Le décollage n’est pas imminent pour French bee. La compagnie low cost long-courrier a annoncé que ses vols entre Paris (Orly) et Newark-Liberty (New Jersey) ne seront pas lancés avant le 17 septembre inclus « compte-tenu des nombreuses incertitudes liées à la réouverture des frontières américaines ». Ses vols entre Orly et San Francisco sont annulés, eux, jusqu’au 31 août.
La ligne Orly-Newark devait être inaugurée en juin, mais son ouverture a été retardée à plusieurs reprises en raison de la fermeture des frontières décrétée en mars par le président Donald Trump pour presque tous les voyageurs provenant de l’espace Schengen (qui comprend la France). L’aéroport d’Orly a également été fermé en raison de la forte baisse du trafic aérien.
Nouvelle-venue sur le créneau compétitif du low cost transatlantique, la compagnie, filiale du groupe Dubreuil, présente également dans l’automobile et la distribution, doit assurer un vol quotidien depuis Newark pour un tarif minimum de 139$ l’aller.
L’entrepreneuriat ce sont -parfois- des réussites fulgurantes. Mais c’ets plus souvent une histoire de chance, de rencontres et surtout de beaucoup (beaucoup) de travail, et de passion. C’est à cet amour de la technologie que Sylvain Ardiet, qui vient de vendre son entreprise Alphaserve Technologies, attribue son parcours et cette belle réussite d’entrepreneur tech. Ce n’était pas gagné : après un lycée difficile, il s’épanouit enfin en IUT marketing et commercialisation, ce qui l’incite à envisager une école de commerce. Ce sera HEC Montréal. « Un grand concours de circonstance : un ami m’a invité à aller le voir un mauvais jour au salon de l’Etudiant et je suis tombé sur le stand de l’école. J’ai dit à mes parents ‘si je suis pris, vous venez avec moi à Montréal’. Quelques mois plus tard, nous étions dans l’avion ».
Étudiant, il continue à se laisser guider par ses intuitions. Après une visite à un ami à Los Angeles, il décide d’aller passer un an sur la côte Ouest pour améliorer son anglais. Mi-1999, il postule à des emplois dans la tech à New York, mais ne pense pas à aller regarder à San Francisco, épicentre d’un secteur à son apogée. « C’est quelque chose que j’ai appris plus tard : réfléchir au sens de ses actes au niveau stratégique, et pas seulement au niveau tactique ». Il entre alors dans la vie active à New York au rythme de la ville : 300 heures par mois, un maigre salaire, mais une vraie passion et une « première famille de travail ». Et surtout une rencontre déterminante : le VP de la société part lancer sa propre entreprise, et Sylvain Ardiet le suit rapidement, en 2003.
Ce n’est pourtant pas sa première aventure professionnelle : dès 16 ans, il avait fait des premiers jobs dans l’hôtellerie, une notion de service qu’il apprécie et retrouvera en tant que consultant. Puis à son compte, à réparer des ordinateurs et faire divers travaux informatiques. Cette fois, Sylvain Ardiet doit vider ses comptes en banque pour s’associer et fonder COMGroup. L’entreprise offre des services d’infrastructure, pour lesquels elle doit faire de gros investissements pour des serveurs et autres équipements, mais aussi des services informatiques et des développements d’applications : « nous n’avions pas de vision stratégique précise, mais une passion sans fond, une grande force de travail et surtout des employés qui croyaient en notre mission », confie celui qui travaillait encore jusqu’à récemment 18 heures par jour. Le succès est au rendez-vous : l’entreprise est vendue en 2006 à Exenet.
Sylvain Ardiet reste néanmoins actionnaire minoritaire, et continue l’aventure. L’entreprise pivote vers des services auprès de cabinets d’avocats et sociétés financières, et elle est renommée Alphaserve Technologies. Un pari réussi : dix ans plus tard, l’entreprise a doublé d’effectif à 700 employés, multiplié par trois ses revenus et vient de se vendre à Eze Castle Integration, malgré les vents contraires de la crise Covid-19. Pour Sylvain Ardiet, qui est resté très investi au plan opérationnel, cette sortie est aussi l’occasion de réfléchir aux années passées, et d’en tirer des leçons. Des histoires de leadership et de rapports humains : « j’essaie de recruter des personnes qui en savent plus que moi, des experts techniques car l’équipe grandit organiquement de tous ces échanges. Mais je fais aussi en sorte que mes équipes se sentent écoutées, soutenues, entendues et intelligentes tout en gardant nos objectifs stratégiques en tête».
Les samedis et dimanches, dès que le jour se couche sur Joshua Tree, une parcelle du désert se transforme en salle de concert insolite. Et les voitures défilent pour une soirée inoubliable. Car, en pleine pandémie, alors que les salles de concert sont fermées et les festivals annulés, un violoniste français et sa femme américaine ont trouvé une solution pour faire retentir la musique et s’exprimer les artistes. Jérémie et Jacqueline Levi Samson ont créé Mon Petit Mojave, un drive-in musical à Yucca Valley, au sud de Los Angeles.
Ce drive-in fonctionne sur le même principe que le cinéma en plein air. La musique est transmise par le poste radio de votre véhicule, et l’auditeur peut profiter de la vue sur la scène et le ciel étoilé lors de concerts live les samedis et dimanches soir.
Cette idée a suivi la soudaineté des mesures de confinement, quand « tout s’est arrêté d’un coup », et notamment pour les artistes du désert de Joshua Tree et de Palm Springs. « Nous disposons d’un terrain de quinze acres, sur lequel nous prévoyons de construire une maison et éventuellement de proposer du glamping dans une ambiance western. Avec la crise, on a eu envie de l’utiliser pour créer un drive-in », explique Jérémie Levi Samson. Ainsi, un premier concert du violoniste a eu lieu le dimanche 22 mars, avec pour seule mise en scène, un tapis.
Une carrière diversifiée
Le Français n’avait pas imaginé l’engouement. Et pourtant, cette option très « covid-friendly » – qui offre quarante places de parking, respectant la limite de 200 personnes par rassemblement – fait le plein tous les week-ends. Et les artistes se bousculent pour proposer leur performance. Au point que le violoniste réfléchit même à proposer des concerts le vendredi soir.
Jérémie Lévi Samson au violon (Julie Laflamme)
Au fur et à mesure des prestations, le lieu a été perfectionné, Jérémie Levi Samson ayant construit une scène en bois et investi dans la sonorisation. Une optimisation qui se ressent également dans la programmation. Rap, mariachis, musique brésilienne, blue-grass, jazz manouche ou encore le cabaret versatile de Lola Ohlala : les groupes qui défilent proposent des univers éclectiques à l’image de la carrière de Jérémie Levi Samson.
Issu de la musique classique (Conservatoire de Lille, puis études supérieures de violon en Suisse), il a fait carrière dans le jazz en France avec le groupe Swingin’ Partout, avant de jouer sur différents morceaux, allant du tango de Stéphane Chapuis à la variété de Pauline ou de Kendji Girac. Depuis son arrivée à Los Angeles, il y a cinq ans, il construit une partie du Festival of Holidays pour Disney California Adventure, et multiplie les représentations dans les clubs alentours, allant de Sunnylands à Pappy & Harriet’s. « Cette polyvalence est une spécificité de la France », plaide celui qui joue du violon depuis ses sept ans.
Une expérience différente et intime
Mon Petit Mojave se présente comme tout l’inverse d’un business, émanant d’une initiative bénévole. « C’est davantage un état d’esprit, une expérience différente et intime, les gens viennent dans mon jardin. » Ainsi, les concerts sont gratuits, et les dons pour soutenir les musiciens recommandés. « Notre philosophie est que les personnes qui ont plus de moyens, une belle voiture, participent plus que les autres, sur un principe de solidarité. C’est comme le café en Italie », défend Jérémie Levi Samson.
Sa réussite réside notamment dans l’hétérogénéité de son audience. « Des gens très conservateurs comme très libéraux se déplacent et se mélangent, c’est la magie du concert. » Voué à être temporaire, ce projet bénévole est amené à s’éterniser, de par son engouement. Mais en évoluant pour pouvoir devenir pérenne. L’artiste poursuit, en parallèle, un projet lui permettant de se produire en solo, mais « en faisant autre chose que du Bach ». Ainsi, tel un homme-orchestre, il joue via un looper, lui permettant d’enregistrer en live et de passer en boucle les sons émis par sa guitare, son tambour, son violon ou son piano. « Cela permet de répondre à la demande, quand il y a peu de place », argumente le Français. Durant le confinement, il a aussi créé et animé une radio de proximité dans un bus, pour laquelle il jouait tous les jours pendant une heure en live.
Pour lui, le futur des artistes ne réside pas dans les réseaux sociaux, mais dans l’interaction avec le public. Et il aime à dire : « Quand la guerre dure, les gens ressortent et dansent. On ne peut pas vivre avec la peur. » Preuve en est qu’il garde espoir de revenir sur une scène moins insolite.
Alors que la crise sanitaire s’éternise à Los Angeles et que les restaurants en “dine-in” sont de nouveau interdits, nombre de restaurants souffrent. Et notamment les plus gourmets. Ainsi, Trois Mec, le restaurant du chef Ludo Lefebvre, a définitivement fermé ses portes à Hollywood, a annoncé le groupe fin juillet.
Ouvert depuis sept ans, l’établissement gastronomique de 26 places avait assis une réputation : il fut ainsi nommé parmi les meilleurs restaurants du pays en 2014 par le critique national d’Eater, Bill Addison ; et a reçu sa première étoile Michelin en 2019.
Pour expliquer cette fermeture, le Los Angeles Times cite notamment les difficultés financières liées à l’exploitation d’un restaurant gastronomique pendant la pandémie due au coronavirus. En effet, il était difficile de proposer un menu dégustation haut de gamme à emporter. L’associée et femme du chef, Kissy Lefebvre écrit ainsi dans un communiqué : “il est impossible pour un restaurant avec 4 tables et 8 places de survivre dans cette pandémie. Le coût d’investissement pour construire un espace en extérieur approprié, dans un centre commercial, ne peut tout simplement pas être justifié à ce stade.”
Elle fustige alors le manque d’aide pour cette industrie, que ce soit les assurances d’exploitation qui ne s’appliquent pas ou le programme PPP qu’elle considère comme un “programme de chômage payé par l’employeur et financé par le gouvernement”. Sans compter les changements de règles permanents qui rajoutent aux difficultés. “Les mesures de distanciation sociale limitent la capacité des restaurants à générer suffisamment de revenus pour couvrir les coûts”, écrit-elle, plaidant pour une loi pour les restaurants. “Ce qui se passe est plus grand que la perte de Trois Mec, il s’agit d’une industrie en ruine.”
Le couple aspire alors à utiliser le local de Trois mec pour agrandir Petit Trois (son bistrot adjacent) dans le futur, “mais le chemin à parcourir reste incertain”, écrit l’équipe sur le site du restaurant. En attendant, cet espace continuera à être utilisé par la World Central Kitchen – l’organisation à but non-lucratif supervisée par le chef José Andrés.
“Ludo concentrera désormais ses efforts à la survie de Petit Trois, en espérant pouvoir résister à la tempête”, conclue Kissy Lefebvre.
Rapportée par un site d’information d’immobilier commercial, l’information avait été abondamment reprise au cours du week-end, visiblement prématurément. Contrairement à ce qui avait été annoncé, Maison Kayser ne prépare pas la fermeture de ses seize boutiques new-yorkaises.
Dans un communiqué adressé à French Morning ce lundi, la société a au contraire fait part de son intention de rouvrir en septembre. « Bien que nous ne puissions prédire l’évolution de la COVID-19, nous continuons de nous préparer à une réouverture de nos boulangeries de New York en septembre. Dans le même temps, nous devons nous préparer à toute éventualité. Cela inclut explorer les options qui reflètent notre engagement à protéger la santé et la sécurité de notre personnel et de nos clients, aussi bien que le bien-être financier de notre entreprise. »
Très éprouvée par la crise, comme tous les restaurateurs, la chaîne de boulangeries artisanales n’a pas rouvert en terrasse lorsque cela a été autorisé en juin. Cherchant à réduire ses coûts, Maison Kayser USA (la société qui détient la franchise aux Etats-Unis de la marque d’Eric Kayser) a engagé des discussions avec certains des propriétaires de ses boutiques, pour réduire les loyers ou pour mettre purement et simplement fin aux baux. Ce sont ces négociations qui ont conduit le site Commercial Observer à déduire que les boulangeries allaient tout être fermées. L’information a été reprise abondamment, notamment par BFM Business, pour le moins prématurément donc.
En mars, lors de la mise en place du confinement à New York, l’entreprise avait dû mettre au chômage partiel (« temporary layoff ») ses 689 employés. Maison Kayser USA n’a pas souhaité en dire plus sur la forme que pourrait prendre la réouverture en septembre, et notamment le périmètre mais une source interne a confié à French Morning que les négociations en cours avec les propriétaires visaient avant tout à « réduire les coûts futurs des emplacements, pas nécessairement à en sortir ».
Family Way vous propose durant l’été quelques chouettes activités à réaliser à New York City avec ses enfants. L’occasion de vivre une expérience tous ensemble ou simplement de s’occuper pendant une période que l’on n’avait pas forcément prévu de passer ici. Et vous verrez que les activités et initiatives développées en ces temps de COVID ne manquent pas à New York City.
Vous rêvez de sortir, de vous divertir et de profiter de votre été à New York ? Pourquoi ne pas tester une expérience 100% américaine : le cinéma Drive-In, autrement dit, le visionnage d’un film sur grand écran depuis le confort de votre propre voiture. Remis au goût du jour pour offrir des séances de cinéma en respectant la distanciation sociale, il apporte une forme de divertissement vraiment sympa à partager en famille.
Clés de succès pour une soirée Drive-In réussie
Mais pour vivre pleinement cette soirée, il y a quelques astuces à connaître. En effet, il y a tout d’abord un certain nombre d’incontournables à emmener avec vous : couverture, dîner, snacks, boissons (y compris une petite bière ou de quoi trinquer). S’il vous est possible d’ouvrir le coffre de votre voiture prévoyez de quoi aménager la plage arrière (banquette, couverture, coussins…). Enfin, si cela est autorisé, vous pouvez même vous équiper de quelques sièges à installer près du véhicule.
Est-ce possible sans voiture personnelle ?
Si vous ne disposez pas de voiture, il existe quelques solutions. Tout d’abord, vous pouvez louer une des voitures mises à disposition dans la ville (zipcar.com). Ensuite, vous pouvez sélectionner des cinémas Drive-In, accessibles en moto ou à pied. Par exemple, le Skyline Drive-In NYC vient tout juste de mettre ce type de places à disposition.
Les Drive-in cinémas se multiplient dans NYC avec de nouveaux concepts
Les drive-in cinémas se multiplient dans toute la ville. Au delà de l’écran géant et du parking, ils sont très nombreux à proposer une expérience unique. Ainsi, vous pouvez choisir le Bel Aire Drive-In dans le Queens pour profiter de la restauration de son populaire diner. Vous pouvez opter pour la vue sur la Skyline et le coucher de soleil, en vous rendant à Brooklyn au Skyline Drive-In NYC. Vous pouvez aussi choisir la version plage avec Tribeca Film Drive-In qui se tient à plusieurs endroits comme Orchard Beach dans le Bronx.
Les nouvelles adresses et nouveaux concepts ne manquent pas. Un Drive-InUptown à proximité du Yankee stadium devrait prochainement être inauguré. Vous pourriez aussi avoir l’opportunité de tester une expérience insolite avec une projection sur l’eau, un projet qui devrait voir le jour au mois de septembre.
Depuis le milieu du mois de juin, la France a repris une vie normale. Et nous avons repris nos rencontres avec des impatriés. C’est la reprise pour “Moi Impat”, et French Morning tend à nouveau son micro à des Français qui racontent la manière dont ils ont vécu leur retour au pays.
Dans ce 47ème numéro, nous accueillons Sandra Wajsros, Brésilienne de naissance et, avec elle, un peu de Chine qu’elle a glissée dans de jolies boîtes, sa dernière passion. Des boîtes issues d’une production associative et solidaire qui fait la part belle à la culture asiatique et joliment illustrées sur son Instagram san__xia .
Dans ce podcast, vous découvrirez qu’on peut aussi être expat dans son propre pays, se sentir « un tiers française » et que l’idée de repartir n’est pas totalement absente. Listen to “Episode 47: Sandra Wajsros” on Spreaker.
[Article partenaire] Souvenez-vous… la première fois que vous êtes entrés dans un Whole Foods Market aux États-Unis. Beau, propre, coloré, à la pointe des produits naturels et bio, rempli de nouveautés, avec des montagnes de fruits et légumes frais… Comme un air de marché du samedi. Soyons francs, faire ses courses est devenu un vrai plaisir grâce à eux !
Cinq ans après le début de leur aventure aux États-Unis, place aux Cookie Squares de Michel et Augustin ! Vous les avez peut-être déjà croisés en France sous le nom de Petits Carrés à la Queue Leu Leu. Un biscuit pur beurre bien croquant recouvert d’une ganache fondante au chocolat.
Ils se déclinent en quatre saveurs : chocolat noir, chocolat au lait et caramel, noisettes, et triple chocolat. Parfaits pour une petite faim dans la journée. Ils ont repensé le format : 15 cookies squares dans un sachet et hop, Le Cookie Bag est né !
« Le trajet a été long pour y arriver » reconnaît Danielle King, directrice commerciale de Michel et Augustin aux États-Unis. « Ce fut un véritable effort collectif de la part de toute la tribu ». En effet, pas évident pour les marques de se faire remarquer par ce géant alimentaire. Et plus généralement, un lancement national aux États-Unis est plutôt exceptionnel. Contrairement au modèle français, les chaînes nationales de supermarché sont rares. « Il s’agit donc d’une véritable victoire pour Michel et Augustin ! » constate Rebecca Dengrove, chef de produit.
Les moments forts pour l’aventure américaine de Michel et Augustin au cours des cinq dernières années se sont donc écrits en dehors des supermarchés. Leur première percée ? Vous avez peut-être entendu l’histoire de deux trublions qui ont fait une livraison en personne à Howard Schultz, PDG de Starbucks, afin de lui faire goûter leurs recettes. Pour la version raccourcie : il a accepté. Et tout cela a été filmé. (Revisitez-le ici). Pas mal pour une tribu française au pays des cookies…
Deuxième moment déterminant pour cette aventure entrepreneuriale : une présence sur tous les vols domestiques Delta pendant presque deux ans, gratuitement disponible dans le panier First Class. La classe ! Un bon moyen de se rendre visible auprès des voyageurs à travers le pays.
Mis à part ces deux grands clients, le travail de la tribu Michel et Augustin a surtout été décliné localement. Ils ont également rencontré énormément du succès dans le secteur « foodservice », à savoir les cantines d’entreprise, les cafés, les universités, le catering des événements, les théâtres.
Alix Leonardi, responsable commerciale foodservice, témoigne : « Google, Facebook et Amazon, les banques, les cabinets d’avocats… tout le monde veut des better-for-you snacks, mais tout le monde veut aussi un peu de gourmandise à la française – nos cookies réunissent les deux ! »
L’identité visuelle de Michel et Augustin a également été repensée, pour s’adapter à leur nouveau public américain. Ça veut dire quoi exactement ? « Au début, avec notre design français, les consommateurs pensaient que nous étions une marque dédiée aux enfants » explique Lily Dionne-Jermanovich, la « Marketing Magician » de la tribu. « Ils ne voyaient pas notre côté gourmand et premium – et notre sens de l’humour a été un peu perdu dans les traductions ! »Ils ont gardé les personnages illustrés, mais les ont rendus plus à l’image des bandes dessinées américaines pour adultes.
« Ici, être français nous aide à communiquer la qualité de nos recettes » constate Maëla Conan, directrice artistique,fraîchement expatriée de la tribu française. « Le beurre, la pâtisserie… il n’y a rien de plus français pour les américains ! Donc on met l’accent sur nos origines – et notre usage du vrai beurre – dans toute notre communication ».
Visiblement, ces changements étaient bienvenus. Leur entrée chez Whole Foods est un rêve qu’ils réalisent – et la tribu est très optimiste.
« Pendant cette période de confinement, on a besoin de voyager autrement » dit Thibaut Creux, Responsable de la logistique, à New York depuis trois ans. « On est contents de pouvoir placer un petit bout de la France chez Whole Foods à nos amis américains, et aux français qui vivent ici. »
Bon appétit !
A découvrir au rayon cookies de votre Whole Foods Market à partir de juillet 2020. Pour donner un coup de pouce à la tribu de Michel et Augustin ? Prenez en photo leur Cookie Bags et envoyez-leur ! Et suivez leur aventure sur Instagram ou Facebook pour ne rater aucune nouvelle.
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Depuis l’annonce de l’obligation de présenter un test virologique négatif au coronavirus datant de moins de 72 heures avant de pouvoir embarquer à destination de Paris, nombre de Français des Etats-Unis sur le départ sont partis à la chasse aux laboratoires, souvent pour découvrir qu’un résultat en moins de trois jours était impossible à otbenir.
Si la mesure a été repoussée au mercredi 5 août, elle est pour l’heure toujours censée entrer en vigueur. Le consulat général de France à New York a donc œuvré pour offrir une solution. Il a trouvé un laboratoire privé, Excell, basé à Edison (New Jersey), qui garantit un résultat en moins de 72 heures. Le coût de ce test est de 100$. Par ailleurs, le consulat a sollicité les médecins francophones recensés sur sa liste : quatre d’entre eux sont engagés dans le dispositif et assurent le prélèvement, sur rendez-vous, moyennant des honoraires négociés de 60$. Le laboratoire Excell offre un également un « walk-in service » de 9am à 3:30 pm du lundi au vendredi.
Le dispositif devrait permettre de tester jusqu’à 200 personnes par jour, soit plus que le nombre de passagers New York-Paris qui embarquent en ce moment sur les deux vols quotidiens d’Air France et les vols Delta et United.
Les coûts du test restent à la charge du passager, mais les tarifs négociés par le consulat permettent de bénéficier de tarifs modérés pour New York. Ces tests sont généralement couverts par les assurances, mais il est conseillé de vérifier préalablement auprès de votre organisme. Si la loi Cares Act oblige en principe les assureurs à couvrir les tests de COVID-19, certains considèrent que cela ne s’applique qu’aux tests prescrits pour des raisons médicales.
La procédure
Pour pouvoir bénéficier des tarifs négociés, le consulat général de France à New York détaille sur son site la procédure à respecter :
– prendre rendez-vous avec un médecin (voir liste ci-dessous) ;
– appeler le laboratoire Excell au (732) 287-5115 pour procéder au prépaiement par carte bancaire (le reçu sera envoyé au patient par voie électronique) ;
– au cabinet du médecin, se présenter avec : son passeport français (les conjoints et enfants étrangers devront se présenter en compagnie d’un membre français de leur foyer ; contacter préalablement le consulat en cas de difficulté); la copie du billet indiquant une destination finale en France ; le reçu de paiement envoyé par le laboratoire sous forme électronique ;
– après 48 heures, appeler le laboratoire au (732) 287-5115 afin de demander les résultats du test (le praticien ayant prélevé les échantillons recevra de son côté les résultats du test).
Les médecins partenaires
Dr. Ruben Cohen
970 Park Ave, New York, NY Mardi, mercredi et jeudi – 9h-17h (212) 988-6725
491 Hampton Road, Southampton, NY 11968 Lundi et vendredi – 9h-17h (631) 283-0110 [email protected]
Dr. Philip Heinegg 1890 Palmer Avenue, Suite 304, Larchmont, NY (914) 834-9606 [email protected] Du lundi au vendredi – 8h-15h
Dr. Patrick Mizrahi 5 East 86th Street (212) 737-4466 [email protected] Du lundi au vendredi – 9h-16h
Dr. Nicole Moulin 210 E 47th St, New York, NY (212) 832-0550
Les candidats à un test peuvent aussi se présenter sans rendez-vous directement au laboratoire Excell (1 Ethel Road, Bld. 103, Ste B, Edison, NJ 08817) du lundi au vendredi de 9h00 à 15h30. Les capacités d’accueil du laboratoire sont d’environ quarante personnes par jour.
Le consulat a aussi recensé sur son site les laboratoires et établissements offrant des résultats en moins de 72 heures.
L’annonce avait provoqué la panique chez les Français des Etats-Unis qui espéraient rentrer en France cet été : présenter un test négatif de dépistage du coronavirus datant de moins de 72 heures avant de prendre l’avion semblait impossible à réaliser. Et pour cause : sur place, les laboratoires sont débordés. Les cliniques et centres de tests annonçaient en général plutôt cinq jours d’attente, voire dix dans certaines régions.
Après de nombreuses critiques, le gouvernement français a finalement tenu une réunion interministérielle ce jeudi 30 juillet et fait marche arrière pour les cinq jours à venir. Selon le communiqué de presse du député Roland Lescure, « un délai de cinq jours supplémentaires pour permettre aux Français d’Amérique du Nord de rentrer en France sans avoir à justifier d’un test PCR de moins de 72 heures » vient d’être mis en place.
Le test se fera donc à l’arrivée en France, comme pour les autres pays à risque, pour les voyages effectués « avant le 5 août ». Le député assure que le dossier est toujours en cours et les discussions se poursuivent pour les Français voyageant après cette date.
Pour rappel, selon le nouveau décret du lundi 27 juillet 2020, un test PCR (viral) effectué moins de 72 heures avant le départ est exigé pour les voyageurs partant des Etats-Unis pour rentrer en France, sous peine de se voir refuser l’embarquement.
Lorsqu’il a co-fondé Tech Adaptika en décembre dernier, Hosni Zaouali jouait le long terme: un pari sur la révolution digitale de l’enseignement, à un horizon de dix ans au moins. Mais ça c’était en décembre. Depuis le coronavirus est apparu et l’entrepreneur ne dort plus beaucoup.
“Nous avons multiplié par 10 le nombre de clients; nos effectifs sont passés d’une poignée à près de 50 personnes…” raconte le franco-tunisien, désormais basé à Toronto et San Francisco. C’est que l’offre de Tech Adaptika tombe à pic pour les universités américaines, désespérément à la recherche de solutions pour l’enseignement à distance. “La Covid a tout changé, observe Hosni Zaouali. Les universités ont d’abord transféré leurs cours en ligne quand il leur a fallu fermer les campus en mars, avant de se rendre compte que ça ne marche pas: émotionnellement c’est épuisant de regarder quelqu’un en Zoom… Du coup, elles sont venues nous voir pour trouver des solutions pour vraiment réimaginer leur offre”.
Car le projet de Tech Adaptika est d’offrir un véritable “campus virtuel” qui permet aux étudiants de reproduire en ligne les bénéfices de la vie sur un campus: travail collaboratif, rencontres avec professeurs et élèves, évènements, etc… “C’est le mariage de la réalité virtuelle et d’un outil de “learning management system””. Plus qu’une plateforme, Tech Adaptika veut vendre son expertise du “comportement en ligne”: “nous avons analysé les émotions des enseignants et des élèves en ligne et constaté que les Zoom et autres Skype sont trop à sens unique (on écoute seulement); nos campus virtuels ont donc pour objet de multiplier les points de contacts”.
Si les universités américaines et les grandes entreprises -qui toutes souhaitent créer des campus virtuels pour leurs formations internes- sont devenues le focus de Tech Adaptika, ce n’était pas nécessairement l’objectif de Hosni Zaouali au départ. Convaincu que “l’éducation peut changer le monde”, il visait d’abord l’Afrique, fort de son expérience précédente sur le continent, où il a créé des écoles virtuelles. Une expérience qui l’a ensuite conduit à travailler pour l’université de Stanford, où il avait étudié et qui l’a rappelé en 2018 pour devenir consultant et mettre en place un “executive program” en ligne. “L’Afrique reste un objectif à moyen terme, mais la Covid a changé les choses à court terme. Il y a beaucoup d’opportunités à saisir ici (en Amérique du Nord) et l’objectif est maintenant de grossir rapidement pour accompagner les changements importants qui vont avoir lieu dans l’éducation supérieure”. Déjà rentable, l’entreprise souhaite faire entrer des investisseurs pour booster sa croissance “et rapidement atteindre les 3.000 employés”.
Le marché, dit-il, est considérable: “une université comme Stanford a 7.000 étudiants en “undergrad”; en ligne ils peuvent grossir beaucoup plus, attirer des étudiants du monde entier, et c’est le cas de toutes les universités de 1er rang. Pour les autres, s’ouvre une période d’incertitude, avec des étudiants de moins en moins prêts à payer des sommes considérables, surtout pour être en ligne- celles-là vont perdre jusqu’à 30% de leurs étudiants si elles n’adaptent pas leur offre virtuelle. La Covid va être un accélérateur de changement formidable, auquel nous voulons contribuer”.
Depuis plusieurs décennies, la Californie (avec la Napa Valley ou Sonoma) rassemble les plus grands vignobles américains et représente environ 90 % de la production des États-Unis. Mais l’Arizona vient jouer les trouble-fête et mérite que l’on y passe du temps. La vigne y pousse depuis plusieurs centaines d’années et, comme le rappelle l’association Arizona Wine Growers, les conquistadors y produisaient déjà du vin. Mais il aura fallu attendre le début des années 80 pour voir les vignobles se développer réellement dans plusieurs régions, après des études du sol réalisées par le docteur Gordon Dutt. “Tout le monde pensait que le vin d’Arizona serait du jus de cactus”, se souvient-il. Pourtant, ses investigations ont démontré que les sols étaient très proches de ceux de la Bourgogne.
Aujourd’hui, les deux régions viticoles les plus connues se situent près de Tucson dans le sud de l’Arizon, autour des villes de Sonoita et Willcox, à quelques dizaines de miles de l’I-10. Ces deux localités figurent parmi les pionnières de la viticulture, dans un état plus connu pour ses sites touristiques, comme le Grand Canyon ou Antelope Canyon. Ces zones bénéficient d’ailleurs du label “American Viticultural Area” (AVA).
La Verde Valley, un nouvel eldorado
Depuis les années 2000, une troisième région se fait de plus en plus connaître : la Verde Valley. Située sur la route de Sedona, à deux heures au nord de Phoenix (I-17 et I-40), elle est constituée de plusieurs villes telles que Sedona, Cornville, Cottonwood, Clarkdale ou Jerome. Aujourd’hui, cet axe d’environ 30 miles (Highway 89A) a été baptisé Verde Valley Wine Trail et regroupe environ 25 vignobles, dont les domaines d’Alcantara (Cottonwood), d’Oak Creek et de Page Springs Cellars (tous deux à Cornville). Avec des cépages comme les cabernets, zinfandel ou syrah, la Verde Valley a aussi obtenu le label AVA. En 2014, Clarkdale est même devenu un lieu de formation pour les étudiants en viticulture, avec le Southwest Wine Center. Bref, la Verde Valley vaut vraiment le détour soit au cours d’un week-end prolongé, soit durant une semaine pour y visiter les vignobles et déguster les nombreux vins produits sur place.
Et ce n’est pas tout, car la Verde Valley est traversée par la Verde River sur laquelle il est possible de pratiquer de nombreuses activités, comme le canoë-kayak ou le paddle. Des guides proposent même de découvrir les domaines viticoles en kayak ! Cette région est aussi parfaite pour faire de la randonnée avec le Red Rock State Park ou découvrir les paysages au rythme du train avec le Verde Canyon Railroad, qui relie Clarkdale à Perkinsville en quatre heures.
Des logements pour tous les goûts
Sur place, ce ne sont pas les hébergements qui manquent, avec des établissements comme le Grand Hotel de Jerome qui surplombe cette ville de 500 habitants, ou encore The Tavern Hotel, un boutique-hôtel à Cottonwood. Pour les amateurs de lieux pittoresques, The Vineyards Bed and Breakfast accueille les visiteurs dans ses trois suites et propose un tour des vignobles. Haut lieu du tourisme en Arizona, Sedona compte de nombreux hôtels avec de magnifiques vues, à l’image du Sky Rock Inn of Sedona, du Sky Ranch Lodge ou du Casa Sedona Inn.
Pour plus de d’informations sur la découverte des vignobles et des domaines de la Verde Valley, le site de l’association Verde Valley Wine Trail est un bon début pour préparer un séjour au cœur de l’Arizona.