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Faire un bébé aux Etats-Unis : un autre choc culturel

Accoucher sans soutien familial proche de soi et dans un pays dont on ne maîtrise pas tous les codes – et encore moins le système de santé – a parfois des allures de parcours du combattant. 

Pour Fatiha Rtile, devenir maman de la petite Inès a été une plongée dans l’inconnu. « Sans famille à côté, je ne savais absolument pas comment allait se passer la grossesse ou l’accouchement », raconte cette résidente de Mountain View, en Californie. Même son de cloche pour Fanny Mézeau qui a eu une petite fille il y a six mois à Miami, en Floride. « Ce qui m’a le plus manqué, c’est l’épaule d’une maman », confie-t-elle. Puéricultrice de formation, elle explique avoir pourtant eu besoin du soutien de quelqu’un qui parlait sa langue et venait de la même culture. Les deux femmes ont choisi de faire appel à des doulas françaises.

Doula

Cécile Largeau, la doula de Fanny Mézeau, définit son rôle comme celui d’une « assistante pour les parents, avant, pendant et après l’accouchement, qui apporte son carnet d’adresses et ses connaissances sur la culture médicale du pays ». Aux Etats-Unis, où on trouve très rarement des sages-femmes en hôpital, plus de 6% des femmes enceintes font appel à une doula (du grec ancien signifiant « servante à la femme »). 

Une autre forme de soutien peut venir de groupes de parole de jeunes parents francophones. Isabelle Dumazet, sophrologue et doula, anime un de ces groupes dans la région de San Francisco. Les mamans qui y participent « viennent parler et échanger, notamment pour débroussailler le paysage médical américain », explique-t-elle.

Coût et pratiques médicales

« Dès que j’ai quitté la salle d’accouchement, je me suis sentie livrée à moi-même », se souvient avec émotion Marie Dhaine, maman depuis quatre mois à Los Angeles. « J’ai dû chercher sur Google : comment laver son bébé ? » En fonction de la région où les parents vivent, de l’hôpital qui les suit ou encore de leur assurance santé, l’éducation sur les soins au jeune enfant ou sur l’allaitement est plus ou moins mise en avant. Et le suivi médical des mamans en post-partum est très souvent inexistant. 

D’autres facteurs varient énormément. Un accouchement peut coûter de quelques centaines de dollars à 10 000 dollars et au-delà. Le taux de naissances par césariennes peut dépasser les 35% dans des Etats comme la Géorgie ou la Floride. La péridurale est pratiquée pour 39% des naissances par voie basse dans le Maine contre 79% dans le Nevada (en France, il est de 77%). 

Dans la baignoire

A San Francisco ou à New York, on a accès à des cours d’accouchement naturel et à des services d’hypnonaissance – techniques de respiration et d’auto-persuasion pour l’accouchement. « Aux Etats-Unis, on peut avoir un choix énorme qui va de l’accouchement à la maison dans la baignoire à l’accouchement programmé au jour près avec suivi 100% médicalisé », résume Cécile Largeau. De fait, les parents doivent faire leur marché pour choisir les soignants qui leur correspondront le mieux. « Etre enceinte ici, c’est un peu comme être capitaine d’une équipe de foot : on choisit bien son équipe et on s’assure que tous les membres sont sur la même longueur d’onde ».

Faire un bébé américain peut aussi mettre en exergue quelques différences culturelles entre les Etats-Unis et la France. « Ici, tout le monde te dit que tu vas allaiter », constate Marie Demeulenaere, future maman à Washington DC. « On ne te demande pas si tu vas le faire mais combien de temps tu vas le faire ». Aux Etats-Unis, 83% des mères allaitent à la naissance contre 67% en France. Après six mois, ce taux reste à 57% côté américain contre 19% côté français. Autre exemple : emmailloter le nouveau-né pour l’aider à dormir, une pratique considérée comme archaïque en France alors qu’elle est largement promue ici. Autre exemple encore : l’option de faire circoncire son petit garçon, une pratique marginale en France en dehors des considérations religieuses et extrêmement populaire – bien que sur le déclin – aux Etats-Unis.

Zéro risque

Certains parents prennent ces dilemmes avec philosophie. « Comme les médecins prennent zéro risque aux Etats-Unis de peur d’être attaqués en justice, les conseils de soin du bébé sont toujours très prudents ici », commente Grégoire Valadié, jeune papa basé à East Palo Alto, en Californie. Ce dernier compare souvent les consignes données sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire avec un bébé des deux côtés de l’Atlantique. « Quand la version américaine est trop alarmiste, on se rassure en regardant du côté français »

Foued Douma, le coach sportif des stars (et des chefs d’entreprise) de Los Angeles

Le soir de la cérémonie des Oscars à Los Angeles, lundi 10 février, Foued Douma a reçu pléthore de messages de félicitations. Il n’était pourtant nommé à aucun prix. Mais une de ses clientes, l’actrice Laura Dern, a reçu la statuette pour le meilleur second rôle avec “Marriage Story”. Et elle est montée sur scène chercher son prix plus galbée que jamais, sa silhouette athlétique ayant défrayé la chronique people. “Elle était obsédée par ses bras, et aujourd’hui le Daily Mail vante ses biceps”, se réjouit le Français, originaire de Fréjus (Var). Une véritable consécration pour le coach sportif qui travaille avec l’actrice de 53 ans depuis plus de trois ans.

Foued Douma a rencontré l’actrice, via Courtney Cox, avec la mission de la préparer pour le tournage de la série “Big Little Lies”. «Dans la saison 2, son personnage (Renata Klein) était davantage présent, elle avait besoin de renforcer certaines parties du corps pour des scènes, comme celle où elle se bat dans une piscine ou une autre où elle casse des objets», explique le Varois de 39 ans, qui va débuter un nouvel entraînement spécifique avec l’actrice pour son rôle dans le prochain “Jurassic Park”.

C’est le cinéma et l’amour qui ont amené ce boute-en-train à Hollywood: coach sportif sur Monaco, il décide de partir à Los Angeles en 2014, pour que sa femme, Américaine, puisse poursuivre sa carrière d’actrice. Mais pour lui, les débuts loin de la French Riviera furent difficiles. La première année, privé de visa de travail, il va se consacrer à passer des équivalences pour son STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) et ses brevets d’Etat “métier de la forme”, tout en apprenant l’anglais.

L’obtention de la Green Card lui permet de postuler dans la salle de sport Equinox à Beverly Hills. Mais il déchante vite : “C’est complètement différent du système français. On a un faux statut de salarié, tu dois aller “rabattre” les clients, et vendre des packages” payés à la commission, décrit celui qui fut déconcerté par son premier salaire de 170 dollars (pour deux semaines de travail) “en enchaînant 80 heures par semaine”. Sans compter que, malgré ses dix années d’expérience, il se retrouve au même poste que des débutants dans le training. Mais il tient le coup, et grimpe rapidement les échelons.

Craignant de se retrouver “enchaîné à cette salle”, il part, au bout d’un an, chez Unbreakable Performance Center, une salle VIP où les sportifs de haut niveau ont leurs habitudes. “J’ai beaucoup appris sur la façon de travailler avec les athlètes et les célébrités, la manière de leur parler, comment gérer l’aspect psychologique ; mais aussi sur la planification des séances”, vante celui qui était alors payé au lance-pierre. “En France, nous sommes de bons techniciens, des pros de la physiologie. Ici, ils prennent en compte le côté émotionnel et psychologique, développent et personnalisent la relation.” Sur place, il a l’occasion d’entraîner des célébrités, dont Jennifer Lopez. “C’est la femme que j’ai entraînée qui m’a le plus bluffé, c’est une véritable tueuse, avec une mentalité de sportive de haut niveau”, lâche Foued Douma.

Son slogan: “doucement mais sûrement”

Il développe, en parallèle, son activité de coach sportif. Une cliente, qui évolue dans le secteur des médecines parallèles, va lui ouvrir les portes du show-business. Elle va notamment lui présenter son amie Courtney, qui n’est autre que l’interprète de Monica dans la série “Friends”. “On faisait de l’entretien physique ensemble pendant deux ans et demi, elle m’a introduit à plein de personnes”, raconte le trentenaire. Sa réputation se fait par le bouche-à-oreille, et il est amené à entraîner du beau monde en “extra”, dont un ancien de son quartier, le footballeur Adil Rami, après la Coupe du Monde en 2018 -très investi, Foued Douma avait notamment organisé les retransmissions des matchs à Hollywood.

Et pourtant, la compétition est rude à Los Angeles, où il côtoie les “meilleurs coachs sportifs du monde”. Une de ses forces auprès des VIP : “les célébrités savent qu’elles peuvent me faire confiance, se confier… Je suis une tombe”, assure le Varois. En quelques années, il s’est ainsi forgé une clientèle fidèle, parmi laquelle on compte nombre de chefs d’entreprise, ses “habitués favoris”. “Leur objectif est de décompresser. Pour eux, le sport est un défouloir”, argue celui qui se considère comme un “fonceur”, prêt à saisir les opportunités.

Mais entraîner les célébrités et des CEO n’est pas une fin en soi pour cet ambitieux. Foued Douma veut aussi sa part du rêve américain, souhaitant s’inspirer parcours de Joël Bouraïma, connu sous le nom de “coach Joe”. “Je suis en train de monter ma salle de sport, sur West Hollywood/Beverly Hills, l’ouverture est prévue avant fin 2020”, lâche-t-il, aspirant à créer une franchise pour les Etats-Unis à long-terme. Car, le Varois a expérimenté une technique, un concept dont il tait le secret. “Mes clients m’ont donné le goût du business, ils m’inspirent”, admet-il. D’ailleurs, son investisseur n’est autre qu’un chef d’entreprise qu’il fait transpirer hebdomadairement.

On a testé Edge, le nouvel observatoire de New York

En ces temps de nouveau coronavirus, difficile de lancer une nouvelle attraction touristique. Le très attendu nouvel observatoire de New York, Edge, a décidé de faire avec. Perché au 100ème étage de l’immeuble 30 Hudson Yards, à 345 mètres de hauteur, il sera ouvert au public à partir du mercredi 11 mars. French Morning l’a visité en avant-première.

Comme dans d’autres observatoires, le spectacle commence dès l’entrée. Pour accéder aux ascenseurs, vous devrez passer par une salle d’attente et un couloir obscur (et un brin bruyant) où sont projetées des vidéos explicatives de l’histoire de Hudson Yards et de ses caractéristiques environnementales, notamment le mécanisme de récupération de l’eau de pluie. Les ascenseurs sont équipés d’écrans qui diffusent des animations inspirées des bâtiments alentours.

Au bout de 52 secondes, les portes s’ouvrent sur un espace intérieur panoramique équipé de parois réfléchissantes pour accroître la sensation de place. Appréciez les vues sur l’Empire State, le fleuve Hudson, Uptown Manhattan, le pont de Brooklyn… Par temps dégagé, vous pourrez même voir les Rockaways au loin. Un bar-café s’y trouve aussi.

Mais le clou du spectacle se situe à l’extérieur : une plateforme de dalles triangulaires bordée de grandes vitres. Celles-ci sont légèrement inclinées pour permettre aux amateurs de sensations fortes de se pencher au-dessus du vide. Le toit de l’Empire State, à l’est, dépasse du sol. Les architectes ont également placé une surface vitrée au sol pour permettre aux curieux d’admirer l’avenue en contrebas. “Nous n’avions pas à installer de structure à cet endroit-là. On s’est dit: pourquoi ne pas mettre une ouverture ?“, explique Marianne Kwok, directrice de KPF, le cabinet d’architectes qui a travaillé sur Edge. Elle précise que la vitre fait plus de sept centimètres d’épaisseur. Cela ne retire pas la sensation de vertige, mais ça rassure (un peu) !

L’observatoire extérieur le plus élevé de New York

Pour prendre encore plus de hauteur, il est possible de monter au 101ème étage. Des gradins permettent de s’asseoir pour admirer la vue. À cet étage se trouve aussi le restaurant-bar Peak (45 places dans la section bar-lounge et 110 en salle), qui ouvrira ses portes le 12 mars pour le dîner (et le 3 avril pour le déjeuner). Ne vous attendez pas à un nouveau Windows on the World, le restaurant du World Trade Center. L’intérieur est relativement minimaliste, avec des bâtons de lumière verticaux et horizontaux servant de “lustres” suspendus au plafond et des motifs qui évoquent le fleuve Hudson et Manhattan. Le menu du bar comprend des spiritueux et des bières de l’Etat de New York et quelque 700 bouteilles de vin. Les visiteurs de l’observatoire peuvent se rendre au bar après leur déambulation, mais devront faire une réservation pour le restaurant. La carte des plats n’a pas encore été dévoilée.

Pour attirer les touristes, l’observatoire parie sur son altitude et sa localisation: il est le plus élevé de New York et de “l’hémisphère ouest”, comme le rappelle la promo. A la différence de l’Empire State Building voisin, Edge se trouve à l’écart des immeubles de Midtown et offre une vue complètement dégagée sur la ville de New York, le New Jersey et le fleuve Hudson entre les deux Etats. Il est ouvert de 8am à minuit (contre 2am pour l’Empire State). Les tickets sont en vente sur place (entrée située au 4ème étage du centre commercial Shops + Restaurants) ou en ligne. Il est possible d’acheter un Flex-Pass pour une visite à n’importe quelle heure de la journée.

Les écoles françaises de New York face au coronavirus

En quelques jours, la menace du coronavirus a changé de visage à New York, avec la fermeture annoncée dimanche soir de Columbia University pour deux jours, et de plusieurs écoles publiques dans le Westchester pour une semaine. Dans les écoles françaises, comme dans les autres, l’heure est donc aux précautions et préparations.

La principale mesure concrète a le plus souvent été l’annulation de tous les voyages à l’étranger, comme c’est le cas au Lycée Français de New York. “C’est une précaution pour la santé de nos élèves bien sûr, mais aussi pour s’assurer qu’ils ne soient pas bloqués à l’étranger au cas où des restrictions d’entrée sur le territoire seraient décidées”, explique Elisabeth King, directrice de la communication de l’établissement. The Ecole a choisi de ne pas donner suite aux événements prévus, tels les séminaires des enseignants et les sorties locales avec les enfants. Malgré tout,“tant que la menace ne pèse pas sur notre établissement, nous souhaitons garder un certain équilibre afin de ne pas bouleverser le système scolaire mis en place. Nous restons très prudent et attentif à la situation.” Explique Philippe Roux, dirigeant de The Ecole.

L’école maternelle du FIAF (French Institute Alliance Française) invite les parents et enseignants à réguler leurs déplacements à l’étranger. “Pour l’instant, nous n’envisageons pas de fermer l’établissement, et nous espérons ne pas en arriver là. Nous suivons de près les recommandations du Département de la santé” explique Sandrine Nguyen-Ba, directrice de l’école maternelle. Pour le reste, l’heure est au nettoyage “renforcé”: plus approfondi et plus fréquent, comme c’est le cas de toutes les écoles contactées, notamment Saint John and Paul School dans le Westchester (“nous réexpliquons les bases de l’hygiène, le lavage des mains fréquents, etc”), le VHG Group (écoles Arc-en-Ciel et Petits-Poussins notamment), The Ecole, le Lyceum Kennedy, ou encore Science Language & Arts International School (SLA). Dans le New Jersey, Tessa International School innove en produisant une série animée: “Le but est d’éduquer les élèves de manière ludique en leur réapprenant les règles hygiéniques élémentaires”.

Communiquer clairement

Plus que tout, les écoles prennent soin de communiquer avec les familles, en les informant par email des informations disponibles, des recommandations des autorités de New York. “Avant tout, la priorité est de communiquer clairement avec les élèves et familles, souligne Elisabeth King. Il est essentiel que tout le monde sache ce que nous prévoyons”.

Pour l’heure, la ville de New York ne prévoit pas de fermer les écoles. “Si il y a des fermetures, a précisé le maire Bill de Blasio, ce serait pour des raisons spécifiques et pour le moins longtemps possible”, ajoutant que les enfants semblent jusqu’à maintenant peu touchés par le virus et que “les écoles ne sont pas les endroits qu’on visera en priorité pour contrôler l’épidémie”. En revanche, dans le Westchester, en banlieue nord de la ville, où se situe la plus forte concentration de cas connus, la ville de Scarsdale a décidé de fermer ses écoles publiques pour la semaine après qu’un professeur de collège ait été diagnostiqué comme porteur du COVID-19

Cours par vidéo

La perspective d’une fermeture est dans tous les esprits. Le Lycée français se prépare par exemple avec un plan qui consisterait à permettre aux élèves de “continuer à apprendre même s’ils ne peuvent plus venir à l’école”. Pour ce faire, l’établissement s’appuie sur l’expérience d’enseignement à distance de certains enseignants. “Nous voulons que les choses soient le moins perturbées possible si nous devions en arriver à la fermeture, notamment en respectant l’emploi du temps des élèves”. Outre les outils en lignes déjà utilisés au quotidien par les élèves (pour leurs devoirs à la maison), les enseignants vont ainsi être formés cette semaine à l’utilisation du logiciel Zoom pour pouvoir faire cours par vidéo. Chez Tessa, dans le New Jersey, on prévoit de “mettre en place des cours à distance si cela devenait nécessaire. L’important est de protéger au maximum la santé de nos élèves et personnel éducatif.” The Ecole a également su s’adapter à la situation : “Si nécessaire, nous sommes déjà prêts à passer immédiatement à l’enseignement à distance, avec un plan détaillé et déjà établi sur lequel notre administration et nos enseignants ont travaillé avec diligence.” explique Philippe Roux.

Plus compliqué à envisager pour les écoles maternelles, le choix des cours en ligne est pourtant envisagé également par le FIAF qui, en tant qu’institution culturelle, a aussi à gérer d’autres effets du coronavirus. “Nous sommes très dépendants de la France et de ses annulations de voyage”, explique Marie-Monique Steckel. Laure Adler qui devait parler lors de l’hommage à Chantal Ackerman n’a par exemple pas été autorisée à se déplacer, par Radio France. “Pour le moment, les gens viennent aux événements et il n’y a pas de psychose” conclue-t-elle.

(Article de Manon Seguin avec Paulino Lopez)

 

Exposition “Line & Frame” la BD franco-belge à l’honneur

Du 27 fevrier au 14 mars 2020, l’exposition “Line & Frame” réunit les plus grands artistes de bande dessinée européenne.

L’exposition-vente, presentée par Philippe Labaune,  fondateur d’Art9, retrace la bande dessinée des années 60 à aujourd’hui. On y retrouve par exemple Enki Bilal avec Nikopol trilogy, Francois Boucq avec Les pionniers de l’aventure humaine, Claire Bretécher avec Les frustrés, Florence Cestac avec Les Déblok, Philippe Druillet auteur de Lone Sloane, Hergé pour Tintin, Jijé avec Spirou … Mais aussi les belges Peyo pour les Schtroumpfs et Franquin pour Gaston Lagaffe. L’italien Hugo Pratt avec Corto Maltese, et bien d’autres.

 

Où jouer au basket-ball à New York ?

Les exploits de Kyrie Irving aux Brooklyn Nets vous donnent envie de jouer au basket ? Bonne nouvelle, New York dispose de nombreux terrains pour un match amical ou un championnat plus sérieux. Voici où jouer dans la Grosse Pomme.

Pick-up games en extérieur

Crédit photo: nycgovparks.org

A Manhattan

New York met à disposition de nombreux “courts” à travers la ville où jouer entre ami(e)s ou rejoindre des joueur(se)s présents sur place. Tompskins Square Park à East Village dispose de deux grands terrains l’un à côté de l’autre, et également de paniers pour s’entraîner à côté. C’est l’endroit idéal pour jouer avec des Américains, mais l’endroit est pris d’assault aux beaux-jours. Premiers arrivés, premiers servis.

A deux blocs de là se trouve le Lower East Side Playground, un terrain bleu tout neuf financé par la star des Nets Kevin Durant en 2017. Caché entre deux immeubles, le terrain est souvent libre. Parfait pour organiser un match entre ami(e)s.

Si vous voulez briller devant la foule, rendez-vous au célèbre West 4th Street Court à Greenwich Village. Ce terrain entouré de grillages, situé devant la sortie du métro de Washington Square, a vu passer de nombreuses stars comme l’ancien joueur de NBA Anthony Mason. Le niveau y est très élevé donc, et la place sur le terrain difficile à obtenir. Autant dire qu’il vous faudra gagner tous vos matches pour espérer rester sur le terrain.

Pour un basket avec vue, direction le Canal Street basketball court dans le Lower Manhattan. Ce terrain au bord de l’eau offre un beau panorama sur la skyline de Jersey City. Ici comme ailleurs, les premiers arrivés sont les premiers servis, mais le terrain est éclairé le soir jusqu’à minuit.

Pour la liste complète des terrains extérieurs publics à Manhattan, c’est par ici.

A Brooklyn

Spot incontournable à Brooklyn dans le Brooklyn Bridge Park, Pier 2 dispose de cinq terrains dont deux couverts, le tout au bord de l’eau face aux buildings de Manhattan.  Ouvert de 6am à 8pm tous les jours, Pier2 voit s’affronter des joueurs et des équipes de tous les niveaux. De quoi trouver son bonheur.

Pour les habitants du Nord de Brooklyn, McCarren Park à Williamsburg possède un premier terrain dans le Vincent Abate Playground au niveau de Manhattan Ave et Driggs Ave. Le deuxième n’est pas un terrain mais plutôt trois paniers de basket disposés les uns à côté des autres sur un bitume en mauvais état entre N 12th St et Berry St.

A Bushwick, on se passe la balle sur l’un des trois terrains du Maria Hernandez Park. Là encore, il y a souvent du monde, premiers arrivés premiers servis.

Matchs organisés grâce à Meetup.com

Crédit photo : match en intérieur sur nycgovparks.org

Le site meetup.com regroupe une large communauté de basketteurs à New York, dont certains louent des terrains à l’heure pour organiser des matches plus sérieux, en échange d’une petite participation financière de chacun.

A la date d’écriture de cet article, le groupe “Basketball Open Play” organise des matches sur le terrain intérieur de l’école PS33 (Chelsea) les lundi et jeudi de 6:45 à 8:30pm. Le principe : 3 équipes de 5 s’affrontent dans des courts matches en 7 points (1 point par panier) avec une gagne. Comptez 11$ la soirée.

Idem du côté de Brooklyn à Long Island City où le groupe “LICYSL – Men’s Indoor Pickup Basketball in Hunters Point” se retrouve tous les lundi et jeudi entre 7 et 9pm dans les locaux de la Hunter’s Point High School. Matches à 4vs4 sur demi-terrain. Comptez 10$ la soirée.

Pour la liste complète des meetups basket, inscrivez-vous sur le site Meetup.com.

Jouer dans une ligue

Crédit photo : Facebook New York Urban Professionals Athletic League/NYURBAN

Pour les plus compétiteurs, New York propose également des ligues de basket de différents niveaux avec arbitre. Le site zogsports.com en répertorie plus de 20 divisés par borough. Vous trouverez également des ligues homme, femme ou coed (mixte) sur nycscocial.com, nyurban.com ou chelseapiers.com.

Le violoniste français Virgil Boutellis-Taft au Carnegie Hall

Le violoniste français Virgil Boutellis-Taft revient cette année avec un nouvel album intitulé “Incantation”, en collaboration avec le “Royal Philharmonic Orchestra”.

Il sera présent au Canergie Hall de New York le mardi 28 avril 2020 pour une représentation à 7:30pm. Le pianiste français, Thomas Enhco, l’accompagnera pour cette première mêlant ainsi piano jazz, orchestre et violon.

Les billets sont disponibles ici.

Bien déclarer ses taxes aux États-Unis: les 3 choses à ne surtout pas oublier

(Article partenaire) C’est le mois de mars, bientôt le printemps… et la deadline de la Tax Season (le 15 avril) qui arrive à grand pas. Chez les Français résidant fiscaux et bon nombre d’Américains, ces deux mots sont synonymes d’une poussée de phobie administrative. Et si j’oubliais quelque-chose ? Comment être sûr·e que tout y est ?

La première chose à se remémorer bien sûr est de déclarer ses revenus mondiaux. Cette première étape est cruciale, mais ce n’est pas tout : les revenus ne sont pour ainsi dire que la partie visible de l’iceberg. Certains de vos actifs détenus à l’étranger doivent également être pris en compte dans votre déclaration.

Pour vous assurer de bien réaliser votre déclaration sans erreur fâcheuse ni omission coûteuse, l’expert-comptable Jean-Philippe Saurat du cabinet Massat Consulting Group donne pour French Morning un aperçu des actifs à ne surtout pas oublier lorsque vous effectuez votre déclaration. 

1/ Vos comptes bancaires étrangers

Si vous avez un ou plusieurs comptes (compte courant, titre, Livret A, PEL/PEA, assurances-vie…) ouverts à l’étranger et que le total de leurs soldes cumulés a dépassé 10.000 dollars à n’importe quel moment de l’année, vous devez les déclarer via le formulaire FinCEN 114. Et ce même si l’argent n’a fait que passer par ce compte et que le reste du temps il n’avait que quelques dollars au compteur…

Attention aux pénalités en cas d’oubli : elles s’élèvent à 10.000 dollars minimum par compte, et peuvent monter jusqu’à 100.000 dollars ou 50% de la valeur maximale du/des comptes sur l’année.

Une deuxième obligation peut vous être applicable si la valeur maximale de l’ensemble de vos actifs financiers étrangers, comptes précités et valorisation de parts de sociétés étrangères, excède certains seuil – $50.000 au 31 décembre ou $75.000 à n’importe quel moment de l’année. Le double si vous êtes mariés et déclarez conjointement. Chaque actif devra alors être déclaré sur le formulaire 8938. La pénalité en cas de défaut de production s’élève à $10.000.

Les assurances-vie sont elles aussi à déclarer, selon des modalités spécifiques.

Le conseil de l’expert : n’essayez pas de tricher. “Les banques et institutions françaises vous demandent forcément votre SSN si elles savent que vous habitez aux USA, et elles envoient vos informations à l’IRS. Essayer d’éviter cette communication, c’est comme mener une double vie : il y a toujours un moment où on se fait prendre, et là c’est douloureux…

2/ Votre société étrangère

– Si vous possédez moins de 10% des parts de l’entreprise, la valorisation de vos parts devra être intégrée au formulaire 8938 précité.

– Si vous possédez plus de 10% des parts d’une entreprise étrangère, vous avez d’autres obligations, qui seront à déterminer selon le taux de détention et de contrôle que vous avez sur la société. “Vous serez très probablement soumis à une obligation déclarative par laquelle vous devrez retranscrire les états financiers de votre société sur votre propre déclaration de revenus”, explique Jean-Philippe Saurat. Attention à la pénalité de 10.000 dollars en cas d’oubli…

Sans oublier la GILTI tax mise en place par Donald Trump sur les revenus des sociétés étrangères. “Il existe des options à mettre en place pour ne pas être soumis à la GILTI tax, mais elles ne sont pas toujours applicables.

Autre point de vigilance selon Jean-Philippe Saurat : les sociétés détenues par les membres de votre famille. “Disons que la société X est à la fois détenue par vous et vos parents. Au regard de la loi américaine, du point de vue de vos obligations déclaratives, les parts de vos parents peuvent être considérées comme vous appartenant.” 

3/ Votre patrimoine immobilier

Si vous avez un appartement qui vous appartient en propre en France et qui n’est pas loué, vous n’avez pas à l’intégrer aux déclarations précitées. Cependant, s’il est mis en location: à ce moment-là, vous devrez déclarer vos revenus locatifs selon les modalités US.

Si vous détenez un bien via une SCI en revanche, dépendant de votre taux de détentions du capital et de contrôle, il vous faudra probablement retranscrire les états financiers de la SCI, car il s’agit bel et bien d’une société.

J’ai fait une erreur dans une déclaration passée. Comment me rattraper ?

C’est une question que beaucoup d’expatriés se posent” selon Jean-Philippe Saurat. En n’étant pas familier avec le système fiscal américain, très différent du système français, on n’est pas à l’abri d’une erreur. “Heureusement, il existe des procédures de régularisation.”

La plus connue est la streamlined procedure, mais il en existe d’autres qui peuvent être plus adaptées à votre cas. Pour avoir recours à cette procédure, il vous faudra prouver que l’erreur était “de bonne foi”. Vous serez ensuite sujet à des pénalités de 5% de la valeur maximale du patrimoine non déclaré.

Pour ne pas vous tromper, faites appel à un cabinet de conseil spécialisé

Pour vous y retrouver dans cette jungle juridique et fiscale, vous pouvez compter sur des partenaires comme Massat Consulting Group, cabinet d’experts-comptables & CPAs fondé par un Français à New York il y a plus de 30 ans, Serge Massat.

Ils s’occupent de votre déclaration et vous font éviter les pièges et autres oublis qui pourraient autrement vous être coûteux.

Contacter Massat Consulting Group

 

 

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Simon Bakindé : “aider les boxeurs français aux États-Unis”

Le gratin de la boxe se donne rendez-vous samedi 14 mars au Hulu Theater du Madison Square Garden à New York à 7pm. En tête d’affiche, l’Américain Shakur Stevenson remettra en jeu son titre de champion du monde des poids-plume WBO face au Colombien Miguel Marriaga. Parmi la dizaine de combats prévus ce soir-là, deux boxeurs français essaieront également d’impressionner : Fred Julan et Romain Tomas, 31 ans tous les deux. “C’est l’événement de l’année pour nous avec des combats exceptionnels”, explique leur entraîneur Simon Bakindé.

Le Franco-camerounais de 47 ans débute dans la boxe en France à l’âge de 19 ans, “pour éviter une carrière de comptable dans laquelle je ne me voyais pas du tout”. Sa fascination pour Mike Tyson, star de l’époque, le convainc de pousser la porte du club de boxe de Noisy-le-Grand. Il trouve sur place un entraîneur à qui il explique vouloir devenir professionnel et même champion du monde. “Il m’a répondu: ok, très bien, commence par remplir ton dossier et passer ta visite médicale”, sourit Simon Bakindé.

Dès ses premiers entraînements, le jeune homme sent que ce sport est fait pour lui. “Mon entraîneur m’en a fait voir de toutes les couleurs au début. Deux mois plus tard, je gagnais mon premier combat “. Au cours des deux années suivantes, Simon Bakindé remporte 14 victoires pour une seule défaite. Il passe boxeur professionnel en 1994. “J’ai fait près de 10 ans en carrière en pro, avec des combats dans toute la France et dans d’autres pays d’Europe comme les Pays-Bas”. 

En février 2001, Simon Bakindé s’essaie à l’international mais sa carrière ne décolle pas. Fâché avec son entraîneur qui selon lui manque d’ambition, le Franco-camerounais décide de tout quitter pour les Etats-Unis et New York, où il débarque quatre mois plus tard sans contact et sans parler anglais. “Je savais que les Etats-Unis était le pays de la boxe anglaise et du sport en général”. Esseulé et confronté à une concurrence forte, Simon Bakindé décide d’arrondir ses fins de mois en entraînant des boxeurs amateurs. Une révélation. “Je me suis découvert un intérêt pour la transmission”, explique l’ancien champion. “Je me suis spécialisé au fil du temps sur les boxeurs français, car j’aurais aimé moi aussi être accompagné quand je suis arrivé à New York”.

En 2010, l’entraîneur franco-camerounais s’associe à Malek Ikhenache, entraîneur de boxe à Emerainville, en région parisienne. “Il s’occupe de développer de jeunes boxeurs, et il m’envoie ensuite ses meilleurs profils”. Le premier à rejoindre Simon Bakindé à New York en 2010 est Yurik Mamedov, un jeune français d’origine arménienne. Il est suivi en 2011 par Fred Julan et Romain Tomas. “Je les ai tous les trois emmené jusqu’en finale des Golden Gloves dès leur première année (ndlr: la plus grande compétition de boxe amateur des Etats-Unis)“. Les trois boxeurs sont depuis passés professionnels. Yurik Mamedov, 28 ans, boxe dans la catégorie des poids-moyen, Romain Tomas avec les poids-léger, et Fred Julan en mi-lourd. Ce dernier fait partie du top 100 mondial.

Le soir du 14 mars, Romain Tomas et Fred Julan affronteront respectivement les Américains John Bauza et Victor Darocha. “On a besoin de ce type d’événements capables d’impressionner les promoteurs”, confie Simon Bakindé. Personnes incontournables dans le milieu de la boxe, les promoteurs s’occupent de l’organisation des combats, de leur exposition médiatique et de leur rentabilité. “Concrètement, ce sont eux qui décident de quels boxeurs vont être visibles ou non à l’avenir”, ajoute-t-il.

Pour assister aux combats du 14 mars, rendez-vous sur le site Ticketmaster.com. Ajoutez ensuite le code “JULAN” dans l’onglet “Enter offer code”. “Ce n’est pas une réduction, mais ça nous permet de montrer aux promoteurs qu’on est suivi par un public. On vous attend nombreux le 14″, conclue Simon Bakindé.

Moi Impat: l’expatriation plus facile que l’impatriation

Surprise, bonheur, parfois désillusion, sont des sentiments que connaissent bien tous ceux que l’on appelle les « impatriés ». Pour son podcast « Moi Impat », French Morning tend son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.

Et pour ce 45ème numéro, Marie-Charlotte Genest nous confie ses regrets. Regrets de l’expatriation, regrets de ne pas retrouver la France d’il y a 15 ans, les regrets d’une impatriation subie. Le Luxembourg, l’Espagne et le Barheïn sont loin. Mais aujourd’hui, c’est la tête pleine de ces cultures du monde qu’elle se consacre à sa nouvelle vie de décoratrice d’intérieur.

Listen to “Episode 45: Marie-Charlotte Genest” on Spreaker.

Voyages interdits, fermeture de bureau… Les entreprises françaises aux US face au coronavirus

Tous les employés de la Société Générale aux Etats-Unis ont reçu la nouvelle par email mercredi. Le bureau de Chicago était totalement fermé le 4 mars pour un “nettoyage complet”. La nouvelle a évidemment inquiété les salariés. “Il s’agissait simplement d’une mesure de précaution”, explique le directeur de la communication de l’entreprise James Galvin. “Les employés ont travaillé à distance mercredi pour permettre un nettoyage de leur bureau. Ils ont repris leur travail normal ce jeudi”. Il ajoute que “rien n’indique qu’un employé de Chicago ait été exposé ou ait contracté le virus COVID-19”. 

Face au développement du virus aux Etats-Unis, qui a déjà fait 11 morts et contaminé plus de 130 personnes à travers 13 Etats, plusieurs autres groupes français ont pris des mesures drastiques concernant la sécurité de leurs salariés.

Chez Axa IM à Greenwich dans le Connecticut, les employés ont reçu un communiqué détaillé le 3 mars précisant que “tous les voyages professionnels sont interdits à l’exception de Paris-Londres”. Les voyages personnels sont également “déconseillés dans les zones où le virus est actif”. L’entreprise ajoute que “si vous (les employés) décidez de voyager dans ces régions, une période de travail à domicile sera obligatoire à votre retour”. Du côté de BNP Paribas, un cadre indique qu’“il y a actuellement des restrictions sur les voyages mais pas d’interdiction totale”. Il ajoute en revanche que “tous les événements de l’entreprise ont été annulés ou reportés”.

A Saint-Gobain, dont le siège est basé à Malvern en Pennsylvanie, la directrice de la communication Dina Silver Pokedoff annonce “la création d’un comité spécial suivant la situation jour par jour et même heure par heure”. “Cette équipe suit les recommandations des organismes de santé tels que les Centers for Disease Control (CDC) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les met en oeuvre dans l’entreprise”. Pour l’heure, Dina Silver Pokedoff précise que “les réunions doivent être dans la mesure du possible réalisées par vidéo-conférence”, et que “l’entreprise a mis en place des protocoles pour ceux qui reviennent d’endroits sensibles pour s’assurer qu’ils suivent les mesures et les instructions de prévention appropriées avant de retourner au travail”.

Les industries françaises du luxe et de la beauté sont également touchées. Si le défilé Chanel a bien eu lieu le 3 mars à Paris à l’occasion de la Fashion Week, l’entreprise avait interdit à ses employés basés aux Etat-Unis de se déplacer pour l’événement. Au siège à New York, un employé qui souhaite garder l’anonymat explique “être dans l’attente d’un communiqué officiel de l’entreprise avec plus d’informations”. Il ajoute que “la majeure partie des voyages des employés ont été annulés ou reportés”. La marque Louis Vuitton, qui présentait également sa collection d’automne le 3 mars à Paris, avait également interdit aux employés américains de s’y rendre.

L’entreprise pharmaceutique Sanofi est évidemment sur le front de la lutte contre la pandémie. Son patron de la recherche et développement, John Shiver, faisait partie des responsables de l’industrie pharmaceutique reçus par Donald Trump à la Maison Blanche lundi. Elle travaille à un vaccin (qu’elle espère pouvoir tester d’ici un an à 18 mois). Mais Sanofi, dont le siège américain est dans le New Jersey, est aussi un employeur important aux Etats-Unis (15,000 personnes). L’entreprise a elle aussi décidé d’imposer des précautions. “Les voyages en Chine, Corée du Sud, Iran et sept régions d’Italie sont interdits (sauf exceptions, comme le retour d’expatriés chez eux), et les employés revenant de ces pays et régions doivent rester en quarantaine et travailler de chez eux pendant 14 jours”, explique un porte-parole de l’entreprise. En dehors de ces pays, les évènements avec plus de 50 personnes sont possibles s’ils ne nécessitent pas de voyages internationaux et sont jugés indispensables par le management local.

Que dit la loi américaine ? Comme l’explique le cabinet d’avocat Sheppard Mullin dans un article publié sur son blog, “les employeurs peuvent demander à leurs employés dans quels pays ils ont récemment voyagé et s’ils ont pu être exposés au virus COVID-19”. Ils peuvent également demander à leurs salariés s’ils ont eu “des contacts étroits avec d’autres personnes ayant voyagé dans des pays à risque et/ou ayant été exposées au virus d’une autre manière. L’employeur peut également demander à ses employés d’effectuer des tests médicaux si cela est justifié par la nature de l’emploi en question”. La loi indique enfin que “si un employeur conclut qu’un employé peut constituer une menace pour la santé des autres employés, il peut demander que l’employé reste chez lui pendant la période d’incubation du COVID-19, soit 14 jours”.

La propagation du coronavirus aux Etats-Unis touche même le cinéma français. A New York, le festival Rendez-Vous with French Cinema doit fêter cette année ses 25 ans, mais UniFrance a annoncé le 4 mars l’annulation de la totalité des voyages internationaux des acteurs et réalisateurs français, qui devaient venir présenter leurs films et parler au public. Parmi eux : Juliette Binoche, Claude Lelouche ou Cédric Klapisch… Le festival est en revanche maintenu et les films seront diffusés comme prévu entre le 5 et le 12 mars.

Article écrit par Maxime Aubin, avec Emmanuel Saint-Martin et Manon Seguin.

5 raisons d’investir dans l’immobilier en France

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