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Mathieu Dumond, biologiste français confiné en Arctique depuis 19 ans

Pour ce nouvel épisode de Sounds like Portraits, Philippe Ungar reçoit Mathieu Dumond, biologiste français du grand nord canadien. Installé dans l’ouest du Nunavut, au nord du 60e parallèle, le biologiste et sa famille vivent à l’écart du monde, en plein coeur de la Tundra, depuis 19 ans.

La population Inuit, au même titre que chacun d’entre nous, est touchée par le Covid-19. Des mesures sanitaires ont été mises en place afin de protéger les habitants et ne pas envenimer la précarité économique et sociale déjà bien présente. Mathieu témoigne, en habitué du confinement sur ce que peut noue apprendre l’expérience des Nunavummiuts.

Installez-vous et écoutez.

Et vous, qu’est-ce que vous faites pour les vacances?

Cette semaine, la Bande FM parle de nos projets de cet été. Pour beaucoup, c’est l’incertitude, les vacances françaises qui tombent à l’eau, les enfants qu’on ne sait pas où caser… Pour d’autres, le plaisir des vacances à proximité de chez soi.

Nous serons avec plusieurs spécialistes pour répondre à vos questions et réagir à vos témoignages. Que vous ayez des questions sur la quarantaine à l’arrivée en France, les règles du retour aux US ou au Canada, ou des idées pour occuper vos enfants, rejoignez-nous. Dans la Bande FM, vous avez la parole, alors prenez-la. Ensemble, nous allons nous imaginer un bel été malgré tout!

Pour participer, inscrivez-vous sur Zoom ici. Vous pouvez aussi poser vos questions par email avant l’émission: [email protected].

Vous pourrez également suivre l’émission sur Facebook Live:

Ou écoutez en podcast:

Listen to “La Bande FM Qu’est-ce que vous faites pour les vacances?” on Spreaker.

[Vidéo] Successions franco-américaines : comment mieux les appréhender

Ce lundi 18 mai, French Morning invitait deux experts à vous conseiller sur le thème de la succession franco-américaine.

Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay sur notre page YouTube, et le support de la présentation ici.

Les experts

François Burneau, notaire

Richard Ortoli, associé fondateur du cabinet d’avocats Ortoli Rosenstadt LLP à New York.
Email : ro@orllp.legal
Téléphone : +1 212 588 0022

[Replay] Optimisez votre patrimoine et votre fiscalité aux USA

Ce vendredi 15 mai, French Morning invitait deux experts à vous conseiller sur votre gestion de patrimoine et votre fiscalité franco-américaine.

Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessus.

Contactez nos experts

Alexandre Quantin, MBA, RICP®, partenaire chez USAFrance Financials® – cabinet de conseil spécialisé dans la gestion de patrimoine des Français aux États-Unis.
Email : [email protected]

Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group.
Email : [email protected]

“Ai-je fait le tour de ma vie d’expatrié.e ?”

Le confinement lié à l’épidémie de la Covid-19 a été difficile à vivre pour de nombreux expatriés. Pour certains d’entre vous, le sentiment d’isolement et de solitude a amené à une réflexion plus large : suis-je toujours heureux dans mon pays d’expatriation ou ai-je fait le tour de ma vie d’expatrié ?

Le coach Nicolas Serres Cousiné, spécialiste de l’expatriation, vous donne trois conseils pour répondre à cette question.

Des produits français de première qualité livrés chez vous avec White Toque

[Article partenaire] Didier Amiel, Français originaire de Bordeaux, a monté la société White Toque en 1992.

Malgré la crise, l’entreprise d’import de produits surgelés venant principalement de France compte toujours ses 72 collaborateurs mais ne sert plus que 20% des volumes habituels à un réseau de 300 distributeurs, aux États-Unis et au Canada, dont notamment des grands noms de l’hôtellerie et de la restauration (ainsi que la compagnie aérienne Air France), qui sont tous en grandes difficultés.

Au bout de quelques semaines de confinement, le temps était à la remise en question.

Comme beaucoup d’autres entreprises, nous avons dû nous réinventer, nous raconte Didier Amiel. Le volume de nos ventes ne cessait de diminuer. Nous avions plusieurs options, dont celle de vendre nos ingrédients transformables à l’industrie, mais cela ne suffisait pas. C’est alors que nous avons eu l’idée de nous tourner vers la vente directe au consommateur »

La vente et livraison à domicile est un des rares coins de ciel bleu dans la crise, qui permet à nombre de commerces de limiter les conséquences du confinement. “Aujourd’hui aux États-Unis, plus de 10% de la distribution de produits alimentaires se fait via la livraison à domicile. Avant la crise, on était à moins de 3% !”, s’étonne Didier Amiel. Ce bon énorme représente une opportunité pour beaucoup d’entreprises du secteur de l’alimentaire et de la restauration. White Toque a su en profiter.

Nous avions de l’expérience dans le retail : nous avons ouvert et dirigé des magasins de surgelés, type Picard, dans le New Jersey pendant 6 ans” se rappelle l’entrepreneur. En quelques semaines White Toque avait développé un site de commande en ligne et un système de livraison à domicile, qui rencontre aujourd’hui un grand succès.

Les produits proposés à la livraison par White Toque sont ceux habituellement utilisés par les chefs français de New York.

Les produits disponibles sur le site de White Toque sont ceux habituellement livrés aux chefs des restaurants français de New York.

Au menu notamment : gratin de pommes de terre, escargots encoquillés beurrés, haricots verts, pommes dauphines, fondants au chocolat, pains au chocolat, croissants et macarons mais aussi beurre de charente et pâte feuilletée !

Bénéficiez d’une réduction de $15 sur votre commande avec le code FRENCHMORNING (valable jusqu’au 30 juin 2020). Profitez de cette offre sur le site de White Toque.

Pour des raisons de coûts de conditionnement pour les denrées surgelés, le montant minimum d’une commande doit être de 100 dollars. Notez que 10% de la valeur de  tous les achats faits sur le shopping cart de White Toque sont reversés a l’association new-yorkaise Rethink Food en produits gratuits.

White Toque livre aujourd’hui dans le tri-State area (New Jersey, New York et Connecticut).

Afin de pouvoir livrer ses produits à un plus grand nombre de personnes à travers les États-Unis, Didier Amiel recherche des relais au niveau national. “Le plus grand challenge du surgelé, c’est le transport, nous confie-t-il. Pour que ce soit rentable, il faut limiter l’impact du fret, et de ce fait de multiplier les centres d’expédition.” White Toque recherche donc parmi ses clients des personnes motivées pour démarrer des centres d’expédition, notamment à Chicago et dans le Midwest en général, au Texas et dans le Pacific Northwest.

Pour plus d’informations et si vous êtes intéressé, contactez Didier à l’adresse mail suivante : [email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Semaine décisive pour les visas H1B et les OPT

Lancée à grand renfort de trompettes -sur Twitter- par Donald Trump, la “suspension de l’immigration” entrée en vigueur le 23 avril n’avait en réalité pas changé grand chose tant elle était limitée dans son champ d’application. Mais le décret prévoyait un possible élargissement après 30 jours, donc le 23 mai. Et cette fois, beaucoup plus de “visas de travail” sont dans le viseur.

L’explosion du chômage (36,5 millions de chômeurs en plus depuis le début de la crise) a poussé Donald Trump et ses partisans à renforcer encore leur message anti-immigration. Le 7 mai, arguant de la nécessité de “limiter l’importation de travailleurs non nécessaires pendant que les familles et entreprises américaines puissent se remettre sur pied”, quatre sénateurs républicains (Tom Cotton, Ted Cruz, Charles Grassley et John Hawley) ont écrit à Donald Trump pour lui demander de suspendre certains visas pour 60  jours et d’autres pour “au moins un an”. Parmi ces visas que ces sénateurs voudraient voir suspendus pour un an on trouve les H-1B (hautement qualifiés, souvent dans le technologie) , H-2B (saisonniers hors immigration) et les “Optional Practical Training Program” (OPT) qui permettent aux étrangers venus pour étudier dans une université américaine de prolonger leur séjour en travaillant jusqu’à 24 mois.

La publication de cette lettre par un groupe de sénateurs très écoutés de la Maison Blanche sur ces questions, a créé l’inquiétude de nombre d’avocats spécialisés, et d’entreprises qui ont besoin de ces visas pour fonctionner. Plusieurs cabinets spécialisés dans l’accompagnement d’entreprises étrangères aux Etats-Unis ont déjà averti leurs clients d’un possible report des dossiers de H-1B en ce moment à l’étude. “Même si ce n’est pas encore décidé, au vu de la situation politique -et du fait que des sénateurs comme Ted Cruz sont en général bien informés sur les intentions de l’administration en matière d’immigration-, il nous a semblé utile d’alerter nos clients”, confirme un de ces avocats, souhaitant rester anonyme s’agissant de mesures pas encore adoptées.

Dès le début de la crise, les groupes de pression ont assailli la Maison Blanche, soutenus de l’intérieur par l’influent conseiller présidentiel Stephane Miller, farouche partisan de l’utilisation de la crise sanitaire pour réduire l’immigration. Mais, dans le camp opposé, les grandes entreprises -représentées notamment par l’US Chamber of Commerce- savent aussi se faire entendre de Donald Trump. C’est leur lobbying qui avait, en avril, largement vidé de sa substance la “suspension de l’immigration”. Ils ont même obtenu certains assouplissements, par exemple concernant les visas H2B, qui, bien loin de réduire l’immigration, ont en réalité eu pour effet de la rendre plus aisée pour certains secteurs! Fondé par les grands groupes de technologie, notamment Microsoft et Facebook, FWD.US fait campagne pour dénoncer “l’hypocrisie” de l’utilisation de la Covid-19 dans ce débat sur l’immigration. “Les mêmes qui demandaient la diminution de l’immigration de 50% quand nous avions moins de 4% de chômages reviennent aujourd’hui à la charge sous ce prétexte, constate Todd Schulte, le président de FWD.US. Ca n’a en réalité rien à voir avec l’économie -qui souffrira encore plus si l’on restreint l’immigration – et tout avec l’idéologie”. 

Les jeunes diplômés dans le collimateur

Si le sort des H-1B et H-2B, mais aussi des visas EB-5 (investisseurs, conduisant à la carte verte) est encore âprement discuté, ce sont les OPT qui semblent le plus menacés. Il y a deux semaines, le Homeland Security Secretary, Chad Wolf, a indiqué lors d’une interview, que son département “était sur le sujet depuis longtemps”. Face à cette menace, les présidents d’universités ont commencé à se mobiliser, et à contacter les élus, pour défendre des étudiants qui, payant le plus souvent les frais de scolarités les plus élevés, sont devenus une source de revenus majeurs pour ces établissements. La suppression de ce programme -qui concernait l’an dernier quelque 220.000 jeunes diplômés- leur fait craindre une baisse d’intérêt de la part de ces recrues, qui seraient moins prêtes à payer ces sommes exorbitantes si elles ne peuvent dans la foulée rester travailler aux Etats-Unis.

Mais pour un président qui cherche à envoyer des signaux à une base très massivement anti-immigration, ce programme OPT -qui concerne notamment de nombreux étudiants chinois- est tentant. Contrairement au H1B, prévu par la loi, l’OPT relève entièrement du pouvoir de l’exécutif. “Alors que des millions d’Américains diplômés arrivent sur un marché du travail sinistré, avec des opportunités plus que limitées, cela n’aurait aucun sens de continuer un programme qu’elle a le pouvoir de supprimer”, a par exemple déclaré NumbersUSA, une association anti-immigration.

Réponse attendue dans les tous prochains jours, probablement par tweet présidentiel.

Vols annulés: Air France accepte de rembourser

En lutte pour leur survie, la plupart des compagnies aériennes refusent de rembourser les billets pris sur des vols annulés, proposant simplement un avoir. Bonne nouvelle pour les consommateurs: Air France a annoncé un changement de politique vendredi dernier, et accepte désormais de rembourser.

La loi, elle, n’avait pourtant pas changé. Et des deux côtés de l’Atlantique, les autorités européennes comme américaines, ont rappelé que les compagnies ayant annulé un vol, qu’elle qu’en soit la cause, devaient proposer aux passagers de les rembourser. Mais confrontées à une crise de liquidité sans précédent, toutes les compagnies avaient tenté de faire de la resistance, se contentant de proposer un “voucher”. 

Aux Etats-Unis, les American et autre United, bénéficiaires d’un plan d’aide géant, ont été rappelées à l’ordre dès début avril. En Europe, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait adressé fin avril une “mise en demeure” à 57 compagnies aériennes qui refusaient le remboursement, malgré la loi. Air France, qui a reçu en avril un prêt garanti par l’Etat de 7 milliards d’euros, a fini par s’incliner.

“L’évolution récente de la situation sanitaire mondiale et la levée progressive des confinements donne une meilleure visibilité sur l’évolution du programme de vols pour les prochains mois”, a indiqué le groupe dans un communiqué.

L’avoir toujours encouragé

“Air France et KLM ont donc décidé d’ajuster leur politique de remboursement pour les annulations de vols effectives à partir du 15 mai : les clients concernés auront le choix entre un avoir ou un remboursement”, précise le communiqué.

Le groupe prévient toutefois que “le traitement de ces demandes pourrait prendre plus de temps”, en raison “de l’ampleur de la crise et du nombre d’annulations”.

Et les clients sont encouragés à continuer d’opter pour un avoir, avec la promesse d’une bonification de 15% sur la valeur du billet initial si cet avoir est reporté sur une réservation ultérieure.

Cette mesure ne s’applique qu’aux vols annulés. Si ce sont les passagers qui ont décidé d’annuler leur voyage, ils sont soumis aux conditions prévues lors de l’achat du billet.

LIRE AUSSI: Pourquoi les compagnies sont obligées de rembourser les vols annulés -et pourquoi elles ne le font pas.

[Webinaire] Le kit pour réussir son investissement locatif en France, depuis l’étranger

Retrouvez le replay du webinaire ici

Rendez-vous mercredi 20 mai à 12pm EDT, 11am CDT, 9am PDT pour un webinaire dédié à l’investissement locatif en France avec Manuel Ravier, fondateur et directeur général de la société Investissement Locatif.

Au programme notamment :

– Pourquoi investir dans l’immobilier en France ?
– Le financement : Les 3 astuces
– La fiscalité : le choix du régime fiscal
– Les pièges à éviter pour un investissement rentable
– La méthode pour optimiser votre investissement

Vous aurez l’occasion de poser vos questions en direct.

[Inscription ici]

 

Notre expert : Manuel Ravier

Fondateur et directeur général d’Investissement Locatif

Diplômé en droit des affaires et de l’IAE de Paris, Manuel Ravier est un entrepreneur et investisseur français. Il a débuté sa carrière dans l’immobilier en 2012. À titre personnel, il est investisseur et propriétaire de + de 60 lots – bureaux, immeubles, appartements (valeur estimée à + de 12M€).

Il est conférencier, et intervient régulièrement pour partager son expérience du marché immobilier français et transmettre les bonnes pratiques à appliquer notamment dans les domaines du financement et à la fiscalité.

En 2014, il crée avec Mickael Zonta, la société Investissement Locatif. La société qui a fait investir plus de 100M€ dans l’immobilier en France, est aujourd’hui leader pour le conseil en investissement locatif dans l’ancien. Elle compte une centaine de collaborateurs. Grâce à une prestation clé en main, chaque investisseur immobilier peut réaliser un placement locatif rentable tout en déléguant la totalité de l’opération.

Sondage: expatriation et immobilier

Tout change en ce moment, et les projets immobiliers ne sont pas épargnés. Pour tenter d’en savoir plus sur l’état d’esprit et les projets des Français de l’étranger, My Expat lance un sondage.
Cette enquête a pour vocation de :
– Connaître votre ressenti vis-à-vis de la crise sanitaire et de son impact sur l’économie et le marché immobilier français ;
– D’en savoir plus sur votre relation avec l’immobilier et vos projets en cours ;
– D’en savoir plus sur votre situation à l’étranger.
Les résultats feront l’objet d’une analyse approfondie à laquelle nous vous donnerons accès d’ici quelques semaines.
Répondre à l’enquête ici (en moins de deux minutes).

Face au coronavirus, les associations françaises des US sont à l’écoute

Actif pendant les feux qui ont touché la Californie, le réseau Main dans la Main s’emploie désormais à éteindre un autre incendie: la Covid-19. Cette association d’écoute et de solidarité, présente à San Francisco, Salt Lake City, Seattle et Los Angeles, est à pied d’oeuvre pour venir en aide aux Français en détresse.

Aide psychologique, accompagnement des personnes isolées, conseils pour rentrer en France, mise en relation avec le consulat ou d’autres associations: le réseau tourne à plein régime. Trois volontaires l’ont rejoint à San Francisco. “On a toujours besoin de personnes pour faire ce travail d’écoute, explique Sophie Lartilleux-Suberville, l’une des fondatrices de l’association et conseillère consulaire à San Francisco. Nous venons en complément du consulat, qui se concentre sur les démarches administratives. Pour notre part, nous avons les compétences pour accompagner nos interlocuteurs dans leurs démarches émotionnelles“.

Associations d’entraide, Accueils, groupes de solidarité divers: le tissu associatif franco-américain est mis à l’épreuve avec la Covid-19. Ces associations indépendantes, qui travaillent en lien avec les consulats, doivent accompagner soudainement un grand nombre de familles séparées, des personnes angoissées ou en détresse psychologique, ou des seniors qui se retrouvent subitement isolés de leur cercle familial ou de leurs amis. “On a  à faire à des individus qui se retrouvent en situation précaire après une perte d’emploi. À d’autres, nous donnons des tuyaux pour réserver leur billet d’avion. Nous faisons aussi des appels aux personnes âgées. Ces derniers ne connaissent pas Zoom“, explique Sophie Lartilleux-Suberville. Au début de la pandémie, nous avons vu beaucoup de demandes. Cela s’est stabilisé maintenant. Cependant, si cette situation se prolonge, elle va voir un impact sur le bien-être des gens et leur moral.

“Le moral est bon”

À Washington, l’association des anciens combattants Association of French War Veteran of Washington est aussi sur le qui-vive. Son président Alain Leca et d’autres responsables du groupe appellent régulièrement leurs membres pour s’enquérir de leur santé.

L’association en compte 53, dont deux vétérans de la Seconde Guerre Mondiale âgés de 95 et 96 ans. Les autres membres actifs sont pour l’essentiel septuagénaires et octogénaires et figurent donc dans la catégorie des populations à risque. “Le moral est bon, précise Alain Leca. Aucun ne panique. Ils ont l’habitude des difficultés compte-tenu de leur parcours. Ils en ont vu d’autres. On fait ce qu’on sait faire“.

Le Français, vétéran de la Guerre du Golfe, est aux petits soins: il leur envoie régulièrement des messages de soutien et a partagé avec eux les numéros de tous autres membres pour favoriser les échanges. Il travaille aussi à la mise en place d’un Zoom. “J’ai un gros avantage: je suis ingénieur en informatique. Je les forme à comment mettre en place un système de discussion, un e-mail, attacher des documents… Ils s’y mettent !” Son groupe est membre du Comité Tricolore, un regroupement d’associations franco-américaines à Washington dont la mission est de venir en aide aux personnes dans le besoin.

Population non-connectée

Dans la circonscription consulaire de New York (Etats de New York, New Jersey, Connecticut, Bermudes), Yann Coatanlem a identifié près de 1 500 personnes de plus de 75 ans et 3 200 de plus de 65 ans. Ce financier connu dans la communauté française de New York a mis en place un projet pilote pour venir en aide à cette population. Depuis son lancement, avec le soutien de l’Ambassadeur de France aux États-Unis et d’autres personnalités de la communauté, l’ASCV (Association d’aide aux seniors face au coronavirus – téléphone: 888-313-5542 et e-mail: contact.ascv@gmail.com) a été en contact avec 450 seniors joints par téléphone par des volontaires.

En cas de difficultés administratives ou psychologiques, ces derniers les mettent en relation avec d’autres acteurs, comme l’Entraide française, une association de soutien reconnue qui existe depuis 1961, le consulat ou encore le club de seniors L’Âge d’or au sein d’Accueil New York.  

Je voyais beaucoup d’initiatives des pouvoirs publics, du député Roland Lescure et des Sénateurs. Je me suis dit: c’est bien, mais les personnes qui ne regardent pas leur e-mail ou ne sont pas suffisamment connectées n’ont pas accès à ces informations”, explique Yann Coatanlem. Il estime que la moitié des Français de 75-80 ans n’ont pas d’adresse e-mail. “Il y a toute une catégorie de la population française qui n’est pas connue de l’administration. Les seniors, comme ils votent, sont souvent joignables par le consulat, mais parfois leurs coordonnées ne sont pas à jour. À l’avenir, il faudra travailler avec les pouvoir publics pour pouvoir toucher la communauté de manière exhaustive, y compris les non-connectés, car il y aura d’autres crises, médicales ou autres“.

[REPLAY] La Bande FM reçoit Roland Lescure

Pour ce 5ème épisode de la Bande FM, l’équipe de French Morning et Maudits Français a reçu Roland Lescure. Le député des Français des Etats-Unis et du Canada a répondu à vos questions. On a parlé -beaucoup- de voyage en France, de quarantaine, mais aussi des aides mises en place pour les Français de l’étranger, et notamment des bourses scolaires.

Réécoutez sur YouTube:

A retrouver aussi en podcast:
Listen to “La Bande FM” on Spreaker.