Accueil Blog Page 436

Philippe Labaune, de la finance à la collection de BD

Il est, comme tant d’entre nous, amoureux de BD. Mais Philippe Labaune a décidé d’en faire un métier. Devenu collectionneur, il organise du 27 février au 14 mars la plus grande exposition-vente de BD européenne jamais organisée à New York.

“Ce qui distingue les enfants des adultes, c’est la taille de leurs jouets” disait François Giroud. C’est peut-être pour confirmer qu’il est fermement dans l’âge adulte que Philippe Labaune affiche fièrement sur les murs du loft familial de Chelsea un immense dessin de Tanino Liberatore, dessinateur de Bande-Dessinée italien. Mais la taille n’a pas grand chose à voir avec l’affaire. Les pièces affichées dans le reste de l’appartement sont de tailles plus modestes mais, d’une dédicace d’Uderzo à une planche originale de Boule et Bill en passant par un Frankin ou une planche d’Alix de Jacques Martin, la passion de Philippe Labaune ne fait aucun doute. Son amour de la BD a même guidé une reconversion professionnelle, qui le conduit à organiser cette exposition-vente à Chelsea.

Cela fait 20 ans que j’entends parler de l’idée de faire une grande expo de la BD européenne à New York, raconte-t-il. Du coup, je le fais!”. Pour cette anthologie de quelque 70 ans de bande-dessinée franco-belge, il a réuni des oeuvres -mélange de planches originales et de toiles ou dessins- de 50 artistes en commençant, à tout seigneur tout honneur, par Hergé. “Il n’y a pratiquement jamais de planches ou dessins de Hergé sur le marché, mais nous en présentons une, qui ne sera donc pas à vendre, grâce à un prêt de collectionneur”. La planche originale extraite des Bijoux de la Castafiore, présentée avec son crayonné, a même une  petite histoire new-yorkaise puisque le collectionneur en question, André Querton, ancien diplomate belge, fut en poste à New York, avant de devenir président des éditions Dargaud.

Parmi les autres oeuvres notables de l’exposition, un dessin de François Schuiten en hommage à l’architecte Frank Lloyd Wright, une planche du dernier Black & Mortimer ou encore une peinture d’Enki Bilal, la plus chère des oeuvres en vente, à 200.000$. “Mais il y aura aussi des choses beaucoup moins chères, à 1.500$ ou 2.000$”, insiste le collectionneur. De Claire Bretécher, récemment décédée, à Moebius, en passant par Peyo, Jacques Martin, Juilliard, Franquin (liste complète ici: https://www.art9us.com/), toute la diversité du 9ème art franco-belge est représentée.

Les collectionneurs de bande-dessinées sont de plus en plus nombreux en Europe: “quand j’ai commencé à collectionner il y a 20 ans, il y avait deux galeries à Paris, note Philippe Labaune. Il y en a aujourd’hui sept”. Mais aux Etat-Unis, le milieu reste plus confidentiel. “Lorsque il y a une vente à Paris on sait en général que s’il y a des enchères par téléphone depuis New York c’est moi et si c’est depuis Los Angeles c’est George Lucas ou Steven Spielberg…” Les deux cinéastes américains sont tous les deux grands amateurs et collectionneurs de bande-dessinée européennes, qui ont inspiré  leurs univers (Valerian de Jean-Claude Mézières pour le réalisateur de Star Wars ou l’oeuvre de Moebius pour Spielberg).

Rapidement, Philippe Labaune s’est donc fait un nom dans ce petit milieu et quand, il y a deux ans, il arrête sa précédente activité professionnelle dans la finance, il décide de se lancer totalement dans la BD, en créant Art9, pour promouvoir la bande-dessinée européenne aux pays des comics, les ‘classiques’ mais aussi les jeunes auteurs. “Dès cette première exposition nous allons montrer Mathieu Bablé, un jeune auteur français qui monte”.

Avide collectionneur, Philippe Labaune montrera quelques-unes des oeuvres qu’il possède lors de l’exposition, mais pas question de les vendre: “il m’arrive d’échanger des pièces, ce qui se fait beaucoup entre collectionneurs, mais je ne vends jamais”. On ne se débarrasse pas comme ça son enfance… 

Ces quatre maisons de rêve cherchent preneur dans le Westchester

(Article partenaire) Que ce soit pour vivre ou réaliser un investissement, l’immobilier new-yorkais est souvent l’objet de désillusions tant les prix sont exorbitants. Une alternative existe cependant : le comté de Westchester, situé juste au nord de New York, est très attrayant pour toute personne voulant acheter un bien immobilier dans l’agglomération new-yorkaise.

France Tucker, agente immobilière franco-américaine, connaît la région comme sa poche : elle vit dans le Westchester depuis que ses parents français expatriés y ont emménagé, en 1966. Elle nous présente quatre joyaux actuellement sur le marché.

Une magnifique maison de style colonial à Larchmont

Cette maison neuve de style colonial est située au coeur du village de Larchmont, dans le Westchester. Il s’agit d’un pied-à-terre avec une superficie totale de 538 mètres carrés, avec plafonds hauts. Son atout supplémentaire : son large patio au style résolument américain. À l’étage : une master suite imposante et 3 chambres supplémentaires ainsi qu’un magnifique lounge. Au rez-de-chaussée, profitez de votre propre salle de jeux et de sport.

Chambres : 5
Adresse : 189 Larchmont Avenue, Larchmont, NY 10538
Prix de vente : $2.925.000
Plus d’informations sur ce bien

Une imposante maison de style Tudor

Nichée dans une rue calme et en cul-de-sac d’Howell Park, cette magnifique maison est située à quelques “blocks” seulement de la gare de Larchmont. Parmi ses atouts figurent un plafond cathédrale et une porte en chêne sculptée à la main. Elle comprend également une grande pièce à vivre avec une cheminée à bois et des baies vitrées donnant sur le jardin. Un second salon, plus formel, peut servir pour des réceptions. À proximité de la maison se trouvent non seulement la gare mais aussi plusieurs écoles et parcs.

Chambres : 5
Adresse : 110 Carleon Avenue, Larchmont, NY 10538
Prix de vente : $1.549.000
Plus d’informations sur ce bien

Une maison de rêve au bord de l’eau à Rye

Vivez les pieds dans l’eau à seulement 45 minutes de Manhattan ! Située dans l’une des enclaves les plus prisées du Sound Shore, cette magnifique maison a l’air tout droit sortie d’un rêve. À l’extérieur : grande terrasse et jardin au bord de l’eau avec piscine et plage privée. À l’intérieur : de grandes fenêtres laissent entrer des flots de lumière dans le grand salon avec cheminée et la cuisine américaine au design épuré.

Chambres : 6
Adresse : 12 Shore Road, Rye, NY 10580
Prix de vente : $3.990.000
Plus d’informations sur ce bien

Une maison à moins d’1 million de dollars à Larchmont

Cette grande maison à 5 chambres est située à proximité de la gare de Larchmont, d’un parc et de Murray Avenue avec son école, ses courts de tennis, ses restaurants et ses magasins. Une très bonne opportunité pour acquérir son premier bien immobilier à Larchmont.

Chambres : 5
Adresse : 49 Maplewood Street, Larchmont, NY 10538
Prix de vente : $799.000
Plus d’informations sur ce bien

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le Lyceum Kennedy lance une bourse

Etudier dans un lycée franco-américain à New York n’est pas chose accessible à tous. Le Lyceum Kennedy French American School, école internationale implantée à quelques blocs de l’Empire State Building, lance la “Bourse Scolaire Dr Koji Sonoda” pour accueillir des élèves méritants.

“Cette année sera un test afin de savoir si cette nouvelle alternative trouve son public” explique Thomas Mitchell, directeur de Lyceum Kennedy. La bourse scolaire permettra à trois étudiants extérieurs d’intégrer le programme international en classe de 2nd, 1ère ou Terminale pour l’année 2020/2021. Selon Thomas Mitchell, “il est aujourd’hui important de diversifier ses effectifs scolaires”. L’école est à la recherche d’étudiants ultra motivés, dotés d’ambitions internationales. Cela pourrait être une opportunité pour ceux qui souhaiteraient poursuivre leur parcours en France, par exemple. 

Pour postuler, les potentiels futurs élèves doivent fournir un essai écrit en français et en anglais dévoilant leur avis sur l’importance d’une éducation bilingue. Les résultats scolaires des deux dernières années, ainsi que deux lettres de recommandation, sont requis au dossier. Les candidatures restent ouvertes jusqu’au mercredi 4 mars 2020 sur [email protected]

Thomas Mitchell souhaite promouvoir un message clair : “Étudier ne doit pas seulement dépendre de la situation financière familiale, mais surtout de la motivation et des résultats de l’élève”. Le rêve américain n’est alors peut être plus si inaccessible. 

 

Sunday Soirée : la France en fête au District les premiers dimanches du mois

(Agenda partenaire) Ce grand marché français du sud de Manhattan est déjà un QG pour beaucoup d’entre nous. En 2020, l’équipe du District propose un nouveau rendez-vous mensuel qui va en ravir plus d’un.

Rendez-vous les premiers dimanches du mois aux Sunday Soirées pour célébrer la culture française dans ce qu’elle a de meilleur : sa nourriture bien sûr mais aussi ses boissons et sa musique, avec un thème différent chaque mois.

La prochaine édition aura lieu le 1er mars 2020 et nous plongera dans l’univers de La Boum, avec une playlist de circonstance qui nous fera doucement voyager des années 80 à nos jours. Le plat à l’honneur sera la frisée aux lardons et au bleu avec croutons et le cocktail du mois sera le Death in The Afternoon, à base d’absinthe et de pétillant.

Profitez également de tarifs Happy Hour de 6pm à la fermeture avec des bières à partir de $5, le verre de vin à $7 et autres cocktails maison à $8.

Retrouvez toutes les informations sur les Sunday Soirées ici.

—————-
Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Hyphen Hyphen va déchaîner le Moroccan Lounge à Los Angeles

Les Etats-Unis fait toujours rêver les artistes français. Le groupe de pop rock électronique Hyphen Hyphen va débuter sa première tournée US. Il se produira au Moroccan Lounge, le samedi 16 mai.

Originaire de Nice, le groupe a été révélé par le tremplin des Inrocks et récompensé, en 2016, par une Victoire de la Musique. Santa, Adam et Line, les membres de Hyphen Hyphen, rêvent de conquérir les États-Unis avec leurs hits. Ceci explique que, depuis 2018, ils ont décidé de chanter en anglais. Leurs tubes “Just Need your Love”, “We Light the Sunshine” ou “Like Boys” devraient enthousiasmer la foule et séduire les Californiens.

Moi Impat: L’impatrié, couteau suisse de l’entreprise

0

Surprise, bonheur, parfois désillusion, sont des sentiments que connaissent bien tous ceux que l’on appelle les « impatriés ». Pour son podcast « Moi Impat », French Morning tend son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Ce 44ème numéro donne aujourd’hui la parole à Anne Previdi, passée experte en impatriation. Un premier retour en France dans une totale improvisation servira d’expérience pour le second. Y en aura -t-il un troisième ? Après Singapour, Copenhague et Madrid, c’est 180 kg de bagages rapportés à chaque fois ! Ajoutez à cela un climat social agité et des enfants qui s’envisagent ailleurs, et les hésitations s’installent. Mais la porte reste ouverte encore quelques mois à d’éventuels projets professionnels.
Listen to “Episode 44: Anne Previdi” on Spreaker.

Ces Français qui veulent imposer le rugby aux États-Unis

Le rugby en est là où le soccer était il y a dix ans. C’est le sport collectif avec la plus forte croissance de licenciés aux US”. Thierry Daupin est l’un des premiers français à avoir cru au développement du rugby aux Etats-Unis. Joueur en France avant une carrière dans le management du sport, il redécouvre le rugby à Hawaii en 2009, lors d’un voyage professionnel. “Je pensais faire du surf sur mon temps libre, mais j’ai été surpris de voir qu’il y avait une vraie culture rugby sur l’île, grâce notamment aux communautés fidjiennes et samoanes”.

Six ans plus tard, il déménage à Austin, “dans un État où les clubs et infrastructures de rugby sont également développés”. Il créé fin 2015 sa première équipe, l’Austin Elite Rugby, dans l’espoir d’intégrer le premier championnat professionnel américain, PRO Rugby, qui se lance au même moment. “On n’a pas réussi à entrer dans cette ligue, qui s’est d’ailleurs écroulée après sa première année. Alors on a créé un groupe de travail avec d’autres équipes, et on a lancé notre propre league en 2017, le Major Rugby Championship”, raconte le Français de 39 ans.

Thierry Daupin et l’Austin Elite Rugby remportent ce premier championnat fin 2017, avec plusieurs français sur le terrain dont Timothée Guillemin, ancien joueur au SU Agen. “Les joueurs français ont un vrai QI rugby. ils connaissent le professionnalisme français et le cadre de vie qu’il faut avoir hors du terrain. Ce sont des exemples pour les autres joueurs“, explique l’entrepreneur. En 2018, le Major Rugby Championship se professionnalise et devient la Major League Rugby (MLR). Le championnat passe de quatre à sept équipes.

A New York, c’est l’ancien directeur général du Stade Français, Pierre Arnald, qui décide de miser sur l’ovalie en rachetant le Rugby United fin 2018. “Ce qui m’a convaincu ? Ma rencontre avec Ross Young, le directeur de la fédération américaine. Il a organisé la Coupe du monde de rugby à 7 à San Francisco à l’été 2018. Ça a été une vraie réussite”. Les objectifs à long terme de la ligue américaine ont également rassuré l’entrepreneur français. “Ils ont défini un plan d’action sur les dix prochaines années, avec l’objectif d’être candidats à l’organisation de la Coupe du monde en 2031“.

Le Rugby United a intégré le championnat américain l’année dernière. Cette saison, l’équipe a ajouté un atout de poids avec l’international français et ancien capitaine de l’Equipe de France Mathieu Bastareaud. Un gros coup pour Pierre Arnald. “Mathieu fait partie de ces joueurs exceptionnels, qui ont du charisme, qui ont envie de découvrir des choses. Il vient à 31 ans, en pleine force de l’âge et avec son expérience”. Pour Mathieu Bastareaud, “il y a pire comme ville et comme pays pour jouer au rugby et découvrir autre chose”, confiait-il lors de l’annonce de son recrutement l’an dernier. Le joueur français explique ne pas avoir été surpris par le niveau de la ligue. “Techniquement et au niveau de la vitesse, c’est fluide et ça joue bien. Après c’est sûr qu’il n’y a pas la même qualité que dans le Top14 (championnat français), mais c’est très prometteur pour un début”.

La saison régulière 2020 de MLR a débuté le 8 février avec douze équipes, six à l’Est et six à l’Ouest, et s’achèvera en mai. A l’issue des quatre mois de compétition, les deuxième et troisième de chaque conférence s’affrontent en playoffs, avant de jouer contre le premier en finale de conférence. Le vainqueurs à l’Ouest et à l’Est avancent jusqu’à la grande finale.

D’autres joueurs français ont choisi de vivre leur rêve américain. C’est le cas de Simon Courcoul, 23 ans, qui a posé ses valises à Boston, dans le club des New England Free Jacks. “J’ai effectué ma formation et joué mes premières années en France, notamment à Clermont et Bayonne. J’ai eu le sentiment d’avoir fait le tour du système français, j’avais besoin de découvrir une autre atmosphère”. Le jeune sportif a découvert la MLR sur Instagram, grâce au compte de Timothée Guillemin, qui évolue aujourd’hui aussi à New England. “Je l’ai contacté à l’été 2018 en lui demandant plus d’informations sur le championnat. Je suis un grand fan de la culture américaine et des sports américains en général, j’ai été vite convaincu”, confie Simon Courcoul. Pour lui comme pour Mathieu Bastareaud, le choix de la MLR n’a pas été dicté par l’argent. Pierre Arnald explique que l’ex-international français a même dû “consentir a de gros efforts financiers pour venir à New York”. Le plafond salarial de la ligue s’élève en effet pour l’instant à 45 000$ par joueur et par saison.

L’ancien président du RC Toulon Mourad Boudjellal a lui aussi décidé d’investir dans le rugby américain. Il s’est associé à Thierry Daupin, qui a vendu le club d’Austin l’année dernière, pour créer le RC Miami. “Le club est créé, on est en train de monter notre équipe. On est en discussion avec la ligue pour intégrer le championnat d’ici 2022 ou 2023”, détaille Thierry Daupin. “C’est un plaisir de pouvoir redonner à ce sport que j’aime, qui m’a fait grandir”, ajoute le Français qui espère lui aussi que les Etats-Unis décrocheront l’organisation de la Coupe du monde en 2031.

Même la ligue nationale de rugby française (LNR) espère participer au développement du rugby aux Etats-Unis. Elle a annoncé dès août 2018 sur son site “un accord de négociation stratégique avec la Major League Rugby”. Concrètement, la LNR veut investir dans la ligue américaine et apporter son expérience pour développer le rugby professionnel aux Etats-Unis et l’image du championnat français à l’étranger. “L’idée est aussi de permettre à certains joueurs français en fin de carrière ou à des jeunes universitaires de tenter l’aventure américaine. Et cette possibilité suscite déjà beaucoup d’intérêt », expliquait au journal La Croix en octobre Alain Tingaud, vice-président de la Ligue nationale de rugby.

Mais un an et demi plus tard, l’accord entre les deux fédérations patauge. Le “commissionner” américain de la MLR Dean Howes a été démis de ses fonctions par les propriétaires des franchises début décembre. “Le premier commissionner a vraiment structuré la ligue. Il nous faut maintenant rendre plus attractif le championnat auprès des sponsors et des partenaires”, lâche Thierry Daupin. La nomination récente de George Killebrew à la tête de la MLR est peut-être le chaînon manquant qui fera passer le championnat dans une nouvelle dimension. Figure reconnue dans le management du sport américain, l’Américain a développé pendant près de 30 ans le marketing et les ventes des Dallas Mavericks en NBA.

Les “Inappropriate Thoughts” de Ghyslain Bertholon exposées à Please Do Not Enter

Le sculpture français Ghyslain Bertholon aime déconcerter son public. Il présentera une partie de ses oeuvres jusqu’au lundi 23 mars, dans l’exposition “Inappropriate Thoughts” à /THE LAB/ (NoMad Los Angeles), la galerie du concept store Please Do Not Enter, fondée par Nicolas Libert et Emmanuel Renoird.

Un étonnant dinosaure à tête de 2 CV , un écureuil bloqué dans un coffre-fort, des popotins de lapin semblant sortir du mur… Pour sa première exposition sur le territoire américain, il dénonce les ravages de la violence et de la domination, entre humains et envers la nature. Pour cela, il use de la rhétorique animale.

Vivant près du Parc Naturel Régional du Pilat, cet artiste-plasticien joue sur le signifiant et le signifié, entre ce que vous voyez et ce que vous imaginez ou même interprétez, livrant une définition d’une contrefaçon poétique.

Français agressé à Harlem: le soutien “donne une force incroyable”

Je suis extrêmement soulagé que la police l’ait retrouvé si vite, surtout que nous ignorons ses motivations“, déclare Gabriel Bascou.

Ce Français de 27 ans parle de l’homme qui est suspecté de l’avoir agressé, vendredi 14 février, alors qu’il se trouvait sur Adam Clayton Powell Blvd Jr. (Harlem) avec sa petite amie Manon. Le suspect, un homme de 28 ans qui a déjà été arrêté pour des agressions similaires, est accusé de lui avoir porté un coup de poignard au cou sans raison apparente. “J’ai d’abord pensé que c’était un coup de poing avant de sentir une grande quantité de sang chaud couler à l’intérieur de mon manteau. L’homme nous a fixés tour à tour dans les yeux et il est parti en courant”, explique le Français.

Ce dernier s’est confié à French Morning par e-mail. Et pour cause, si ses jours ne sont pas en danger, il est toujours hospitalisé à Harlem Hospital avec une trachéotomie, une ouverture de la trachée qui permet de faciliter la respiration. “J’ai perdu la sensibilité superficielle d’une partie de mon visage”, raconte celui qui se dit “pas mal amoché physiquement“. “Je suis également épuisé car nous rencontrons une grande quantité de spécialistes et de personnes qui contribuent à notre prise en charge tout au long de la journée. Toutes ces personnes sont très humaines et très compatissantes avec nous“, précise-t-il. Toujours “relié à un moniteur“, il n’a pas encore pu quitter sa chambre en réanimation.

Gabriel Bascou, un photographe originaire de Montpellier, ne connaissait pas New York. Il est venu voir sa petite amie qui y travaille depuis un mois. “J’ai toujours rêvé d’y venir et j’ai attendu la Saint-Valentin pour lui faire la surprise, explique-t-il. Cette attaque a eu lieu lors de mes 100 premiers mètres à New York. Je n’ai donc rien vu de cette magnifique ville.” 

Une vidéo le montrant agenouillé dans la rue, pris en charge par les secours new-yorkais avec le cou ensanglanté, a été diffusée sur le site du New York Post et dans d’autres médias locaux. “Ces vidéos sont aujourd’hui un élément important dans l’enquête. Je suis content qu’elles aient été tournées“.

Après l’agression, le Français a reçu de nombreux messages de soutien sur les réseaux sociaux – il a posté des messages sur Instagram et Facebook pour raconter l’attaque et partager son état de santé. Ses proches l’ont rejoint à l’hôpital et ses amis en France ont lancé une cagnotte afin de l’aider à prendre en charge les frais d’hospitalisation. “Cette cagnotte est à l’initiative de mes amis se sentant impuissants et souhaitant nous soutenir depuis là où ils sont. Nous en saurons plus sur la prise en charge le temps que les différents acteurs s’accordent (assurance privée, Ville de New York etc…) mais l’heure est plutôt à l’inquiétude sur mon état de santé”, explique Gabriel Bascou.

Il ne sait pas encore quand il quittera l’hôpital pour rentrer en France. “Nous avons reçu et continuons de recevoir une quantité astronomique de messages d’amour et de soutien, dit-il. Cela nous donne une force incroyable“.

RARE: Maison à louer à Carroll Gardens

0

Vivre à Carroll Gardens, c’est comme vivre dans un village plein de charme à quelques minutes de Manhattan.

Située dans l’une des rues les plus prisées de Carroll Gardens, cette brownstone à 4 étages avec 6 chambres et 2.5 salles de bain, frontyard et backyard, est idéale pour une famille. Elle est située dans la zone de la très réputée PS58, école publique proposant un programme bilingue français-anglais, et de la International School of Brooklyn, école privée proposant également des programmes français-anglais et français-espagnol.

Le salon orienté sud est baigné de lumière pendant la journée : vous apprécierez de faire un feu de bois dans sa cheminée à n’importe quel moment de l’année. La maison, très lumineuse, possède le charme d’une brownstone de caractère tout en étant aménagée et équipée de manière moderne avec notamment la climatisation centrale.

Avec ses 6 chambres (vous avez bien lu, 6!), vous ne manquerez plus jamais de place : les deux grandes chambres situées au 3ème étage sont idéales pour les parents et les  invités. Au 4ème, pas moins de 4 chambres supplémentaires attendent les enfants, pour y dormir ou y jouer.

Enfin, vous aurez assez d’espace pour inviter tous vos amis et votre famille à découvrir ce quartier hype de Brooklyn. Vous adorerez inviter vos proches autour d’un barbecue dans votre jardin du début du printemps à la fin de l’automne.

Le long de Smith Street et Court Street, découvrez un grand nombre de restaurants et de bars ainsi que des magasins branchés. Côté transport, l’arrêt de métro Carroll Street est à quelques minutes de la maison, avec accès aux lignes F et G.

A proximité de la maison également : les Brooklyn Piers fraîchement rénovés et leurs parcs au bord de l’eau où vous pourrez vous balader tout en profitant d’une vue imprenable sur la Statue de la Liberté, Governors Island et downtown Manhattan. Une petite balade à vélo vers le sud le long de Van Brunt et vous découvrirez le quartier en vogue de Red Hook.

Intéressé·e ? Appelez de Tilly Real Estate rapidement, une maison comme celle-ci ne reste pas longtemps sur le marché.

CONTACTEZ DE TILLY REAL ESTATE
+1 347 378 8397
[email protected]
Retrouvez ce listing sur le site web de l’agence

Nos adresses pour découvrir le Little Saigon de San José

C’est à San José, à 80km au sud de San Francisco, que réside la plus grande communauté au monde de Việt Kiều, les Vietnamiens de l’étranger. 108 000 au recensement de 2010, on estime qu’ils seraient à présent 180 000. Et leur histoire est étroitement liée à l’essor de la Silicon Valley.

Pourtant, localiser précisément le coeur du quartier vietnamien est une gageure… Même pour les locaux ! Les lieux emblématiques des Vietnamiens sont dispersés sur une poignée d’enclaves éloignées les unes des autres. Et contrairement au Chinatown de San Francisco, Little Saigon n’est pas une destination touristique. Pas de boutiques à souvenirs ici, ni d’édifices folkloriques. Pas même de grande porte à l’architecture traditionnelle signalant l’entrée d’un village dans la ville.

Boat-people
1975. L’armée communiste marche sur Saïgon. Cette année-là et les suivantes, des centaines de milliers de Vietnamiens fuient leur pays. Nombre de ces réfugiés prennent la mer amassés par dizaines sur des embarcations de fortune. Le Viet Museum, situé au History Park de San José, retrace le périple de ces boat-people, de la guerre jusqu’à l’exode massif, et explore leur vie et celle de leurs descendants aujourd’hui.

Galerie de photos au Viet Museum
Barques de boat-people au Viet Museum

Début des années 80. L’ère des smartphones est encore loin mais la Silicon Valley est déjà la capitale mondiale de l’informatique. Celle du silicium d’où elle tire son nom, le matériau indispensable à la fabrication des circuits intégrés. Apple, Atari, IBM… Les entreprises de la région embauchent à tour de bras. Elles désirent notamment faire monter en puissance leurs chaînes de montage de composants électroniques. 

Des milliers de travailleurs vietnamiens répondent à l’offre. Puis certains de leurs compatriotes ouvrent épiceries et restaurants où la communauté pourra retrouver les saveurs de leur pays natal. Attirés par les loyers dérisoires, ces derniers s’installent dans le centre-ville de San José et ressuscitent des quartiers entiers laissés à l’abandon. Ils étendent ensuite leur présence sur l’Est de la ville, lui aussi passé en désuétude. En 2005 cependant, les autorités déplacent la majeure partie des commerces vietnamiens hors du centre-ville pour construire un nouvel hôtel de ville.

Lion Plaza et les malls
Envie d’acheter un pot de Mắm Tôm (pâte de crevettes fermentée), de déguster un Bò 7 món (sélection de 7 plats à base de boeuf) ou de se faire tailler sur mesure un Áo dài (tunique traditionnelle) ? C’est à l’Est de San José qu’il faut donc se rendre.

Magasin de tenues traditionnelles au Lion Plaza
Plats enveloppés et à emporter sur Tully Road

Au croisement de Tully Road et de King Road se trouve Lion Plaza, la partie la plus ancienne – et la plus authentique selon certains habitants – de Little Saigon. Dans une cour à deux pas du Lion SuperMarket, la scène semble tirée d’un marché à ciel ouvert de Hô-Chi-Minh-Ville. Semaine comme weekend, les hommes (âgés) du quartier enchaînent conversations, cigarettes et parties d’échecs traditionnels, ou Cờ tướng. Puis ils satisfont leurs petits creux aux gargotes du coin, très populaires aussi auprès des visiteurs venant de toute la région et au-delà. 

Partie d’échecs vietnamiens

Si Lion Plaza correspond à l’image d’Epinal, le Grand Century Mall et Vietnamtown sur Story Road sont des complexes de commerces à l’allure plus américaine tu meurs. L’ambiance un peu kitsch n’est pas dénuée de charme cela dit. Dans ces galeries, la sono braille de la musique vietnamienne en boucle. On y trouve aussi bien des restaurants à Phở (soupe typique) que des bars à jus de canne à sucre et des officines à herbes médicinales.

Galerie du Grand Century Mall

Pagode

Le temple Đức Viên sur McLaughlin Avenue
Décorations au temple Đức Viên

Il y a prés d’une dizaine de temples bouddhistes vietnamiens installés dans la Silicon Valley. Le plus populaire est celui de Đức Viên, situé à l’angle de Tully Road et de McLaughlin Avenue. Fondé par une nonne au début des années 80, cet oasis de spiritualité dans un quartier bruyant est tenu uniquement par des femmes. Des repas végétariens sont servis tous les dimanches aux visiteurs, moyennant des donations libres. De quoi méditer le ventre plein !

 

Révolution Bilingue, ep.14: Les effets du bilinguisme chez les jeunes enfants

Dans l’épisode 14 de Révolution bilingue Fabrice Jaumont parle des avantages du bilinguisme précoce avec la psycholinguiste Ranka Bijeljac-Babic.
Maître de conférences à l’Université de Poitiers, elle est également membre du Laboratoire de psychologie de la perception de Paris-Descartes où elle mène des recherches sur les effets précoces du bilinguisme chez les nourrissons et, plus largement, sur le bilinguisme chez l’enfant.
Elle est également présidente de l’association “Bilingue et plus” qui défend la diversité des langues dans les familles, à l’école et dans la sphère publique. Elle nous parle également de son dernier livre, « L’enfant bilingue, de la petite enfance à l’école ».

Le podcast Révolution Bilingue est soutenu par la fondation CALEC. Retrouvez-le ci-dessous ou sur iTunes

Listen to “Episode 14 – Les effets du bilinguisme chez les jeunes enfants avec Ranka Bijeljac-Babic” on Spreaker.