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Les US reprennent la délivrance de visas J-1 pour les enseignants

Le lobbying a payé. Trois semaines après l’entrée en vigueur de la suspension de la délivrance de visas de travail, l’administration américaine fait une concession en annonçant que certains visas J-1 seraient de nouveau accordés. La nouvelle est venue de Louisiane, le Bureau des Affaires consulaires américain ayant signalé aux autorités de l’Etat son intention de reprendre la délivrance des visas J-1 nécessaires pour permettre aux enseignants étrangers de venir travailler dans les programmes et écoles bilingues de l’Etat. Le bureau du lieutenant-gouverneur Billy Nungesser et le CODOFIL, l’agence chargée de promouvoir la francophonie en Louisiane, en ont fait l’annonce mercredi 15 juillet.

D’après Peggy Feehan, directrice du CODOFIL (Conseil pour le développement du français en Louisiane), cette décision s’appliquerait aussi aux enseignants en dehors de l’Etat, tant que leur venue s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération existant au 22 juin. “Le CODOFIL est infiniment reconnaissant à toute l’équipe qui a travaillé sans relâche depuis le 11 juin pour avoir cette exception pour les enseignants. Nous avons fait ce travail pour nous-mêmes mais aussi pour les autres États qui jouissent également d’enseignants J-1 qui seront exemptés de la proclamation. Nous voudrions remercier, particulièrement, l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis Philippe Étienne pour ses efforts diplomatiques“, a-t-elle réagi dans un e-mail à French Morning.

Elle indique que la délivrance des visas pour les enseignants français reprendra le 27 juillet et qu’ils seront autorisés à rentrer aux Etats-Unis malgré le “travel ban”. Cette interdiction de voyage, distincte de la décision de suspendre la délivrance de visas, a été décrétée en mars par le président américain.

« Dans le cadre d’une exemption à la Proclamation Présidentielle du 22 juin au titre de “l’intérêt national des Etats-Unis”,  la reprise de l’étude des visas J-1 par les autorités consulaires américaines en France concerne bien l’ensemble des J-1 enseignants intervenant dans le cadre de partenariats académiques franco-américains ou dans le cadre de l’enseignement français homologué aux Etats-Unis. Chaque dossier fera l’objet d’un examen individuel »confirme de son côté l’Ambassade de France aux Etats-Unis.

Donald Trump avait annoncé la suspension de la délivrance des visas J-1 par proclamation présidentielle le 22 juin, de manière à protéger l’emploi des Américains dans un contexte de fort chômage. La décision avait plongé dans l’incertitude la rentrée des nombreux programmes et écoles d’immersion française en Louisiane et ailleurs dans le pays. Quelque 200 enseignants français, dont quarante pour ce seul Etat, se sont ainsi retrouvés bloqués en France.

L’Ambassade de France aux Etats-Unis, les autorités de Louisiane et d’autres acteurs de la francophonie s’étaient mobilisés depuis plusieurs semaines pour alerter Washington sur le danger que faisait planer cette situation sur l’avenir de l’enseignement bilingue en Louisiane et ailleurs.

Sans confirmer le contenu des échanges avec la Louisiane, le Bureau des Affaires consulaires a indiqué que “certains investisseurs, voyageurs pour motifs professionnels, individus issus du monde académique, élèves pouvaient être éligibles pour des Exceptions d’Intérêt National“. Ces exemptions ont pour objectif de “soutenir la reprise économique et renforcer les composantes clés de la relation transatlantique“. Il faut croire que les enseignants français participent de l’intérêt national américain.

Révolution Bilingue: Bill Rivers, lobbyiste pour les langues à Washington

Pour ce nouvel épisode de Révolution Bilingue, nous partons dans les coulisses du pouvoir, à la rencontre d’un lobbyiste qui défend à Washington les langues et les intérêts de nombreuses organisations professionnelles, d’associations d’enseignants et de traducteurs auprès des législateurs américains, Bill Rivers.

Aux Etats-Unis Les langues sont un enjeu stratégique dans les domaines de la défense, du commerce, de la diplomatie, cependant elles ne sont pas toujours très bien mises en valeur. Le lobbyisme pour les langues au niveau fédéral va de pair avec le militantisme des parents et enseignant localement qui souhaitent maintenir leur héritage linguistique ou sortir les enfants d’un monolinguisme qui restreint leurs opportunités. Le rôle que joue Bill Rivers est crucial et permet de réduire le déficit linguistique des Etats-Unis et de rendre nos amis américains plus ouverts aux langues.

Listen to “Episode 17: Bill Rivers, lobbyiste pour les langues à Washington” on Spreaker.

Ces trois maisons de rêve cherchent preneur dans le Westchester

[Article partenaire] À seulement une heure de Manhattan en train, découvrez le Westchester, un havre de paix à quelques pas de l’océan.

France Tucker, agente immobilière franco-américaine, connaît la région comme sa poche : elle vit dans le Westchester depuis que ses parents français expatriés y ont emménagé, en 1966. Elle nous présente trois magnifiques maisons actuellement sur le marché.

Une maison de style Tudor près de la plage à Larchmont

Située à quelques pas de la Chatsworth School, Bradleys, Turtle Park et la gare de Larchmont, cette maison rénovée vous invite à venir vous réchauffer près de sa cheminée, à recevoir dans son magnifique salon, à concocter de bons petits plats dans sa cuisine équipée, ou encore à vous détendre sur son patio et dans son jardin aménagé. La plage est à proximité, facilement accessible en vélo.

Chambres : 3
Adresse : 36 Forest Park Ave, Larchmont, NY 10538
Prix de vente : $925.000
Plus d’informations sur ce bien

Une maison victorienne à couper le souffle au bord de l’eau

Cette maison est un véritable monument connu à Larchmont sous le nom de “Gingerbread House”. Elle est l’une des six maisons construites par la Larchmont Manor Company en 1872.

Son style victorien lui donne un charme incroyable. Elle est située sur la côte du Manor Park, profitant ainsi d’un cadre et d’une vue exceptionnels. Le jardin ravissant a été élégamment entretenu, tout comme l’intérieur de la maison, où les éléments d’époque ont été conservés et rénovés à la perfection.

Chambres : 5
Adresse : 1 Helena Avenue, Larchmont, NY 10538
Prix de vente : $2.950.000
Plus d’informations sur ce bien

La vie à la campagne à 5 minutes du centre de Mamaroneck

Cette grande maison de type colonial est l’endroit parfait pour se ressourcer et recevoir dans un cadre naturel exceptionnel. Passez des moment inoubliables sur sa large terrasse et dans son grand jardin. En voiture, vous êtes situés à 5 minutes du centre de Mamaroneck, où vous trouverez de nombreux restaurants ainsi que l’Emelin Theatre, l’une des meilleures adresses culturelles à l’extérieur de Manhattan.

Chambres : 5
Adresse : 5 Country Lane, Mamaroneck, NY 10543
Prix de vente : $1.395.000
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6 friperies où trouver des vêtements “vintage” à New York

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Si on ne peut toujours pas aller faire la tournée des bars à New York, il est désormais possible d’aller chiner la perle rare en friperie depuis leur réouverture le 22 juin. Voici six adresses à ne pas manquer.

Housing Works Thrift Shop

Les chaînes de magasin de fripes sont nombreuses à Manhattan, et parmi elles Housing Works. Les revenus de cette enseigne à but non lucratif viennent en aide aux personnes soufrant du sida et de mal logement. On vous conseille leur boutique de Chelsea qui présente une petite sélection de vêtements et de chaussures abordables pour hommes et pour femmes. Housing Works propose également des bijoux, des meubles, des livres et de la décoration. Dix magasins à travers New York. 143 W 17th St, (718) 838-5050.

L train vintage

L train vintage est comme son nom l’indique une valeur sûre pour trouver de beaux vêtements d’un autre temps. On aime particulièrement la boutique d’East Village, qui dispose d’un bon choix de vestes de sport et de maillots de basket rétros. Large sélection d’articles pour hommes et pour femmes. Cinq adresses à Brooklyn. 204 1st Avenue, (212) 228-5201.

Beacon’s Closet

Une autre chaîne qui dispose de quatre boutiques entre Manhattan et Brooklyn. Pour avoir le plus de choix, direction leur grand magasin de Greenpoint, une institution à Brooklyn ouvert depuis 1997. Ici, la sélection des vêtements est plus fine qu’ailleurs et les prix en conséquence plus élevés. Comptez 25-30$ la chemise de marque par exemple. Il est possible de vendre vos vêtements sur place. Autre adresse à Bushwick avec une sélection encore plus fine (23 Bogart St). 74 Guernsey St, (718) 486-0816.

Urban Jungle

C’est notre coup de coeur de la liste. Impossible de ne pas trouver son bonheur à Urban Jungle tant ce magasin de Bushwick est immense (plus de 1000 mètres carrés). Que vous cherchiez la chemise à fleur idéale pour cet été, le meilleur pantalon de randonnée ou la plus belle robe de soirée, vous la trouverez sur place et à un prix imbattable. Large choix de chaussures également. Foncez ! 118 Knickerbocker Ave, (718) 381-8510. 

Le Point Value Thrift

Le Point Value est situé à deux pas d’Urban Jungle. Ce petit magasin est plutôt destiné aux familles avec peu de moyens. On y trouve de tout mais en cherchant bien, on peut dénicher la perle rare. La boutique idéale des chineurs. Prix très bas. La chaîne Le Point Value dispose de cinq adresses à Brooklyn et trois dans le Bronx. 1081 Flushing Avenue, 347.240.3288.

Brooklyn brickhouse vintage

Ce tout nouveau magasin de Williamsburg a l’air plutôt rudimentaire vu de l’extérieur -le nom de l’enseigne est écrit à la main sur la devanture. Mais passé la porte, vous y trouverez une sélection d’articles de marques et autres vêtements triés sur le volet. Leur point fort est la sélection, l’état comme neuf des vêtements et les prix abordables. Comptez 10-15$ la chemise.

« Le syndrome de Palo Alto » ou l’envers de la Silicon Valley

Journaliste depuis 12 ans, Loïc Hecht vient de publier un premier roman qui s’attaque à l’emprise du numérique sur nos vies. Et pour ce faire, quel meilleur décor que la Baie de San Francisco ? « J’aurais pu développer ce sujet partout ailleurs, mais à SF, ça s’incarne physiquement. Le contrecoup économique et la gentrification liés à la présence des plus grosses boîtes high-tech ont de lourdes conséquences pour la population » explique l’auteur. Et d’ajouter : « c’est un endroit où le capitalisme est lâché à son maximum et crée des inégalités puissance 1000… »

L’idée de Loïc Hecht : raconter l’impact de l’industrie tech via les récits croisés de personnages évoluant dans différentes strates de la société locale. Comment ? Grâce à une fiction qui s’inspire de faits réels. Marc, un entrepreneur Français débarque à Palo Alto, en plein cœur de la Silicon Valley (où se trouvent les sièges d’entreprises comme Facebook, Google ou Apple). Il y développe sa start-up, des rêves de monde meilleur pleins la tête. Après avoir validé toutes les étapes du parcours classique, de l’incubateur à la levée de fonds, il se fait destituer. Écœuré, il cherche alors à se venger du système et se radicalise.

Autour de lui gravitent une étudiante renvoyée de l’université de Berkeley, influenceuse et animatrice d’un show coquin, ainsi qu’un journaliste qui suit les affres de l’actualité de la Silicon Valley. Trois héros désabusés qui permettent de vadrouiller dans l’ensemble de l’écosystème de la Baie, entre les bureaux de Soma, le quartier de Mission, Palo Alto ou Oakland.

Pour écrire ce roman Loïc Hecht, 36 ans, a réalisé une enquête de terrain approfondie. Il s’est ainsi immergé plusieurs semaines sur place. « Je suis venu deux fois un mois, à quatre ans d’intervalle. Pour comprendre la géographie de la région, rencontrer les personnes du milieu et voir l’évolution. Pour les start-uppers et des gens de la tech, c’était facile. Il a été plus compliqué de discuter avec les activistes qui avaient engagé des actions intimidantes contre les grosses boîtes de la région» précise-t-il.

Le journaliste fait ici référence au groupuscule « The Counterforce», médiatisé en 2014 pour avoir stoppé des bus affrétés par les géants de la Silicon Valley ou manifesté devant les maisons de salariés connus. Leur motivation ? Briser le capitalisme et la prison digitale dans laquelle le numérique nous enferme. « Après plusieurs prises de contacts, j’ai obtenu un rendez-vous avec eux » raconte t-il. « Je leur ai parlé honnêtement de mon projet et la confiance s’est installée. Ceux qui ont participé aux actions subissent de plein fouet la gentrification et j’ai pu m’en inspirer pour “Virus”, le groupuscule de mon roman. »

Car derrière la fiction et le thème des relations ambivalentes à la technologie, Loïc Hecht développe une réflexion plus large sur la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui, notamment sur le fossé des inégalités qui se creuse. « Même les gens bien payés ont aujourd’hui du mal à vivre à SF. Il y a des Tesla partout mais la misère devant… Et le problème se décale autour.» L’auteur explore donc avec ce premier ouvrage les marges de notre monde et le ton parfois moqueur révèle une tension prête à exploser.

Visas étudiants : revirement de l’administration Trump

L’administration américaine avait annoncé la semaine dernière que les étudiants étrangers dont les cours universitaires seraient uniquement dispensés en ligne à la rentrée scolaire ne pourraient pas obtenir de visa américain ou se verraient retirer celui dont ils disposaient – et devraient, de fait, quitter le pays. Après des jours de protestations, le gouvernement a finalement changé d’avis : les étudiants visés par cette mesure seront donc autorisés à entrer et rester sur le territoire.

La décision, qui concernait quelques centaines de milliers d’étudiants en visa F-1 et M-1 (plus de 364 000 visas F-1 et 9000 visas M-1 ont été délivrés en 2019), avait immédiatement déclenché des actions en justice de la part de ses détracteurs. L’université de Harvard et le MIT avaient notamment déposé un recours devant le tribunal de Boston. Près de soixante universités américaines s’étaient alors jointes à l’affaire. D’autres coalitions d’établissements d’enseignement supérieur avaient à leur tour intenté des actions dans leur district.

Dans un coup de théâtre, mardi 14 juillet, la juge fédérale Allison Burroughs a annoncé que l’administration Trump était revenue sur sa décision, perçue par beaucoup comme un moyen de pression destiné à obliger les universités à rouvrir prématurément. Pour ces établissements, pour lesquels les étudiants étrangers représentent souvent une source de revenus importante, c’est une victoire de taille. Mais le bras de fer avec l’administration Trump se poursuit : le président américain continue de faire pression sur les écoles et universités américaines pour qu’elles rouvrent normalement à la rentrée.

Covid-19 et politique s’invitent à la reprise de la MLS à Orlando

Jeudi 12 juillet, 8:30am. Les joueurs du Toronto FC et de D.C United s’échauffent sur la pelouse du ESPN Wide World of Sports Complex d’Orlando avant le coup d’envoi de leur match prévu à 9am. Mais quelques minutes plus tard, les deux équipes sont renvoyées au vestiaire à la surprise générale. On apprend qu’un des joueurs de D.C. a été testé positif au coronavirus.

La MLS a choisi de relancer sa saison arrêtée en mars par un grand tournoi à huit-clos du 8 juillet au 11 août sur les terrains de Disney World. Mais la Floride et le comté d’Orange, où ont lieu les matches, sont devenus le nouvel épicentre de la Covid-19. Le “Sunshine State” recensait 15 000 nouveaux cas dans la seule journée du 12 juillet, un triste record aux Etats-Unis. “Je ne me sens pas rassuré”, explique Nicolas Benezet, milieu offensif du Colorado Rapids. “On sait que le virus est ici, quelque part, et qu’on peut l’attraper à tout moment”. Les quelques 1300 joueurs, coaches et membres de staff sont répartis dans deux hôtels du même complexe hôtelier, le Swan and Dolphin Resort. Chaque équipe dispose d’un étage avec les chambres et une salle de jeu commune. “C’est très strict, on ne peut voir personne et on ne peut pas sortir. On se déplace uniquement au rez-de-chaussée pour les repas”, raconte Florian Valot, milieu de terrain des New York Red Bulls.

Nicolas Benezet lors de son premier match face au Real Salt Lake le 12 juillet.

Les joueurs et le personnel des clubs ont dû passer plusieurs tests avant d’arriver à Orlando. Ils ont à nouveau été testés à leur arrivée et continuent à l’être tous les deux jours pendant le tournoi. Insuffisant puisque pas moins de dix joueurs du FC Dallas ont été testés positifs entre le 28 juin et le 6 juillet. Un scénario qui s’est répété trois jours plus tard au sein de l’effectif du Nashville SC, qui comptabilisait neuf joueurs positifs. L’accumulation des cas ont forcé la ligue et son “commissioner” Don Garber à exclure les deux équipes du tournoi. Les joueurs touchés ont été mis en quarantaine dans un autre hôtel. “Je mets un masque et des gants dès que je sors de ma chambre. C’est sûr que ce n’est pas rassurant de voir ce qui s’est passé avec Nashville et Dallas. Mais d’un autre côté on rejoue enfin au football et ça c’est le pied”, nuance Adrien Regattin, l’ailier franco-marocain du FC Cincinnati. “On ne peut pas blâmer la ligue. C’est globalement très bien organisé et on se sent en sécurité”, estime Aurélien Collin. Pour le défenseur de Philadelphie, le départ des contaminations au Nashville SC et au FC Dallas tient surtout à la négligence de quelques joueurs. “Je ne donnerai pas de noms mais je pense que certains d’entre eux sont arrivés à Orlando avec la maladie puisqu’ils ne vivaient plus du tout confinés et sortaient ces derniers temps”.

Le climat chaud et humide d’Orlando n’aide pas non plus les joueurs, dont les matches ont lieu sous des températures caniculaires (30 degrés au moins) malgré des coups d’envois prévus à 9am, 8pm et 10:30pm. Nous avons malgré tout assisté à des matches de bonne facture et avec beaucoup d’engagement lors de la première semaine de compétition. “On avait trop hâte de retrouver les terrains après quatre mois sans jouer”, lâche Paul Marie,  milieu de terrain de 25 ans des San Jose Earthquakes. “Je pense que le format “Coupe du monde” du tournoi aide aussi. On joue d’abord trois matches de poule qui comptent pour la saison régulière, puis des matches à élimination directe. Ça donne des confrontations encore plus intenses et tendues qu’en championnat”. La majorité de la compétition est retransmise sur ESPN. La chaîne américaine a réalisé des bons résultats d’audience avec une moyenne de 489 000 téléspectateurs sur les quatre premiers matches, soit 27% d’augmentation par rapport à l’année dernière à la même période.

Une centaine de joueurs ont manifesté leur soutien à George Floyd et au mouvement Black Lives Matter le 8 juillet. Crédit photo : MLS.

Ce tournoi, intitulé “MLS is Back Tournament”, est également celui de l’engagement. Une centaine de joueurs sont entrés sur la pelouse en préambule du match d’ouverture entre Miami et Orlando le 8 juillet. Vêtus de t-shirts “Silence is Violence”, ils se sont agenouillés en respectant un silence de huit minutes et 46 secondes, soit le temps pendant lequel George Floyd a été maintenu au sol par un policier blanc à Minneapolis le 25 mai, provocant sa mort. D’autres joueur de MLS ont également prévu faire entendre leur voix de manière individuelle à Orlando, comme Jeremy Ebobisse. L’attaquant américain (né à Paris) des Portland Timbers a co-fondé la Black Players Coalition le 19 juin, une association de joueurs de couleur qui vise à lutter contre le racisme et les discriminations au sein de la ligue. “Je pense que nous aurons beaucoup de temps pendant un mois de compétition pour marquer le coup, pour profiter de l’opportunité du tournoi pour se faire entendre et pour étendre la portée de notre organisation, et nous y parviendrons”, expliquait-il le 29 juin. Thierry Henry avait également promis une action à Orlando. Et l’entraîneur de l’Impact Montréal a respecté sa parole en s’agenouillant à son tour sur son banc de touche pendant huit minutes et 46 secondes au début du match contre New England le 9 juillet. “Au-delà de l’hommage, c’était important pour moi de montrer mon soutien au mouvement Black Lives Matter », a-t-il commenté en conférence de presse après la rencontre.

Envoyer de l’argent depuis ou vers la France ne devrait pas vous coûter cher !

[Article partenaire] Lorsqu’il est question de faire un transfert de fonds international, il peut sembler naturel d’utiliser des options facilement accessibles, comme sa banque ou les guichets aux aéroports. Le problème en choisissant ces méthodes, c’est que vous vous retrouvez à payer beaucoup en frais de transaction et taux de change gonflés.

Une alternative plus futée est de faire affaire avec des sociétés spécialisées en taux de change comme OFX, qui vous encouragent à connaître le taux de change réel et qui prennent une marge sur celui-ci beaucoup plus mince. Le destinataire recevra plus d’argent au final que si vous aviez transigé avec votre banque. Mais qu’est-ce donc que le taux de change réel ? 

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Le taux de change réel, aussi connu sous le nom de taux interbancaire, est le taux utilisé par les grands groupes bancaires pour échanger des devises entre eux, et devrait être utilisé comme référence par les consommateurs.

En d’autres mots, tous les fournisseurs de devises étrangères ajoutent une marge au taux de change réel, et votre défi est de conserver cette marge au minimum. Par exemple, pour un transfert de $20.000 USD en EUR avec un taux bancaire standard, vous recevriez environ €17.260. La même transaction avec OFX vous donnerait €17.720, soit €460 de plus*. Non négligeable, n’est-ce pas ?

Alors, que pouvez-vous faire pour éviter les surcharges ?

Il peut sembler facile d’envoyer de l’argent à l’étranger via votre banque, mais vous sortirez plus riche si vous comparez les spécialistes en taux de change comme OFX, qui prennent des marges plus minces sur le taux réel et éliminent les frais de transactions, en plus de combiner une expérience en ligne moderne avec un service à la clientèle supérieur. 

Vous pouvez voir le taux de change réel pour la paire de devises désirée en tout temps sur la page d’accueil, et voir le taux offert aux consommateurs en créant un profil OFX ici. Allez-y, c’est gratuit!

*Source : Les taux de change sont basés sur un transfert unique de $20.000 USD en EUR sur le site ofx.com/en-us/exchange-rates en date du 30/06/2020.

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Les professionnels du déménagement “gants blancs” sont francophones et à votre service aux États-Unis

[Article partenaire] Vous prévoyez un déménagement ? Les experts de Skyroad International sont des professionnels du déménagement “gants blancs” : avec eux, votre mobilier sera transporté avec le plus grand soin, aux États-Unis ou à l’international. De plus, une réduction de 10% est accordée aux lecteur·ices de French Morning !

Un service de qualité, et en français

Lorsqu’on laisse à quelqu’un le soin de manipuler nos effets personnels, on veut être sûr·es de pouvoir lui faire confiance. Avec Skyroad International, vous aurez la tranquillité d’esprit de savoir que votre mobilier est entre de bonnes mains.

“Nos déménageurs sont très attentifs aux produits de nos clients, qui souvent possèdent des meubles de qualité et attendent un service irréprochable pour leur déménagement”, nous explique Georges Kande, fondateur de Skyroad International.

De plus, les membres francophones de l’équipe permettent une plus grande fluidité des échanges, pour un déménagement sans stress.

Une expertise reconnue

En parallèle des déménagements, Skyroad International travaille avec de grandes marques de meubles françaises telles que Roche Bobois et Ligne Roset, pour lesquelles l’entreprise effectue les livraisons et installations de meubles directement chez les clients.

Si vous avez des meubles de marque française, cette expertise peut s’avérer très utile lors de votre déménagement. “L’installation de certains meubles français de qualité demande un outillage spécifique, une connaissance du produit que nous pouvons fournir” ajoute Georges Kande. Sinon, des installateurs particuliers existent, mais “ça coûte plus cher”…

Pour vos déménagements sur la côte est et au-delà

Skyroad International possède deux entrepôts à Washington et à Miami. L’entreprise se charge de vos déménagements dans la zone Washington DMV et dans tout l’État de Floride, mais également sur tous les États-Unis après demande de devis spécifique. Les déménagements internationaux, notamment entre la France et les États-Unis, peuvent également être pris en charge.

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L’ambassadeur Philippe Etienne: sur la fermeture des frontières, “au moment où l’on doit réussir la relance de nos économies, il faut permettre aux gens des exemptions”

C’est ce qui s’appelle une arrivée mouvementée. A peine arrivé en poste, l’été dernier, l’ambassadeur Philippe Etienne a dû s’atteler à des dossiers très lourds. Alors qu’en octobre 2019, les États-Unis annoncent des taxes douanières sur des produits européens, dont le fromage et le vin français, depuis mars 2020, l’ambassade est noyée sous les emails de ressortissants français inquiets pour leur avenir en pleine pandémie de la Covid-19.

Avant d’arriver Outre-Atlantique, ce diplômé de l’ENA fait ses armes en Europe, en commençant par Belgrade, avant d’enfiler le costume d’ambassadeur en Allemagne entre 2014 et 2017. En avril 2017, il est nommé conseiller diplomatique et sherpa du président de la République Emmanuel Macron. Et depuis un an, il a déposé ses valises à Washington DC, succédant au flamboyant ambassadeur Gérard Araud, connu pour ses tweets cinglants.

Un grand pays à découvrir

J’ai le défi de découvrir les États-Unis, un pays que je connais assez mal, c’est donc ma motivation de comprendre ce pays”, confie-t-il. “La poursuite et l’approfondissement de la relation entre l’Europe et les États-Unis, c’est une dimension essentielle de mon travail ici”.

L’ambassadeur part très vite à la conquête de ce nouveau territoire, voyage après voyage, rencontre après rencontre. Il souligne “l’importance des États” qu’il découvre lors d’un séjour en Californie et à New York. “J’ai rencontré des Français et la spécificité des États dans lesquels ils vivent”. Il y a une différence entre “les Français dans la tech à San Francisco ou de la Napa Valley dans le vin”, ou encore, “à Boston, avec la recherche en biotechnologie”. Il aime cette diversité et espère faire fructifier cet avantage américain.

Travailler avec l’administration Trump

La difficulté des Etats-Unis pour un ambassadeur, c’est de travailler avec l’administration américaine. “Il faut savoir entrer en contact avec la Maison Blanche car tout y est rattaché”, explique-t-il. Comme il le rappelle, “les relations transatlantiques, ce sont beaucoup de défis de politiques étrangères et des sujets pas simple, comme la crise syrienne”.

Concernant les droits de douane, ce sont des différents commerciaux”, explique-t-il. Pour l’ambassadeur, il est clair que les États-Unis ne peuvent pas se passer de la France, et vice-versa. “Il faut noter qu’en 2019, la France est le pays le plus attractif en Europe pour les investissements étrangers, sachant que les États-Unis sont numéro 1″. Dans un rapport de l’ambassade, il est souligné que la France a créé 800.000 emplois en étant le 3e investisseur aux Etats-Unis.

La pandémie a ajouté un nouveau défi inédit pour l’ambassadeur. Avec la suspension des visas et des voyages, les services des consulats et de l’ambassade travaillent main dans la main pour faire face aux nombreuses demandes d’aide et questions des Français aux États-Unis. “On plaide auprès des Américains, au moment où l’on doit réussir la relance de nos économies, il faut permettre aux gens des exemptions”, a indiqué Philippe Etienne, un objectif qu’il poursuit avec d’autres États européens. Quid des familles séparées ou d’autres cas individuels? “On essaie de faire valoir tous les cas humanitaires qui peuvent se présenter”, a-t-il souligné.

Les Etats-Unis depuis Washington DC

Avec l’annulation de ses voyages due à la pandémie, l’ambassadeur en profite pour découvrir la capitale. “Washington est une ville très verte”, note-t-il. Il a immédiatement été impressionné par “les ressources culturelles avec les musées” et son “patrimoine vivant”, avec la bibliothèque du Congrès et les Archives.

En octobre dernier, il se souvient encore de la fête d’Halloween de l’ambassade de France, “une vraie découverte”, dit-il en riant. Et pour l’avenir? A 64 ans, il confie que “ça pourrait être mon dernier poste, à deux ans et demi de la retraite”.

Pour ce 14 juillet, Philippe Etienne se dit “fier de la solidarité qui s’est exprimée pendant la pandémie par des actions et des actes qui ont aidé dans la vie quotidienne”, un événement qui a profondément marqué la communauté française aux États-Unis, et a fait fleurir des initiatives inédites.

The Thing About France : le podcast qui ausculte les Américains francophiles

Le francophile américain est un drôle d’animal. Il ou elle en sait souvent plus sur la France que bien des Français ; peut, selon son genre de beauté, citer Montaigne dans le texte ou chanter Gainsbourg comme personne. En bref, sa fascination pour la France nous fascine, nous, Français, qui n’aimons rien tant que nous regarder dans le miroir que nous tendent ces observateurs avertis.

C’est à ces Francophiles que le podcast The Thing About France donne la parole – en anglais. La troisième saison est lancée ce mardi 14 juillet. Produit depuis le début par les services culturels de l’ambassade de France, le podcast a désormais une nouvelle présentatrice – et un nouveau partenariat avec French Morning. Critique littéraire pour le New York Times, enseignante et traductrice, Liesl Schillinger prend la suite de Bénédicte de Montlaur, l’ancienne conseillère culturelle qui inventa ce podcast. Pour cette nouvelle saison, « nous voulions voir ce qu’une conversation sur la France donnerait si elle était cette fois dirigée par une Américaine, dans l’espoir que les auditeurs s’identifient et apprennent encore plus », explique Gaëtan Bruel, le conseiller culturel qui a succédé l’an dernier à Bénédicte de Montlaur.

Si Liesl Schillinger est désormais chargée de confesser ces écrivains, artistes et autres intellectuels américains, ce n’est pas dû au hasard. Elle cultive la francophilie depuis son plus jeune âge. « J’étais tellement amoureuse de la langue française toute petite que mes parents m’avaient inscrite en cours de français à l’université, et m’ont envoyé à l’âge de douze ans passer un été en “échange” dans une ferme de la Nièvre », raconte Liesl Schillinger. Cet été chez M. et Mme Jamme, dans le village de Langeron, puis d’autres qui ont suivi, ont fait de la petite fille de l’Indiana une francophile à vie, qui chante Daniel Balavoine, aime Tintin et devint, entre autres, traductrice d’Alexandre Dumas fils. Avec le titre de Chevalier des Arts et Lettres qui lui a été décerné en 2017, c’était plus qu’il n’en fallait pour être l’une des invitées de la première saison du podcast, aux côtés de francophiles aussi célèbres que Dee Dee Bridgewater, l’écrivain David Sedaris ou le journaliste et essayiste Adam Gopnik.

Liesl Schillinger a enregistré les épisodes de la saison 3 via Zoom, COVID-19 oblige (Liesl Schillinger)

Désormais dans le siège de l’intervieweuse, elle veut, dit-elle, interroger ces Américains francophiles sur « la façon dont leur expérience française a transformé leur identité ». Par la force des choses, cette troisième saison a été enregistrée sur fond de COVID-19. Le biographe William Middleton, qui a contracté la maladie à Paris, parle longuement  des différences des systèmes de santé français et américains – mais aussi « du plaisir infini de retrouver les terrasses parisiennes à la fin du confinement ». Graydon Carter, le légendaire rédacteur en chef de Vanity Fair, dont l’interview sera diffusée dans le cinquième épisode de cette saison, a lui raconté son confinement sur la Côte d’Azur où, depuis qu’il a quitté le célèbre magazine, il passe la plus grande partie de son temps. « Il m’a simplement raconté son bonheur de vivre là, son poissonnier qui le livre à domicile et ce genre de choses […]. C’est ce qui est merveilleux sur ce sujet: nos invités ne peuvent pas s’arrêter de parler de “leur” France, comme d’un amoureux – ou d’un gâteau au chocolat sublime ! »

Les interviews n’évitent pas les sujets les plus brûlants du moment, notamment Black Lives Matter, avec l’essayiste Thomas Chatterton Williams, auteur de « Self-Portrait in Black and White ». Marié à une française, il vit à Paris d’où il mène « le même type de mission intellectuelle que James Baldwin en son temps », note Liesl Schillinger.

L’invité du premier épisode de cette saison 3 est John von Sothen, journaliste américain basé à Paris depuis 2002. Il est l’auteur de mémoires hilarants, « Monsieur Médiocre: un Américain apprend l’art d’être un Français normal ». Il parle avec Leisl Schillinger de sa vie de parisien d’adoption, du Xème arrondissement où il est installé avec sa femme française et leurs deux enfants, et bien sûr du confinement, qu’il a passé à la campagne avec sa famille qui chaque soir à 20h allait frapper sur des casseroles au milieu des champs pour se joindre à l’hommage aux soignants.

Chaque épisode de la série sera ensuite diffusé toutes les deux semaines et disponible sur Apple Podcasts, Spotify, SoundCloud, le site du podcast The Thing About France, ainsi que sur French Morning, partenaire média.

[Webinaire] Investir dans l’immobilier locatif aux États-Unis : pourquoi les Français choisissent Cleveland

 Retrouvez le webinaire en replay ici

Investir dans l’immobilier aux États-Unis, c’est possible, et ce même pour les francophones.

Thibaut Guéant est le fondateur d’Invest US, une société qui accompagne les francophones de A à Z dans la réalisation de leur projet immobilier aux États-Unis.

Lors de notre webinaire du 17 juillet, il nous parlera :

– Des avantages d’un investissement immobilier aux États-Unis, et en particulier à Cleveland dans l’Ohio
– De la meilleure manière de sélectionner des biens immobiliers pour un investissement locatif
– Du service clé en main proposé par Invest US

Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group, sera à ses côtés pour répondre à vos questions.

[Inscription ici]

Vous pouvez envoyer vos questions en amont du webinaire à notre présentateur Romain Poirot à l’adresse suivante : [email protected]
Vous aurez également l’occasion de prendre la parole en direct pendant le webinaire.