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Sarah Abitbol: “grâce à ce livre, j’espère enfin guérir”

Longtemps victime d’une amnésie traumatique, la Française Sarah Abitbol sort aujourd’hui du silence. L’ancienne championne de patinage artistique de 44 ans, installée depuis plusieurs années en Floride, révèle dans son livre « Un si long silence », paru le 30 janvier, avoir été violée entre 1990 et 1992 par son entraîneur Gilles Beyer alors qu’elle était mineure. « Je n’avais que 15 ans et je rêvais du prince charmant mais ma vie a été brutalement brisée, me faisant ainsi plonger dans de longues années de souffrance », confie avec beaucoup d’émotion Sarah Abitbol. 

À l’époque, la Française écrit son traumatisme sur les pages d’un carnet à travers des messages codés. « J’indiquais les jours, les heures et surtout des lettres qui représentaient les sévices sexuels que je subissais », raconte l’ancienne patineuse artistique qui a aujourd’hui décidé de prendre la parole. « Cela a nécessité beaucoup de temps mais j’ai enfin réussi à rouvrir ce carnet au mois de juin dernier suite à un déclic que j’ai eu en regardant le film « La consolation » adapté du roman éponyme de Flavie Flament, explique-t-elle. Je me suis reconnue en elle et j’ai surtout vu une femme qui arrive à parler en toute impunité alors que moi j’étais prisonnière de la honte et de la culpabilité ». 

Ainsi, dans « Un si long silence », Sarah Abitbol livre un récit poignant sur les abus sexuels qu’elle indique avoir subi de son entraîneur qu’elle surnomme « Monsieur O » en raison de la prescription des faits. « Je n’ai surtout plus la force de prononcer son nom, ajoute-t-elle. Grâce à ce livre, qui aborde également mon long processus de reconstruction, j’ai enfin pu poser les mots que je n’arrivais pas à sortir jusqu’à présent, ce qui je l’espère me permettra de relever la tête afin de guérir ».

Suite à ses révélations, la quadra est invitée depuis plusieurs jours sur tous les plateaux de télévision en France et enchaîne les interviews. « Je ressens un grand soutien, de l’amour et surtout de la positivité et je prends cela comme une victoire avec beaucoup de fierté même si tout ceci est extrêmement épuisant », précise Sarah Abitbol. La Française a par ailleurs refusé les récentes excuses de son ancien entraineur qui a reconnu des « relations inappropriées ». « Il a à demi-mot considéré qu’il avait agi alors que je parle de viols, s’indigne Sarah Abitbol. Je n’excuse rien et je ne lui pardonnerai jamais ».

L’ancienne championne de patinage artistique, qui prévoit prochainement de rentrer en Floride, souhaite également faire traduire son ouvrage en anglais afin de véhiculer son message auprès des institutions sportives américaines. « Il est important de sensibiliser les parents, les clubs, les éducateurs en faisant de la prévention, insiste-t-elle. J’espère que cette prise de parole portera ses fruits afin de protéger les futures victimes potentielles et surtout pour que l’histoire ne se reproduise plus jamais ».

Gilles Bensimon: “Il n’y a rien de plus profond que la peau”

Philippe Ungar est allé rencontrer Gilles Bensimon dans son appartement de SoHo, à New York. Ils ont parlé de sa dyslexie, ses débuts à Paris en 1967 pour le magazine Elle, la création deux ans plus tard de Elle US et sa recherche incessante pour réussir ses photos.

Directeur artistique de Elle, il a photographié toutes les stars. Il nous parle de ses rencontres photographiques avec Cindy Crawford, Naomi Campbell, Elle Macpherson (à laquelle il fut marié pendant 3 ans), Gwyneth Paltrow, Sarah Jessica Parker ou Uma Thurman. A chaque fois, il cherche à faire en sorte que l’imprévu traverse ses photos.

Un peu de légèreté pour commencer l’année ? Certes, mais comme le disait Paul Valéry, « il n’y a rien de plus profond que la peau. »

Une interview qui commence par une question essentielle: comment faire un nu en photographie?

 

Deux Français à l’assaut des plantes texanes

Du pétrole aux plantes il y a un grand pas, que Philippe Joubert a décidé de franchir pour se reconvertir. Après 20 ans dans l’industrie pétrolière, ce Français de Houston a repris récemment Newton Nurseries, des pépinières basées au Texas.

« Je voulais m’investir dans un secteur prometteur et significatif pour la communauté et retrouver une structure plus souple », dit-il. Il a profité d’un changement de direction chez Allied Fittings, où il travaillait, pour quitter le pétrole et devenir entrepreneur. Il s’associe alors à Christophe Person, qui quitte lui Lexicon Pharmaceuticals où il dirigeait les opérations.

Si le changement de qualité de vie – au milieu des plantes, a joué un rôle important dans leur choix, ils nourrissent de réelles ambitions pour leur entreprise, qu’ils veulent transformer. ” Notre positionnement historique auprès des gros paysagistes réclame des structures de plus en plus coûteuses sans que les prix augmentent” explique Philippe Joubert. Ils ont identifié une nouvelle cible, celle des petits paysagistes, “qui représentent 80% du nombres de clients potentiels et qui continuent de croitre avec l’expansion des grandes métropoles”. 

Aux côtés des deux immenses pépinières de Houston et Austin, les deux entrepreneurs envisagent du coup de développer un réseau de petites structures, “dans un rayon de 30 minutes des zones résidentielles” pour que les clients puissent s’approvisionner rapidement et à moindre coût.

Pour ces pépinières 2.0, tout a été repensé pour réduire le temps de transaction, grâce à des tablettes digitales et des inventaires tenus à jour en temps réel. Le premier “pilote” sera ouvert au printemps 2020, à Katy, “ville en périphérie de Houston et en plein développement urbain qui correspond exactement à la cible» explique Philippe Joubert.

Le numérisation du service, qui permet aussi aux clients de bénéficier de services (inventaire, prix, historique de comptes, etc) après la fermeture des pépinières était “important pour les clients, très souvent des entreprises familiales avec des moyens limités”, renchérit Christophe Person.

L’objectif de l’entreprise est de développer un maillage étroit du marché avec l’ouverture de plusieurs nurseries de proximité autour de Houston (environs 5 boutiques dans des quartiers stratégiques) mais également de renforcer sa présence à Austin et enfin d’établir une présence à Dallas où le marché est en pleine expansion. Les deux Français se donnent cinq ans pour réussir.

Le cassoulet amène les Chevaliers du Fiel à New York

Le point commun entre New York et le cassoulet? Pas évident… C’est pourtant ce qui amène le duo de comiques Les Chevaliers du Fiel en spectacle dans la grosse pomme le vendredi 21 février.

Au départ, il y a le “Championnat du monde de cassoulet”, organisé par les deux comiques à Toulouse; “Une déconnade qui est devenue un truc sérieux” raconte Eric Carrière, le “grand” du duo. Car les compères ne se contentent pas de remplir tous les zéniths de France depuis des années; ils sont aussi propriétaires de deux théâtres et d’un restaurant. “Il y a 5 ans, pour rigoler, on s’est dit qu’on allait faire un concours du meilleur cassoulet du monde dans notre restaurant, poursuit Carrière. Et puis maintenant, c’est devenu un rendez-vous important, avec de grands chefs qui jouent le jeu. Pour nous c’était surtout une manière de promouvoir le terroir”.

Un jour, quelqu’un leur parle d’Arian Daguin, la grand prêtresse du foie gras à New York, qui organise depuis plusieurs années une “Cassoulet War” ). “Je connaissais très bien son papa (le chef André Daguin, décédé récemment), raconte Eric  Carrière, du coup on l’a invitée à faire partie du jury de notre concours l’an dernier; on a sympathisé, on lui a parlé du spectacle qu’on avait joué sur Broadway en 2016 et elle a eu l’idée de nous faire revenir à New York”. Car il se trouve qu’Ariane Daguin, grande experte en 3èmes mi-temps (avec ou sans les deux premières), fête les 35 ans de son entreprise Dartagnan et décide donc de mettre “la déconnade” au programme.

Evidemment, Simca 1000 (leur tube, triple disque d’or) n’évoque ni Times Square ni la 5ème avenue. Et le fait de battre des records d’audience sur France Bleu depuis des années et de remplir des Palais des Sports partout dans l’hexagone ne garantit pas aux Chevaliers le succès auprès des expats français de New York. Mais le choc des cultures les amuse. “On n’a pas vraiment nos repères ici, on n’est pas sûr qu’on ait un public mais c’est rigolo d’essayer!”. Ils produisent eux-mêmes le spectacle, en assumant notamment le risque financier. “C’est bizarre, on avait perdu l’habitude de tout faire comme ça -on s’habitue vite au succès!” En France, ils en sont à réserver les salles -immenses- pour 2021. A New York, ils seront satisfaits s’ils remplissent le modeste théâtre du FIAF.

Tickets ici.

Sugar Sammy, roi de l’impro, à Miami

Superstar au Canada, Sugar Sammy a conquis la France depuis quelques années avec son talent rare pour l’improvisation -et l’humour bi-culturel.

Il est de retour en Amérique du Nord pour une tournée -en anglais- et de passage à Miami le 23 février au Miami Improv Comedy Club. Le Canadien anglophone d’origine indienne excelle à improviser et à jouer avec les accents et les langues qu’il maîtrise parfaitement (français, punjabi, hindi…). Son talent à provoquer le rire et l’outrage lui ont valu le succès dans plus de 30 pays à travers le monde.

3 jours à Mexico City

Sale, polluée, bruyante ou dangereuse, autant de mots qui ont collé longtemps à la peau de Mexico City. Une mauvaise réputation qui a laissé place ces dernières années à une attractivité croissante. Berceau de l’histoire de l’hémisphère Ouest, la capitale du Mexique, située à 2300 mètres d’altitude, offre une scène culturelle et folklorique uniques. Sa créativité débordante, son ambiance cosmopolite, ses traditions ancestrales ou ses spécialités attirent.

Fondée par les Aztèques au XIIIème siècle, la ville passe aux mains des conquistadors espagnols au XVIème. Ils y règneront jusqu’à l’indépendance, en 1821. Les décennies suivantes seront marquées par des bouleversements politiques incessants, notamment, la prise de la ville par des troupes américaines puis françaises, à la fin du XIXème siècle.

Cette histoire mouvementée se retrouve partout dans Mexico. Des vestiges archéologiques aux maisons coloniales. Étalée sur 1500 km2, impossible de tout explorer en trois jours, mais on peut découvrir les sites emblématiques qui font vibrer la mégalopole de 22 millions d’habitants. Comment ? Grâce à cette sélection d’incontournables.

JOUR 1

Commencez par le quartier Zocalo, cœur politique, culturel et historique de la ville. La cathédrale métropolitaine, édifice baroque et néoclassique majestueux, domine la Plaza de la Constitución. Profitez de l’ambiance festive et musicale de la place puis dirigez-vous vers les ruines du Templo Mayor. Ce complexe archéologique offre un aperçu de la civilisation Aztèque. Dans la continuité, passez au Palais National, siège du pouvoir exécutif, et admirez les immenses fresques murales peintes par Diego Rivera entre 1941 et 1952. Remontez ensuite jusqu’au Palais des Beaux-Arts, bâtiment art nouveau à la déco extravagante.

Pour la pause déjeuner, direction le charmant Bois de Chapultepec pour un pique-nique au vert. C’est le plus grand parc urbain d’Amérique Latine. On y trouve des lacs, des ruines préhispaniques, un château (ancienne demeure de l’Empereur Maximilien de Habsbourg), un zoo et de nombreux musées. Le Musée National d’Anthropologie est un joyau à ne pas manquer. Il retrace l’histoire du Mexique à travers ses découvertes archéologiques majeures (aztèques, toltèques, mayas…).

Terminez la journée dans la Condesa, quartier art déco élégant, ou celui de la Roma, plus bohème. Deux endroits tendance où se restaurer et se loger.

Pyramides de Teotihuacan © Jeanne Moulin

JOUR 2 

À 50 kilomètres de Mexico, se trouvent les vestiges d’une cité fondée aux alentours de 200 avant JC : Theotihuacan. On peut s’y rendre en bus pour 3 dollars (à partir du terminal Del Norte). Et ça vaut le détour. On y trouve certaines des plus grandes pyramides construites en Amérique pré-hispanique. Si des mystères demeurent sur sa population, ses origines ou son déclin, l’influence de sa civilisation ne fait aucun doute. Le lieu comptait à son apogée 200 000 personnes. On peut aujourd’hui grimper sur les Pyramides du Soleil ou de la Lune, arpenter l’Allée des Morts et y voir des peintures.

Après une demi-journée sur place, rentrez flâner dans le quartier que vous n’aurez pas fait la veille, Roma ou Condesa. Entrez dans les nombreuses boutiques et prenez le temps de goûter les spécialités locales : ceviches, tacos à la viande cuite à la broche, quesadillas, pozole, mezcal, tequila ou gâteau aux trois laits.

La Casa Azul de Frida Kahlo © Jeanne Moulin

JOUR 3

Pour ce dernier jour, optez pour une vadrouille bucolique dans le quartier de Coyocan, une oasis tranquille aux allures de petit village. Au programme : rues étroites, maisons coloniales, jardins verdoyants, places animées, kiosque central, lieux de cultes, terrasses et visites inspirantes.

Parmi elles, l’ancien couvent de San Juan Bautista qui abrite un cloître et un musée. À 10 minutes à pied se trouve la Casa Azul, maison familiale de Frida Kahlo. Toiles inédites, objets personnels ou correspondance… on plonge dans l’univers de l’artiste. Réservez vos billets à l’avance afin d’éviter les longues files d’attente. Non loin, faites aussi un arrêt au musée de la maison de Léon Trotsky.

Enfin, achevez cette excursion en vous perdant dans les allées du marché artisanal de Coyoacan. On y trouve de tout. Fruits, légumes, poissons, viandes, bijoux, vêtements ou décoration. Idéal pour ramener des souvenirs traditionnels au goût de cette ville haute en couleurs.

Que faire pendant Black History Month à Miami ?

Comme chaque année en février, les États-Unis célèbrent Black History Month. Initié en 1976, cet événement permet de mettre en lumière l’histoire et la culture de la communauté afro-américaine. À Miami, une série d’expositions, de spectacles et de rencontres sont organisés jusqu’à la fin du mois.

« Assumez-vous et soyez fiers de vous », assure, dans un large sourire, la Française Guylaine Conquet qui, à travers son projet « Just Afro », un ensemble de tableaux représentant sa vision et l’histoire des cheveux naturels, tente de démonter les clichés sur les cheveux crépus. Originaire de Guadeloupe, l’artiste peintre partagera son aventure capillaire, du rejet à l’acceptation et de l’embarras à la fierté, lors de la conférence Got Culture? qui se tiendra le jeudi 6 février à 7pm au Studio 18 à Pembroke Pines. Ses oeuvres seront par ailleurs exposées le samedi 21 février à l’International School of Broward. 1101 Poinciana Dr, Pembroke Pines – Infos et réservation ici

Depuis plus de trente ans, de jeunes danseurs et chorégraphes font perdurer la mémoire d’Alvin Ailey, l’une des figures emblématiques de la danse afro-américaine. Actuellement en Floride, la compagnie new-yorkaise Ailey II présentera sa dernière création, mêlant modern jazz, ballet et danse contemporaine, le samedi 8 février à 7pm sur la scène de l’Adrienne Arsht Center à Downtown Miami. 1300 Biscayne Blvd, Miami – Infos et réservation ici

À l’occasion du Black History Month, vous pourrez aussi vous imprégner de la culture afro-américaine en arpentant les rues d’Overtown, surnommé le « Harlem du Sud », le temps d’un Historic Overtown Walking Tour. Organisées du mardi au dimanche jusqu’au samedi 29 février, ces visites guidées à pied permettent d’en apprendre davantage sur l’histoire de ce quartier de Miami en poussant les portes notamment de certains bâtiments ayant accueilli des personnalités comme Martin Luther King, le pianiste Duke Ellington, Muhammad Ali ou encore Dana Dorsey, l’un des premiers millionnaires afro-américains en Floride. Point de rencontre devant le Dunns Hotel – 1028 NW 3rd Ave, Miami – Infos et réservation ici

Les notes de jazz, un genre musical profondément enraciné dans la culture afro-américaine, résonneront au coeur du Historic Lyric Theater dans le quartier d’Overtown à Miami. La mythique salle de spectacle, où plusieurs grands noms de la chanson comme James Brown, Ray Charles, Aretha Franklin et Ella Fitzgerald se sont illustrés, accueille le Melton Mustafa Jazz Festival du vendredi 28 février au dimanche 1er mars. Trois jours de festivités durant lesquels de nombreux musiciens se succéderont sur scène. 819 NW 2nd Ave, Miami – Infos et réservation ici

Les amateurs de gospel, quant à eux, se presseront le dimanche 9 février à 5pm au South Miami-Dade Cultural Arts Center à Cutler Bay afin d’assister à la huitième édition du Gospel Fest en présence notamment du pasteur William Murphy ou encore du jeune prodige Caleb Serrano, tout juste âgé de sept ans. 10950 SW 211 St, Cutler Bay – Infos et réservation ici

Enfin, un vent musical soufflera également sur l’Adrienne Arsht Center à Downtown Miami à l’occasion du Free Gospel Sunday qui mettra en vedette, le dimanche 23 février à 4pm, The Brown Singers, une chorale familiale qui vous fera vous déhancher et taper des mains en rythme. 1300 Biscayne Blvd, Miami – Infos et réservation ici

Amuse Bouche rime avec stand-up comedy chez Melody à Los Angeles

Vous reprendrez bien un amuse-bouche ? Surtout s’il se consomme entre deux éclats de rire. Le bar-restaurant Melody à Los Angeles accueille le pop-up Amuse Bouche, le 11 février. Organisée par Karl Hess, qui co-anime le podcast Yelling About Pâté, la soirée mêlera comédie, vins naturels et petits plats de chefs de renom.

Cette fois, le menu sera concocté par Jonathan Whitener (All Day Baby) et Ryan Costanza (Freedman’s) – bouchées inclues dans le prix du billet. Sur la scène, dès 8:15pm, les one-(wo)man shows de Kristen Schaal, Moshe Kasher et Ian Edwards se succéderont. La soirée se poursuivra sur les sons de DJ R-Rated.

Soirée champagne chez l’Ambassadeur!

Cette soirée est pour vous! Une des adresses les plus prestigieuses de DC; les champagnes les plus raffinés et la compagnie de la crème de la crème francophile…

La Chambre de Commerce franco-américaine de DC organise le 6 février son cinquième cocktail-gala “La Soirée Champagne” à la résidence de l’Ambassadeur de France Philippe Etienne. Vous pourrez y déguster les meilleures bulles mais aussi du Château Pommard.

Les Champagnes:

  • Champagne Roger-Constant Lemaire Collection Cuvée Roger-Constant Lemaire (vendu $685 la bouteille, et produit à raison de seulement 1,200 bouteilles par an). 
  • Champagne Roger-Constant Lemaire Cuvée Trianon 
  • Champagne Roger-Constant Lemaire Rose de Saignée 
  • Champagne CARBON Special Edition 2002 Bugatti Anniversary 110th.

Plus d’information et tickets ici.

Dolc-e-Vita, les scooters électriques d’un couple de Bretons qui veut électriser les Etats-Unis

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La dolce vita caractérise, pour beaucoup, la douceur de vivre à l’italienne. Pour Horace Bertaux et Anne-Lise Guichaoua, ce terme est synonyme de business. Le couple de Français a créé Westart à Los Angeles, une société au travers de laquelle ils vendent leurs scooters électriques Dolc-e-Vita et les produits dérivés Bord de mer (doudounes, serviettes de plage, casquettes devraient arriver à l’été 2020). Pour présenter leurs marques au public, ils ouvriront officiellement les portes d’un showroom, le dimanche 9 février.

Au départ, ils avaient l’idée de développer un service de trottinettes électriques dans la cité des anges, à l’instar de ce que faisait leur ami Nicolas Goldzahl -créateur de l’émission E=M6- à Paris. Mais, quand ils débarquent en mars 2018, il est déjà trop tard. Les Lime et Bird ont déjà commencé à envahir les rues de la ville. “Un tsunami arrive concernant les déplacements urbains, les Américains sont prêts à passer le cap de l’électrique, à utiliser des transports alternatifs. Un changement de mentalité s’opère”, s’enthousiasme Horace Bertaux. “A Los Angeles, le climat est propice, les rues sont larges et sécurisées et les pistes cyclables se multiplient”, ajoute-t-il, concluant son argumentaire. Le couple de Bretons décide alors de se concentrer sur un autre mode de transport : les scooters électriques. Pour cela, il s’associe à 2Twenty, lancé par Nicolas Goldzahl.

“Aux Etats-Unis, il n’y a pas de mot pour scooter. La seule référence est Vespa. Nous voulons que les générations futures utilisent Dolc-e-Vita à la place.”

Le couple commercialise un modèle qu’il nomme Dolc-e-vita. Il rappelle les scooters rétro iconiques des années 70 dans son esthétique, et combine la technologie moderne (phare LED, moteur électrique, frein à disque avec double piston). Produit en Chine et vendu au prix de base de 4.000 dollars (sans les taxes), il a la particularité de disposer d’une batterie en lithium amovible, lui permettant de rouler pendant 35 miles. “Les scooters seront bientôt customisables, avec notamment des roues blanches”, vend Horace Bertaux, novice dans le secteur.

Une aventure entrepreneuriale et personnelle

Avant de se dédier aux deux-roues, le Breton a développé le métier de “general contractor” en France dans les années 90, au travers de la société Facet -revendue en 2016. Anne-Lise Guichaoua a, de son côté, entrepris une première reconversion, passant de l’industrie pharmaceutique aux sciences humaines. Depuis leur rencontre, il y a une dizaine d’années, ils nourrissaient ensemble le projet de démarrer une aventure entrepreneuriale à Los Angeles. “Un rêve de gosse” démarré sur fonds propres, assure Anne-Lise Guichaoua, qui, plus jeune, avait été expulsée de la cité des anges pour y avoir travaillé illégalement.

Mais le rêve américain est semé d’embûches pour les deux sexagénaires. “Faire certifier le produit avec la norme antipollution EPA, obtenir les autorisations du DMV -qui multiplie les erreurs-, ce fut le parcours du combattant”, reconnaissent-ils. A cela, il fallait aussi ajouter les difficultés en raison de leur absence de “credit score”, de numéro de sécurité sociale et les taxes de 25% imposées par Donald Trump sur les produits chinois. Mais ils voient le verre à moitié plein : “la réglementation californienne est tellement stricte qu’on n’aura aucun soucis à vendre nos produits dans les autres Etats américains.”

Et ils croient à une croissance à l’échelle nationale. “Il y a 2-3 ans, seulement 5.000 scooters étaient vendus sur les Etats-Unis. On est à un moment charnière, les ventes de motos augmentent de 5% par an”, claironne Horace Bertaux. Pour se développer, il veut s’associer avec des distributeurs de vélos électriques pour obtenir des points de vente. “Puis, pour toucher plus massivement, on veut lancer une franchise, ce pourquoi on a créé une identité forte”, ajoute Anne-Lise Guichaoua.

Ce ne sont pas les seuls à vouloir faire la différence sur ce nouveau marché : Vespa prévoit notamment une sortie américaine de son modèle électrique aux allures contemporaines. Une concurrence qui n’effraie pas les Bretons, qui croient autant en leur produit qu’aux galettes de leur région natale.

La Baie de San Francisco, paradis des brasseries artisanales

Depuis 12 ans, c’est un évènement incontournable. Le festival « SF Beer Week » célèbre la bière artisanale locale pendant 10 jours. Et ce, à travers toute la baie. L’idée : découvrir la richesse des bières de la région et mettre en valeur son héritage. Car on ne le sait pas toujours, mais l’histoire de la bière ici est aussi vieille que la ville.

San Francisco a inauguré sa première brasserie en 1847 et a été considérée comme le cœur florissant de cette industrie durant tout le XIXème siècle. Si le tremblement de terre de 1906 et la prohibition ont malmené les brasseries locales, certaines ont résisté, et, fortes de leur savoir-faire, elles ont inspiré de jeunes pousses.

Aujourd’hui, San Francisco fait partie des capitales brassicoles très actives et toute la baie suit le mouvement. Avec des touches d’originalité dans les recettes – parfois agrémentées de yerba mate ou de basilic – ou dans les lieux de dégustation, comme le sentier de la bière, à Concord. Voici quelques endroits réputés pour en profiter.

Anchor Brewerey
Dans le quartier de Potrero Hill, c’est l’une des plus vieilles brasseries artisanales des États-Unis. Son histoire remonte à la ruée vers l’or. Et c’est ici que la Steam Beer («bière vapeur » issue d’un procédé de fermentation avec de la levure à haute température), a bâti sa renommée. Les lieux sont à visiter même si l’on n’est pas amateur de mousse. Toutes les infos ici.

Toronado
Direction le quartier hippie d’Haight-Ashbury où se trouve ce temple de la bière. Une fois oublié l’aspect sombre et négligé du bar, on peut apprécier une carte d’exception. Avec sur l’ardoise, un choix varié et rare. À quelques rues, Magnolia Brewing Company concocte des bières en fût dans les sous-sols du pub.

21st Amendment Brewery
Ce bistro-brasserie confortable de SOMA offre des bières inédites, aux parfums tropicaux par exemple. Des plats américains typiques, cuisinés avec des ingrédients locaux, les accompagnent.

Almanac Beer Co.
Du grain au verre, c’est le crédo de cette immense brasserie qui sélectionne tous ses produits en Californie du Nord. Située sur l’île d’Alameda, on peut visiter l’usine et leur jardin accueille les enfants. Un peu plus loin, Faction Brewing, sur l’ancienne base navale, offre une vue imprenable sur SF.

Triple Rock
Ambiance cosmopolite et animée dans cette brasserie historique du centre de Berkeley. Connue pour encore utiliser du matériel d’époque, ses deux créateurs sont vus comme des pères fondateurs des bistrots-bières. Toute proche, Jupiter, nichée dans une ancienne écurie du XIXème , propose de déguster bières et pizzas, au son de musique live dans un jardin chauffé. Charmant.

A Washington DC, un Alsacien veut faire vivre ses traditions

René Vojel est originaire de Elsenheim, un village situé à 15 kilomètres de Strasbourg, la capitale alsacienne. Après avoir fait carrière comme éducateur social dans une prison autour de Strasbourg, puis dans un établissement pour aider les femmes battues, il rencontre son épouse qui travaille dans la diplomatie américaine. Sa vie prend alors un tout autre chemin. Ensemble, ils commencent à voyager, et tous les trois ans, ils changent de pays.

Après le Sri Lanka et le Québec où il a lancé une association d’Alsaciens, il est arrivé à Washington D.C. en juillet dernier. ”Dans l’association Les amis d’Alsace à Québec, il y a maintenant 120 membres”, confie-t-il avec fierté. Après cette belle aventure, René espère renouveler l’expérience avec le lancement d’une association d’Alsaciens à Washington DC.

Alors que l’idée le taraude, René Vojel échange avec le président de l’Union internationale des Alsaciens pour avoir le feu vert et ouvrir une nouvelle association à Washington. “J’ai été très bien accueilli, avec le soutien de Washington Accueil et du Comité tricolore, ainsi que de l’ambassade”, explique le gardien des traditions alsaciennes.

Pour l’instant, René explique que “25 familles alsaciennes sont intéressées par la réunion et la création d’une association”. Selon lui, le but de l’association est “de maintenir la culture et le dialecte alsacien et faire connaître la culture aux autres“. Pour la première rencontre, les membres vont définir ensemble le but de l’organisation et les événements à développer. “La première manifestation culturelle le 1er mai prochain, avec le soutien de Washington Accueil, est un concert de Charlotte Vix, une chanteuse qui a gagné le concours de chant alsacien d’Stimme en 2019“. 

D’autres dates-clefs, des événements importants pour les Alsaciens, seront à l’ordre du jour de la réunion, comme le Fan Day, le dernier week-end de juin pour la promotion de l’Alsace avec une soirée musicale et gastronomique. Mais aussi le 6 décembre pour la Saint-Nicolas, très fêtée en Alsace. “Ce sont des dates fixes qui sont déterminées par l’Union des Alsaciens“. En septembre, René Vojel espère que le long-métrage de Benjamin Steinmann, “In Memoriam”, qui passera par New York, Chicago Boston, sera aussi programmé pour Washington D.C.. “Le film parle des soldats alsaciens forcés à être dans l’armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale“, explique-t-il. 

René souligne que “bien sûr la gastronomie aura une place importante avec les choucroutes et les tartes flambées“. D’ailleurs, il confie qu'”il a déjà été demandé de faire une soirée choucroute“. Le planning sera selon les envies des membres : “pourquoi pas une dégustation de vins, par exemple, avec la reine des vins d’Alsace”. À Washington D.C., il y a très peu d’associations de région.La seule autre organisation du genre est l’Amicale des Ch’tis“, rappelle l’Alsacien.

Rendez-vous le 7 février à 5.30pm, à la Maison française de l’Ambassade ou contactez René Vojel par email : rcpvogel@gmail.com.