Ce mercredi 22 avril, nous invitions trois experts à faire le point sur les aides attribuées aux entreprises aux États-Unis et à répondre à vos questions.
Retrouvez l’intégralité du webinaire en replay ci-dessous.
[Article partenaire] Debout à la brasserie d’un hôtel de Porter Square à Cambridge, à 5 min de Harvard,Géraldine Guillerminaccueille les représentants de la communauté française de Boston. Elle se prépare à inaugurerOFALycée, et elle a le sourire. En effet, cette Française originaire d’un petit village de la Loire, parente éloignée de Bernard Pivot, est en train de réaliser son rêve : créerle premier établissement franco-américain en ligne, avec succès.
Et pour en arriver là, il lui a fallu faire preuve d’une détermination à toute épreuve et d’une intuition visionnaire. Avant de se lancer dans cette aventure, elle a fait appel à quatre anciens collègues enseignants (du temps où elle était directrice de Lycée) – qui, pour elle et le projet, ont abandonné leurs 15 ans de métier au Lycée International de Boston. «Sa garde rapprochée » suivant l’expression de certains, ceux avec qui « on parvenait à 100% de réussite aubaccalauréat, jusqu’à 90% de mentions et 40% de mentions Très bien…». Et elle ajoute : « …et qui sont capables de faire deux fois les « 35 heures »en une semaine».
L’idée n’est pas née hier. Le temps de la réflexion et maturation était nécessaire à la création de cette Edtech innovante du Greater Boston. «Nous en parlons depuis 2014. En tant qu’acteurs de l’éducation française aux USA, les forces et les faiblesses du système actuel nous sautaient aux yeux.Un élève français dans un lycée français aux Etats-Unis, structure certes élitiste, c’est comme un rendez-vous manqué.» Rendez-vous manqué entre deux cultures hors du commun, entre deux magnifiques manières de penser l’éducation, entre deux mindsets. «Ce sont des élèves qui préparent le baccalauréat avant tout. L’ouverture sur l’autre culture existe, mais elle est incomplète. » renchérit l’entrepreneuse franco-américaine. Il fallait donc innover, et proposer un parcours éducatif qui n’existait pas encore : un parcours qui s’appuie sur deux systèmes simultanément. Car, en 2020, un système éducatif ne prend sa véritable valeur que s’il est renforcé par un autre! ».
Pour ce faire, au lieu de créer une énième école française, Madame Guillermin a pensé «out of the box ». « Nous avons pris le problème à l’envers». Pourquoi ne pas se servir des écoles publiques américaines, où le curriculum estbien souvent de très bon niveau? Pourquoi ne pas potentialiser l’expérience de l’immersion d’un élève français dans le système américain grâce aux outils de demain, à la technologie? Pourquoi ne pas transformer en force ce qui était vu souvent par bien des parents comme une faiblesse. PourThomas Renault, directeur académiqueen mathématiques, « le niveau de technique algébrique est souvent bien plus élevé aux US qu’en France! Mais je pourrais aussi vous parler des Arts où nos amis d’Outre-atlantique nous donnent de belles leçons d’humanisme ». Et Géraldine Guillermin de renchérir : « À OFALycée, nous nous servons de la puissance de l’éducation américaine et nous apportons ce que les établissements publiques n’offrent pas : le français, la géographie, la philosophie, etc… En somme, nous offrons un véritableprogramme bi-culturel, bilingue, bi-civilisationnel. Nos élèves sont américains par l’école et français par la famille et OFALycée! ».
D’autre part, tient à soulignerValérie Burnick, directrice des finances: « avec ces deux diplômes, nous offrons à nos élèves des choix post-bac exceptionnels, la possibilité d’aller faire des études supérieures dans le monde entier. Du Japon à l’Australie en passant par l’Espagne, le Royaume-Uni, la France et les Amériques. Avec un bac ET un high school diploma, toutes les universités du monde vous ouvrent leurs portes. Et il y en a pour toutes les bourses! Du gratuit à toutes les gammes du payant ».
Mais, à OFALycée, on ne laisse pas les élèves et leurs parents face à cette boîte de Pandore. Dès leur entrée à OFALycée, les élèves sont accompagnés, conseillés, aiguillés dans ces décisions qui forgeront leur destin. « Ce n’est pas tout de pouvoir dire ‘je peux étudier dans le monde’, il faut savoir où l’on va. Et pour savoir où l’on va, il faut savoir ce qui existe. Et c’est là où nous intervenons. Nous avons même des élèves américains qui viennent chercher nosconseils d’orientationpour aller étudier en Europe » ajoute Olivier Saint-Vincent, l’un des fondateurs. « D’autre part, nous sommes la première école en ligne à proposerun suivi socio-émotionnelgratuit! Car pour nous la réussite d’un élève passe par son bien-être : savez-vous que l’intelligence émotionnelle est la soft skill la plus recherchée sur internet?».
Cette EdTech bostonienne n’a pas laissé indifférent des pointures du Business ou de l’Éducation. A l’instar deJocelyn Vigreux– business angel, fort d’une expérience de 15 ans comme CEO TomTom USA – Président duConseil Consultatifou deFabrice Jaumont– auteur à succès de La Révolution Bilingue– board member également, les acteurs qui font le monde d’aujourd’hui ne s’y sont pas trompé : OFALycée, c’est aller plus loin dans l’excellence.
Contacter OFALycée contact@ofalycee.org Bureau des admissions : [email protected]
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(Article partenaire) En temps de crise, la valeur des biens immobiliers a tendance à baisser : cela peut être l’opportunité parfaite pour acquérir un bien convoité.
La Floride est depuis longtemps déjà un état propice à l’investissement immobilier, en particulier pour les étrangers et expatriés. C’est d’ailleurs pour cela que les acteurs du marché y utilisent des méthodes modernes pour vendre et acheter à distance. Les acheteurs peuvent par exemple visiter les propriétés virtuellement, et les actes de vente peuvent être authentifiés digitalement sur des plateformes agrémentées.
Si vous souhaitez profiter du contexte actuel pour réaliser un investissement immobilier en Floride, nous vous invitons à vous poser la question cruciale de la structure juridique à utiliser pour réaliser votre investissement avant d’ “appuyer sur le bouton”. Alexandre Ballerini, avocat francophone en immobilier, sociétés et fiscalité internationale basé en Floride, et Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet d’expertise comptable Massat Consulting Group, nous proposent une explication complète des différentes options, exemples à l’appui.
Alexandre Ballerini et Jean-Philippe Saurat vous conseillent pour vos investissements immobiliers aux États-Unis.
Quelles sont les structures juridiques qu’il faut retenir et celles à éviter par les ressortissants étrangers lors de l’achat d’un bien immobilier en Floride ?
Lorsqu’un résident fiscal étranger investi en Floride, plusieurs points sont à étudier pour déterminer les modalités les plus opportunes d’acquisition:
– Les différents effets sur les échanges 1031 – L’impact du FIRPTA – L’imposition – L’impact sur les droits de succession
Qu’est ce qu’un échange 1031 et quel est l’impact d’une retenue à la source sous les règles du FIRPTA ?
Un échange 1031 est une loi fiscale qui permet à un investisseur immobilier de vendre une propriété et de différer l’imposition de la plus-value réalisée sur la vente, à condition qu’il investisse le produit de la vente dans une nouvelle propriété de type «semblable» (“Like Kind”) et se conforme aux règles de la section 1031 de l’Internal Revenue Code.
Les non-résidents fiscaux sont soumis à la réglementation FIRPTA lors de la vente de bien immobilier. Elle prévoit une retenue à la source de 15% du prix de vente brut. Avance sur impôts, elle viendra minimiser l’impôt réellement dû sur la plus-value réalisée sur la vente. S’il y a sur-retenue, le contribuable sera alors remboursé du trop payé après avoir soumis sa déclaration de revenus US. Il est cependant possible d’éviter cette retenue via l’acquisition par des structures juridiques reconnues comme personnes morales américaines.
Nous ne nous traiterons pas des ramifications de l’impôt sur le revenu et sur le capital pour chaque structure. Nous nous concentrerons sur le FIRPTA, lorsque vous prévoyez de faire un échange 1031 en tant que non-résident.e fiscal.e, et sur les structures qui exposeraient un étranger à l’impôt successoral américain.
Vous trouverez également dans cet article l’exemple d’un cas où une LLC à un seul associé a vendu une maison de 8.700.000 dollars, a fait un échange 1031 et a fait l’objet d’une retenue FIRPTA de 15%, soumettant le client à une réduction de 1.300.000 dollars des fonds échangés en 1031, ou à 1.300.000 dollars de réduction des flux de trésorerie. Comment avons-nous évité le FIRPTA dans ce dossier et comment aurions-nous pu l’éviter dès le départ avec une structure juridique appropriée ?
Cet article comprend également l’étude des problèmes successoraux aux États-Unis dans le cas d’un non-résident qui y possédait une propriété de 1.000.000 dollars.
Quelles structures juridiques peuvent être mises en place pour l’achat d’une propriété immobilière en Floride ?
Il existe plusieurs possibilités :
Tenancies
Corporations
Partenariats, y compris les Limited Liability Companies (LLC)
Trusts
Acquisitions en nom propre
Les Tenancies
Les Tenancies ne sont pas recommandées pour les non-résidents car elles ne les exemptent pas de droits de succession en cas décès. Elles sont, par contre, un outil substitutif au testament. En anglais on les appelle des « Will substitutes ».
L’avantage des Tenancies est qu’elles constituent une solution inter-vivos qui permet d’éviter les procédures d’homologation et les successions sans testament.
Les C-corp
Les C-corp, semblables à des sociétés par actions françaises, ont l’inconvénient de la double imposition et de l’absence de traitement fiscal particulier des plus-values: la société va payer un impôt sur la plus-value réalisée, traitée comme un revenu ordinaire, et les actionnaires en paieront un à leur tour sur les dividendes versés. En revanche, elles limitent la responsabilité des actionnaires et, étant des personnes morales américaines, abrogent l’obligation de retenue à la source de 15% sur le prix brut de vente selon le FIRPTA au moment de la vente.
Selon le montant investi et la stratégie commerciale, une corporation peut être un bon choix pour les ressortissants étrangers souhaitantacheter un bien immobilier. L’analyse se fera en termes de conséquences fiscales par rapport à un partenariat ou une LLC. Un partenariat étant fiscalement une entité transparente, les partenaires/membres sont imposés au niveau personnel.
Partenariats et LLC
Dans cet article, nous concentrerons notre attention sur les LLC. Nous n’aborderons pas les General Partnerships, les Limited Partnerships, les LLP, les Family Partnerships et les Private Equity structures. Ces structures sont le plus souvent utilisées dans des contextes d’investissement touchant au Private Equity où l’associé commandité est une entité différente de l’associé commanditaire. Ici, les objectifs sont différents.
Bien que structures juridiques à part entière, les LLC sont fiscalement considérées comme des partenariats: le résultat fiscal de la société est imposé dans les mains des bénéficiaires qui le retranscrivent sur leurs propres déclarations de revenus, elles sont fiscalement transparentes.
Étant la structure juridique la plus polyvalente, elle est l’outil d’acquisition le plus courant pour des biens immobiliers en Floride.
En revanche, conséquence de la transparence fiscale, les membres non-résidents fiscaux devront déposer aux Etats-Unis une déclaration de revenus de non-résidents et s’y retrouveront imposé sur la part du résultat de la société leur revenant. Ils devront généralement aussi déclarer ces revenus dans leur pays de résidence fiscale et s’y retrouverons imposés. La double imposition pourra être évitée dans la majorité des cas, par le biais des conventions fiscales, mais le risque est bien présent avec des pays qui ne reconnaissent pas les LLC, le Canada notamment. Pour parer à cette problématique, une LLC peut choisir le statut fiscal de C-corp. et être imposée comme telle.
L’avantage d’une LLC par rapport à une Corporation réside dans des obligation de gouvernance d’entreprise beaucoup allégées. Les membres ont un contrôle plus direct de la gestion quotidienne. En somme, quand il s’agit du choix entre un partenariat et une C-corp., vous devez mesurer les conséquences fiscales de ce choix pour chaque investissement. Selon le revenu projeté par rapport à la plus-value envisagée, un traitement fiscal sera mieux adapté qu’un autre.
Les LLC ont également la possibilité de choisir le statut de S-corp. Cependant, les ressortissants étrangers n’y ayant pas accès, nous ne les couvrirons pas dans cet article.
Une distinction est à faire entre une LLC à un seul associé et une à plusieurs associés.
Lorsqu’elle n’a qu’un seul membre, la LLC est considérée “comme disregarded”, elle n’est pas reconnue d’un point de vue juridique. Ainsi, le membre est soumis à la retenue FIRPTA de 15%, ce qui peut devenir problématique lorsque vous envisagez de faire un échange 1031 en tant que vendeur.
Personnes morales américaines, les LLC à plusieurs associés ne sont pas soumises au FIRPTA et ne sont donc pas soumises à retenues à la source.
Les Trusts
Nous déconseillons fortement aux étrangers les Trusts basés aux États-Unis pour la protection de leurs actifs et pour des raisons fiscales. Ici, nous aurions besoin d’analyser les distinctions entre les Trusts révocables et les Trusts irrévocables et leurs ramifications fiscales respectives. Ce sont des structures adaptées aux résidents permanents.
Acquisition en nom propre
Nous déconseillons aux étrangers de détenir un bien immobilier en nom propre pour des raisons de protection des actifs et d’impôt sur la succession.
Ils ne peuvent prétendre à la protection d’une propriété familiale ni au niveau fédéral en termes de succession, ni au niveau de l’État en termes de protection des créanciers et des avantages fiscaux ad valorem.
En termes de planification de la succession des ressortissants étrangers :
Les ressortissants étrangers ne bénéficient pas de l’abattement de 11.580.000 de dollars sur la succession. Les droits successoraux sont calculés et dûs sur les successions dépassant ce seuil. L’abattement correspondant pour les non-résidents est plafonné à 60,000 USD. Au-delà, leur succession s’expose à des droits allant jusqu’à à 40% de sa valeur. Ils ne bénéficient pas non plus de l’exemption conjugale.
Donc, la propriété en nom propre n’a aucun avantage pour un étranger.
En conclusion
Comme vous l’aurez compris, le choix de la structure à envisager dépendra de nombreux facteurs.
Cependant, tant d’un point de vue fiscal que successoral ou encore de limitation de responsabilité, il n’est pas idéal pour les non-résidents de posséder des biens immobiliers aux États-Unis en nom propre ou via une LLC à un seul associé qui n’aurait pas pris d’option C-Corp., cela revient au même.
Les Tenancies ne sont pas non plus le véhicule le plus approprié en raison de l’exposition à l’impôt successoral. La clé étant d’éviter à la fois l’impôt successoral américain et les procédures américaines d’homologation.
Les impacts fiscaux et successoraux pouvant être considérables, le choix de la structure, C-Corp. ou LLC à plusieurs membres, devra être analysé avec minutie en relation avec avec votre avocat et votre CPA afin d’atteindre nos trois objectifs : éviter l’homologation, éviter les impôts successoraux américains, éviter la retenue à la source FIRTPA.
Un de nos clients a acquis une propriété résidentielle avec une LLC à un seul associé. Il a vendu cette première propriété et en a acheté une nouvelle. Afin de reporter l’impôt sur la plus-values réalisée lors du premier achat, le client a effectué un échange 1031 avec le produit de la vente. Il était soumis à la retenue FIRPTA car sa société était considérée comme disregarded. La vente était de 1.000.000 de dollars. La retenue était de 150.000 dollars. Le client a décidé d’injecter 150.000 dollars afin de bénéficier de l’échange 1031 et d’éviter que la plus-value réalisée ne soit imposée, ce qui, autrement, serait allé à l’encontre de l’objectif de l’échange 1031. Par la suite, le client a acheté une maison valorisée 7.000.000 de dollars. Quelques années plus tard, le client l’a revendue pour 8.700.000 dollars. Il a de nouveau fait l’objet d’une retenue de 15%. Ici près de 1.500.000 dollars. Cette fois, le client ne voulait pas injecter 1.500.000 dollars supplémentaires dans la transaction d’échange 1031. Nous avons pu, via une acquisition cumulative, obtenir un certificat d’exemption avant la clôture, mais cela a nécessité de longues négociations avec les vendeurs. Une LLC à plusieurs membres n’aurait pas été soumise au FIRPTA, ce qui aurait facilité l’échange 1031 et l’ensemble de la transaction.
Étude de cas 2 – Droits de succession
La succession d’un ressortissant étranger qui détiendrait un bien immobilier, personnellement ou au moyen d’une LLC à un seul associé, pourrait, au moment de son décès, payer plusieurs centaines de milliers de dollars en droits successoraux sur une propriété de 1.000.000 de dollars. Sans compter les frais de la procédure d’homologation et les frais légaux.
S’il était ab-intestat, c’est-à-dire sans testament, sans location ou sans propriété familiale, l’actif pourrait également revenir à une personne non prévue.
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Demain sera un autre jour… Pour le monde entier et peut-être plus encore pour ces entrepreneurs-voyageurs français, dont la société, créée à l’étranger, est le plus souvent encore en phase de croissance. Dans ce numéro 2 de «Rebondir», le podcast spécial coronavirus, nous donnons la parole pour la deuxième fois à quelques-uns des French Boss rencontrés au cours des dix-huit derniers mois, avant la pandémie de Covid 19.
Ils évoquent la manière dont ils espèrent rebondir au terme d’une crise qui a laissé les moins costauds d’entre eux pratiquement exsangues. Optimisme et pessimisme vont se succéder dans les mots de Laurence Lim, de Guillaume Depoix et de Marine Vincent… Ils sont restaurateurs, conseils dans le luxe ou pharmaciens… Ils vivent à New York ou à Londres… Et leurs histoires ne sont que des échantillons de ce que vivent actuellement les entrepreneurs du monde entier. Deux femmes, un homme… Mais surtout 3 caractères, différents, et qui sont autant d’armes pour traverser la crise.
Le tweet frappait fort; comme souvent, la réalité sera beaucoup plus nuancée.
En annonçant tard lundi soir, la “suspension de l’immigration”, le président américain avait suggéré un brutal coup d’arrêt à toute immigration aux Etats-Unis. Il a fait marche arrière dès mardi soir, en annonçant lors de sa conférence de presse quotidienne que la délivrance de cartes vertes serait suspendue pour 60 jours, mais que les visas de travail ne seraient eux pas concernés.
Les conséquences concrètes de cette décision seront donc limitées. Chaque année, les Etats-Unis accordent environ un million de cartes vertes, soit quelque 80.000 par mois. Sur la base de ces chiffres, la suspension concernerait donc moins de 160.000 personnes -et en réalité beaucoup moins car une large part sont attribuées à des personnes déjà présentes aux Etats-Unis. “En suspendant l’immigration, nous aiderons les Américains sans emploi à retrouver du travail les premiers lorsque l’Amérique rouvre” a assuré Donald Trump lors de sa conférence de presse. Seulement ces quelque 160.000 emplois prétendument libérés par la suspension des cartes vertes pèsent bien peu face aux quelque 22 millions d’Américains mis au chômage depuis le début de la crise. Une preuve de plus que le but du tweet présidentiel était avant tout d’envoyer un message à sa base anti-immigration.
En réalité, alors que le président faisait cette annonce, son gouvernement assouplissait en fait les conditions d’immigration pour certains titulaires de visa, le H-2A, destiné aux travailleurs saisonniers. Lundi, l’administration a publié un décret levant la limite de 3 ans qui s’appliquait auparavant à ces travailleurs.
Le décret présidentiel pourrait être signé par Donald Trump dès mercredi.
La nouvelle est tombée dans un tweet tardif, lundi soir. Et comme souvent, elle pose plus de questions qu’elle n’en résout. Que signifie “suspendre l’immigration” et quelle serait la justification légale d’une telle mesure ?
“A la lumière de l’attaque de l’ennemi invisible, et du besoin de protéger les emplois des fantastiques citoyens américains, je signerai un décret pour suspendre temporairement l’immigration aux Etats-Unis” a écrit le président américain
In light of the attack from the Invisible Enemy, as well as the need to protect the jobs of our GREAT American Citizens, I will be signing an Executive Order to temporarily suspend immigration into the United States!
L’annonce surprend d’abord parce qu’elle contredit totalement les messages rassurants sur la pandémie que Donald Trump diffusait ces derniers jours, pour soutenir la reprise de l’économie. Lors de la dernière de ses longues conférences de presse quotidiennes lundi soir, il n’a fait aucune allusion à l’immigration ni à la nécessité de fermer des frontières qui le sont déjà très largement.
Surtout, son tweet laisse planer le mystère sur la signification concrète de ce décret à venir. S’agira-t-il de simplement suspendre les entrées sur le territoire (ce qui est déjà le cas pour quiconque venant d’Europe), ou d’aller plus loin en cessant de délivrer cartes vertes et visas de travail ?
Déjà en difficulté avant l’irruption du Covid-19, Norwegian est au bord du gouffre. La compagnie low-cost a annoncé ce lundi la mise en faillite de ses filiales suédoises et danoises.
Au total quelque 4.700 employés sont concernés. Ils sont basés en Suède, Espagne, Grande-Bretagne, Finlande ou aux Etats-Unis. Les employés de Norwegian basés en Norvège, France et Italie, soit 2.000 au total, ne sont pour le moment pas concernés car couverts par le chômage partiel, dispositif qui n’existe pas au Danemark et en Suède.
“Nous avons fait tout ce qui était possible pour éviter cette décision et vons demandé le soutien des gouvernements suédois et danois” a fait savoir le PDG Jacob Schram dans un communiqué.
Après une décennie de très forte croissance, la compagnie low-cost était devenue le premier transporteur non-américain desservant New York et plusieurs autres grandes villes américaines. Mais ce faisant, elle a accumulé une dette considérable de près de 8 milliards de dollars.
Cet endettement avait déjà valu à son cours en bourse de s’effondrer avant la crise. Les dernières semaines sans activité, et donc sans revenu, ont rendu sa situation intenable. La compagnie tente maintenant d’obtenir une conversion de sa dette en actions. Une assemblée générale des actionnaires est prévue sur ce sujet le 4 mai.
Les difficultés de Norwegian ne sont sans doute que les prémices d’un orage qui secoue tout le secteur. Les compagnies américaines ont obtenu 25 milliards d’aides de Washington. En Europe, toutes sont en discussion avec leurs gouvernements pour obtenir des aides qui pourraient venir trop tard notamment pour les plus petites. Lundi, Virgin Atlantic a averti qu’elle ne survivrait que si le gouvernement britannique venait à son secours.
Pour les consommateurs, et notamment les voyageurs transatlantiques, la conséquence sera probablement un renchérissement des billets à la réouverture des frontières. “Entre les compagnies qui auront disparu et les autres qui diminueront le nombre de vols, la capacité va forcément diminuer, prédit un dirigeant de compagnie. La concurrence féroce de ces dernières années qui a fait baisser les prix ne sera probablement plus la même pour longtemps”.
La Bande FM, c’est la nouvelle émission hebdomadaire de French Morning chaque jeudi à 12:30pm EST (9:30pm PST). Après l’école à la maison, nous parlons cette semaine psychologie.
Notre invitée est Christine Anzieu-Premmereur, psychiatre et psychanalyste, et directrice du “Parent-Infant Program” à Columbia University à New York. Elle répondra à vos questions et réagira à vos témoignages sur les enjeux de cette période de confinement sur les enfants et adolescents.
Nous parlerons de la gestion des conflits dans la famille en cette période de confinement; des réactions des enfants et ados face à la perte du contact avec les autres; des angoisses que provoque la maladie…
Cette émission est avant tout la votre. Posez vos questions, donnez-nous votre témoignage, racontez-nous comment vous et votre famille vivez cette période.
Vous habitez à l’étranger et vous avez notamment conservé de la famille et du patrimoine en France ?
Vous vous inquiétez des conséquences d’un décès non préparé ?
Vous souhaitez à ce titre anticiper la transmission de votre patrimoine dans les meilleures conditions juridiques et fiscales possibles ?
Un expert répondra à vos questions et abordera notamment les thèmes suivants :
– Quelle loi civile s’appliquera à votre succession internationale ?
– Pourquoi faire un testament et où ? Quid des outils anglo-américains tel que le trust ?
– Pourquoi bien connaître son régime matrimonial est-il important ? Un contrat de mariage est-il nécessaire ?
– Quelle fiscalité successorale au jour de mon décès et comment l’optimiser ?
Notre expert Guillaume MICOLAU, Responsable du Pôle Clientèle Internationale de l’Office Notarial UP’NOTAIRES – Lyon répondra ensuite à vos questions, que vous pourrez lui poser en direct.
Vous pouvez également envoyer vos questions à l’avance à l’adresse mail suivante : sophia@frenchmorning.com
Rendez-vous vendredi 24 avril à midi (heure de New York) [Inscription ici]
Le plan de 359 milliards de dollars initialement débloqué par le gouvernement américain a été épuisé en seulement 13 jours. Il est aujourd’hui important de se préparer en avance pour la seconde vague de fonds qui sera bientôt débloquée, afin de pouvoir saisir sa chance.
Dans notre prochain webinaire, qui aura lieu mercredi 22 avril à midi (heure de New York), nous aborderons les points suivants :
1/ Quels sont les programmes à votre disposition ?
2/ Focus sur le Payroll Tax Deferral (CARES Act, Section 2302).
3/ Focus sur l’Economic Injury Disaster Loans (EIDL).
4/ Focus sur le Payroll Protection Program (PPP – 7a Loans).
Nos experts et panelistes :
“On veut qu’à la fin de cette journée, les gens repartent reboostés à mort, prêts à repartir au charbon”. Benoit Buridant, CEO de French Founders, est clair sur les objectifs du “Online Summit, Business Rebound” qu’il organise le mercredi 29 avril: permettre aux entrepreneurs et dirigeants d’entreprise de prendre une bouffée d’optimisme dont ils ont besoin.
French Founders, club d’entrepreneurs francophones à travers le monde, a dû, comme tout le monde, se réinventer depuis le début de la crise du Covid-19. Habituée à organiser des évènements par dizaines chaque mois dans le monde entier, l’équipe s’est transformée en organisateurs de webinaires en masse. “Il y a un engagement extraordinaire, avec certains webinaires attirant plus de 800 personnes, constate Benoit Buridant. Les gens ont besoin d’échanger, de comprendre”. Avec cet ambitieux sommet en ligne, l’équipe vise plus haut encore: “c’est 16 heures d’évènement, 50 intervenants, et une multitude de sessions spécialisées, par industries et de possibilité de faire du networking”. Commençant à 2pm heure de Hong Kong (soit 8am à Paris et 2am à New York), les conférences se poursuivront jusqu’à 6pm heure de New York. L’évènement sera ouvert à tous, membres ou non de French Founders.
Pour pouvoir retrouver toutes les caractéristiques d’une conférence physique lors de cet évènement en ligne, French Founders va utiliser les services d’une toute nouvelle start-up basée à Londres, Hopin, qui se spécialise dans les évènements complexes en ligne, pouvant accueillir jusqu’à 100,000 personnes. “Notre objectif est que la conférence soit utilisée pleinement par les participants, par exemple qu’ils viennent en équipe, pour faire du “team building” et remotiver tout le monde”.
Plusieurs grands noms du business ont répondu à l’appel: Jacques Attali; Sébastien Bazin, le PDG d’Accor Hotels; Bertrand Badré, patron du fonds d’investissement Blue like an Orange Sustainable Capital; Hubert Joly, Executive Chairman de Best Buy. (Programme complet ici)
Comment le SARS COV 2, un organisme de quelques nanomètres, peut-il chambouler du tout au tout notre manière de vivre ? C’est ce à quoi tente de répondre cet épisode un peu spécial de Sounds Like Portraits. Philippe Ungar s’entretient avec Jérémy Goc, docteur en immunologie à Paris Sorbonne Université et chercheur en immunologie dans un laboratoire universitaire à New York. Durant une quarantaine de minutes, il aborde le virus SARS COV 2, à l’origine de la maladie du COVID-19, sous tous ses aspects.