré des horaires d’ouverture réduit – les restaurants doivent fermer à 11pm – Alexandra Claveau a réussi à se construire une clientèle fidèle et bénéficie les week-ends de la fermeture de la rue à la circulation. “C’est au jour le jour. Personne ne sait de quoi quoi demain sera fait, complète Vanessa Pacini. On aime toujours New York. On va se battre pour notre business. Tout le monde essaie de trouver des solutions“.

Pour toutes les contraintes réglementaires, Armel Joly rappelle que l’État de New York autorise les restaurants à vendre leurs bouteilles de vins – “comme les liquor store“. “C’est un axe dans lequel nous nous sommes développés“, précise-t-il. Dans son restaurant spacieux, plusieurs tables ont été retirées et des marqueurs au sol installés en vue d’une future réouverture de l’intérieur. “Je reste très positif. Sinon, on ne s’en sort pas“. Il rappelle que Jean-Pierre Dick, le navigateur téméraire, est parvenu à revenir à bon port. “Sa quille est tombée à 23 heures. Il s’est dit: je vais dormir, manger et ne pas prendre de décision à chaud. Je fais la même chose en ce moment”.

Les îles pour mettre les voiles autour de Los Angeles

Les frontières avec Hawaï sont fermées…  Ne vous en faites pas, le sud de la Californie a de quoi concurrencer avec les Channels Islands, surnommées les “Galapagos d’Amérique du Nord”, qui s’étendent du large de Santa Barbara au large de San Diego. Parfaites pour prendre le grand air (et se mettre au frais en cette période de forte chaleur). Habitées ou non, elles disposent de nombreux points communs : des plages paradisiaques, une faune digne d’un safari et un accès limité. Suivez le guide.

Plusieurs îles de l’archipel sont accessibles par bateau au nord de Los Angeles. Vous pourrez naviguer vers Santa Cruz, Anacapa et Santa Rosa avec la compagnie Island Packers. Le trajet vaut le détour, vous y croiserez des bancs de dauphins qui font de la natation synchronisée, des lions de mer, voire des baleines si vous êtes chanceux. Juste une chose : pensez aux provisions et au pique-nique, il n’y a pas de service de restauration sur les trois îles suivantes.

Une ligne dessert quotidiennement l’île de Santa Cruz (départs dès 8:30am de Ventura). Vous pourrez alors choisir de passer la journée sur place (arrivée sur l’île vers 11:30am et départ à 4:30pm, aller-retour pour 59 dollars par adulte), ou -ce que nous recommandons- y passer la nuit (trajet pour 79 dollars). L’île ne disposant pas d’hôtels, l’unique option reste le bivouac : il faudra vous munir de votre sac à dos, d’une tente, d’un sac de couchage, d’un sac poubelle… et surtout de bidons d’eau potable, l’île en étant dépourvue. Elle offre deux campings (réservations recommandées par téléphone au 877-444-6777, 15 dollars la nuit) : le backcountry avec ses 4 campements est accessible à pied via une randonnée physique de 2 heures ; et le Scorpion Ranch Campground (25 emplacements), plus près du ponton de débarquement (une dizaine de minutes à pied), qui devrait rouvrir à l’automne (fermé pour cause de travaux). A noter : les feux de camp sont interdits sur les îles.

Le Backcountry camping. /Photo Sandra Cazenave

Que vous restiez une nuit ou pas, il faut absolument découvrir Santa Cruz, l’une des plus grandes îles des Channels Islands (248 km2 de superficie) à pied ou en canoë. Nombre de randonnées sont possibles, l’occasion de croiser les célèbres renards des îles (au nombre de 3.000) et des geais à gorge blanche, un oiseau au plumage bleu. Si vous débarquez à Prisoners Harbor, nous vous recommandons d’explorer la partie appartenant à la Nature Conservancy, via le Pelican Trail (4,2 miles, formulaire à remplir dans le bateau) qui traverse des canyons, des espaces boisés et des bords de falaise. Et le clou du spectacle : vous arrivez sur une crique magique où vous pourrez faire trempette (attention aux guêpes qui envahissent la plage). De l’autre côté de l’île, où se trouve le Scorpion Harbor (ouverture à l’automne, je le rappelle), on conseillera aux plus téméraires de marcher jusqu’à la plage de galets de Smuggler’s Cove (16 miles) et aux moins sportifs de parcourir le Potato Harbor loop pour observer des lions de mer (5 miles).

Une autre île est accessible en bateau (six jours sur sept, même prix que pour Santa Cruz) au départ d’Oxnard à 9:30am (avec un retour à 3:45pm), celle d’Anacapa. Beaucoup plus petite, une demi-journée suffit pour explorer l’îlot dans sa totalité. Un sentier de presque 2 miles en forme de huit permet de l’arpenter en passant par de spectaculaires panoramas, notamment Inspiration Point et Cathedral Cove. Par temps calme, vous pouvez vous baigner dans la crique de débarquement (la seule accessible) et faire du snorkling. Les amateurs de soirées à la belle étoile pourront prolonger l’expérience en passant la nuit sur place, dans l’un des sept campements (15 dollars la nuit toujours) dont dispose l’îlot (accessible après une dizaine de minutes de marche, dont un escalier assez raide).

Plus difficile d’accès est Santa Rosa, pour laquelle la traversée a lieu trois jours par semaine, et qui se trouve à trois heures de bateau depuis Ventura (départ à 8am et retours dès 3pm). Si vous souhaitez la découvrir, il faudra donc y penser la nuit. Le Water Canyon Camp, à 1,5 miles du ponton de débarquement, dispose de 15 emplacements – pas préservés du vent, mais des coupe-vents sont à disposition. Bonne nouvelle : sur place, vous trouverez de l’eau. L’un des sentiers incontournables de l’île mène à Lobo Canyon (9 miles), où se trouveraient des fossiles de mammouths nains. D’autres marches vous conduiront sur des plages de sable (Water Canyon Beach) et sur une pinède incroyable (boucle de 7,5 miles, intitulée Torrey Pines).

La dernière île, et non des moindres, est davantage connue et touristique: Catalina Island, accessible quotidiennement en ferry depuis San Pedro, Long Beach et Dana Point (à partir de 75 dollars l’aller-retour) ou en catamaran de Newport Beach (70 dollars l’aller-retour). Nombre d’Angelinos ont eu l’occasion d’y passer la journée, les aller-retours vers l’île étant quotidiens.

Catalina a connu un passé hors du commun grâce à un multimillionnaire, William Wrigley Jr. Au début du siècle dernier, le propriétaire de la marque de chewing-gum homonyme décide alors d’acquérir 99 % des actifs de Catalina. Il investit et crée la plupart des infrastructures dont les 4.000 habitants de l’île profitent aujourd’hui. Sur place, le nombre d’activités proposées est donc vaste (à l’instar des 17.000 hectares de terres et des 77 kilomètres de côte de l’île), mais le temps est compté si vous n’y passez pas la nuit (l’île dispose de nombreux hôtels, locations en Airbnb et même campings). A noter : c’est la seule île citée à disposer de restaurants. Les meilleures options sur la journée restent de louer une voiturette de golf pour explorer l’île, amener ou louer du matériel de plongée (des tours sont proposés pour les novices), se promener dans le Wrigley Memorial & Botanical Gardens qui offre une randonnée modérée d’environ 30 minutes depuis la plage ; ou encore faire de la zip-line qui file à plus de 60 kilomètres/heure vers la plage de Descanso. Pour observer des bisons (introduits dans les années 1920 pour les besoins d’un film), on vous recommande de passer par le Catalina Adventure Tours, qui vous emmène dans les collines. Les plus audacieux choisiront, eux, de suivre le Trans-Catalina Trail (38,5 miles, 4 jours de marche) pour découvrir l’île en profondeur.

Au Lycée Français de New York la rentrée “hybride” se prépare depuis 7 ans

[Article partenaire] Les élèves du Lycée Français de New York font cette semaine leur rentrée qui, comme dans beaucoup d’écoles, sera “hybride”: à la fois en personne et en ligne. Et si les quelque 200 enseignants et 1300 élèves sont prêts, c’est que ce virage du numérique est concocté depuis des années dans l’établissement bilingue de l’Upper East Side.

D’une certaine manière, nous nous préparions, sans le savoir, à la pandémie de Covid-19 depuis des années, note Evelyne Estey, la Chef d’établissement. Et en mars, lorsqu’il a fallu pivoter au numérique instantanément, nous étions prêts.” Ces années de préparation dont parle la principale, c’est la réflexion, engagée dès 2013 au Lycée, sur l’enseignement numérique (“digital learning”). “Dès cette époque nous avons intégré dans le plan stratégique de l’établissement la nécessité d’accélérer les investissements technologiques, reconnaissant que ces outils étaient indispensables à l’apprentissage des “digital citizens” de demain”.

De l’équipement des élèves (tablettes pour tous) aux infrastructures dans l’établissement, en passant -surtout- par la formation des enseignants, l’objectif était d’adapter les façons d’enseigner à un monde de plus en plus connecté. Adena Dershowitz, aujourd’hui responsable du collège (middle school), était alors en charge de l’enseignement numérique. “Une fois les équipements et infrastructures en place, nous avons commencé à demander aux enseignants d’utiliser systématiquement le “en-ligne” pour enrichir leurs cours, souligne-t-elle. Mais nous avons aussi créés des cours optionnels, au collège (économie, photographie, physique), qui devaient être enseignés uniquement en ligne”. 

La culture du numérique était déjà entrée dans le quotidien des élèves et de leurs enseignants. Et lorsque, fin janvier, les responsables du Lycée ont commencé à élaborer un plan d’urgence pour un “Lycée en ligne”, en vue d’une fermeture qui commençait déjà à être prévisible, “les choses se sont faites sans drame”.

Leçons d’une pandémie

Le Lycée Français de New York développe le digital sans pour autant délaisser le “présentiel”

Mais si les quelque trois mois d’école en ligne forcée, de mars à juin, ont validé la stratégie digitale du Lycée, ils ont aussi été riches en enseignements. Le premier d’entre eux, paradoxal, est l’importance de la présence physique. “Il ne fait aucun doute qu’il y a une “Zoom fatigue”, constate Evelyne Estey. Une heure devant l’ordinateur ça peut être long, surtout pour les plus jeunes. Il faut établir de la variété dans la journée, diversifier les modes d’enseignements, ce à quoi nos enseignants sont maintenant très sensibles, et répondent en innovant de manière formidable”. Parallèlement, “l’importance de la communauté est vraiment apparue pendant ces trois mois, complète Adena Dershowitz. Les élèves ont besoin les uns des autres, et besoin de voir leurs professeurs”. En bref, le “présentiel” reste au coeur de l’école, et notamment pour les plus jeunes. Ces leçons ont servi à construire le plan de la rentrée. “Dès le début du mois de mai, nous avons commencé à travailler sur la rentrée de septembre avec un modèle hybride, explique le chef d’établissement. Cela nous a permis de le présenter aux parents, de recueillir leur avis et de mettre en place -dans la mesure du possible- le modèle le plus adapté aux besoins des enfants et des familles”. 

Tous les élèves vont donc répartir leur temps entre présence physique au Lycée et enseignement en ligne, dans des proportions variant selon les âges et les besoins pédagogiques. En primaire, les élèves ont été répartis en “pods” de 11 à 13 élèves, qui permettent de respecter les normes sanitaires à l’intérieur des classes, en particulier les 6 pieds d’écart entre chacun. Les élèves de CP et CE1, qui apprennent à lire et à écrire en français et en anglais, viennent au Lycée à temps plein; leurs aînés de CE2 au CM2 alternent eux demi-journée à l’école et demi-journée en ligne. Dans les cycles supérieurs, la part de présence physique diminue (4 demi-journées par cycle de 7 jours au collège et 3 demi-journées au niveau lycée).

Comme toutes les écoles du pays, le Lycée attend avec impatience le jour où tous les élèves pourront revenir en même temps dans l’établissement. Mais en étant convaincu que les choses ne redeviendront pas “comme avant”. “Nos enseignants sont des innovateurs, et tout cela leur aura donné des idées qu’ils vont intégrer de manière durable, assure Evelyne Estey. On sait maintenant que si la présence physique est irremplaçable, il y a aussi certaines choses que l’on fait mieux en ligne -ou à distance”. Cette expérience forcée et accélérée de numérisation de l’école “laissera des traces durables sur la façon dont nous enseignons”.

En savoir plus sur Le Lycée Français de New York.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

“Pacita the Pacifier Fairy”, une histoire pour aider les enfants à arrêter la tétine

Rassurante, calmante, mais parfois aussi envahissante, la tétine peut devenir l’objet de frustration pour les enfants comme pour les parents quand le moment de s’en séparer est douloureux. Une étape que Charlotte Attry, maman française installée à Berkeley, a traversé avec ses enfants : “J’ai deux enfants qui étaient “tétine addicts”“, souligne-t-elle en riant. “Cette chose prenait vraiment beaucoup de place : ma fille, à qui une amie lui avait dit que le Père Noël ne passerait pas si elle prenait toujours la tétine, nous avait annoncé qu’elle s’était résignée à se passer de cadeaux…

“Pacita the pacifier fairy” s’inspire directement de l’expérience personnelle de Charlotte Attry et propose de remédier à cette impasse : “Nous étions en vacances avec des amis, dont la fille avait également du mal à se séparer de sa tétine. Nous avons alors inventé le personnage de la fée Tétine : en échange du précieux objet, elle dépose une lettre et un livre pour l’enfant. Voyant cela, ma fille a aussi eu envie de recevoir une lettre de la fée Tétine…” Pacita est donc un des personnages principaux du livre : cette petite fée collectionne les tétines des enfants du monde entier. Dans le livre, elle rend visite à un petit tigre qui se décide à grandir et qui a parfois des regrets d’avoir laissé Pacita prendre sa précieuse tétine.

L’écriture de livres n’est pas une première pour Charlotte Attry : la journaliste, qui a travaillé pendant longtemps dans la presse jeunesse et a réalisé de nombreux reportages de société pour “Ça se discute” et “C’est ma vie”, a déjà publié un guide pratique sur la ménopause, avec d’autres sujets en prévision dans la même série destinée surtout aux femmes de plus de 45 ans. “Pacita” est en revanche son premier livre en anglais.

Elle ne s’est pas lancée seule dans l’aventure : son mari Jérémie Febvre est co-auteur du livre. “Mon mari est musicien, ce qui a beaucoup compté dans l’écriture : je commençais à écrire, puis Jérémie y ajoutait sa musicalité, en suggérant un agencement différent de la phrase, des mots dont les pieds tombaient mieux, un peu comme si on écrivait une chanson.” Les illustrations sont l’oeuvre d’Olivier Huette, un artiste français.  La sortie du livre a été un travail de longue haleine : commencé en 2016, l’ouvrage fait d’abord les frais de la faillite de la maison d’édition française qui devait le publier. Le déménagement de Charlotte Attry aux Etats-Unis l’amène à revoir sa copie pour l’adapter au marché américain : elle s’adjoint alors les services de Sophie Lawson pour la traduction en anglais. “Et comme je ne fais pas les choses à moitié, mon mari et moi avons monté notre propre structure d’édition pour faire publier ce livre. J’ai donc géré toute la partie fabrication du livre, ce qui prend énormément de temps.” Initialement prévue en mai, la sortie du livre se fera finalement le 1er septembre, COVID oblige.

Déjà récompensé par un Mom’s Choice Award, “Pacita the Pacifier Fairy” n’attend que de rencontrer son public : “Comme j’aime bien accompagner les gens dans les différentes étapes de leur vie, nous avons eu l’idée d’ajouter après l’histoire des pages destinées aux parents, avec des conseils d’une psychologue. Sur le site du livre, on peut également télécharger des modèles de lettres que les enfants recevront de la Fée.” Distribué dans les grandes chaînes comme Barnes and Noble et Target, Pacita aidera sans doute de nombreux enfants à franchir cette étape indispensable de leur développement, comme l’ont prouvé les enfants de Charlotte. Seul bémol personnel, selon l’auteure du livre : “En lisant le livre, mes enfants ont également découvert que malheureusement la Fée Tétine n’était qu’une légende !

 

 

Pourquoi les Français sont-ils vus comme des bêtes de sexe aux US ?

Avouez-le: aux Etats-Unis, on vous a déjà dit que les Français.e.s étaient les meilleurs amant.e.s au monde. Force est de constater que ce postulat, un brin cliché, est pourtant bien imprégné chez les Américains. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.

Il y a d’abord les chiffres. Une étude de la marque de préservatifs Durex explique que les Français sont la 5e nation – sur les 26 plus peuplées – pour la fréquence des rapports sexuels en 2018. Bref, on est presque champions du monde de la discipline.

Mais l’éducation, la religion et la culture entre aussi en jeu dans cette image, selon Ian Kerner, thérapeute spécialiste des relations et du sexe. “Bien que la France soit un pays à prédominance catholique, le sexe et la religion sont déconnectés, alors qu’aux États-Unis, nous avons une honte extrême à propos du sexe, qui provient de nos racines religieuses puritaines”, appuie-t-il.

Cela se reflète également dans le jugement sur la sexualité des autres. Comme l’explique Ian Kerner, “les Français ne jugent pas l’infidélité aussi catégoriquement que nous le faisons ici aux États-Unis”, allusion à l’affaire Monica Lewinsky qui a ébranlé le pays à la fin des années 90. Pour la célèbre thérapeute belge Esther Perel, ce puritanisme se ressent également dans l’appréhension de la sexualité – et ses dérives: “En Amérique, le sexe représente le risque. En Europe, le facteur irresponsabilité est le risque, le sexe est une chose naturelle.”

La manière de voir la sexualité serait également culturelle. Les Français sont dans le monde entier l’incarnation de l’hédonisme et de la gourmandise, de la séduction et du plaisir. “Les Américains ont toujours considéré la France (ou du moins Paris) comme un lieu de libération sexuelle – des écrits de Fitzgerald à Henry Miller en passant par James Salter et les films comme Last Tango in Paris”, ajoute Ian Kerner. Il cite l’exemple de patientes conservatrices sexuellement qui lui ont confié avoir découvert l’orgasme avec un amant français.

A contrario, la fameuse règle du “sexe à partir du troisième rendez-vous” (une référence dans le dating et pas seulement dans les films) codifie et norme les rapports aux Etats-Unis, tuant toute spontanéité. “Les Français se posent moins de questions, le sexe existe pour ce qu’il est, pour le plaisir; et non comme un moyen d’accéder à ses fins (comme le mariage)”, plaide Ian Kerner.

Esther Perel explique la libération sexuelle des Français par la différence de socialisation entre les deux pays. “En France, on croit que l’amitié entre hommes et femmes est possible. Les Américains, eux, n’ont aucune idée de ce que sont l’ambiguïté et la tension sexuelle”, ajoute-t-elle. Elle utilise l’exemple des colonies d’été mixtes en France, où les adolescents se familiarisent avec l’autre sexe. “Les Américains ne se mettent pas en couple jeunes, ils ont des relations sexuelles mais ne vivent pas d’histoire. Il n’y a aucune éducation sexuelle alors que le gouvernement verse des millions pour les campagnes sur l’abstinence.”

Alors que cette réputation de “chauds lapins” trouve nombre d’explications, il reste très subjectif de dire si elle est justifiée. Les Français ne sont pas “techniquement supérieurs” au lit, insiste Esther Perel, mais “ils sont plus à l’aise dans les relations avec l’autre (…) A l’inverse, l’Américain est le Malboro man qui n’a besoin de personne.”

(Cette Question Bête a été publié pour la première fois en juillet 2018)

Frédéric Jung nommé Consul Général à San Francisco

Après quatre années à la tête du Consulat Général de San Francisco, le mandat d’Emmanuel Lebrun-Damiens prend fin jeudi 27 août. Nommé par décret le 27 juillet 2020, Frédéric Jung le remplace à la tête d’une circonscription très étendue qui comprend l’Alaska, Guam, Hawaii, l’Idaho, le Montana, le Nevada du Nord, l’Oregon, l’Utah, l’Etat de Washington, le Wyoming et bien sûr la Californie du Nord.

Dernièrement en poste au ministère de l’Intérieur comme conseiller diplomatique, ce ne sera pas une première expérience américaine pour Frédéric Jung : de 2010 à 2014, il a travaillé à New York en tant que Conseiller Afrique, puis porte-parole de la Représentation permanente de la France auprès de l’ONU. Originaire d’Alsace, il est diplômé de Sciences-Po Strasbourg.

Arrivé à San Francisco en mai 2016, Emmanuel Lebrun-Damiens quitte la Californie pour l’Inde: il rejoint New Delhi où il va occuper le poste de Conseiller de Coopération d’action culturelle. Ce poste stratégique lui permettra de collaborer étroitement avec l’ambassadeur de France en Inde, notamment dans le pilotage des partenariats universitaires entre les deux pays, ainsi que dans la recherche et l’audiovisuel.

Les scooters électriques Revel reviennent à New York et promettent plus de sécurité

C’était le nouveau moyen de transport préféré des Brooklynois, qui pour quelques dollars seulement et sans permis moto pouvaient se déplacer dans une grande partie de la ville. Mais le réseau de scooters électriques partagés Revel s’est arrêté net à la fin du mois de juillet, suite à trois accidents mortels survenus en moins de dix jours.

Il faut dire que deux des trois victimes ne portaient pas de casques au moment des faits, ce qui a poussé la compagnie a arrêté provisoirement ses activités sous la pression de Bill de Blasio, le maire de New York, qui déclarait le 28 juillet que “la société Revel ne serait plus la bienvenue à New York jusqu’à ce que les élus puissent être convaincus que ce service soit sûr”. 

Revel n’a pas perdu de temps puisque les utilisateurs ont reçu un email le 27 août annonçant le retour des quelques 3000 scooters électriques de la marque sur les routes, avec des mesures de sécurité renforcées. Parmi elles, un questionnaire de sécurité obligatoire d’une vingtaine de minutes a été mis en place avant la première utilisation. Les questions portent notamment sur le port du casque obligatoire, sur les routes autorisées et interdites, et les limites de vitesse. L’application Revel vous demandera également systématiquement une photo de vous portant le casque avant de déverrouiller votre scooter.

Lancé à l’été 2018 à Brooklyn, Revel avait gagné en popularité depuis le début de la pandémie, offrant un moyen de transport simple et économique permettant de remplacer le taxi ou le métro. La compagnie avait d’ailleurs étendu son offre dans une partie de Manhattan en mars et du Bronx en mai. Elle est également présente à Austin, Miami, Washington et Oakland.

Jérémie Robert nommé consul général de France à New York

New York a un nouveau consul de France. La nomination de Jérémie Robert a été officialisée par décret le 31 juillet. Il remplace Anne-Claire Legendre, qui fut la première femme à occuper le poste. Elle a été nommée ambassadrice au Koweït.

Jérémie Robert est spécialiste de l’Afrique. Il a été nommé en 2018 conseiller Afrique, développement au sein du cabinet de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Il a notamment travaillé sur la coopération avec le Sahel et d’autres dossiers liés au développement africain. Il est titulaire d’un DEA de politique internationale et a étudié à Sciences Po Strasbourg.

Nommée en 2016, Anne-Claire Legendre quitte le consulat au terme normal de son mandat. Ce dernier a été marquée par un rapprochement avec l’éco-système tech français de la circonscription (New York, Connecticut, New Jersey, Bermudes) et la mise en avant des femmes.

S’échapper à Governors Island pour quelques heures de détente en famille

Family Way vous emmène cette semaine sur la petite Île de Governors Island, pour vous échapper de la ville pendant quelques heures ou même une journée. Vous verrez, le rythme est bien différent. A Governors Island, vous êtes au bord de l’eau, au calme, avec de l’espace, sans voiture, à profiter d’une vue incroyable et d’activités qui vous poussent à ralentir.

Une île très facilement accessible

Cette île située à environ 1 km au sud de Manhattan, entre la statue de la liberté et Brooklyn, est accessible en ferry durant l’été. En à peine 10 minutes, vous pouvez la rejoindre depuis le sud de Manhattan ou, depuis Brooklyn (Brooklyn Bridge Park) le week-end. Des mesures ont été mises en place pour lutter contre la Covid-19, en limitant l’accès, il est donc préférable de réserver en ligne un peu en avance. La traversée coûte 3$ par adulte et pour les enfants de plus de 12 ans. Elle est gratuite pour les plus jeunes.

Une opportunité de flâner en profitant d’une vue incroyable 

Recouverte de parcs, de chemins et de sentiers aménagés pour les balades à vélo, l’île constitue d’abord une belle opportunité de se promener. Si vous avez envie de le faire à vélo, vous pouvez apporter le vôtre (il n’y a aucun surcoût) ou en louer dans les stations City Bike et chez  Blazing saddles. Le top, à cette dernière adresse, est d’ailleurs de louer des karts, appréciés par les enfants ou des rosalies (comme sur la photo) qui peuvent simplifier et rendre plus amusants les déplacements en famille. Dans tous les cas, sachez que vous profiterez d’une vue incroyable sur la statue de la liberté, située juste en face de vous ou sur Manhattan notamment en vous rendant au sommet de The Hills

Une île pour s’amuser, se détendre ou se replonger dans le passé grâce aux bâtiments historiques 

L’île est aménagée en différents espaces et différentes ambiances. 

  • Pour le jeu, vous pouvez faire profiter vos enfants des toboggans géants au sud de l’île (Slide Hill) ou tester les parcours en bois au niveau de l’aire de jeu.
  • Pour la détente, dirigez-vous vers les grandes étendues d’herbe ou vers le coin hamac. 
  • Pour la découverte du passé de l’île, rendez-vous vers le nord. Vous explorerez le passé militaire avec Castle Williams ou Fort Jay et la vie sur l’île en vous baladant dans les alentours de Nolan Park. A vous par exemple d’y retrouver l’ancienne salle de cinéma. 

Déjeuner avec vue

On ne peut que vous recommander de vous poser le temps d’un repas sur l’île. Vous pouvez apporter votre pique nique et profiter des nombreux espaces aménagés pour cela. Vous pouvez aussi acheter votre déjeuner sur place. Outre les food trucks habituels, vous aurez la possibilité de manger des crevettes à shrimp boat  (Liggett Terrace), de commander des crêpes, mêmes salées chez everything about crêpes (Colonels Row) ou surtout de déguster des huîtres au bord de l’eau à Island Oyster (Soissons Landing). Sachez néanmoins que beaucoup d’adresses ne sont malheureusement ouvertes que le week-end.

Des opportunités de plus en plus nombreuses sur l’île

Governors Island se dote de nouveaux équipements régulièrement et continue à se transformer. Vous verrez notamment les nouvelles installations pour faire du glamping ou “camping glamour” avec collective retreat. La Covid nous a aussi privés d’un certain nombre d’événements comme le festival de jazz au mois de juin mais n’hésitez pas à vous renseigner pour la prochaine saison.  

The Thing About France, ep.4, avec William Middleton

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William Middleton est le quatrième invité de la saison 3 de “The Thing About France”, un podcast dédié aux Américains francophiles produit par les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.

L’écrivain est l’auteur de la biographie de John et Dominique De Menil, célèbres collectionneurs franco-américains d’art à Houston. William Middleton, qui habite à Paris dans la même rue où Dominique De Menil a grandi, raconte l’histoire de son livre et discute du pouvoir de la connexion et de l’esthétique entre New York et Paris.