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La pièce “Les Vibrants” à San Francisco pour une représentation

Cette pièce raconte l’histoire d’Eugène, un homme beau et insolent qui s’engage volontairement pour le front en 1914. Deux années plus tard, il est blessé à Verdun par un éclat d’obus et y laisse la moitié de son visage. S’en suit alors une irrépressible descente aux enfers : comment continuer à vivre lorsque le miroir nous donne à voir les restes de ce qui a été et ne sera plus ? Au Val-de-Grâce où il est hospitalisé, Eugène va rencontrer Sarah Bernhardt. Cette dernière va le convaincre de se lancer dans le théâtre, où il croisera la route d’un certain Cyrano de Bergerac …

Créée par Aïda Asgharzadeh et mise en scène par Quentin Defalt, la pièce a été nominée aux Molières 2018 dans la catégorie “Meilleur auteur francophone vivant”. Elle est saluée de critiques élogieuses.

La troupe donne une représentation unique à San Francisco au Théâtre du Lycée Français. Ne tardez pas à prendre vos tickets ici. 

Les 5 ranches les plus pittoresques du Texas

Envie de rodéo, de grand air, de balade à cheval et de barbecue ? Voici les cinq plus beaux “dude ranches” du Texas pour vous évader, revivre l’équipée sauvage en vous glissant dans la peau d’un cow-boy. Vous y découvrirez la vraie culture texane.

Dixie Dude Ranch

 C’est l’un des plus vieux ranches du Hill Country, Dixie Dude Ranch a été fondé en 1901 par William Wallace Whitley et son épouse, propriétaires de 1440 acres dans la vallée de Middle Verde. Aujourd’hui c’est la cinquième génération qui a repris les rênes de ce ranch très convivial où l’on continue d’élever des bovins Longhorn, des porcs et des chèvres espagnoles. Ils poursuivent aussi la tradition de cultiver leur propre foin pour le bétail. De vrais cow-boys travaillent les chevaux et participent à des rodéos en ville. Les repas typiquement texans sont faits maison et les portions généreuses montrent l’hospitalité du Far West ! Vous pourrez lors d’une balade à cheval, explorer la grange centenaire et visiter le cimetière de guerre de Range.  www.dixieduderanch.com

Silver Spur Guest Ranch

Situé à Bandera, la « capitale mondiale des cow-boys », ce ranch rustique vous propose un hébergement dans des cabines faites en tronc d’arbre, qui portent le nom des légendes de l’Old West telles que Kit Carson, Buffalo Bill ou Calamity Jane. Des feux de camps, des fouilles de fossiles font parties des activités proposées par l’établissement. Dans un décor de murs doublés de cèdres, la salle à manger vous offrira une cuisine locale cuite au four arrosée de thé glacé. Vous pourrez également déguster un « cow-boy breakfast » cuit au feu de bois dans de grandes poêles en fonte au petit matin en carriole de cow-boy en regardant le lever du soleil sur le Hill Country. Le ranch est entouré d’une grande variété de paysages naturels du Texas qui s’étendent sur 300 acres offrant ainsi une multitude de promenades à cheval. Les animaux sauvages comme les cerfs, les tatous, les lapins gris et les porcs épics sont abondants. Voisin du Hill Country State Natural Park (5600 acres), le Silver Spur Ranch vous fera découvrir des kilomètres de sentiers avec des vues panoramiques au sommet de coteaux exceptionnelles. www.silverspur-ranch.com

Twin Elm Guest Ranch

Ce ranch historique de plus de 80 ans, se situe également non loin de Bandera au bord de la rivière Medina. Les amoureux de la nature pourront camper à l’ancienne sur les rives, pêcher, faire du kayak ou s’amuser à descendre la rivière en bouée. On peut aussi observer les nombreux oiseaux (928 spécimens recensés) qui peuplent les 230 acres de la propriété comme la Colombe Inca, la dinde vautour ou le pivert à front doré. Le Twin Elm Guest Ranch est aussi connu pour ses rodéos réalisés par plusieurs champions du monde dans cette discipline. L’établissement organise aussi tous les vendredis soirs des courses de taureaux, de bouvillons et de barils. www.twinelmranch.com

West 1077 Guest Ranch

C’est le plus petit des ranches de la région mais le plus authentique. Chacun a sa propre cabine, il n’y a pas d’horaires et le mode de vie est simple et identique à celui du Old West. Établi sur un ancien ranch de bétail, le West 1077 Guest Ranch dégage une atmosphère paisible dans un cadre de beauté. Environ 80 kilomètres de sentiers vous permettront de découvrir de beaux panoramas sur le Hill Country. Cet endroit où il n’y a pas foule est idéal pour se ressourcer.  Situé à une vingtaine de kilomètres de Bandera, les amateurs de tir pourront, le soir, s’exercer au fusil, au pistolet ou au tir au pigeon. Les autres pourront aller danser le « two steps » au Arkey Blue’s Silver Dollar ou au Bandera Saloon. www.west1077.com

Mayan Dude Ranch

La famille Hicks gère ce ranch depuis plus d’un demi-siècle situé non loin de Beeville et de Bandera.  Le Mayan Dude Ranch doit sa renommée aux sept victoires remportées par ses cow-boys aux championnats du monde de rodéo. Entre leurs mains, vous apprendrez à monter à cheval et à manier le lasso. Au bord de la rivière Medina, ce ranch est composé de plusieurs chalets individuels tous construits en pierre indigène de l’Ouest très confortables. La particularité de ce ranch est sans aucun doute sa ville de fortune « Hicksville » où vous pourrez savourer des travers de porcs cuits au barbecue au son de la musique country. www.mayanranch.com

 

 

 

 

“Et Voilà Théâtre” présente sa nouvelle pièce “Le Canard à l’orange”

Certaines pièces de théâtre, devenues cultes, s’inscrivent dans le temps dépassant frontières et générations. “Le canard à l’orange” est l’une d’entre elles. La pièce s’invite cette fois à Houston, au “Et Voilà Théâtre”, pour une série de représentations du 6 au 21 mars 2020. La comédie sera présentée en français sous-titrée anglais.

Écrite au Royaume-Uni par Williams Douglas Home en 1969, la pièce “Le canard à l’orange” est adaptée en France deux ans plus tard par Marc-Gilbert Sauvajon. En 1979, André Flédérick réalise une version pour la télévision qui, notamment grâce au jeu d’acteur de Jean Poiret dans le rôle de Hugh Preston, connait un succès fulgurant.

Hugh est un animateur vedette de la BBC. Connu pour sa réputation de coureur de jupons, il tombe des nues quand Lize, sa femme depuis 15 ans, lui annonce qu’elle a une aventure avec John et qu’elle veut partir avec lui en Italie le dimanche suivant. Hugh va user de toutes ses combines pour tenter de la récupérer, impliquant même Patricia et Mme Grey, respectivement secrétaire et gouvernante. 

 

“Rendez vous With French Cinema”, festival sans artistes pour cause du Coronavirus

Juliette Binoche, Claude Lelouche, Cédric Klapisch … une affiche de stars qui promettait un “Rendez-vous With French Cinema” mémorable pour les 25 ans du festival. Mais le Covid-19 (Coronavirus), en a décidé autrement. UniFrance, co-organisateur de la manifestation a décidé d’annuler la quasi totalité des voyages des acteurs et réalisateurs français qui devaient venir présenter leurs films et parler au public. Mais le festival est maintenu et les films seront diffusés comme prévu.

Catherine Deneuve et Juliette Binoche interprètent un duo mère-fille dans “The Truth”, réalisé par Hirokazu Kore-eda, film qui ouvrira les hostilités. Ethan Hawke, seule star américaine prévue au programme, sera bien présent lors de la première afin de présenter ce tout premier film d’auteur japonais en langue française, le jeudi 5 mars, mais sans Juliette Binoche.

Le 28 février dernier, lors de la 45ème cérémonie des Césars, Chiara Mastroianni s’est vue remettre le prix de la Meilleure actrice dans la section “Un Certain Regard” pour le film “On a Magical Night”, présenté lors du festival le vendredi 6 mars. A l’affiche également, le nouveau Claude Lelouche “The Best Years of a Life”, suite de son film “A Man and a Women” (élu Palme d’or en 1966), diffusé le samedi 7 mars.

“Deerskin”, réalisé par Quentin Dupieux, met en scène Jean Dujardin et Adèle Haenel. Cette dernière s’est particulièrement fait remarquer à Cannes, lors de sa sortie de scène en signe d’opposition à la remise des Césars à Roman Polanski. Les producteurs, Mathieu et Thomas Verhaeghe dévoileront le film le dimanche 8 mars. “Papicha” tire l’histoire d’une jeune femme résistante durant la guerre civile d’Algérie.

Olivier Nakache et Eric Toledano, duo à la tête du succès “Intouchable”, se joignent à l’événement avec leur nouvelle réalisation “The Specials”, mettant en scène Vincent Cassel et Reda Kateb. “Someone, Somewhere”, avec le duo à la mode François Civil et Ana Girardot, est une réalisation de Cédric Klapisch, connu pour ses films “l’Auberge Espagnole” ou encore “Ce qui nous lie”.

Pour la première fois cette année, le festival instaure un Prix du Public. Vous pourrez élire votre film préféré et participer au tirage au sort pour gagner un aller-retour New York-Paris. Retrouvez le programme ici et prenez vos tickets ici. 

Pour les plus littéraires d’entre vous, le concours de critique, lié au festival de films français, est ouvert aux candidatures jusqu’au 15 mars.

Gagnez 2 places pour “Birkin Gainsbourg The Symphonic” à New York

Elle était sa muse, sa partenaire, l’inspiration derrière un grand nombre de ses chansons. Presque 30 ans après la mort de Serge Gainsbourg, Jane Birkin continue de lui rendre hommage en interprétant et revisitant ses chansons.

Birkin Gainsbourg The Symphonic est un hommage grandiose à l’oeuvre de l’artiste français. La voix de Jane, sur les paroles de Serge, s’associera à la musique du Wordless Music Orchestra pour une représentation unique de ses oeuvres intemporelles. Iggy Pop et Charlotte Gainsbourg feront également une apparition pendant la soirée.

Remportez 2 places pour la représentation du 6 mars à New York !

Participez à notre tirage au sort en remplissant le formulaire ci-dessous. Les deux grands gagnants seront contactés jeudi 5 mars.

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À Vinexpo New York, les producteurs français sont là malgré les taxes de Trump

L’an dernier, le Domaine Lucien Tramier commençait la commercialisation de son vin aux Etats-Unis. Trois mois plus tard, à la mi-octobre, le gouvernement Trump lui a offert une bien mauvaise surprise: l’instauration d’une taxe de 25% sur certains alcools français en représailles des aides européennes accordées à l’avionneur Airbus et jugées indues par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

La sanction, qui porte sur les vins “tranquilles” exportés aux Etats-Unis dans un contenant inférieur à deux litres et affichant un degré d’alcool inférieur ou égal à 14 %, vient d’être reconduite pour six mois par Washington.

C’était un mauvais coup. On préparait cette commercialisation depuis un an !“, explique Marty Echerei, représentant de la marque à Vinexpo New York. Mais comme d’autres producteurs présents à ce grand salon du vin organisé les 2 et 3 mars, il a décidé de se retrousser les manches. “On a préféré redoubler d’efforts. On veut être plus actifs pour faire partie des domaines qui vont rester, poursuit-il. Les Etats-Unis sont un très gros marché. Certains disent que c’est l’eldorado des producteurs. On sait que ces taxes sont passagères. Si on met du temps et de l’argent aujourd’hui, cela sera bénéfique sur le long terme“.

Quarante producteurs ont fait le déplacement à Vinexpo cette année dans le cadre du premier pavillon français du salon, organisé par l’agence Business France avec quatre partenaires régionaux (Nouvelle-Aquitaine, Centre Val-de-Loire, Champagne de Vignerons, Vallée du Rhône). Ce pavillon a été imaginé bien avant que n’éclate la guerre des tariffs, mais dans le contexte actuel, il revêt un sens particulier. “On peut l’interpréter comme une belle mobilisation de la part des producteurs“, explique Manilay Saito, manager de la division “vins, bières et spiritueux” pour l’Amérique du Nord chez Business France. “Taxes ou pas, il est recommandé de faire ses armes sur d’autres marchés. Quand on n’a pas d’éléments pour se différencier de la concurrence, c’est très difficile de percer. Avec ces taxes, il faut considérer que le marché américain est encore plus concurrentiel. Cela va resserrer les acteurs“.

Mise en garde

Malgré “l’inquiétude” des petits producteurs et importateurs “qui ont moins les moyens de rebondir” et les yeux des acteurs du marché viticole tournés à présent vers le Canada, elle ne veut pas “décourager” ceux qui veulent tenter l’aventure américaine. Business France organise d’ailleurs un “road show” à Washington, Miami et San Diego avec plusieurs producteurs français à partir de la fin avril pour découvrir le marché américain. “On veut continuer à travailler pour ne pas aller dans le sens de l’administration américaine, qui veut faire du mal au secteur, dit Manilay Saito. Quand on nous approche, on met en garde nos interlocuteurs. Ils savent que c’est un défi, mais le jeu en vaut la chandelle”.

Un constat partagé par les Français de Vinexpo. “On était déjà inscrit au salon avant cette histoire de Trump, mais ce n’était pas une raison pour ne pas être visible à l’international” raconte Emeline de Lafontan de Goth, responsable export de Chateau Calissanne. Même si la marque regarde aussi du côté de l’Asie, elle profitera de son passage aux Etats-Unis pour se rendre au Texas pour promouvoir ses vins. “Ce n’est pas parce qu’il y a des droits de douane supplémentaires qu’on va se désengager, lance aussi Joan Poillet, directeur commercial du Domaine de Fontenille. C’est un très gros marché, une économie qui tourne très bien. La production de rosé augmente de manière exponentielle et nous produisons 50% de rosé“.

“Soutenir les producteurs”

Comme d’autres producteurs, le Domaine Gabriel Meffre, qui vient de lancer ses vins Fat Bastard sur le marché américain après vingt ans de présence aux Etats-Unis, a travaillé avec ses importateurs pour contenir la hausse des prix. Mais les droits de douane ayant été reconduits, il “va être difficile” de continuer à serrer les marges. “Dans le monde du vin, on ne fait pas des marges très importantes, de l’ordre de 20 à 40%. Vous imaginez ce que peuvent représenter des droits de douane à 25%, soupire-t-il. Mais on veut rester sur les Etats-Unis“.

L’ambassadeur de France aux Etats-Unis Philippe Etienne a fait le tour des stands, lundi, pour afficher son soutien aux producteurs avant- de participer à une réception au consulat de France le soir même pour “célébrer les vins et spiritueux français“. En février, le gouvernement a indiqué que les exportations de vin vers les Etats-Unis avaient chuté de 44% en novembre à la suite des nouveaux droits de douane. “Je ne vais pas être optimiste ou pessimiste” sur l’issue des négociations en cours entre l’Union Européenne et les Etats-Unis pour régler la situation, indique l’ambassadeur. “On y travaille et on fait ce qu’on peut. L’important, c’est de travailler à régler ce contentieux et de soutenir nos producteurs“.

Céline Dion est à Washington le 11 mars

Après une annonce surprise à Los Angeles, Céline Dion a entamé sa tournée “Courage World Tour” depuis l’automne 2019. Elle donne une représentation dans la Capitale américaine le mercredi 11 mars 2020. Le concert a lieu au Capital One Arena de Washington, à 7:30pm. Prenez vos places ici.

Sa tournée se termine le vendredi 18 septembre 2020, à Londres. Avant cela, elle sera en France du 26 au 16 juillet pour une série de représentation au Paris Defense Arena, puis au festival des Vieilles Charrues à Carrhaix.

 

Guillaume Rocheron, le magicien français d’Hollywood aux deux Oscars

“Quand les spectateurs ne se rendent pas compte qu’il y a des effets spéciaux dans un film, c’est le plus beau des compliments.” Telle est l’approche de Guillaume Rocheron qui a décroché, avec ses collègues Dominic Tuohy et Greg Butler, l’Oscar des meilleurs effets visuels pour “1917”, le film tourné en (faux) plan séquence de Sam Mendes. Une deuxième statuette pour le Français de 39 ans, déjà récompensé en 2013 pour “L’Odyssée de Pi” d’Ang Lee.

Mais il ne s’y était pas pour autant préparé, cette fois. “Quand on fait un film, on ne sait jamais s’il va marcher, on ne pense pas aux Oscars”, explique-t-il. Alors nominé, il n’y croyait toujours pas : “ce n’est pas le film à effets spéciaux type.” “1917” affrontait des blockbusters comme “Avengers: Endgame”, “Le Roi Lion” et “Star Wars IX: L’ascension de Skywalker”, ainsi que “The Irishman” qui utilise la technique du rajeunissement des acteurs. Pour autant, il avait préparé un discours – qu’il n’a pas lu, rappelle-t-il. “C’est vraiment dans les coulisses que j’ai réalisé que nous avions gagné”.

Le film de Sam Mendes, dans lequel on suit deux jeunes soldats dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, était d’autant plus un challenge qu’il n’y a ni super-héros, ni science fiction. “L’objectif était que les effets soient invisibles, que le spectateur ne se concentre pas sur la prouesse technique. Le plan séquence nous a demandé de repenser notre manière de travailler”, explique le superviseur des effets spéciaux, insistant sur le fait que cette récompense honore le travail d’une équipe de 600 personnes. “Il y a encore 5 ans, on n’aurait pas pu faire ce genre de film.” L’équipe a fait en sorte de rendre les effets spéciaux aussi réalistes que possible, afin de créer l’illusion sur des séquences de plusieurs minutes – contre quelques secondes habituellement.

Mais, pour Guillaume Rocheron, “les révolutions techniques et technologiques ne sont pas une fin en soi, il faut qu’elles servent la narration de l’histoire”. C’est pourquoi le Français est présent dès la lecture du script et jusqu’à la post-production d’un film. S’il a été amené à travailler avec Sam Mendes (“Skyfall” et “American Beauty”), c’est via le bouche-à-oreille. Sa réputation l’avait précédé. “Un Oscar facilite toujours les opportunités, même si elles sont difficiles à quantifier”, avoue celui qui compare volontiers les effets visuels à des “tours de magie”.

Hypnotisé par le premier “Jurassic Park”

Fasciné depuis l’enfance par la bande dessinée, Guillaume Rocheron se tourne très jeune vers la photo, puis le cinéma. Il est alors hypnotisé par des films comme “Star Wars” et “Laurence d’Arabie”, avant d’être “estomaqué” par les effets spéciaux du premier “Jurassic Park”. “Il a changé ma vision”, assure celui qui réalisait des court-métrages sur ordinateur dès l’âge de 15 ans. Il se fait ainsi remarquer par BUF Compagnie, une société française d’effets spéciaux spécialisée dans la synthèse d’images, qui l’embauche. En parallèle, il suit une formation à l’école Georges Méliès à Orly. Des premières expériences qui ont forgé son approche des effets spéciaux : “Je me concentre sur l’image finale, et pas uniquement sur le détail de l’image, à la différence des Américains et des anglo-saxons.” Pour le Français, cette “french touch” s’exporte : “il y a beaucoup de techniciens français dans les studios, c’est un pays avec une vraie culture du cinéma.”

“J’espère que les films que je fais aujourd’hui inspireront les nouvelles générations.”

Curieux, il accepte en 2005 de partir en Angleterre pour travailler avec la Moving Picture Company. Puis, il est envoyé par cette société à Vancouver pendant quelques années, avant d’atterrir à Los Angeles, la Mecque des studios, il y a quatre ans. “Cette ville offre une belle qualité de vie, même si en temps qu’européen, il faut faire des ajustements”, lâche-t-il. Des déménagements lucratifs, puisque depuis, Guillaume Rocheron n’a cessé de multiplier les superproductions américaines, dont “Fast and Furious 5, les deux premiers volets de “Godzilla” ou “Ad Astra”.

Dans son métier, son mantra reste le challenge : “Aujourd’hui, le public est habitué aux effets spéciaux, c’est difficile de les impressionner. Tout le monde connaît le tour de magie”, assure le Français qui travaille, en moyenne, deux ans sur un film. “Les effets spéciaux font partie de l’histoire du cinéma depuis Georges Méliès et Alfred Hitchcock. Les évolutions digitales devront dans l’avenir les rendre plus intuitifs à utiliser”, plaide le superviseur.

En ce sens, il refuse de se contenter du Graal professionnel que représente un Oscar. “Je n’ai pas encore 40 ans, je ne veux pas que ces récompenses soient une fin en soi”, affirme celui qui va enchaîner sur un nouveau projet d’ici quelques semaines. “Dans ce métier, on ne peut pas se reposer sur nos acquis.” Il aspire encore à réinventer, innover et multiplier des collaborations professionnelles avec des “visionnaires” qui ont envie de créer une expérience. A l’instar de Bong Joon-ho, ovationné lors des Oscars pour “Parasite”.

8 « summer camps » pour un été en français en Floride

Comment occuper vos enfants durant l’été ? Voici notre guide des « summer camps » en français en Floride. Les inscriptions sont ouvertes. 

Les Samedis Français

Parmi les petits nouveaux, Les Samedis Français, une association créée par Axelle Gault en septembre dernier offrant des cours en immersion afin de renforcer l’apprentissage de la langue française, prévoit son premier camp d’été à Orlando. Au cours de ces différentes sessions organisées entre le lundi 29 juin et le vendredi 14 août, les enfants de 3 à 17 ans multiplieront les activités scolaires mais aussi artistiques et ludiques comme du théâtre, du chant, de la cuisine ou encore des travaux manuels. L’association organise par ailleurs une colonie de vacances par sections d’une semaine ou pour tout l’été à Montréal. $500 dollars la semaine. 709 Edgewater Dr, Orlando – Inscriptions ici ou au (407) 970-8450

Association des Petits Écoliers de Miami

L’Association des Petits Écoliers de Miami (APEM) organise son camp d’été autour du thème « Fun, Friends and French » du lundi 15 juin au vendredi 3 juillet à Miami Shores. Durant trois semaines, les enfants de 4 à 12 ans pourront enrichir leur vocabulaire tout en s’amusant grâce à des activités variées en français. $275 la semaine. Ouverture des inscriptions à partir du mercredi 1er avril. Miami Shores Community Church School – 9823 NE 4th Ave #2, Miami Shores – Inscriptions au (786) 775-2736

NotJustMath Tutoring Center

Comme chaque année, NotJustMath Tutoring Center met en place son camp d’été consacré aux mathématiques dans ses locaux à North Miami. Dès le mois de juin, vos enfants pourront ainsi pratiquer le français tout en se familiarisant avec l’algèbre, la géométrie ou encore les théorèmes de Pythagore et de Thalès. 1175 NE 125th St #604, North Miami – Inscriptions au (786) 529-6284

Lycée Franco-Américain International School

Durant tout l’été, du lundi 8 juin au vendredi 7 août, le Lycée Franco-Américain International School de Cooper City permettra aux enfants de 4 à 15 ans d’approfondir leurs connaissances en français en participant à de nombreuses activités ludiques et sportives. Au programme : du théâtre, du jardinage, des cours de cuisine, des jeux aquatiques ou encore de la danse. $200 la semaine. 8900 Stirling Rd, Cooper City – Inscriptions au (954) 237-0356 

The French American School of Tampa Bay

Installée à St. Petersburg sur la côte ouest floridienne, The French American School of Tampa Bay organise son summer camp du lundi 6 au vendredi 31 juillet. L’établissement propose aux jeunes campeurs d’en apprendre davantage sur l’histoire culturelle française et de se divertir grâce à des ateliers artistiques et sportifs, sans pour autant oublier de petits temps de relaxation. $300 la semaine. 2100 62nd Ave N, St. Petersburg – Inscriptions ici ou au (727) 800-2159

Le Petit Prince

« A Passport to French », c’est le thème du camp d’été organisé à partir du lundi 8 juin par The French International School of Boca Raton Le Petit Prince. Pendant huit semaines, votre progéniture pourra voyager à Paris, Montréal, en Suisse ou encore en Haïti à travers des activités ludiques et créatives permettant de célébrer la Francophonie. $300 la semaine. 7902 N Montoya Cir, Boca Raton – Inscriptions ici ou au (561) 465-5742

Paris Saint-Germain Academy Florida

Les amateurs de ballon rond se presseront à la Paris Saint-Germain Academy Florida qui prévoit plusieurs stages intensifs d’une semaine du lundi 1er juin au vendredi 31 juillet sur différents terrains à Coral Gables et Lauderhill. Les jeunes footballeurs âgés de 6 à 13 ans pourront ainsi s’entraîner comme Mbappé ou encore Neymar. $450 la semaine. Deux sites en Floride – Inscriptions ici ou au (800) 399-9665

Miami Kiteboarding

Les jeunes sportifs apprécieront également les stages d’initiation aux activités nautiques comme le kayak, le kneeboard, le kitesurf ou encore le wakeboard dispensées en français depuis plus de dix ans par Miami Kiteboarding. Destiné aux enfants de 7 à 14 ans, ce summer camp en plusieurs sessions se tiendra du lundi 8 juin au vendredi 7 août sur la plage de Crandon Park à Key Bicayne. $275 la semaine. 6767 Crandon Blvd, Key Biscayne – Inscriptions ici ou au (786) 897-8769

La première boutique Chanel va ouvrir à DC

Le centre-ville de Washington se développe rapidement et rivalise largement avec le quartier chic de Georgetown et ses boutiques de M Street, ou Friendship Heights et son centre commercial. Avec l’ouverture de CityCenterDC en 2015, quelques marques françaises comme Louis Vuitton ou Dior avaient sauté sur l’occasion pour ouvrir leurs boutiques au centre-ville de la capitale. En 2020, ce sera au tour de Chanel.

Selon le Washington Business Journal, un permis de construction a été délivré au nom de Chanel. La marque de luxe occupera 537 mètres carrés à côté du magasin Tiffany & Co, au sein du nouvel hôtel Conrad Washington DC. Toujours selon le permis de construire, le magasin, situé au 955, rue Eye NW, coûtera la modique somme de 1,63 million de dollars à construire.

Shawmut Design and Construction, basé à Boston, va diriger les travaux. C’était déjà cette entreprise qui avait construit les magasins des marques françaises Hugo Boss et Zadig & Voltaire.

Dans la région, Chanel était déjà présent à Tysons Gallery, dans la ville de McClean (Virginie).

Réunion publique pour l’ouverture d’un programme bilingue à Manhattan

Le pari des parents qui essaient d’obtenir l’ouverture d’un programme bilingue dans une école du sud de la 96ème rue arrive à l’heure de vérité. Une réunion publique avec des représentants du Département de l’Education a lieu ce mardi 3 mars à 6pm.

Menés notamment par Stéphane Lautner, ces parents espèrent voir une école publique ouvrir dès la rentrée prochaine un “Dual Langage Program” dans le  District 2, qui  recouvre presque tout Manhattan sous la 96ème rue (à l’exception de l’Upper West Side et du Lower East Side).

Après une première réunion d’information qui avait attiré de très nombreux parents en décembre, celle-ci doit permettre de faire avancer la discussion avec le DOE (Departement of Education), et convaincre ses responsables que la demande des parents est bien là. Josh Wallack, Deputy Chancellor for Early Childhood Education, sera notamment parmi les intervenants.

Réunion le mardi 3 mars, de 6pm à 7 pm au Stanley Isaacs community center, 415 East 93rd Street.

Réveillez le critique qui est en vous lors du festival Rendez Vous with French Cinema

Amatrices et amateurs de cinéma français, le temps est venu pour vous de briller. A l’occasion de la 25ème édition de Rendez-vous with French Cinema, à partir du 5 mars, Frenchly et French Morning s’associent à UniFrance et The Film Society at Lincoln Center pour un concours de critiques, ouvert aux jeunes cinéphiles de 18 à 30 ans.

Les participants devront soumettre une critique, rédigée en anglais et d’au moins 800 mots, de l’un des films présentés lors du festival de film français 2020.

Le grand vainqueur, annoncé le mercredi 18 mars, remportera un voyage pour Paris ainsi qu’un abonnement d’un an à TV5 Monde. Il verra également sa critique publiée sur les sites de Frenchly et Film Society of Lincoln Center. Les tickets sont d’ores et déjà en vite ici.

Vous avez jusqu’au vendredi 13 mars, jusqu’à midi, pour remettre votre papier à cet email  [email protected]. A vos stylos. Prêt. Ecrivez.