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Martin Senoville, le nouveau chef français de Georgetown

Avec sa casquette des Yankees sur la tête, Martin Senoville sort tout juste de ses cuisines. Il vient de finir le service de midi et prépare déjà son service du soir. Il y a un an, il arrivait à Washington pour s’installer avec son épouse et son nourrisson. Il ne s’est pas installé dans la capitale par hasard. Depuis des années, il y vient en vacances pour voir la famille de sa femme. “A choisir, j’aurais préféré m’installer dans une ville où il fait plus chaud”, plaisante-t-il, “mais Washington à une bonne scène gastronomique”. 

Le propriétaire du café Bonaparte, Omar Popal, connu pour le restaurant afghan Lapis, a embauché le Français Martin Senoville pour l’aider à réinventer cette crêperie qui existe depuis 16 ans dans le quartier de Georgetown. Depuis décembre 2019, le restaurant affiche un nouveau nom. A Lutèce, les crêpes ne sont peut-être plus tout à fait au menu, mais les plats sont typiquement français. “Le propriétaire m’a dit de faire comme si l’on était dans un bistrot à Paris”, explique-t-il, ajoutant qu’il apprécie la liberté qu’on lui donne. Sur son menu, le chef a pris soin d’écrire, en dessous des noms de plats en anglais, une traduction des plats en français. Il a aussi décidé de la décoration de ce restaurant “cozy” qui peut accueillir jusqu’à 26 personnes assises, et six autres au bar.

Sur la carte, le chef propose ses spécialités préférées, comme le saumon, le homard, ou encore de la bavette, des plats qu’il tire de ses origines normandes. Martin Senoville insiste sur le fait qu’il cuisine comme il le ferait s’il était de retour à Paris ou en Normandie. A seulement 32 ans, Martin Senoville affiche une belle expérience dans le milieu de la restauration : en 14 ans, il a ouvert deux restaurants à Paris. 

Il raconte qu’ “à 23 ans, avec mon frère est un ami, on a décidé de se lancer ensemble pour ouvrir notre propre restaurant, chez Joséphine, dans le Marais” après seulement cinq années d’expérience. Le restaurant est un succès et deux ans plus tard, l’équipe ouvre un restaurant gastronomique cette fois-ci, le Uptown. Le menu de Lutèce s’inspire donc à la fois du bistrot parisien et du restaurant de gastronomie moderne qu’il a ouvert dans la capitale française.

La mauvaise surprise des Etats-Unis, c’est le pain qu’il ne trouve pas comme à la maison. “On a opté pour faire le pain nous-mêmes!“, souligne le chef. Le pain est donc fait maison, tout comme la confiture proposée pour le petit-déjeuner, pour étaler sur la brioche ou le croissant. Pour les gourmands, les desserts sont tout aussi appétissants. Entre la traditionnelle crème brûlée ou la mousse de fruit, on y retrouve l’île flottante ou la mousse au chocolat, que l’on ne trouve pas forcément dans d’autres restaurants français. Le chef a décidé de garder la crêpe pour le dessert avec sa “crêpe suzette“, un hommage au restaurant d’avant.

Le restaurant adoptera également la tradition française des déjeuners à deux plats et des dîners à trois plats avec un prix fixe. Comptez 20 dollars pour une entrée, un plat et un dessert. 

Le French Open démarre en mars à Washington DC

Avis aux amateurs de la raquette! Le French Tennis Open (FTO) organise le French Tennis Open de Washington DC à partir de mars, un tournoi qui sera clôturé par une finale le 6 juin 2020 et une soirée. Les intéressés peuvent s’inscrire dans six catégories avant le 23 février prochain: simple homme ou femme, double homme, femme ou mixte, et parents-ados à partir de 12 ans.

Même si on n’a pas joué depuis longtemps, il n’y a pas de soucis“, explique Caroline Vaguette, membre de l’organisation de cette compétition amicale. Ce French Open existe depuis plus d’une vingtaine d’année selon les organisateurs. En partenariat avec French Heritage, l’événement est “avant-tout pour s’amuser“, lance Caroline, qui en est à sa deuxième édition.

Comme les années précédentes, les joueurs organisent leur rencontre selon leur calendrier respectif. “Nous faisons un tableau des matchs, en donnant des deadlines, et on essaie d’aider à ce que les joueurs se coordonnent“, souligne Caroline. Néanmoins, une petite nouveauté s’est glissée dans le programme. “Cette année, nous avons aussi ajouté le pickball, un sport nouveau“, explique-t-elle, soulignant qu’il y a une multitude de terrains pour ce sport qui se joue sur un terrain plus petit et avec des balles moins rapides.

Contrairement au tournoi d’automne, les rencontres du printemps sont payantes. Comptez 40 dollars par adulte pour participer à plusieurs catégories, 35 dollars pour une catégorie et 20 dollars pour les adolescents de plus de 12 ans.

Le patrimoine en péril: conférence au Lycée Français

Presque un an après l’incendie de Notre-Dame de Paris, le centre culturel du Lycée Français organise une conférence le 9 mars pour parler de patrimoine avec un panel d’experts français et américains.

La discussion se tiendra en anglais, avec:
-Bénédicte de Montlaur, CEO, World Monuments Fund
-Pierre-Antoine Gatier, Architecte en chef des Monuments Historiques
-Michel Picaud, President de l’association Friends of Notre-Dame de Paris

Elle sera modérée par Victoria Sanger, professeur à Columbia University, spécialiste d’architecture et urbanisme.

Stupeur et solidarité après l’agression d’un touriste français à Harlem

J’ai été très très surpris. Ça fait six ans que j’habite à Harlem. C’est un quartier où l’on se sent en sécurité“. Trois jours après l’agression d’un touriste français dans le quartier, Nicolas Garnier n’en revient toujours pas. Ce décorateur d’intérieur français habite à deux rues où Gabriel Bascou, 27 ans, a été poignardé au cou. L’auteur de l’agression fait l’objet d’un avis de recherche du NYPD, la police new-yorkaise.

Le Français, en visite à New York avec sa petite amie, a été attaqué vendredi 14 février sur Adam Clayton Powell Blvd, près de la 132e rue, sans raison apparente. Une vidéo obtenue par le New York Post le montre agenouillé sur le trottoir, un torchon contre son cou ensanglanté, pris en charge par les secours. Il a été emmené à Harlem Hospital. Ses jours ne sont pas en danger.

Gabriel Bascou, un Montpelliérain basé à Paris et qui a passé son adolescence à La Réunion, se décrit comme un photographe-créateur de contenus sur son profil Instagram. Il y a posté plusieurs messages depuis son hospitalisation pour raconter l’agression et rassurer ses followers. Il explique notamment dans une story que son agresseur est apparu derrière lui et ne lui a rien volé. Il lui a seulement porté “un coup gratuit d’une violence absolue“. Dans un autre message, des amis du Français et de sa petite amie annoncent avoir lancé une cagnotte pour que “son retour soit le plus rapide possible et pour avoir une sécurité sur les frais d’hospitalisation“.

Samedi 15 février, il a posté dans un groupe Facebook avoir fait “une entrée fracassante sur New York“, suscitant une avalanche de témoignages de soutien.

De son côté, le consulat de France a relayé, dimanche, les photos du suspect diffusées par Crime Stoppers et indiqué qu’il était mobilisé pour apporter “l’aide nécessaire” à la victime.

 

 

Les droits douaniers sur les vins français sont maintenus à 25%

Rien ne change. La nouvelle est tombée vendredi soir. Le bureau du représentant américain au commerce a décidé de maintenir les droits de douane de 25% imposés en octobre sur le vin français en guise de représailles contre les subventions européennes à Airbus jugées illégales.

Le monde des importateurs de produits français aux Etats-Unis attendait le 14 février avec inquiétude: c’était la date fixée par l’administration américaine pour une éventuelle révision des sanctions. Finalement, c’est sur Airbus directement que la Maison Blanche a décidé de mettre la pression: les droits douaniers imposés sur les avions importés de l’Union européenne passent de 10% à 15% à partir du 18 mars 2020. A noter, le jus de pruneaux a été supprimé de la liste des articles taxés mais un droit douanier de 25% est apparu sur les couteaux de cuisine français et allemands.

S’ils craignaient le pire (avec des rumeurs de taxes à 100% qui circulaient avec insistance), les importateurs et amoureux de vin français ne sont pas soulagés pour autant. Les 25% pesant sur les vins français commencent à  se faire sentir. “Il y a de grosses difficultés pour les importateurs de vin français en Californie”, explique Gregory Castells, le propriétaire de Martine’s Wine, importateur majeur aux Etats-Unis. “On essaie de lancer un mouvement à Washington DC : une de mes associés était dans la capitale pendant 4 jours, pour aller voir auprès des Démocrates et des Républicains au Congrès”… Et faire pression de leur côté aussi. 

L’entreprise de Grégory Castells est importateur depuis 40 ans en Californie, et ses vins proviennent principalement de Bourgogne et de Savoie, des vins à moins de 14 degrés (seuls les vins de moins de 14° d’alcoolisation sont en effet concernés). L’administration américaine n’a jamais expliqué son choix -pas plus que celui de ne pas imposer de droits sur le champagne et autres vins pétillants par exemple- mais il reprend la distinction traditionnelle de la réglementation américaine entre “table wine” (moins de 14°) et “liquor wine” (plus de 14°). 

L’importateur n’a pas immédiatement augmenté ses prix. “On ne change pas les prix comme ça”, lance-t-il. “On a digéré les 25% payés sur la fin de l’année”, explique-t-il. “25%, c’est énorme sur une année et sur une marge de 30-40%”. Depuis janvier, il a commencé à recalculer ses prix de vente.

A Washington, l’Ambassade de France est sur le qui-vive, et a mis en place un accompagnement par de la veille informative et un dialogue régulier avec des entreprises inquiètes. En 2018, la France avait vendu un milliard d’euros de vins non pétillants aux Etats-Unis. Le ministère français de l’Economie estime que les nouveaux droits de douane pourraient coûter jusqu’à 300 millions d’euros à la filière viticole hexagonale, en année pleine. Certains responsables de la filière sont encore plus alarmistes. Antoine Leccia, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), dit “craindre une baisse des ventes de l’ordre de 50%”.

Du côté américain, selon une étude commandée par Wine & Spirits Wholesalers of America, l’industrie américaine des boissons alcoolisées pourrait perdre près de 36 000 emplois, et plus de 1,6 milliard de dollars de salaires cette année, “coûtant à l’économie américaine plus de 5,3 milliards de dollars”. 

L’administration Trump a annoncé une nouvelle révision des sanctions dans 180 jours. Par ailleurs, l’OMC, qui avait autorisé ces taxes supplémentaires, se prononcera dans les prochains mois sur une plainte équivalent de l’Europe contre les Etats-Unis et Boeing, qui pourrait autoriser l’UE à adopter des sanctions équivalentes, ouvrant la porte à d’éventuelles négocations. En attendant, importateurs, détaillants et consommateurs vont devoir payer la facture.

Casa del toro : le restaurant Le Privé a un petit frère mexicain

Vendredi soir, 10 pm, sur la 10ème avenue entre la 43e et la 44e, deux établissements voisins marchent en duo. Quand certains finissent leurs escargots et magret de canard au restaurant français Le Privé, d’autres franchissent la porte à côté pour siroter un premier ou un dernier verre, à Casa Del Toro, nouveau bar à agave et à tapas mexicain. Le point commun entre ces deux endroits : ils ont été imaginés et créés par Sanjay Laforest, toujours bien entouré par sa bande de toujours, la Famille Laforest.

Comme tous les week-ends, l’aérialiste fait son numéro dans les airs et la contorsionniste est sur le bar enflammé par le mixologiste francophone “Yaz” qui s’improvise cracheur de feu. « Un show », c’est comme ça que le restaurateur organise les soirées au restaurant. «Il faut que ce soit la fête, il faut que ca vive, que les gens s’amusent avant toute chose ».

Si Sanjay Laforest a la fête dans le sang, c’est avant tout un bosseur. Ce consultant en communication a connu pendant plus de 10 ans le rythme effréné de Wall Street. A l’époque, il lançait et développait les restaurants des autres, la plupart français, avec l’idée d’un jour ouvrir le sien.

Après avoir mis son premier projet tricolore sur les rails, le New Yorkais d’origine haïtienne a des envies Mexicaines. « La cuisine française me passionne, c’est fin, c’est raffiné. Mais j’avoue que côté palais, la cuisine mexicaine est une de mes préférées, j’aime ce côté pétillant et festif. J’aime ce mélange de couleurs et de saveurs épicées que ce soit au niveau de la nourriture ou des cocktails. Ces deux cuisines reflètent complètement les deux côtés de ma personnalité ».

A New York, les agaves, la tequila et plus récemment le mezcal ont le vent en poupe. « Le sirop d’agave est un sucrant naturel qui est issu de l’extraction de la sève de cactus. À New York tout le monde est healthy et fait attention à sa ligne donc c’est essentiel de proposer un alcool le plus sain possible » explique Sanjay Laforest.

Pour la déco, il s’est inspiré de ses nombreux voyages au Mexique, notamment à Oaxaca, où il a découvert certains plats traditionnels comme le Tlayuda, qui ont été ajoutés à la carte. Sanjay Laforest a fait les choses en grand. En témoignent les deux années de travaux et le gigantesque taureau de la maison (qui mesure pas moins de 2m) qui trône au milieu du restaurant.

Avec pas moins d’une cinquantaine de tequila et mezcal différentes, le bar à mezcal prend des allures de cave à vin, et se spécialise. « Chaque semaine, les équipes suivent des formations pour mieux connaitre les liqueurs, c’est important que tout le monde soit au mieux informé ». 

Côté menu, des tacos, des tapas, beaucoup à partager. Pour le patron ce soir, une entrée en matière avec le cocktail El Matador, au mezcal hibiscus et à la grenade, servi on the rocks, accompagné des tacos Camaron aux crevettes et Costilla De Res, au porc, crème de piment et carottes.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il envisage pour la suite, l’entrepreneur confie ne pas vouloir s’arrêter là. « J’aimerais créer une franchise, créer des restaurants français et mexicains dans le monde entier ». 

Investir en France depuis les États-Unis : Vincent l’a fait

(Article partenaire) Vincent a quitté la France et vit aux États-Unis avec sa femme et ses deux enfants. Il raconte comment il a acheté ses trois biens locatifs en France sans avoir besoin de rentrer.

Investir sans prendre de risques et sans connaissances, c’est possible ?

Vincent : On ne savait vraiment pas comment cela se passait. Je suis débutant dans le domaine de l’immobilier, et en plus je suis aux Etats-Unis. N’y connaissant pas grand chose, je suis passé par My expat qui m’a énormément informé sur les tenants et aboutissants d’un investissement immobilier.

Aviez-vous une stratégie dans votre investissement immobilier ?

V : L’idée était d’investir dans la pierre en France. En parlant de mes projets à un ami, il m’a conseillé l’investissement locatif et ce principe m’a plu.

Ma stratégie d’investissement était celle des cashflows neutres : tous les frais (frais de gestion, remboursement de l’emprunt…) devraient être couverts par le revenu locatif. J’en ai appris davantage sur la location meublée et j’ai décidé d’investir en LMNP (location meublée non professionnelle). Ce statut permet un certain nombre d’avantages fiscaux.

Dans quelle ville avez-vous investi ?

V : J’ai investi à Paris parce que c’est une ville que je connais. De plus, entre les étudiants et les jeunes professionnels, la demande locative est forte : je savais que mes biens seraient faciles à louer. Paris est également un gage de stabilité quant à la valeur du bien dans la durée.

Avez-vous rencontré des difficultés dans votre projet ?

V : Trouver une banque qui veuille bien me financer en tant qu’expatrié était l’étape la plus compliquée. My expat m’a mis en relation avec un courtier pour m’aider à trouver une banque proposant des taux intéressants. J’ai donc pu financer mes trois investissements auprès de la même banque.

Je ne m’attendais pas à la quantité de documents administratifs qu’il a fallu signer. Le décalage horaire peut également rendre le processus un peu plus compliqué. À part ça, c’était vraiment un succès, je n’ai pas eu à aller sur Paris une seule fois.

Aujourd’hui, quel est le rendement de vos biens immobiliers ?

V : Avec mes trois investissement immobiliers, j’ai un rendement net moyen de 4,7%. Je l’ai calculé par rapport à mon apport personnel après avoir déduit toutes les sources de frais et en incluant les effets de levier. C’est une moyenne : les appartements que j’ai financé à 80% par l’emprunt ont un rendement de 7,5%. Pour celui où je n’ai emprunté que 20%, on est à 3,8%.

Avez-vous pour projet de réinvestir dans l’immobilier ?

V : Je vais faire une petite pause mais il se pourrait bien que j’investisse de nouveau dans ce type de biens. Il y a une vraie demande à Paris, tous mes biens se sont loués en moins d’une semaine.

My expat est la première plateforme française d’investissement locatif. L’inscription est gratuite et sans engagement et vous avez accès aux meilleures opportunités immobilières dans plusieurs villes françaises, sans jamais avoir à rentrer en France. Convaincu·e ? Contactez My expat dès aujourd’hui.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Foot US : un nouveau championnat controversé veut concurrencer la NFL

“La NFL est morte, vive la XFL”. C’est en resumé le rêve de Vince McMahon, fondateur de la XFL, une nouvelle ligue de football américain relancée après un premier échec 19 ans plus tôt, et dont la saison nouvelle version a débuté samedi 8 février.

Le milliardaire américain, puissant PDG de la WWE (catch américain), a investi 500 millions de dollars dans la création de ce championnat qui veut “redonner le goût du football à ses fans”, comme il l’annonçait en 2018 sur NBC. “Il y aura plus de ce que vous voulez et moins de ce que vous ne voulez pas : des matchs moins longs, moins d’arrêts de jeu et moins de pauses publicitaires”.

Sur le papier, la promesse a de quoi faire saliver plus d’un supporter de football américain et les amateurs de sport en général, qui se plaignent souvent de la longueur des matchs et de la complexité des règles. Dans les faits, le premier match du 8 février – qui a vu les DC Defenders s’imposer 31-19 face aux Seattle Dragons – a été un succès d’audience avec 3,3 millions de téléspectateurs et un stade rempli à l’Audi Field de Washington (20 000 places). Nous avons regardé ce match qui nous a paru un peu brouillon mais compétitif. Nous n’avons toujours pas compris toutes les règles, mais les joueurs et les arbitres ont également eu l’air de tâtonner par moment. Du coté de la pendule, le match n’a pas tenu ses promesses avec plus de trois heures d’antenne. La XFL promet que les prochains matches tomberont en dessous de 2h45. Let’s see.

Le championnat de XFL regroupe huit équipes, divisées entre l’Ouest et l’Est. La ligue est calée pendant l’intersaison de NFL : elle a débuté une semaine après le Super Bowl, et se terminera le dimanche 26 avril. Vince McMahon n’est pas le seul à croire en ce projet puisque les principales chaînes américaines comme ESPN, ABC et Fox Sports ont choisi de diffuser tous les matchs.

Le championnat 2020 de XFL est la deuxième tentative de Vince McMahon, après un échec retentissant en 2001. Le milliardaire s’était alors associé à la chaîne NBC, en lançant une ligue délibérément “crue et violente”. Plus spectaculaire que compétitive, elle avait été très critiquée pour son côté trash, avec notamment des cheerleaders sexualisées. Le championnat avait été arrêté dès la fin de la première saison.

Mais Vince McMahon promet que la XFL nouvelle version ne fera plus de vagues, quitte à limiter la liberté d’expression des joueurs. Le milliardaire a en effet annoncé ne vouloir “ni agenouillement, ni délinquants”. “Les gens ne veulent pas de polémiques sociales ou politiques quand ils viennent se divertir”, a-t-il ajouté, en référence à Colin Kaepernick. Cet ancien joueur de NFL avait posé un genou à terre pendant l’hymne américain en 2016, pour protester contre les violences policières envers les Noirs aux Etats-Unis. Il avait ensuite été banni du championnat.

La prise de position de Vince McMahon rappelle celle de Donald Trump, les deux hommes étant d’ailleurs amis. Le président américain avait réagi à “l’affaire” Colin Kaepernick pendant un discours en Alabama en septembre 2017, le traitant de “fils de p***“, et ajoutant sur Twitter que les joueurs qui ne se lèveraient pas pendant l’hymne “devraient êtres virés sur le champ”.

French Boss, ép. 20: Laurence Lim Dally, “Mon métier, productrice de jus de crâne”

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Au micro de French Boss cette semaine, Laurence Lim Dally 41 ans, qui a quitté Paris il y a 12 ans pour aller s’installer à Hong Kong, et y créer une société de conseil marketing. Cherry Blossoms Market Research s’efforce de faire connaitre à la population chinoise les produits de luxe français, en augmentant leur visibilité. Aujourd’hui, Laurence s’est installée à New York et pilote donc sa structure chinoise à distance. Mais en conservant en permanence cette manière, différente, qu’elle a de gérer son business. Dans la vie comme dans le travail, Laurence place l’humain au-dessus de tout, et s’appuie sur des valeurs idéologiques auxquelles elle a toujours cru, la diversité, l’égalité des chances. Ces valeurs qui, selon elle, constituent le socle de départ de toute réussite.

Listen to “Episode 20: Laurence Lim Dally” on Spreaker.

Cinq artistes français présentent leur version de “La Musique Américaine” au LA Artcore

La France a influencé la culture américaine au travers de la mode, de la littérature ou du vin. Et vice-versa, l’Amérique ayant marqué la culture française avec le jazz ou les westerns. Des influences interculturelles qui se poursuivent au LA Artcore Brewery Annex qui héberge un programme d’échange entre les deux pays. Résultat, cinq artistes français exposeront leur travail du 6 au 16 février dans l’exposition intitulée “La Musique Américaine”, en référence à la chanson de Claude François.

Organisée par Pranay Reddy, l’exposition mettra en valeur les oeuvres d’Alison Bignon, Olivier Clavel, Patricia Grangier, Marie-Laure Ilie et Tristan Rondet. Pour ce projet, les artistes ont réinterprété les codes de l’art américain – graffiti, couleurs, composition, etc. En octobre 2018, sept artistes de Los Angeles ont exposé leur travail à Paris.

Francis Cabrel en tournée aux Etats-Unis en octobre 2020

La communauté française est en ébullition : Francis Cabrel débarque aux Etats-Unis pour sa première tournée. Le légendaire auteur-compositeur-interprète donnera un concert le 23 octobre à San Francisco, le 25 octobre à Los Angeles, le 28 octobre à New York et le 30 octobre à Miami (cette dernière étape produite par Silverprod). “La Corrida”, “Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai”, “Encore et encore” ou “L’Encre de tes yeux” devraient être repris à l’unisson par le public.

Originaire du Lot-et-Garonne, Francis Cabrel a débuté dans la musique à l’âge de 19 ans. Il a explosé avec son deuxième album “Les Chemins de traverse” (1979), dans lequel on trouve les morceaux populaires “Je l’aime à Mourir” et “Petite Marie”. Une véritable consécration, car le 45 tours tiré à l’occasion s’écoule à plus de deux millions d’exemplaires. Depuis, ce fan absolu de Bob Dylan reste l’un des chanteurs préférés des Français avec près de 25 millions de disques vendus.

L’INSEAD s’installe à San Francisco

Avec le lancement le jeudi 27 février du Hub de l’INSEAD à San Francisco, la prestigieuse école de commerce fait ses premiers pas aux Etats-Unis. « Il était indispensable que nous nous installions ici », explique Isabelle Finger, la directrice du Hub. « Nos participants bénéficieront ainsi de tout ce qu’il se passe dans la région »

Innovation et technologie
Les programmes de formation de courte durée pour cadres et dirigeants proposés au Hub seront axés autour de l’innovation et de la transformation numérique. Le cursus s’attardera notamment sur de nouvelles problématiques explique Isabelle Finger :
« comment bénéficier des aspects positifs de la technologie tout en considérant les préoccupations du public, notamment en matière de vie privée ? Comment peut-on prendre en compte les impacts sociétaux du monde du business ? ».

L’Institut européen d’administration des affaires, ou INSEAD, a été créé en 1957 avec un premier campus établi à Fontainebleau. L’ambition de ses fondateurs était de rivaliser avec l’université Harvard. Pari réussi. Les programmes de l’institut, et en particulier son MBA (Master of Business Administration), figurent depuis plusieurs années sur le podium des classements mondiaux. 

Des campus internationaux
En ouvrant une antenne de taille modeste en Californie, l’institut reste fidèle à son histoire.
« C’est notre modèle de développement », explique Isabelle Finger. « Commencer par des infrastructures plutôt restreintes avant de s’étendre ensuite. » C’est de cette façon que l’INSEAD a implanté des campus à Singapour en 2000 puis à Abu Dhabi en 2007.

Le campus de l’INSEAD à Singapour

Un lieu d’échanges
Le Hub de l’INSEAD à San Francisco se trouve dans le quartier branché de SoMa (South of Market) dans un ancien garage reconverti en bâtiment art déco. Cet espace de 1300 mètres carrés propose deux amphithéâtres et plusieurs salles de réunion. Outre un lieu de formation, le Hub constitue aussi un espace de rencontre. Sa mission est de faciliter les échanges entre les participants aux programmes de l’INSEAD et les Alumni de l’institut. Près de 700 de ces anciens étudiants résident dans la région de San Francisco. 

Pour Isabelle Finger, « l’INSEAD a la particularité d’être une école vraiment internationale : elle rassemble et connecte des personnes de cultures différentes afin de trouver de nouvelles idées dans le domaine du business »Elle-même diplômée de l’INSEAD en 2009, la directrice estime devoir beaucoup à l’école et à ses enseignements. Installée depuis six ans en Californie après avoir séjourné dans différents pays, elle est passée par plusieurs changements de carrière. « Mon MBA à l’Insead m’a apporté une véritable confiance en moi : je suis capable de me dire que je pourrai toujours retomber sur mes pattes ». Et d’ajouter : « c’est un sentiment de liberté que j’ai envie de transmettre à d’autres aujourd’hui ».