Accueil Blog Page 435

French Boss, épisode 21. Julien Bares: “Ne pas croire qu’on va tout casser”.

0

Julien Bares nous rejoint cette semaine au micro de French Boss, pour nous raconter son histoire, celle d’un homme de 48 ans qui a vécu 20 ans en Chine avant d’y créer sa société, Red Accent Studio, qui produit des jeux vidéo. Des certitudes des prémices de la création à la réussite qui se dessine aujourd’hui, en passant par les doutes des premiers mois, le parcours de Julien est parsemé de hauts et de bas. Mais sa victoire est surtout de réussir aujourd’hui à vivre des trois grandes passions de sa vie : le jeux vidéo, le sport et la Chine. De Toulouse à Shanghaï, la saga professionnelle d’un homme avant tout fier d’avoir réussi à survivre à ses erreurs.
Listen to “Episode 21: Julien Bares” on Spreaker.

Le festival du cerf-volant de Redondo Beach fête son 46e anniversaire

Des centaines de cerfs-volants vont envahir le ciel de Redondo Beach, le dimanche 8 mars. C’est sur cette plage qu’a lieu, depuis 46 ans, le Festival of The Kite. En fin de journée, les plus époustouflants cerfs-volants -de par leurs formes ou leurs couleurs- se verront décerner des prix.

Outre le spectacle dans les airs, il y aura aussi de l’animation sur terre. L’association Redondo Pier a concocté pléthore d’animations avec des concerts, des spectacles de danse, une démonstration d’arts martiaux et un concours de dégustation de hot-dogs. De quoi célébrer le passage à l’heure d’été en fanfare.

Trouver une école bilingue pour ses enfants après son retour en France

(Article partenaire) Comment faire pour que mon enfant bilingue le reste à mon retour en France ? Cette question fait partie des nombreuses appréhensions d’un “impatrié” en devenir… Faut-il prévoir des cours du soir, ou encore des stages de langue le mercredi ou pendant les vacances scolaires ? Quels établissements scolaires ou crèches proposent un enseignement véritablement bilingue français/anglais à Paris ?

Les Petits Crayons – Bilingual Preschool a été fondée pour répondre à toutes ces questions. Inspiré par le modèle des preschools anglo-saxonnes et les jardins d’enfants scandinaves, l’établissement a été pensé pour accueillir les enfants bilingues dès l’âge de deux ans et jusqu’à l’entrée en primaire. Le choix est assumé : celui de l’immersion des enfants dans un environnement bilingue à l’âge le plus propice à l’apprentissage des langues. Les plus petits comme les plus grands bénéficient d’un enseignement et d’activités quotidiennes qui favorisent créativité, la motricité et le goût d’apprendre dans les deux langues, dans le respect des rythmes de chacun. 

Les Petits Crayons – Bilingual Preschool accueille des enfants de tous horizons, de retour d’expatriation, parisiens intéressés par le bilinguisme, mais aussi fraîchement arrivés en France de parents anglophones. L’école fonctionne pour moitié en anglais et pour moitié en français. Le mercredi, tout comme les stages de vacances, est lui aussi bilingue avec des ateliers proposés par des animateurs anglophones.

Chez Les Petits Crayons, les enfants n’apprennent pas l’anglais, ils apprennent en anglais ! L’anglais du quotidien est maintenu et enrichi pour apprendre, communiquer, mais aussi jouer entre enfants. L’organisation de la journée est flexible avec des temps d’apprentissage, une grande place consacrée à l’activité physique, notamment dans le square voisin, et des moments de repos pour permettre un accueil des enfants sur des plages horaires larges (8h-18h30 toute l’année en dehors d’une semaine en décembre et au mois d’août). Les activités à l’école, en afterschool ou le mercredi, sont variées et reprennent de grands classiques: baby yoga, music and rhythm, art and craft classes…

Anne et Clémence, directrices de l’établissement scolaire, ont eu à coeur en créant cette école de rechercher ce qu’on trouve de mieux en termes d’éducation bienveillante et de réussite personnelle à l’étranger et en France : beaucoup d’encouragement et de respect de soi et des autres, le développement de la confiance en soi, la valorisation du sport ainsi que de la prise de parole en public, le tout dans une atmosphère joyeuse et sereine.

Amies de longue date, Anne et Clémence ont fondé l’école ensemble et se sont entourées d’une équipe pédagogique de professionnels de la petite enfance : une équipe anglophone et francophone, animée des mêmes valeurs de respect de l’enfant, de joie de vivre et du bonheur d’apprendre. Les enfants et leurs familles trouveront chez Les Petits Crayons – Bilingual Preschool un environnement dynamique et bienveillant dans lequel construire leurs repères en toute confiance et continuer à explorer au sein d’une véritable communauté  bilingue animée par des événements et ateliers également à destination des parents.

Les inscriptions sont ouvertes pour l’année scolaire 2020/2021 : contactez l’école ici.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Du cancer à la sérénité: le plaidoyer d’une Française pour les psychédéliques

Si pour vous psychédélique rime avec beatnik ou hippies (ou les deux), Stéphanie Chayet a un message pour vous: il est temps d’oublier les Sixties; les psychédéliques (champignons notamment), sont de retour et, assure la journaliste française installée à New York, c’est pour le meilleur.

Phantastica, ces substances interdites qui guérissent, le livre qu’elle vient de publier chez Grasset, est d’abord le récit d’un parcours personnel qui donne à cet essai une force incomparable. L’expérience de Stéphanie Chayet, c’est celle du cancer qu’elle a dû affronter en 2017. “Deux ans auparavant, j’avais travaillé sur le sujet de la renaissance des usages de psychédéliques pour un article pour Le Monde”, raconte-t-elle. Une équipe d’un hôpital new-yorkais mène alors une étude sur des malades du cancer, auxquels on administre une dose de psilocybine, en association à une courte psychothérapie.

Les résultats sont spectaculaires: plus de 80% des patients voient leurs angoisses et leur dépression diminuer de manière durable (contre seulement 14% pour ceux qui ont reçu un placebo). Surtout, pour la même enquête, elle rencontre des patients qui lui racontent à quel point le traitement les a aidés. Certains lui racontent que les angoisses quotidiennes liées à la peur de la rechute ont disparu après un seul trip sous psilocybine. “J’avais été très impressionnée par la sérénité que ces patients dégageaient face à la perspective de la mort”, se souvient-elle.

Quand elle reçoit à son tour le terrifiant diagnostic, elle se souvient de ces témoignages. Il n’y a plus d’étude en cours, la seule voie est donc celle de l’expérimentation personnelle. Elle rejoint les cohortes d’Américains qui, en toute illégalité pour le moment, consomment des psychédéliques, souvent encadrés par des psychothérapeutes et qui échangent dans des réseaux qui ont pignon sur rue. Si la quête de la grande majorité de ces utilisateurs modernes est spirituelle, Stéphanie Chayet témoigne qu’il existe autant d’expériences que de “patients”. Pour elle, pas de kaléidoscopes, pas de couleurs, pas de voyage fantasmagorique dans le temps. Ses trips tiennent plus de l’examen de conscience, mais ils n’en changent pas moins sa vie, ou en tout cas sa vision du monde. “L’effet le plus miraculeux pour moi, et inattendu, a été la connection à la nature. J’ai eu dans la même soirée la révélation du problème (que je vivais coupée de la nature), l’explication du problème (un traumatisme d’enfance) et la solution (qu’il fallait que je renoue avec la nature). Ca a changé ma vie du jour au lendemain; je me suis mise à marcher, à faire du cheval, alors que je n’étais pas sortie de New York depuis 20 ans!”.

La reconnection avec le monde, avec quelque chose de plus grand que soi est le point commun de toutes ces expériences individuelles. “C’est aussi sans doute ce qui explique la renaissance des psychédéliques aux Etats-Unis, note la journaliste. Comme le montrent par ailleurs le succès de la méditation, ou la mode des Stoïciens en librairie, il y a un besoin de sens et d’exploration personnelle auxquels ces substances peuvent contribuer”.

Evidemment champignons hallucinogènes et autre LSD ne sont pas des substances anodines. Et si la journaliste plaide désormais pour la légalisation, “il faut bien-sûr que ce soit encadré, comme le sont des dizaines d’activités humaines, de la conduite d’une voiture à la chirurgie esthétique!” Les bas trips qui ont assuré la mauvaise réputation de ces substances sont bien-sûr un risque “mais dans l’environnement clinique, avec les précautions nécessaires (bon dosage, présence d’un tiers sobre pendant toute l’expérience), ces risques sont éliminés à 100%” assure-t-elle. Aux Etats-Unis, après des tests pour les patients du cancer, d’autres études ont été faites dans la lutte contre l’alcoolisme et d’autres substances addictives (“car contrairement aux idées reçues, les psychédéliques ne créent aucune dépendance”) et une étude majeure est en cours pour le traitement de la dépression. Dans la foulée, des médicaments à base de psilocybine devraient arriver sur le marché.

Mais de l’autre côté de l’Atlantique on n’en est pas là. Car si le livre de Stéphanie Chayet est aussi un plaidoyer, c’est d’abord contre cette autre exception française: “contrairement aux Etats-Unis, la France reste hermétique à ces pistes pourtant prometteuses. Les Français continuent de les percevoir comme très dangereuses, alors que toutes les preuves scientifiques montrent le contraire”. Dans la foulée des laboratoires pharmaceutiques qui s’apprêtent à mettre sur le marché des médicaments à base de psilocybine, l’image de ces substances commence à changer dans l’opinion. Déjà, Denver aux Etats-Unis, en a dépénalisé la possession. D’autres villes devraient suivre.

Pour Stéphanie Chayet, cette renaissance des substances hallucinogènes est bien plus qu’une mode; une aide fondamentale face aux épreuves. Il y a trois ans, en même temps que l’annonce de son cancer, Stéphanie Chayet a aussi affronté la mort de sa grand-mère, centenaire, et dont la fin de vie a été hantée par “l’angoisse de mourir que rien ne soulageait”. Et l’idée, dit-elle “que lorsque je serai en fin de vie, j’aurai dans ma ‘boîte à outils’ autre chose que la morphine et que je pourrai aborder la mort plus sereinement, ça a littéralement changé ma vie”.

Des mini cupcakes comme des oeuvres d’art

Un petit coin de verdure au milieu des touristes de Nolita, voilà où on vous emmène cette semaine.

Urban Backyard est un coffee shop de la taille d’un wagon de train. Trois tables à tout casser, un comptoir au fond joli comme une maison de poupées. Quand on vient de Mulberry street, souvent inondée de touristes et de pizzerias où on ne va jamais, on a l’impression d’entrer dans un mini monde parallèle. Très hipster, avec des plantes qui pendent, des guirlandes partout, des étagères en bordel organisé, où on ne voit pas toujours la différence entre la déco et les produits à vendre. Un charme fou.

Bon, ça, c’est pour l’ambiance.

Mais vous savez qu’Expérience New York, c’est à la fois le plaisir des yeux mais aussi forcément un bon truc à goûter derrière.

On vient ici pour déguster les plus jolis cupcakes de NY. Un véritable travail d’orfèvre. Il faudrait presque venir avec une loupe pour en apprécier les détails. Chaque mini cupcake est en effet une véritable oeuvre d’art.

Allez-y donc pour le coup d’oeil même si vous n’êtes pas fans de ce gâteau emblématique new-yorkais, somme toute un peu lourd. Mais l’avantage de ces Mini Succulente Cupcakes, c’est qu’ils sont minis, justement.

Et si vous avez encore faim, vous vous jetterez sur le brownie ou le cookie faits avec des ingrédients green conscious. C’est le concept d’Urban Backyard. Les ingrédients changent en fonction des saisons, ce qui est toujours un peu rassurant dans ce pays roi du corn syrup.

Et pour les lecteurs qui ont définitivement fait une croix sur le sucre (il y en a, j’ai les noms), vous vous laisserez tenter par un thé mélange maison Honey Rose, un Golden Matcha ou vous choisirez parmi les 10 sortes de préparation de cafés, toujours eco-responsables, souvent avec un petit coeur dessiné dessus. Forcément.

Pas assez intello pour vous, tout ça ?
Marchez trois blocks et passez une heure dans la librairie mythique, Mc Nally Jackson,  ici sur 52 Prince.

Pourquoi le peanut butter est-il si populaire aux Etats-Unis ?

En sandwich, en pâtisserie, à la cuillère… Le beurre de cacahuète est un aliment sacré aux Etats-Unis. Selon le National Peanut Board, près de 85% des Américains achètent régulièrement cette pâte à tartiner crémeuse et confectionnée à base de beurre d’arachide. Avec le Coca, le “peanut butter” est l’un des symboles culinaires des Etats-Unis. Pourquoi les Américains raffolent tant du beurre de cacahuète ? C’est la question bête de la semaine.

Si la cacahuète fait partie du quotidien des Américains depuis plus de 250 ans, le peanut butter a connu une ascension fulgurante en quelques années. “En 25 ans, le beurre d’arachide est rapidement devenu la nourriture la plus populaire des Etats-Unis”, affirme Andrew F. Smith, auteur du livre de cuisine “Peanuts : The Illustrious History of the Goober Pea”

Si la culture d’arachide a commencé au Mexique dans les années 1500, le destin de la célèbre cacahuète américaine a commencé dans les cales des bateaux remplis d’esclaves, en provenance d’Afrique. “Les négriers s’en servaient pour nourrir les esclaves, car c’était un aliment peu cher et facile à transporter”, décrit Andrew F. Smith qui s’est intéressé de près à l’histoire de la culture d’arachide aux Etats-Unis. Très nourrissante, peu chère et facile à manger, l’arachide devient alors populaire auprès des Américains et est particulièrement utilisée lors de la Guerre civile américaine. En Arkansas, Géorgie ou encore dans les plaines du Mississippi, les soldats Confédérés utilisent la cacahuète pour faire du café, des gâteaux ou encore du chocolat.

Il faut pourtant attendre la fin des années 1890 et l’invention du moulin à broyer les aliments, pour voir apparaître la pâte à tartiner telle que l’on en mange de nos jours. C’est le docteur et businessman John Harvey Kellogg, qui est le premier à commercialiser le beurre de cacahuète. “De nombreuses personnes ont affirmé avoir inventé le beurre de cacahuète, mais John Harvey Kellogg (l’inventeur des céréales du même nom ndlr) est celui qui a fait la différence. Il était végétarien et recherchait une alternative à la viande. La cacahuète ne coûtait presque rien et se cultivait facilement. Une fois les cacahuètes broyées, il pouvait en faire ce qu’il voulait”, résume Andrew F. Smith. Kellogg se mit à vendre son produit sur le territoire américain et très vite, sa pâte à tartiner devient célèbre.

Il manquait seulement un ingrédient pour que les Américains adoptent définitivement le peanut butter : le sucre. “Dans les années 1910, les groupes de distribution s’emparèrent de l’idée de Kellogg et ajoutèrent du sucre, pour attirer les jeunes consommateurs”. La stratégie fonctionne : avec l’invention du pain de mie industriel en tranches dans les années 1920, le beurre de cacahuète devient le goûter préféré des enfants. “Les Américains ont commencé à en mettre sur les sandwichs avec de la confiture. Le beurre de cacahuète a rendu des grands services, en particulier lors de la crise de 1929 pendant la Grande Dépression”, rappelle l’universitaire. Aujourd’hui, les Etats-Unis sont le troisième pays producteurs de cacahuètes, derrière la Chine et l’Inde. Bonne nouvelle : consommé raisonnablement, le beurre de cacahuète est bon pour la santé. On vous a dit raisonnablement…

“Family Way”, un guide de voyage familial à New York

Explorer New York en famille, c’est ce que propose “Family Way”. Ce livre vous guidera dans la Big Apple, de manière ludique et instructive.

Raphaëlle Grelier, maman de trois enfants, est arrivée a New York il y a trois ans. Souhaitant faire découvrir la ville à sa petite famille, la Française a alors cherché un moyen de le faire tout en s’amusant. “A Paris il existe beaucoup de façons de s’amuser tout en visitant mais à New York j’ai trouvé que cela manquait”. Pendant deux ans, elle visite la grosse pomme, y découvre les trésors culturels et architecturaux et décide de partager son expérience. C’est ainsi qu’est né “Family Way”.

Le livre propose six parcours dans la ville, selon les quartiers et les envies des voyageurs. Si vous êtes branchés histoire, le parcours sur Lower Manhattan devrait vous plaire. Partez à Central Park pour un retour à la nature, vers Greenwich Village pour éveiller votre âme d’artiste, aller vous perdre dans Grand Central et ses recoins cachés et découvrir la vue imprenable sur la Skyline depuis Brooklyn.

Sur une page type, vous retrouverez un lieu de rdv avec un plan pour une arrivée assurée au bon endroit, un jeu pour petits et grands enfants ou encore un “le sais-tu ?” pour en apprendre davantage sur New York et ses habitants. Petit bonus : le concours photo. Prenez-vous devant un food-truck à Midtown, envoyez-la sur le site internet de “Family Way”, et recevez peut-être un cadeau.

Le guide est disponible en ligne sur le site www.family-way.com, mais aussi sur Amazon.com, mercibisous.com… Il est aussi en vente à la librairie française de New York Albertine, à la boutique French Wink et à  la Librairie des enfants sur Manhattan. Vous pouvez également le trouver chez French Tart Deli à Brooklyn.

Isabelle Perreau célèbre la diversité de Houston en photo

Houston, ville multiculturelle du Texas, a su séduire Isabelle Perreau, photographe depuis une dizaine d’années. Le samedi 4 avril 2020, sa nouvelle exposition “Diverse-City, An Ode to Houston”, en partenariat avec le FotoFest 2020, présentera son hommage à Houston, où elle vit depuis vingt ans. 

Credits : Isabelle Perreau

“Cette exposition a pour objectif de faire découvrir la multiculturalité de Houston” explique Isabelle Perreau. La ville de plus de 2 millions d’habitants est riche de toutes les nationalités et religions. “Je pense que Houston est un exemple pour le reste des Etats-Unis, et plus encore. Toutes ces communautés vivent ensemble dans la tolérance et le respect.” Les photos artistiques du Downtown ou encore de la Skyline viennent se confondre à celles davantage “documentaires” prises sur le vif par la photographe. “C’est ce mélange de style qui est intéressant et qui différencie ce travail de celui présenté il y a 2 ans et intitulé “Féminitude”.

 

Egalement auteure du livre “Sundays around the Pearl of the Prairie”, Isabelle Perreau aime explorer et raconter Houston. “J’ai beaucoup voyagé dans ma vie, mais à Houston vous voyagez sans cesse. Chaque rue, chaque quartier sont chargés d’histoire et forts d’une identité singulière”.

 

La maison bleue de Maxime Le Forestier en vente pour 3,45 millions de dollars

Le 3841 18th Street n’a pas fini d’attirer les curieux et les nostalgiques: le samedi 29 février, la maison bleue chantée par Maxime Le Forestier sur l’album “Mon frère” datant de 1972 sera mise en vente pour la somme rondelette de 3.45 millions de dollars.  “La maison comporte cinq chambres, et trois salles de bains, réparties sur environ 300 mètres-carrés”, décrit Jessica Branson, l’agent immobilier représentant les vendeurs de la maison. “Elle a été totalement rénovée en 2009, des fondations aux nouveaux escaliers. Elle est idéalement placée, à proximité de commerces et d’écoles”.

Construite en 1886, la maison de type victorien a traversé les époques, abritant une communauté hippie dans les années 1960 et 1970: baptisée “Hunga Dunga”, cette dernière rassemble déserteurs du Vietnam, homosexuels et doux rêveurs. Maxime Le Forestier et sa soeur Catherine y séjournent durant l’été 1971, à l’invitation de leur ami Luc Alexandre, un chanteur et acteur belge. Pour remercier ses hôtes, Lizzard, Luc, Phil et Psylvia, Maxime Le Forestier écrit “San Francisco”, qui fait entrer la maison bleue accrochée à la colline dans l’imaginaire collectif.

Amy Silverstein et Angela Padilla, les propriétaires actuelles de la maison, connaissaient l’histoire d’Hunga Dunga, et avaient vaguement entendu parler de la chanson: “Nous savions qu’une chanson folk parlait de la maison, sans en connaître le détail des paroles, jusqu’à ce qu’Alexis Venifleis, un jeune Français stagiaire au San Francisco Chronicle, se lance à la recherche de la maison bleue, qui entre-temps était devenue verte; un jour, il est venu frapper à notre porte car il avait retrouvé cette fameuse maison, et c’était la nôtre”, relate Amy Silverstein.

Hélène Goupil relate la visite de Maxime Le Forestier à San Francisco en 2011. (Source: Mission Local)

En 2011, Universal fête les 40 ans de carrière de Maxime Le Forestier: pour l’occasion, l’artiste vient symboliquement aider à repeindre la maison en bleu, et une plaque est apposée sur la façade pour officiellement associer l’adresse à la chanson. “Nous avons fait visiter la maison à Maxime, et nous avons passé un très bon moment ensemble“, se souvient Amy Silverstein. “Plusieurs des personnes citées dans la chanson sont revenues pour l’occasion, et à plusieurs reprises ces dernières années. C’est toujours passionnant de les entendre parler de leurs souvenirs dans la maison.” Phil Polizatto, le “Phil à la kena” de la chanson, a d’ailleurs publié un livre sur la communauté d’Hunga Dunga, traduit en français sous le titre “C’est une maison bleue” (Les Arènes, 2017).

Depuis l’identification formelle de la maison et son ravalement de façade, les touristes français ne manquent pas de faire le pèlerinage devant le 3841 18th Street. “Ils sont toujours très aimables et heureux d’être là. Certains chantent même juste!“, plaisante Amy Silverstein.

De l’époque hippie, il ne reste aucune trace physique dans la maison, mais son esprit reste présent: “Nous avons élevé nos trois enfants dans cette maison pendant plus de dix ans, et elle va vraiment nous manquer“, reconnaît Amy Silverstein. “Voir nos enfants s’y amuser, faire les fous dans ces grandes pièces resteront nos souvenirs les plus précieux. La maison est vraiment conçue pour accueillir plein d’amis et passer de bons moments ensemble.

Malgré un cambriolage en 2019, la maison devrait attirer de nombreux acheteurs, grâce à sa taille et son emplacement, dans le quartier très prisé et vivant du Castro. Achetée en 2007 pour un peu plus de deux millions, elle devrait facilement dépasser les 3.5 millions de mise en vente, selon les prédictions de Jessica Branson. “Nous restons dans le quartier, où les voisins se sont toujours montrés très accueillants“, confie Amy Silverstein. “Et nous avons hâte de rencontrer les nouveaux propriétaires.

David Guetta, Madéon et une ribambelle de Français à l’Ultra Music Festival de Miami

C’est l’un des plus grands événements de musique électronique du monde. Créé en 1999, l’Ultra Music Festival revient à Miami. La vingt-deuxième édition rassemblera plus d’une centaine de DJ, mixeurs et clubbers de la planète du vendredi 20 au dimanche 22 mars au Bayfront Park de Downtown Miami, dont plusieurs Français de renom.

Après sept ans d’absence, le Nantais Madeon, de son vrai nom Hugo Leclercq, fait son retour derrière les platines de l’UMF, qui tient son nom de l’album « Ultra » du groupe de new wave britannique Depeche Mode. Ce jeune prodige de l’électro, qui a débuté sa carrière à l’âge de 11 ans et qui a notamment collaboré avec Lady Gaga, mettra l’ambiance grâce à son second opus « Good Faith ».

Figure incontournable du festival, David Guetta sera bien entendu de la partie, tout comme le DJ et patron de label français Alexandre Paounov, plus connu sous son nom de scène Popof, également pionnier du mouvement rave des années 1990 en France.

Ce rendez-vous incontournable de la scène électronique internationale, qui accueille chaque année plus de 160.000 fans, mettra par ailleurs en avant le Lyonnais Gesaffelstein, de son vrai nom Mike Lévy, qui a notamment travaillé aux côtés de The Weeknd ou encore de Pharrell Williams.

Enfin, les festivaliers pourront également assister aux sets des Français DJ Snake et Tchami, tous deux installés à Miami, qui ont notamment créé en 2015 le collectif Pardon My French dans le but de promouvoir la musique électronique.

Pour Claire Tabouret, plasticienne expatriée à L.A., la peinture est “un besoin quotidien”

Shangaï, Paris, Los Angeles, Londres, Tokyo, Madrid… Depuis quelques années, les peintures de Claire Tabouret sont exposées à travers le monde à un rythme frénétique. Mais c’est dans la cité des anges que l’artiste française, née en 1981, a posé ses valises depuis 2015. Et elle présente sa deuxième exposition dans sa ville d’adoption, intitulée “The Pull of The Sun” jusqu’au 21 mars. “C’est pour moi l’occasion de partager mon travail avec mon entourage”, affirme-t-elle.

Des proches que la plasticienne a décidé de représenter sur des oeuvres de petits et moyens formats, cette fois. “Je réactive la première représentation de la peinture, la figuration par le portrait”, détaille celle qui a voulu offrir une exposition plus “intime”. A l’instar du sujet, réalisé à partir de photographies personnelles, la palette de l’artiste évolue dans cette série, utilisant des couleurs plus criardes, et jouant sur les contrastes entre ombre et lumière. Ainsi, les personnes qu’elle aime, représentées sur un fond fluorescent, semblent irradiées par la lumière.

Le sujet, toujours figuratif et énigmatique, sera tout autre lors de sa prochaine exposition, en mai, en Corée du Sud ; ou celle prévue à Tokyo en septembre.

Repérée par François Pinault

Originaire du Vaucluse, Claire Tabouret est une artiste née, même si le succès s’est fait attendre. “Enfant, je peignais… J’étais attirée par les musées comme un aimant magnétique”, se souvient la plasticienne. Animée par cette passion, elle suit alors la formation des Beaux-Arts. Pendant une dizaine d’années, la Française va aller de petits boulots en petits boulots, peignant sur son temps libre des situations imaginaires et psychologiques. Elle tâtonne, cherche son style, comme des galeries où exposer. Jusqu’à ce qu’un collectionneur, alias le milliardaire François Pinault (Kering), jette son dévolu sur ses toiles figuratives et engagées parlant de l’enfance. L’effet est immédiat : ses tableaux se vendent comme des petits pains. “Les choses se sont enchaînées de manière trépidante, j’ai pu exposer dans de grandes galeries”, admet-elle.

En 2015, alors que sa carrière explose, elle a le désir de déménager, de recommencer ailleurs. “C’était quelque chose de très impulsif, une envie d’aller vers l’inconnu.” Car elle ne connaît rien, ni personne à Los Angeles. Seulement sa réputation d’une ville dynamique artistiquement. Une expatriation qui lui convient immédiatement, l’artiste française étant séduite par l’espace qu’offre la ville, et notamment celui de son atelier à Atwater Village. “Ici, la solitude peut être choisie, la ville est à la fois calme et foisonnante”, avoue-t-elle.

Professionnellement, ce choix la remet au pied du mur, chamboule ses acquis, tout en lui ouvrant les portes de nombre de galeries américaines.

“Je considère les peintures comme mes enfants”

Un bouleversement nécessaire dans sa quête d’artiste. La peinture, elle en parle d’ailleurs comme d’une évidence : “c’est un besoin quotidien. Dès le réveil, ma raison d’être est de peindre.” Plus que cela, “elle offre une manière de comprendre le monde qui m’entoure, une recherche de l’infini. J’ai la chance énorme qu’elle résonne auprès d’autres personnes.”

Dans ces peintures à l’aspect autobiographique, elle essaie de retranscrire les relations humaines, qu’elles réfèrent à l’individu dans le groupe, au couple ou aux rapports de domination. “Je considère les peintures comme mes enfants, ils ont tous une raison d’être, même ceux qui sont imparfaits.”

Et la Française de 38 ans veut s’ouvrir à d’autres media. Elle travaille sur un projet de livre, une rétrospective de ces dix dernières années, ainsi que sur deux collaborations dans la mode – attendues en septembre. “J’ai une volonté de me diversifier, de faire sortir la peinture du cadre du tableau et du milieu de l’art pour l’amener dans la rue”, argumente Claire Tabouret. “Une des responsabilités de l’artiste est d’offrir un contenu dans les images qui ait du sens.”

Les candidatures pour le concours de start-up FAEA sont ouvertes

0

Le “French-American Entrepreneurship Award” (FAEA), une initiative du Club 600, annonce sa douzième édition. L’objectif de ce concours de start-up est de reconnaitre et soutenir les entrepreneurs français installés aux Etats-Unis.

En 2019, ELSI et ALGOEXPERT l’ont emporté. ELSI s’intéresse aux problèmes de peaux causés par les produits de beauté et l’environnement, alors qu’ALGOEXPERT vient en aide aux futurs ingénieurs en logiciel dans leur préparation aux entretiens passés, par exemple, auprès d’importantes compagnies d’high-tech.

La compétition est accessible aux start-up françaises lancées depuis trois ans ou moins, qui offre un service ou un produit commercialement viable sur le marché américain et en capacité de générer des revenus. Le vainqueur remportera la belle somme de $10.000, $5.000 pour le second. Les deux premiers gagneront en outre des tickets en premium économie de Paris à New York sur Air France. Ils profiteront également de l’expertise d’un Conseiller du Commerce Extérieur de France, d’un open-space tout équipé en plein coeur de NY pour six mois, d’apparitions médiatiques … Les vainqueurs seront annoncés lors d’une soirée publique le lundi 15 juin 2020 à New-York.