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La Bande FM: Sauvera-t-on nos restaurants?

Cette semaine, la Bande FM parle restaurants. Aux Etats-Unis, certains ont rouvert, d’autres s’apprêtent à le faire. Mais auront-ils les moyens de le faire? Des milliers de restaurants ont déjà fermé définitivement en raison de la crise.

L’un de nos invités est de ceux-là: Sébastien Pourrat, patron de Cocotte à New York a mis la clef sous la porte cette semaine. Nous parlerons des raisons de sa décision, et de ses espoirs pour le prochain chapitre. Nous recevrons également Marco Senghor, propriétaire de Bissap Baobab à San Francisco; Roland Passot légendaire chef de San Francisco (La Folie); Antoine Blandin du restaurant Loupiotte à Los Angeles et d’autres encore.
Pour participer, poser des questions, témoigner, rejoignez-nous sur le Zoom en direct ou écrivez-nous auparavant sur: [email protected].
Inscriptions sur Zoom ici.

L’émission est diffusée en direct en Facebook Live:

Ces Français de Californie qui choisissent le “Californian exodus”

Et si la qualité de vie de la Californie n’était plus qu’un lointain rêve? Le “Californian Exodus” n’avait pas attendu la Covid19: du coût de la vie aux embouteillages, en passant par les taxes ou l’insécurité dans certaines villes, ils étaient de plus en plus nombreux à vouloir quitter le Golden State. Pour certains, la révolution du télétravail déclenchée par le confinement permet de franchir le pas.

Le Nevada, une terre d’accueil

Partir oui mais où ? Les destinations sont nombreuses et le Nevada, Etat voisin, fait figure de point de chute idéal avec Las Vegas, capitale de l’entertainment, ou Reno, qui attire de plus en plus d’entreprises de la Tech comme Tesla. D’autant que le Nevada ne perçoit pas de taxes sur les entreprises ni de taxes sur le revenu contrairement à la Californie. Beaucoup de Français sont donc tentés de passer la frontière comme l’explique Salomé Alverola, dont le départ a été accéléré par la crise de la Covid-19. Arrivée depuis un mois à Las Vegas, elle a vécu près de sept ans à Los Angeles. “Pour moi, Los Angeles était l’endroit où j’allais rester encore de nombreuses années. Mais suite au coronavirus, mes deux emplois pour une agence de tours guidés et dans un centre commercial ont été mis à l’arrêt. Pendant ce temps, les factures ne cessent de s’ajouter. Je suis partie dans un Etat avec moins de taxes et au coût de la vie moins élevé afin de ne pas trop dépenser. J’ai choisi le Nevada et Las Vegas car cela reste à seulement 4h de Los Angeles en voiture”, explique Salomé Alverola qui en a profité pour se rapprocher de son frère qui vit ici depuis trois ans. Reza et Amélie Valanejad sont installés à Las Vegas depuis quatre ans avec leurs deux enfants. Leurs motivations étaient simples : assez des embouteillages qui empêchent de travailler et assez des taxes. Pour eux, Las Vegas était aussi synonyme d’opportunités tant la ville se développe et attire les visiteurs.

Pour d’autres Français la question du depart n’est pas encore tranchée. Directrice d’un cabinet de conseils pour l’obtention de visas, Alexandra Merz vit avec son mari français à Santa Barbara depuis de nombreuses années. Pour elle, il ne fait aucun doute que s’ils quittent la Californie, ce sera pour le Nevada. Pour l’instant, ils n’ont pas bougé dans l’attente de savoir où leur dernier fils fera ses études. “S’il n’est pas pris en Californie, nous partirons de Santa Barbara pour nous installer à Henderson ou Summerlin au Nevada”, assure-t-elle. “Santa Barbara est une ville très chère, notamment pour les locations de maison. En Californie, les impôts sont très élevés et le poids de l’administration est trop important. Partir est une décision financière mais aussi un changement de cadre de vie”, poursuit Alexandra Merz qui pourrait quitter l’Etat au plus tard l’année prochaine.

Loyers exorbitants

Le Nevada n’est pas le seul point de chute des Français qui délaissent la Californie. Elodie Ascenci et Damien Jumelais viennent tout juste de partir pour rejoindre Austin au Texas. “Nous avons vécu deux ans à Los Angeles avant de passer un an à Long Beach car le prix des locations de Los Angeles était excessif. Nous nous sommes rendus compte que la qualité de vie n’était pas à la hauteur du loyer payé. Nous avons aussi ressenti une certaine insécurité dans la ville. Il nous fallait trouver un plan B et Austin est apparu comme une évidence”, constate Elodie Ascenci, graphiste dans la vie. Après quatre jours de voiture, le couple a posé ses valises dans cette ville branchée du Texas où les taxes sont également bien moindres. “Pour nous, il n’était plus possible de vivre en Californie.” Elodie Ascenci s’estime toutefois être privilégiée car elle et son mari, qui travaille dans la tech, peuvent téle-travailler sans difficultés.

A quelque 4 500 kilomètres de Los Angeles, Charles Campos vit depuis octobre à Miami en Floride. Agent immobilier et Angelinos durant huit ans, il a fait ce choix pour de nombreuses raisons mais comme beaucoup des exilés californiens, il pointe du doigt les loyers exorbitants, les trop nombreuses taxes ou encore le besoin de changement. “A Miami, on peut se trouver un très bel appartement avec vue sur mer pour le même prix qu’un 1 bedroom à West Hollywood. J’avais aussi besoin de changements après avoir passé autant de temps dans la même ville”, avoue-t-il.

Bref, les raisons ne manquent pas de quitter la Californie et au rythme où vont les choses, ce phénomène devrait perdurer, voire s’amplifier dans les années à venir. Le rêve californien n’est plus ce qu’il était.

Trois camps d’été francophones pour occuper vos enfants cet été à Los Angeles

Le coronavirus aura balayé nombre d’activités, de commerces et de projets cette année. Et alors que l’été approche, la question est : est-ce que les summer camps auront lieu ? A Los Angeles, ils sont autorisés dès le 12 juin. Mais nombre de camps francophones ont déjà été annulés, quand d’autres sont déjà complets (comme celui du Lycée Français). Mais soyez rassuré, trois établissements font de la résistance et propose d’amuser vos enfants, sous un nouveau format.

Alliance Française
Fidèle au poste, l’Alliance française de Los Angeles a su rebondir et a concocté un camp d’été virtuel, destiné aux enfants de 6 à 11 ans (groupe Kids) et de 12 à 16 ans (les Teens). En explorant le thème du voyage (à Paris, en France, à la mer, …), les enfants travailleront la langue française, au travers d’exercices et de jeux interactifs, via l’application de visioconférence Zoom et la plateforme d’e-learning Apolearn. Les inscriptions se font à la semaine, pour 2 heures de camp par jour, du lundi au vendredi. En parallèle, l’organisation propose un camp d’une heure quotidienne pour initier les débutants à la découverte du français (deux groupes par âge également). Des sessions sont proposées du 22 juin au 14 août. Pour cela, comptez $205 pour deux semaines de sessions débutants ; et $205 la semaine pour le groupe “intermédiaire” (2 heures quotidiennes). Pour les enfants uniquement disponibles le samedi, l’Alliance française offre une session d’été pour tous les niveaux du 13 juin au 22 août. Alliance Française, 10390 Santa Monica Boulevard, Los Angeles. Inscription à partir d’une semaine. Plus d’informations: [email protected].

Jardin des enfants
Au Jardin des enfants, le summer camp sera également en ligne cette année. Il aura lieu du 15 juin au 16 juillet (du lundi à jeudi) pour les enfants de 2 à 5 ans. Le thème découvert par les enfants sera “Ma planète, quel cirque !”, via des activités autour du cirque, des projets artistiques, des histoires, ainsi qu’un focus sur l’importance et la fragilité de la Terre. Ouvert aux débutants, comme aux natifs, ce camp animé par Axelle offrira deux vidéos enregistrées et deux interactions “en-direct” via la plateforme Zoom par semaine. Pour que votre enfant puisse en profiter, il faudra débourser $150 par semaine ou $600 pour les six semaines complètes. Le Jardin des enfants, 400 W 9th Street, Los Angeles. Informations via [email protected] ou au (818)561-7772.

France Exchange
France Exchange proposera également un camp en ligne cet été, avec des ateliers adaptés à chaque tranche d’âge, de mi-juin à fin juillet, ainsi que des cours particuliers. Le français est enseigné avec des jeux tels que le bingo, les mots croisés, des chansons, des contes, etc. Selon l’évolution de la situation et les recommandations des autorités locales, la directrice envisage également d’organiser un camp en présentiel en août avec un nombre limité d’enfants de 6 à 12 ans. Affaire à suivre ! France Exchange, 3590 Grand View Boulevard, Los Angeles. Ouvert de 9am à 4pm. Informations sur les tarifs disponibles par email à [email protected] ou sur le site.

Cette année à New York, Bastille Day sera solidaire

Les grands évènements habituels de Bastille Day étant annulés pour la plupart, le Consulat Général de New York a décidé de ne pas se laisser abattre. Il organise une opération baptisée “United For Bastille Day 2020”, qui recensera toutes les initiatives, en ligne ou en évènement physique.

L’objectif est double: proposer une semaine de festival virtuel, riche en évènements diversifiés, et dans le même temps soutenir les commerçant, associations, artistes français de New York.

Tous les participants potentiels sont appelés à s’inscrire sur Sorteer, partenaire de l’opération (comme French Morning). L’inscription est ouverte jusqu’au 3 juillet aux:

-Entreprises françaises, ou entreprises spécialisées dans la vente de produits français

-Restaurants ou sociétés de catering spécialisés dans la cuisine française

-Artistes, association culturelles, galeries d’art supportant la culture française

ayant une présence dans la circonscription consulaire (New York, New Jersey, Connecticut et Bermudes).

Pour les évènements physiques, les organisateurs doivent s’engager à respecter les règles de distanciation sociale en vigueur localement au moment de l’évènement.

La participation à l’opération est gratuite pour les organisateurs, qui peuvent proposer des évènements payants ou gratuits. Ils peuvent aussi vendre des produits avant l’évènement (par exemple vendre du vin pour un “wine tasting” virtuel).

Pour plus d’informations et pour toute proposition d’un événement, rendez-vous ici.

À Miami, la Fête de la Musique sera virtuelle et participative

C’est une première pour cette tradition française qui perdure depuis 1982. En raison de la crise sanitaire, la Fête de la Musique, organisée notamment par les services culturels de l’Ambassade de France à Miami, propose des rendez-vous musicaux numériques, lors du solstice d’été, le dimanche 21 juin.

À l’occasion de cette grand-messe musicale, le pianiste et compositeur français Dominique Fillon ainsi que les artistes DJ Le Spam, Emile Milgrim et Inez Barlatier invitent les musiciens en herbe ou aguerris à s’essayer au « Contagious Beats », un challenge musical participatif. Le principe est simple : chacun doit enregistrer une séquence musicale en s’inspirant de l’un des accompagnements musicaux déjà créés par les quatre artistes. Les meilleurs morceaux seront mixés et diffusés le dimanche 21 juin.

Afin de célébrer le début de l’été, l’agence artistique The Rhythm Foundation organise un concert à huis-clos au North Beach Bandshell retransmis en direct sur Internet de 8pm à 9pm avec l’artiste haïtien Papaloko et les membres de The French Horn Collective, un groupe international mené par le chanteur et multi-instrumentiste français Vincent Raffard.

D’autres célébrités françaises comme Louis Bertignac, Michaël Canitrot, Tété, Aude Henneville, Tryo ou encore Henry Padovani, l’un des membres fondateurs du groupe The Police, figurent également à l’affiche de cette célébration virtuelle.

Plusieurs artistes et groupes locaux organisent par ailleurs des ateliers virtuels gratuits de pratique instrumentale. Le leader du groupe JUke, Eric Garcia, plus connu sous son nom de scène Uncle Scotchy, animera un atelier d’apprentissage de l’harmonica. Arno Tri Pramudia, tromboniste de la New World Symphony, proposera un atelier sur les instruments à vent tels les cuivres. Embouchure, dynamique, hauteur et longueur de notes n’auront plus aucun secret pour vous. Et Brandon Cruz, le directeur exécutif du South Florida Center for Percussive Arts, dirigera un atelier afin de se familiariser avec les rythmes de la batterie.

Enfin, les sonorités résonneront également un peu partout dans la ville grâce à un bus musical qui sillonnera les différents quartiers de Miami permettant ainsi à chacun de vibrer, danser ou encore pousser la chansonnette depuis son balcon.

Vacances aux Etats-Unis : des expatriés français se lancent dans l’échange de logements

Face à la pandémie de COVID-19, la plupart des Français expatriés aux Etats-Unis ont préféré annuler leurs vacances – cette année, il n’y aura pas de retour en France ni de séjour à l’étranger. Mais l’idée d’une escapade locale est dans tous les esprits : et si 2020 était propice à explorer un peu plus les Etats-Unis ? Célia Grienti, qui s’est installée dans le Colorado l’été dernier, n’hésite pas longtemps : elle propose rapidement sur le groupe Facebook des Frenchies aux Etats-Unis d’échanger son logement avec d’autres expatriés. Elle connaît bien la formule : « Je viens de la Réunion, et j’ai déjà pratiqué l’échange de logements en métropole et à Mayotte. Je n’ai eu que des bonnes expériences. Au-delà de l’aspect financier, je trouve qu’il y a un véritable échange avec l’habitant en amont, qui partage en général ses bons plans : c’est beaucoup plus convivial qu’une simple location. J’ai presque l’impression d’être en vacances chez des amis qui sont absents. » Sa proposition rencontre un succès immédiat : en quelques heures, les expatriés se manifestent de la Californie à l’Arizona, en passant par la Floride et la Géorgie.

Josiane Marshall, fondatrice du groupe Facebook en question, et Julie Ouertani, modératrice, décident alors de prendre les choses en main et de créer un réseau officiel d’échanges de logements entre expatriés français. Respectivement basées à Miami et à Washington DC, Josiane Marshall et Julie Ouertani travaillent ensemble à distance à la bonne gestion du groupe, fort aujourd’hui de plus de 20 000 membres. « J’ai imaginé ce groupe comme un réseau d’entraide entre Français qui vivent aux Etats-Unis, mais il s’adresse également à ceux qui souhaitent s’y expatrier », explique Josiane Marshall. « J’ai passé un peu de temps en Louisiane et au Texas avant de poser mes valises à Miami, en Floride, où je suis très impliquée dans la communauté francophone. J’ai notamment créé l’entreprise Close to USA pour aider ceux qui souhaitent vivre une expérience professionnelle aux Etats-Unis à trouver des stages rémunérés dans leur domaine ».

Josiane Marshall et Julie Ouertani ne sont pas encore familières avec la pratique d’échange de logements – qui existe aux Etats-Unis depuis les années 1950 –, mais elles imaginent bien se lancer cet été. « Le concept que nous souhaitons développer tourne autour de la francophonie », souligne Josiane Marshall. L’annuaire qu’elles ont créé est consultable en ligne, et regroupe trois services : l’échange de logement, la location saisonnière et les rencontres. « Le mieux serait que la personne soit sur place, pour pouvoir apporter un plus à l’expérience. Dans le cas de l’échange, pour lequel nous avons créé des modèles de contrats, nous souhaitons que la personne accueillie ait au moins à sa disposition une fiche avec la liste des endroits préférés de son hôte, par exemple », insiste Josiane Marshall. « Pour l’option rencontre, l’idée est qu’il y ait un parrain ou une marraine dans chaque région, et qu’il ou elle offre un peu de son temps pour faire découvrir sa ville à d’autres expatriés ».

Au lendemain du lancement de la plateforme, « nous avions déjà une dizaine de personnes inscrites », annonce fièrement Julie Ouertani. Issue d’une formation en marketing et communication, elle se réjouit de ce nouveau projet. Toutes les deux œuvrent bénévolement pour « une communauté solidaire, forte, qui s’entraide ».

Le Startup Tour, organisé par FrenchFounders, revient avec une demi-finale en ligne le 23 juin

Le Startup Tour Americas est la première compétition de startups francophones souhaitant s’accélérer en Amérique du Nord. La quatrième édition, organisée par FrenchFounders avec BNP Paribas USA, revient le 23 juin pour une demi-finale unique.

Cette année, la session de pitch s’intègre à un événement en ligne qui se veut inspirant et qui rassemblera investisseurs, dirigeants d’entreprises, scale-ups et entrepreneurs. Une belle opportunité pour les startups de développer leur activité à l’international en
échangeant avec des décideurs clés (clients potentiels ou investisseurs), en augmentant leur visibilité et de gagner en notoriété.

Toutes les candidatures seront étudiées par des investisseurs membres de l’Investors Club
FrenchFounders. Les startups sélectionnées auront l’opportunité de présenter leur projet en ligne devant des décideurs clés (clients et investisseurs potentiels). Des opportunités de “networking” en ligne seront également proposées. Les entrepreneurs sélectionnés le 23 juin seront qualifiés pour une grande finale qui aura lieu au quatrième trimestre 2020. Les gagnants remporteront un lot d’une valeur de 150 000$ comprenant notamment un membership d’un an au réseau FrenchFounders, un bureau pour 12 mois dans l’espace de co-working la Foundery à Manhattan, un an de service de comptabilité et de gestion financière et une campagne de publicité sur le site French Morning et dans le French Morning Business Show.

L’événement du 23 juin est gratuit pour les membres du réseau FrenchFounders et pour les startups participantes. Ticket ici pour les non membres. FrenchFounders est le premier Club Business réunissant plus de 4 000 CEOs, top-exécutifs, entrepreneurs et investisseurs francophones, partout dans le monde. La mission du Club est de faciliter la connexion entre ses membres pour des échanges business grâce à des événements organisés physiques et en ligne.

3 bonnes raisons d’investir dans l’immobilier locatif depuis les États-Unis

[Article partenaire] Investir en France depuis les États-Unis en tant qu’expatrié·e offre de nombreux avantages. L’investissement locatif dans l’Hexagone représente en effet un placement rentable et sécurisé, qui fait office de valeur refuge en période d’instabilité économique. Nous faisons le point sur les bonnes raisons d’investir en France depuis les États-Unis, et sur la manière de faire le meilleur investissement locatif pendant son expatriation. 

L’expatriation booste vos finances

En tant qu’expatrié·e aux États-Unis, il n’est pas rare de bénéficier d’un niveau de vie plutôt confortable. Toutefois, un départ à l’étranger peut aussi venir impacter plus négativement certains aspects financiers. Par exemple, les expatriés salariés ne cotisent plus automatiquement à la retraite en France (ce qui n’est pas le cas des salariés détachés par une entreprise française). 

D’autre part, épargner peut se révéler compliqué compte tenu du prix des loyers et du coût de la vie élevé aux États-Unis.

Néanmoins, mettre de l’argent de côté reste essentiel pour les expatriés souhaitant préparer leur retraite sereinement, anticiper l’avenir et assurer la sécurité financière de leurs enfants, ou tout simplement générer un capital supplémentaire, régulier et pérenne durant leur expatriation et après leur retour en France.

L’immobilier locatif : l’investissement préféré des expatriés

Pour investir en France depuis les États-Unis, plusieurs solutions sont alors possibles. Vous pouvez choisir de souscrire une assurance-vie, de placer votre argent en bourse, ou bien encore de vous tourner vers l’immobilier locatif, qui arrive en tête de liste des placements préférés des expatriés.

En ce qui concerne l’immobilier locatif, plusieurs types d’investissements sont également envisageables. Vous pouvez choisir d’investir en SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), d’acquérir un bien neuf, ou encore d’opter pour le dispositif Pinel. L’investissement locatif dans l’ancien en France reste toutefois l’option la plus avantageuse pour les expatriés. C’est d’ailleurs la solution privilégiée par une grande majorité de non-résidents.

En effet, investir dans l’immobilier locatif ancien en France depuis les États-Unis permet d’acquérir un bien au sein d’un marché immobilier dynamique, à condition d’investir dans de grandes villes attractives, telles que Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille. Dans ces métropoles, la vacance locative est quasi-inexistante grâce à la très forte demande de la part des locataires.

C’est donc l’assurance de réaliser un investissement rentable et sécurisé, avec une plus-value garantie à la revente de votre bien, grâce à la tension et à la liquidité du marché immobilier local.

D’autre part, en louant votre bien meublé en tant qu’expatrié, vous pourrez bénéficier du statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel), ou LMP (Loueur en Meublé Professionnel), et des avantages fiscaux qui s’y rattachent.

Le contexte actuel est favorable pour investir en France depuis les États-Unis

Malgré la crise sanitaire, les taux d’emprunt sont restés relativement bas (1,25 % en moyenne en juin 2020). Ils sont donc toujours très favorables, y compris pour les expatriés qui se voient généralement proposer des taux en moyenne 0,5 % plus élevés. 

D’autre part, l’immobilier en France se porte toujours bien, avec des prix en hausse dans les grandes villes (+0,5 % de hausse dans les grandes métropoles en février 2020). Aucune baisse des prix n’est pour le moment à prévoir, malgré le contexte actuel. Courant avril 2020, le prix moyen au mètre carré en France s’élevait à 3.636 € pour un appartement, et 2.013 € pour une maison. 

À Paris, le prix moyen au mètre montait à 10.547 € / m2 en juin 2020, avec une augmentation des prix de 1,3 % en début d’année 2020. 

Quant à la capitale girondine, qui a vu le prix de ses biens augmenter de manière spectaculaire (38 % en l’espace de 5 ans), elle affiche, début juin, un coût moyen de 4.263 € / m2. 

À Lyon, il fallait compter en moyenne 4.898 € par mètre carré pour la même période. La ville des Lumières a même dépassé la barre symbolique des 10.000 € par mètre carré, dans le quartier de la Croix-Rousse. 

Enfin, Marseille, qui affiche des prix plus abordables, suit toutefois une évolution en hausse avec une augmentation annuelle de 6,5 % fin janvier 2020.

Quid de la FACTA ?

La FATCA (Foreign account tax compliance act) est une loi américaine pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscales des expatriés américains. Selon cette réglementation, tous les établissements bancaires du monde entier sont dans l’obligation de communiquer au fisc américain (l’IRS), des informations relatives aux avoirs et actifs financiers de leurs clients considérés comme contribuables américains. Ce statut est défini selon des « indices d’américanité » tels que le passeport américain, la carte verte, le lieu de naissance, ou encore l’adresse de résidence ou le numéro de téléphone, mais aussi le fait d’avoir effectué des virements vers les États-Unis, ou bien d’y avoir résidé pendant 31 jours.

Il est donc possible pour un expatrié français aux États-Unis d’être considéré comme une US Person par le fisc américain. Afin de vous mettre en conformité, vous devez donc remplir le formulaire W-8BEN, soit sur demande de votre établissement bancaire, soit de votre propre initiative. 

Pour vos investissements en France depuis les États-Unis, il existe une solution : My expat

My expat est la première plateforme française d’investissement locatif. Vous vous inscrivez gratuitement et sans engagement et avez accès aux meilleures opportunités immobilières dans plusieurs villes françaises. Vous faites une offre en ligne, My expat négocie le prix d’achat pour vous, et vous n’avez qu’à suivre la procédure d’achat depuis leur plateforme digitale, sans avoir besoin de rentrer en France.

Vous devenez ainsi propriétaire sans faire le moindre effort.

Convaincu·e ? Commencez à recevoir des offres !

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Air France étend ses vols vers les Etats-Unis à partir de juillet

Si elle a été une des rares compagnies à continuer d’opérer des vols directs entre la France et les Etats-Unis pendant le confinement, Air France a cependant des dessertes très limitées: seules New York, Los Angeles, Atlanta sont desservies et seulement très partiellement. Cela va changer a annoncé la compagnie française via les réseaux sociaux de sa branche locale

Dès le 15 juin, Air France desservira Chicago à raison de 3 vols par semaine (lundi, jeudi et samedi). Mais c’est surtout à partir du 6 juillet que le plan de vol se remplit de manière plus substantielle. Aux villes déjà desservies viendront s’ajouter San Francisco et Boston (lundi, jeudi et samedi pour les deux aéroports). En outre, les liaisons sont augmentées vers Los Angeles (une fois par jour) et New York (une fois par jour et deux fois le mercredi, vendredi et dimanche).

A partir du 3 août, Air France passera à deux vols par jour vers New York (JFK). Une nette augmentation par rapport à la situation actuelle, mais encore loin des 5 vols quotidiens opérés avant la crise. Pour l’ensemble de ses opérations mondiales, Air France estime qu’elle fonctionnera en août à hauteur de 40% de sa capacité pré-Covid. Pour les Etats-Unis, un grand nombre de liaisons directes restent donc exclues de cette reprise jusqu’à au moins fin août, notamment Miami, Houston, Dallas, Las Vegas, Washington, Detroit, Seattle…

Nos idées de cadeaux pour la fête des pères à Miami

La fête des pères approche à grands pas. French Morning a déniché quelques idées de cadeaux à offrir aux papas le dimanche 21 juin et qui permettront par la même occasion de soutenir les entrepreneurs français de Miami.

Les papas branchés apprécieront la collection de bijoux et d’accessoires en bois tropicaux de la marque Enbois créée par le Franco-haïtien Maxim Thurière. Lunettes de soleil, bracelets, montres ou encore coques pour téléphone, chacun y trouvera son bonheur. Soucieux de l’environnement, le jeune créateur s’engage, pour toute commande, à faire un don à des associations qui participent à la reforestation de plusieurs pays de la Caraïbes. Infos ici

Pour un cadeau éthique, vous pouvez également opter pour un tee-shirt en coton biologique de la marque Riposte, récemment lancée par le Français Nicolas Rivière. Ce passionné de street art s’est entouré de Golden et Slomo, deux artistes emblématiques du quartier de Wynwood, afin de réaliser le design de chacune de ses créations. Infos ici

Spécialisée dans les tee-shirts et casquettes aux couleurs de Miami, Bichōn est aussi une marque engagée dans une démarche écologique et responsable. À sa tête, la Française Marie-Laure Desnoulez qui dessine chaque création qui arbore une broderie revisitant certains clichés de la ville : un flamand rose ou encore une inscription « Miami It » en clin d’oeil à l’équipe de basket locale. Infos ici

Pour peaufiner sa décoration intérieure, vous pouvez offrir à votre père un nain de jardin d’Ottmar Hörl ou une réplique miniature de la Vénus de Milo vendus à un tarif abordable par Musart, une boutique en ligne d’objets et de produits dérivés de différentes œuvres d’art, imaginée par le Français Vincent Grégoire. Infos ici

Les fans de littérature dévoreront « Irma et les autres » qui est signé Anna Alexis Michel. Le second roman de l’auteure a pour cadre la ville de Miami pendant un ouragan et traite de ce genre de phénomènes bien réels ou symboliques qui traversent nos vies. Infos ici

Si votre père aime la lecture, il appréciera également « Sagamore: Le Dossier after Shave », le dernier ouvrage de Michel Tessier dans lequel un chaman doté de pouvoirs extraordinaires vient en aide à la police afin de résoudre l’énigme de ce roman noir. Infos ici

Les amateurs de nautisme qui rêvent d’être un jour le capitaine de leur propre embarcation peuvent faire appel aux services de la société Miami Rent Boat, gérée par Thierry Painparay, qui met en location des bateaux à moteur de six mètres permettant de naviguer dans les eaux de la baie de Biscayne tout en contemplant les îles avoisinantes les plus luxueuses sur lesquelles trônent les somptueuses villas de milliardaires. À l’occasion de la fête des pères, un tarif spécial est mis en place du lundi 22 au vendredi 26 juin – (786) 617-8067 – Infos ici

Et si votre père n’a pas vraiment le pied marin, offrez-lui une visite sur-mesure avec l’agence Miami Off Road. Le temps de quelques heures, votre père pourra plonger dans l’histoire architecturale de Miami Beach, le temple de l’Art Déco, ou encore flâner dans le quartier de Wynwood, véritable musée du street art à ciel ouvert, pour en apprendre davantage sur ses quartiers préférés de Miami. Les réservations sont ouvertes – (786) 860-2767 – Infos ici

Enfin, les amateurs de gastronomie pourront se tourner vers les nombreux chefs français qui s’affairent au quotidien derrière leurs fourneaux afin de nous régaler. Parmi eux, Frédéric Joulin, le gérant du restaurant Semilla à Miami Beach, qui a concocté un repas spécial à emporter pour la fête des pères comprenant notamment des toasts d’avocat et saumon fumé, du poulet rôti ainsi qu’une part de fraisier. (305) 674-6522 – Infos ici

“Can We Agree to Disagree”: un livre pour comprendre les différences franco-américaines au travail

L’une est suisse, l’autre française; toutes deux vivent et travaillent depuis des années aux Etats-Unis. Suffisamment pour bien connaître le danger qui menace toute carrière internationale -et toute organisation-, celui de l’incompréhension. Elles en ont fait un livre, “Can We Agree to Disagree”, qui sort ce 15 juin.

Toutes les deux, nous avons fait cette expérience douloureuse que comprennent tous ceux qui travaillent dans des milieux internationaux, celle de ces blocages issus de stéréotypes que personne n’explique jamais”, raconte Sabine Landolt, qui après une carrière notamment chez LVMH, a créé son agence de branding. Quand elle rencontre Agathe Laurent, spécialiste de stratégie et recherche en marketing, les deux femmes parlent de ces incompréhensions infinies et de leurs dégâts, “de la souffrance au travail qu’elles occasionnent”. De cette rencontre est donc né ce livre, “Can we agree to disagree”, qui loin d’une somme académique se veut très pratique. Magnifiquement illustré, c’est presque un “beau livre”, construit sur cinquante témoignages, cités “verbatim” et dans leur langue originale. Une méthode qui, espèrent les deux auteures, permet de donner des pistes “pour une collaboration réussie entre Américains et Français (…) qui peuvent créer une alchimie extraordinaire.”

Construit autour d’une quinzaine de chapitres qui sont autant de questions, et parfois de blessures, le livre donne la parole aux deux “camps”, avant de livrer des “trucs et astuces” (“tips and tricks”) respectivement aux Français et Américains. On vous conseillera ainsi de “laisser du temps aux Français pour déjeuner” si vous êtes Américain, ou inversement, on suggère aux Français d’être “compréhensif face à l’obsession des Américains pour leur job, qui est culturelle et -pour beaucoup- nécessaire à leur sécurité et stabilité”.

De la culture américaine du résultat au goût français pour le conflit, de passant par l’horreur déclenchée dans un bureau américain à l’idée de devoir faire la bise à ses collègues, les deux auteures passent en revue les clichés transatlantiques, mais pour mieux donner des pistes sur les manières de les dépasser. Ainsi de l’opposition entre généralistes à la française et “hyper spécialistes” à l’américaine, qui rend le recrutement parfois compliqué: “Quand les Français embauchent un Américain, il y a souvent beaucoup de frustrations car il est parfois difficile de trouver quelqu’un qui peut accomplir plusieurs tâches; à l’inverse pour les Américains, qui recherchent des vrais spécialistes, les Français peuvent apparaître comme des touche-à-touche bons à rien…”

 Conçu comme un guide accompagnant le nouveau venu, “Can We Agree to Disagree” s’adresse en réalité à tous ceux qui, de près ou de loin, ont goûté à ces différences transatlantiques, parfois frustrantes mais toujours pleines d’enseignements. “Avec un peu d’humilité, on arrive tous à s’adapter, conclut Sabine Landolt. Et on apprend beaucoup au passage”. 

[Replay] La Bande FM: la révolution du “remote working” a-t-elle lieu?

Pour ce nouvel épisode de La Bande FM, deux invités de marque, qui ont vécu aux premières loges la révolution du travail à distance accélérée par la pandémie et le confinement.

Laurent Uberti, CEO de Sitel Group, leader mondial des call centers, a supervisé le passage au télé-travail de plus de 50% de ses quelque 100.000 collaborateurs à travers le monde. Un “changement de paradigme” qui s’est accompagné, à la surprise générale, d’une nette augmentation de la productivité.

Christelle Rohaut, notre deuxième invitée, a elle vu l’intérêt pour sa start-up Codi exploser. Et pour cause: elle propose une application qui permet le “co-working à distance”, autrement dit le travail hors de l’entreprise, mais sans rester enfermé chez soi. “La crise a permis de faire un bond en avant de 5 ou 10 ans en matière de développement du “remote working” dit-elle.

Ou retrouvez en podcast:

Listen to “La Bande FM: le révolution du “remote working” aura-t-elle lieu?” on Spreaker.