Accueil Blog Page 447

La Strange Soirée revient au Bob Baker Marionette Theatre pour sa seconde édition

Marionnettes et cinéma vont rimer ensemble le vendredi 24 janvier. Le Bob Baker Marionette Theatre et la Collectionneuse organisent la seconde édition de A Strange Soirée dans les locaux du théâtre à Highland Park.

La projection de plusieurs court-métrages, organisée par la Collectionneuse (une série créée par Kalyane Lévy qui met à l’affiche des films français à Los Angeles) débutera à 8pm. Entre chaque diffusion, les marionnettes prendront vie entre les mains des talents du théâtre. Puis, la soirée se poursuivra avec une performance de la siffleuse Molly Lewis.

Une fois le show terminé, les invités se regrouperont autour d’un verre, pour discuter et écouter de la musique.

Coaching professionnel : Pour devenir un leader, il faut savoir se faire aider

(Article partenaire) De nombreuses personnes en entreprise rencontrent des difficultés à passer d’un poste de management classique dans leur domaine de compétence à un poste de leader, c’est-à-dire de management plus stratégique, international ou rassemblant des personnes de différentes cultures ou de différentes formations. Plus qu’un simple changement d’échelle, ce changement peut être très déstabilisant, et les bonnes vieilles recettes de management ne semblent plus fonctionner, comme si la machine était grippée.

Beaucoup d’experts, notamment ingénieurs ou médecins, sont très peu préparés à ce bouleversement et à ce que leur nouveau poste va leur demander. Les formations sont intéressantes mais ne sont pas suffisantes pour garantir le succès, tout simplement parce qu’assurer une bonne transition n’est pas seulement une question de connaissances mais aussi d’état d’esprit. Du coup rien ne semble aller de soi, les manageurs sont mécontents, les employés se sont plus en confiance et c’est tout un système qui en pâtit. Et pourtant, ceux qui le veulent peuvent s’en sortir. Mais pour cela il y a tout d’abord trois principes à connaître et intégrer :

1/ Cela va prendre du temps

Tout processus de changement demande du temps, avec un passage classique par différentes phases : le choc, le déni, la colère, la peur, la tristesse, puis l’acceptation, et enfin la quête de sens pour se tourner vers l’avenir. Selon l’ampleur du changement, l’environnement et la personne cela va plus ou moins vite avec des étapes plus ou moins faciles, mais une chose est certaine, il faut accepter de changer des choses pour que cela marche. Comme Marshall Goldsmith le dit si bien : What Got You Here Won’t Get You There“. Autrement dit, ce qui a marché jusqu’ici ne fonctionnera plus forcément dorénavant…

2/ Ne restez pas seul

Demander de l’aide est inévitable, que ce soit à votre équipe, à votre manager, ou encore à un mentor ou un coach : vous rencontrerez forcément des situations où vous aurez besoin de considérer d’autres perspectives que la vôtre. Demander de l’aide n’a rien de honteux, il s’agit simplement de réaliser qu’on n’a pas toutes les réponses et de reconnaître la valeur des points de vue extérieurs que l’on peut recueillir.

Comme l’a dit Albert Einstein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème ».

3/ Il va falloir sortir de sa zone de confort

Cela peut être d’autant plus déstabilisant qu’il ne s’agit pas de nouvelles connaissances à apprendre mais probablement de nouveaux comportements à adopter, de nouveaux réflexes à acquérir comme :

Prendre de la hauteur, avoir une vision et la connaissance des enjeux à plusieurs niveaux (personnel, équipe, entreprise et externe),

Savoir mieux écouter, car il est impossible à un certain niveau d’être partout à la fois,

– Mieux déléguer et éviter le micromanagement qui peut conduire au burn-out,

– Communiquer en utilisant les bons canaux de communication, les bonnes informations, au bon moment, aux bonnes personnes et savoir poser les bonnes questions,

– Encourager, féliciter, donner du feedback pour motiver ses équipes, et faire évoluer les personnes,

– Être humble et recevoir du feedback : avoir conscience que l’expert, ce n’est plus forcément vous.

 

Cecile Nocerino, coach professionnelle

Depuis dix ans, Cecile Nocerino est coach pour les professionnels du secteur scientifique qui vivent des périodes de transition semblables et qui souhaitent être conseillés dans la transformation de leur état d’esprit et de leur mode de vie pour accompagner leur ascension professionnelle.

Réservez votre session de découverte gratuite sans engagement avec Cecile ici.

 

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

6 brasseries que tous les amateurs de bières artisanales doivent connaître à Los Angeles

La Californie n’est pas seulement une destination pour les amateurs de vin… Avec 841 brasseries artisanales produisant près de 3,4 millions de barils de bière par an selon la Brewers Association, le Golden State est également devenu une paradis pour les amoureux de mousse. French Morning a sélectionné six breweries qui valent le détour dans la cité des anges (liste non-exhaustive).

Angel City Brewery

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Angel City Brewery (@angelcitybeer) le 21 Juin 2019 à 2 :34 PDT

Depuis ses débuts en 1997, Angel City Brewery s’est imposée sur la scène de la bière artisanale de Los Angeles. Leurs breuvages sont aujourd’hui brassés dans le bâtiment historique John A. Roebling, dans le quartier Arts District, reconnaissable aux yeux peints par l’artiste JR sur sa façade. Le lieu propose une quinzaine de bières en pression, dont certaines de saison comme la Oktoberfest ou la Fuzzy Nelson au kiwi. D’autres mousses font honneur à la ville et ses quartiers, dont la Little Tokyo “Super Dry” Lager, la L.A Blond et l’ambrée California Common. Leurs saveurs “classiques” se retrouvent également au menu de plusieurs bars de la ville, et même en canette. Et si vous les consommez sur place, vous pourrez les déguster autour d’une partie de Jenga ou en jouant au “cornhole”. Angel City Brewery, 216 S. Alameda St., Los Angeles.

Eagle Rock Brewery

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Eagle Rock Brewery (@eaglerockbrew) le 1 Oct. 2019 à 3 :59 PDT

Beaucoup plus jeune -elle a été fondée en 2009-, la Eagle Rock Brewery a su se distinguer en revisitant des bières classiques, qu’elles soient américaines et européennes. La microbrasserie familiale est ainsi devenue célèbre pour ses créations originales, produites en petites quantités, telles que la 3056 Pale Ale (une “Revolving-Hop American Pale Ale” selon leur définition), la Raft Bier (une pilsner imaginée en collaboration avec la Kern River Brewing Co.), la Barrel Aged Unionist, une mousse belge vieillie dans des tonneaux de vin rouge, ou la Stimulus 02 -une bière vieillie avec du café. Leur salle de dégustation, bien qu’exiguë, est chaleureuse. Les bières peuvent d’ailleurs s’accompagner de nourriture, les food trucks y ont leurs habitudes. Eagle Rock Brewery, 3056 Roswell St., Los Angeles.

Smog City Brewing Company

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Smog City Brewery (@smogcitybeer) le 9 Oct. 2019 à 12 :31 PDT

Parmi les brasseries incontournables, Smog City Brewing a été primée à de nombreuses reprises (son fondateur Jonathan Porter a notamment remporté six médailles au Great American Beer Festival et l’argent au World Beer Cup). Elle brasse de nombreuses bières traditionnelles, telles que l’ambrée Sabre-Toothed Squirrel et son IPA ; mais aussi des pressions de saison (comme la Foudre saison aux kumquats) et des créations originales : la bière vieillie dans des fûts de bourbons (à 14%) ou la Is Ticking Clock au café et à la noix de coco. Il y a quelques mois, les brasseurs ont inauguré une salle de dégustation à Torrance où les amateurs de mousse pourront tester les dix-sept bières en draft. Smog City Brewing Company, 1901 Del Amo Blvd, Torrance.

Ladyface Ale Companie – Alehouse & Brasserie

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Ladyface Ale Companie (@ladyfaceale) le 16 Juin 2019 à 12 :34 PDT

Ladyface dénote avec les brasseries dernières générations, qui allient le décor d’entrepôt industriel et la cuisine de food truck. Cette petite brewery franco-belge a la particularité de cuisiner des soupes à l’oignon, tout en brassant des bières dans la tradition belge et en offrant une vue imprenable sur les collines d’Agoura. Leurs pressions mettent à l’honneur les “Ale” belges, telles que la Grisette (récompensée dans de nombreux concours) et la Dérailleur en hommage au cyclisme. Autres bières incontournables : la Ladyface IPA et la Pour Etiquette, vieillie dans des fûts de vin blanc. Des bières parfaites pour accompagner les plats français proposés à la carte. Ladyface Ale Companie, 29281 Agoura Rd, Agoura Hills.

Mumford Brewing

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Mumford Brewing (@mumfordbrewing) le 17 Août 2019 à 12 :07 PDT

Les brasseries aux dimensions gargantuesques ne manquent pas dans le quartier d’Arts Districts. Mumford Brewing sort du lot. Depuis son installation en 2015, cette microbrasserie familiale s’est imposée avec son offre solide, et notamment son IPA réputée ou la Stick Figures Batch #4 (brassée avec des arômes de cannelle). Le lieu dispose d’une petite salle pour déguster leurs bières artisanales, tout en s’adonnant à des jeux de société. Et si les pintes creusent votre appétit, vous pourrez toujours y amener de la nourriture de l’extérieur. Mumford Brewing, 416 Boyd St, Los Angeles.

Highland Park Brewery

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Highland Park Brewery (@highlandparkbrewery) le 22 Oct. 2019 à 5 :45 PDT

Pendant longtemps, les fondateurs de la Highland Park Brewery brassaient à l’arrière du bar The Hermosillo sur York avenue. Du temps a passé, et depuis, la brewery s’est installée dans le quartier central de Chinatown. Ils y proposent une dizaine de bières, avec plusieurs variétés de Pilsner, de IPA et de Pale Ale. Ces brasseurs ne manquent pas de créativité : vous trouverez notamment au menu la Coco Wham (une IPA aux arômes de noix de coco et fruit de la passion) ou la Pillow IPA, d’inspiration italienne. N’hésitez pas à demander l’histoire des noms des bières, la plupart sont associés à des anecdotes. Highland Park Brewery, 1220 N Spring St, Los Angeles

La première Nuit des idées arrive à Miami

A Miami on a le Super Bowl mais on a aussi des idées. Pour la première fois, la manifestation née en France arrive en Floride pour une nuit de réflection et de discussions, le 30 janvier.

Pour cette première, le marathon philosophique durera seulement la soirée, de 5pm à 11pm. Il se tient à la librairie indépendante de Coral Gables, Book & Book. Le thème de discussions et performances est “Being alive”. Il sera abordé d’un point de vue scientifique, technologique, sociologique…

Un premier panel, avec des chercheurs de l’Université de Miami, traitera du changement climatique. On verra aussi les danseurs David Milôme and Chantal Thine interpréter une oeuvre afro-contemporaine hip-hop.

L’écrivaine et dessinatrice Maïa Mazaurette interrogera pour sa part l’expression “vie sexuelle”: qu’est-ce qu’avoir une vie sexuelle satisfaisante?

La soirée se terminera avec la projection des “Misérables” de Ladj Ly, nommé aux Oscars.

Voir le programme complet ici

Super Bowl à Miami : les événements à ne pas manquer

C’est l’une des manifestations sportives les plus attendues de l’année. Le coup d’envoi du Super Bowl LIV (54) sera donné le dimanche 2 février à 6:30pm au Hard Rock Stadium de Miami Gardens. Cette finale du championnat de football américain opposera les 49ers de San Francisco aux Chiefs de Kansas City. Si vous n’avez pas encore de place pour le match, vous pouvez toujours vous procurer un billet ici. Le moins cher est affiché à 4.590 dollars, mais rassurez-vous, vous pouvez également profiter de l’effervescence générée par cet évènement sans aller au stade.

Parmi les nombreuses manifestations organisées tout au long de la semaine qui précède la rencontre, le Super Bowl Opening Night permettra de célébrer l’arrivée des deux franchises qualifiées. Lors de cette soirée, qui se tiendra le lundi 27 janvier à 7pm au Marlins Park de Miami, vous pourrez tenter de décrocher un autographe de vos joueurs préférés ou encore prendre des photos avec les mascottes et les pom-pom girls. 501 Marlins Way, Miami – Infos et réservation ici

Au Bayfront Park de Downtown Miami, le Super Bowl Live promet une semaine de festivités gratuites du samedi 25 janvier au samedi 1er février. Au programme : des concerts avec notamment le groupe de rock américain Fitz and The Tantrums ou encore le DJ Walshy Fire, des spectacles nautiques, des parades célébrant les multiples facettes de la richesse culturelle de Miami, sans oublier les traditionnels feux d’artifice. 301 Biscayne Blvd, Miami – Infos ici

À Wynwood, les passionnés de football américain pourront s’essayer à la discipline et tenter de marquer un touchdown sur un terrain aménagé près du Wynwood Marketplace qui accueillera le Super Fan Fest du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février. Ricky Williams, l’ancien running back des Dolphins de Miami, se prêtera au jeu des selfies et signera quelques autographes (samedi 1er février de 8pm à 10pm), tout comme l’ancien joueur américain de basket-ball Dennis Rodman, considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de la NBA (vendredi 31 janvier de 8pm à 10pm). Concerts, food trucks et biergarten seront aussi de la partie. 2250 NW 2nd Ave, Miami – Infos et réservation ici

De l’autre côté du pont, à Miami Beach, les festivités du Super Bowl Experience se tiendront le samedi 25 et dimanche 26 janvier ainsi que du mercredi 29 janvier au samedi 1er février au Miami Beach Convention Center. La manifestation regroupera de nombreuses attractions comme des jeux interactifs, un terrain de football américain, les boutiques officielles des équipes ou encore des sessions d’autographes par les joueurs. 1901 Convention Center Dr, Miami Beach – Infos et réservation ici

Chaque année, le Super Bowl attire également de grands noms de la chanson qui multiplient les concerts durant la semaine précédant le match. Diddy, Diplo et Pitbull sont à l’affiche du Shaq’s Fun House (vendredi 31 janvier à 9pm) organisé par la star de la NBA Shaquille O’Neal à Mana Wynwood. Lady Gaga, quant à elle, sera sur la scène du Super Saturday Night (samedi 1er février à 8:30pm) à l’Island Gardens de Miami. L’American Airlines Arena à Downtown Miami hébergera le Super Bowl Music Fest pour trois jours de festivités durant lesquels de nombreux artistes se succéderont sur scène : DJ Khaled et Meek Mill (jeudi 30 janvier à 8pm), Guns N’ Roses et Snoop Dogg (vendredi 31 janvier à 8pm), ou encore Maroon 5 (samedi 1er février à 8pm).

Pour un Super Bowl muséal, le History Miami Museum présente « Gridiron Glory: The Best of the Pro Football Hall of Fame », une exposition interactive consacrée à l’histoire du football américain. Les mordus de culture sportive pourront ainsi découvrir jusqu’au dimanche 9 février plusieurs centaines d’objets d’époque, des photos ainsi que le fameux trophée Vince-Lombardi, décerné chaque année à l’équipe victorieuse du Super Bowl. 101 W Flagler St, Miami – Infos et réservation ici

Enfin, les amateurs de football américain et de gospel feront d’une pierre deux coups le jeudi 30 janvier à 7:30pm au James L. Knight Center lors du Super Bowl Gospel Celebration où plusieurs artistes ainsi que d’anciens joueurs de la NFL chanteront au côté du choeur. 400 SE 2nd Ave, Miami – Infos et réservation ici

Kev Adams improvise un spectacle de stand-up à Los Angeles

Son visage n’est plus inconnu du public du Laugh Factory à Hollywood. L’humoriste Kev Adams revient se produire sur la scène de cette institution du stand-up comedy, le lundi 27 janvier.

Le Français de 28 ans suit les traces de Gad Elmaleh -ils ont d’ailleurs joué le spectacle “Tout est possible” ensemble. A la différence de son mentor, il viendra présenter ses blagues en français.

Après avoir décroché l’un des rôles principaux dans la série Soda , il a commencé sa carrière d’acteur dans le film Les Nouvelles Aventures d’Aladin en 2015, suivi de Gangsterdam en 2017 et de Alad’2 en 2018.

A Night on the Riviera: Nice comme si vous étiez

C’est désormais un évènement annuel. La “Night on the Riviera” de la Chambre de Commerce Franco-américaine de Washington est de retour le 22 février à la Maison française.

Pour fêter à la fois Mardi Gras et le carnaval de Nice, l’ambassade de France se met aux couleurs de la côte d’Azur le temps d’une soirée de fête. Les meilleurs costumes pourront gagner un prix, mais tout le monde pourra profiter des buffets et danser jusqu’au bout de la nuit.

Tickets ici.

 

Julie Campistron : “Stop, breathe and think”

Au micro de Eric Gendry cette semaine, Julie Campistron, parisienne qui vit à Los Angeles et qui, plus qu’une autre, souhaite combattre les nuisances du quotidien, par le biais d’une application dont elle gère la croissance commerciale et financière.

Pour avoir su bien se situer dans l’air du temps, à mi – chemin entre relaxation et réflexion intellectuelle, l’application Stop Breathe and Think rencontre aujourd’hui un succès considérable. Grâce à ses 250,000 utilisateurs mensuels, elle a été rachetée en octobre dernier par le groupe de presse Meredith.

Rencontre, depuis Los Angeles, avec une heureuse co-fondatrice.

Listen to “Julie Campistron : “Stop, breathe and think”” on Spreaker.

La soirée raclette de French Morning revient à New York le 8 février

En France, on aime tellement la raclette qu’on est prêt à tout pour justifier notre passion. Un magazine féminin a même récemment réussi à expliquer que la raclette était “bonne pour votre corps”… Nous, on ne vous promet pas que vous perdrez des kilos, mais on vous garantit que vous passerez une belle soirée, conviviale et chaleureuse.

La recette est simple: du fromage -beaucoup-, des pommes-de-terre, de la bonne charcuterie et surtout des amis. C’est ce qu’on vous propose le 8 février 2020, pour la grande soirée raclette organisée par French Morning à Manhattan !

Venez entre amis ou en famille, installez-vous confortablement autour des tables du District et passez un moment délicieusement convivial.

Pour assurer le succès, nous avons changé de partenaire cette année et choisi l’excellente équipe du District pour accueillir cette raclette. Les places sont limitées et nous vous conseillons de réserver au plus vite.

La soirée sera composée de 2 services : un premier de 6:30pm à 8:30pm et un deuxième de 9:30pm à 11:30pm.

Cette année, en plus de votre repas, votre billet vous donne accès à des tarifs préférentiels aux 2 bars du District pendant 30 minutes avant chaque service.

A vos marques, prêt, raclette!

Merci à nos partenaires Le District et Les Trois Petits Cochons.

François Penguilly : “L’éducation bilingue est une de nos priorités”

François Penguilly s’est installé au 4101 Reservoir Rd depuis le 3 septembre dernier avec enthousiasme. Pour son premier poste de consul général, Washington est une ville qu’il a aimée instantanément. “J’ai été surpris de voir un environnement si champêtre et forestier”, admet-il. Les musées gratuits, le côté familial de la capitale, et les activités sportives à porter de main ont séduit le consul et sa famille. 

Après quatre années à Abou Dabi en tant que premier conseiller à l’Ambassade de France aux Emirats Arabes Unis, François Penguilly a succédé à Michel Charbonnier, qui était en poste depuis 2015. Entre le Moyen-Orient et les Etats-Unis, il découvre un nouveau monde. Après un poste de conseiller politique à Alger, puis à Jérusalem en tant que consul général adjoint, et enfin aux Emirats Arabes Unis, François Penguilly ne connaissait des Etats-Unis que New York et l’ONU en tant que rédacteur à la direction des Nations Unies, son premier poste au quai d’Orsay. “Dès mon arrivée, j’ai senti la vitalité de la communauté française”, souligne-t-il. 

Il a vite compris que l’une des priorités de cette communauté, c’est le bilinguisme. “L’éducation bilingue est une de nos priorités”, affirme-t-il. “C’est aussi une question de diplomatie d’influence, et comment faire pour élargir et toucher les publics jeunes”, confie-t-il, en ajoutant qu’il travaille sur un volet de formations professionnelles. 

François Penguilly a été très touché quand une école de Baltimore a récité le serment d’allégeance en cinq langues, dont le français, ce qui “était assez extraordinaire” selon lui. Il a ressenti les mêmes émotions en visitant Rochambeau à Bethesda ou l’école française de Philadelphie. L’éducation bilingue, c’est aussi miser sur “l’attractivité de la France pour les publics américains et les résidents”, souligne-t-il, notamment pour attirer des étudiants et des chercheurs. “Comment attirer les meilleurs vers nos universités françaises?”, se questionne-t-il. 

L’autre priorité du nouveau consul, c’est la diplomatie économique. “Nous travaillons à promouvoir l’implantation des entreprises françaises, et surtout des PME”, explique-t-il, rappelant que le consulat à pour mission d’aider l’installation des entreprises françaises aux Etats-Unis. A l’inverse, il travaille aussi à promouvoir la France comme une destination économique pour les Américains. “Les différences de cadre fiscale et de droit du travail peuvent inquiéter des acteurs économiques américains”, admet-il, tout en rappelant que “il y a quand même énormément de projets qui se concrétisent et les Etats-Unis restent le premier investisseur étranger en France!”.

Dans un autre volet, le changement climatique est aussi dans le viseur du consul général. “Il y a des coopérations en place entre les villes, Washington DC avec Paris, ou encore le Maryland avec les Haut-de-France, il y a beaucoup à faire”, souligne-t-il. 

Parmi les autres missions du consulat, François Penguilly rappelle les avantages de s’inscrire à voter dans la capitale, notamment avec les élections consulaires du 16 mai prochain. “J’invite tous les Français de notre circonscription de procéder à une inscription en ligne ou sur rendez-vous”, rappelle-t-il. 

Pour marquer son arrivée, François Penguilly a ouvert le premier compte twitter pour le consul général de Washington sur lequel il documente les activités de l’institution, comme dernièrement, en décembre, la rencontre entre l’ambassadeur, le consul général et la maire de Washington

Esther Duflo à la Nuit des idées 2020 à Brooklyn

La Nuit des idées revient à la Brooklyn Library dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 février. L’évènement, co-produit par les services culturels de l’ambassade de France, attire chaque année des milliers de personnes qui viennent réfléchir et philosopher de 7h du soir à 7h du matin.

Cette année, ce marathon intello accueillera notamment Esther Duflo, la toute récente prix Nobel d’économie, qui lancera la soirée par un discours inaugural d’une demi-heure.

Parmi les autres conférenciers, on trouve notamment le sociologue Didier Fassin, la philosophes Catherine Malabou et Barbara Stiegler, l’auteure Maïa Mazaurette et bien d’autres.

Voir le programme complet ici

 

Faut-il faire confiance aux “walk-in clinics”?

En quelques années, l’explosion des cabinets médicaux sans rendez-vous, qu’on les appelle “urgent care centers” ou “walk-in clinics”, ont changé radicalement l’offre de santé à New York. Faut-il leur faire confiance? 

Lorsqu’elle est arrivée à New York, il y a 3 ans, Lorraine (qui n’a pas souhaité communiquer son nom de famille) était bien décidée à trouver un médecin généraliste : “J’ai une bonne assurance, donc je me suis dit que ce ne serait pas trop difficile. Bêtement je suis allée frapper au cabinet médical à côté de chez moi et là on m’a expliqué que le médecin ne prenait pas de nouveaux patients.” Un deuxième a exigé le paiement d’un “concierge fee” de 1.500 dollars par an, en plus du prix des visites. Le troisième a finalement accepté de la prendre sans difficulté mais en lui fixant un rendez-vous… trois mois plus tard. 

“Résultat, quand j’ai eu une angine quelques semaines après être arrivée, j’ai poussé la porte d’une boutique sur la devanture de laquelle était écrite ‘Urgent care center’. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’ai été agréablement surprise. Dix minutes après être entrée, j’ai pu voir un médecin qui m’a vraiment auscultée et donné le diagnostic”, se souvient-elle.

Comme Lorraine, ils sont de plus en plus nombreux à expérimenter ce qu’on appelle au choix les “urgent care centers” ou “walk-in clinics” (littéralement : “clinique sans rendez-vous”). Le plus souvent elle ont vitrine sur rue, une salle d’attente pimpante et des heures d’ouverture plus qu’accommodantes. Selon les cas, les visites sont assurées par des médecins généralistes, par des infirmières ou d’autres professionnels de santé non médecins. Depuis une dizaine d’année aux Etats-Unis, leur nombre a explosé. A New York, des chaînes comme City MD, Med Rite ou UMD Care ont ouvert des dizaines de centres, que l’on trouve également au sein des pharmacies comme CVS.

A cette croissance spectaculaire correspond une autre réalité de la santé américaine : le médecin de famille se meurt. D’après l’organisme indépendant Health Care Cost Institute, entre 2012 et 2016, les visites chez un médecin généraliste (“primary care doctor”) ont diminué de 18% aux Etats-Unis, alors que toutes les autres dépenses de santé, notamment les visites chez les spécialistes, augmentaient. Les médecins de famille sont attaqués de toutes parts. Ils sont d’abord victimes des changements de modes de vie. 

“Les patients veulent avant tout la facilité d’accès, sans attente, plutôt que la qualité de la relation entre médecin et patient”, constate Eric Kenworthy, médecin de famille à Brooklyn depuis trente ans qui a vu une bonne part de sa clientèle le quitter pour les “minute clinics”. Et dans le même temps, la pression économique exercée par les assurances – accentuée par Obamacare – conduit de nombreux médecins indépendants à rejoindre des réseaux d’hôpitaux gigantesques. En 2012, d’après Medicare, 25% des médecins américains travaillaient pour un hôpital. Ils sont aujourd’hui 45%. “Toutes les études montrent que ce mouvement n’offre pas une meilleure qualité de soins aux patients, souligne Aditi Sen, professeur à Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, mais en revanche, cela fait augmenter les coûts !”

Devant cette disparition du médecin de famille, les “walk-in clinics” ont un bel avenir et une utilité certaine pour le système de santé : elles évitent d’encombrer inutilement les services d’urgence des hôpitaux, et coûtent dix à quinze fois moins cher. Mais c’est surtout le confort d’utilisation qui fait leur succès auprès des patients. “Ce n’est pas un hasard si les ‘millennials’ sont les meilleurs clients de nos centres, insiste Laurel Stoimenoff, directrice de l’association professionnelle Urgent Care. Ils ont une exigence en matière de service que n’ont pas forcément les générations précédentes, lorsque l’on parle santé et médecine.” 

Selon une étude de la même association, la quasi totalité (96%) des avis négatifs donnés par des patients sur un médecin sont en fait liés à la qualité de service (accueil, délai d’attente, etc.) et non pas à la qualité des soins prodigués. Parce qu’ils mettent l’accent sur le service, ces cabinets médicaux du XXIe siècle répondent à la demande des patients. Une évolution que les “entrepreneurs-médecins” qui sont souvent derrière ces nouvelles chaînes ont bien senti. 

“Nous sommes à une ère où le patient est devenu consommateur; tout doit être pratique et aller vite”, dit ainsi Richard Park, co-fondateur de CityMD, une des chaînes qui a le vent en poupe à New York et compte quelque 120 cabinets dans l’agglomération. Il aime raconter que, plus encore que l’école de médecine, c’est son expérience dans un magasin de tirages de photos en une heure, alors qu’il était étudiant, qui lui a appris “ce qui fait la différence : qualité du service et rapidité d’exécution”

Ce fils d’immigrants coréens, élevé à Queens à New York, se dit fier d’avoir installé le plus grand cabinet de sa chaîne à Jacksons Height, le quartier d’immigrés où il a grandi. Une manière d’illustrer ce qu’il décrit comme la philosophie de CityMD : “Nous ne sommes pas là seulement pour soigner les malades, mais aussi plus largement pour ‘prendre soin’ des gens, des communautés où nous sommes implantés.”

Ce n’est pas le moindre paradoxe de l’expansion des “urgent care clinics” : sur le papier au moins et dans les discours de leurs défenseurs, elles revendiquent un rôle social qui fut celui du médecin de famille, dont elles contribuent pourtant à accélérer la disparition. “Toutes les start-ups ne parlent que de ‘disruption’, dit Richard Park. Pour nous la vraie disruption, c’est de revenir aux fondamentaux, remettre l’humain au coeur de notre activité et regagner la confiance des patients en leur offrant les meilleurs soins à des prix accessibles à tous.”