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Concert de la French American Piano Society: Beethoven et ses amis

La French-American Piano Society promeut les échanges culturels et éducatifs, entre la France est les Etats-Unis.

Pour son concert de rentrée, elle présente Jean-Efflam Bavouzet, pour un concert consacré à Beethoven à l’occasion du 250ème anniversaire de sa naissance.

Le programme inclut, outre Beethoven, des oeuvres de Clementi, Dussek et Haydn.

Ce concert organisé dans le salon rose du Consulat de France à New York, est aussi l’occasion de lever des fonds pour l’association. Champagne et dessert sont servis après le concert.

Tickets ici

Pourquoi certains Etats interdisent la vente d’alcool dans les supermarchés ?

Si vous vivez dans l’Etat de New York, en Pennsylvanie, ou encore dans le Colorado ou le Maryland, vous avez sûrement poussé la porte du “liquor store” de votre ville pour acheter une bouteille de vin. Dans onze Etats américains, les rayons “vin” des supermarchés sont inexistants (mais les bières sont disponibles dans la plupart des Etats, sauf 4). Pourquoi certains Etats interdisent la vente d’alcool dans les supermarchés ? C’est la question bête du jour.

“Le système de régulation actuel repose sur l’histoire des Etats-Unis et remonte jusqu’à la période de colonisation du pays”, explique Me Richard Blau, avocat spécialisé dans l’industrie de l’alcool pour le cabinet Gray Robinson en Floride. La relation ambiguë que les Américains entretiennent avec l’alcool est étroitement liée à l’histoire de leur pays.

Après la guerre civile américaine (1861-1865), les Etats-Unis ont connu une période de grande industrialisation, qui a eu pour conséquence la multiplication de l’alcool sur le marché américain. “De grands commerçants dominaient le commerce de détail aux Etats-Unis et ont pris peu à peu le contrôle des brasseries et des saloons”, explique l’avocat. Les fournisseurs ont commencé à encourager la prostitution et les jeux d’argent dans les bars. C’est le début de l’ère des saloons. 

Un repas gratuit contre de l’alcool

There is no such things as a free lunch” (“Il n’y a rien de tel qu’un déjeuner gratuit). Cette phrase devenue célèbre tient son origine d’une pratique courante dans les brasseries entre 1870 et 1920, qui consistait à offrir un repas gratuit pour les travailleurs. “Les aliments cuisinés étaient salés volontairement pour que les consommateurs reprennent de l’alcool”, précise Richard Blau. 

Les premières victimes sont les ouvriers qui participent à la construction des villes industrielles comme New-York, Boston ou Chicago. Très vite, l’économie du jeune pays est paralysée. “Des associations se sont créées et ont demandé au gouvernement fédéral de supprimer la commercialisation d’alcool”, poursuit l’avocat. 

La fin de l’ère des saloons est marquée par le célèbre Prohibition Act et l’interdiction de vendre de l’alcool sur le sol américain. Signé en 1920, le 18e amendement des Etats-Unis a laissé des traces dans la mentalité américaine. Pendant des décennies et bien après la fin de la Prohibition, la non-consommation d’alcool étaient la priorité de tous les hommes politiques”, assure Richard Blau.

Un pays toujours divisé 

Jeune politicien en course pour la présidentielle, Franklin Delano Roosevelt propose de supprimer la prohibition et de laisser les Etats décider des lois liées à l’alcool sur leur territoire. Élu président , il tient sa promesse et fait passer le 21e amendement de la Constitution américaine en 1933 “Chaque Etat avait une attitude différente face à l’industrie de l’alcool. Par exemple, l’Etat de New-York considérait que c’était une affaire personnelle et que chacun devait avoir le choix. Certains étaient beaucoup plus conservateurs et ont fixé leurs propres restrictions”, explique le spécialiste.

Au fil des années, certains alcools ont toutefois fait leur apparition dans les supermarchés et les lois se sont assouplies. Pourtant, le débat divise toujours : “Aujourd’hui, il y a une bataille entre les liquor stores, qui ont pris l’habitude d’avoir l’exclusivité sur ces produits, et les supermarchés”, ajoute Richard Blau. Dans le Minnesota ou en Pennsylvanie par exemple, des batailles de lobbying sont ainsi en cours à propos de loi qui rendraient possible la vente de vins dans les supermarchés. 

Moi Impat : rentrer en France en plein mouvement des Gilets jaunes

Violaine Frenza est l’invitée du 41ème épisode d’Eric Gendry pour “Moi, Impat”. Elle a passé 22 ans de sa vie à l’étranger, dont 10 en Amérique du Sud. Malgré ces deux décennies hors de France, cette Marseillaise n’a jamais eu aucun doute sur son origine et sa nationalité. En revanche, reconnaît-elle, “on a des différences et quelques efforts à faire pour se remettre dans le bain français” une fois de retour. Surtout que les premiers pas sur le sol hexagonal se sont faits en pleine crise des Gilets jaunes.

Mais la Française se dit ravie d’être rentrée. “L’Amérique latine, c’est usant”, confesse celle qui a vécu au Mexique et à Porto Rico. “Les enfants grandissent et ils avaient besoin de sécurité et d’un environnement plus sain”. Violaine Frenza n’exclut pas de repartir un jour, mais il était aussi essentiel que sa progéniture puisse se construire des racines dans un pays, car, selon elles, sans cela, “on n’est rien”.

Listen to “Episode 41 : Violaine Frenza” on Spreaker.

Conseil de patrons: Ouvrir une galerie d’art aux Etats-Unis

Ouvrir sa galerie aux Etats-Unis fait rêver plus d’un professionnel de l’art. Ces dernières années, Los Angeles, qui a vu le nombre d’influentes institutions exploser (Marciano Foundation, The Broad, Hauser&Wirth, Over the influence…), attire particulièrement les marchands français. On compte autant de nouvelles galeries françaises à Los Angeles que de boulangeries! Pour comprendre ce qui permet de réussir, French Morning a recueilli les conseils de Français qui se sont lancés.

1/ Comprendre le marché américain
“Il est primordial d’observer le rapport que les Américains ont à la culture sans le dénigrer”, explique Alexandre Latscha, directeur de la galerie PDP installée à Arts District. Pour lui, leur manière de “consommer” la culture est très différente de celle des Français. Ainsi, il lui a été recommandé de mettre en place un “photo call” ou un mur à selfies, ainsi que des événements, pour capter l’attention des visiteurs. “Il y a un besoin évident d’interactions”, assure le galeriste. Il conseille également de venir en amont voir ce qu’il se passe sur place, de discuter avec des professionnels locaux.

Selon le style d’oeuvres exposées, il faut également être prêt à “éduquer” le public. C’est ce que fait Agnès Penot, la responsable de la galerie 19C à Beverly Hills. “Il faut leur inculquer l’histoire de l’art, les Angelinos ne connaissent pas forcément Théodore Rousseau ou Georges Seurat.”

2/ Tester le marché
Avant de se lancer dans le grand bain, mieux vaut tester la clientèle. A la différence de New York ou Miami, Los Angeles débute avec les foires de renommée internationale (Frieze L.A. depuis l’an dernier). Ces événements permettent, en plus d’attirer les collectionneurs du monde entier, de cibler la clientèle locale. “L.A. est un lieu particulier pour les galeries, ce n’est pas évident de déterminer les collectionneurs potentiels”, détaille Anna Milone, la curatrice de la Flax foundation. Elle propose alors une option : être accueilli en amont par d’autres galeries pour se tester, avoir des espaces partagés. De même, Anna Milone recommande de ne pas avoir qu’une galerie à Los Angeles, mais de se lancer ailleurs auparavant. “Los Angeles n’est plus l’El Dorado d’il y a 5 ou 6 ans, les prix ont beaucoup augmenté.”

3/ Choisir le bon quartier
La galerie 5Art a choisi de s’implanter sur Melrose avenue, quand PDP a élu domicile dans le foisonnant Arts District : les quartiers en vogue ne manquent pas dans la cité des anges. “Le choix du quartier est primordial car les Angelinos se déplacent peu. Il faut alors être proche des collectionneurs visés”, défend Anna Milone. Elle observe un déplacement physique des galeries depuis une dizaine d’années, avec une concentration autour de Chinatown. “Pour des galeries “hypes” avec des artistes trendy, ce serait davantage Mid-City, mais cela bouge tout le temps”, reconnaît-elle. Une importance de la localisation qu’a pris en compte Agnès Penot (19C) : “Nous avons choisi Beverly Hills, car nous faisons du XIXe siècle. C’est là où se trouvent nos clients.”

4/ Commencer en exposant des artistes locaux
“La ville est très protectrice vis-à-vis de ses artistes”, affirme Anna Milone. En effet, ils sont particulièrement valorisés par les collectionneurs. Il serait alors contre-productif pour un galeriste de débarquer dans la cité des anges avec uniquement des artistes français, ou européens. “Il faut mettre en perspective la scène locale, créer un dialogue avec des artistes étrangers”, recommande la directrice des programmes de FLAX.

5/ Avoir une présence sur le Net
Cela paraît évident, mais il ne faut pas négliger internet : avoir un site attractif, un inventaire actualisé des oeuvres à vendre, est primordial. Plus que cela, Agnès Penot recommande d’utiliser des sites comme Artnet -un réseau de galeries internationales- pour se faire connaître et vendre. “Depuis 2016, nous avons vendu pour plusieurs centaines de milliers de dollars via l’intermédiaire d’Artnet. Avant l’ouverture de la galerie, nous avions déjà cédé deux oeuvres à des musées”, cite la responsable de 19C. Qui dit présence sur le web, dit réseaux sociaux. “Il faut investir du temps et de l’argent pour être visible sur Instagram, avoir une personne dédiée qui fasse aussi des vidéos”, argumente Agnès Penot.

Au vu des risques financiers que représente la location d’un emplacement pour une galerie, Agnès Penot questionne aussi l’intérêt d’avoir une présence physique alors que beaucoup de transactions s’effectuent en ligne. “Nous avons une galerie pour l’aspect éducatif”, assure la Française, “le XIXe siècle n’est pas tellement à la mode, il faut donc montrer que c’est beau, et que ça s’adapte à des décors modernes (comme celui de la galerie).”

Kinésithérapie et ostéopathie aux US: quelles différences avec la France ?

(Article partenaire) Vous avez probablement déjà expérimenté la complexité du système de santé des États-Unis. Entre les différents professionnels de santé et leurs appellations – M.D. (Doctor of Medicine), D.O. (Doctor of Osteopathic Medicine), D.P.T. (Doctor of Physical Therapy), D.C. (Doctor of Chiropractic), etc. – il peut être parfois difficile de savoir qui consulter, surtout en cas de problème musculosquelettique.

Explications du docteur Matthieu Laurent, kinésithérapeute et ostéopathe français installé à New York.

Tout d’abord, l’équivalent américain du kinésithérapeute est le Physical Therapist (P.T.). Les États-Unis, la France et quelques-uns de ses pays limitrophes sont les seuls pays au monde à utiliser des termes différents pour désigner le métier autrement plus largement désigné par le terme de physiothérapeute.

Aux États-Unis, la plupart des P.T. sont aujourd’hui docteurs (D.P.T). En effet, le doctorat a été mis en place depuis 2015, reflet de l’innovation américaine ainsi que de l’augmentation des connaissances scientifiques et des responsabilités du métier. La pratique fondée sur les preuves scientifiques, largement mise en avant aux États-Unis, encourage le praticien à baser sa décision clinique à la fois sur son expertise (jugement clinique et expérience), la prise en compte du meilleur niveau de preuve dans la littérature scientifique ainsi que sur les attentes et préférences du patient. Les résultats de recherche scientifique encourageant fortement et de plus en plus une implication active du patient dans le traitement des problèmes musculosquelettiques, l’approche américaine est donc globalement plus active et les thérapies passives sont moins présentes qu’en France. Cependant, il est difficile de généraliser car les pratiques dépendent évidemment de chaque cabinet et praticien. Une autre divergence, au bénéfice des patients, est la forte tendance à la spécialisation des cliniciens, probablement due à la forte concurrence entre les différents professionnels.

La prise en charge du patient est une autre différence notable entre la France et les États-Unis. Par exemple, dans l’État de New York et contrairement à la France, il est possible de consulter directement un physical therapist sans prescription médicale. Néanmoins, en cas de couverture, il arrive que l’assurance santé du patient exige malgré tout une pré-autorisation et/ou une prescription pour le remboursement des frais. Dans ce dernier cas, il peut être nécessaire de consulter un médecin au préalable, M.D. ou D.O.. Notez que les infirmières praticiennes, podologues, dentistes et sages-femmes sont également autorisés à prescrire de la physical therapy. Contacter son assurance est le meilleur moyen de vérifier les prérequis pour le remboursement des soins.

L’organisation des soins est aussi différente aux États-Unis. Les services de physical therapy et de médecine sont en général très réglementés et organisés. Il existe même des professions de santé que l’on ne trouve pas en France, comme par exemple les P.T.A. (Physical Therapist Assistant) dans certains cabinets. Même si l’accès au soin est globalement plus rapide qu’en France, l’aspect administratif est malheureusement souvent lourd, à la fois pour le patient et le praticien. Cela peut impacter le relationnel et déshumaniser les services. 

Contrairement à la profession de kinésithérapeute, l’ostéopathie n’est quant à elle pas reconnue comme une profession de santé en France. N’étant pas encadrée par un diplôme d’état, il n’existe pas d’équivalence du diplôme d’ostéopathe français aux États-Unis. Le concept de l’ostéopathie a été créé aux États-Unis au XIXe siècle. Les ostéopathes américains sont médecins et titulaires d’un doctorat en médecine ostéopathique (D.O.). En 2018, ils représentent seulement 9.1% des médecins aux États-Unis. La base de leur cursus de formation est la même que celle d’un docteur en médecine (M.D.), mais ils reçoivent des cours complémentaires sur le système musculosquelettique et les techniques manipulatives. La majorité des D.O. travaillent en médecine générale, même si certains poursuivent d’autres spécialités comme par exemple la médecine physique et de réadaptation ou la médecine d’urgence. En pratique, les différences dans la prise en charge entre un M.D et un D.O. sont si minimes qu’elles sont souvent non remarquées par les patients. 

Enfin, à la manière des kinésithérapeutes en France dont le domaine de compétence inclut les techniques manipulatives utilisés par les ostéopathes, les manipulations ont toujours fait partie du champ de compétences des physical therapists. D.P.T., D.C., M.D. et D.O. sont donc tous formés et entrainés pour utiliser les manipulations dans le cadre de leurs licences respectives. 

Quels que soient vos symptômes et malgré les différences entre les deux pays, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé qui saura être à l’écoute et vous accompagnera dans votre rétablissement.

À propos du Dr. Matthieu Laurent, PT, DPT, DO (France)

Dr. Laurent est un kinésithérapeute et ostéopathe français installé à New York. Sa clinique Change Physical Therapy est située au coeur de Manhattan.

Passionné de sport, son but est non seulement d’aider ses patients à se remettre de leurs blessures mais aussi de leur permettre d’améliorer leurs performances sur le long terme.

Contacter Dr. Matthieu Laurent

Téléphone : 646-578-3416
Adresse de la clinique : 302 5th Avenue, Suite 818
(NW Corner of 31st St. & 5th Ave.)
New York, NY 10001
Site web

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FM Live CES 2020: les serres connectées vont changer vos menus

Pour ce dernier épisode de notre spéciale FM LIVE CES 2020, nous recevons Kat Borlongan, la directrice de la French Tech, pour parler entre autre des 5 milliards levés par les startups françaises en 2019.

Nous parlons aussi serre connectée, innovations beauté, siège médical et agriculture connectée!

French Morning Live CES 2020 est présenté par Massat Consulting.

Live au CES 2020: des vélos solaires aux équipements des forces spéciales

Pour le 3ème épisode de notre émission spéciale CES Vegas 2020, nous parlons des défis de l’installation aux Etats-Unis pour les startups françaises. On découvre aussi un vélo électrique solaire et même de la tech pour les forces spéciales!
Les invités de cette émission:
-Arnaud Chéreau, co-fondateur de Wello
-Benoit de Saint-Sernin, du Cercle de l’Arbalète (groupement des équipementiers des forces spéciales françaises)
-Jean-Philippe Seurat, Massat Consulting
-Mathieu Beuchère, CEO et fondateur de Klaxoon
-Aurélie Bret, BNPParibas, Hub Innovation
-Pedro Novo, BPI
-Jeremie Sautter, Chambre de Commerce Franco-Américaine de New York
French Morning Live CES 2020 vous est présenté par Massat Consulting.

Au CES de Las Vegas, la green tech française sème ses graines

On est un peu des OVNI au CES“, concède Baptiste Pageot. Responsable commercial de MyFood, le jeune Français présente au public du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas (jusqu’au 10 janvier) une belle serre, posée dans l’entrée du pavillon de la French Tech, au coeur de l’Eurêka Park, l’espace du salon consacré aux start-ups venant du monde entier.

Depuis mardi, les curieux se pressent à l’intérieur de cette serre où poussent des salades et autres herbes, conçue pour permettre à chacun de produire des légumes. La serre rassemble différentes technologies et techniques (aquaponie, permaculture, outils connectés pour générer des données sur la serre, panneaux solaires…) destinées à faciliter la production tout au long de l’année en milieu urbain.

L’alsacienne MyFood fait partie des nombreuses jeunes pousses à promouvoir la tech environnementale française au CES, grande vitrine des technologies de demain. Cette année, une vingtaine d’entreprises, actives dans les domaines de la mobilité, bâtiment intelligent, lutte contre le gaspillage alimentaire, l’emballage écolo ou encore l’agriculture urbaine et l’AgTech (tech agricole), ont fait le déplacement, dans cette ville qui n’est pas connue pour son écologisme. Leur ambition: décrocher des investisseurs, la presse ou simplement des contacts pour tester leur concept. “Les Français ont un socle de valeurs communes autour de ce qu’on mange et le goût des bonnes choses simples. Ces dernières passent par les végétaux. C’est pour cela que nous poussons notre serre et qu’on assume le fait de vouloir manger de bons produits frais“, déclare Baptiste Pageot, dont les parents avaient un potager. Avec 200 serres dans le monde entier, dont le Qatar, MyFood vise à présent le marché américain. “Vu la taille du marché américain et le prix de la nourriture organique, on s’est dit qu’il y avait un intérêt pour nous à être ici“.

À quelques pas de là, Quentin Rousselot et Elsa Maccario pratiquent eux aussi de l’agriculture urbaine. Mais au lieu d’une serre, ils proposent des potagers clé en main dans le cadre de leur petite entreprise Agrove, passée par The Camp, l’accélérateur futuriste d’Aix-en-Provence. Eux aussi sont venus au CES dans l’espoir, à terme, de se développer aux Etats-Unis. Dans l’immédiat, ils sont venus chercher de la presse et des entreprises susceptibles de valider leur produit. “Les gens ont besoin de sens. L’agriculture urbaine est une problématique d’avenir et on se positionne dessus. Comme c’est compliqué au niveau politique, la solution viendra des entreprises“, veut croire Quentin Rousselot, fils d’agriculteur.

Verdir et embellir les villes, c’est aussi la problématique à laquelle veut répondre Olivier Ayasse, un passionné d’architecture et de jardinage qui a passé vingt ans à travailler dans l’Internet des Objets. De ces différents centres d’intérêt, il a créé une app nommée Connected Garden où un jardinier virtuel, Archibald, aide les particuliers à optimiser l’utilisation de leur jardin. Après l’installation d’un capteur dans la pelouse, “Archie” indique par exemple quelles fleurs sont les plus adaptées à l’espace vert. À l’aide de la réalité augmentée, l’app signale aussi les plantes qui ont besoin d’être soignées et la manière de le faire. Le chef d’entreprise a rencontré plusieurs investisseurs potentiels “solides” lors de ce salon 2020, deuxième CES pour lui. “Leur appétit pour les Clean Tech ou Green Tech se base sur les attentes de millennials. Si on ne verdit pas nos villes, l’avenir va être compliqué“, affirme Olivier Ayasse.

La mobilité était elle aussi bien représentée. Les trottinettes électriques de Green Riders étaient de la partie, tout comme le service de co-voiturage RideSVP, les vélos électriques Coleen et le vélo-cargo solaire à trois roues de Saint-Denis de la Réunion Wello, l’une des stars tricolores d’Eurêka Park. “Nous avons eu beaucoup de presse“, se félicite Mélodie Ribeiro. La start-up a pu tester son véhicule léger, utilisé par La Poste et EDF entre autres, sur 30 kilomètres dans le Red Rock Canyon à l’extérieur de Vegas, dans le désert de Mojave, et le long du “Strip”, cette longue artère touristique où se situent les grands hôtels-casinos de la ville. Le produit n’est pas encore vendu à l’étranger, mais cela pourrait changer. Lors du CES, Wello a eu des touches de la part d’acheteurs en Floride et en Californie. “On réfléchit à l’exportation“, précise Mélodie Ribeiro. Le monde en a besoin.

 

Matinée portes-ouvertes à l’École  Franco-Américaine de Sunnyvale

(Article partenaire) L’École Franco-Américaine de la Silicon Valley a le plaisir de vous inviter en famille pour une matinée portes-ouvertes le samedi 25 janvier, à partir de 10h sur son campus de Sunnyvale.

Ce jour-là, les enfants auront l’occasion de s’amuser, de rencontrer d’autres enfants, et d’apprendre à travers des activités ludiques et créatives en français et en anglais.

« C’est toujours une matinée très conviviale », indique Pierre-Ludovic Perrot, le directeur de l’école, « elle permet à nos futures familles de découvrir nos locaux et d’interagir avec nos enseignants et les parents de l’école. »

Crédits photo : FASSV

Cette matinée est aussi une excellente occasion d’en apprendre plus sur le programme d’immersion bilingue offert par l’école. Celle-ci a en effet la particularité de proposer un modèle unique dans la Baie puisque les enseignements se font à 50% en français et à 50% en anglais, et ce dès l’âge de 2 ans et de demi.

L’école Franco-Américaine de la Silicon Valley est homologuée par le Ministère de l’Éducation Nationale et accréditée par l’Association des Écoles Indépendantes de Californie (CAIS). De la Petite Section au CM2, le programme bilingue associe la rigueur et l’exigence des programmes français, aux qualités et aux approches novatrices du système éducatif californien. 

Réservez votre place pour la matinée portes-ouvertes dès maintenant.

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Au CES 2020: “La France a fait bouger les Etats-Unis »

Retrouvez notre émission French Morning Live CES 2020. Pour le deuxième épisode, nous recevons Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat à l’économie, pour parler de l’imposante délégation française à Las Vegas, mais aussi du bras de fer avec les Etats-Unis avec la taxe sur le commerce digital.

Nous parlons aussi transport. Le CES est devenu un véritable salon de l’automobile, avec tous les constructeurs présents et d’autres, nouveaux venus, tel Sony qui a présenté un concept-car électrique. Nous évoquons aussi la frénésie de solutions de “maison connectée” qui va se nicher désormais jusque dans les toilettes…

Les invités de cette émission:

-Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’Etat à l’économie

-Romain Afflelou, Cosmo

Jerome Stefanello, Urban Services Director, Flowbird

-Denis Thuriot, maire de Nevers

-Fred Potter, fondateur de Netatmo et CTO de Legrand

-FX Jeuland, Smart Building Alliance

Réalisé par Emmanuel Saint-Martin, Marie-Eléonore Noiré et Alexis Buisson.

French Morning Live CES 2020 est présenté par Massat Consulting, experts comptables et par Klaxoon.

“Moonlight meditation” et “speed dating” au programme de la Nuit des idées 2020 à Los Angeles

La Nuit des Idées avait attiré les foules -et même provoqué des “sold out” aux bains sonores- l’an dernier, à Los Angeles. En collaboration avec le Consulat général de France à L.A., elle revient le vendredi 31 janvier 2020, de 5:30 pm à 11pm, au Musée d’histoire naturelle avec une programmation éclectique autour du thème “Being alive” (« Être vivant»). Les tickets seront disponibles à partir du mercredi 8 janvier à 10 am.

Les galeries, théâtres et espaces publics de cette institution prestigieuse seront ouverts aux philosophes, écrivains, scientifiques, artistes et politiciens comme le photographe Ian McCallister, Adrien Moisson (fondateur de Wild Immersion, une réserve naturelle virtuelle), l’océanographe Bethanie Edwards ou Benoît Lecomte (le premier homme à avoir traversé l’océan Atlantique à la nage). Les participants seront alors invités à échanger et réfléchir sur la question des équilibres écologiques, ce que représente l’engagement, la relation de l’homme au monde, les questionnements que soulèvent les mutations technologiques ou encore l’avènement de l’intelligence artificielle. A noter, un débat sur la biodiversité et la viabilité environnementale sera encadré par le journaliste titulaire du prix Pulitzer, Patt Morrison.

Outre les discussions, plusieurs performances musicales, projections et installations attendent les visiteurs. Ils pourront participer à une “moolight meditation” avec Alain Lancelot dans les jardins, aux spectacles de Jessica Fichot Quartet, Gavin Turek ou au set de DJ Bobby French ; ainsi qu’à une expérience de réalité virtuelle et un “speed dating” avec des organisations engagées.

L’Impératrice, Tchami, Aya Nakamura et SebastiAn : la nouvelle vague musicale française à Coachella 2020

Travis Scott, Lana Del Rey, Rage Against The Machine, Frank Ocean… La programmation 2020 de Coachella s’annonce comme un grand cru. On y retrouvera aussi quatre Français sur les deux week-ends (du vendredi 10 au dimanche 12, et du vendredi 17 au dimanche 19 avril) que le festival occupe dans le désert californien.

Se produiront sur scène des chanteurs et groupes qui ont déjà fait leurs premiers pas aux Etats-Unis, comme L’Impératrice les vendredi 10 et 17 avril, et SebastiAn les dimanches 12 et 19 avril. Deux novices feront leur baptême du feu lors ce festival mythique : Tchami et Aya Nakamura les samedis 11 et 18 avril. “Ca pète”, s’est réjouie l’interprète de “Djadja” et “Pookie” sur Twitter, qui succède ainsi à Jain, Charlotte Gainsbourg et DJ Snake.

Pour pouvoir en profiter, il faudra s’armer de patiente et s’inscrire sur les “listes d’attente”. Créé en 1999, Coachella réunit chaque année près de 200 000 personnes à côté de Los Angeles.