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Voyage à la Nouvelle-Orléans, bonnes adresses et pièges à éviter

Ville d’histoire, de fête, de cuisine et de musique, la Nouvelle-Orléans offre une expérience du Sud des États-Unis unique. Avec plus de 350 000 habitants et des touristes venus du monde entier, la ville star de la Louisiane réserve autant de surprises que de pièges à touristes à éviter.

Le French Quarter ou « Vieux Carré » 

C’est le quartier le plus emblématique de la Nouvelle-Orléans, construit par les colons français en 1718. Facile d’approche, grâce à son plan en damier, le French Quarter charme par son architecture coloniale typique de la Louisiane, ses nombreux bâtiments en briques et balcons en fer forgé, ses rues aux noms français (Chartres, Bourbon, Toulouse, Royal…), ses brasseries où goûter aux écrevisses à l’étouffée (Galatoire, Antoine’s…) et son lot de boutiques, librairies anciennes et galeries d’art. Un verre au Chart Room permet d’assister le samedi en début d’après-midi aux traditionnels défilés et fanfares de la ville, de recevoir un des multiples colliers multicolores envoyés par la foule, et d’écouter orchestres de jazz de rue à volonté.

À éviter : Bourbon Street est la rue de la fête et du vacarme. Tous les soirs se concentre ici toute la jeunesse alcoolisée de la Nouvelle-Orléans, quelques fast-food de mauvais goût et défilent des voitures customisées, aux enceintes hurlant de la musique bon marché. Pour sortir du chaos, descendre sur Chartres ou Royal Street où quelques artistes composent des poèmes à volonté, et s’observent les plus beaux bâtiments de la ville.

Le bar à vin et à jazz Bacchanal dans le quartier Bywater. © DR

Faubourg Marigny, le quartier du jazz

Quartier historique du jazz et du blues, le Faubourg Marigny est l’autre quartier de la fête de la Nouvelle-Orléans. Artère centrale, Frenchmen Street compile tous les bars et lieux de concerts où venir écouter les meilleurs groupes locaux. Le Balcony Music Club, Snug Harbor, d.b.a et le Bamboula’s sont des institutions. L’entrée est, pour la plupart, gratuite et le pourboire aux artistes – généralement de bonne qualité – vivement conseillé. Un passage pour un diner ou un verre au bar de l’hôtel Peter and Paul, vaut également le détour. Cette ancienne église, réfectoire et couvent du XIXe siècle est aujourd’hui l’adresse chic la plus courue de la Nouvelle-Orléans.  

À éviter : À moins d’aimer le tintamarre permanent et les décibels à tue-tête, les bars gays du quartier de Marigny donnent la nausée. À proscrire aussi, les soirées bachelor party réservées aux colonies de filles qui aiment hurler.

Pour aller plus loin : À l’est du Faubourg Marigny, le quartier de Bywater, bien moins fréquenté par les touristes, dévoile une image plus bohème de la Nouvelle-Orléans. En louant un vélo, on navigue entre les ruelles bordées de maisons colorées et de petits cafés avec terrasses. Les fresques murales sont davantage présentes à l’image de la galerie du Studio Be qui montre les talents de l’artiste Brandon Odums centré sur la culture noire, ses héros et leaders historiques. Par une promenade passant par le hangar à peintures de Dr Bob, on rejoint le pont de Crescent Park sur les rives du Mississipi, direction l’excellent bar à vin Bacchanal, sa grande terrasse sous les arbres et son orchestre de jazz.

Le tramway ou « street car » longe la Mississipi River. © DR

Jackson Square, touristes et beignets

Quartier touristique de la Nouvelle-Orléans, le parc de Jackson Square vaut pour sa cathédrale Saint-Louis, érigée en 1718. Vu l’afflux de touristes, de carrioles à cheval et de magasins de souvenirs, seul un bref passage est conseillé. Le marché aux puces « French Market », avec ses têtes d’alligator et son artisanat vaudou, n’est pas le plus mémorable mais vaut le coup d’œil. Plus singulier, le Café du Monde, sa large terrasse et sa spécialité de beignets au sucre rendent la pause sympathique.

À éviter : la croisière en bateau à vapeur sur le Mississipi. Une tradition de la Nouvelle-Orléans qui embarque des milliers de touristes, retraités en majorité, pour 2 heures de balade au son d’un orchestre jazz et d’un buffet de moyenne qualité. La balade autour du port permet de comprendre la physionomie du Mississipi et rappelle l’histoire de l’esclavagisme et de la traite humaine organisés là.

Voiture rétro dans le quartier de Garden District. © DR

Garden District, grandeur et shopping

Du French Quarter, on monte dans l’un des fabuleux street car de la Nouvelle-Orléans (1,25$ le trajet par personne), direction Charles Avenue, là où passe chaque année le traditionnel défilé de Mardi Gras. Autour du cimetière Lafayette, ses tombes richement décorées et sa végétation rampante, se découvrent les maisons, manoirs et demeures les plus cossues de la ville, toutes bordées d’arbres et de chênes verts tentaculaires. À voir, le manoir Buckner daté de 1856, et ancienne résidence du magnat du coton Henry Sullivan Buckner ou la Bradish Johnson House, un exemple du style Beaux-Arts de 1872. La galerie de photographies David Spielman révèle les plus beaux clichés en noir et blanc de la ville. En face, le restaurant culte Commander’s Palace réunit toutes les bonnes familles et touristes bien renseignés, autour d’un menu créole gourmet.

Pour aller plus loin : Magazine Street est l’artère commerciale de la Nouvelle-Orléans. 9,5 kilomètres de boutiques, bars, restaurants et galeries. Pour bien faire, démarrer à La Boulangerie, l’adresse la plus courue pour petit-déjeuner et déjeuner, demander le croissant aux amandes, légion, puis trouver une place à l’angle de Louisiana Avenue, où boutiques de mode vintage et d’antiquités et restaurants à po’ boys (les sandwichs typiques de la Louisiane) valent le passage.

Le parc City Park au nord de La Nouvelle-Orléans. © DR

City Park et Tremé

Au nord de la Nouvelle-Orléans, le quartier résidentiel de City Park vaut pour son parc historique de 1856 situé le long du bayou Saint-Jean. Un parc où a élu domicile le NOMA, le New Orleans Museum of Art, riche de nombreuses pièces d’art africain et d’un fonds photographique passionnant. Les expositions y sont généralement de grand intérêt, à l’instar de l’artiste americano-kenyane Wangechi Mutu (jusqu’au 14 juillet 2024) ou d’Afropolitan dédiée à l’art contemporain africain (jusqu’au 29 décembre 2024). La promenade au Besthoff Sculpture Garden est imparable, et permet de voir, entre rivières et chênes centenaires, l’ours de Frank Gehry, la tête de mort géante de Katharina Fritsch ou le labyrinthe des miroirs de Jeppe Hein. À quelques encablures, Parkway Bakery and Tavern est l’adresse phare pour avaler le sandwich Poor Boy, sa spécialité. Éviter la version Large, et préférer la demi-baguette roast beef, sauce gravy, frites, mayo, tomates et concombre, qui cale l’estomac à coup sûr.  

Pour aller plus loin : En Uber, rejoindre le quartier historique de Tremé, le plus vieux quartier afro-américain des États-Unis et guère fréquenté par les touristes. Petit bijou, le Backstreet Museum fait découvrir toute la culture afro-américaine de la Nouvelle Orléans via une collection d’objets, masques, costumes et vidéos relatifs aux Mardi Gras, aux processions funéraires de jazz et autres traditions. Un passage au Louis Armstrong Park, qui rend hommage au célèbre trompettiste né à la Nouvelle-Orléans, vaut la photographie sous le grand néon.

Les marais d’Henderson dans le Atchafalaya Basin. © DR

Une visite au bayou

À 2h30 de la Nouvelle-Orléans se trouve l’Atchafalaya Basin, la zone marécageuse la plus vaste des États-Unis (plus de 400 000 hectares). Des paysages exceptionnels et mystiques de bayou, peuplés de cyprès immenses, de rivières sinueuses, où font leurs nids plus de 250 espèces d’oiseaux et rodent reptiles et, dit-on, près d’un million d’alligators.

À éviter : les swamp tours proposant des virées en air-boat bruyants, les embarcations à plus de 8 personnes et celles attirant l’alligator en lui donnant directement à manger. En s’y prenant quelques jours à l’avance, le River of Swamps Tour fait monter en tout petit comité dans le bateau de Ronnie Briscoe, un amoureux du bayou. Photographes, journalistes et passionnés de nature réservent chez lui pour une eco-balade instructive et intime de 2h30 à travers les marais.

Publié le 28 avril 2024. Mis à jour le 28 décembre 2024.

Vie d’Expat : Depuis que je vis loin, ma sœur a repris le rôle qui m’appartenait

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l’épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.

Cette semaine, découvrons l’histoire de Fabrice dont l’éloignement a ravivé les rivalités entre frère et sœur.

« Avant, Noël, c’était moi. Les heures en cuisine, la décoration de la table, le choix des vins, encore moi. C’était une logistique parfois lourde, mais ça me plaisait. J’aimais rassembler. J’étais celui par qui Noël arrivait. 

Depuis que je vis aux États-Unis, ce rôle a glissé entre les mains de ma sœur. Elle a repris le flambeau et s’en sort très bien. Une grande partie de la famille se retrouve chez elle, mes filles incluses, et je n’en fais plus partie. Je devrais être content qu’elle prenne soin de tout le monde, mais au fond, ça me vexe. Ce rôle de fédérateur, ce pivot familial, c’était moi. Et maintenant, c’est elle qui l’incarne. Je regarde tout ça à distance.

Mes filles seront là-bas, elles aussi. Sarah m’a expliqué qu’elle ne pouvait pas venir ici à cause de son travail, qu’elle manquait de congés. Avec cinq semaines par an ? Julie, elle, m’a simplement dit qu’elle n’aimait pas Noël ici. « Hystérique et commercial ». Ce sont ses mots. Résultat, elles iront chez ma sœur. J’aimerais croire que c’est une question pratique. Mais je ne peux pas m’empêcher de me demander si elles préfèrent être là-bas, avec eux, plutôt qu’ici, avec moi.

Et puis, il y a mes parents. Ils vieillissent, surtout mon père, et chaque Noël que je manque est une occasion de moins d’être là pour eux. J’essaie de me convaincre que je fais ce que je peux, mais est-ce que c’est vrai ? Une année, c’était le travail. L’autre, le visa. L’autre encore, le Covid. Mais alors comment font les autres qui rentrent à chaque Noël ?

Je sais déjà comment se passera la soirée du réveillon. Je recevrai quelques photos sur notre groupe familial que je likerai avec un commentaire du genre « Joyeux Noël ». Je proposerai sans doute un appel vidéo qui ne servira à rien et dont les silences seront probablement gênants et qui accentueront encore le décalage. 

Je ne suis plus celui qui rassemble. J’ai perdu cette place sans même m’en rendre compte. Mon rôle, c’est celui de l’absent, de celui à qui on parle, parce qu’il le faut bien, avant de passer à autre chose. 

Peut-être que les choses changeront un jour. Peut-être que je trouverai une façon de recréer ce rôle ici, avec mes filles, si elles acceptent de venir. Je pourrais peut-être même inviter tout le monde. Enfin… Ceux qui veulent venir. Mais en attendant, je reste là, hors cadre, à regarder les autres construire des souvenirs auxquels je n’appartiens plus. »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Fabrice. Dans son article Frères et sœurs, l’inévitable rivalité, la journaliste Andrea Ostojic revient pour le magazine Sciences Humaines sur les relations fraternelles.

« Pour un frère ou une sœur qui se sent blessé, lésé ou incompris, la première étape pour aller mieux est de reconnaître sa souffrance. Comme le souligne la psychanalyste Virginie Megglé, il s’agit d’admettre que cette blessure, bien qu’elle puisse sembler minime aux yeux des autres, est tout à fait réelle. Une autre étape cruciale consiste à faire le deuil de la fratrie idéale, à accepter que son frère ou sa sœur ne puisse pas toujours combler toutes nos attentes. ‘Faire le deuil de notre fratrie, c’est renoncer à notre idéal, à nos illusions et à tout ce qui peut entretenir notre douleur. C’est ne plus penser à un épisode difficile, ne plus cultiver la nostalgie, ne plus ressasser une dispute non résolue… C’est un processus complexe et très long’, explique-t-elle. Parfois, prendre de la distance avec certains membres de la famille peut s’avérer salutaire pour avancer.

Une fois la douleur reconnue, un travail intérieur est nécessaire pour sortir du rôle de victime ou de bourreau, dans lequel on peut s’enfermer inconsciemment. Cela implique d’arrêter d’idéaliser la position de l’autre tout en dévalorisant la sienne, mais aussi de reconnaître ses propres émotions – jalousie, haine, rancœur – pour mieux les comprendre et, surtout, ne plus leur permettre de dicter nos réactions.

La jalousie, souvent mal jugée, est en réalité une manifestation de la peur de l’abandon. La reconnaître et l’accepter constitue un premier pas vers un apaisement durable. Cependant, il est essentiel de ne pas se limiter aux aspects négatifs des relations fraternelles. Comme le rappelle Francine Klagsbrun dans son ouvrage Frères et sœurs, pour le meilleur et pour le pire, la fratrie est également un espace d’amour et de complicité. Elle écrit que les membres d’une fratrie partagent ‘un réservoir de souvenirs – concernant certaines attitudes des parents, des fous rires et des moments d’espoir, des périodes douloureuses – qui transcende l’expérience individuelle et forme un passé commun.’ Ces souvenirs, uniques et inaliénables, lient les frères et sœurs pour toute la vie.

Ainsi, au-delà des conflits et rivalités, la fratrie reste le lieu de grandes joies, de soutien dans les épreuves, de complicités profondes et de démonstrations de solidarité, qui peuvent durer jusqu’à la fin des jours. »

✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Laurent Saint-Martin devient ministre des Français de l’étranger et du Commerce extérieur

L’ancien ministre chargé des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, reste au gouvernement mais change de portefeuille pour celui du Commerce extérieur et des Français de l’étranger. Il connaît bien le...

Déborah Laurent : Les bars pop-up Fêtes à tester jusqu’au Nouvel An

Plusieurs bars pop-up sur le thème de Noël prolongent les fêtes jusqu’à la fin de l’année à Los Angeles. Déborah Laurent a testé le Holly Jolly Bar à West Hollywood, 603 N La Cienega Blvd. L’expérience festive est prévue pour 90 minutes. Il faut réserver sa table (réservation ici), l’entrée est à 23$ pour un cocktail ou mocktail, ou 50$ pour la formule brunch. On pousse la porte avec Déborah :

Instagram will load in the frontend.

Holly Jolly Bar propose cette expérience festive jusqu’au 30 décembre. Cette chaîne de bars est présente dans dix autres villes dont San Diego et San Francisco en Californie, mais aussi à Houston, Miami, Washington et New York.

D’autres adresses de bars pop-up à tester jusqu’à la fin de l’année à Los Angeles :

Déborah Laurent (vidéo) : Les bars pop-up Fêtes à tester jusqu’au Nouvel An

Plusieurs bars pop-up sur le thème de Noël prolongent les fêtes jusqu’à la fin de l’année à Los Angeles. Déborah Laurent a testé le Holly Jolly Bar à West Hollywood, 603 N La Cienega Blvd. L’expérience festive est prévue pour 90 minutes. Il faut réserver sa table (réservation ici), l’entrée est à 23$ pour un cocktail ou mocktail, ou 50$ pour la formule brunch. On pousse la porte avec Déborah :

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Holly Jolly Bar propose cette expérience festive jusqu’au 30 décembre. Cette chaîne de bars est présente dans dix autres villes dont San Diego et San Francisco en Californie, mais aussi à Houston, Miami, Washington et New York.

D’autres adresses de bars pop-up à tester jusqu’à la fin de l’année à Los Angeles :

Le musée du sexe et autres expériences à ne pas manquer en ce moment à Miami

Entre expositions audacieuses, aventures sucrées et activités ludiques, voici cinq expériences à vivre à Miami durant les vacances.
Explorer l’art du désir
© Museum of Sex Miami
C'était l'ouverture de cette fin d'année : le Museum of Sex a ouvert ses portes le 31 octobre dans le quartier de Allapattah. Comme son nom le laisse présager, cet établissement fait rimer art avec érotisme sans jamais tomber dans la vulgarité, régalant ainsi les plus coquins d’entre nous. Parmi les expositions inaugurales, on retrouve « Desire Machines » de l’artiste japonais Hajime Sorayama, avec ses pin-ups hyperréa...

Isabelle Huppert va lire Maupassant à New York

Marier les mots de Maupassant avec la voix d’Isabelle Huppert : l’idée géniale de L’Alliance New York prendra forme le lundi 3 mars prochain (à 7:30pm) au Florence Gould Theater. L’actrice mondialement célébrée donnera vie à sept nouvelles, sept courts récits de l’auteur acclamé pour la force très noire et presque surréaliste de ses romans (billets ici).

Ce ne sera pas la première rencontre de l’actrice avec l’écrivain. Isabelle Huppert avait joué Madame Baptiste, un téléfilm de 1974 inspiré de la nouvelle homonyme de Maupassant. Elle a aussi lu à plusieurs reprises des textes de l’auteur. Mais le proposer au public new-yorkais constituera un événement.

« Maupassant est un maître de la nouvelle, déclarait Isabelle Huppert. Il est très narratif et très rapide. C’est un maître de la prose française et un des plus grands nouvellistes de l’histoire de la littérature. » La lecture prendre place au milieu d’une série qui verra également être lues des œuvres de Molière (Le Misanthrope, lundi 17 février, à 7.30pm ; et l’Avare, le lundi 17 mars à 7.30pm).

Divan d’ailleurs : L’enfant sur le divan franco-américain

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Pour ce troisième épisode de Divan d’ailleurs, podcast consacré à la psychologie en expatriation, Nicolas Cauchy rencontre Annie Muir, psychoanalyst exerçant à New York, pour aborder la question de l’accompagnement des enfants. Dans quelle langue l’enfant bilingue va-t-il vouloir s’exprimer ? À quoi peut bien servir cette petite machine noire sur le seuil de la porte que le petit patient adore manipuler ? Dans quelle mesure les difficultés des enfants sont elles aussi - et surtout - celles des parents ?
Dans cet épisode, nous nous asseyons sur le divan d’Annie Muir pour parler de l’importance ...

Divan d’ailleurs : Libido et désir dans le couple expatrié

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Pour ce deuxième épisode avec Cyrielle Augier, sexologue et thérapeute de couple, nous abordons, la sexualité dans le cadre de l’expatriation. Nous parlons de l’énergie vitale, comment l’entretenir, comment la retrouver et ce qui va nourrir la libido. À partir de l’exploration d’une “carte du désir”, d’une réflexion autour de ce qui est “off” et ce qui est “on”, nous explorerons les “érotypes”, ces “archétypes érotiques, structures universelles qui nous habitent, nous animent, et influencent nos comportements et préférences dans le domaine de l’union amoureuse et sexuelle.”

Retrouvez nos podcasts : https://frenchmorning.com/

Divan d’ailleurs est un podcast de French Morning qui éclaire les parcours de vie des Françaises et des Français établis hors de France à travers la psychologie. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple Podcast, Amazon Music. Cet épisode est raconté par Nicolas Cauchy, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Après Manhattan, la Maison du Chocolat regarde vers Brooklyn pour s’agrandir

2024 aura été l’année du développement pour La Maison du Chocolat à New York. Déjà présent depuis plusieurs décennies via les deux boutiques de Rockefeller Center et Madison Avenue, et plus récemment avec ses deux kiosques de Columbus Circle et Penn Station, l’entreprise française a ouvert deux nouvelles adresses ces derniers mois, Downtown cette fois. Tout d’abord au sein de l’Oculus, l’ensemble architectural du World Trade Center, puis depuis novembre à Soho (Prince street et McDougal, tout près de la 6th avenue).

« Ces dernières années, nous avons constaté un très fort intérêt de la part du public américain, que ce soient des foodies, des amoureux du chocolat et des beaux produits ou encore des touristes, explique Pietro Guerrera, le responsable de la branche USA de l’entreprise. Mais se développer ici n’est pas quelque chose de facile. Quand on ouvre un nouveau lieu, c’est pour y durer. On fait les choses à notre rythme. »

La Maison du Chocolat a vu son chiffre d’affaires augmenter de 75% aux États-Unis ces cinq dernières années et compte faire au moins aussi bien lors des cinq prochaines. Le Covid avait permis au site internet de réaliser la majeure partie des ventes. Désormais, la croissance passera par l’ouverture de ces nouvelles boutiques mais aussi par le corporate gifting, ces partenariats que La Maison du Chocolat entretient avec des marques réputées qui proposent des douceurs à leurs clients à différentes occasions (réceptions, cadeaux, etc.). Pour l’instant, aucune autre ouverture de magasin n’est à prévoir, mais l’entreprise regarde d’autres quartiers de New York, à Brooklyn notamment.

Le chocolat gastronomique

Car La Maison du Chocolat sait pleinement jouer de l’image du luxe à la française. « Chez nous, nos produits sont peut-être coûteux (costly) mais ne sont pas chers (expensive), aime répéter Pietro Guerrera. Nous élaborons nos chocolats et nos macarons en France, dans notre usine de Nanterre, et nous nous appuyons uniquement sur de bons produits, sans trop de sucre et sans additifs, ajoute le responsable. Nous sommes spécialisés, depuis notre création en 1977 par Robert Linxe, dans la ganache. Robert Linxe est le premier qui a amené le chocolat français au même niveau que la gastronomie. »

La marque se définit comme « quiet luxury », le luxe discret, et joue sur l’analogie avec d’autres marques françaises du luxe. Le packaging, ces boîtes rectangulaires aux couleurs jaune et orange, rappelle les plus grandes enseignes françaises de l’habillement. La Maison du Chocolat propose des saveurs diverses mais toujours très délicates. « Deux ingrédients associés ensemble qui créent de la magie », image Pietro Guerrera.

Aujourd’hui, l’équipe des maîtres chocolatiers est dirigée par le très créatif Nicolas Cloiseau, Meilleur Ouvrier de France (MOF). « On peut résumer qui nous sommes en trois axes, définit Pietro Guerrera. Le savoir-faire, basé sur notre héritage; le savoir-innover, car nous sommes en constante recherche d’audace et de nouveauté; et la désirabilité, fondée sur notre positionnement de luxe abordable. Nous sommes et serons toujours une Maison parisienne. »

Les séries préférées de la rédaction de French Morning à déguster pendant les Fêtes

Les Holidays arrivent, c’est le moment de vous installer au chaud sous un plaid pour rattraper votre retard sur les meilleures séries télévisées de l’année 2024. Action, suspens, émotions… Les journalistes de French Morning ont compilé un best-off des séries qu’ils ont le plus aimées cette année, à voir en ce moment sur les plateformes de streaming américaines.

« Hijack », Apple TV+, Prime Vidéo

Dans «Hijack», un mystérieux groupe de terroristes prend le contrôle d’un appareil pendant un vol entre Dubaï et Londres.

Si vous prenez l’avion pour les Fêtes, vous n’aurez peut-être pas envie de regarder une série sur une prise d’otages dans le ciel. Et pourtant, on ne saurait trop vous recommander « Hijack » (2023). Le pitch: un mystérieux groupe de terroristes prend le contrôle d’un appareil pendant un vol entre Dubaï et Londres. Malheureusement pour eux, Sam Nelson, négociateur dans le monde de l’entreprise, est à bord. Joué avec brio par le Britannique Idris Elba, il va tenter de comprendre leurs intentions et les neutraliser grâce à ses capacités de persuasion, tout en cherchant à communiquer avec les autorités sur la terre ferme. Mission impossible ? Vous suivrez cette négociation de haut-vol en temps réel. En effet, écrite par George Kay (à qui l’on doit « Lupin » sur Netflix), la saison comporte sept épisodes d’environ une heure… soit la durée du vol que Sam Nelson doit sauver. Attachez vos ceintures ! Alexis Buisson 

«The Day of the Jackal », Peacock

« The Day of the Jackal » est une adaptation modernisée et réussie du roman éponyme de Frederick Forsyth, paru en 1971.

La série de Ronan Bennett, dont le 10e et dernier épisode vient d’être diffusé sur Peacock, est doublement nominée aux Golden Globes 2025, et il y a de quoi. Adapté du roman de Frederick Forsyth, paru en 1971, « The Day of The Jackal » nous embarque dans une traque haletante à travers l’Europe, entre un tueur à gages virtuose, le Jackal, et une espionne britannique obstinée, Bianca (Lashana Lynch). Si l’intrigue, transposée à notre époque (au lieu de la France du général de Gaulle des années 1960) s’éloigne beaucoup du roman, elle en garde les ingrédients : du suspens, de l’action et des personnages à la psychologie plus complexe. L’acteur britannique oscarisé Eddie Redmayne est fascinant dans la peau de ce tueur aux mille visages, à la fois monstrueux et touchant. Agnès Chareton

«The Jinx », saison 2, HBO

Réalisé par Andrew Jarecki, le documentaire «The Jinx» se regarde comme une fiction, où tout est tristement vrai.

La saison 1, qui datait de 2015, s’était terminée par un coup de théâtre qu’on ne divulguera pas ici. La saison 2, diffusée cette année par HBO, s’attarde sur les suites de cette affaire invraisemblable, l’histoire vraie de ce garçon de bonne famille, Robert Durst, fils de l’un des promoteurs les plus importants de New York, soupçonné et/ou accusé de trois meurtres entre 1982 et 2001. La série est dirigée par le réalisateur Andrew Jarecki, dont le film de 2010 « Love & Secrets » (All Good Things dans sa version originale) s’intéressait justement… à la vie de Robert Durst. Ce n’est pas la moindre des surprises de ce documentaire pas comme les autres qui se regarde comme une fiction mais où tout est pourtant tristement vrai. Plongée dans une certaine Amérique. Vincent Pialat

«The Bear », saison 3, Hulu, Apple, Disney+

«The Bear» nous plonge dans l’intensité d’une cuisine américaine d’un restaurant de la banlieue de Chicago.

Le style bavard et très expressif avait pu en rebuter plus d’un lors la première saison, mais la série «The Bear » (disponible sur Hulu, Apple, Disney+) offre une expérience à nulle autre pareille : vivre dans l’intensité d’une cuisine américaine d’un restaurant de la banlieue de Chicago. L’acteur en vogue Jeremy Allen White y excelle en chef passionné de son métier, qu’il vit autant comme un art que comme un moyen d’expression. Surprise… du chef : la participation du Français le plus savoureux de New York, Daniel Boulud, récompensé d’une étoile Michelin pour deux de ses adresses, « Café Boulud » et « Daniel ». « C’était une super expérience de pouvoir participer à cette série, confie-t-il. Tout est extrêmement professionnel, c’est impressionnant. Et l’acteur, Jeremy, est très doué. Il a adopté tous les gestes de cuisinier et il est très convaincant dans l’exercice. » Une série à déguster, bien sûr. Vincent Pialat

«Baby Reindeer », Netflix

La série nous plonge au cœur de la relation malsaine que le personnage Donny Dunn, barman londonien et aspirant humoriste, entretient avec sa harceleuse, l’insupportable Martha Scott (jouée par l’incroyable Jessica Gunning). © IMDb

« Baby Reindeer » est une mini-série en 7 épisodes disponible sur Netflix depuis avril 2024. Cette histoire troublante est inspirée de la vie de l’auteur et interprète principal, le comédien britannique Richard Gadd. Elle nous plonge au cœur de la relation malsaine que le personnage Donny Dunn, barman londonien et aspirant humoriste, entretient avec sa harceleuse, l’insupportable Martha Scott (jouée par l’incroyable Jessica Gunning). Une œuvre autobiographique courageuse qui se dévore en un week-end et nous transporte dans les méandres d’une relation toxique. Une création qui a raflé pas moins de 11 nominations et 6 trophées lors des derniers Emmy Awards, dont celui très convoité de meilleure mini-série de l’année. Mélanie Blakely

«A Man on the Inside», Netflix

Diffusé sur Netflix, « A Man on the Inside » suit l’histoire de Charles, un prof de fac aux tendances un peu geek à la retraite, joué par Ted Danson. © IMDb

Diffusé sur Netflix, « A Man on the Inside » suit l’histoire de Charles, un prof de fac aux tendances un peu geek à la retraite, joué par Ted Danson. Celui-ci s’enfonce dans une routine morne après la perte de sa femme. Déconnecté de sa fille et lassé par son quotidien, il répond à une petite annonce d’une agence de détectives privés. Sa mission ? Infiltrer une maison de retraite en plein cœur de San Francisco pour élucider le mystère d’un bijou de famille volé et devenir donc le «man on the inside». Avec Mike Schur (« The Good Place », « Parks and Recreation ») aux commandes, cette série en 8 épisodes, inspirée du documentaire « The Mole Agent » (2021), m’a totalement captivée. J’ai adoré ses personnages atypiques, ses dialogues ciselés et son intrigue pleine de surprises. Un récit plein de finesse qui rappelle que l’aventure peut surgir à tout moment de la vie. Anne-Fleur Andrle

« Matlock », CBS/Paramount+ (2024)

C’est la série qui pourrait valoir à Kathy Bates une nouvelle récompense lors de la 82e cérémonie des Golden Globes, le 5 janvier prochain. L’actrice y campe le rôle de Madeline « Matty » Matlock, ex-brillante avocate à la retraite qui décide de réintégrer le monde du travail dans le prestigieux cabinet new-yorkais qu’elle tient pour responsable de la mort de sa fille liée aux opioïdes. Ce remake (très amélioré) du feuilleton « Matlock » des années 1980-1990 – alors interprété par Andy Griffith -, se regarde avant tout pour son héroïne. Kathy Bates, la reine des apparences trompeuses, y excelle en mamie septuagénaire inoffensive dévorée par l’esprit de revanche. Comme un air de « Misery », rôle pour lequel elle avait été oscarisée… L’actrice de 76 ans a annoncé que c’était son dernier rôle. Une bonne raison de plus pour regarder la série dont la première saison vient de s’achever. Elisabeth Guédel

Brèves new-yorkaises : Il a neigé sur la ville

❄️Il a neigé ce samedi et c’était quand même l’information la plus importante de la semaine. À ce propos, la ville dispose de près de 350 000 tonnes de sel destiné au déneigement qui n’ont pas été utilisées les hivers derniers. Il devrait neiger à nouveau mardi 24 décembre mais il faudra un peu plus que les quelques flocons de ce week-end pour venir à bout de tout ce sel.

? Cite Bike continuera à se développer en 2025 avec 250 stations et 2 900 vélos – dont la moitié électrique – dès l’automne prochain. Le déploiement de cette nouvelle flotte devrait permettre de toucher 900 000 nouveaux clients. 

❌ Rex Heuermann, le tueur en série présumé de Long Island, est accusé d’un septième meurtre. 

? La femme qui s’était introduite clandestinement dans un vol New York / Paris a été arrêtée après avoir essayé de s’enfuir en bus vers le Canada.

? Le New York Times a publié un programme pour calculer combien vous coûterait le péage pour entrer dans Manhattan sous la 60e, selon votre véhicule – taxi inclus – votre heure de passage et autres variantes. 

Ⓜ️ La MTA a annoncé que 80 voitures de métro « sans séparation » entre elles seront mises sur les rails d’ici 2027. Par ailleurs, vous pouvez dire « au revoir » aux voitures aux sièges orange et jaune qui seront toutes retirées de la circulation l’année prochaine. Et enfin, à partir d’août 2025, le trajet vous coûtera 3$.

‼️ Alors que la loi qui exige des propriétaires qu’ils paient les frais de courtage à la place des locataires, le groupe immobilier REBNY affirme que la loi viole les droits constitutionnels de la liberté d’expression et de la liberté contractuelle. Ils intentent donc un procès à la ville. 

? TikTok est divisé : le village de Noël de Bryant Park est-il un cauchemar ou un paradis ? On vous laisse seul juge en buvant votre hot chocolate à 8$, ou vos fraises – de saison – au même chocolat, à presque 30$. 

? En novembre, la vente de logements de luxe a connu une hausse de 50%, Brooklyn se distinguant comme le marché le plus prisé de la ville. Des quartiers comme Park Slope, Cobble Hill et Prospect Heights ont affiché une demande dépassant plus du double de la moyenne de la ville.

❌ Des grévistes de la Teamsters (le syndicat des conducteurs routiers américains) se sont rassemblés devant l’entrepôt Amazon dans Queens, pour réclamer de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. Amazon a déposé une plainte accusant les Teamsters d’intimidation et de coercition illégales. Les 10 000 grévistes représentent 0,70% de la main-d’œuvre totale  d’Amazon. 

? Un résident de l’État de New York a découvert une mâchoire complète de mammouth sous sa pelouse, après avoir remarqué deux grandes dents qui émergeaient du sol.

? Surnommé « Le Magicien », un « préparateur de déclarations de revenus » du Bronx a falsifié des informations sur des milliers de documents, commettant ainsi l’une des plus grandes fraudes fiscales de l’histoire du ministère de la Justice. La fraude porte sur 145 millions de dollars. 

? Le gouverneur Hochul a annoncé le déploiement de 250 autres membres de la Garde nationale dans le métro de New York, malgré une baisse de 10% de la criminalité dans les transports en commun.

❌ Si l’on vous offre un drone pour Noël, sachez que l’administration fédérale de l’aviation (FAA) a interdit leur vol au-dessus des cinq arrondissements de New York et d’autres endroits de l’État de New York jusqu’au 19 janvier. 

?️ L’obligation de mettre ses poubelles dans des bacs sera bientôt obligatoire dans tout NYC. Les répercussions sur le nombre de rats ont été immédiates : -60% dans les rues de West Harlem où le premier test a été pratiqué. Mais la containérisation des ordures soulève beaucoup de problèmes lorsqu’il s’agit de gérer une soixantaine de sacs qu’il est interdit de sortir avant 8pm…

?Party City, c’est fini. Le plus grand magasin américain consacré à la fête a annoncé la fermeture définitive de ses 850 sites après près de quarante ans d’activité. 

? La ville de New York a accepté de payer 92,5 millions de dollars pour régler les réclamations de plus de 20 000 immigrants sans papiers détenus illégalement au-delà de leur date prévue de libération des prisons de la ville, entre le 1er avril 1997 et le 21 décembre 2012. 

Bonnes fêtes !