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NBA: Rudy Gobert (enfin) sélectionné au All-Star Game

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En voilà une bonne nouvelle ! Le pivot français des Utah Jazz a été sélectionné le 30 janvier pour la première fois de sa carrière au All-Star Game, qui aura lieu à Chicago le 16 février. Il sera seulement le troisième français à participer à un tel événement après Tony Parker (San Antonio Spurs), sélectionné six fois entre 2006 et 2014 et Joakim Noah (Chicago Bulls), sélectionné deux fois en 2013 et 2014.

Cette première sélection récompense le Français de 2,16m pour l’ensemble de son oeuvre. Élu meilleur défenseur de la ligue en 2018 et 2019, Rudy Gobert a aidé son équipe à atteindre les playoffs trois fois de suite sur les trois dernières saisons. A titre individuel, il a encore amélioré ses statistiques cette saison avec une moyenne de 15.8 points pour 14.5 rebonds par match, et un pourcentage flatteur de 69.2% au shoot.

Compétiteur et ambitieux, Rudy Gobert avait très mal pris sa non-convocation au All-Star Game l’année dernière, au point de ne pas pouvoir retenir ses larmes face à la presse. Le joueur de 27 ans a payé jusqu’à présent un style de jeu jugé trop défensif et peu impressionnant en comparaison à d’autres joueurs américains.

Le All-Star Game ou match des étoiles a lieu chaque année en février. Il regroupe les 24 meilleurs joueurs de la NBA sélectionnés par les fans, la presse et les entraîneurs. Le match du 16 février regroupera la “team LeBron”, représentée par LeBron James (Lakers) et la “team Giannis”, représentée par le Grec Giannis Antetokounmpo (Bucks). Les deux joueurs choisiront leurs co-équipiers lors d’une “draft” prévue le 6 février.

French Boss, épisode 18. Nicolas Dessaigne: “Les hommes avant l’argent”

L’invité du 18ème épisode de French Boss s’appelle Nicolas Dessaigne et dirige, depuis qu’il l’a co-créée en 2012, la société Algolia. Celle-ci développe et commercialise un moteur de recherche qui s’adresse aux professionnels.

Depuis 2015, Nicolas Dessaigne vit à San Francisco, cette ville qui déroule le tapis rouge aux gens qui ont des idées, et dans laquelle naissent et grandissent des entreprises qui, pour la plupart d’entre elles, ont des ambitions mondiales. Algolia n’échappe pas à cette règle. Née française il y a 8 ans, elle est aujourd’hui américaine. Et son déploiement ne fait que débuter.

(Lire aussi le portrait de Nicolas Dessaigne ici).

Listen to “Episode 18. Nicolas Dessaigne: “Les hommes avant l’argent”” on Spreaker.

5 expositions à aller voir pour le “Black History Month” à Washington

Chaque année au mois de février, les Etats-Unis célèbrent le “Black History Month”. Pendant un mois, la capitale américaine commémore l’histoire et la culture de la communauté afro-américaine à travers des expositions, des concerts ou encore des débats. French Morning a sélectionné 5 expositions à ne pas rater.

“We Return Fighting : The African American Experience in World War I”

Crédits : Eric Long.

S’il y a un musée à visiter sans modération pour comprendre l’Histoire de la communauté afro-américaine aux Etats-Unis, le choix se porte sans hésitation sur le Smithsonian National Museum of African American History and Culture. Le musée rend hommage à tout un pan de l’Histoire américaine en revenant méthodiquement sur le début de l’esclavage pour terminer sur les défis actuels et l’avenir de la communauté afro-américaine.

À l’occasion du Black History Month, le musée organise l’exposition “We Return Fighting : The African American Experience in World War I”. Grâce à de nombreux témoignages, l’exhibition redonne vie aux courageux soldats noirs-américains qui se sont engagés au côté des Etats-Unis pendant la Première Guerre Mondiale, dans l’espoir de revenir en héros. Leur désillusion marquera alors les prémices du Mouvement des Droits Civiques des années 1960. Exposition gratuite, tous les jours entre 10 AM et 5.30 PM, jusqu’en juin 2020. National Museum of African American History and Culture, 1400 Constitution Avenue NW.

“Rosa Parks : In Her Own Words”

Rosa Parks. Crédits : Shawn Miller, Library Of Congress.

Icône des Droits civiques aux Etats-Unis, Rosa Parks est devenue célèbre pour avoir participé à la fin des lois ségrégationnistes, après avoir refusé de laisser son siège à un homme blanc, dans un bus de Montgomery en Alamaba, en 1955. Pourtant, comme le rappelle l’exposition “Rosa Parks : In Her Own Words”, cette militante a apporté bien plus. La Librairie du Congrès met en scène la vie et l’héritage de Rosa Parks à travers des récits historiques, des témoignages et des vidéos rares de celle qui a marqué l’Histoire des Etats-Unis. Exposition gratuite, tous les jours entre 8.30 am et 4.30pm, jusqu’en décembre 2020. Library of Congress, 101 Independence Avenue SE.

La Librairie du Congrès propose également une lecture guidée sur l’histoire de personnalités afro-américaines du XIXe siècle : “African American Passages: Black Lives in 19th Century America”, le vendredi 21 février entre 4pm et 6pm. Admission gratuite, plus d’informations ici.

“One Life : Marian Anderson”

Marian Anderson et Leonard Bernstein. Crédits : Ruth Orkin, National Portrait Gallery.

À l’occasion du Black History Month, le National Portrait Gallery honore la vie et la carrière de la chanteuse afro-américaine Marian Anderson. Grâce à l’exposition “One Life : Marian Anderson”, le visiteur découvre ou redécouvre la carrière fulgurante de cette chanteuse engagée contre le ségrégationnisme des années 1950. Sa performance historique au Lincoln Memorial est restée gravée dans les mémoires des Américains et le National Portrait Gallery propose de plonger dans l’univers de la chanteuse à la voir d’or. Admission gratuite, tous les jours entre 11.30am et 7pm jusqu’au 17 Mai 2020, au National Portrait Gallery, entre 8th et F Streets NW.

Le musée propose également une visite guidée “African American and Black History Art Tour” le lundi 10 février entre 12pm et 2pm. Admission : 10 dollars. Tickets et informations ici.

“Rifs and Relation, African American Artists and the European Modernist Tradition”

Janet Taylor Pickett, And She was Born, 2017. Crédits: The Phillips Collection

Le célèbre musée de peintures Phillips Collection organise l’exposition “Riffs and Relations” entre le samedi 29 février et le dimanche 24 mai 2020. Plusieurs œuvres modernes d’artistes afro-américains du XXè et XXIè siècles sont ainsi présentés, avec d’autres tableaux d’artistes européens, afin d’explorer les connections et les influences entre les différents artistes issus de différentes cultures. À partir du 28 février 2020, entre 10 et 12 dollars par personne. Plus d’informations ici. The Phillips Collection, 1600 21st Street NW. 

“Gun and Powder”

Présentée jusqu’au dimanche 23 février, la comédie musicale “Gun and Powder” raconte l’histoire émouvante de Mary and Martha Clarke, deux jumelles afro-américaines qui se font passer pour des femmes blanches, afin de régler la dette de leur mère. Inspirée d’une histoire vraie, la comédie musicale raconte comment les deux sœurs testent leur loyauté, lorsqu’elles tombent respectivement amoureuses, l’une avec un homme blanc, et la seconde avec un homme noir. “Gun and Powder” est une histoire d’amour avec pour sujet la race, l’identité et la famille. “Gun and Powder” a lieu jusqu’au 23 février, au Signature Theatre, 4200 Campbell Avenue, Arlington. Tickets et informations ici

Tourisme : Vivez l’expérience New York en 5 jours

(Article partenaire) Vous venez séjourner dans la Big Apple pendant une petite semaine et êtes déterminé·e à profiter au maximum de votre séjour ? Ou vous habitez New York accueillez des amis ou de la famille pour une courte période de temps : comment leur faire vivre la meilleure expérience possible dans cette ville où faire un choix entre les innombrables activités proposées peut vite devenir un casse-tête?

Hellotickets, une plateforme en ligne listant les meilleures activités et événements de plusieurs grandes villes du monde, vous propose sa sélection pour vivre l’ ”expérience New York” quand vous n’avez que quelques jours. Make the best out of it !

Jour 1 – Faites une visite guidée à pied

Visiter les principaux points forts de la ville avec un guide professionnel est une excellente manière de débuter votre séjour, surtout si c’est votre première fois à New York. Vous pourrez visiter les endroits les plus populaires de la ville tout en en apprenant plus sur son histoire.

Jour 2 – Envolez-vous en hélicoptère

Admirez les célèbres points incontournables de New York vus du ciel, au cours d’un exaltant vol en hélicoptère. Retrouvez-vous face à face avec la Statue de la Liberté, survolez l’Hudson, admirez l’emblématique Empire State Building, le métal argenté Art déco du Chrysler Building ou encore l’étendue verte verdoyante de Central Park. Un must pour tout visiteur à New York !

Jour 3 – Rendez-vous sur le toit du monde

Visiter l’un des gratte-ciels les plus connus du monde est un passage obligatoire. Du haut du “rocher”, vous pourrez voir l’Empire State, le Chrysler Building et toute la ligne d’horizon incroyable du quartier financier ainsi que Central Park. Nous vous recommandons de monter au coucher du soleil pour profiter de la lumière du jour et de l’un des meilleurs couchers de soleil de la ville.

Jour 4 – Approchez la Statue de la Liberté

Embarquez dans un ferry qui vous emmènera au sud de Manhattan sur l’une des îles les plus célèbres du monde, Liberty Island. Sa résidente phare est la Statue de la Liberté, symbole de l’amitié franco-américaine puisqu’elle fut offerte par la France pour le centenaire de l’indépendance des États-Unis (la charpente métallique intérieure est l’oeuvre de Gustave Eiffel).

Faites le tour de la gigantesque statue avant de vous diriger vers l’intérieur du piédestal pour profiter d’un autre point de vue depuis les points d’observation. Un deuxième bateau vous emmènera à Ellis Island où vous en apprendrez plus sur les millions de personnes qui y ont débarqué entre 1892 et 1954, dans l’espoir de vivre le rêve américain. 

Jour 5 – Hors de la ville : faites une excursion d’une journée aux chutes du Niagara

Après plusieurs journées passés au coeur de l’effervescence new-yorkaise, vous aurez certainement envie d’un bol d’air frais et d’un peu plus de calme. Direction les chutes du Niagara pour une journée que vous n’oublierez pas de si tôt.

Apprenez-en plus sur l’histoire intéressante de ces eaux puissantes et profitez d’une vue spectaculaire sur les chutes depuis différents points de vue. Explorez le magnifique parc national de Niagara Falls, et profitez d’une croisière en bateau.

Découvrez toutes les activités proposées par Hellotickets à New York! Vous pouvez réserver ici.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

“La peur” de Stefan Zweig sur scène avec la Compagnie Carmina

Après le succès rencontré par la pièce de Yasmina Reza “Le Dieu du Carnage” en octobre dernier, la Compagnie Carmina présente l’adaptation théâtrale de “La Peur”, nouvelle de l’écrivain autrichien Stefan Zweig parue en 1920.

Dans le Vienne du début du 20e siècle, Irène et son mari Fritz mènent une vie bourgeoise bien rangée. Mais l’ombre du soupçon menace cet équilibre de façade: pourquoi Irène disparaît-elle chaque soir sous des prétextes douteux? Peut-elle faire confiance à son avocat de mari qui défend les pires criminels sans aucun état d’âme? Qui est cette femme mystérieuse qui fait chanter Irène et menace de révéler sa double vie?

Adaptée pour la scène par Élodie Menant, “La Peur” a d’abord été présentée au Festival d’Avignon en 2014, avant d’être jouée au Théâtre Michel à Paris de 2016 à 2018 et dans toute l’Europe en 2019. Ce thriller psychologique, bien que centenaire, aborde des sujets intemporels, et les spectateurs sont rapidement emportés par le suspense et la tension qui montent au fil des scènes, jusqu’au rebondissement final.
“La Peur”, mise en scène par Pascale Couderc, sera jouée en français avec des surtitres en anglais par Emmanuelle Lambert, Benoît Monin et Courtney Walsh.

Le cidre arrive au Texas

Avec l’ouverture de City Orchard, le cidre revient à la mode et s’installe à Houston. Les trois fondateurs de cet établissement, Patrick Kwiatkowski, Mathew Smith et Clay Watson, prévoient de prendre d’assaut le marché local et se donnent deux ans pour réussir à convaincre le public.

L’assouplissement des lois dans les États et la popularité de la bière artisanale sont à l’origine de cette nouvelle mode selon les trois associés. Mathew Smith, originaire de l’état de New York où il a grandit à l’ombre des pommiers en fleurs dans les vergers de la famille, rêvait d’exporter son savoir-faire dans le sud des États-Unis, tout comme Patrick Kwiatkowski, natif du Michigan. « Nous nous sommes rencontrés par un heureux hasard et à ce moment là nous avons décidé de mettre en commun nos projets, nos passions et nos objectifs. L’aboutissement a été la création de cette entreprise où chacun à sa place », explique cet ancien ingénieur chimiste qui a vécu plusieurs années en France et notamment en Normandie où il a appris toutes les techniques de fabrication du cidre (hard cider en anglais).  « Les pommes que nous utilisons pour réaliser nos cidres proviennent de la région des Grands Lacs, principalement de la ferme familiale Smith. Nous exploitons pas moins de 38 sortes de pommes dont des européennes comme les françaises Noel des Champs, Vilberie et Médaille d’or ou les anglaises Yarlington Mill, Brown Snout, Chisel Jersey parmi d’autres. Actuellement, City Orchard produit 21 000 litres par trimestre. Nous croisons nos cultures stratégiquement pour obtenir le meilleur cidre possible. La qualité du fruit est très importante pour arriver à différentes variables. A ce jour nous possédons 4 sortes de cidres brut, sec et demi-sec. Notre objectif est d’en atteindre une douzaine en fût d’en quelques mois et d’établir notre . Nous travaillons aussi à agrémenter les goûts en mariant le cidre avec d’autres fruits comme les prunes, les peaux de raisin, le miel  », explique Patrick Kwiatkowski.

Dans un espace de 1000 mètres carrés, la moitié est consacrée à la production tandis que le reste a été aménagé en bar de dégustation qui leur permettra d’implanter leur marque. « Notre cidre se décline en trois gammes: la série Apple Tree, la série Fresca infusion aux fruits et la série Orchard Blend. L’entreprise offre également plusieurs bières artisanales confectionnées par Clay Watson, troisième partenaire, texan et brasseur de son état », commente ce dernier. A terme, leur objectif est de vendre leurs canettes aux enseignes de supermarchés (HEB, Kroger, Central Market), aux restaurants (déjà une vingtaine) et dans les épiceries fines.

Le labyrinthe inspiré par la cathédrale de Bayeux (Calvados), hommage aux racines normandes du cidre. (DR)

« Nous sommes déjà présents dans les bars de Whole Food Markets et nous envisageons de nous établir à Dallas, San Antonio dès l’année prochaine », nous assure t-il dans un français parfait. La stratégie des trois partenaires est de s’étendre dans les autres États du Sud comme le Mississipi, l’Alabama ou la Louisiane à partir de leur centre de distribution de Houston. Patrick Kwiatkowski a voulu témoigner son respect envers la France en reproduisant dans les jardins de la cidrerie, le labyrinthe de la cathédrale de Bayeux, située dans le Calvados, région mythique des vergers de France. «Je voulais faire la connexion avec la Normandie, pays du savoir-faire et plus grande région productrice de cidre au monde.  Nous envisageons même une collaboration avec un partenaire normand. », résume t-il. C’est un fait, pour lui, le cidre est un vieux produit qui s’offre une nouvelle jeunesse.

Élections consulaires 2020: le nouveau-venu LREM se lance à New York

Les élections consulaires ne déplacent pas les foules, mais cela ne décourage pas Pascale Richard, tête de la liste de La République en Marche ! (LREM) pour cet obscur scrutin qui se déroulera le 16 mai en Amérique du Nord (le 17 dans le reste du monde). “En 2014, pour le précédent vote, il y a eu 11% de participation à New York. On va essayer de faire mieux“, dit-elle.

L’antenne new-yorkaise de LREM présentait, mardi 28 janvier à Manhattan, ses candidats pour cette élection mise en place en 2014 pour élire des “conseillers consulaires” dans le monde entier. Aujourd’hui appelés “conseillers des Français de l’étranger”, ces élus de proximité rattachés à chaque consulat ou ambassade représentent les Français de leur circonscription consulaire et participent à l’élaboration des politiques locales pour les Français de l’étranger dans les domaines des aides sociales, de l’enseignement et de la sécurité notamment. Ils ont un rôle purement consultatif, à la différence des conseillers municipaux en France.

Cinq conseillers (Julie Ducourneau, Gérard Epelbaum, Annie Michel, Richard Ortoli, Patrick Pagni) siègent actuellement au conseil consulaire dans la circonscription de New York, qui comprend l’Etat de New York, le New Jersey, le Connecticut et les Bermudes. Fondée en 2016, LREM n’avait pas participé au premier scrutin en 2014, mais n’a pas l’intention de jouer les figurants en 2020. “C’est un scrutin local, mais on est le parti de la majorité, observe Pascale Richard, qui est également la suppléante du député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure. On a un accès plus direct aux personnes qui peuvent nous aider. C’est important“.

En 2014, les élections consulaires avaient été couplées aux élections européennes de manière à accroitre la participation. Cette année, ce couplage n’existera pas, ce qui présage d’une très faible participation, malgré la possibilité de voter par internet (8 au 13 mai). Les scrutins qui attirent peu privilégient les candidats avec le meilleur réseau. Les conseillers actuels, qui se représentent tous en 2020, sont bien implantés dans la communauté française en raison de leurs engagements associatifs et politiques de longue date. “Nous sommes les nouveaux de cette élection. On n’a pas la structure des autres candidats qui sont déjà conseillers consulaires, reconnait Pascale Richard. Mais nous voulons être à l’écoute. On va parler de sujets comme les retraites et les impôts. On a aussi la possibilité d’expliquer certaines lois votées ou en cours d’examen à Paris“.

Le vrai enjeu des consulaires: le Sénat

Au-delà de sélectionner des élus de proximité, le véritable enjeu des élections consulaires est l’élection de six des douze sénateurs des Français de l’étranger en septembre. En effet, les 443 conseillers des Français de l’étranger qui sortiront des urnes en mai représenteront l’essentiel du collège électoral chargé de choisir les sénateurs des Français hors de France. Pour le moment, un seul d’entre eux appartient à LREM (Richard Yung, un ex-socialiste qui a rejoint le parti de Macron en 2017). “Il en faut plus“, a lancé Pascale Richard devant les près de 70 personnes réunies pour assister au lancement de sa campagne autour d’une galette des rois.

La liste LREM à New York compte douze personnes au total. Le numéro 2 de la liste est l’entrepreneur Pascal Royer. Y figurent aussi Renaud Deraison (co-fondateur de la société de cybersécurité Tenable), Isabelle Bonneau (fondatrice de l’école trilingue Tessa dans le New Jersey) ou encore Charles-Edouard Catherine (tri-athlète non-voyant qui travaille au lobby National Organization on Disability). Le dépôt des listes doit intervenir avant le 7 mars pour le continent américain.

Les primaires américaines, mode d’emploi

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Le 3 novembre 2020, les citoyens américains vont élire les Grands électeurs pour désigner le prochain président américain. Bien avant cela, dès le 3 février, les membres du Parti démocrate vont désigner le candidat qui fera face à Donald Trump. 

Depuis janvier, on entend le mot “caucus” de l’Iowa car c’est la première journée de vote. L’Iowa est, depuis le cycle d’élections de 1976, l’État qui se prononce le premier sur les candidats à la présidentielle américaine et donne le ton pour la suite des primaires, même si une victoire dans cet État est loin de garantir un succès final. Tout comme pour la présidentielle, c’est une élection indirecte: au lieu de sélectionner directement le candidat que l’on veut soutenir, le vote détermine le nombre de délégués pour le congrès national. Ces délégués choisissent ensuite à leur tour le candidat à la présidence de leur parti. 

Pourquoi parle-t-on de caucus, et aussi des primaires?  Les gouvernements étatiques et locaux organisent les élections primaires, tandis que les caucus sont des événements privés qui sont directement gérés par les partis politiques eux-mêmes. Pour les primaires, le vote peut être “ouvert” ou fermé”. Les Etats qui organisent des votes “ouverts” laissent la liberté aux électeurs de voter pour les démocrates ou les républicains, peu importe le parti dans lequel il est enregistré. Pour les votes “fermés”, c’est l’inverse, on doit voter dans le parti que l’on soutient officiellement. 

Les caucus sont historiques et peuvent paraître un peu désuets. Pour choisir un candidat, les personnes inscrites sur une liste se rendent à la réunion du comité électoral. Les électeurs doivent se tenir dans un coin de la salle de réunion pour être comptabilisés pour l’un des candidats qu’ils soutiennent. Lors de ce vote physique, des représentants sont choisis, et à leur tour, ceux-ci voteront pour les représentants de comté, qui voteront pour les délégués. Moins d’une dizaine d’Etats utilisent encore ce type de vote, comme l’Alaska ou le Nebraska. 

Après le fameux caucus de l’Iowa, les primaires démocrates sont prévues dans trois États : le New Hampshire le 11 février, le Nevada le 22 février et la Caroline du Sud le 29 février. Ensuite, le “Super Tuesday”, le mot-clef de cette campagne, est organisé le 3 mars dans 15 États et un territoire, dont les deux États les plus peuplés du pays : la Californie et le Texas. Après plusieurs Etats importants comme le Michigan ou l’Ohio, qui votent le 10 mars, l’Arizona, la Floride et l’Illinois sont appelés aux urnes le 17 mars. Les candidats qui remporteront ces États-clés pourront faire facilement pression sur leurs adversaires.

Ce serait trop facile si tous les Etats s’organisaient de la même manière. En plus des différents modes de vote, selon si c’est une primaire ou un caucus, certains Etats sont plus restrictifs que d’autres et par exemple en Floride, seul les membres du parti peuvent voter, alors qu’en Iowa, les sympathisants sont invités à participer en s’inscrivant le jour J. Le nombre d’électeurs par candidat n’est pas forcément proportionnel. En Floride encore, “the winner takes it all”. Si un candidat obtient 55%, alors tous les représentants devront voter pour le candidat en questions.

La convention démocrate aura lieu du 13 au 16 juillet à Milwaukee, dans le Wisconsin, lors de laquelle les ‎3,979 délégués choisis vont départager les candidats. En général, il y a très peu de suspense et les démocrates commencent déjà le nom de l’heureux élu. Chez les républicains, la convention pour désigner officiellement Donald Trump aura lieu du 24 au 27 août 2020 à Charlotte, en Caroline du Nord. D’ores et déjà, l’Alaska, l’Arizona, Hawaii, le Kansas, le Nevada, la Caroline du Sud et la Virginie ont annulé leurs primaires et soutiennent le président Trump.

Six Nations: où regarder le match France-Angleterre à New York?

Vous reprendrez bien une tranche de rosbif? Les Bleus de Fabien Galthié affronteront l’Angleterre dimanche 2 février à 10am (ET) dans le cadre du tournoi des Six Nations. Voici où suivre le match à New York.

Bars et restaurants français

Le District: pour suivre le match comme à la maison, rendez-vous au District à Battery Park City. Le “food-hall” français a prévu un écran géant dans son espace “Wine Bar”. Le match sera également diffusé dans l’espace “Le Bar” sur deux télévisions avec une réduction de 10% sur les plats et les boissons pendant le match. Le District offrira également une coupe de vin pétillant à tout le monde en cas de victoire de la France. Allez les Bleus! Le District, 225 Liberty St, (212) 981-8588.

Félix: Le restaurant français situé à SoHo diffusera également le match dimanche. Le meilleur endroit pour rester déjeuner ensuite avec un bon verre de vin. Félix, 340 W Broadway, (212) 431-0021. 

Bar anglais

Baker Street Pub: Pour une ambiance “so British”, rendez-vous à Baker Street Pub dans l’Upper East Side. Le bar diffusera tous les matches de la compétition. Baker Street Pub, 1152 1st Avenue, (212) 688-9663.

Autre

Smithfield Hall: L’habituel repaire des supporters de l’OM se mettra aux couleurs du rugby dimanche. Le “sports bar” américain de Chelsea diffusera le match sur l’un de ses nombreux écrans. Smithfield Hall, 138 W 25th St, (212) 929-9677. 

Où regarder le Super Bowl LIV à San Francisco et environs?

Dimanche 2 février, les San Francisco Forty-Niners affronteront les Kansas City Chiefs en finale du championnat de la ligue de football américain (NFL). Pour l’équipe de San Francisco, c’est peut-être la fin d’une longue traversée du désert, sa dernière victoire au Super Bowl datant de 1994. La finale se joue à Miami, mais les fans des Niners ne manqueront pas de se retrouver dans la Bay Area pour suivre le match en direct. Coup d’envoi à 3:30pm.

Les meilleurs sports bars à San Francisco
Parmi nos sports bars préférés, on recommande Greens (2239 Polk St, San Francisco, CA 94109) dans Russian Hill, The Bus Stop (1901 Union St, San Francisco, CA 94123), ouvert depuis 1901 dans Cow Hollow, et le Kezar Pub (900 Cole St, San Francisco, CA 94117) dans Haight-Ashbury. Chacun baignant dans son jus, avec sols collants de bière et les décibels à fond, ces bars offrent tous de nombreux écrans pour suivre le Super Bowl, et l’assurance de se retrouver en compagnie de fans survoltés. Boules Quiès recommandées…

Les “Watch party” organisées par les Niners, à San José et San Francisco
On attendait une diffusion du match au Levi’s Stadium, le stade des Niners, mais les gradins resteront vides, le dimanche 2 février. A la place, l’équipe sponsorise deux événements: à San José, le SP2 Communal Bar (72 N Almaden Ave, San Jose, CA 95110) accueillera les fans rouge et or ce dimanche, tandis qu’à San Francisco, ils se retrouveront à Spin (690 Folsom St #100, San Francisco, CA 94107), le temple du tennis de table dans SOMA. Ecrans géants, et marée rouge et or en prévision.

Salle de concerts et cinémas
A événement exceptionnel, salle exceptionnelle. The Chapel, une ancienne chapelle du quartier de Mission convertie en salle de spectacle, retransmet le match en direct sur grand écran, avec entrée libre et menu spécial Super Bowl (chicken wings, burgers et cocktails maison). Si vous préférez le confort d’une salle de cinéma, et une ambiance un peu plus intimiste, le Vine Theater à Livermore (1722 1st Street Livermore, CA) accueillera 200 personnes dans sa salle équipée de fauteuils inclinables, avec possibilité de boire bières et cocktails. A San Francisco, c’est le Balboa theatre (3630 Balboa Street, San Francisco, CA) qui accueillera les fans des Niners gratuitement dans sa salle datant de 1928!

Tailgate à Pacifica
Pour se payer une tranche typique d’Americana, rendez-vous au Longboard Margarita Bar de Pacifica, le long du Pacifique. Une bière à la main, assis sur une chaise longue du patio, on pourra suivre les Niners contre les Chiefs sur l’écran géant installé à l’extérieur du bar. Tacos et quesadillas seront au menu, et jeux et tombola ponctueront l’après-midi. 180 Eureka Dr, Pacifica, CA 94044.

Avec sa tournée, Kev Adams veut réunir les expatriés français, “souvent oubliés par les artistes”

La semaine dernière, Kev Adams dévalait les pistes de Big Bear (Californie) à toutes allures, avant de s’envoler pour le froid de Chicago. Contrairement à ce que les photographies laissent penser, l’humoriste de 28 ans ne prend pas des vacances aux Etats-Unis, il est en pleine tournée. Une tournée qu’il a organisée seul. “C’est très agréable, même si on ne peut compter que sur soi”, lâche-t-il, ne cachant pas la pression qu’il ressent. Et s’il s’est autant investi, c’est parce qu’il voulait présenter à l’international son troisième spectacle en solo “Sois 10 ans”.

Sur la scène du Laugh Factory à Los Angeles, “la Mecque du comedy club”, il est revenu lundi 27 janvier sur ses dix années de carrière, de ses débuts dans “On n’demande qu’à en rire” avec Laurent Ruquier au film “Les Nouvelles aventures d’Aladin” dans lequel il tient la vedette, en passant par ses tribulations personnelles (évoquant notamment sa relation avec Miss Univers). “Je fais le point sur tout ce qu’il s’est passé pour moi, c’est très personnel”, assure ce bout-en-train qui ne rate pas une occasion de tourner la discussion en dérision. Pour satisfaire son public d’expatriés français, il a ajouté quelques références sur les villes américaines où il joue, moquant leurs différences avec l’hexagone.

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J’ai aucune idée de ce que je raconte ?

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En présentant ce one-man-show – 130 dates en France et une trentaine dans le monde, dont Miami et New York en juin 2020 -, il avait à coeur de “réunir la diaspora française”. “C’est une communauté souvent oubliée par les artistes. J’adore voyager et réunir les Français, donc cette tournée réunit tout ce que j’aime.”

Des projets de cinéma et de plantation de cannabis

Même s’il mise gros avec “Sois 10 ans”, Kev Adams n’est pas un novice des scènes américaines. Depuis 2014, il se produit dans des comedy clubs, jouant des sketchs d’une dizaine de minutes en anglais. Une prise de risque qui n’est pas sans rappeler celle de son mentor, Gad Elmaleh qui a décidé de faire carrière outre-Atlantique. C’est d’ailleurs ce dernier qui a poussé le jeune humoriste sur le devant de la scène, en lui proposant de faire sa première partie au El Rey Theatre (nom qu’il prononce avec son plus bel accent américain) à Los Angeles en 2015. Son humour, qu’il qualifie volontiers d’“intergénérationnel” et “international”, convainc. A tel point que l’humoriste signe avec l’agence américaine «CAA» (Creative Artists Agency).

Durant cette tournée très personnelle, il n’oublie pas le stand-up à l’américaine, profitant de ses soirées libres pour aller tester ses derniers sketchs. “J’ai envie de jouer ici, de faire ce métier en anglais”, assure celui qui a travaillé son accent pour réussir à décrocher des éclats de rire aux Américains. “Ils aiment qu’on se moque de soi, d’eux gentiment… Bref la sincérité, mais aussi le changement de rythme. Aux Etats-Unis, le stand-up ressemble à une conversation avec une personne dépressive ! Les Français font, eux, beaucoup de gestes et de mimiques”, compare-t-il. L’exemple de Gad Elmaleh, une fois encore, est précieux pour le jeune comédien. “Il a beaucoup souffert de sa tournée, m’a prévenu des difficultés à jouer pour un public anglo-saxon”, fait-il remarquer, précisant que “c’est un travail de longue haleine” pour percer.

Une obstination dont ne manque pas celui qui avait posé, temporairement, ses valises à Los Angeles en 2017. “J’adore la vibe de cette ville, la météo, mais aussi l’ambiance où tout le monde parle de cinéma, de théâtre, d’art”, plaide celui qui s’amuse à raconter qu’il ambitionne d’ouvrir une plantation de cannabis en Californie. Quand Kev Adams y vient -en vacances ou pour s’exercer-, il avoue satisfaire sa passion pour les restaurants -recommandant notamment les burgers du Carrey’s Sunset Strip et le Urth Café sur Melrose avenue-, et passer du temps à Venice Beach, “un endroit hors du temps”.

Mais à moyen terme, le héros de la série “Soda” ne prévoit pas de revenir outre-Atlantique développer son green business. Il faut d’ailleurs s’attendre à le voir davantage sur grand écran que sur les planches. “Je vais défendre ma place au cinéma.”

Chandeleur 2020 : où manger de bonnes crêpes à Miami ?

Le dimanche 2 février n’est pas seulement synonyme de Super Bowl. Pendant que certains regarderont le match, d’autres dégusteront de bonnes crêpes à l’occasion de la Chandeleur. Voici une sélection non-exhaustive d’adresses où vous régaler à Miami et autour.

Parmi les petits nouveaux, Matthieu Cartron, qui a récemment ouvert la boulangerie-bistrot La Croquantine à Doral, réalise différentes crêpes salées et sucrées. Optez pour la « Campagnarde » au poulet, mozzarella et champignons, avant de vous laisser séduire par une crêpe sucrée au chocolat noir ou à la confiture. Prévoyez de 8 à 13,50 dollars selon la recette. 7930 NW 36th St #30, Doral – (786) 899-0509

Les crêpes sucrées concoctées par Blue Paris Bakery & Bistro à Miami Beach devraient également ravir les papilles des plus gourmands. L’enseigne qui a ouvert ses portes en octobre dernier près de Lincoln Road propose les traditionnelles crêpes au sucre et à la confiture ainsi qu’une création aux myrtilles et cotija, un fromage mexicain, le tout surmonté de sirop d’érable. 1629 Collins Ave, Miami Beach – (786) 536-7255

À l’occasion de la Chandeleur, A La Folie Cafe Francais met aussi la main à la pâte à crêpe. Cet établissement de Miami Beach, installé sur Española Way, offre un large choix de galettes salées à la farine de sarrasin. Cédez à la tentation face à l’« Impériale », la signature de la maison, aux champignons et à l’huile de truffe agrémentée d’une cuisse de canard confite. S’il vous reste encore un peu de place, succombez à une crêpe à la crème de marron, au miel ou encore aux poires caramélisées. Comptez de 5 à 18 dollars selon la création. 516 Española Way, Miami Beach – (305) 538-4484

À Crepe Connection Café à Miami, vous pourrez déguster des recettes traditionnelles bretonnes, mais aussi remises au goût du jour comme la « Tropical Chicken » au poulet grillé, oignons sautés, champignons et ananas ou encore la « The Cuban » au steak grillé, poivron et champignons, le tout relevé d’une sauce à l’oignon. Côté sucré, la « Fruity Monkey » à la banane et aux fraises arrosées de chocolat fait également saliver. Les prix varient de 5,50 à 13 dollars. 14264 SW 8th St, Miami – (305) 485-0085

À Wilton Manors, près de Fort Lauderdale, la Bretonne Sylvie Le Nouail fait sauter les galettes à base de farine de sarrasin dans la pure tradition de sa région natale. À la carte de son établissement Voo La Voo Cafe figurent des recettes classiques comme l’incontournable complète au jambon, fromage et oeuf, mais aussi des créations plus originales comme « La Printanière » au fromage de chèvre, poires, fraises, noix caramélisées et avocat, sans oublier plusieurs recettes sucrées. Prévoyez de 8 à 14 dollars la crêpe. 2430 NE 13th Ave, Wilton Manors – (754) 200-5285

Salées comme sucrées, les créations de La Bonne Crêpe à Fort Lauderdale satisferont toutes les envies. L’enseigne, installée sur Las Olas Boulevard, ne fait pas dans la dentelle et propose notamment une longue liste de galettes à la sauce américaine comme la « The American » avec de la viande hachée, du cheddar, des tomates, des oignons caramélisés ainsi que des cornichons ou encore la « Ocean » au saumon et aux brocolis arrosés d’une bisque de crabe. La galette est facturée de 7 à 26 dollars selon la recette. 815 E Las Olas Blvd, Fort Lauderdale – (954) 761-1515

Comme il n’est jamais trop tard pour fêter la Chandeleur, Bucks, fermé le dimanche 2 février, accueillera ses clients dès le lendemain. Cet établissement, qui a récemment pris ses quartiers dans le food hall Central Fare à la gare ferroviaire Virgin MiamiCentral, propose des galettes et des crêpes sous une forme rectangulaire. Au menu : la traditionnelle complète mais aussi des recettes plus originales et locales. Comptez de 5 à 12 dollars la crêpe. 600 NW 1st Ave, Miami – (833) 327-3737

Enfin, vous pourrez également fêter la Chandeleur après l’heure chez Mirabelle, l’enseigne du meilleur ouvrier de France Georges Berger implantée à Downtown Miami, ou encore au Semilla à Miami Beach, puisque les deux établissements concoctent différentes recettes dont la reine des crêpes françaises : la « Suzette », flambée au Grand Marnier et aromatisée aux zestes d’orange.