Après avoir rempli l’Arena à Paris, le Zénith de Pau et l’Arkea Arena de Bordeaux, Dadju enchaîne sur une tournée aux Etats-Unis, intitulée le P.O.A tour. L’auteur-compositeur de 29 ans donnera un concert au Globe Theatre à Los Angeles, le samedi 8 février.
De son nom complet Dadju Djuna Nsungula, l’artiste français est issu d’une famille de musiciens : son père Djuna Djanana chantait dans le groupe Viva La Musica de Papa Wemba et le rappeur Gims est son frère.
Il débute sa carrière solo en 2016, sortant son premier album “Gentleman 2.0.” où figure le titre “Reine”, qui connaît un succès retentissant. Révélation des NRJ Music Awards en 2018, il a battu des records de ventes d’albums en France. Sur la scène du Globe Theatre, l’idole de la jeunesse française présentera les tubes de son dernier album “Poison Ou Antidote”, tels que “Compliqué” et “Ma vie”.
Après avoir rempli l’Arena à Paris, le Zénith de Pau et l’Arkea Arena de Bordeaux, Dadju enchaîne sur une tournée aux Etats-Unis, intitulée le P.O.A tour. L’auteur-compositeur de 29 ans est en concert au Mana Wynwood Convention Center le vendredi 21 février.
De son nom complet Dadju Djuna Nsungula, l’artiste français est issu d’une famille de musiciens : son père Djuna Djanana chantait dans le groupe Viva La Musica de Papa Wemba et le rappeur Gims est son frère.
Il débute sa carrière solo en 2016, sortant son premier album “Gentleman 2.0.” où figure le titre “Reine”, qui connaît un succès retentissant. Révélation des NRJ Music Awards en 2018, il a battu des records de ventes d’albums en France. Sur la scène du Globe Theatre, l’idole de la jeunesse française présentera les tubes de son dernier album “Poison Ou Antidote”, tels que “Compliqué” et “Ma vie”.
Il rempli tous les Zéniths de France et arrive maintenant aux Etats-Unis pour une tournée intitulée le P.O.A tour. L’auteur-compositeur de 29 ans est en concert au mythique Apollo, à Harlem, le 16 février.
De son nom complet Dadju Djuna Nsungula, l’artiste français est issu d’une famille de musiciens : son père Djuna Djanana chantait dans le groupe Viva La Musica de Papa Wemba et le rappeur Gims est son frère.
Il débute sa carrière solo en 2016, sortant son premier album “Gentleman 2.0.” où figure le titre “Reine”, qui connaît un succès retentissant. Révélation des NRJ Music Awards en 2018, il a battu des records de ventes d’albums en France. Sur la scène du Globe Theatre, l’idole de la jeunesse française présentera les tubes de son dernier album “Poison Ou Antidote”, tels que “Compliqué” et “Ma vie”.
C’est un des spectacles qui a assuré la renommée mondiale du Cirque du Soleil. Pour fêter les 25 ans de la première représentation, la multinationale de l’acrobatie offre une relecture moderne et contemporaine d’« Alegría ». Cette mouture 2019, qui a fait ses débuts en avril dernier à Montréal, est présentée du 29 février au 12 avril dans le Sam Houston Race Park à Houston.
Axée sur une lutte des classes après la disparition d’un roi qui a laissé son peuple dans l’incertitude, la trame narrative d’« Alegría », qui joue sur les dualités et cherche à illustrer le passage de l’obscurité à la lumière, est toujours présente. La nouvelle mise en scène est signée Jean-Guy Legault, qui a renouvelé sans la dénaturer la mise en scène originale de Franco Dragone.
Pour cette nouvelle mouture d’« Alegría », une cinquantaine d’artistes, sous la direction de Daniel Ross, qui fut le régisseur de l’ancienne version, se partagent la scène. Même si la plupart d’entre eux ne faisaient pas partie du spectacle original, certains ont fait leur retour au sein de la troupe qui les a fait grandir. 25 ans après, l’artiste hawaïen Lisiate Tuione Tovo prend visiblement toujours autant de plaisir à jouer avec le feu en jonglant avec ses bâtons enflammés. Elena Lev, quant à elle, autre artiste du spectacle original, s’adonne avec brio à un numéro mêlant contorsion et hula hoop.
« Ce sont en quelque sorte nos mentors qui nous guident afin que l’on se surpasse pour sublimer l’oeuvre originale », souligne l’artiste québécois Vincent Lavoie qui a intégré la troupe depuis quatre ans. « J’avais tout juste dix ans quand j’ai regardé le DVD d’« Alegría » et je suis littéralement tombé amoureux de ce spectacle, se rappelle-t-il. Cela me donne toujours autant de frissons de me dire que j’ai pu réaliser mon rêve d’enfant en faisant aujourd’hui partie de ce spectacle iconique ».
En enchaînant les numéros de mains à mains, de barres russes, de trapèzes synchronisés ou encore de sangles aériennes, la version renouvelée d’« Alegría » mise sur la plupart des prouesses acrobatiques qui avaient alors fait son succès. D’autres numéros, comme celui de la roue croisée, ont également fait leur apparition. « C’est une véritable fierté d’avoir pu intégrer l’appareil acrobatique que j’ai créé à ce spectacle », se félicite l’artiste québécois Jonathan Morin, inventeur de la roue croisée en 2005. « J’ai toujours cherché à me démarquer et la persévérance a fini par payer. C’est une vraie leçon de vie ».
La beauté des costumes, qui ont été entièrement redessinés, ajoute par ailleurs une autre dimension à cette nouvelle mouture d’« Alegría ». La trame sonore, qui comprend de nouveaux arrangements signés Jean-Phi Goncalves à partir des compositions originales de René Dupéré, y est également pour beaucoup. Mêlant des envolées électroniques et rock à des éléments acoustiques et orchestraux, la bande originale du spectacle, qui à l’époque avait eu un succès mondial avec notamment une nomination aux Grammy Awards, procure toujours autant d’émotions.
Finalement, après deux heures de spectacle, lorsque les artistes s’élancent pour saluer leur public, ce dernier en redemande. Ainsi régénéré, « Alegría » n’a pas perdu de sa superbe et permet au Cirque du Soleil de prouver une nouvelle fois qu’il arrive avec aisance à transporter ses spectateurs dans un monde féérique et poétique où chacun peut s’émerveiller.
On le connaît en comique. Cette fois, Patrick Timsit n’est pas là pour vous faire rire, mais plutôt pleurer. Il est au FIAF les 29 et 30 janvier avec “Le Livre de ma mère”.
Partout en France, les spectateurs, la larme à l’oeil, lui ont fait un triomphe avec ce “Livre de ma mère”. Tiré du livre éponyme d’Albert Cohen, lettre d’amour filial à sa mère disparue, le spectacle met en scène Patrick Timsit, seul dans un décor des plus sobres. Alternant entre l’intime -les souvenirs, le vide laissé par la disparition- et l’universel, le texte magnifique de Cohen est servi par une interprétation tout en délicatesse et retenue d’un acteur qu’on re-découvre.
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais son art fait le tour du monde. Ramzi Adek, connu pour ses voitures peintes et ses déclinaisons peps de Mickey Mouse – en sculptures, sur toile ou sur vêtements – manie bombes et pinceaux depuis plus de vingt ans. En halte dans la Baie de SF, l’artiste vient partager sa vision de l’art. Il animera des ateliers avec des élèves de l’École Bilingue de Berkeley ainsi qu’une soirée-rencontre avec les amateurs le 30 janvier (détails ci-contre).
Son univers : un mix de références culturelles américaines (super-héros, stars hollywoodiennes, personnages de dessins-animés ou de séries télé des années 80) et d’art moderne. Sa spécialité : les couleurs fluo. « Mon travail consiste à réaliser mes rêves, à produire ce que j’aimerais avoir ou aurais voulu avoir. Des œuvres avec du fun, un peu de morale et d’arrogance enfantine » explique l’artiste issu du mouvement graffiti.
Né à Aix-en-Provence, Ramzi Adek passe un tiers de sa vie en France, un tiers en Afrique et un tiers aux États-Unis. « C’est aux US que je me sens le mieux et que mon art est le mieux compris » assure-t-il. Basé principalement à Miami, où il a déjà participé à la foire contemporaine Art Basel et réalisé plusieurs fresques murales, l’artiste aime rencontrer les collectionneurs à travers le pays, de Philadelphie à Los Angeles.
« Mes œuvres sont comme un carnet de voyage et de rencontres » confie-t-il. Ses toiles, reflet de son imaginaire généreux, se vendent actuellement 15.000 dollars en salle des ventes, mais ses fresques sont publiques car « l’art, c’est pour tout le monde » affirme l’artiste urbain. Et d’ajouter : « on n’a pas besoin d’art pour vivre, mais ça peut offrir une soupape. Ce qui importe, c’est d’apporter du plaisir aux gens ».
Il suit les traces de son modèle et complice Gad Elmaleh en venant -pour la deuxième fois en deux ans- en tournée aux Etats-Unis.
Mais contrairement à Gad, Kev Adams ne se risque pas à l’anglais. Il joue son one-man-show en français.
Lancé dans le cinéma depuis quelques années – Les Nouvelles Aventures d’Aladin en 2015, suivi de Gangsterdam en 2017 et de Alad’2 en 2018- il n’abandonne pas la scène pour autant.
Dans une industrie en plein bouleversement, il fait figure de “sage”. Marc Rochet, président de la compagnie French Bee, qui lance en juin prochain une nouvelle ligne Paris-New York, est l’invité de la prochaine conférence French Morning, pour un entretien, en public, avec Emmanuel Saint-Martin, le 30 janvier.
Malgré les faillites de XL Airways, mais aussi de Wow ou Primera Air, ou les difficultés de Norwegian, Marc Rochet croit dur comme fer au low-cost long courrier. Il nous dira pourquoi et comment ce modèle peut réussir avec French Bee, qu’il qualifie de “seule compagnie long courrier low cost de France”. Il nous parlera aussi d’Air Caraïbes, un des rares succès du secteur en France ces dernières années, compagnie qu’il dirige également. Air Caraïbes et French Bee appartiennent toutes les deux au groupe familial Dubreuil, un autre OVNI dans le monde de l’aérien.
Avant French Bee et Air Caraïbes, Marc Rochet a dirigé plusieurs compagnies françaises (AOM, Travel Price) et co-fondé en 2006 L’Avion, compagnie 100% business class.
Inscrivez-vous gratuitement à la conférence ici et repartez peut-être avec un aller-retour New York-Paris mis en jeu gracieusement par French Bee, à gagner lors d’un tirage au sort qui sera organisé entre tous les participants à la conférence.
Elles avaient déjà commencé à se faire une place – en ligne d’abord puis grâce à des pop-ups –, mais en ouvrant une boutique à elles, Claire Obry et Myline Descamps, les deux patronnes de French Wink, font un grand bond en avant.
« C’est un big step, on est hyper chanceuses qu’Armel et Alex(les patrons du restaurant OCabanon, ndlr) nous aient fait confiance. On va attirer plus de marques », dit Claire Obry. « Le fait d’avoir un endroit physique, c’est une chance. C’est difficile d’ouvrir une boutique à New York pour une marque ».
Pour promouvoir et aider les marques françaises à se développer, les deux fondatrices utilisaient jusqu’alors leur plateforme e-shop en ligne, et les pop-ups. Après la première expérience du pop-up European Taste Expérience, en décembre dernier, l’espace épicerie du restaurant français OCabanon est devenu le leur pour de bon. Mais attention, il ne faut pas parler de magasin.
« On n’est pas des commerçants, on est vraiment un laboratoire, une phase d’essai pour des marques françaises qui veulent tester leur produit sur le marché américain », précise Myline Descamps. En clair, les deux entrepreneuses n’achètent pas les produits pour les revendre : elles fonctionnent comme un système de dépôt-vente et prennent une commission sur les ventes.
Côté activités, elles élargissent le champ des possibles. Sur la mezzanine, elles envisagent des ateliers cuisines et des conférences, et projettent déjà des court-métrages en français. « Il n’y a pas de limites dans la création. On peut faire beaucoup de choses, et on a beaucoup d’idées ».
Côté marques, elles lancent et suivent des nouvelles marques aux Etats-Unis mais séduisent aussi des grands noms. « On a aussi des grosses marques bien implantées mais qui veulent faire partie de ça, qui veulent faire partie du rendez-vous », précise Myline Descamps.
Un rendez-vous, c’est comme cela que les deux Françaises définissent leur nouvel espace. « Ce n’est pas seulement un magasin, pas seulement des produits à vendre ; c’est surtout une ambiance, la convivialité, rester ici, faire des apéros, arrêter le temps à la new yorkaise et prendre le temps de profiter à la française ».
Si l’ouverture de la boutique ancre French Wink dans le paysage new yorkais, Claire Obry et Myline Descamps voient plus loin. « On a gagné en galon. Maintenant, on fait des pop-ups en dehors de New York, et on a aussi des projets en dehors du franco-français », explique Claire Obry. « On a réussi à définir notre expérience, et maintenant on peut bosser pour tout type de marques, qu’elles soient françaises ou pas », ajoute Myline Descamps.
Chez French Wink, on peut trouver des vêtements, de l’huile d’olive, du démaquillant, des produits bébé, mais aussi de la moutarde et des madeleines ainsi que des livres en français. Et chaque mois, une nouvelle marque est mise en avant. Pour le premier, c’est Beauty Garden, un marque de cosmétiques et thés, directement venue de Corrèze, qui a les honneurs de French Wink. Et si vous êtes dans le coin, vous êtes invités à passer le 30 janvier, à l’occasion de la soirée « Rendez-vous » où vous pourrez essayer les produits Beauty Garden, goûter les infusions et – tout de même – les cocktails. Inscription ici.
Dans l’avant gardiste New York, où les modes se font et se défont, une règle d’or tire les manettes en coulisse : échapper à la frénésie. La dernière tendance en date consiste à sortir sans vraiment sortir, et à prendre un bain.
Imaginez-vous allongé, les yeux clos, entouré de plaids, d’oreillers, et d’autres New Yorkais, qui comme vous tentent d’entrer en méditation, sur le son des diapasons, des gongs ou des bols de cristal manipulés par des professionnels du son. Loin de la pollution sonore de la ville, que l’Organisation Mondiale de la santé classe comme une menace croissante pour la santé humaine, la puissance du son est ici exploitée pour évacuer le stress et les mauvaises énergies.C’est le principe de ce que l’on appelle les « sound bath », comprenez les « bains de sons », que l’on trouve de plus en plus au programme des studios de yoga, d’acuponcture et spa holistiques.
La pleine conscience est en vogue.Des groupes comme Google, Instagram, Microsoft ou encore American Express ont récemment décidé d’offrir des séances de bains sonores à leurs équipes. Des entreprises, des musées, mais aussi certains établissements de santé qui font le pari de soigner par le son.
Parmi les professionnels sollicités, Sara Auster fait figure de référence. Cette jeune Américaine qui voyage dans le monde entier avec son bain de son l’assure : « Tout ce que vous avez à faire est d’avoir un esprit ouvert, de vous installer de manière confortable et d’écouter ». Ces « concerts horizontaux » et l’effet combiné du son et des vibrations de la musique permettraient d’accéder à une relaxation intense, proche de l’hypnose.
Thérapie pour certains ou simple relaxation entre copains pour d’autres, chacun son bain de son. Voici une sélection de plusieurs évènements à suivre.
Ce jeudi 23 janvier à 8 pm @ Etiquette (Williamsburg). Alison Ambrosio, jeune française expatriée organise avec Halcyon son premier “sound bath” dans l’espace Etiquette. Coffee shop le jour, cet endroit qui ressemble à un appartement déstructuré (avec un magasin de vinyles dedans) se transforme pour des évènements le soir. Elle vous accueille pour 4h de Sound Bath, dont une partie en live avec Will Shore. Du kava, boisson des îles du pacifique aux vertus relaxantes sera servi. Il reste quelques tickets.
Ce vendredi 24 janvier à 8 pm avec Divine J9 (Union square). La nouvelle lune (la phase lunaire pendant laquelle la Lune se trouve entre la Terre et le Soleil) serait selon elle le moment idéal pour commencer une nouvelle habitude !
Divine J9
Ce dimanche 26 janvier à 7:30 pm avec Michael Jay (Bedford-Stuyvesant). Le coach en santé dispensera un bain de son au Namastuy Healing Collective.
Michael Jay
Le Mercredi 29 janvier à 7 pm dans la grande salle de bal du William Vale Hotel à Williamsburg avec Sara Auster et Alex Falk. Le travail de Sara a été nommé meilleure méditation par le magazine Oprah en 2016. Un mélange de senteurs personnalisées sera diffusé dans tout l’espace. Pour réserver
Sara Auster et Alex Falk
Le vendredi 31 janvier au Woom Center à 7:30 pm dans SoHo avec Elian & Tobin. Ils vous proposent de venir explorer des états de conscience extraordinaire grâce à leur voyage sonique signature.
Le dimanche 2 février à 6pm au Maha rose à Bushwick. Un bain de son pour “vaincre la dépression de l’hiver” avec Jarrod Byrne Mayer, sonothérapeute certifié, auteur et philosophe du son.
Tous les mercredis à 7:30 pm avec Nate Martinez au MNDFL (Greenwich Village). Le musicien est reconnu comme étant un des professionnels les plus réputés de la capitale. Pour réserver.
Depuis 1858, Chinatown célèbre le nouvel an chinois par une grande parade, la plus importante des Etats-Unis. Le samedi 8 février, on célèbrera avec pétards et dragons dansants l’année du Rat. Une bonne occasion pour découvrir l’histoire du plus vieux quartier chinois d’Amérique à travers quelques lieux emblématiques.
Derrière les magasins attrape-touristes débordant de babioles bon marché, et les restaurants qui racolent le chaland à chaque coin de rue, Chinatown est intimement lié à la naissance et l’expansion de San Francisco. Les premiers immigrants arrivent en 1848. Deux ans plus tard, ils sont environ 20 000: la construction d’une ligne de chemin de fer transcontinentale et la ruée vers l’or attirent de nombreux Chinois originaires de la province du Guangdong. Ils se concentrent dans ce quartier, le seul où ils sont autorisés à s’installer.
Portsmouth Square, lieu de naissance de San Francisco
Délimité par Kearny st. à l’est, Broadway au nord, Powell à l’ouest, et Bush au sud, le quartier chinois est le plus grand hors d’Asie, et le plus densément peuplé, avec plus de 35 000 habitants. Il s’articule autour de deux artères principales, Grant avenue, où se concentrent les magasins et restaurants pour touristes, et Stockton où s’alignent boucheries, primeurs et herboristes.
Sur Stockton street
Difficile d’imaginer que San Francisco est officiellement née au coeur de Chinatown, sur l’actuel Portsmouth Square: en 1846, le capitaine John Montgomery y plante le drapeau américain et déclare que la ville appartient aux Etats-Unis. Robert Louis Stevenson, auteur de “L”Ile au trésor” aimait y flâner. Portsmouth Square est aujourd’hui le repaire des vieux Chinois qui disputent des parties d’échecs ou de cartes interminables.
Les joueurs de cartes de Portsmouth Square
Sexe, opium et salles de jeux
L’afflux de chercheurs d’or et de marins dans les années 1850 entraîne l’essor de la prostitution dans le quartier: on compte plus de 1 800 prostituées en 1880, soit 70% de la population féminine chinoise. Ah Toy, originaire de Hong Kong, est la première à se lancer dans l’industrie du sexe: en 1850, elle ouvre deux maisons closes, au 34 et 36 Waverly Place. Cette ruelle, avec ses balcons peints, est aujourd’hui l’une des plus charmantes du quartier.
Waverly Alley
Chinatown est également connue pour ses fumeries d’opium, concentrées sur Duncombe Alley, tandis que Ross Alley regroupait des salles de jeux illégales. S’il ne reste aucune trace de ces lieux de perdition, le dépaysement est garanti dans les ruelles de Chinatown. Au 56 Ross, la Golden Gate Fortune Cookie Factory produit depuis 1962 près de 20 000 fortune cookies par jour. On peut assister à leur confection, les goûter et les acheter sur place.
Golden Gate Fortune Cookie Factory
Bouddhisme et Catholicisme
Tin How Temple
Le plus vieux temple bouddhiste des Etats-Unis est fondé en 1852, en l’honneur de la déesse du ciel et de la mer: le Tin How Temple, situé au 3ème étage du 125 Waverly Place, est toujours un lieu de culte où l’on prie, on brûle de l’encens et on se fait prédire l’avenir.
Old St Mary’s Church
A l’angle de California et Grant, la Old St Mary’s Church se dresse depuis 1853, et résista au tremblement de terre de 1906: la première cathédrale de San Francisco, édifiée pour éduquer la population chinoise à la foi catholique, est reconnaissable grâce à sa façade en briques. Le granite qui servit à ses fondations fut importé directement de Chine.
Le Chinese Telephone Exchange
Le Chinese Telephone Exchange
Dès 1894, un standard téléphonique est installé au 743 Washington st. Après le tremblement de terre de 1906, le bâtiment est reconstruit sous forme de pagode. Les utilisateurs ayant parfois du mal à retenir les numéros de téléphone, les opérateurs connaissaient par coeur plus de 3 000 noms et les numéros associés, et parlaient cinq dialectes en plus de l’anglais. L’arrivée du téléphone dans les foyers a précipité la fermeture du Chinese Telephone Exchange. La pagode existe toujours et abrite désormais une banque.
Pour en savoir plus sur l’histoire de Chinatown
La façade de la Chinese Historical Society of America, oeuvre de Julia MorganChinese Historical Society of America
Située dans l’ancienne YWCA au 965 Clay st., la Chinese Historical Society of America (CHSA) présente des expositions sur l’héritage chinois aux Etats-Unis. Le bâtiment lui-même vaut le détour, car il a été dessiné par Julia Morgan, architecte célèbre à qui l’on doit Heart Castle, la résidence extravagante du magnat de la presse Randolph Hearst. Les expositions de la CHSA abordent aussi bien les aspects culturels qu’historiques de la présence chinoise; une série de dioramas retrace la vie dans le Chinatown des années 1940. 恭喜发财! (Bonne année!)
Venez à la rencontre de l’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy pour cette soirée littéraire organisée, le mercredi 29 janvier à 6pm, par le Département de lettres du Lycée International de Los Angeles (LILA).
Le jeune romancier, né en France en 1986, d’un père chilien, réfugié politique, et d’une mère vénézuélienne, diplomate, reviendra aux sources puisqu’il a fait ses études dans plusieurs lycées français à l’étranger. En 2009, il a remporté le Grand Prix de la Nouvelle de la Sorbonne Nouvelle avec La Maison et le Voleur, et publié de nombreux romans, dont Sucre noir, Naufrages, Jungle et Le Voyage d’Octavio.
Durant cette rencontre, il lira quelques pages inédites de son roman Heritage, à paraître en août. Une lecture assortie d’un apéritif et suivie d’une séance de questions-réponses.