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Deux françaises ouvrent un centre de médecine alternative à Manhattan

Si réaligner vos chakras fait partie de vos résolutions pour 2020, Julie Fotis et Marie Viellard ont un plan pour vous.

« L’idée c’est ce concept de body, mind and soul, de reconnecter le corps, l’esprit et l’âme » confie Julie Fotis, co-fondatrice de l’Uma center, et spécialiste de l’Akashic, une thérapie spirituelle utilisée pour dénouer certains blocages chroniques.

Après avoir travaillé ensemble pendant une année dans l’ancien cabinet de Marie Viellard, spécialiste de l’Ayurveda, la médecine traditionnelle Indienne, les deux coachs décident de s’agrandir et ouvrent l’Uma Center, un centre de santé holistique, dans l’Upper East Side. A côté du cabinet, un espace est dédié au yoga, au pilate et à différents ateliers.

Les deux Françaises pratiquent la médecine holistique, dite alternative ou parallèle, qui appréhende l’individu dans son intégralité, à savoir son corps, ses émotions, son mental et son esprit. « La médecine que tout le monde connait soigne la maladie, nous on a plus une approche globale, on est dans la compréhension, on va chercher les sources du problème, du côté des émotions », explique Marie Viellard.

Avec l’Ayurveda, la Française originaire de Bretagne de 40 ans travaille sur l’alimentation, utilise des plantes, les techniques du massage et d’acupression, et recommande certains changements dans l’hygiène de vie. « On explique aux gens qu’ils sont maîtres et responsables de leur santé, et qu’elle ne dépend pas forcément de l’extérieur ».

Leurs patients viennent les voir pour des insomnies, un mal de dos, des problèmes digestifs, des déséquilibres hormonaux, du stress, une dépression. « On peut tout traiter explique Marie Viellard, les gens en ont marre de prendre des médicaments, ils n’ont pas confiance en le système de santé américain. Parfois en modifiant peu de chose dans son quotidien, on voit beaucoup de changements ».

La médecine holistique a l’ambition de proposer un traitement personnalisé, adapté à chaque individu et s’attaque à la maladie et aux dysfonctionnements sous des angles différents de la médecine dite allopathique, la médecine générale en occident. « On ne soigne pas chaque patient de la même façon, comme on le ferait par médicament. Le traitement dépend de la cause du mal et du profil de la personne. On essaye de comprendre comment les gens fonctionnent » précise Marie Viellard.

De patientes à praticiennes, les deux femmes comprennent bien la démarche de ceux qui sollicitent leurs services. Passées par Paris et installées à New York depuis respectivement 3 et 7 ans, les deux Françaises ont changé de vie grâce à ces pratiques. 

Alors qu’elle est assistante-trader pour une banque d’investissement, Julie Fotis, n’arrivait pas à avoir d’enfant, et décide de travailler sur les énergies grâce à l’Akashi, une méthode de méditation suivie, transmise par sa maman.  « Je suis tombée enceinte, j’ai quitté mon travail et j’ai entamé une formation de coach santé ».

De son côté, Marie Vieillard évoque sa vie d’avocate à Paris avant de passer 10 ans au Mexique, où elle exerce les professions de photographe et de prof de yoga. « Je me rappelle dans l’état dans lequel j’étais, avec le style de vie que j’avais, je comprends maintenant pourquoi j’étais tout le temps malade ». Depuis 2012, elle se consacre à la pratique Ayurvédique, après avoir fait ses classes à l’European Institute of Vedic Studies, en Suisse puis en Inde.

Les deux femmes travaillent main dans la main, parfois avec la même clientèle, qui est pour l’essentiel composée à 80% de femmes, en majorité françaises, entre 30 et 60 ans.

Avec l’espace complémentaire à côté du cabinet, les deux fondatrices du centre veulent créer une « vraie communauté, qui partagent les mêmes idées et les mêmes valeur, espère Julie Fotis, on fait se rencontrer le maximum de personnes, on fait venir le maximum de thérapeutes pour partager les expériences et multiplier les solutions. »

Côté tarif, il faut compter environ $200 la séance de consultation, qui dure entre une heure et une heure et demie. 

L’Amérique à la rescousse du baseball français

Le baseball français est en train d’écrire l’une des pages les plus excitantes de son histoire. Bruce Bochy, figure incontournable du baseball américain, va entraîner les Bleus dans leur quête d’une qualification à la Classique Mondiale de Baseball 2021. Cet ancien joueur, manager des Padres de San Diego puis des Giants de San Francisco entre 2007 et 2019, compte plus de 2000 victoires à son actif. Et c’est lui qui a mené les Giants à la consécration en remportant les prestigieuses World Series 2010, 2012 et 2014. Un mythe pour tous les amateurs.

« Travailler avec quelqu’un du calibre de Bochy, c’est une expérience unique. On est 25ème nation mondiale, autant dire que ça ne pèse pas beaucoup ! Avec lui à la tête de l’équipe, on peut espérer exister sur la scène internationale et entrer dans une nouvelle dimension. J’ai envie de croire à la success story ! » confie Didier Seminet, Président de la Fédération Française de Baseball et Softball.

Comment ne pas y croire quand la légende Bruce Bochy endosse les couleurs tricolores ? Son choix a de quoi surprendre, mais signe pour l’Américain de 64 ans un retour aux sources. Né à Landes de Boussac, en Charente-Maritime, alors que son père, sergent dans l’armée, était en poste dans la région, il a toujours entretenu une relation particulière avec la France. Aujourd’hui, toute sa famille l’accompagne : « je suis né en France, mon fils Brett est éligible pour jouer avec l’équipe et mon frère Joe, m’aidera dans l’encadrement. C’est la famille Bochy dans son ensemble qui apportera son soutien au baseball français » explique le manager.

Une occasion en or d’attirer l’attention sur ce sport méconnu dans l’Hexagone, où l’on compte moins de 15 000 licenciés. « C’est culturel » affirme le président de la Fédération. « En France, il n’y a pas un enfant qui n’a pas tapé dans le ballon et aux USA, pas un qui n’a touché un gant ! Les Français ont l’habitude des sports gauche/droite et le baseball bouscule, car c’est horaire/anti-horaire et que l’on ne marque pas de points quand on a la balle. »

Didier Seminet savoure donc l’inédit coup de projecteur offert par Bruce Bochy. « C’est fantastique ! Ça montre que l’on existe. Ses contacts et son expérience ouvrent les portes. On développe des partenariats commerciaux et des liens plus efficaces. On a une meilleure crédibilité pour attirer des joueurs, notamment des Français vivant aux États-Unis. C’est essentiel qu’ils sachent qu’ils peuvent représenter leur nation lors de compétitions internationales ».

© Glenn Gervot / FFBS

Pour convaincre Bruce Bochy, pas de gros chèque ni contrat mirobolant. « On a eu la chance de le rencontrer grâce aux connexions privilégiées de l’un de nos photographes avec les Giants et j’ai annoncé la couleur : pas d’argent, mais une équipe nationale, ce qui est plus important qu’un club. Il m’a répondu qu’il demanderait à sa femme ! J’ai pensé que c’était sa manière de refuser… » raconte le président Seminet. Lorsqu’il le croise quelques mois plus tard, Bruce Bochy ne le reconnaît pas. Mais après un échange avec un coach, il finit par l’inviter dans son bureau. Ils ne parlent pas baseball, mais vins. Et à la fin de leur conversation, il annonce : « je serai là ».

Bruce Bochy expliquera par la suite avoir réfléchi un moment à son après-carrière avec les Giants et vouloir rester impliqué. « Je veux rendre au baseball ce qu’il m’a donné. Manager la France est un parfait exemple de la manière dont je peux aider au développement de la pratique » précise t-il. Et Didier Seminet d’ajouter : « je crois que sa motivation, c’est aussi le fait d’accompagner son fils dans cette nouvelle étape ».

La suite de l’histoire de Bruce Bochy se fera donc avec celle de l’équipe de France. Et cette dernière compte bien prolonger la réussite de son idole. « On se fixe l’obligation de gagner. On veut qu’il soit fier de nous. On veut aller chercher un titre et les émotions qui vont avec…» avoue Didier Seminet. Pour savoir comme les évènements vont tourner, rendez-vous en mars prochain pour les premiers matchs qualificatifs de la Classique Mondiale, à Tucson, en Arizona.

Le Cirque du soleil présente “Volta” à Los Angeles

Un peu moins d’un an après “Amaluna”, le Cirque du Soleil est de retour à Los Angeles avec un nouveau spectacle aux élans futuristes. “Volta” sera présenté du 18 janvier au 8 février sous le Grand Chapiteau au pied du Dodger Stadium de Los Angeles.

La 41ème production du Cirque du Soleil s’articule autour d’un personnage principal en quête de sens, Waz. Ode aux sports extrêmes, “Volta” enchaîne les prouesses acrobatiques dans un monde visuellement saisissant, propulsé par une musique mélodique aussi prenante qu’enveloppante. C’est d’ailleurs le groupe français de musique électronique M83, très célèbre aux Etats-Unis, qui a composé la bande son du spectacle.

Fondé par vingt artistes de rue en 1984, le Cirque du Soleil a complètement réinventé les arts du cirque. Établie à Montréal, cette compagnie a présenté des productions dans près de 450 villes de 60 pays.

Robin Le Mesurier : «Ma relation avec Johnny a duré plus longtemps que beaucoup de mariages»

«On a directement accroché avec Johnny, j’aimais son honnêteté, son «smile», on avait les mêmes goûts musicaux.» Depuis leur rencontre en 1994 jusqu’à la mort du Taulier, le 5 décembre 2017, le guitariste Robin Le Mesurier n’a plus quitté la légende française, vivant une vibrante amitié avec lui. Des souvenirs qu’il raconte dans son livre «Mes 1000 concerts avec Johnny», publié récemment aux éditions Talent.

«Il était connu aux Etats-Unis, la tournée américaine en 2014 affichait complet», argue Robin Le Mesurier, longtemps invisible dans les médias. Pour autant, il refuse le surnom du «Elvis Presley français» plébiscité par la presse US à la mort de Johnny Hallyday. «C’était tous les deux des icônes et des performeurs sur scènes, mais ils n’avaient pas le même style.»

Robin Le Mesurier et le rockeur se sont rencontrés à Los Angeles, où vit toujours le guitariste de 66 ans. Et plus exactement à l’hôtel Sunset Marquis. «Chris Kimsey m’a demandé d’écrire plusieurs chansons en anglais pour l’album «Rough Town», puis de jouer en studio», se remémore celui qui a longtemps été le “sideman” de Rod Stewart. Le contact passe, et il se retrouve dans le Hallyday Circus en 1994. Il ne quittera plus l’artiste qu’il surnommait «The Singer».

«Sa voix m’a directement transcendé, elle est incomparable», plaide Robin Le Mesurier, qui la trouve tout aussi puissante sur le dernier album du Taulier. Leur relation «simple» devient rapidement forte, à tel point qu’il est le seul musicien à traverser tous les changements d’équipe. «Je me souviens que lorsque j’étais sur un tour avec Rob Stewart à Orlando, Johnny m’a appelé pour que je lui promette que je ne l’abandonnerai pas», rapporte-t-il, ajoutant que le rockeur avait même refusé de le «prêter» à Michel Sardou.

Premier militant d’une tournée d’hommages avec un hologramme

Outre l’aspect artistique, persistaient des liens fraternels entre les deux hommes. «Il est devenu un frère pour moi, il était drôle, généreux. On ne s’est jamais engueulés. Notre relation a duré plus longtemps que beaucoup de mariages», s’amuse à dire le musicien londonien, lâchant : «il me manque beaucoup». Car ils se côtoyaient aussi en dehors des scènes et des studios, multipliant les repas avec leurs épouses respectives quand le Taulier emménage à Los Angeles. «Ici, personne ne le connaissait, il n’était pas harcelé

Au travers de ce livre rassemblant 20 années de partage, dont l’idée lui a été suggérée par son éditeur, le guitariste anglais multiplie les anecdotes : l’excitation du concert au Stade de France après la victoire des Bleus en 1998 ; mais aussi des souvenirs moins rock’n roll : le fait que sur la fin, Johnny ne fumait plus mais continuait à crapoter ; qu’il répétait «je veux mourir sur scène» ; les films qu’ils regardaient ensemble, le fait qu’il l’a introduit au «Stoemp» (une purée belge), mais aussi présenté aux acteurs Catherine Deneuve et Jean Reno. Il se souvient aussi très bien que l’ancien président Nicolas Sarkozy leur avait demandé de jouer pour le 14 Juillet à la Tour Eiffel. «Mais il ne s’était pas déplacé, Johnny était très en colère contre M.Sarkozy

Et Robin Le Mesurier aime clamer son amour pour «The Singer»: «Quand, avec ma femme, on demande à Alexa (objet connecté d’Amazon) de jouer un disque sans préciser d’artiste, le premier truc qui sort, c’est son dernier album. Ca me fait penser qu’il est toujours là.» Outre son livre, le Britannique veut que l’on se remémore le chanteur de manière patriotique et musicale. Ainsi, il milite pour qu’un jour férié soit dédié à la mémoire de Johnny Hallyday ; et pour organiser une tournée française en 2020 avec un hologramme du chanteur. «J’ai vu un concert similaire de Roy Orbinson (défunt) au Wiltern -une salle mythique de Los Angeles-, c’était incroyable. J’aimerais faire un show qui retrace toute sa carrière. On ne peut pas rendre hommage à Johnny sans entendre résonner sa voix.» Il voudrait reprendre quelques-uns de ses grands tubes, dont ses préférés «Que je t’aime», «Je te promets» et «Quelque chose de Tennessee».

Cette publication intervient deux ans après la mort de Johnny, où les questions d’héritage secouent toujours sa famille. «Mais je préfère ne pas en parler», lâche Robin Le Mesurier. Il reste toutefois très proche de Laeticia, cette dernière l’ayant notamment invité à Saint-Barth et ayant rédigé la préface du livre.

La pêche à Miami, mode d’emploi

Avec ses lacs, ses rivières ou encore son vaste littoral, Miami est le paradis des pêcheurs qui peuvent y pratiquer leur discipline durant toute l’année. Pour vous aider à taquiner le goujon, French Morning est allé à la pêche aux informations.

Où lancer sa ligne à Miami ?

Considérée comme l’un des meilleurs coins de pêche du Sud de la Floride, la baie de Biscayne offre aux pêcheurs en herbe ou aguerris une grande variété de spots et d’espèces de poissons. Vous pourrez ainsi tenter d’attraper un brochet, un espadon ou encore un tarpon, qui règne en maître dans la zone, depuis le Haulover Park de Miami Beach. Le site dispose d’une vaste étendue de sable ainsi que d’une jetée donnant aux pêcheurs un accès à des eaux plus profondes.

Autre lieu de pêche privilégié, le South Pointe Park situé à l’extrémité sud de Miami Beach. Loin du tumulte d’Ocean Drive, l’endroit bénéficie d’une jetée où il n’est pas rare d’observer les férus de la discipline remonter un vivaneau ou encore un maquereau espagnol.

À Key Biscayne, le Bill Baggs Cape Florida State Park est également un coin idéal pour lancer sa ligne. L’aire de loisirs dispose notamment de plusieurs jetées ainsi que près de deux kilomètres de plages ouvertes à la pêche. Les récifs artificiels de la zone hébergent notamment de nombreux mérous, sérioles, bonites, ou encore thazards.

Les amateurs de pêche sportive en haute mer se rendront, quant à eux, dans le bleu de l’océan Atlantique à la recherche de gros poissons longeant le courant océanique Gulf Stream. Plusieurs prestataires proposent des excursions au large permettant de jouer du moulinet le temps d’une demi-journée.

À Miami, il n’est pas seulement question de pêche en eau salée. Les lacs et rivières de la ville abritent également de nombreuses espèces de poissons. Parmi les plus populaires, le tucunaré ou encore l’achigan à grande bouche que vous pourrez notamment pêcher depuis le rivage ou en embarquant sur un kayak au Blue Lagoon, un lac situé au sud de l’aéroport de la ville.

Pour la pêche en eau douce, le Tropical Park est également un lieu très prisé. L’espace renferme plusieurs lacs dans lesquels évoluent des bars, des crapets arlequins ou encore des silures.

Faut-il un permis pour pêcher à Miami ? 

Si vous pêchez le temps d’une excursion organisée à bord d’un bateau ou si vous lancez votre ligne depuis une jetée ou encore depuis la terre ferme, le permis de pêche n’est pas obligatoire. Par ailleurs, si vous avez moins de 16 ans ou plus de 65 ans, vous êtes également exempté de permis. 

Dans tous les autres cas, vous devrez obtenir un permis de pêche en eau douce pour lancer votre ligne dans les rivières et les lacs de Miami ou un permis de pêche en eau salée. La licence annuelle est fixée pour chaque permis à 17 dollars pour les résidents et 47 dollars pour les non-résidents.

Certaines règles doivent par ailleurs être respectées : ne pas pêcher d’espèces protégées et tenir compte du nombre ainsi que de la taille minimum autorisés pour chaque poisson.

Enfin, l’État de Floride permet chaque année aux passionnés non-licenciés de pêcher durant certains jours sans qu’aucun permis ne soit nécessaire.

“Les Misérables” nommé aux Oscars 2020

Nouvel espoir pour le film Les Misérables, après la déception des Golden Globes. Le film de Ladj Ly a été nommé lundi 13 janvier dans la catégorie “meilleur film étranger” pour la 92e édition des Oscars, qui aura lieu le 9 février à Hollywood.

Dans le long-métrage, prix du jury au Festival de Cannes en mai dernier, le réalisateur dépeint les relations houleuses du quotidien entre les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) et les habitants du quartier des Bosquets à Montfermeil. Les Misérables sera en compétition avec Parasite de Bong Joon-ho, palme d’or du dernier festival de Cannes, La Communion du Polonais Jan Komasa, Honeyland, un film macédonien et Douleur et gloire de Pedro Almodôvar.

J’ai perdu mon corps (I lost my body) de Jérémy Clapin a également été sélectionné pour les films d’animation. Diffusé à l’étranger via la plateforme Netflix, le film raconte les péripéties d’une jeune homme, Naoufel, amputé d’une main, et de sa main elle-même.

Enfin, le compositeur Alexandre Desplat a reçu une nouvelle nomination pour la bande originale des Filles du docteur March (Little Women). Ce dernier avait déjà obtenu en 2018 l’Oscar de la meilleure musique de film pour The Shape of Water (La Forme de l’eau).

5 nouveaux restaurants de Washington à tester en 2020

Pour lancer cette année 2020, rien de mieux qu’un bon resto. On vous a préparé une liste de nouvelles adresses à tester au plus vite!

Reveler’s Hour à Adams Morgan

Pour les amoureux du restaurant étoilé Tail Up Goat, vous ne serez pas déçus avec le nouveau concept de l’équipe, Reveler’s hour, qui peut accueillir jusqu’à 70 couverts. Le menu est composé de petits pains et de beurres frais, des trempettes maison, des craquelins avec une version “fantaisie” au parmesan et au piment, des assiettes de pâtes avec des saucisses de porc, saupoudrés de piments et du fenouil. Le ragoût de boeuf de style génois est réconfortant pour les hivers froids, comme une bonne soupe à l’oignon française. Pour cet hiver, le tout nouveau restaurant a même une carte des vins “Winter in Provence” pour se réchauffer les papilles! 1775 Columbia Rd., NW.

Maialino Mare à Navy Yard

Le célèbre chef new-yorkais Danny Meyer mise sur la capitale pour étendre son empire gastronomique. Ouvert en tout début d’année, Maialino Mare se dit de style romain (de la ville de Rome) avec un menu largement inspiré de la mer dans le quartier qui accueille le port touristique du Potomac. On y trouve donc des plats de fruits de mer traditionnels comme l’espadon en sauce au vin ou le branzino cuit au sel avec des soupçons de plats italiens, comme les artichauts fris et des pâtes maison. 221 Tingey St., SE.

Thirsty Crow à Columbia Heights

Il y a quelques mois, French Morning vous avait fait une liste des nouveautés à tester dans ce quartier dynamique de la capitale. Anciennement le bar de Meridian Pint, Thirsty Crow a investi le bâtiment début décembre au coin de la 11e et de Park Road. Le look de bar avec trois tables de billards est le même mais dans les assiettes, c’est le chamboulement avec des plats typiquement malaisiens. À côté des cheeseburgers et des ailes de buffle, on y propose des nouilles kway teow sautées et une assiette de nasi lemak, le plat national de Malaisie composé de riz à la noix de coco, de concombres et d’œufs. 3400 11th St NW. 

Annabelle à Dupont Circle

Ce restaurant est le petit dernier de la capitale puisqu’il va ouvrir ses portes ce vendredi 17 janvier! Dans une ambiance très retro grâce au décor d’un bâtiment du 19e siècle, le menu fait rêver, mais n’est pas à la porter de tous les portes-monnaies. Le prix du menu de “dégustation” est fixe et se compose de cinq plats que l’on peut choisir: soit végétarien, soit on y ajoute une viande ou des fruits de mer. L’option sans viande est de 68 dollars tandis que la dégustation protéinée est à 83 dollars. Un accord de vin est en option à 48 dollars. 2132 Florida Ave.

Emilie’s à Capitol Hill

Le chef Kevin Tien avait épaté le quartier de Petworth avec son restaurant Himitsu. En 2019, il n’a pas hésité à fermer une adresse incontournable de la scène gastronomique pour se lancer dans un nouveau projet : Emilie’s. Dans le quartier situé derrière le Congrès, le restaurant a des plats inspirés des origines vietnamiennes et de la Louisiane du chef. Le mélange des genres est excellent avec, au menu, du poulet fris évidemment! Pensez à réserver à l’avance si vous voulez avoir une chance d’y manger cette année. La meilleure table? Celle accolée aux cuisines. 1101 Pennsylvania Ave SE.

Le diplôme “EDHEC International BBA” de l’EDHEC, numéro 1 en France

(Article partenaire) Quasiment inconnu dans l’Hexagone il y a une dizaine d’années, le mot s’est répandu à grande vitesse : les “Bachelor of Business Administration” ou “BBA” sont désormais particulièrement populaires en France. Toutes les écoles de commerce en proposent, la plupart du temps tournés vers l’international. Tout en haut de la liste, on trouve l’EDHEC, dont le programme postbac “EDHEC International BBA” vient d’être sacré N°1 dans le classement Challenges 2020.

Le parcours Global Business, qui se déroule successivement sur le campus de Nice de l’EDHEC, à Los Angeles (UCLA Extension) et à Singapour (Nanyang Technological University), est entièrement en anglais et attire beaucoup d’étudiants venus de l’étranger, qui constituent 50% de l’effectif. Ce sont souvent des diplômés de Lycée français de l’étranger. “J’ai fait mon lycée à Hong Kong, raconte ainsi Nanthida Kaewradee, étudiante en troisième année, et je voulais continuer à voyager en faisant mes études; quand j’ai trouvé ce programme qui permet d’étudier en France, à LA et Singapour, ça m’a tout de suite attirée”.

Pour les étudiants venus des États-Unis notamment, le coût de la scolarité est un attrait certain. A 16.000 euros par an sur 4 ans, les frais sont nettement moins élevés qu’aux États-Unis. Le prix reste le même pour les deux années à Los Angeles et à Singapour. En cumulant trois expériences académiques d’excellence, à l’EDHEC, UCLA Extension et Nanyang Technological University (NTU) à Singapour, les étudiants bénéficient aussi d’une triple certification : ils reçoivent le diplôme EDHEC International BBA –reconnu, visé par l’État et triple-accrédité– et un certificat de chacune des deux universités partenaires. 

Pour tirer pleinement partie de cette internationalisation, l’école ne se contente pas d’envoyer ses étudiants à l’étranger. À Los Angeles comme à Singapour, l’EDHEC dispose sur place d’un “country manager”, qui encadre les étudiants et organise une multitude d’activités, comme des visites d’entreprises (Google et LinkedIn entre autres).

Excellence académique

Crédits photo : EDHEC Business School

Développés à l’origine sur le modèle anglo-saxon et comme une alternative au système “classes prépas-concours”, les BBA, et notamment celui de l’EDHEC, n’ont plus rien à envier académiquement à la filière traditionnelle. Le niveau scolaire des élèves sélectionnés en bachelor est désormais proche ou équivalent de ceux passant par les classes préparatoires. À l’EDHEC, ces étudiants bénéficient de la même excellence académique reconnue de l’école, qui se classe chaque année dans les vingt meilleures écoles de commerce du monde. À noter que 65% des étudiants du programme BBA ont obtenu une mention Bien ou Très Bien au baccalauréat en 2019.

Mais l’atout du programme “bachelor” est aussi d’allier à cette formation théorique solide une formation pratique qui est au cœur du programme. Au total, une année d’étude est consacrée à des stages, jusqu’à 18 mois cumulés, qui permettent aux étudiants de bénéficier d’une première expérience professionnelle qui s’ajoute à l’accès aux trois réseaux d’alumni pour favoriser la meilleure insertion professionnelle. Une priorité qui s’inscrit dans la tradition de l’école et qui permet chaque année à de nombreux élèves d’entrer dans le monde professionnel par la grande porte.

Découvrez le programme EDHEC International BBA sur bba.edhec.edu

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Concert de la French American Piano Society: Beethoven et ses amis

La French-American Piano Society promeut les échanges culturels et éducatifs, entre la France est les Etats-Unis.

Pour son concert de rentrée, elle présente Jean-Efflam Bavouzet, pour un concert consacré à Beethoven à l’occasion du 250ème anniversaire de sa naissance.

Le programme inclut, outre Beethoven, des oeuvres de Clementi, Dussek et Haydn.

Ce concert organisé dans le salon rose du Consulat de France à New York, est aussi l’occasion de lever des fonds pour l’association. Champagne et dessert sont servis après le concert.

Tickets ici

Pourquoi certains Etats interdisent la vente d’alcool dans les supermarchés ?

Si vous vivez dans l’Etat de New York, en Pennsylvanie, ou encore dans le Colorado ou le Maryland, vous avez sûrement poussé la porte du “liquor store” de votre ville pour acheter une bouteille de vin. Dans onze Etats américains, les rayons “vin” des supermarchés sont inexistants (mais les bières sont disponibles dans la plupart des Etats, sauf 4). Pourquoi certains Etats interdisent la vente d’alcool dans les supermarchés ? C’est la question bête du jour.

“Le système de régulation actuel repose sur l’histoire des Etats-Unis et remonte jusqu’à la période de colonisation du pays”, explique Me Richard Blau, avocat spécialisé dans l’industrie de l’alcool pour le cabinet Gray Robinson en Floride. La relation ambiguë que les Américains entretiennent avec l’alcool est étroitement liée à l’histoire de leur pays.

Après la guerre civile américaine (1861-1865), les Etats-Unis ont connu une période de grande industrialisation, qui a eu pour conséquence la multiplication de l’alcool sur le marché américain. “De grands commerçants dominaient le commerce de détail aux Etats-Unis et ont pris peu à peu le contrôle des brasseries et des saloons”, explique l’avocat. Les fournisseurs ont commencé à encourager la prostitution et les jeux d’argent dans les bars. C’est le début de l’ère des saloons. 

Un repas gratuit contre de l’alcool

There is no such things as a free lunch” (“Il n’y a rien de tel qu’un déjeuner gratuit). Cette phrase devenue célèbre tient son origine d’une pratique courante dans les brasseries entre 1870 et 1920, qui consistait à offrir un repas gratuit pour les travailleurs. “Les aliments cuisinés étaient salés volontairement pour que les consommateurs reprennent de l’alcool”, précise Richard Blau. 

Les premières victimes sont les ouvriers qui participent à la construction des villes industrielles comme New-York, Boston ou Chicago. Très vite, l’économie du jeune pays est paralysée. “Des associations se sont créées et ont demandé au gouvernement fédéral de supprimer la commercialisation d’alcool”, poursuit l’avocat. 

La fin de l’ère des saloons est marquée par le célèbre Prohibition Act et l’interdiction de vendre de l’alcool sur le sol américain. Signé en 1920, le 18e amendement des Etats-Unis a laissé des traces dans la mentalité américaine. Pendant des décennies et bien après la fin de la Prohibition, la non-consommation d’alcool étaient la priorité de tous les hommes politiques”, assure Richard Blau.

Un pays toujours divisé 

Jeune politicien en course pour la présidentielle, Franklin Delano Roosevelt propose de supprimer la prohibition et de laisser les Etats décider des lois liées à l’alcool sur leur territoire. Élu président , il tient sa promesse et fait passer le 21e amendement de la Constitution américaine en 1933 “Chaque Etat avait une attitude différente face à l’industrie de l’alcool. Par exemple, l’Etat de New-York considérait que c’était une affaire personnelle et que chacun devait avoir le choix. Certains étaient beaucoup plus conservateurs et ont fixé leurs propres restrictions”, explique le spécialiste.

Au fil des années, certains alcools ont toutefois fait leur apparition dans les supermarchés et les lois se sont assouplies. Pourtant, le débat divise toujours : “Aujourd’hui, il y a une bataille entre les liquor stores, qui ont pris l’habitude d’avoir l’exclusivité sur ces produits, et les supermarchés”, ajoute Richard Blau. Dans le Minnesota ou en Pennsylvanie par exemple, des batailles de lobbying sont ainsi en cours à propos de loi qui rendraient possible la vente de vins dans les supermarchés. 

Moi Impat : rentrer en France en plein mouvement des Gilets jaunes

Violaine Frenza est l’invitée du 41ème épisode d’Eric Gendry pour “Moi, Impat”. Elle a passé 22 ans de sa vie à l’étranger, dont 10 en Amérique du Sud. Malgré ces deux décennies hors de France, cette Marseillaise n’a jamais eu aucun doute sur son origine et sa nationalité. En revanche, reconnaît-elle, “on a des différences et quelques efforts à faire pour se remettre dans le bain français” une fois de retour. Surtout que les premiers pas sur le sol hexagonal se sont faits en pleine crise des Gilets jaunes.

Mais la Française se dit ravie d’être rentrée. “L’Amérique latine, c’est usant”, confesse celle qui a vécu au Mexique et à Porto Rico. “Les enfants grandissent et ils avaient besoin de sécurité et d’un environnement plus sain”. Violaine Frenza n’exclut pas de repartir un jour, mais il était aussi essentiel que sa progéniture puisse se construire des racines dans un pays, car, selon elles, sans cela, “on n’est rien”.

Listen to “Episode 41 : Violaine Frenza” on Spreaker.

Conseil de patrons: Ouvrir une galerie d’art aux Etats-Unis

Ouvrir sa galerie aux Etats-Unis fait rêver plus d’un professionnel de l’art. Ces dernières années, Los Angeles, qui a vu le nombre d’influentes institutions exploser (Marciano Foundation, The Broad, Hauser&Wirth, Over the influence…), attire particulièrement les marchands français. On compte autant de nouvelles galeries françaises à Los Angeles que de boulangeries! Pour comprendre ce qui permet de réussir, French Morning a recueilli les conseils de Français qui se sont lancés.

1/ Comprendre le marché américain
“Il est primordial d’observer le rapport que les Américains ont à la culture sans le dénigrer”, explique Alexandre Latscha, directeur de la galerie PDP installée à Arts District. Pour lui, leur manière de “consommer” la culture est très différente de celle des Français. Ainsi, il lui a été recommandé de mettre en place un “photo call” ou un mur à selfies, ainsi que des événements, pour capter l’attention des visiteurs. “Il y a un besoin évident d’interactions”, assure le galeriste. Il conseille également de venir en amont voir ce qu’il se passe sur place, de discuter avec des professionnels locaux.

Selon le style d’oeuvres exposées, il faut également être prêt à “éduquer” le public. C’est ce que fait Agnès Penot, la responsable de la galerie 19C à Beverly Hills. “Il faut leur inculquer l’histoire de l’art, les Angelinos ne connaissent pas forcément Théodore Rousseau ou Georges Seurat.”

2/ Tester le marché
Avant de se lancer dans le grand bain, mieux vaut tester la clientèle. A la différence de New York ou Miami, Los Angeles débute avec les foires de renommée internationale (Frieze L.A. depuis l’an dernier). Ces événements permettent, en plus d’attirer les collectionneurs du monde entier, de cibler la clientèle locale. “L.A. est un lieu particulier pour les galeries, ce n’est pas évident de déterminer les collectionneurs potentiels”, détaille Anna Milone, la curatrice de la Flax foundation. Elle propose alors une option : être accueilli en amont par d’autres galeries pour se tester, avoir des espaces partagés. De même, Anna Milone recommande de ne pas avoir qu’une galerie à Los Angeles, mais de se lancer ailleurs auparavant. “Los Angeles n’est plus l’El Dorado d’il y a 5 ou 6 ans, les prix ont beaucoup augmenté.”

3/ Choisir le bon quartier
La galerie 5Art a choisi de s’implanter sur Melrose avenue, quand PDP a élu domicile dans le foisonnant Arts District : les quartiers en vogue ne manquent pas dans la cité des anges. “Le choix du quartier est primordial car les Angelinos se déplacent peu. Il faut alors être proche des collectionneurs visés”, défend Anna Milone. Elle observe un déplacement physique des galeries depuis une dizaine d’années, avec une concentration autour de Chinatown. “Pour des galeries “hypes” avec des artistes trendy, ce serait davantage Mid-City, mais cela bouge tout le temps”, reconnaît-elle. Une importance de la localisation qu’a pris en compte Agnès Penot (19C) : “Nous avons choisi Beverly Hills, car nous faisons du XIXe siècle. C’est là où se trouvent nos clients.”

4/ Commencer en exposant des artistes locaux
“La ville est très protectrice vis-à-vis de ses artistes”, affirme Anna Milone. En effet, ils sont particulièrement valorisés par les collectionneurs. Il serait alors contre-productif pour un galeriste de débarquer dans la cité des anges avec uniquement des artistes français, ou européens. “Il faut mettre en perspective la scène locale, créer un dialogue avec des artistes étrangers”, recommande la directrice des programmes de FLAX.

5/ Avoir une présence sur le Net
Cela paraît évident, mais il ne faut pas négliger internet : avoir un site attractif, un inventaire actualisé des oeuvres à vendre, est primordial. Plus que cela, Agnès Penot recommande d’utiliser des sites comme Artnet -un réseau de galeries internationales- pour se faire connaître et vendre. “Depuis 2016, nous avons vendu pour plusieurs centaines de milliers de dollars via l’intermédiaire d’Artnet. Avant l’ouverture de la galerie, nous avions déjà cédé deux oeuvres à des musées”, cite la responsable de 19C. Qui dit présence sur le web, dit réseaux sociaux. “Il faut investir du temps et de l’argent pour être visible sur Instagram, avoir une personne dédiée qui fasse aussi des vidéos”, argumente Agnès Penot.

Au vu des risques financiers que représente la location d’un emplacement pour une galerie, Agnès Penot questionne aussi l’intérêt d’avoir une présence physique alors que beaucoup de transactions s’effectuent en ligne. “Nous avons une galerie pour l’aspect éducatif”, assure la Française, “le XIXe siècle n’est pas tellement à la mode, il faut donc montrer que c’est beau, et que ça s’adapte à des décors modernes (comme celui de la galerie).”