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Deux classes maternelles bilingues publiques ouvrent dans l’Upper East Side

La mobilisation sonnée par le Franco-Américain Stéphane Lautner pour la création d’un programme français-anglais dans le public a payé. Deux classes bilingues français-anglais de Pre-K verront le jour dans l’Upper East Side à la rentrée 2020-2021, premier pas vers un possible programme bilingue jusqu’au middle school. Le site retenu est le centre Pre K du District 2, situé au 355 East 76th Street. Les inscriptions sont en cours jusqu’au 16 mars sur le site du Département de l’Education (référence de l’école: 02Z128) pour les enfants nés en 2016.

Le programme est ouvert à tous les enfants de la ville. “C’est une victoire au nom de tous les parents qui ont participé à ce projet et partagé ce rêve avec moi. Cela a représenté deux ans de travail. C’est vraiment incroyable“, a réagi Stéphane Lautner.

Les deux classes prévues comprendront 20 élèves chacune. Deux classes supplémentaires pourraient voir le jour en fonction du recrutement des enseignants. Stéphane Lautner rappelle que ces ouvertures ne sont qu’une première étape. Les nombreux parents qui ont rejoint son effort pour lancer un programme d’immersion bilingue dans le District 2, qui recouvre presque tout Manhattan sous la 96eme rue (à l’exception de l’Upper West Side et du Lower East Side), doivent rester mobilisés pour étendre les classes jusqu’au 5th Grade. “Je veux que le programme soit agrandi. Pour moi l’enseignement des langues est primordial”, poursuit-il. Selon lui, l’extension du programme a de “bonnes chances d’aboutir“.

Stéphane Lautner avait participé au lancement d’un afterschool en français de l’association EFNY (Education française New York) dans l’école de son aînée, PS 527. Le 13 décembre, par un soir pluvieux, il avait organisé une réunion publique dans l’Upper East Side en présence de l’élu local Ben Kallos et d’une représentante du Department of Education (DoE) notamment pour montrer l’intérêt des parents pour ce genre de programme d’immersion. Ces derniers étaient venus en masse apporter leur soutien. Outre Ben Kallos, Stéphane Lautner a reçu le soutien de Fabrice Jaumont, attaché éducatif aux Services culturels de l’Ambassade de France, et de la consule de France Anne-Claire Legendre.

Plusieurs initiatives menées par des parents français avaient été lancées dans le passé au sein de ce vaste district scolaire (à Battery Park City, TriBeCa et Midtown), mais aucune n’avait abouti. “Beaucoup de parents s’étaient découragés dans le passé faute d’avoir pu créer un programme pour leurs enfants”, rappelle Stéphane Lautner. Les siens sont trop âgés pour s’inscrire aux nouvelles classes. “Cette initiative va pouvoir profiter à un grand nombre de petits New-Yorkais, quel que soit leur langue ou milieu socio-économique“.

Un concours photo pour mettre les droits des femmes à l’honneur

A l’occasion de la journée internationale de la femme, le consulat de France à Los Angeles organise un concours photo pour illustrer un thème : l’égalité.

Chaque participant devra envoyer avant le 15 mars une photo qui illustre le slogan de cette année : « Je suis de la génération égalité : levez-vous pour le droit des femmes ».  Le but est d’ouvrir les yeux du public sur les stéréotypes liés au genre, de défaire les préjugés ou de mettre en avant des femmes connues ou non.

Les règles du jeu sont simples, envoyez votre meilleur cliché (format JPEG) qui illustre le thème à : [email protected]Tous les types de clichés sont autorisés du smartphone au polaroïd. Les photographies reçues seront transmises à un jury qui sélectionnera les trois meilleures. Les finalistes verront leurs clichés mis en ligne sur le site du consulat et sur les réseaux sociaux pour les départager. Le vainqueur du concours sera annoncé le 23 mars. Il se verra offrir un dîner pour trois personnes à la résidence de France à Los Angeles.

Le concours est gratuit et ouvert à toute personne de plus de 12 ans, résidant dans la circonscription consulaire (Californie du sud, Nevada du sud, Arizona, Colorado, Nouveau Mexique).

Il est autorisé de retoucher le recadrage, le traitement noir et blanc, les modifications de certains paramètres (saturation, contraste, netteté́, température des couleurs, balance des blancs et des couleurs) ainsi que le renforcement de la netteté́, la retouche localisée et l’élimination des bruits, pour autant qu’ils n’altèrent pas le message de l’image.

Tous les détails du concours ici 

Coronavirus : la Floride en état d’urgence mais les écoles restent ouvertes

Après la Californie et New York, la Floride déclare l’état d’urgence pour tenter d’endiguer la progression du COVID-19. Cette décision, prise lundi 9 mars par Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, devrait permettre à l’État de recevoir 27 millions de dollars du gouvernement fédéral pour lutter de manière efficace contre le coronavirus.

Actuellement, selon les chiffres communiqués par le Florida Department of Health, deux décès ont été recensés dans le Sunshine State, 21 personnes sont contaminées par le virus et plus de 300 ont été mises sous surveillance.

Ron Desantis, qui a rappelé que la situation doit être prise au sérieux sans pour autant céder à la panique, incite les résidents de Floride les plus âgés ainsi que ceux ayant des antécédents médicaux à suivre les recommandations de prévention des Centers for Disease Control and Prevention en évitant notamment les lieux de foule et en se lavant régulièrement les mains.

De son côté, le Florida Department of Health demande à toutes les personnes qui se sont rendues dans des pays à haut risque comme la Chine, la Corée du Sud, l’Italie ou encore l’Iran, de rester à l’isolement pendant 14 jours dès leur retour dans l’espoir de réduire la propagation du COVID-19.

Plusieurs mesures sont également prises par les différentes institutions de l’État dont notamment les districts scolaires qui encouragent les familles à reporter leurs voyages initialement prévus durant la période de Spring Break.

Pour l’heure, même si les écoles publiques de Floride restent ouvertes, le district scolaire de Miami-Dade se prépare à une éventuelle fermeture de ses 400 établissements : un questionnaire en direction des familles a été mis en place afin de connaître leurs besoins en équipement informatique afin que les 350.000 élèves concernés puissent poursuivre leurs études en ligne.

Summer School d’HEC à Paris : les inscriptions sont ouvertes

(Article partenaire) Les vacances d’été peuvent être une belle opportunité pour les étudiants qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur un thème précis, notamment avec les différents programmes proposés par la Summer School d’HEC Paris.

L’école a ainsi annoncé l’ouverture des inscriptions de sa Summer School pour 2020 : en plus du large éventail de programmes de deux semaines proposés pour les étudiants et les jeunes professionnels sur des thèmes variés (business, géopolitique, changement climatique, marketing numérique, entrepreneuriat, finance, social business, management du luxe, mode, business du vin…), l’école renouvelle également sa semaine Youth Leadership Initiative suite au succès des deux dernières éditions.

La Youth Leadership Initiative est un programme immersif en anglais pour les lycéens du monde entier souhaitant développer leur potentiel et devenir les leaders de demain. Cette formation innovante est ouverte à tout jeune, de 15 à 18 ans, quelle que soit son origine géographique, montrant une appétence pour la découverte de soi et le développement personnel, et désireux de développer ses aptitudes de leader.

Stevenson Miller, l’un des participants de 2019, témoigne de son expérience :     
“L’efficacité et le soutien des encadrants qui m’ont accompagné tout au long du parcours m’ont littéralement bluffé ainsi que les moyens qui ont été mis à ma disposition pour que je puisse venir à bout de ce challenge. J’ai suivi des cours de géopolitique, d’expression orale et de gestion de conflits.”

Le programme Youth Leadership Initiative vise à former la future génération de leaders capables de s’approprier les compétences requises pour relever les défis du XXIème siècle : l’accent y est mis sur le travail en équipe, la négociation, la communication interculturelle ou encore la prise de parole en public.

Quel que soit le programme choisi, les participants vivront une expérience internationale, en construisant leur propre réseau, tout cela au sein d’HEC Paris, École de Commerce leader en France, sur son campus de 138 hectares.

Je me suis constitué un réseau qui va me permettre d’avancer beaucoup plus vite maintenant, j’ai des contacts dans le monde entier, c’est fantastique !”, ajoute Stevenson.

Ses conseils aux futurs participants : “On peut choisir d’être acteur ou victime du changement, pour ma part j’ai choisi, et je prends pour exemple la divise de HEC : Osez !”

Retrouvez toutes les informations sur la Summer School d’HEC Paris et sur l’initiative Youth Leadership en 2020 ici. Des questions ? Contactez Elyse Michaels-Berger, Directrice de la Summer School : [email protected].

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Miami Open 2020 : « Le tournoi se déroulera comme prévu »

Face à l’épidémie de coronavirus qui entraîne l’annulation de nombreux événements dont le tournoi d’Indian Wells en Californie, les organisateurs du Miami Open se montrent rassurants et indiquent que le tournoi de tennis se déroulera comme prévu du lundi 23 mars au dimanche 5 avril au Hard Rock Stadium.

« La sécurité est une priorité absolue et nous surveillons la situation du COVID-19 en étroite collaboration avec les autorités ainsi que les organismes de santé à l’approche du tournoi, ont déclaré lundi 9 mars les organisateurs du Miami Open sur leurs réseaux sociaux. De plus, nous suivons de près les directives des Centers for Disease Control and Prevention afin d’offrir un environnement sûr aux fans, aux joueurs ainsi qu’au personnel ».

Si le tournoi de Miami reste au calendrier, il se jouera malgré tout sans Roger Federer, le tenant du titre. Le tennisman suisse est actuellement écarté des terrains en dur après son opération du genou en février.

Les amateurs de la petite balle jaune pourront cependant encourager des joueurs d’une quarantaine de pays comme le Serbe Novak Djokovic, qui est toujours invaincu en 2020, et l’Espagnol Rafael Nadal chez les hommes, ou encore l’Américaine Serena Williams, 23 fois championne du Grand Chelem, qui tentera de décrocher son neuvième titre à Miami, sans oublier l’Australienne Ashleigh Barty qui a remporté la précédente édition.

Une ribambelle de Français sont également en lice. Vous retrouverez Richard Gasquet, Gilles Simon, Gaël Monfils, Benoît Paire, Jérémy Chardy, Adrian Mannarino, Ugo Humbert, Lucas Pouille ainsi que Jo-Wilfried Tsonga, qui effectue une timide remontée au classement depuis son retour de blessure, ou encore la star montante Corentin Moutet.

Les représentantes tricolores Alizé Cornet, Kristina Mladenovic, Fiona Ferro et Caroline Garcia seront aussi de la partie.

Coronavirus : les écoles françaises de la Baie de San Francisco sur le pied de guerre

Mis à jour le 12 Mars

L’International School of the Peninsula, à Palo Alto, est la première école Française de la Baie à annoncer sa fermeture pour des raisons préventives. Aucun cas de coronavirus n’a été reporté dans la communauté, mais pour éviter toute propagation de la maladie, les portes resteront closes du 12 au 27 mars. Réouverture prévue le 30 mars. D’ici là, des plans d’enseignement à distance permettront d’assurer l’apprentissage.

Il faut dire que la panique gagne du terrain dans la Baie de San Francisco, où se trouve plus de la moitié des cas de COVID-19 recensés en Californie. Certains établissements américains avaient déjà fermé leurs portes suite à la contamination de membres issus des familles ou du personnel, comme le lycée Lowell à San Francisco ou Aspire Monarch Academy à Oakland. Les prestigieuses université de Stanford à Palo Alto ou de UC Berkeley ont annulé les cours en présentiel, ainsi que tous les voyages envisagés par leurs professeurs. Pas de Covid-19 recensé pour le moment, juste des mesures de prévention.

Devant ce constat, les écoles françaises de la région restent bien sûr sur le qui-vive. « On suit de très très près les recommandations venant des différentes autorités de santé, Françaises ou du District. On espère vraiment ne pas fermer, mais nous suivons un protocole très strict. Et en cas de coronavirus dans la communauté, la fermeture sera immédiate » explique Sébastien Robert, directeur de l’école primaire de l’Ecole Bilingue de Berkeley.

Une position qui fait l’unanimité. « Il y a quatre niveaux d’urgence et nous sommes au stade 2 (cas déclarés dans la région, mais pas dans la communauté scolaire). Au niveau d’après, on nous impose de fermer. Le problème, c’est qu’on ne sait pas quand on rouvrirait. Il faut donc mettre en place des plans d’enseignement transitoires » précisait Philippe Dietz proviseur de l’International School of the Peninsula, à Palo Alto, deux jours avant que son campus ne ferme ses portes.

Conserver du lien social

Les écoles ont ainsi monté des « cellules de crise » pour définir des stratégies d’enseignement à distance. « Il y a beaucoup de préparation en amont pour assurer la continuité au niveau pédagogique, technique et social. On fait ça par campus et de manière journalière. On a décidé d’utiliser notre site Web et on y rajoutera des fonctions, avec Zoom par exemple pour permettre aux élèves de se parler et de communiquer avec leurs professeurs » détaille Agnès Hogan, directrice de la communication et du marketing du Lycée Français de San Francisco.

Le contact humain reste en effet au cœur des préoccupations et les écoles affinent ainsi le choix des outils qu’ils pensent utiliser. « Le défi, c’est de parvenir à continuer l’apprentissage tout en gardant du lien au sein des groupes, que les élèves ne décrochent pas sans pour autant passer trop de temps devant un écran… Tout est une question d’équilibre et d’alternance entre les plateformes, entre l’asynchrone et le synchro » affirme Sébastien Robert de l’Ecole Bilingue.

Suite Google, Hangout, Zearn, Reading A to Z, CNED, Khan Academy… Il s’agit de mixer les formules, les tâches en ligne et hors-ligne afin de s’adapter à des niveaux et besoins différents. « Pour les petits en maternelle, on enverra davantage de vidéos et de livres lus. Pour les collégiens, on essaiera de se caler sur les modèles de la journée scolaire avec plus de synchro et des outils Google » affirme Philippe Dietz d’ISTP. Et d’ajouter : « on a créé un plan fluide pour qu’il s’ajuste aux résultats. »

Communication et prévention

Accès au matériel, à Internet, maîtrise de la langue, retours individualisés, maintien d’une routine, investissement des parents, formation des professeurs… les challenges à relever  sont grands. Autant de points qu’il faut anticiper. « On essaie de penser à tout, de ne pas paniquer et de gérer de manière sereine. Ça évolue tous les jours alors on communique très régulièrement et de manière transparente sur le sujet avec notre communauté. Jusqu’à maintenant personne n’a cédé à l’angoisse » explique Agnès Hogan du Lycée Français de San Francisco.

Questionnaires auprès des parents, mise à dispositions de ressources fiables sur le coronavirus, FAQ, la communication des établissements est un maillon essentiel de la gestion de cette crise unique en son genre. « On reste réaliste et rationnel » confie Philippe Dietz dont l’établissement annoncé sa fermeture hier soir

Tous restent également attentifs à l’évolution de la situation. En attendant d’éventuels développements, ils suivent à la lettre les recommandations et prennent un maximum de précautions préventives. Pratiques d’hygiène renforcées, nettoyage approfondi, annulation de sorties ou de voyages scolaires. « Comme pour un shooting ou un tremblement de terre, c’est une nouvelle préparation. On a envisagé des centaines de scénarios et si on devait fermer on est prêts ! » conclut Sébastien Robert. De quoi rassurer les parents inquiets par le contexte ambiant et les fermetures potentielles.

Coronavirus : les écoles françaises de Los Angeles face à l’épidémie

Le coronavirus continue de s’étendre aux Etats-Unis. A Los Angeles, les écoles internationales se préparent à gérer la crise.

Recevant des consignes de Paris et de l’ambassade à Washington, le Lycée International de Los Angeles (LILA) a annulé le voyage annuel à Paris de ses élèves de CM2, qui devait avoir lieu la semaine prochaine. Les précautions ne s’arrêtent pas là : « Des lingettes sont installées dans l’établissement. Nos équipes de nettoyage désinfectent toutes les heures les poignées de porte et les endroits sensibles » explique Juliette Lange, directrice des admissions. Le directeur Michael Maniska explique préparer un « plan d’urgence dans l’hypothèse d’une fermeture. » Cette option est à prévoir dans deux cas de figure, soit par une directive de la ville de Los Angeles ou un cas de coronavirus détecté dans un des cinq campus du groupe scolaire. “Des cours et des exercices en ligne seront mis en place” ajoute le directeur, en s’appuyant sur les outils du CNED (Centre National d’Éducation à Distance). Mauvaise nouvelle pour les cancres: pas question d’annuler les cours.

Des protocoles de confinement à respecter

Dans la crèche Alouette, la directrice Olivia Dupré prend elle aussi des mesures pour limiter les risques : « On a prévenu les parents d’être encore plus vigilants à l’hygiène de leur enfant. De plus, les enfants ou parents ayant voyagé dans des pays à risques doivent respecter le temps de la quarantaine. Une famille est revenue du Japon la semaine dernière et l’enfant ne peut que revenir que dans 10 jours pour respecter le protocole. Nous ne voulons prendre aucun risque avec le coronavirus. » A la petite School House, les élèves malades ne peuvent revenir à l’école sans l’avis d’un médecin. La directrice Maritza Ramirez ne prend pas le problème à la légère : « Les classes sont nettoyées toutes les nuits pour réduire au maximum les chances de tomber malade. »

A l’école Phoenix Global Green School, la directrice Céline Chouteaus a pris une décision radicale : « On a demandé aux parents d’éviter au maximum de rentrer dans l’enceinte de l’établissement. On sait que ceux sont souvent les adultes qui propagent le virus donc cela éviter qu’ils contaminent l’intérieur de l’école. » Comme dans la crèche Alouette, Céline Chouteaus a établi une liste de pays à risques dans lesquels il est déconseillé de voyager.

Communiquer pour mieux se protéger

D’autres écoles de Los Angeles comme L’Héritage Français décident aussi d’intensifier le nettoyage de l’école. « On lave et désinfecte les classes et les espaces communs tous les soirs par mesure de sécurité. On utilise des désinfectants encore plus puissants pour limiter les risques » affirme Rob Lanthier, le vice-principal. L’école insiste sur le lavage des mains mais surtout sur le dialogue : « On en parle parce que c’est essentiel mais personne ne panique, c’est le plus important ». La Word Speak School a aussi misé sur le dialogue : « Tous les jours, on a des réunions avec les jeunes pour parler du virus. On essaie d’être au maximum présent pour les parents » explique Angelika Putintseva, la directrice de l’école.

Suivre les directives du Département à l’Éducation

Les parents aussi doivent se sentir concernés par la position de l’école. « On essaie d’agir comme d’habitude et d’être disponibles pour les parents. On leur explique clairement ce qu’on fait dans l’établissement et on leur fait suivre les mails et les directives du Département de l’Éducation de Californie » explique Janet Daley, la directrice de Language Garden.

De son côté, le Département à l’Éducation de Californie encourage les groupes scolaires à prévoir des solutions en cas de fermeture des écoles. Il incite aussi à communiquer avec les familles. Dans un communiqué, il est rappelé aux écoles de faire confiance aux institutions pour gérer ce problème. Le Département demande à tous ceux qui auraient les symptômes du coronavirus de ne pas s’approcher des écoles ou des lieux fréquentés.

Power to The People! donne de la voix à Cécile McLorin Salvant

Le vibrato subtil de Cécile McLorin Salvant va à nouveau retentir dans le Walt Disney Concert Hall. Sous la direction de Darcy James Argue, la vocaliste revient le dimanche 15 mars avec son projet le plus ambitieux à ce jour, dans le cadre du festival Power to the People!. Avec le conte de fées Ogresse, la chanteuse franco-américaine combine jazz et bluegrass en racontant l’histoire d’un monstre mangeur d’hommes qui vit dans les bois.

Native de Miami d’un père haïtien et d’une mère guadeloupéenne, Cecile McLorin-Salvant a remporté en 2010 le concours international de jazz vocal Thelonious Monk. Révélée au grand public avec l’album “WomanChild” en 2013, la chanteuse s’est produite dans le monde entier.

La consécration internationale viendra en 2016, au moment où son deuxième album “For One To Love” a été récompensé par un Grammy Award – dans la catégorie meilleur album de jazz vocal. Un prix qu’elle remportera encore en 2018 et 2019.

Coronavirus : les écoles et classes françaises de Washington ont fermé

Alors que le nombre de personnes infectées par le coronavirus ne cesse d’augmenter sur le sol américain, Washington DC a pris des mesures drastiques. Depuis lundi 16 mars, l’ensemble des établissements scolaires français a fermé. Dans certaines écoles, les professeurs préparent des cours en ligne pour les élèves. “Les enseignants et le personnel administratif seront sur le campus les lundi 16 et mardi 17 mars pour mettre en place l’enseignement à distance”, indique Rochambeau French International School, où l’enseignement à distance commence dès le mercredi 18 mars. L’établissement français, qui accueille plus de 80 nationalités différentes au sein de ses trois campus (maternelle, élémentaire et secondaire), prévoit une fermeture jusqu’au vendredi 27 mars, inclus.

Même son de cloche à l’Alliance française de Washington DC. Le réseau international a décidé de fermer son bâtiment au public, sans préciser une date de réouverture. Les cours de français sont momentanément arrêtés et les événements prévus en mars sont annulés.

Certaines classes de français hebdomadaires avaient annulé leurs événements depuis déjà plusieurs semaines. C’est le cas des Classes du Samedi. “Nous avons annulé un voyage scolaire, ainsi qu’un autre événement prévu en mars”, indique la directrice des Classes du Samedi Nadine Robert, qui a depuis suspendu les cours.

La littérature francophone à l’honneur à Washington

Depuis 10 ans, Sandrine Mehrez Kukurudz organise des évènements pour faire découvrir les richesses de la francophonie. Elle développe un nouveau projet et organise pour la première fois des rencontres aux États-Unis avec des auteurs francophones.

Trois villes  vont accueillir l’évènement : New York et Miami mais pour commencer Washington DC. Dans la capitale américaine, venez rencontrer une dizaine d’auteurs francophones le 5 et 6 avril. L’entrée est gratuite et ouverte à tous ceux qui aiment la littérature francophone. Rendez-vous à la Maison Française de l’Ambassade de France de Washington DC pour rencontrer une dizaine d’auteurs.

Théâtre en français à Santa Monica le 30 avril avec l’Alliance Française de Los Angeles

(Agenda partenaire) Une histoire (vraie) poignante, bouleversante mais un texte bourré d’humour. Un seul en scène d’une heure et quinze minutes en français, sous-titré en anglais, voilà ce qui vous attend le 30 Avril, à 19h30, au Edgemar Center for Arts à Santa Monica.

“Où on va, papa ?”, l’ouvrage de Jean-Louis Fournier (Prix Fémina 2008), est un texte d’amour d’un père à ses deux fils “pas comme les autres” : une belle leçon de vie, sans mélo ni pathos, pour continuer à ne pas être sérieux. “Où on va, papa ?” est un conte de fée à l’envers. Où l’on se promène dans les sables mouvants. Où les oiseaux ont le vertige. Où l’on ne gagne jamais le concours du plus beau bébé. Où l’on naît voûté et l’on meurt droit. Où les papas roulent dans de grosses voitures américaines en gardant les yeux fermés le plus longtemps possible. Où l’on est inconsolable et gai. Où l’on n’est pas sérieux et l’on ne prend rien au sérieux. Où la situation est grave mais jamais totalement désespérée.

Cette pièce, adaptée et interprétée par Xavier Carrar et mise en scène de Layla Metssitane, sera présentée au public californien en représentation unique à Los Angeles le 30 Avril prochain grâce au soutien de l’Alliance Française de Los Angeles, d’Air Tahiti Nui et en partenariat avec Los Angeles Accueil. Une réception vin et fromage sera proposée avant le début de la représentation, et un moment de « questions/réponses » est prévu à l’issue de la représentation.

Vous pouvez déjà réserver vos billets en ligne ou par téléphone au 310-652-0306

Réception dès 6:30pm. Début de la représentation à 7:30pm. Les membres de l’Alliance Francaise de Los Angeles pourront profiter d’une réduction de 5 dollars sur le prix du billet.

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Faire un bébé aux Etats-Unis : un autre choc culturel

Accoucher sans soutien familial proche de soi et dans un pays dont on ne maîtrise pas tous les codes – et encore moins le système de santé – a parfois des allures de parcours du combattant. 

Pour Fatiha Rtile, devenir maman de la petite Inès a été une plongée dans l’inconnu. « Sans famille à côté, je ne savais absolument pas comment allait se passer la grossesse ou l’accouchement », raconte cette résidente de Mountain View, en Californie. Même son de cloche pour Fanny Mézeau qui a eu une petite fille il y a six mois à Miami, en Floride. « Ce qui m’a le plus manqué, c’est l’épaule d’une maman », confie-t-elle. Puéricultrice de formation, elle explique avoir pourtant eu besoin du soutien de quelqu’un qui parlait sa langue et venait de la même culture. Les deux femmes ont choisi de faire appel à des doulas françaises.

Doula

Cécile Largeau, la doula de Fanny Mézeau, définit son rôle comme celui d’une « assistante pour les parents, avant, pendant et après l’accouchement, qui apporte son carnet d’adresses et ses connaissances sur la culture médicale du pays ». Aux Etats-Unis, où on trouve très rarement des sages-femmes en hôpital, plus de 6% des femmes enceintes font appel à une doula (du grec ancien signifiant « servante à la femme »). 

Une autre forme de soutien peut venir de groupes de parole de jeunes parents francophones. Isabelle Dumazet, sophrologue et doula, anime un de ces groupes dans la région de San Francisco. Les mamans qui y participent « viennent parler et échanger, notamment pour débroussailler le paysage médical américain », explique-t-elle.

Coût et pratiques médicales

« Dès que j’ai quitté la salle d’accouchement, je me suis sentie livrée à moi-même », se souvient avec émotion Marie Dhaine, maman depuis quatre mois à Los Angeles. « J’ai dû chercher sur Google : comment laver son bébé ? » En fonction de la région où les parents vivent, de l’hôpital qui les suit ou encore de leur assurance santé, l’éducation sur les soins au jeune enfant ou sur l’allaitement est plus ou moins mise en avant. Et le suivi médical des mamans en post-partum est très souvent inexistant. 

D’autres facteurs varient énormément. Un accouchement peut coûter de quelques centaines de dollars à 10 000 dollars et au-delà. Le taux de naissances par césariennes peut dépasser les 35% dans des Etats comme la Géorgie ou la Floride. La péridurale est pratiquée pour 39% des naissances par voie basse dans le Maine contre 79% dans le Nevada (en France, il est de 77%). 

Dans la baignoire

A San Francisco ou à New York, on a accès à des cours d’accouchement naturel et à des services d’hypnonaissance – techniques de respiration et d’auto-persuasion pour l’accouchement. « Aux Etats-Unis, on peut avoir un choix énorme qui va de l’accouchement à la maison dans la baignoire à l’accouchement programmé au jour près avec suivi 100% médicalisé », résume Cécile Largeau. De fait, les parents doivent faire leur marché pour choisir les soignants qui leur correspondront le mieux. « Etre enceinte ici, c’est un peu comme être capitaine d’une équipe de foot : on choisit bien son équipe et on s’assure que tous les membres sont sur la même longueur d’onde ».

Faire un bébé américain peut aussi mettre en exergue quelques différences culturelles entre les Etats-Unis et la France. « Ici, tout le monde te dit que tu vas allaiter », constate Marie Demeulenaere, future maman à Washington DC. « On ne te demande pas si tu vas le faire mais combien de temps tu vas le faire ». Aux Etats-Unis, 83% des mères allaitent à la naissance contre 67% en France. Après six mois, ce taux reste à 57% côté américain contre 19% côté français. Autre exemple : emmailloter le nouveau-né pour l’aider à dormir, une pratique considérée comme archaïque en France alors qu’elle est largement promue ici. Autre exemple encore : l’option de faire circoncire son petit garçon, une pratique marginale en France en dehors des considérations religieuses et extrêmement populaire – bien que sur le déclin – aux Etats-Unis.

Zéro risque

Certains parents prennent ces dilemmes avec philosophie. « Comme les médecins prennent zéro risque aux Etats-Unis de peur d’être attaqués en justice, les conseils de soin du bébé sont toujours très prudents ici », commente Grégoire Valadié, jeune papa basé à East Palo Alto, en Californie. Ce dernier compare souvent les consignes données sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire avec un bébé des deux côtés de l’Atlantique. « Quand la version américaine est trop alarmiste, on se rassure en regardant du côté français »