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Hélène David-Weill: “collectionner n’est pas accumuler”

Sa parole est aussi rare que son influence est grande dans le monde de la philanthropie franco-américaine. Hélène David-Weill est l’invitée de Philippe Ungar, pour le premier épisode de la collaboration entre French Morning et Sounds Like Portraits, une série de podcasts qui explore la créativité des deux côtés de l’Atlantique.

Epouse du très influent banquier Michel David-Weill, ancien président de la banque Lazard Frères, elle est celle vers laquelle toutes les institutions culturelles françaises se tournent lorsqu’elles veulent une entrée dans le monde philanthropique new-yorkais. Elle fut présidente de The Friends of the Centre Pompidou, ainsi que du Musée des Arts Décoratifs à Paris. Elles est membre du conseil d’administration du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, du Musée Carnavalet, de Parsons School Paris, de Bard Graduate Center New York et de FRAME aux États-Unis…

Mais Hélène David-Weill est surtout une grande collectionneuse -bien qu’elle s’en défende dans cette interview- et amateur d’art. Elle nous parle de ce qui fait une collection, de son goût pour les arts décoratifs et du mécénat en 2020.

La NYFACS forme les managers interculturels de demain

(Article partenaire) Les bienfaits du bilinguisme et de l’interculturalité aussi bien sur le développement personnel que professionnel des individus n’est plus à prouver. À New York, de plus en plus d’écoles proposent des programmes multilingues pour répondre à cette prise de conscience et à cette demande croissantes.

Parmi elles, la New York French American Charter School (NYFACS) va plus loin en se donnant pour mission de former des citoyens du monde afin de leur permettre d’assumer des postes de responsabilité dans une société multiculturelle.

La méthode NYFACS : associer les exigences académiques les plus strictes de la pédagogie française à l’approche américaine qui valorise l’individualité et la pensée critique.

Cet enseignement unique et rigoureux sert de véritable tremplin aux élèves qui en ressortent préparés pour de prestigieuses écoles aussi bien anglophones que francophones à travers le monde.

La diversité culturelle au coeur de l’apprentissage

Chez NYFACS, la diversité culturelle se vit au quotidien et des deux côtés du bureau, avec par exemple des enseignants de français réellement originaires de pays francophones.

De nombreuses nationalités et cultures sont représentées et cohabitent au quotidien, ce qui permet aux élèves de développer non seulement un respect envers l’autre et une meilleure compréhension de la culture et des coutumes d’autrui, mais aussi une curiosité envers le monde.

L’école accueille des élèves de la moyenne section jusqu’à la classe de 5ème, avec un accent mis sur l’inclusivité notamment pour les élèves ayant un IEP (Plan d’Éducation Individuel).

Sont ainsi proposés des services d’orthophonie, d’ergothérapie, du conseil psychologique et des classes de co-enseignement intégrés dans l’établissement. Un soutien scolaire particulier pour les élèves qui ne parlent pas ou ne maîtrisent pas tout à fait l’anglais avec des cours d’anglais en tant que langue étrangère sont également disponibles, ainsi que des cours de français en tant que langue étrangère aux élèves qui n’ont jamais ou très peu été exposés à la langue française.

Une école conçue pour l’excellence académique et le rayonnement

Les exigences académiques sont élevées à la NYFACS, et de nombreux programmes d’enrichissement sont proposés, comme la natation pour les élèves de CE1, les cours de yoga pour les classes de maternelle, le Saturday Academy pour un renfort en français avec les élèves volontaires du Lycée Français de New York, un after school ou encore des voyages culturels en fin d’année scolaire.

L’admission à la NYFACS se fait par loterie. Il est tout de même possible d’aller visiter l’école lors des journées Portes Ouvertes organisées chaque mercredi de 10am à 11am jusqu’à la fin du mois de mars : l’occasion de rencontrer une communauté diverse et unique et de découvrir un programme dispensé dans un environnement sain et réconfortant pour la croissance et l’épanouissement des élèves.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

La Nouvelle Vague déferle sur le National Arts Club à New York

La Nouvelle Vague française en quatre courts-métrages: voilà le programme de “Savvy Sirens of the French New Wave”, la soirée-cinéma du National Arts Club (NAC) qui se déroulera mardi 21 janvier. Le NAC est un illustre club privé de Gramercy Park, mais la soirée est ouverte à tous.

Les films courts montrés lors de l’événement datent tous de la période 1956-1965. Ils sont issus de la collection personnelle d’Erik Carlson, un membre de NAC et grand francophile américain. Le programme n’a pas été révélé, mais les oeuvres, rarement projetées, comprennent une présence féminine inhabituellement forte pour l’époque, selon l’organisateur.

Erik Carlson fera aussi une présentation sur la Nouvelle Vague, période de ré-invention du cinéma français et de rejet des conventions du 7ème Art au milieu du XXème siècle. Il est conseillé de se présenter une demi-heure avant la projection pour être assuré d’avoir une place.

 

Rétrospectice Bernard-Henry Lévy au Nuart Theatre

Bernard-Henry Lévy est à Los Angeles, pour deux jours, le temps d’une rétrospective de ses documentaires, suivis de discussions avec le public.

On pourra voir “Peshmerga”, son film de 2016 sur les combattants kurdes contre les djihadistes en Irak, qui fut sélectionné à Cannes; “La Bataille de Mossul”, un road movie le long des 1000 kilomètres de ligne de front entre les Kurdes et Daech, au moment de la chute de l’organisation de l’Etat islamique; “Bosna”, film de 1994 sur le génocide subit par les populations bosniaques et le silence occidental de l’époque; le Serment de Tobrouk, film de 2012 sur le conflit en Libye, où l’écrivain réalisateur se met en scène, négociant avec le Conseil national de transition et plaidant pour l’intervention occidentale contre le colonel Kadhafi.

Les projections consécutives de “Peshmerga” et “La Bataille de Mossoul” seront suivies d’une discussion avec Bernard-Henry Lévy.

Le programme complet:

  • Vendredi 17 janvier
    19h00hrs – Projections de “Peshmerga” et “La Bataille de Mossoul”, suivies d’un question-réponse avec Bernard-Henry Lévy.
  • Samedi 18 janvier
    13:20hrs – Projection de “Bosna !”, avec introduction par l’auteur.
    16:20hrs – Projection du “Serment de Tobrouk”, avec introduction par l’auteur.
  • 19:00hrs – Projections de “Peshmerga” et “La Bataille de Mossoul”, suivies d’un question-réponse avec Bernard-Henry Lévy.

MyPrivateCoachApp, le “Uber” du coaching

(Agenda partenaire) Vous êtes coach ou investisseur ? Découvrez MyPrivateCoachApp, la première marketplace de coaching.

Rejoignez-nous le mercredi 29 janvier de 6:30pm à 8pm à Midtown (Manhattan) pour venir découvrir MyPrivateCoachapp, l’app qui révolutionne le coaching en ligne, et échanger avec les fondateurs Bérénice et Florent Baudouin autour d’un buffet.

Pourquoi ce concept ?

Le coaching est en train de se démocratiser mais il n’existe pas vraiment de marketplace dédiée aux USA. La mission de MyPrivateCoachApp est de révolutionner l’industrie du coaching en permettant à des experts (amour, travail, développement personnel, bien-être, sport, nutrition, mode, cuisine, etc.) de partager leurs connaissances et expériences avec ceux qui en ont besoin – de permettre à monsieur et madame tout le monde d’obtenir des conseils à moindre coût, n’importe où et n’importe quand sur tous les sujets qui leur tiennent à coeur.

L’histoire de MyPrivateCoachApp

En janvier 2019, la psychologue Bérénice Boursier-Baudouin, constatant les bénéfices des thérapies/coaching à distance VS en cabinet (cela fait plus de 15 ans qu’elle fait des thérapies par téléphone avec des personnes de tout âge et ayant différentes cultures et activités), décida de lancer un package unique de conseil par “text message” auprès de la communauté française expatriée aux USA. Elle a reçu plus de 350 demandes en moins de 45 jours !

C’est alors en juin 2019 que le développement de l’application a démarré. Le lancement pour le grand public est prévu pour 1er Juillet 2020. Les 6 prochains mois seront dédiés aux recrutements de 10,000+ coachs qualifiés dans notre réseau et à améliorer la plateforme.

MyPrivateCoachApp aujourd’hui, c’est :

– 25,000 candidatures de coachs
– 10,000 utilisateurs dans la database en liste d’attente
– 10 employés basés à Miami
– 15 médias ont parlé du projet dont Les Echos, en attendant une trentaine d’autres dans le courant du 1er trimestre 2020 dont Voici, Challenges et Le Figaro Madame.
– 2 business models totalement diffèrent :
1) APPLICATION : coaching en ligne entre coachs et utilisateurs
2) WEBSITE : mise à disposition d’outils technologiques et marketing pour les coachs (site web, réseau, référencement, service & conseil marketing, promotion digitale, advertising, création d’événements)

Rendez-vous le mercredi 29 janvier !

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Podcast: Comment les bilingues apprennent à lire

Dans quelle langue doit-on commencer à lire ? Quelles sont les bonnes pratiques d’enseignement de la lecture et de l’écriture en contexte bilingue ?
Quels conseils donner aux parents qui n’ont pas accès à une école bilingue pour développer le bilinguisme. Voici quelques questions abordées dans ce nouvel épisode de Révolution bilingue avec Marie Bouteillon, une pédagogue passionnante et engagée dans le développement de l’enseignement en deux langues, qui nous parle du rapport parfois tendu qui existe entre la langue dominante et la langue seconde et le rôle essentiel, et parfois difficile, que jouent les enseignants dans le processus d’apprentissage de la lecture et de l’écriture en deux langues.

Révolution Bilingue est soutenu par la fondation CALEC (Center for Advancement of Languages, Cultures and Communities).

Listen to “Podcast: Comment les bilingues apprennent à lire” on Spreaker.

Deux françaises ouvrent un centre de médecine alternative à Manhattan

Si réaligner vos chakras fait partie de vos résolutions pour 2020, Julie Fotis et Marie Viellard ont un plan pour vous.

« L’idée c’est ce concept de body, mind and soul, de reconnecter le corps, l’esprit et l’âme » confie Julie Fotis, co-fondatrice de l’Uma center, et spécialiste de l’Akashic, une thérapie spirituelle utilisée pour dénouer certains blocages chroniques.

Après avoir travaillé ensemble pendant une année dans l’ancien cabinet de Marie Viellard, spécialiste de l’Ayurveda, la médecine traditionnelle Indienne, les deux coachs décident de s’agrandir et ouvrent l’Uma Center, un centre de santé holistique, dans l’Upper East Side. A côté du cabinet, un espace est dédié au yoga, au pilate et à différents ateliers.

Les deux Françaises pratiquent la médecine holistique, dite alternative ou parallèle, qui appréhende l’individu dans son intégralité, à savoir son corps, ses émotions, son mental et son esprit. « La médecine que tout le monde connait soigne la maladie, nous on a plus une approche globale, on est dans la compréhension, on va chercher les sources du problème, du côté des émotions », explique Marie Viellard.

Avec l’Ayurveda, la Française originaire de Bretagne de 40 ans travaille sur l’alimentation, utilise des plantes, les techniques du massage et d’acupression, et recommande certains changements dans l’hygiène de vie. « On explique aux gens qu’ils sont maîtres et responsables de leur santé, et qu’elle ne dépend pas forcément de l’extérieur ».

Leurs patients viennent les voir pour des insomnies, un mal de dos, des problèmes digestifs, des déséquilibres hormonaux, du stress, une dépression. « On peut tout traiter explique Marie Viellard, les gens en ont marre de prendre des médicaments, ils n’ont pas confiance en le système de santé américain. Parfois en modifiant peu de chose dans son quotidien, on voit beaucoup de changements ».

La médecine holistique a l’ambition de proposer un traitement personnalisé, adapté à chaque individu et s’attaque à la maladie et aux dysfonctionnements sous des angles différents de la médecine dite allopathique, la médecine générale en occident. « On ne soigne pas chaque patient de la même façon, comme on le ferait par médicament. Le traitement dépend de la cause du mal et du profil de la personne. On essaye de comprendre comment les gens fonctionnent » précise Marie Viellard.

De patientes à praticiennes, les deux femmes comprennent bien la démarche de ceux qui sollicitent leurs services. Passées par Paris et installées à New York depuis respectivement 3 et 7 ans, les deux Françaises ont changé de vie grâce à ces pratiques. 

Alors qu’elle est assistante-trader pour une banque d’investissement, Julie Fotis, n’arrivait pas à avoir d’enfant, et décide de travailler sur les énergies grâce à l’Akashi, une méthode de méditation suivie, transmise par sa maman.  « Je suis tombée enceinte, j’ai quitté mon travail et j’ai entamé une formation de coach santé ».

De son côté, Marie Vieillard évoque sa vie d’avocate à Paris avant de passer 10 ans au Mexique, où elle exerce les professions de photographe et de prof de yoga. « Je me rappelle dans l’état dans lequel j’étais, avec le style de vie que j’avais, je comprends maintenant pourquoi j’étais tout le temps malade ». Depuis 2012, elle se consacre à la pratique Ayurvédique, après avoir fait ses classes à l’European Institute of Vedic Studies, en Suisse puis en Inde.

Les deux femmes travaillent main dans la main, parfois avec la même clientèle, qui est pour l’essentiel composée à 80% de femmes, en majorité françaises, entre 30 et 60 ans.

Avec l’espace complémentaire à côté du cabinet, les deux fondatrices du centre veulent créer une « vraie communauté, qui partagent les mêmes idées et les mêmes valeur, espère Julie Fotis, on fait se rencontrer le maximum de personnes, on fait venir le maximum de thérapeutes pour partager les expériences et multiplier les solutions. »

Côté tarif, il faut compter environ $200 la séance de consultation, qui dure entre une heure et une heure et demie. 

L’Amérique à la rescousse du baseball français

Le baseball français est en train d’écrire l’une des pages les plus excitantes de son histoire. Bruce Bochy, figure incontournable du baseball américain, va entraîner les Bleus dans leur quête d’une qualification à la Classique Mondiale de Baseball 2021. Cet ancien joueur, manager des Padres de San Diego puis des Giants de San Francisco entre 2007 et 2019, compte plus de 2000 victoires à son actif. Et c’est lui qui a mené les Giants à la consécration en remportant les prestigieuses World Series 2010, 2012 et 2014. Un mythe pour tous les amateurs.

« Travailler avec quelqu’un du calibre de Bochy, c’est une expérience unique. On est 25ème nation mondiale, autant dire que ça ne pèse pas beaucoup ! Avec lui à la tête de l’équipe, on peut espérer exister sur la scène internationale et entrer dans une nouvelle dimension. J’ai envie de croire à la success story ! » confie Didier Seminet, Président de la Fédération Française de Baseball et Softball.

Comment ne pas y croire quand la légende Bruce Bochy endosse les couleurs tricolores ? Son choix a de quoi surprendre, mais signe pour l’Américain de 64 ans un retour aux sources. Né à Landes de Boussac, en Charente-Maritime, alors que son père, sergent dans l’armée, était en poste dans la région, il a toujours entretenu une relation particulière avec la France. Aujourd’hui, toute sa famille l’accompagne : « je suis né en France, mon fils Brett est éligible pour jouer avec l’équipe et mon frère Joe, m’aidera dans l’encadrement. C’est la famille Bochy dans son ensemble qui apportera son soutien au baseball français » explique le manager.

Une occasion en or d’attirer l’attention sur ce sport méconnu dans l’Hexagone, où l’on compte moins de 15 000 licenciés. « C’est culturel » affirme le président de la Fédération. « En France, il n’y a pas un enfant qui n’a pas tapé dans le ballon et aux USA, pas un qui n’a touché un gant ! Les Français ont l’habitude des sports gauche/droite et le baseball bouscule, car c’est horaire/anti-horaire et que l’on ne marque pas de points quand on a la balle. »

Didier Seminet savoure donc l’inédit coup de projecteur offert par Bruce Bochy. « C’est fantastique ! Ça montre que l’on existe. Ses contacts et son expérience ouvrent les portes. On développe des partenariats commerciaux et des liens plus efficaces. On a une meilleure crédibilité pour attirer des joueurs, notamment des Français vivant aux États-Unis. C’est essentiel qu’ils sachent qu’ils peuvent représenter leur nation lors de compétitions internationales ».

© Glenn Gervot / FFBS

Pour convaincre Bruce Bochy, pas de gros chèque ni contrat mirobolant. « On a eu la chance de le rencontrer grâce aux connexions privilégiées de l’un de nos photographes avec les Giants et j’ai annoncé la couleur : pas d’argent, mais une équipe nationale, ce qui est plus important qu’un club. Il m’a répondu qu’il demanderait à sa femme ! J’ai pensé que c’était sa manière de refuser… » raconte le président Seminet. Lorsqu’il le croise quelques mois plus tard, Bruce Bochy ne le reconnaît pas. Mais après un échange avec un coach, il finit par l’inviter dans son bureau. Ils ne parlent pas baseball, mais vins. Et à la fin de leur conversation, il annonce : « je serai là ».

Bruce Bochy expliquera par la suite avoir réfléchi un moment à son après-carrière avec les Giants et vouloir rester impliqué. « Je veux rendre au baseball ce qu’il m’a donné. Manager la France est un parfait exemple de la manière dont je peux aider au développement de la pratique » précise t-il. Et Didier Seminet d’ajouter : « je crois que sa motivation, c’est aussi le fait d’accompagner son fils dans cette nouvelle étape ».

La suite de l’histoire de Bruce Bochy se fera donc avec celle de l’équipe de France. Et cette dernière compte bien prolonger la réussite de son idole. « On se fixe l’obligation de gagner. On veut qu’il soit fier de nous. On veut aller chercher un titre et les émotions qui vont avec…» avoue Didier Seminet. Pour savoir comme les évènements vont tourner, rendez-vous en mars prochain pour les premiers matchs qualificatifs de la Classique Mondiale, à Tucson, en Arizona.

Le Cirque du soleil présente “Volta” à Los Angeles

Un peu moins d’un an après “Amaluna”, le Cirque du Soleil est de retour à Los Angeles avec un nouveau spectacle aux élans futuristes. “Volta” sera présenté du 18 janvier au 8 février sous le Grand Chapiteau au pied du Dodger Stadium de Los Angeles.

La 41ème production du Cirque du Soleil s’articule autour d’un personnage principal en quête de sens, Waz. Ode aux sports extrêmes, “Volta” enchaîne les prouesses acrobatiques dans un monde visuellement saisissant, propulsé par une musique mélodique aussi prenante qu’enveloppante. C’est d’ailleurs le groupe français de musique électronique M83, très célèbre aux Etats-Unis, qui a composé la bande son du spectacle.

Fondé par vingt artistes de rue en 1984, le Cirque du Soleil a complètement réinventé les arts du cirque. Établie à Montréal, cette compagnie a présenté des productions dans près de 450 villes de 60 pays.

Robin Le Mesurier : «Ma relation avec Johnny a duré plus longtemps que beaucoup de mariages»

«On a directement accroché avec Johnny, j’aimais son honnêteté, son «smile», on avait les mêmes goûts musicaux.» Depuis leur rencontre en 1994 jusqu’à la mort du Taulier, le 5 décembre 2017, le guitariste Robin Le Mesurier n’a plus quitté la légende française, vivant une vibrante amitié avec lui. Des souvenirs qu’il raconte dans son livre «Mes 1000 concerts avec Johnny», publié récemment aux éditions Talent.

«Il était connu aux Etats-Unis, la tournée américaine en 2014 affichait complet», argue Robin Le Mesurier, longtemps invisible dans les médias. Pour autant, il refuse le surnom du «Elvis Presley français» plébiscité par la presse US à la mort de Johnny Hallyday. «C’était tous les deux des icônes et des performeurs sur scènes, mais ils n’avaient pas le même style.»

Robin Le Mesurier et le rockeur se sont rencontrés à Los Angeles, où vit toujours le guitariste de 66 ans. Et plus exactement à l’hôtel Sunset Marquis. «Chris Kimsey m’a demandé d’écrire plusieurs chansons en anglais pour l’album «Rough Town», puis de jouer en studio», se remémore celui qui a longtemps été le “sideman” de Rod Stewart. Le contact passe, et il se retrouve dans le Hallyday Circus en 1994. Il ne quittera plus l’artiste qu’il surnommait «The Singer».

«Sa voix m’a directement transcendé, elle est incomparable», plaide Robin Le Mesurier, qui la trouve tout aussi puissante sur le dernier album du Taulier. Leur relation «simple» devient rapidement forte, à tel point qu’il est le seul musicien à traverser tous les changements d’équipe. «Je me souviens que lorsque j’étais sur un tour avec Rob Stewart à Orlando, Johnny m’a appelé pour que je lui promette que je ne l’abandonnerai pas», rapporte-t-il, ajoutant que le rockeur avait même refusé de le «prêter» à Michel Sardou.

Premier militant d’une tournée d’hommages avec un hologramme

Outre l’aspect artistique, persistaient des liens fraternels entre les deux hommes. «Il est devenu un frère pour moi, il était drôle, généreux. On ne s’est jamais engueulés. Notre relation a duré plus longtemps que beaucoup de mariages», s’amuse à dire le musicien londonien, lâchant : «il me manque beaucoup». Car ils se côtoyaient aussi en dehors des scènes et des studios, multipliant les repas avec leurs épouses respectives quand le Taulier emménage à Los Angeles. «Ici, personne ne le connaissait, il n’était pas harcelé

Au travers de ce livre rassemblant 20 années de partage, dont l’idée lui a été suggérée par son éditeur, le guitariste anglais multiplie les anecdotes : l’excitation du concert au Stade de France après la victoire des Bleus en 1998 ; mais aussi des souvenirs moins rock’n roll : le fait que sur la fin, Johnny ne fumait plus mais continuait à crapoter ; qu’il répétait «je veux mourir sur scène» ; les films qu’ils regardaient ensemble, le fait qu’il l’a introduit au «Stoemp» (une purée belge), mais aussi présenté aux acteurs Catherine Deneuve et Jean Reno. Il se souvient aussi très bien que l’ancien président Nicolas Sarkozy leur avait demandé de jouer pour le 14 Juillet à la Tour Eiffel. «Mais il ne s’était pas déplacé, Johnny était très en colère contre M.Sarkozy

Et Robin Le Mesurier aime clamer son amour pour «The Singer»: «Quand, avec ma femme, on demande à Alexa (objet connecté d’Amazon) de jouer un disque sans préciser d’artiste, le premier truc qui sort, c’est son dernier album. Ca me fait penser qu’il est toujours là.» Outre son livre, le Britannique veut que l’on se remémore le chanteur de manière patriotique et musicale. Ainsi, il milite pour qu’un jour férié soit dédié à la mémoire de Johnny Hallyday ; et pour organiser une tournée française en 2020 avec un hologramme du chanteur. «J’ai vu un concert similaire de Roy Orbinson (défunt) au Wiltern -une salle mythique de Los Angeles-, c’était incroyable. J’aimerais faire un show qui retrace toute sa carrière. On ne peut pas rendre hommage à Johnny sans entendre résonner sa voix.» Il voudrait reprendre quelques-uns de ses grands tubes, dont ses préférés «Que je t’aime», «Je te promets» et «Quelque chose de Tennessee».

Cette publication intervient deux ans après la mort de Johnny, où les questions d’héritage secouent toujours sa famille. «Mais je préfère ne pas en parler», lâche Robin Le Mesurier. Il reste toutefois très proche de Laeticia, cette dernière l’ayant notamment invité à Saint-Barth et ayant rédigé la préface du livre.

La pêche à Miami, mode d’emploi

Avec ses lacs, ses rivières ou encore son vaste littoral, Miami est le paradis des pêcheurs qui peuvent y pratiquer leur discipline durant toute l’année. Pour vous aider à taquiner le goujon, French Morning est allé à la pêche aux informations.

Où lancer sa ligne à Miami ?

Considérée comme l’un des meilleurs coins de pêche du Sud de la Floride, la baie de Biscayne offre aux pêcheurs en herbe ou aguerris une grande variété de spots et d’espèces de poissons. Vous pourrez ainsi tenter d’attraper un brochet, un espadon ou encore un tarpon, qui règne en maître dans la zone, depuis le Haulover Park de Miami Beach. Le site dispose d’une vaste étendue de sable ainsi que d’une jetée donnant aux pêcheurs un accès à des eaux plus profondes.

Autre lieu de pêche privilégié, le South Pointe Park situé à l’extrémité sud de Miami Beach. Loin du tumulte d’Ocean Drive, l’endroit bénéficie d’une jetée où il n’est pas rare d’observer les férus de la discipline remonter un vivaneau ou encore un maquereau espagnol.

À Key Biscayne, le Bill Baggs Cape Florida State Park est également un coin idéal pour lancer sa ligne. L’aire de loisirs dispose notamment de plusieurs jetées ainsi que près de deux kilomètres de plages ouvertes à la pêche. Les récifs artificiels de la zone hébergent notamment de nombreux mérous, sérioles, bonites, ou encore thazards.

Les amateurs de pêche sportive en haute mer se rendront, quant à eux, dans le bleu de l’océan Atlantique à la recherche de gros poissons longeant le courant océanique Gulf Stream. Plusieurs prestataires proposent des excursions au large permettant de jouer du moulinet le temps d’une demi-journée.

À Miami, il n’est pas seulement question de pêche en eau salée. Les lacs et rivières de la ville abritent également de nombreuses espèces de poissons. Parmi les plus populaires, le tucunaré ou encore l’achigan à grande bouche que vous pourrez notamment pêcher depuis le rivage ou en embarquant sur un kayak au Blue Lagoon, un lac situé au sud de l’aéroport de la ville.

Pour la pêche en eau douce, le Tropical Park est également un lieu très prisé. L’espace renferme plusieurs lacs dans lesquels évoluent des bars, des crapets arlequins ou encore des silures.

Faut-il un permis pour pêcher à Miami ? 

Si vous pêchez le temps d’une excursion organisée à bord d’un bateau ou si vous lancez votre ligne depuis une jetée ou encore depuis la terre ferme, le permis de pêche n’est pas obligatoire. Par ailleurs, si vous avez moins de 16 ans ou plus de 65 ans, vous êtes également exempté de permis. 

Dans tous les autres cas, vous devrez obtenir un permis de pêche en eau douce pour lancer votre ligne dans les rivières et les lacs de Miami ou un permis de pêche en eau salée. La licence annuelle est fixée pour chaque permis à 17 dollars pour les résidents et 47 dollars pour les non-résidents.

Certaines règles doivent par ailleurs être respectées : ne pas pêcher d’espèces protégées et tenir compte du nombre ainsi que de la taille minimum autorisés pour chaque poisson.

Enfin, l’État de Floride permet chaque année aux passionnés non-licenciés de pêcher durant certains jours sans qu’aucun permis ne soit nécessaire.

“Les Misérables” nommé aux Oscars 2020

Nouvel espoir pour le film Les Misérables, après la déception des Golden Globes. Le film de Ladj Ly a été nommé lundi 13 janvier dans la catégorie “meilleur film étranger” pour la 92e édition des Oscars, qui aura lieu le 9 février à Hollywood.

Dans le long-métrage, prix du jury au Festival de Cannes en mai dernier, le réalisateur dépeint les relations houleuses du quotidien entre les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) et les habitants du quartier des Bosquets à Montfermeil. Les Misérables sera en compétition avec Parasite de Bong Joon-ho, palme d’or du dernier festival de Cannes, La Communion du Polonais Jan Komasa, Honeyland, un film macédonien et Douleur et gloire de Pedro Almodôvar.

J’ai perdu mon corps (I lost my body) de Jérémy Clapin a également été sélectionné pour les films d’animation. Diffusé à l’étranger via la plateforme Netflix, le film raconte les péripéties d’une jeune homme, Naoufel, amputé d’une main, et de sa main elle-même.

Enfin, le compositeur Alexandre Desplat a reçu une nouvelle nomination pour la bande originale des Filles du docteur March (Little Women). Ce dernier avait déjà obtenu en 2018 l’Oscar de la meilleure musique de film pour The Shape of Water (La Forme de l’eau).