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Moi Impat : Le choc du retour.

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Surprise, bonheur, parfois désillusion, sont des sentiments que connaissent bien tous ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi Impat”, French Morning tend son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.

Pour ce 48ème numéro, Eric Gendry a rencontré Irène Gaffinel. Une première expatriation en Grèce il y a longtemps, puis une plus récente à Madrid. Rentrée en octobre 2019, Irène a quitté « ce pays merveilleux » pour retrouver une France bousculée par les Gilets Jaunes, les grèves et enfin le Covid. Le choc digéré, Irène a trouvé sa consolation dans le secteur immobilier qui lui prend tout son temps. Mais la porte reste ouverte si une autre opportunité d’éloignement se présentait.

Listen to “Moi Impat, paroles d’ex-expats” on Spreaker.

Snowflake: la tempête française qui secoue la Bourse de New York

Depuis quelques semaines, le petit microcosme de Wall Street attend avec impatience le retour des introductions en Bourse par les licornes de la Silicon Valley. Airbnb, Palantir Technologies – la société de Peter Thiel, le cofondateur de Paypal avec Elon Musk – ou encore l’application de trading Robinhood, sont régulièrement cités. Mais peu d’entre eux avaient les yeux rivés sur Snowflake, un service de stockage de données dans le cloud, qui a fait ses premiers pas au New York Stock Exchange.

Pourtant, le groupe créé par deux Français – Benoît Dageville et Thierry Cruanes – et basé à San Mateo en Californie vient de pulvériser un nouveau record : après avoir fixé son prix à 120 dollars par action et levé 3,4 milliards de dollars, le titre s’est littéralement envolé et a plus que doublé pour sa première journée de cotation ! Si bien que Snowflake a signé la plus grosse introduction en Bourse mondiale du secteur des logiciels. Autre chiffre impressionnant, le groupe est aujourd’hui valorisé à 65 milliards de dollars en Bourse, soit davantage qu’Uber !

Il a fallu six ans pour que Snowflake vienne affoler les compteurs de Wall Street. En 2012, Benoît Dageville, un chercheur français qui venait de passer 16 ans chez Oracle dans la Silicon Valley décide de fonder, avec son ancien collègue d’Oracle, une plateforme qui doit révolutionner la façon de stocker ses données dans le cloud. Les deux hommes décident de tirer parti de la montée en puissance du cloud computing, mais aussi de l’émergence du big data, et de concevoir un service permettant d’utiliser cet immense réservoir de données, de façon plus efficiente. Les fondateurs s’inspirent de leur passion commune pour le ski pour le nom de leur start-up : Snowflake.

La société lance son service en 2014, puis fait une rencontre déterminante avec Mike Speiser du fonds Sutter Hill Ventures, qui a accompagné l’IPO de Facebook, et lui sert d’incubateur (Mark Speiser est d’ailleurs le grand vainqueur de l’entrée en bourse de Snowflake, l’opération ayant rapporté à son fonds quelque 12 milliards de dollars pour 200 millions d’investissement il y a 6 ans…). Peu après sa création, la société recrute également un prestigieux CEO américain, Robert Muglia, ancien responsable des activités serveurs chez Microsoft. Sous son impulsion, le groupe s’internationalise sur tous les continents et surtout étend ses partenariats avec Amazon, puis Microsoft et Google, qui sont aussi ses concurrents.

Début 2019, Snowflake, qui est déjà valorisé à plus de 4 milliards de dollars, commence à préparer sa déferlante sur Wall Street. Il recrute un nouveau CEO, Frank Slootman, qui a déjà accompagné deux pépites tech en Bourse. Sa croissance est exponentielle, car les entreprises se convertissent au cloud à un rythme de plus en plus rapide. En février dernier, soit juste au début de la crise Covid-19, le groupe annonce une nouvelle levée de fonds et un partenariat avec Salesforce, qui le valorise à la coquette somme de 12,4 milliards de dollars. La pandémie ne fait qu’augmenter l’attractivité de la pépite tech, qui surfe sur l’accélération de la digitalisation des entreprises.

En août, Snowflake frappe deux grands coups : elle dépose un dossier d’introduction en Bourse auprès de la SEC, le gendarme boursier américain, et annonce que le plus célèbre investisseur américain, Warren Buffett, s’est engagé, tout comme Salesforce, à acheter 250 millions de dollars de titres lors de l’opération. La suite est le succès que l’on connaît, et une nouvelle preuve du talent et de la réussite des ingénieurs français outre-Atlantique.

Aux Etats-Unis, le film “Mignonnes” n’en finit pas d’énerver les conservateurs

Chaque jour, le soleil se lève et “Mignonnes” se prend une salve de critiques. À peine deux semaines après sa sortie sur Netflix le 9 septembre, le film français n’en finit pas d’ulcérer la droite américaine. Si bien que sa réalisatrice, Maïmouna Doucouré, a signé une tribune dans le Washington Post pour en prendre la défense, mardi 15 septembre.

“Cuties”, son titre anglais, raconte l’histoire d’Amy, une fillette de 11 ans élevée dans un milieu musulman conservateur en France. Elle se libère progressivement en rejoignant un groupe de jeunes danseuses insouciantes qui fréquentent son école. Conçu comme une critique de la sexualisation des jeunes filles sous la pression des réseaux sociaux, le film a été vertement critiqué pour ses images jugées inappropriées des protagonistes. En cause: des scènes de “twerking”, filmées à grands renforts de gros plans sur les corps des actrices.

La polémique s’est répandue rapidement chez les conservateurs. Plusieurs sénateurs républicains, dont l’élu du Texas Ted Cruz, ont demandé l’ouverture d’une enquête auprès du ministère de la justice pour déterminer si Netflix avait enfreint les règles relatives à la production et la diffusion de programmes pédo-pornographiques. Les procureurs généraux de quatre États (Ohio, Texas, Floride et Louisiane) ont demandé, le 14 septembre, que le film soit retiré de la plateforme. Et un élu républicain de Floride, Vern Buchanan, a condamné “Mignonnes” le même jour où il a présenté une proposition de loi sur l’interdiction de poupées sexuelles en forme d’enfants.

En dehors des cercles politiques aussi, les critiques vont bon train. À l’approche de la présidentielle, “Cuties” a donné aux conservateurs une bonne excuse pour condamner la “Cancel Culture” et s’en prendre à la gauche, accusée de vouloir imposer ses moeurs libérales sur le reste de la société. Plusieurs voix de la galaxie médiatique conservatrice ont même appelé les Obama, producteurs de contenus pour Netflix, à dénoncer le film.

Netflix et plusieurs internautes (qui disent avoir vu le film) ont pris la défense de “Mignonnes” depuis sa sortie. Dans la presse américaine, le film primé à Sundance a conduit certaines plumes à s’interroger sur son message. “Cuties est un regard sans détour sur ce que cela signifie d’être une pré-adolescente aujourd’hui. C’est normal que ce soit trop pour certains“, peut-on lire dans le Washington Post. Le film a été la cible d’une “campagne d’extrême-droite” pour le New Yorker, ou est devenu un “combattant dans la guerre culturelle américaine” pour USA Today. Dans la défense de son travail dans le Washington Post, Maïmouna Doucouré espérait que “Mignonnes” susciterait un débat sur la “sexualisation des enfants dans la société actuelle et que peut-être – même – élus, artistes et éducateurs pourraient travailler ensemble à faire des changements dont les générations futures bénéficieraient“. Un rêve qui parait bien loin aujourd’hui.

C’est ça l’Amérique, épisode 3: Président Biden ?

8 novembre 2016. Contre toute attente, Hillary Clinton a été battue par Donald Trump. L’Amérique démocrate est sous le choc. Une introspection en profondeur commence. Petit à petit, le Parti démocrate se remet en ordre de bataille. Il reconquiert la Chambre des Représentants à l’issue des élections de mi-mandat (“midterns”) de 2018. Peut-il continuer sur sa lancée pour reprendre la Maison-Blanche le 3 novembre ? Pourquoi vire-t-il vers la gauche ? Comment expliquer que ce parti très divers sur le plan racial s’est choisi un homme blanc âgé pour le représenter face à Donald Trump ? Célia Belin, chercheuse invitée à la Brookings Institution à Washington et auteure de Des démocrates en Amérique: L’heure des choix face à Trump, dissèque le Parti démocrate de Joe Biden dans ce nouvel épisode de “C’est ça l’Amérique”

Un nouveau fonds tech au profit des entrepreneurs français aux US

En tant que business angel français basé aux États-Unis, Ilan Abehassera était confronté à une problématique : comment aller au-delà de son propre réseau et accéder à de nouveaux dealflows ? En bon entrepreneur tech, qui a vendu deux start-up et codirige aujourd’hui le robot de brossage de dents Willo à New York, il a voulu répondre à ce besoin. Aujourd’hui il lance Diaspora Ventures, aux côtés de son cofondateur, Carlos Diaz, basé à San Francisco.

Diaspora Ventures est un fonds de pré-amorçage qui a vocation à investir dans des entreprises fondées par des Français, et qui visent un développement sur le marché américain. Il souhaite à la fois être ouvert au plus grand nombre, et liquide : toute personne qui a gagné plus de 200.000 dollars par an sur les deux dernières années est un investisseur accrédité, et le ticket minimum est de 50.000 dollars, investis sur quatre trimestres minimums. Pour des chèques de plus de 500.000 dollars, l’investissement est réalisé sur huit trimestres. Surtout, alors que les fonds de venture sont en général bloqués sur cinq ans au moins, « nous allons permettre à des investisseurs de rentrer tous les trimestres ». Le fonds va investir des tickets de 100.000 dollars, qui pourraient être portés à 200 voire 250.000 dollars, lors de premiers tours de table. Et les investisseurs auront l’opportunité de sortir dès la première cession d’une participation.

Et le succès est déjà au rendez-vous : depuis son lancement, le fonds a levé 2,5 millions de dollars en seulement trois semaines, et a commencé à investir début juillet. Les deux entrepreneurs promettent d’être plus rapides qu’un fonds dépendant d’un comité d’investissement. Ils prennent leur décision en 24 heures. Ils ont reçu pas moins de 105 dossiers, dont 80 % répondent à la thématique d’investissement.

Parmi les premières participations prises -déjà au nombre de 4- on trouve Fairmint.co, une plateforme qui permet aux start-up de lever des fonds de façon continue, et aux investisseurs de les vendre. Ou encore Acquire.app, une nouvelle technologie qui permet d’optimiser la conversion des paniers des sites d’e-commerce. Pour Ilan Abehassera, les deux fondateurs expérimentés de cette start-up, basés à San Francisco, affichent un « unfair advantage » qu’il cherche dans ses cibles. « Nous cherchons des fondateurs français, mais un ADN américain ».

Diaspora Ventures a déjà attiré de grands noms comme l’incontournable Xavier Niel, Alexis Bonillo de Zenly (une application de localisation de ses amis rachetée par Snapchat), Fred Laluyaux (ex Anaplan puis CEO d’Aera Technology), ou encore le fonds Breega Capital. Mais il a aussi pour but d’attirer des non-initiés : « de plus en plus de gens veulent investir dans la tech, mais au lieu d’investir en direct dans des boîtes, je leur conseille en général d’investir dans des fonds, et d’apprendre d’eux ».

Le prochain closing aura lieu le 1er octobre, pour le quatrième trimestre 2020.

Maëlle Gavet, la Française qui veut donner du cœur aux licornes

Maëlle Gavet a beau être passionnée par les enjeux de la tech, elle ne s’attendait pas, de son propre aveu, à publier un livre. « Cela s’est fait de façon organique. J’ai écrit plusieurs articles, parlé de la place de l’humain dans la tech à des conférences, et un éditeur d’Harvard Business Review m’a conseillé d’en faire un livre. Le process a duré un peu plus de 18 mois. »

Son premier ouvrage, intitulé « Trampled by Unicorns: Big Tech’s Empathy Problem and How to Fix It », n’est pas une autobiographie, précise-t-elle d’emblée. Mais plutôt le fruit de ses réflexions après près de quinze ans passés dans la tech. Car cette étoile montante française du secteur connaît très bien le sujet : après avoir dirigé Ozon, l’Amazon russe, puis partagé son temps entre l’Europe et les Etats-Unis chez le voyagiste en ligne Priceline, elle vient de passer près de trois ans comme COO de Compass – une licorne de l’immobilier – dont elle est partie à l’automne dernier.

Dans ce livre, elle voulait, dans un premier temps, apporter une analyse pointue des enjeux à l’heure actuelle. « Il est assez facile d’être caricatural sur les problèmes de la tech. Il n’y a pas que des bons d’un côté et des méchants de l’autre, je trouvais important de rendre compte de la complexité de cet écosystème. » Puis dans un second temps, apporter des réponses, des solutions pragmatiques en fonction des besoins. Car elle ne croit ni à l’école libérale, qui estime que la tech va réussir à s’autoréguler sans intervention publique, ni à l’option nucléaire, scinder les mastodontes de la Silicon Valley, selon les vœux de la sénatrice et ancienne candidate à la présidentielle Elizabeth Warren.

Maëlle Gavet estime que toutes les parties prenantes – dirigeants, employés, boards, clients – ont leur rôle à jouer, et qu’il faut organiser un partenariat entre le public et le privé. A fortiori entre Etats-Unis et Europe, qui s’opposent et démontrent leurs divergences sur des sujets cruciaux que sont la liberté de parole et la fiscalité. Elle identifie ainsi cinq besoins : cultiver l’empathie et remettre l’humain comme point de départ et final de toute décision, réguler l’économie de la surveillance et la collecte des données, défendre les faits et l’exactitude de l’information, limiter le pouvoir excessif des entreprises tech et enfin faire de ces acteurs de meilleurs citoyens, par exemple en arrêtant de travailler avec des gouvernements autocratiques.

Pour y répondre, elle propose deux lignes de conduite. D’une part, une tolérance zéro sur la désinformation et le cyber-harcèlement. Car si les Facebook et autres Twitter ont des codes exhaustifs sur leurs contenus, ils ne les appliquent pas toujours. Et d’autre part, refondre totalement les algorithmes de recommandations, le nerf de la guerre du trafic pour les réseaux sociaux, qui sont aujourd’hui basés sur l’offense pour déclencher plus de réactions et de partages. « Il ne faut pas confondre “freedom of speech” et “freedom of reach”. La tech n’est jamais neutre », fait valoir Maëlle Gavet, pour qui ces entreprises tech peuvent très bien contrôler les contenus qu’elles promeuvent et ceux qu’elles éliminent.

Des pistes de réflexion pour la prochaine administration américaine, mais aussi pour la French Tech, dont Maëlle Gavet vient de prendre la présidence  du board new-yorkais en juillet dernier.

« Trampled by Unicorns: Big Tech’s Empathy Problem and How to Fix It » de Maëlle Gavet

5 activités à faire ce week-end à New York

Qui a dit que New York était morte ? Après des mois de sommeil, la Big Apple rouvre doucement ses portes. Nous avons sélectionné cinq activités à ne pas manquer ce week-end.

Prendre de l’altitude sur un rooftop

Crédit photo : Shutterstock Paper Cat

Quoi de mieux qu’une activité typiquement new-yorkaise pour commencer le week-end ? De nombreux rooftops ont rouvert à Manhattan, et parmi eux le plus célèbre : l’Empire State Building. Profitez d’une vue à 360 degrés sur Central Park, Jersey City, Midtown et Brooklyn. Comptez 42$ le ticket à réserver en ligne à l’avance. En raison de la Covid-19, l’Empire State Building ne peut accueillir que 500 personnes en même temps. Masque obligatoire. Edge, le plus haut rooftop de l’hémisphère ouest, culmine à 344 mètres dans le nouveau quartier d’Hudson Yards. Cette terrasse impressionnante vitrée au dessus du vide a rouvert le 2 septembre, comptez 36$ la visite. Le Rooftop du Rockfeller, le Top Of The Rock, peut également de nouveau accueillir des clients (38$ par personne). Le One World Observatory (One World Trade Center) est quant à lui toujours fermé.

Aller voir un spectacle de stand-up sur un rooftop

Crédit photo : impression écran Instagram The Tiny Cupboard

C’est une autre activité très new-yorkaise qui nous manquait. Si les salles de spectacle sont toujours fermées dans la ville, le Tiny Cupboard à trouver la solution : organiser des événements de “stand-up comedy” en extérieur sur son rooftop. Situé à la frontière entre Bushwick et Bedstuy (métro Chauncey St), cette mini salle de réception ne peut abriter en général que quelques personnes. Bien plus grand, son rooftop accueille jusqu’à 50  personnes avec vue sur Manhattan. Plusieurs comédiens se relaieront sur scène ce vendredi 18, à 7pm, avant une performance individuelle à 8:30pm. Samedi, c’est une artiste de Queens, Natalie Cuomo, qui prendra le micro à 7pm, avant un comédien de Brooklyn à 8:30pm, Phil Rizdon. Comptez 7$ l’entrée par spectacle.

Jouer à la pétanque au Carreau Club

Crédit photo : The Carreau Club

La France vous manque ? Nous aussi. Alors direction le Carreau Club, le premier bar à pétanque de New York! Comptez seulement 20$ pour deux heures de jeu sur l’un des quatre terrains du Carreau Club, qui a ouvert début septembre à Industry city à Brooklyn. L’établissement sert également bières, cocktails, verres de vins et mêmes des pains bagnats dans un petit kiosque attenant. Ô Peuchère, tu tires ou tu pointes?

Aller voir une expo

“Dream Together”, l’oeuvre de Yoko Ono, sur la façade du Met (Credit: Met Museum)

La plupart des musées de New York ont rouvert leurs portes entre fin août et début septembre. Parmi eux, le MoMA est gratuit jusqu’au 27 septembre. Parmi les nombreux expositions prévues, “The Shape of Shape” dédiée aux formes dans l’art (jusqu’au 4 octobre), et “Félix Fénéon”, qui retrace la carrière de ce critique d’art et anarchiste français de la fin du XIXème et du début du XXème siècle (jusqu’au 2 janvier 2021). Du coté du Met, on vous recommande l’exposition “Photography’s Last Century”, qui célèbre la photographie du siècle dernier avec notamment des clichés extraordinaires de Diane Arbus et Andy Warhol (25$ l’entrée et expo visible jusqu’au 30 novembre). Vous êtes à Brooklyn? Le Brooklyn Museum a rouvert la semaine dernière. Parmi les expositions immanquables, “Studio 54: Night Magic”, qui retrace l’histoire du club le plus célèbre de New York (entrée 16$). Attention, le nombre de visiteurs est limité dans tous les musées et nécessite de réserver ses billets en avance.

Pique-niquer à Red Hook

Crédit photo : Shutterstock Felix Lipov

Cet ancien quartier industriel ne se résume pas au magasin Ikea. Il attire de plus en plus les New Yorkais en quête de tranquillité et de magnifiques vues sur la baie. Profitez du beau temps pendant qu’il est encore là en vous rendant au Pier44 Waterfront Garden, un tout petit parc sous les arbres face à la jetée et qui donne directement sur la Statue de la liberté, en face. Pour un pique-nique réussi, vous trouverez votre bonheur au grand supermarché Food Bazaar qui se trouve juste à côté. Si vous poussez jusqu’à l’heure du goûter, on vous conseille les délicieuses tartes au citron de Steve’s Authentic Key Lime Pies,  très réputées dans le quartier.

Des croisières pour observer les baleines à New York

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Observer des baleines fait désormais partie des activités sympas que l’on peut faire à New York. Suite à différentes mesures améliorant la qualité de l’eau, les baleines sont de retour le long des côtes new-yorkaises depuis quelques années. Il y a 10 ans, le nombre de baleines aperçues se comptaient sur les doigts d’une main; elles sont désormais plusieurs centaines chaque saison. En provenance de l’Antarctique, avant de migrer vers les eaux plus chaudes des Caraïbes, les baleines à bosse (Humpbacks) peuvent maintenant s’accorder une halte à New York car elles y trouvent de quoi se nourrir. 

Croisières organisées pour aller voir les baleines

Entre mai et novembre, plusieurs compagnies comme American Princess Cruises et Capt Lou Fleet organisent des croisières permettant d’observer les baleines. On peut d’ailleurs aussi avoir la chance de voir des dauphins. Les sorties durent généralement entre 3 et 4 heures. Outre le bateau et un abri en cas de météo incertaine, elles permettent surtout de se déplacer avec des spécialistes qui repèrent les baleines, et sont même capables de les identifier en examinant le dessous de leur nageoire caudale. Sa forme, sa couleur et ses tâches, sont uniques, un peu comme nos empreintes digitales. Ces experts vous indiqueront tout le long de la croisière où observer les baleines en désignant les directions par des heures, comme sur un cadran de montre (baleine à 3 heures, baleine à 9 heures…). Ne vous privez cependant pas de regarder un peu plus loin, cette croisière est aussi l’opportunité de profiter d’une belle vue sur la skyline de New York City.

Quelques astuces pour rendre la croisière plus agréable 

Même si vous ne venez que pour observer des baleines, préparez-vous un peu pour que la croisière soit plus agréable. Commencez par vous équiper. En mer, il fait plus froid et il y a plus de vent. Prévoyez donc pull et coupe-vent. Pour vous protéger du soleil, apportez lunettes, casquette et crème solaire. Le bateau risque de tanguer un peu, donc si vous êtes sensible, préparez-vous au mal de mer. Contrairement à ce que l’on pense, il faut bien manger avant de monter à bord. De même, pendant la croisière, il est préférable de ne pas rester dans la cabine mais plutôt mettre le nez dehors. Apportez un pique-nique, un snack et de l’eau (même si on trouve des choses à bord). Le temps est comme suspendu sur un bateau, et quatre heures, cela peut être long, surtout pour des enfants. N’hésitez donc pas à prévoir une petite activité pour la fin. Enfin, bien sûr, n’oubliez pas d’apporter tout ce qui est propice à l’observation des baleines et aux souvenirs comme une paire de jumelles, un appareil photo ou une caméra/GoPro. Vous verrez qu’il est souvent plus facile de capter la magie en filmant…

 

Le restaurant français Le Vacher s’installe dans le Hill Country

Très attendu, le nouveau restaurant français « Le Vacher », vient d’ouvrir ses portes à Dripping Spring, non loin d’Austin. Située dans le Hill Country, cette petite ville est devenue le nouvel eldorado pour les retraités fortunés, la transformant peu à peu en une destination gastronomique au Texas.

Dernier à rejoindre la cohorte d’établissements existant, Le Vacher apporte une touche d’élégance, de raffinement et de finesse. Le jeune chef Jacob Euler a voulu mélanger les traditions régionales texanes avec la cuisine française mettant en évidence les similitudes entre les deux terroirs. La vache est la star de la carte avec une récapitulation de chaque découpe de l’animal, inhabituelle pour les américains, aux plats typiquement français comme le steak tartare. Le chef a aussi fait une sélection de sauces et autres ingrédients à assortir aux différents morceaux de viande choisis tel que le contre-filet pavé au poivre et au crabe oscar ou la côte de bœuf avec sauce verte et foie poêlé. Le menu comprend aussi des  plats d’inspiration texane, « riches et décadents conçus pour être partagés » comme le Parfait au foie gras et le Spaetzle croustillant. Les produits sont locaux et se déclinent selon les saisons.

« Ce restaurant atypique est une brasserie aux allures texane », m’explique Bryan Mc Connough, amateur de bonne chère et fidèle client. La carte des vins est également un reflet de cette expérience culinaire avec des nectars français mais aussi des cépages américain de qualité. « Je me suis toujours trouvé plus à l’aise dans une petite ville et je suis prêt à connaître tous nos clients afin de m’assurer qu’ils sont aussi excités que moi », déclare Jacob Euler. Pour cet amoureux de la cuisine, originaire de Washington DC, le défi résulte à allier une cuisine rustique familiale issue de la ville natale de sa mère, Honey Grove au Texas, à celle de ses maîtres formateurs que sont Joël Robuchon et Michael Mina.

Pour le moment, le restaurant qui comprend 120 places a ouvert partiellement, respectant les mesures sanitaires. « L’ouverture pendant la pandémie a été une expérience d’apprentissage  énorme et nous sommes reconnaissants de l’opportunité de nous mettre au défi de prendre en compte la santé de nos clients dans tout ce que nous faisons » déclare Jacob Euler, heureux propriétaire d’un concept dont le modèle pourrait se reproduire un peu partout au Texas. Affaire à suivre.

 

 

« Miami Live 2020 », le salon professionnel virtuel de la FACC de Floride

En cette période de pandémie, les salons professionnels se réinventent grâce au virtuel. Du mardi 13 au jeudi 15 octobre se tiendra « Miami Live 2020 », un salon professionnel virtuel organisé par la FACC de Floride (Chambre de Commerce Franco-Américaine) pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale floridienne ou développer les ressources de leur entreprise déjà existante.

Durant 72 heures, une plateforme en ligne permettra aux participants de se connecter dans le monde entier afin de rencontrer individuellement la cinquantaine d’exposants locaux conviés et participer à une série de conférences et ateliers, tout en développant leur carnet d’adresses.

Trois jours de salon professionnel virtuel autour de trois thématiques. La première journée, intitulée « French Tech Miami », comprendra plusieurs tables rondes animées par des entrepreneurs locaux qui mettront en avant notamment les nouvelles technologies. Ce jour-là, six start-ups pré-sélectionnées auront également l’opportunité de présenter leur pitch devant un jury d’experts et d’investisseurs spécialisés afin de trouver un financement permettant de soutenir leur développement initial.

Santé, biotechnologie, événementiel, marketing de luxe, tourisme ou encore logistique et transport, sont autant de secteurs d’activité qui seront au coeur des conférences proposées par des chefs d’entreprises locaux lors de la seconde journée de ce salon professionnel virtuel.

Enfin, « Pourquoi et comment ouvrir et développer son entreprise en Floride ? », c’est la question à laquelle tentera de répondre un panel d’experts composé d’avocats, d’experts comptables ou encore d’agents immobiliers locaux lors de la troisième et dernière journée du « Miami Live 2020 ».

Pourquoi est-il plus avantageux d’investir dans l’immobilier aux États-Unis qu’en France ?

 

[Article partenaire] Avec une économie particulièrement dynamique, les États-Unis font partie des destinations de choix pour la diversification de votre patrimoine immobilier. Le pays de l’Oncle Sam attire le plus important volume d’investissements étrangers de la planète. Pour preuve, plus de 450 milliards de dollars de capitaux internationaux ont été investis aux USA en 2016. Cette donnée constitue sans aucun doute un gage irréfutable de confiance pour des Français souhaitant investir dans l’immobilier locatif aux États-Unis. Cependant, il existe de nombreuses autres raisons de privilégier un investissement immobilier aux USA. Découvrez en quoi un placement financier dans l’immobilier aux États-Unis est plus bénéfique qu’en France.

Pourquoi privilégier un investissement immobilier locatif aux USA ?

Les raisons d’investir aux USA dans l’immobilier locatif sont multiples.

1/ Une forte croissance économique

Les États-Unis sont la première puissance économique mondiale depuis plusieurs décennies. En 2019, le PIB américain, estimé à 21.482 milliards de dollars, est en hausse de 4 % par rapport aux performances de 2018. Ces chiffres les placent loin devant des pays tels que la Chine et le Japon avec des PIB respectifs de 14.217 milliards $ et 5.176 milliards $. Se situant autour des 1,75 % contre 1,25 % en Europe, le taux de croissance augure des perspectives plus intéressantes pour un investissement locatif aux USA.

2/ Un faible taux de chômage

C’est l’une des raisons majeures pour investir dans l’immobilier locatif aux États-Unis. Les indicateurs concernant l’emploi sont excellents et les perspectives pour les prochaines années sont optimistes. Au niveau fédéral, le taux de chômage américain ne dépasse pas les 4 %, alors qu’il tourne autour de 7,1 % en France. Par conséquent, les investisseurs qui réalisent un placement financier aux États-Unis dans l’immobilier locatif auront très peu de chance d’avoir des loyers impayés.

3/ Une accessibilité du prix de l’immobilier aux États-Unis

À surface équivalente avec la France, les prix de l’immobilier aux États-Unis sont plus accessibles. Estimé en moyenne à 2.245 € en zones urbaines, le coût d’achat d’une maison aux USA est largement inférieur à celui du marché français. Selon le portail combien-coute.net, investir aux USA dans l’immobilier revient 48 % moins cher que dans un pays comme la France.

4/ Des prix de loyers constamment en hausse

Depuis environ une dizaine d’années, ces derniers augmentent constamment pour s’établir à $1.469 par mois en moyenne en 2019. La bonne santé du secteur de l’immobilier américain s’explique aussi par le faible taux de vacance locative dans l’ensemble des 51 États. Celui-ci étant de 4,8 %, le taux d’occupation des logements reste très élevé aux USA. Avec ces indicateurs positifs, les conditions sont réunies pour que les investisseurs profitent d’une rentabilité à deux chiffres. Il faut noter que le rapport loyer/prix pour l’achat d’un bien immobilier aux États-Unis est nettement plus attrayant qu’en France.

5/ Un marché immobilier diversifié

Lorsque vous décidez d’investir dans l’immobilier locatif aux États-Unis, vous pouvez vous orienter vers les condominium ou appartements. Il est également possible de miser sur un immeuble (multi family home), une maison individuelle (single family home) ou encore l’achat d’une maison mitoyenne aux USA. Chacun de ces biens immobiliers possède ses avantages et ses limites. Il vous appartient donc de les analyser attentivement afin de faire le meilleur placement financier dans l’immobilier.

6/ Une fiscalité attractive en matière d’immobilier aux États-Unis

Les règles fiscales applicables aux plus-values et revenus fonciers sont plus attrayantes aux États-Unis qu’en France. Votre investissement locatif immobilier aux USA peut être amorti sur une période 27,5 ans. Quant à l’imposition sur les plus-values provenant d’un tel placement financier aux États-Unis, il est de 20 %. Or, le taux d’imposition dans ce cas de figure est de 34,5 % en France. Par ailleurs, les investisseurs français qui font le choix d’investir dans l’immobilier aux USA échappent à la double imposition. Ils profitent en effet du système de crédit d’impôt prévu par la convention fiscale franco-américaine.

7/ Une liquidité du marché immobilier

Comme tout placement financier aux États-Unis, les transactions immobilières se caractérisent par leur célérité. La durée de cette opération est de 15 jours pour un paiement cash et de 45 jours en cas d’achat de maison aux USA par prêt. Sur les marchés immobiliers américains, une vente de maison et d’appartement se conclut dans un délai compris entre 60 et 90 jours.

8/ Une législation protectrice des propriétaires

Avec un investissement immobilier locatif aux USA, les risques d’impayés de loyers sont minimes. Les locataires sont triés sur le volet après avoir vérifié leur background parfois jusqu’à 10 ans en arrière. De plus, ils ne bénéficient pas de la même protection légale qu’en France. Bien au contraire, la loi américaine est du côté des propriétaires.

9/ Des frais d’achat peu élevés

Les frais liés à un achat de maison aux États-Unis sont plus abordables que ceux d’une telle opération sur le territoire français. Si vous envisagez d’investir dans l’immobilier locatif aux États-Unis, vous ne paierez que 10 % de ceux-ci. Les 90 % des frais étant supportés par le vendeur.

Où investir dans l’immobilier aux États-Unis ?

Pour réussir votre projet d’investissement dans l’immobilier locatif aux USA, vous devez accorder une attention toute particulière au choix du lieu de sa réalisation. Si vous cherchez donc où investir aux USA dans l’immobilier et obtenir une meilleure rentabilité, il faut prospecter du côté de certaines villes bien spécifiques comme la ville de Cleveland dans l’Ohio.

Nous vous invitons à lire l’article sur les raisons d’investir à Cleveland, dont voici un résumé des points capitaux qui font de Cleveland une destination attractive où investir aux USA dans l’immobilier :

– Une ville avec une population haut de gamme et jeune

Plus de 63 % des habitants de Cleveland ont un âge compris entre 18 et 34 ans. De plus, cette tranche de la population est diplômée et constitue une base de locataires solvables.

– Une fiscalité allégée

Sur l’ensemble du territoire des États-Unis, cette ville de l’Ohio se classe au 28e rang des destinations les moins onéreuses en matière de fiscalité immobilière. Ce qui permet d’obtenir une rentabilité à 2 chiffres.

– Une destination avec un environnement agréable et sécurisé

Grâce à une politique de gentrification réussie avec un investissement de 19 milliards de dollars réalisé ces dernières années, Cleveland offre à ses habitants un cadre plus sécurisé. Cette quiétude retrouvée ne manque pas d’attirer à la fois des particuliers et des entreprises (11 entreprises de Fortune500 sont à Cleveland).

– Une rentabilité élevée

Ville avec une vie culturelle particulièrement animée, Cleveland possède des prix de l’immobilier très attrayants. Pour un achat de maison aux États-Unis dans cette cité du Nord-est, il faut compter un tarif d’entrée se situant entre 55.000 et 65.000 dollars. Les personnes qui optent pour un investissement locatif à Cleveland peuvent bénéficier d’une rentabilité dépassant les 13 %.

Investissement immobilier locatif aux USA : la nécessité de connaître la procédure

Le succès de votre projet d’investissement immobilier locatif aux USA passe par une préparation minutieuse de celui-ci. Pour ce faire, vous devez maîtriser tout le processus de placement financier dans l’immobilier aux États-Unis. Cette procédure comporte plusieurs phases aussi importantes les unes que les autres.

– La définition de votre projet d’investissement locatif immobilier aux USA
Cette étape est capitale. Elle consiste à définir avec précision le type de bien dans lequel vous comptez investir aux USA : immobilier locatif saisonnier, ou classique. Ensuite, il faut établir un budget pour votre placement financier. Enfin, les délais ainsi que les zones géographiques dans lesquels vous planifiez votre achat de maison aux USA doivent être définis.

– La sélection de l’agence immobilière
L’assistance d’une agence immobilière est fortement recommandée pour la réalisation de votre projet d’investissement immobilier aux USA. Pour vous simplifier au maximum la tâche, contactez INVEST US, agence immobilière spécialisée dans l’accompagnement des francophones pour leurs investissements immobiliers aux États-Unis.

– Le versement du deposit sur le compte de la title company
Celui-ci intervient après l’acceptation de l’offre à la fois par le vendeur et l’acheteur. Il s’agit d’effectuer un dépôt d’un montant compris entre 1.000 et 10.000 dollars sur le compte de la title company. Celui-ci est l’équivalent du notaire en France. Au cours de cette phase, une inspection du bien qui vous intéresse peut être réalisée par un professionnel. Bien que cette opération engendre des frais allant de 500 à 1.000 dollars, elle est nécessaire pour détecter tous les défauts du bien immobilier dans lequel vous souhaitez investir.

– La signature des actes de vente
Elle est la phase finale d’un projet d’investissement locatif immobilier aux USA. Une fois cette signature des actes de vente, ou closing, effectuée, le vendeur peut repartir avec son chèque et l’acheteur avec ses clés. Pour des investisseurs qui sont dans l’incapacité de se déplacer aux États-Unis, il est possible d’accomplir cette formalité en signant électroniquement depuis la France.

Les critères de choix d’un investissement locatif immobilier aux USA

Le choix d’un investissement immobilier aux États-Unis ne se fait pas au hasard. Pour mettre toutes les chances de votre côté et réussir un tel projet, il faut prendre en considération plusieurs paramètres. Ainsi, on peut citer parmi les facteurs à ne pas négliger :

1/ La qualité des écoles situées à proximité du bien acheté

La qualité des écoles se trouvant dans le secteur choisi pour votre investissement immobilier aux États-Unis a une incidence sur la rentabilité locative. Il faut donc investir aux USA près d’un établissement de niveau A.

2/ La progression démographique

Cette croissance s’apprécie sur les dernières années.

3/ Le taux de chômage dans la ville

Ce taux de chômage doit être le plus bas possible sachant que la moyenne nationale se situe actuellement autour de 4%.

4/ Le revenu moyen des ménages

Il s’agit d’un indicateur fiable sur la possibilité de bénéficier d’un bassin de locataires potentiels solvables.

En définitive, nous pouvons retenir qu’investir dans l’immobilier locatif aux États-Unis et plus particulièrement à Cleveland est une option avantageuse pour diverses raisons. Celles-ci sont non seulement liées à la bonne santé de l’économie américaine, mais aussi à l’attractivité de son marché immobilier. Sur bon nombre de points, un investissement locatif immobilier aux USA est plus rentable qu’en France. Nous vous conseillons de faire appel à un professionnel comme INVEST US pour vous accompagner tout au long de votre projet.

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Dominique Ansel ferme définitivement les portes de son restaurant à Los Angeles en raison de la Covid-19

Les célèbres Cronuts de Dominique Ansel rejoignent la liste des victimes de la Covid-19 à Los Angeles – dont fait partie Trois Mec de Ludo Lefebvre. Après trois ans d’existence, le restaurant-boulangerie (Dominique Ansel Bakery et 189), qui était situé au Grove, a définitivement fermé ses portes depuis plusieurs jours. “C’est ironique de fermer quand nos derniers souvenirs sont des files d’attente tous les week-ends, des réservations tous les soirs, des éclairages sur les arbres et des fêtes de finale … LA n’a pas toujours été facile pour nous, car nous avons placé la barre aussi haute que possible, mais c’était toujours un challenge excitant”, écrit le chef français sur Instagram, faisant ses adieux à la cité des anges.

Le pâtissier est devenu célèbre grâce à ses créations hybrides, dont le Cronut, le Frozen S’mores et le DKA (un kouign-amann revisité), qui a fait parler de lui pour les files d’attente de plusieurs heures qu’il déclenchait devant les boutiques de New York, Londres et Los Angeles.

L’équipe n’a pas annoncé de futur projet dans la ville californienne. Mais le chef écrit sur le réseau social : “Reste en sécurité LA. Et restons sur un ‘à bientôt’.” Le lieu sera désormais utilisé pour le restaurant-concept Picnic Society.