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Pacale Berner, une “doula de fin de vie” à l’écoute

Pour le 100ème épisode de “Sounds Like Portraits”, Philippe Ungar a fait la rencontre de Pascale Berner, une femme pas comme les autres. Elle est “doula de fin de vie” à l’hôpital Mount Sinaï de New York.

Si la profession de “doula” est bien connue aux Etats-Unis -beaucoup moins en France où elle ne fait qu’émerger-, elle désigne en général une personne qui assure l’accompagnement de femmes enceintes avant, pendant et après l’accouchement. Mais depuis quelques années, un autre type de doula est apparu, qui font profession -ou vacation- d’accompagner les malades en fin de vie.

“Il ne s’agit pas de moi, je ne compte pas dans toute cette histoire. Il s’agit des autres.” Chaque semaine, Pascale se rend volontairement auprès des malades en soin palliatif pour leurs parler, écouter leur histoire, les faire rire, les réconforter, être simplement auprès d’eux.

Avec Polka, sa petite chienne, elles se rendent de chambre en chambre afin d’apporter de la douceur et des câlins. “Les gens qui sont ici n’ont pas la chance d’avoir leur animal de compagnie avec eux. Ils sont tellement heureux quand j’emmène Polka.” Pascale nous raconte ses habitudes, son rituel de servir du thé à tout le monde pour “tester la température”. Elle revient sur tous les types de rencontre qu’elle a pu faire, bonnes comme surprenantes. Elle nous parle de la mort, de la vie, et cela réconforte. Telle une petite voix dans notre tête, elle nous souffle : “Vis ta vie maintenant et saisis les mains tendues vers toi”.

Masters of Good, des entrepreneurs qui vous veulent du bien

“Masters of Good”, les “maîtres du bien”. Le nom est pour le moins ambitieux, mais ça tombe bien, les membres de ce nouveau club le sont aussi: non seulement ils veulent faire prospérer leur business, mais ils veulent le faire en changeant le monde. Une combinaison de plus en plus souvent revendiquée par les entrepreneurs et entrepreneuses. Laurence Foucher-Delebois, Française installée à NewYork, a décidé de faire ce cette ambition son business à elle, avec la création de ce réseau “d’entrepreneurs vertueux”.

Entrepreneuse elle-même (elle a créé il y a 3 ans Pathport, un éditeur de guides de voyages d’instagrammeurs), Laurence Foucher-Delebois s’est retrouvée il y a deux ans sélectionnée par un incubateur, AngelPad. De ces trois mois intensifs à San Francisco, elle a surtout tiré beaucoup de questions: “je me suis pas mal interrogée sur la course à l’argent, à la levée de fonds, que représente souvent la création d’une start-up; je ne me suis pas vraiment reconnue dans cette façon de faire de l’entreprenariat. L’idée de faire rêver des VC (venture capitalists) sur des valorisations énormes n’était pas forcément pour moi”.

C’est à partir de cette réflexion que la jeune femme commence à rencontrer “une nouvelle génération d’entrepreneurs, différents, à la recherche de plus de sens”. Beaucoup sont dans les cosmétiques ou la mode, et créent des marques “qui sont à la fois sexy et cool, mais aussi engagées, pour la défense de l’environnement et de valeurs humanistes”. Des marques dont certaines font déjà parler d’elles, comme La Bouche Rouge, du Français Nicolas Gerlier, qui invente des rouges à lèvres sans micro-plastique tout en luttant contre le gaspillage de l’industrie de la beauté.

Au fil de ces rencontres, Laurence Foucher-Delebois s’aperçoit que ces entrepreneurs qui tentent de penser autrement ont des besoins spécifiques, et se sentent souvent seuls dans leurs industries dont ils sont toujours les petits poucets. “J’ai par exemple noté ce que disait Linn Frisinger, suédoise fondatrice d’une marque de collants responsables à Stockholm : ils utilisent des fils de nylon recyclé, mais une des difficultés est de trouver des usines prêtes à s’engager, car toutes ces marques novatrices ont des volumes forcément limités”. L’idée derrière Masters of Good est celle de tous les clubs : on est plus fort ensemble, qu’il s’agisse de partager des idées, faire pression sur les politiques ou se regrouper pour passer des commandes en plus gros volumes aux fournisseurs.

Le réseau est lancé ce mois-ci officiellement, avec 48 membres fondateurs, venus de 12 pays, pour la plupart vendant des biens de consommation. Les initiatives forment un inventaire à la Prévert du développement durable : des soutiens-gorges de Proclaim, aux portes-manteaux de Arch & Hook, en passant par tapis, lunettes de soleil, couches culottes, (voir la liste ci-dessous), tous s’annoncent “meilleurs”.

Le risque de la démarche est bien sûr celui du “green washing” : pas question de devenir un label vide de sens. “C’est pour cela que nous allons aller lentement, avec un objectif qualitatif plus que quantitatif, raconte l’entrepreneuse. “Il s’agit de sélectionner des gens qui veulent échanger sur ces problématiques, faire vraiment avancer les choses, s’engager, par exemple en écrivant des rapports ou livres blancs, comme le premier en cours sur la ‘clean beauty’”, indique-t-elle.

La liste des 48 membres fondateurs de Masters of Good:

La Bouche Rouge Paris
Fi-ne
Susanne Kaufmann
Edition du coté
Gaztelur
Studio Agne
Agnes Studio
Just Human
Proclaim
Isto
Sao Lourenco do Barrocal
Perfumer
HHaeckels
Chef
Enamour
Salam Hello
Forty Knots No Smoke
Alyson Eastman
Arch and Hook
Fragmentario
Celsious
Meant
Rahua
Esembly
Maison Made
Agricool
PATiNE
Fempo
Coralie
Marabelle
Andrea Crews
Pampa
Beendi
Season Paris
Belleville Brulerie
Umaï
Ma Therapie
Ensemble
Bleu Minuit
Paulette Magazine
Usbek & Rica
Papier Tigre
The Big Blue Project
Arles de Vivres
Cafe Pinson
Berlin Skin
Swedish Stockings
Awely

Le cinéma francophone à l’affiche du Théâtre Raymond Kabbaz en mars

Des films suisses, rwandais, belges, français et québécois : le cinéma francophone sera à l’honneur du mercredi 18 au dimanche 22 mars, lors de la onzième édition de Week of French Language Cinema au Théâtre Raymond Kabbaz à Los Angeles. Les films sélectionnés seront sous-titrés en anglais.

Cette édition sera inaugurée le mercredi 18 mars avec “Nos batailles” de Guillaume Senez. Dans ce film, Olivier se démène au travail pour combattre les injustices et à la maison pour gérer l’éducation de ses enfants alors que sa femme est partie. Cette comédie dramatique franco-belge sera précédée du court-métrage “Tutu” de Gaspar Chabaud.

Le lendemain, le festival présentera “La miséricorde de la jungle”. Le réalisateur Joël Karekezi filme Xavier et Faustin, deux soldats qui perdent la trace de leur bataillon durant la deuxième guerre du Congo. Ils vont alors devoir affronter un nouvel ennemi, la jungle.

Vendredi 20 mars, “Les fleurs oubliées” d’André Forcier sera projeté dans l’enceinte du théâtre. Dans cette comédie, un botaniste décide de quitter le paradis pour revenir aider sur Terre un homme dans son combat contre une multinationale polluante. En amont du long-métrage québécois, sera diffusé “Le pigeon” par William Mazzoleni.

Vous pourrez découvrir, samedi 21 mars, l’œuvre autobiographique “Jeune Juliette” de la réalisatrice Anne Emond, qui suit les dernières semaines de classes d’une collégienne peu populaire, Juliette.

Deux long-métrages concluront le festival, le dimanche 22 mars à 4:30pm. “Tambour battant” de François-Christophe Marzal se déroule dans un petit village du canton de Valais, en Suisse, où les habitants s’écharpent autour de l’implosion de la fanfare locale. Puis, “Le mystère Henri Pick”, réalisé par Rémi Bezançon, vous plongera dans une enquête. Alors qu’une jeune éditrice publie un manuscrit découvert par hasard, il devient un best-seller. Un critique littéraire ne se laisse pas berner et décide de partir à la recherche de la vérité.

Nicolas Benezet, un footballeur entrepreneur en MLS

Nicolas Benezet, footballeur français de 29 ans, a signé en début d’année avec les Rapids du Colorado, l’équipe de soccer de Denver.

Après avoir rejoint pour quelques mois seulement Toronto, Nicolas Benezet a signé pour deux saisons avec les Rapids en janvier dernier. Et si jouer au soccer ne paraît pas évident dans un pays où le football américain est largement plus répandu, le joueur reste optimiste : « Le football (soccer) est le sport numéro un pour les Européens. Ce n’est pas le cas ici, et c’est culturel, mais je pense que la discipline va gagner en popularité en Amérique du Nord. »

La Major League Soccer, un rêve américain

Après avoir passé trois années en Ligue 2 (il est élu étoile d’or France Football de Ligue 2 en 2013) et six années en Ligue 1, Nicolas Benezet rêve de changement : « Je voulais voir autre chose que la France, découvrir une autre mentalité, d’autres infrastructures, une autre façon de jouer au football. Cela a été l’un des meilleurs choix de ma carrière. Je n’ai passé que quatre mois à Toronto, mais il ont été très productifs, tant sur le plan sportif que sur le plan humain. Et je voulais absolument revenir en MLS. »

Quand on l’interroge sur ce qui lui manque, il répond sans hésiter : « Au niveau sportif, rien du tout. La pratique du football est totalement différente ici, aussi bien dans les approches de matchs que pendant les entraînements. J’en parlais justement ce matin avec un médecin du club qui me demandait quelles étaient les différences entre le football en France et aux Etats-Unis. En France, on est trop restreint. J’ai trouvé ici ce que je recherchais : plus de liberté. » Autre différence notable qu’il apprécie : « Aux Etats-Unis, on prône un jeu offensif. Je ne pouvais pas rêver mieux. En France, avant de commencer un match, on nous met en tête de ne pas prendre de buts. Ici, il faut simplement marquer plus de buts que l’adversaire. »

Le football, une histoire de famille

Avec un père entraîneur, le jeune Montpelliérain « grandit avec le football ». Un parcours dont il se félicite : « Je suis vraiment content d’avoir baigné là-dedans dès mon plus jeune âge. Je ne regrette pas du tout à l’heure actuelle d’être joueur de football professionnel. » Il intègre successivement les clubs de Montpellier, Nîmes, Thonon Evian, Caen et Guingamp. Son départ à l’étranger ne change rien à son attachement pour les équipes françaises dont il a fait partie : « Nîmes, c’est le cœur qui parle. Guingamp, j’y suis resté quelques années et j’ai encore des copains qui y jouent. Je leur souhaite de remonter le plus rapidement possible (en Ligue 1, ndlr). »

Egalement chef d’entreprise, Nicolas Benezet essaie d’implanter aux Etats-Unis MC Pro-Tech, sa marque d’équipements sportifs basée dans le Sud de la France. « J’ai présenté quelques produits aux joueurs des Rapids, et certains d’entre eux les utiliseront sûrement pendant la saison. En France, mon père m’a remplacé en tant que président de la société. Je compte sur lui pour que l’année 2020 continue de manière aussi productive. »

Un excellent milieu de terrain

Les Rapids du Colorado sont une équipe cosmopolite, avec 50% de joueurs étrangers. Nicolas Benezet est le seul Français. « Je vais apprendre la langue beaucoup plus rapidement », s’amuse-t-il. Robin Fraser, entraîneur, ne tarit pas d’éloges à son égard : il le décrit comme un coéquipier athlétique, énergique, habile, avec une capacité à jouer plusieurs positions en attaque.

Après un dernier match amical contre le Toronto FC, les Rapids ont commencé leur saison samedi 29 février avec une victoire 2-1 contre D.C. United. Nicolas Benezet n’était malheureusement pas sur le terrain. En cause : une fracture nasale. « Je n’étais pas opérationnel. J’ai repris l’entrainement mais je dois toujours récupérer physiquement. » Finalistes de la Coupe MLS en 1997, les Rapids sont finalement sacrés champions en 2010. Reste à voir s’ils reproduiront l’exploit dix ans plus tard, avec un milieu de terrain français.

6 événements culturels pour célébrer l’International Women’s Day à Washington

Le 8 mars prochain, les Etats-Unis mettent en avant les femmes lors du International Women’s Day (la journée des droits des femmes en France). French Morning vous recommande six événements pour soutenir le travail des femmes dans les arts.

Women in the Arts Show à Georgetown

Pour la Journée internationale de la femme, Women in the Arts Show célèbre le travail de six femmes artistes et entrepreneuses qui changent le monde. Le 7 mars prochain, au L2 Lounge à Georgetown, la photographe Danon Walton, l’artiste camerounaise Calisma Asafor, la portraitiste Oksana Kluchko, la peintre et designer Mary Cobb, et la peintre Calli Rae, sont au programme de la soirée qui démarre à 7pm. Entrée pour les plus de 21 ans. L2 Lounge & Events Venue, 3315 Cady’s Alley Northwest. Billets.

Les musées au féminin

Pour le 8 mars, le musée dédié aux oeuvres d’arts créées par le genre féminin ouvre ses portes gratuitement de 12pm à 5pm. Lors de cette journée, des concerts de musiciens locaux, des échanges de livres écrits par des autrices, ou encore des activités manuelles seront organisés. National Museum of Women in the Arts, 1250 New York Ave NW. Site. Un ” family day” est aussi prévu le 23 mars, de 10am à 3pm, pour découvrir les héroïnes connues et moins connues au “Filles du Mémorial de la Révolution américaine“. DAR Museum, 1776 D Street NW. Site.

Un festival autour des femmes noires

BLACK GIRLS ROCK! Fest™ est une expérience inclusive qui célèbre les femmes et les filles noires. Des musiciennes de renom dans le monde du hip-hop, Lauryn Hill et Alice Smith, des conférencières spécialistes de l’identité noire et des artistes de la région de Washington seront réunies lors d’un festival de trois jours, du 6 au 8 mars. Comptez entre 49 et 149 dollars selon les jours. Kennedy Center, 2700 F St., NW. Site.

Discussion sur la place des femmes dans l’art

Le panel “Women Artists” lance une discussion sur les rôles et les défis auxquels sont confrontées les femmes. Le 8 mars à 12pm, participez à une conversation entre les artistes dominicaines Scherezade García et Iliana Emilia García, la paysagiste américaine Freya Grand, et les conservatrices indépendantes Hilary Pierce Hatfield et Olga Ulloa Herrera. Women Artists au Art Museum of the Americas. 201 18th Street NW. Billet.

Festival de femmes cinéastes

Le Smithsonian American Art Museum et Eaton DC organisent main dans la main un festival de cinéma de deux jours qui met en lumière des femmes et des artistes travaillant en dehors de la sphère hollywoodienne. Le 6 mars, Eaton DC organise une soirée de courts-métrages mettant en vedette des cinéastes locaux innovants. Le 7 mars, le Smithsonian American Art Museum présente une après-midi de courts-métrages et des conversations avec des artistes. Une inscription séparée est requise pour chaque jour. Women Filmmakers Festival at SAAM. Billets.

Pat Steirn, une artiste américaine à Hirshhorn museum

L’artiste abstraite Pat Steirn est à l’honneur au musée d’art contemporain jusqu’au 18 janvier 2021. Le Hirshhorn accueille la plus grande installation de peinture à ce jour de Pat Steir. L’exposition couvre tout le périmètre circulaire de la galerie du deuxième étage, étalant un dégradé de couleurs impressionnant sur 120 mètres. Hirshhorn museum, Independence Ave and 7th St. Entrée libre et gratuite.

French Boss, épisode 21. Julien Bares: “Ne pas croire qu’on va tout casser”.

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Julien Bares nous rejoint cette semaine au micro de French Boss, pour nous raconter son histoire, celle d’un homme de 48 ans qui a vécu 20 ans en Chine avant d’y créer sa société, Red Accent Studio, qui produit des jeux vidéo. Des certitudes des prémices de la création à la réussite qui se dessine aujourd’hui, en passant par les doutes des premiers mois, le parcours de Julien est parsemé de hauts et de bas. Mais sa victoire est surtout de réussir aujourd’hui à vivre des trois grandes passions de sa vie : le jeux vidéo, le sport et la Chine. De Toulouse à Shanghaï, la saga professionnelle d’un homme avant tout fier d’avoir réussi à survivre à ses erreurs.
Listen to “Episode 21: Julien Bares” on Spreaker.

Le festival du cerf-volant de Redondo Beach fête son 46e anniversaire

Des centaines de cerfs-volants vont envahir le ciel de Redondo Beach, le dimanche 8 mars. C’est sur cette plage qu’a lieu, depuis 46 ans, le Festival of The Kite. En fin de journée, les plus époustouflants cerfs-volants -de par leurs formes ou leurs couleurs- se verront décerner des prix.

Outre le spectacle dans les airs, il y aura aussi de l’animation sur terre. L’association Redondo Pier a concocté pléthore d’animations avec des concerts, des spectacles de danse, une démonstration d’arts martiaux et un concours de dégustation de hot-dogs. De quoi célébrer le passage à l’heure d’été en fanfare.

Trouver une école bilingue pour ses enfants après son retour en France

(Article partenaire) Comment faire pour que mon enfant bilingue le reste à mon retour en France ? Cette question fait partie des nombreuses appréhensions d’un “impatrié” en devenir… Faut-il prévoir des cours du soir, ou encore des stages de langue le mercredi ou pendant les vacances scolaires ? Quels établissements scolaires ou crèches proposent un enseignement véritablement bilingue français/anglais à Paris ?

Les Petits Crayons – Bilingual Preschool a été fondée pour répondre à toutes ces questions. Inspiré par le modèle des preschools anglo-saxonnes et les jardins d’enfants scandinaves, l’établissement a été pensé pour accueillir les enfants bilingues dès l’âge de deux ans et jusqu’à l’entrée en primaire. Le choix est assumé : celui de l’immersion des enfants dans un environnement bilingue à l’âge le plus propice à l’apprentissage des langues. Les plus petits comme les plus grands bénéficient d’un enseignement et d’activités quotidiennes qui favorisent créativité, la motricité et le goût d’apprendre dans les deux langues, dans le respect des rythmes de chacun. 

Les Petits Crayons – Bilingual Preschool accueille des enfants de tous horizons, de retour d’expatriation, parisiens intéressés par le bilinguisme, mais aussi fraîchement arrivés en France de parents anglophones. L’école fonctionne pour moitié en anglais et pour moitié en français. Le mercredi, tout comme les stages de vacances, est lui aussi bilingue avec des ateliers proposés par des animateurs anglophones.

Chez Les Petits Crayons, les enfants n’apprennent pas l’anglais, ils apprennent en anglais ! L’anglais du quotidien est maintenu et enrichi pour apprendre, communiquer, mais aussi jouer entre enfants. L’organisation de la journée est flexible avec des temps d’apprentissage, une grande place consacrée à l’activité physique, notamment dans le square voisin, et des moments de repos pour permettre un accueil des enfants sur des plages horaires larges (8h-18h30 toute l’année en dehors d’une semaine en décembre et au mois d’août). Les activités à l’école, en afterschool ou le mercredi, sont variées et reprennent de grands classiques: baby yoga, music and rhythm, art and craft classes…

Anne et Clémence, directrices de l’établissement scolaire, ont eu à coeur en créant cette école de rechercher ce qu’on trouve de mieux en termes d’éducation bienveillante et de réussite personnelle à l’étranger et en France : beaucoup d’encouragement et de respect de soi et des autres, le développement de la confiance en soi, la valorisation du sport ainsi que de la prise de parole en public, le tout dans une atmosphère joyeuse et sereine.

Amies de longue date, Anne et Clémence ont fondé l’école ensemble et se sont entourées d’une équipe pédagogique de professionnels de la petite enfance : une équipe anglophone et francophone, animée des mêmes valeurs de respect de l’enfant, de joie de vivre et du bonheur d’apprendre. Les enfants et leurs familles trouveront chez Les Petits Crayons – Bilingual Preschool un environnement dynamique et bienveillant dans lequel construire leurs repères en toute confiance et continuer à explorer au sein d’une véritable communauté  bilingue animée par des événements et ateliers également à destination des parents.

Les inscriptions sont ouvertes pour l’année scolaire 2020/2021 : contactez l’école ici.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Du cancer à la sérénité: le plaidoyer d’une Française pour les psychédéliques

Si pour vous psychédélique rime avec beatnik ou hippies (ou les deux), Stéphanie Chayet a un message pour vous: il est temps d’oublier les Sixties; les psychédéliques (champignons notamment), sont de retour et, assure la journaliste française installée à New York, c’est pour le meilleur.

Phantastica, ces substances interdites qui guérissent, le livre qu’elle vient de publier chez Grasset, est d’abord le récit d’un parcours personnel qui donne à cet essai une force incomparable. L’expérience de Stéphanie Chayet, c’est celle du cancer qu’elle a dû affronter en 2017. “Deux ans auparavant, j’avais travaillé sur le sujet de la renaissance des usages de psychédéliques pour un article pour Le Monde”, raconte-t-elle. Une équipe d’un hôpital new-yorkais mène alors une étude sur des malades du cancer, auxquels on administre une dose de psilocybine, en association à une courte psychothérapie.

Les résultats sont spectaculaires: plus de 80% des patients voient leurs angoisses et leur dépression diminuer de manière durable (contre seulement 14% pour ceux qui ont reçu un placebo). Surtout, pour la même enquête, elle rencontre des patients qui lui racontent à quel point le traitement les a aidés. Certains lui racontent que les angoisses quotidiennes liées à la peur de la rechute ont disparu après un seul trip sous psilocybine. “J’avais été très impressionnée par la sérénité que ces patients dégageaient face à la perspective de la mort”, se souvient-elle.

Quand elle reçoit à son tour le terrifiant diagnostic, elle se souvient de ces témoignages. Il n’y a plus d’étude en cours, la seule voie est donc celle de l’expérimentation personnelle. Elle rejoint les cohortes d’Américains qui, en toute illégalité pour le moment, consomment des psychédéliques, souvent encadrés par des psychothérapeutes et qui échangent dans des réseaux qui ont pignon sur rue. Si la quête de la grande majorité de ces utilisateurs modernes est spirituelle, Stéphanie Chayet témoigne qu’il existe autant d’expériences que de “patients”. Pour elle, pas de kaléidoscopes, pas de couleurs, pas de voyage fantasmagorique dans le temps. Ses trips tiennent plus de l’examen de conscience, mais ils n’en changent pas moins sa vie, ou en tout cas sa vision du monde. “L’effet le plus miraculeux pour moi, et inattendu, a été la connection à la nature. J’ai eu dans la même soirée la révélation du problème (que je vivais coupée de la nature), l’explication du problème (un traumatisme d’enfance) et la solution (qu’il fallait que je renoue avec la nature). Ca a changé ma vie du jour au lendemain; je me suis mise à marcher, à faire du cheval, alors que je n’étais pas sortie de New York depuis 20 ans!”.

La reconnection avec le monde, avec quelque chose de plus grand que soi est le point commun de toutes ces expériences individuelles. “C’est aussi sans doute ce qui explique la renaissance des psychédéliques aux Etats-Unis, note la journaliste. Comme le montrent par ailleurs le succès de la méditation, ou la mode des Stoïciens en librairie, il y a un besoin de sens et d’exploration personnelle auxquels ces substances peuvent contribuer”.

Evidemment champignons hallucinogènes et autre LSD ne sont pas des substances anodines. Et si la journaliste plaide désormais pour la légalisation, “il faut bien-sûr que ce soit encadré, comme le sont des dizaines d’activités humaines, de la conduite d’une voiture à la chirurgie esthétique!” Les bas trips qui ont assuré la mauvaise réputation de ces substances sont bien-sûr un risque “mais dans l’environnement clinique, avec les précautions nécessaires (bon dosage, présence d’un tiers sobre pendant toute l’expérience), ces risques sont éliminés à 100%” assure-t-elle. Aux Etats-Unis, après des tests pour les patients du cancer, d’autres études ont été faites dans la lutte contre l’alcoolisme et d’autres substances addictives (“car contrairement aux idées reçues, les psychédéliques ne créent aucune dépendance”) et une étude majeure est en cours pour le traitement de la dépression. Dans la foulée, des médicaments à base de psilocybine devraient arriver sur le marché.

Mais de l’autre côté de l’Atlantique on n’en est pas là. Car si le livre de Stéphanie Chayet est aussi un plaidoyer, c’est d’abord contre cette autre exception française: “contrairement aux Etats-Unis, la France reste hermétique à ces pistes pourtant prometteuses. Les Français continuent de les percevoir comme très dangereuses, alors que toutes les preuves scientifiques montrent le contraire”. Dans la foulée des laboratoires pharmaceutiques qui s’apprêtent à mettre sur le marché des médicaments à base de psilocybine, l’image de ces substances commence à changer dans l’opinion. Déjà, Denver aux Etats-Unis, en a dépénalisé la possession. D’autres villes devraient suivre.

Pour Stéphanie Chayet, cette renaissance des substances hallucinogènes est bien plus qu’une mode; une aide fondamentale face aux épreuves. Il y a trois ans, en même temps que l’annonce de son cancer, Stéphanie Chayet a aussi affronté la mort de sa grand-mère, centenaire, et dont la fin de vie a été hantée par “l’angoisse de mourir que rien ne soulageait”. Et l’idée, dit-elle “que lorsque je serai en fin de vie, j’aurai dans ma ‘boîte à outils’ autre chose que la morphine et que je pourrai aborder la mort plus sereinement, ça a littéralement changé ma vie”.

Des mini cupcakes comme des oeuvres d’art

Un petit coin de verdure au milieu des touristes de Nolita, voilà où on vous emmène cette semaine.

Urban Backyard est un coffee shop de la taille d’un wagon de train. Trois tables à tout casser, un comptoir au fond joli comme une maison de poupées. Quand on vient de Mulberry street, souvent inondée de touristes et de pizzerias où on ne va jamais, on a l’impression d’entrer dans un mini monde parallèle. Très hipster, avec des plantes qui pendent, des guirlandes partout, des étagères en bordel organisé, où on ne voit pas toujours la différence entre la déco et les produits à vendre. Un charme fou.

Bon, ça, c’est pour l’ambiance.

Mais vous savez qu’Expérience New York, c’est à la fois le plaisir des yeux mais aussi forcément un bon truc à goûter derrière.

On vient ici pour déguster les plus jolis cupcakes de NY. Un véritable travail d’orfèvre. Il faudrait presque venir avec une loupe pour en apprécier les détails. Chaque mini cupcake est en effet une véritable oeuvre d’art.

Allez-y donc pour le coup d’oeil même si vous n’êtes pas fans de ce gâteau emblématique new-yorkais, somme toute un peu lourd. Mais l’avantage de ces Mini Succulente Cupcakes, c’est qu’ils sont minis, justement.

Et si vous avez encore faim, vous vous jetterez sur le brownie ou le cookie faits avec des ingrédients green conscious. C’est le concept d’Urban Backyard. Les ingrédients changent en fonction des saisons, ce qui est toujours un peu rassurant dans ce pays roi du corn syrup.

Et pour les lecteurs qui ont définitivement fait une croix sur le sucre (il y en a, j’ai les noms), vous vous laisserez tenter par un thé mélange maison Honey Rose, un Golden Matcha ou vous choisirez parmi les 10 sortes de préparation de cafés, toujours eco-responsables, souvent avec un petit coeur dessiné dessus. Forcément.

Pas assez intello pour vous, tout ça ?
Marchez trois blocks et passez une heure dans la librairie mythique, Mc Nally Jackson,  ici sur 52 Prince.

Pourquoi le peanut butter est-il si populaire aux Etats-Unis ?

En sandwich, en pâtisserie, à la cuillère… Le beurre de cacahuète est un aliment sacré aux Etats-Unis. Selon le National Peanut Board, près de 85% des Américains achètent régulièrement cette pâte à tartiner crémeuse et confectionnée à base de beurre d’arachide. Avec le Coca, le “peanut butter” est l’un des symboles culinaires des Etats-Unis. Pourquoi les Américains raffolent tant du beurre de cacahuète ? C’est la question bête de la semaine.

Si la cacahuète fait partie du quotidien des Américains depuis plus de 250 ans, le peanut butter a connu une ascension fulgurante en quelques années. “En 25 ans, le beurre d’arachide est rapidement devenu la nourriture la plus populaire des Etats-Unis”, affirme Andrew F. Smith, auteur du livre de cuisine “Peanuts : The Illustrious History of the Goober Pea”

Si la culture d’arachide a commencé au Mexique dans les années 1500, le destin de la célèbre cacahuète américaine a commencé dans les cales des bateaux remplis d’esclaves, en provenance d’Afrique. “Les négriers s’en servaient pour nourrir les esclaves, car c’était un aliment peu cher et facile à transporter”, décrit Andrew F. Smith qui s’est intéressé de près à l’histoire de la culture d’arachide aux Etats-Unis. Très nourrissante, peu chère et facile à manger, l’arachide devient alors populaire auprès des Américains et est particulièrement utilisée lors de la Guerre civile américaine. En Arkansas, Géorgie ou encore dans les plaines du Mississippi, les soldats Confédérés utilisent la cacahuète pour faire du café, des gâteaux ou encore du chocolat.

Il faut pourtant attendre la fin des années 1890 et l’invention du moulin à broyer les aliments, pour voir apparaître la pâte à tartiner telle que l’on en mange de nos jours. C’est le docteur et businessman John Harvey Kellogg, qui est le premier à commercialiser le beurre de cacahuète. “De nombreuses personnes ont affirmé avoir inventé le beurre de cacahuète, mais John Harvey Kellogg (l’inventeur des céréales du même nom ndlr) est celui qui a fait la différence. Il était végétarien et recherchait une alternative à la viande. La cacahuète ne coûtait presque rien et se cultivait facilement. Une fois les cacahuètes broyées, il pouvait en faire ce qu’il voulait”, résume Andrew F. Smith. Kellogg se mit à vendre son produit sur le territoire américain et très vite, sa pâte à tartiner devient célèbre.

Il manquait seulement un ingrédient pour que les Américains adoptent définitivement le peanut butter : le sucre. “Dans les années 1910, les groupes de distribution s’emparèrent de l’idée de Kellogg et ajoutèrent du sucre, pour attirer les jeunes consommateurs”. La stratégie fonctionne : avec l’invention du pain de mie industriel en tranches dans les années 1920, le beurre de cacahuète devient le goûter préféré des enfants. “Les Américains ont commencé à en mettre sur les sandwichs avec de la confiture. Le beurre de cacahuète a rendu des grands services, en particulier lors de la crise de 1929 pendant la Grande Dépression”, rappelle l’universitaire. Aujourd’hui, les Etats-Unis sont le troisième pays producteurs de cacahuètes, derrière la Chine et l’Inde. Bonne nouvelle : consommé raisonnablement, le beurre de cacahuète est bon pour la santé. On vous a dit raisonnablement…

“Family Way”, un guide de voyage familial à New York

Explorer New York en famille, c’est ce que propose “Family Way”. Ce livre vous guidera dans la Big Apple, de manière ludique et instructive.

Raphaëlle Grelier, maman de trois enfants, est arrivée a New York il y a trois ans. Souhaitant faire découvrir la ville à sa petite famille, la Française a alors cherché un moyen de le faire tout en s’amusant. “A Paris il existe beaucoup de façons de s’amuser tout en visitant mais à New York j’ai trouvé que cela manquait”. Pendant deux ans, elle visite la grosse pomme, y découvre les trésors culturels et architecturaux et décide de partager son expérience. C’est ainsi qu’est né “Family Way”.

Le livre propose six parcours dans la ville, selon les quartiers et les envies des voyageurs. Si vous êtes branchés histoire, le parcours sur Lower Manhattan devrait vous plaire. Partez à Central Park pour un retour à la nature, vers Greenwich Village pour éveiller votre âme d’artiste, aller vous perdre dans Grand Central et ses recoins cachés et découvrir la vue imprenable sur la Skyline depuis Brooklyn.

Sur une page type, vous retrouverez un lieu de rdv avec un plan pour une arrivée assurée au bon endroit, un jeu pour petits et grands enfants ou encore un “le sais-tu ?” pour en apprendre davantage sur New York et ses habitants. Petit bonus : le concours photo. Prenez-vous devant un food-truck à Midtown, envoyez-la sur le site internet de “Family Way”, et recevez peut-être un cadeau.

Le guide est disponible en ligne sur le site www.family-way.com, mais aussi sur Amazon.com, mercibisous.com… Il est aussi en vente à la librairie française de New York Albertine, à la boutique French Wink et à  la Librairie des enfants sur Manhattan. Vous pouvez également le trouver chez French Tart Deli à Brooklyn.