Accueil Blog Page 45

Elon Musk, l’influenceur en chef

Alors que Donald Trump sera investi président le 20 janvier prochain, Alexis Buisson, journaliste de French Morning et correspondant de La Croix aux États-Unis, décrypte les défis posés par ce retour au pouvoir. Pour son second mandat, il aura à ses côtés l’homme le plus riche du monde, Elon Musk, dont le rôle et l’influence sont considérables.

Quel sera son rôle une fois que Donald Trump retournera à la Maison-Blanche ? Peu de gens pensent qu’il se limitera au rôle que lui a confié le président élu, celui de codiriger une commission consacrée à la réduction drastique des dépenses fédérales.

Dans cet épisode bonus de « C’est ça l’Amérique », Alexis Buisson a tendu son micro à la romancière franco-américaine Julie Girard, autrice de plusieurs ouvrages inspirés de l’univers de la tech (Le Crépuscule des licornes, Les Larmes de Narcisse) parus chez Gallimard.

C’est ça l’Amérique, un podcast de La Croix en partenariat avec French Morning et le programme Alliance-Columbia.

Musimelange choisit Miami Beach pour célébrer Maurice Ravel

La série de concerts de musique de chambre Musimelange entame en beauté sa onzième saison, marquée par un changement de décor. Ce voyage musical, qui débutera le lundi 27 janvier à 7:30pm avec une soirée intitulée « Piano Trio » et s’achèvera mi-mai, proposera quatre représentations intimistes dans le cadre prestigieux du National Hotel à Miami Beach, joyau du style Art déco.

Dix musiciens, une première grâce aux dons

Ce nouveau chapitre s’ouvre sous les meilleurs auspices. Lors de la campagne annuelle Give Miami Day, une initiative philanthropique qui permet de faire un don en ligne à une cause de son choix en l’espace de 24h, Musimelange a récolté plus de 7 400 dollars grâce à la générosité d’une soixantaine de donateurs. « Je suis profondément touchée par cet incroyable soutien, confie la violoniste française Anne Chicheportiche, fondatrice du projet. Grâce à ces dons, nous avons notamment pu planifier un concert réunissant dix musiciens, une première pour nous, et c’est très enthousiasmant. »

Inspirée par les salons de la Belle Époque, la jeune quadra originaire d’Antibes a imaginé un concept multisensoriel alliant harmonieusement musique, gastronomie et vin, dans une ambiance conviviale favorisant les échanges. Ce moment culturel se décline en trois actes : une dégustation de grands crus accompagnés d’hors-d’œuvre ouvre les festivités, suivie d’un concert en petit comité. Enfin, douceurs sucrées et champagne sont proposés sur la terrasse, offrant l’opportunité d’échanger avec les instrumentistes de l’orchestre.

Dernier concert en hommage à Maurice Ravel

La soirée inaugurale promet une immersion dans l’époque romantique avec des œuvres de Liszt, Fauré et Mendelssohn, interprétées par le pianiste Kemal Gekic, la violoncelliste Ashley Garritson, et la maîtresse de cérémonie Anne Chicheportiche.

Trois autres rendez-vous rythmeront la saison : le lundi 10 mars pour une soirée baptisée « Baroque Splendor », lors de laquelle les musiciens interpréteront le Concerto Brandebourgeois n°2 de Bach et les chefs-d’œuvre de Vivaldi; le lundi 14 avril pour un concert intitulé « Transamazonia Ballet », mêlant jazz, musiques du monde et rythmes amazoniens; et enfin, le lundi 19 mai, la saison s’achèvera en apothéose avec « Tutti 4.0 », qui promet un répertoire éclectique, allant du Baroque au XXIe siècle, incluant des œuvres de Maurice Ravel jouées par la troupe Musimelange au grand complet pour commémorer le 150e anniversaire de la naissance du célèbre compositeur français.

Arthur Genre (New York) : Dépasser les clichés culturels pour mieux comprendre les Etats-Unis

0

« Ils sont tous armés jusqu’aux dents, pour eux tout est amazing ou awesome, et leur gastronomie se résume aux hamburgers ». Ces clichés sur les Américains, on les connaît tous, mais qu’en est-il vraiment ?

Dans French Expat, Arthur Genre, journaliste et vidéaste français installé à New York, nous emmène au cœur de ce pays qu’il aime tant. Avec sa chaîne YouTube, il s’est donné pour mission de démystifier les États-Unis auprès d’un public francophone. Mais attention, pas question de brosser un portrait idéalisé. Arthur raconte l’Amérique telle qu’elle est, avec ses nuances, ses contradictions, et son incroyable richesse culturelle.

Arthur Genre revient sur son parcours personnel entre la France et les États-Unis, une aventure parsemée de défis et de découvertes, mais surtout d’apprentissages. En tant qu’observateur privilégié, il s’applique à rapprocher deux cultures qui, bien souvent, s’analysent au travers du prisme des stéréotypes. Les Américains voient parfois les Français comme des amateurs de vin et de baguettes, un peu snobs sur les bords. Quant aux Français, difficile pour eux de dissocier l’image des Américains de celle de cow-boys bruyants, fans de fast-food et de superlatifs. Arthur ne se contente pas de démonter ces idées reçues, il va plus loin en expliquant ce que ces clichés révèlent des différences culturelles. Son approche, à la fois drôle et intelligente, ne se limite pas à l’information. Elle ouvre la voie à une meilleure compréhension mutuelle.

Et puis, il y a cette question qui revient en filigrane : pourquoi ces stéréotypes persistent-ils encore autant ? Arthur réfléchit au rôle des médias, la manière dont ils façonnent nos perceptions, et les ponts qu’il est possible de construire entre ces deux mondes.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Neige : Où skier dans la région de Washington ?

Le manteau blanc qui recouvre Washington DC donne envie de chausser les raquettes et les skis, ou simplement de se plonger dans l’ambiance d’après-ski. Que vous soyez un athlète chevronné ou un débutant désireux de dévaler la poudreuse, voici cinq destinations de ski autour de Washington qui promettent une jolie aventure hivernale.

À moins de 2h de DC

Liberty Mountain Resort : 16 pistes, jusqu’à 360 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’en mars 2025

© Liberty Mountain Resort

Liberty Mountain Resort, située en Pennsylvanie à environ 1h30 au nord de Washington DC, est un paradis pour les amateurs de sports d’hiver. La station offre un mélange de pistes adaptées aux débutants et de pistes difficiles pour les skieurs et snowboarders avancés. Elle est ouverte les lundi et mardi de 9am à 8pm, les mercredi et jeudi de 9am à 9pm, le vendredi de 9am à 10pm, le samedi de 8am à 10pm, et le dimanche de 8am à 8pm. Comptez 99 dollars pour la journée avec un Epic Day Pass78 Country Club Trail, Fairfield, Pennsylvanie.

Whitetail Resort : 23 pistes, jusqu’à 550 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2025

© Whitetail Resort

Situé à moins de deux heures de route de DC, toujours en Pennsylvanie, le Whitetail Resort est un choix populaire auprès des Washingtoniens. Bénéficiant d’une variété de pistes adaptées à tous les niveaux de compétence, le domaine est ouvert tous les jours de 9am à 9pm, et ferment à 5pm le lundi, mardi et mercredi. Comme pour la station précédent, la journée coûte 99 dollars avec un Epic Day Pass. 13805 Blairs Valley Rd, Mercersburg, Pennsylvanie.

Entre 2h et 3h de DC

Wisp Resort : 33 pistes, jusqu’à 950 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’au 30 mars 2025

© Wisp Resort

Niché dans les montagnes du Maryland, le Wisp Resort constitue une escapade pittoresque pour les amateurs de sports d’hiver. À environ trois heures de Washington DC, la station de ski propose une gamme variée d’activités, notamment le ski, le snowboard et même le snowtubing. Avec ses vues imprenables sur le lac Deep Creek et ses pistes bien entretenues, le domaine est ouvert de 9am à 9pm du mercredi au samedi, de 9am à 5pm du dimanche au mardi. Pour voir le niveau d’enneigement des pistes, la station a deux cameras accessibles en ligne. Comptez 99 dollars pour un pass à la journée le weekend, et 89 dollars pour la semaine. 296 Marsh Hill Road, McHenry, Maryland.

Massanutten Resort : 14 pistes, jusqu’à 900 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’au 3 mars 2025

© Massanutten Resort

Massanutten Resort, situé à seulement 2h30 de Washington DC, est un joyau de la vallée de Shenandoah. La station bénéficie d’un dénivelé impressionnant et d’un large éventail de terrains, ce qui la rend adaptée aux skieurs de tous niveaux. Avec des tarifs abordables (52 dollars la journée), cette station de ski est ouverte de 9am à 9pm du vendredi au lundi inclus, de 9am à 5pm du mardi au jeudi. Avant de réserver, on peut regarder les pistes en temps réeel sur ce lien. 1822 Resort Dr. à McGaheysville en Virginie.

À plus de 3 heures de DC

Canaan Valley Resort : 47 pistes, jusqu’à 1305 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’au 9 mars 2025.

© Canaan Valley Resort

Un peu plus loin de Washington DC, la Canaan Valley Resort offre une vraie expérience hivernale, haute en altitude pour la région, en Virginie occidentale. À environ trois heures de route, la vallée de Canaan est réputée pour sa beauté naturelle et ses chutes de neige abondantes. On peut voir le grand manteau sur toute la vallée avec les Live Cam du site. Comptez 80 dollars pour une journée le weekend ou 70 dollars pour 4 heures. Les pistes sont ouvertes tous les jours de 9am à 4:30pm donc il n’est pas possible de skier après le coucher de soleil. 230 Main Lodge Rd, Davis, Virginie Occidentale.

Pourquoi faire appel à un agent immobilier francophone à Los Angeles ?

[Article partenaire] S’installer à Los Angeles est une aventure passionnante, mais le marché immobilier complexe de cette ville peut vite devenir intimidant, surtout avec les différences culturelles et linguistiques. Faire appel à un agent immobilier francophone tel que Marc de Longeville est une solution idéale pour les expatriés francophones.

Une communication sans barrière

Le principal avantage est de pouvoir communiquer en français. Les termes techniques du marché immobilier américain sont souvent difficiles à comprendre, même pour ceux qui parlent anglais. Un agent francophone permet d’éviter les malentendus en expliquant chaque étape, du choix du bien à la signature des contrats, souvent rédigés dans un langage juridique complexe.

Cet atout facilite également une compréhension plus précise des besoins. Que ce soit pour un budget, un quartier ou un style de vie, un agent francophone saura poser les bonnes questions pour trouver le logement idéal.

Une connaissance des besoins des expatriés

Un agent immobilier francophone connaît bien les défis des expatriés. Il peut guider dans le choix des quartiers adaptés aux familles, des écoles internationales ou encore des commodités locales. Cette expertise aide à éviter des erreurs coûteuses et à trouver rapidement un logement correspondant aux attentes.

Par exemple, une famille cherchera probablement un quartier calme et sécurisé, tandis qu’un jeune professionnel privilégiera une zone proche des centres d’affaires. Un agent francophone comprend ces priorités et peut orienter vers les options les plus pertinentes.

Un accompagnement personnalisé

Un agent francophone ne se limite pas à trouver un logement. Il agit comme un véritable guide, apportant des conseils pratiques sur la vie à Los Angeles : démarches administratives, événements culturels, ou encore adresses où retrouver des produits français.

Cette approche personnalisée tient aussi compte des différences culturelles, ce qui facilite l’adaptation des expatriés au marché immobilier local et aux particularités californiennes.

Une expertise locale

Le marché immobilier de Los Angeles est compétitif et évolutif. Un agent francophone expérimenté connaît les tendances, les quartiers en plein essor et les opportunités cachées. Grâce à son réseau, il peut parfois accéder à des biens avant leur mise en ligne. Cette expertise permet également d’éviter les pièges courants, qu’il s’agisse de prix surévalués ou de quartiers mal adaptés à vos besoins.

Un soutien à chaque étape

Acheter ou louer un logement aux États-Unis peut être stressant. Un agent francophone accompagne tout au long du processus : visites, négociations, formalités administratives. Il peut aussi guider pour obtenir un prêt ou choisir un avocat spécialisé si nécessaire. Pour un expatrié peu familier avec le système américain, ce soutien est essentiel et simplifie grandement la transition.

Une relation de confiance

Un agent francophone partage souvent une expérience commune avec ses clients. Ayant lui-même vécu à l’étranger, il comprend les inquiétudes liées à un déménagement international. Cela crée une relation de confiance et réduit l’anxiété liée à la recherche de logement.

Un agent immobilier francophone à Los Angeles tel que Marc de Longeville est bien plus qu’un simple intermédiaire. Grâce à son expertise, son accompagnement personnalisé et sa compréhension des besoins spécifiques des expatriés, il transforme une démarche complexe en une expérience fluide.

Pour les expatriés francophones, il représente une ressource indispensable pour s’installer sereinement à Los Angeles et profiter pleinement de leur nouvelle vie. Prenez contact avec Marc de Longeville sur son site web ou découvrez les propriétés en ligne.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Bourses scolaires 2025-2026 : Prendre rendez-vous au consulat avant le 21 février à NY

Le Consulat général de France à New York lance, ce lundi 6 janvier, sa première campagne des bourses scolaires pour la rentrée 2025-2026. Vous avez jusqu’au vendredi 21 février pour déposer votre dossier lors d’un rendez-vous obligatoire avec le service social – seule la présence d’un des deux parents est nécessaire.

L’AEFE a annoncé l’ouverture prochaine, d’ici à mi-janvier, d’une nouvelle plateforme baptisée Scolaide, pour aider les familles dans leurs démarches. Scolaide devrait permettre de déposer les dossiers en ligne. En attendant sa mise en place, il est conseillé de prendre rendez-vous avec le service social de New York et préparer l’entretien.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, au sein de la circonscription consulaire de New York (New York, New Jersey, Connecticut et Bermudes), les enfants scolarisés dans un établissement relevant de l’AEFE et qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal)
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur)
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter les cours régulièrement
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Comme l’indique le consulat, le conseil consulaire des bourses se réunit une première fois au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin. Les familles sont ensuite avisées individuellement par courrier de la décision prise par cette commission.

Au sein de la circonscription de New York, 9 établissement sont homologués. Certains pour tous les niveaux : le Lycée Français de New York (LFNY), le Lycée Franco-Américain de New York (FASNY), The Ecole (EINY), la French American School of Princeton (FASP) et la French American Academy (FAA). D’autres établissements sont homologués pour certains niveaux : l’United Nations International School (UNIS), le Lyceum Kennedy, l’International School of Brooklyn (ISB) et la Tessa International School.

Brèves new-yorkaises : Le nouveau péage de la 60e instauré à Manhattan

Ⓜ️ Après des mois de rebondissements et de contestations, ça y est : le nouveau péage est opérationnel à Manhattan. ll vous en coûte 9$ pour entrer en voiture en dessous de la 60e rue durant la journée, 2,50$ la nuit. La MTA prévoyait également d’augmenter le péage de 20% les jours de fort trafic mais la gouverneure Kathy Hochul s’y est opposée. 

✝️ L’acteur Denzel Washington a reçu le baptême à la Kelly Temple Church of God in Christ à Harlem cette semaine (et la « Médaille présidentielle de la Liberté » des mains de Joe Biden à la Maison Blanche).

🔥 Un incendie s’est déclaré sur le marché de Noël de Bryant Park le 27 décembre dernier, endommageant plusieurs stands mais sans faire de blessés. 

✍️ Quatre lois signées par la gouverneur de l’État qui entrent en vigueur en 2025 (à lire aussi notre article sur les changements de l’année) : 

🤰les employeurs doivent proposer au moins 20 heures de congés payés aux femmes enceintes pour se rendre à des rendez-vous médicaux. 
👩‍🍳Il est interdit de vendre des réservations de table sans l’accord du restaurant. 
🏋️‍♀️ Les clubs de sport ont désormais 10 jours pour prendre en compte la résiliation de votre abonnement. 
💰 Les frais de courtage sont désormais à la charge des propriétaires, et plus des locataires. 

❌ Pas de feu d’artifice cette année pour le Nouvel An à Central Park : l’animation de drones prévue initialement a été annulée suite à un incident impliquant une des machines volantes lors d’un spectacle similaire en Floride.

💰 Le quartier le plus cher, si vous souhaitez louer un appartement, est Tribeca où le loyer médian est de 8 295 $. 

🌡️ D’octobre à mai, les propriétaires d’immeubles doivent maintenir la température intérieure à au moins 68 ºF (20°C) entre 6am et 10pm. 

🛬 Le ministère des Transports a infligé à JetBlue une amende de 2 millions de dollars pour des retards chroniques, 5 mois d’affilée, sur plusieurs vols de la côte Est dont New York. La moitié de l’amende sera reversée aux passagers. Une première du genre. 

🔴 Party City met aux enchères environ 700 magasins, y compris des dizaines dans l’État de New York et le New Jersey. La société a déposé son bilan en janvier 2023 avec un déficit de 2 milliards de dollars. 

❌ En 2024, le nombre de décès de piétons a augmenté de près de 18 %, passant de 101 au cours de la même période en 2023 à 119 au 30 décembre. 

🫥 Depuis septembre, un groupe de trois hommes que la police n’est pas parvenue à identifier est responsable de quarante-neuf vols de voitures et de distributeurs automatiques. 

👶 En 2023, sur les 98 389 bébés nés à New York, 382 s’appellent Emma et 743 portent le nom de Liam, prénoms préférés des New-Yorkais. 

🎄 Que faire de votre sapin de Noël ?

Bonne reprise !

« Emilia Pérez » de Jacques Audiard, quatre Golden Globes et un cri de soutien pour les personnes transgenres

C’est une très belle moisson pour le cinéma français, au milieu du triomphe de « Shogun » et de « The Brutalist ». Dimanche 5 janvier, avait lieu la 82e cérémonie des Golden Globes, au cours de laquelle la presse étrangère basée à Hollywood couronne le meilleur du cinéma international et de la télévision, à Los Angeles. 

Nominé dans 10 catégories (un record !), « Emilia Pérez », de Jacques Audiard, distribué par Netflix, a décroché 4 récompenses : meilleure comédie musicale, meilleur film étranger, meilleure chanson pour la chanteuse Camille et son conjoint Clément Ducol, et meilleur second rôle pour Zoe Saldana. Ce drame musical met en scène la renaissance d’un chef de cartel mexicain qui ose devenir une femme (Karla Sofía Gascón). Autre film tricolore attendu, « The Substance », la fable horrifique de la Française Coralie Fargeat, nominé 5 fois, repart avec une superbe récompense de meilleure actrice dans une comédie, décernée à Demi Moore.

« Bingo ! » pour Jacques Audiard

Le sacre attendu d’« Emilia Pérez » a donné lieu à des prises de parole fortes, dans un climat politique tendu aux États-Unis. En recevant sa récompense, Jacques Audiard a délivré un message d’espoir aux personnes transgenres (sans les nommer directement), récemment visées par des menaces de Donald Trump, à l’approche de son investiture à la Maison Blanche, le 20 janvier.

« En ces temps troublés, j’aimerais qu’Emilia Pérez puisse être une lumière pour tous ceux qui n’ont pas la chance de compter parmi leurs amis une femme aussi puissante et passionnée que Karla Sofia Gascon, en même temps qu’une caresse réconfortante adressée à tous ceux qui se sentent aujourd’hui inquiétés. Ce prix leur est adressé, comme une exhortation à garder la tête haute, continuer de se battre, et d’espérer en des jours meilleurs. Comme dirait Emilia Pérez, “bingo !” »

Des propos qui ont fait écho, en clôture de soirée, à l’émotion de Karla Sofía Gascón, elle-même transgenre, qui a pris la parole, vêtue d’un sari jaune – couleur du bouddhisme -, alors que l’équipe du film recevait la statuette de la meilleure comédie musicale. « La lumière gagne toujours sur les ténèbres, a-t-elle affirmé, sous les applaudissements. Vous pouvez nous mettre en prison, nous battre, mais vous ne pourrez jamais changer notre manière d’être, notre âme.»

Coralie Fargeat offre à Demi Moore sa première récompense

Si Karla Sofía Gascón n’a pas obtenu le prix tant espéré de la meilleure actrice dans une comédie, celui-ci est allé à Demi Moore, pour son rôle d’Elisabeth dans « The Substance ». Drôle et trash, le film explore l’obsession pour la jeunesse éternelle…. « Je suis sous le choc, a lâché l’actrice américaine, 62 ans, en recevant sa statuette. Je fais ce métier depuis plus de 45 ans et c’est la première fois que je gagne quelque chose en tant qu’actrice. Je me sens tellement humble et reconnaissante », a-t-elle confié, radieuse dans son fourreau doré, avant de remercier Coralie Fargeat. 

Prochaine étape de la course hollywoodienne : les Oscars, qui auront lieu le 2 mars, à Los Angeles. Si « The Substance » n’est nominé que dans une seule catégorie (Maquillage et coiffure), « Emilia Pérez », présélectionné dans cinq catégories pour six nominations (meilleur film international, meilleur son, meilleurs maquillage et coiffure, meilleure musique originale et meilleure chanson originale), a de nombreuses chances de victoire. La liste finale des nominations sera connue le 17 janvier.

L’École Bilingue de Berkeley : un carrefour francophone au cœur de l’East Bay 

0

[Article partenaire] Depuis près de 50 ans, l’École Bilingue de Berkeley (EB) s’est imposée comme le phare de la francophonie dans l’East Bay, offrant bien plus qu’une éducation bilingue. Cette institution pionnière est devenue un véritable carrefour culturel, où la langue et la culture françaises s’épanouissent sous toutes leurs formes, ouvrant les portes d’un monde sans frontières à ses élèves et leurs familles. 

Fondée en 1977, EB a su créer un environnement unique où les enfants grandissent en parlant couramment le français et l’anglais, tout en développant une ouverture d’esprit internationale. Avec plus de quarante nationalités représentées au sein de sa communauté, l’école offre une immersion totale dans la diversité culturelle, préparant ainsi les élèves à devenir des citoyens du monde. 

Une éducation d’excellence, ancrée dans la francophonie 

L’École Bilingue de Berkeley ne se contente pas d’enseigner le français et l’anglais ; elle en fait le vecteur d’une éducation d’excellence. Accréditée par le Ministère français de l’Éducation nationale, et le CAIS (California Association of Independent Schools) EB offre un programme unique et rigoureux qui intègre harmonieusement les programmes français et américains. Cette approche permet aux élèves de développer des compétences linguistiques exceptionnelles, tout en bénéficiant d’une formation académique de haut niveau. 

Un tremplin vers le monde 

L’apprentissage du français à EB va bien au-delà de la simple maîtrise d’une langue étrangère. C’est une véritable porte d’entrée vers la richesse culturelle du monde francophone dans toute sa diversité. Les élèves sont exposés non seulement à la culture française, mais aussi aux traditions et perspectives des nombreux autres pays francophones à travers le monde. Chaque année, des “artistes en résidence” sont accueillis par l’école pour travailler directement avec les élèves et partager leurs connaissances et perspectives. 

Au-delà des expériences nombreuses sur place, des voyages au Québec et en France permettent aux élèves de s’immerger réellement dans une culture à la fois étrangère et familière. Cette immersion culturelle prépare les élèves à devenir capables de s’adapter et de prospérer dans un environnement international. Les anciens élèves d’EB témoignent régulièrement de l’avantage considérable que leur a procuré cette éducation bilingue et multiculturelle, que ce soit dans leurs études supérieures ou dans leur carrière professionnelle. 

Une communauté francophone dynamique

Au-delà de sa mission éducative, EB joue un rôle important dans la vie culturelle francophone de l’East Bay. L’école organise régulièrement des événements qui célèbrent la culture française et francophone, créant ainsi un espace de rencontre et d’échange pour toute la communauté. Un partenariat avec l’Alliance Française de Berkeley permet de renforcer des liens communs et offrir des événements captivants. Ces initiatives renforcent les liens entre les familles francophones et francophiles de la région, faisant d’EB bien plus qu’une simple école : un véritable foyer pour la francophonie dans l’East Bay. Par exemple, EB a récemment accueilli le Champs-Elysées Film Festival pour la troisième année consécutive, offrant une sélection de films indépendants français à un public enthousiaste. 

Préparer l’avenir : inscriptions pour 2025-2026 

EB invite les parents intéressés à découvrir son campus et sa communauté unique lors des visites guidées organisées régulièrement. Pour planifier votre visite et en apprendre davantage sur le processus d’inscription, n’hésitez pas à contacter le bureau des admissions à [email protected] ou le site Internet. C’est le premier pas vers une aventure éducative qui ouvrira à votre enfant les portes d’un monde sans frontières, ancré dans la richesse de la culture francophone.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Transports, travail, santé : Les nouveautés 2025 à New York et dans le New Jersey

Tout passage à une nouvelle année apporte son lot de hausses des prix, mesures inédites et nouvelles lois. 2025 n’échappe pas à la règle à New York et dans le New Jersey, avec de bonnes et de mauvaises nouvelles côté vie quotidienne et… portefeuille.

Transports : vive la marche à pied !

Votre budget transports va prendre cher cette année. À moins que vous n’optiez pour le ferry (on digère encore la hausse du prix du trajet passé de 4 à 4,50$ en septembre dernier), il devient de plus en plus onéreux de se déplacer autrement qu’à pied.

  • Péage

On en parle depuis des décennies, 15 années se sont écoulées depuis la dernière tentative de la mairie (Mike Bloomberg) de l’instaurer, mais cette fois, c’est fait : le nouveau péage urbain est en place à New York depuis ce dimanche 5 janvier avec, pour triple objectif affiché, de réduire la circulation dans le sud de la ville, freiner la pollution et financer le système de métro-bus de la MTA. En période de pointe (5am-9pm en semaine, 9am-9pm le week-end), les automobilistes paient désormais 9$ pour entrer dans Manhattan au niveau de la 60e rue ou plus bas dans la ville. Un tarif qui tombe à 2,25$ lors des heures creuses de nuit. Si vous prenez un taxi, le péage est de 4,50$ aux heures de pointe et 1,05$ aux heures creuses. Pour payer, l’E-ZPass est le plus simple. Si vous n’en avez pas, une facture par courrier vous sera envoyée – du moins à l’adresse du propriétaire du véhicule.

La MTA a prévu de passer le péage de 9 à 12$ en 2028, puis à 15 dollars en 2031. À moins que les anti-péage ne l’emportent devant les tribunaux car la bataille judiciaire est loin d’être terminée. Le gouverneur du New Jersey fait appel du rejet de sa plainte et Donald Trump lui-même compte s’en mêler dès son arrivée à la Maison Blanche – le projet, qui nécessitait l’aval du président américain, a été validé par Joe Biden. New York a donc rejoint Singapour, Stockholm, Londres et Milan dans le club des villes à péage urbain.

  • Essence

L’État du New Jersey a augmenté sa taxation sur l’essence de 2,6 cents par gallon (+6%) afin de financer son fonds dédié aux infrastructures – rénovation des routes, ponts, etc… une loi l’exige jusqu’en 2029. Entre l’essence plus chère et le péage new-yorkais, c’est un peu la double peine pour les automobilistes du Garden State contraints de se rendre dans le centre ou le sud de Manhattan pour travailler. Petite consolation, le prix moyen du gallon d’essence dans le New Jersey reste inférieur à celui du pays : 2,97$ contre 3,06$, indiquait le site de l’AAA (American Automobile Association) dimanche 5 janvier.

  • Citi Bike 

Pas de changement pour l’abonnement annuel mais à partir de ce lundi 6 janvier, l’utilisation des vélos électriques coûte 0,25$/minute, avec le même tarif pour les frais de dépassement. Les non-abonnés à Citi Bike doivent débourser 4,99$ pour le déverrouillage d’un vélo et l’utilisation des vélos électriques est facturée 0,38$/minute, même tarif pour les frais de dépassement et ce, pour les deux types de vélo. Quant au pass journalier, il passera, le 3 février prochain, de 19$ à 25$, troisième hausse en un peu plus d’un an.

  • Métro et bus

Pas de hausse en ce début d’année – la MTA étale les mauvaises nouvelles – mais en août, elle passera le prix du trajet en métro ou en bus, de 2,90$ à 3$. Après la hausse de 5% en août 2023, il faut s’attendre à des contestations d’usagers. Il y a 20 ans, le trajet coûtait 2$; il y a 40 ans, 90 cents.

Hôtels: à grandes doses

Si vous aviez l’habitude de les emporter pour remplir vos placards de salle de bain, c’est une mauvaise nouvelle, mais pour la planète, c’en est une bonne : la disparition définitive des petites bouteilles de savon, shampoing et démêlant dans les hôtels. L’État de New York est le deuxième, après la Californie, à interdire les flacons en plastique de produits de toilette d’une contenance inférieure à 12 onces (350 ml) dans les hôtels de plus de 50 chambres. Cette nouvelle loi, entrée en vigueur le 1er janvier, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le plastique à usage unique. Si vous aimez ces petites doses collector, vous pouvez encore en trouver dans les hôtels de quartier (moins de 50 chambres) qui finissent d’épuiser leurs stocks cette année. Mais en 2026, tous les établissements hôteliers new-yorkais devront les avoir bannies au profit des bouteilles à pompe de grande taille.

Salles de sport: on se quitte plus vite

Vous avez trouvé une meilleure salle de gym pour réaliser vos bonnes résolutions 2025 ? Ou souhaitez quitter la vôtre pour rejoindre le spin studio de votre voisine ? Se désabonner deviendra plus facile à partir de février. Fini les longues semaines d’attente pour voir enfin son abonnement annulé ou l’obligation de venir en personne se désabonner. La nouvelle loi qui entrera en vigueur le mois prochain exigera toutes les salles de sport de traiter les demandes d’annulation de membership dans un délai de 10 jours ouvrables. Elles devront également élargir les méthodes d’annulation – certains chaînes refusent toujours les désabonnements par téléphone ou en ligne.

Restaurants: non aux pirates de la réservation

Nous vous en parlions dans French Morning : la ville de New York est en guerre contre les réservations frauduleuses au restaurant. Un marché secondaire s’est développé ces dernières années, la revente de réservations pour une table gastronomique et/ou trendy pouvant atteindre des centaines de dollars (une réservation est censée être gratuite). Un véritable cauchemar pour les propriétaires et les chefs des restaurants qui ont vu les no show (les tables réservées restent vides) se multiplier. La nouvelle loi, appelée Restaurant Reservation Anti-Piracy Act et qui entrera en vigueur en février, obligera à demander l’accord des restaurateurs pour revendre une réservation. Il sera certainement toujours difficile d’obtenir une table à Carbone ou au Veau d’Or mais ça devrait essouffler la pratique juteuse et frauduleuse. 

Travail: du mieux

  • Salaire minimum à la hausse

New York, le New Jersey et le Connecticut sont trois des 21 États américains à avoir augmenter le salaire horaire minimum le 1er janvier. Il atteint désormais 16,50$ (près de 3% de hausse) à NYC, dans le Westchester et les comtés de Nassau et Suffolk à Long Island, et 15,50$ dans le reste de l’État; 15,49$ dans le New Jersey et 16,35$ dans le Connecticut.

  • Grossesse et heures payées

Depuis 1er janvier, les employeurs sont dans l’obligation d’offrir au moins 20 heures de congés payés aux employées enceintes pour leur permettre de se rendre à leurs rendez-vous médicaux prénataux tels que les échographies. New York est le premier État à instaurer cette mesure. Toutes les entreprises, de la TPE au grand groupe, doivent offrir ces 20 heures payées sans exiger des salariées qui remplissent les conditions – enceintes donc – de donner des informations médicales supplémentaires lorsqu’elles demandent à bénéficier de ces heures payées.

  • Promotion plus transpararente

À partir du 1er juin, les entreprises du New Jersey seront contraintes de communiquer, à tous les employés du département concerné, sur les possibilités de promotion, avant de décider qui sera promu. Les informations sur les salaires devront être également divulguées.

Santé: l’insuline sans copay

Depuis le 1er janvier, les New-Yorkais diabétiques n’ont plus à payer pour leur insuline remboursée par leur assurance-santé. Le copayment (ticket modérateur) est supprimé. Environ la moitié des États américains plafonne le coût de l’insuline (le plafond du copay de Medicare est de 35$/mois), mais New York est le premier à supprimer le copayment imposé par les assurances privées. L’American Diabetes Association estime à 1,8 million le nombre d’adultes diabétiques à New York. 

Los Angeles 2025 : Les temps forts à ne pas manquer

Culture, transports, événements sportifs… voici l’essentiel des événements à ne pas manquer cette année à Los Angeles.

Dataland, le premier musée de l’Intelligence Artificielle

C’est une ouverture attendue. L’artiste Refik Anadol révélera dans quelques semaines, dans le quartier de Downtown, Dataland, le premier musée au monde entièrement dédié à l’IA au sein du complexe The Grand LA dessiné par Frank Gehry et situé juste en face du Walt Disney Concert Hall. Figure du mouvement artistique généré par l’IA, l’artiste qui a récemment imaginé une œuvre pour le stade Intuit Dome à Inglewood, proposera sur une surface de 1900m2, quatre galeries sous des hauteurs de plafond de 10 mètres où seront organisées des expériences immersives nées de l’intelligence artificielle. « Un musée à l’intersection de l’imagination humaine et du potentiel créatif des machines, résume-t-il, capable d’établir un nouveau modèle pour les institutions culturelles à l’ère numérique ».

La FIFA Club World Cup 2025

© Rose Bowl Stadium

Tout nouveau tournoi de football, la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025, s’invite à Los Angeles en juin prochain. Organisé du 14 juin au 13 juillet dans une dizaine de villes aux États-Unis – de LA à New York en passant par Seattle, Cincinnati, Atlanta, Nashville, Miami, Orlando, Charlotte, Philadelphie, Washington DC -, l’événement réunira 32 équipes parmi les plus cotées au monde avec Chelsea, le Real Madrid, le PSG ou encore l’Inter Milan. Coup d’envoi à Los Angeles au Rose Bowl Stadium (88 500 places) le 15 juin avec le match du PSG face à l’Atlético de Madrid. L’équipe parisienne rejouera également le 25 juin contre le Botafogo, l’équipe brésilienne de Rio. Six rencontres au total sont prévues à Los Angeles.

Le Metro Transit Center à l’aéroport LAX 

Le Metro Transition Center à l’aéroport LAX, un projet pharaonique. © Metro.net

Au premier trimestre 2025, l’aéroport de LAX dévoilera son projet de nouvelle gare qui connectera les lignes de métro K et C à la station LAX Metro Transit Center, actuellement en phase terminale de construction à l’angle de la 96e rue et d’Aviation Boulevard. Une station qui proposera une connexion directe avec le LAX automated people mover system, une ligne de train surélevée et en plein air longue de trois kilomètres qui emmènera les passagers vers le terminal central de l’aéroport. Prévue pour 2023, l’ouverture de la ligne, retardée à janvier 2026, transportera près de 30 millions de passagers par an. Le budget pharaonique d’abord estimé à 900 millions de dollars, a été revu à la hausse pour atteindre les 3 milliards de dollars.

Harry Potter à Hollywood

Jouée pour la première fois à Londres en 2016 et véritable succès à New York, la pièce en quatre actes « Harry Potter et l’Enfant maudit » s’invite à Hollywood pour la première fois du samedi 15 février au dimanche 22 juin au Pantages Theater. L’occasion de retrouver les héros de la saga – Harry, Ron et Hermione – 19 ans après les événements du dernier roman de la série, Harry Potter et les Reliques de la mort.

Destination Crenshaw, un musée en plein air

Los Angeles célèbre l’héritage noir en 2025 avec la réalisation d’un couloir de 2 kilomètres sur Crenshaw Boulevard, axé sur l’art, l’histoire et la culture de la communauté noire de la ville. Situé au sud de LA, le projet baptisé Destination Crenshaw et estimé à 100 millions de dollars, prévoit la création d’un parc végétalisé baptisé Sankofa Park, « d’espaces communautaires » et présentera environ 100 œuvres d’artistes noirs dont celles de Charles Dickson, Maren Hassinger, Alison Saar et Brenna Youngblood.

Beverly Hills, enfin desservi par le métro

C’est une petite révolution dans les transports en commun à Los Angeles. Fin 2025, la nouvelle station de métro Wilshire/La Cienega sera inaugurée, permettant pour la première fois aux passagers de joindre Downtown et Koreatown au quartier de Beverly Hills. Une extension de la Ligne D qui se poursuivra en 2026 avec les ouvertures programmées des stations Wilshire/Rodeo et Century City/Constellation Station, puis en 2027 avec une nouvelle phase d’extension vers Westwood.

Lucas Museum of Narrative Art et LACMA repoussés à 2026

L’ouverture du Lucas Museum of Narrative Art repoussée à début 2026. © Alexis Chenu

À Exposition Park, au sud de Downtown, l’architecture du vaisseau spatial du Lucas Museum of Narrative Art est aujourd’hui en phase de finition. Un ouvrage exceptionnel signé de l’architecte Ma Yansong. Attendu pour 2024, le musée imaginé par le réalisateur de Star Wars, George Lucas, devrait ouvrir ses portes début de 2026. Un musée pas comme les autres, concentré sur l’art narratif – les arts visuels qui racontent des histoires – avec une collection très large d’œuvres de toutes les cultures, de toutes les époques, et de tous les supports : peintures, photographies, sculptures, fresques murales, bandes dessinées, magazines…

Également prévue en 2025, l’inauguration des nouveaux bâtiments du musée LACMA à Miracle Mile est repoussée à début 2026.

Sex in America : À la recherche de l’amour ? Ne ratez pas le « Dating Sunday »

Si, parmi les résolutions que vous avez prises pour 2025, vous comptez vous inscrire sur un site de rencontres – on ne vous jugera pas – sachez que le premier dimanche de l’année est le meilleur jour pour le faire. Les applications sont formelles : elles enregistrent toutes, et ce, depuis dix ans, un pic de connexion exceptionnel à cette date. Par exemple : avec 10% de tous les swipes de janvier, Tinder comptabilise 44 millions de matchs ce jour-là. OkCupid, de son côté, voit son trafic augmenter de 70%. Coffee Meets Bagel quant à lui, enregistre une augmentation de 47 % des inscriptions. Pour Rachel DeAlto, experte en rencontres pour le site match.com pendant la pandémie, c’est carrément le « Super Bowl des rencontres en ligne » (mais sans les bières ni les pizzas). 

Baptisée Dating Sunday ou Singles Sunday, il semblerait que cette journée profite des résolutions prises pendant la toute première semaine de janvier tout en subissant la pression de la Saint Valentin qui approche. Manger mieux, se coucher plus tôt, prendre un abonnement French Morning et, donc, trouver l’amour. Choisir ce jour-là, c’est vous donner toutes vos chances. 

Se connecter

Vous voilà donc connecté à un site de rencontres, comme 17% des Américains, soit soixante millions de personnes, ce qui vous donne un peu de choix. Vous ne serez pas étonné d’apprendre que Tinder reste l’application la plus fréquentée. En 2023, ses revenus se sont élevés à 1,9 milliard de dollars, dont 27 millions en janvier pour les seules Amériques (Nord et Sud), même si l’application propose une version gratuite. En janvier 2022, la plateforme détenait 32 % du marché américain, suivie de Bumble (22 %), Hinge et Plenty of Fish (15 %), Grindr et Badoo (6 %), OKCupid et Match.com (4 %) et Zoosk (2 %). 

Trouver l’âme sœur 

Maintenant, il s’agit de trouver l’âme sœur et, désolé, les chances ne sont pas égales pour tout le monde. Autant vous le dire tout de suite, si vous avez plus de 35 ans et que vous cherchez dans la même tranche d’âge que la vôtre, le nombre de cœurs à prendre diminue drastiquement : la moitié des inscrits ont entre 25 et 35 ans. Par ailleurs, si vous êtes un homme, attendez-vous à une concurrence féroce, les femmes ne représentent que 33% des inscriptions. Ne vous attendez donc pas à une avalanche de messages, 64% des inscrits se disent déçus par le peu de matchs qu’ils suscitent. À l’inverse, la moitié des femmes se déclarent totalement dépassées par le nombre de sollicitations et à peu près autant se plaignent d’avoir reçu des photos non sollicitées – et on ne parle pas d’un beau coucher de soleil à Cancún. Mais que ces chiffres ne vous découragent pas : 75% des hommes et 66% des femmes inscrits sur une app déclarent y avoir trouvé l’amour. 

Quelques conseils 

Si vous ne savez pas très bien comment vous présenter, vous trouverez de nombreux coachs en ligne pour revoir votre profil. Mais s’il vous plaît, ne mentez pas sur votre taille si vous êtes un homme ou votre âge si vous êtes une femme, comme le font près de 20% des inscrits – 38% admettent être honnêtes « la plupart du temps ». N’utilisez pas la photo de quelqu’un d’autre (Catfishing) pour vous présenter avantageusement et n’abusez pas non plus de l’Intelligence Artificielle pour gommer outrageusement vos imperfections (Kittenfishing). Passez plus de temps à remplir votre profil, qui est un critère important pour 72% des femmes. Et comme nous sommes aux États-Unis, vous ne serez pas surpris d’apprendre que les convictions religieuses sont essentielles pour 33% d’entre elles. En revanche, mesdames, sachez que les hommes se fichent complètement du travail que vous exercez : c’est important pour seulement 8% d’entre eux. Étonnant !

Un peu de vocabulaire

Pour terminer et vous donner toutes les chances de matcher, voici l’explication d’une sélection de termes et d’acronymes dont les Américains sont friands : 

  • Beige Flags : un beige flag qualifie un contenu sans intérêt. Vérifiez bien que votre profil ne comprend pas trop de beige flags. Évitez de dire par exemple que vous adorez les tacos 🌮, mais que vous n’aimez pas prendre le métro 😞. 
  • Breadcrumbing : c’est un peu la technique du petit Poucet qui laisse des miettes derrière lui. Le breadcrumbing qualifie celui ou celle qui vous envoie des textos ambigus, ou bien like vos photos, mais rien de plus…
  • Dry Dating : vous avez le droit de boire avec votre date, mais pas d’alcool. 
  • DTR : pour define the relationship. C’est le moment où l’on dit où on en est. 
  • ENM ou ethically non-monogamous : vous avez d’autres partenaires et votre date en a aussi. Il ou elle le sait. Vous aussi. Tout va bien. 
  • FWB : friend with benefits. Un.e ami.e, mais pas que…
  • GGG : Good, Giving et Game. Si on vous qualifie de GGG, réjouissez-vous : vous êtes un excellent partenaire sexuel. 
  • ONS : One Night Stands. Se définir comme ONS signifie que vous êtes ouvert aux rencontres d’une nuit. 
  • Sapiosexual : l’intelligence vous excite (et c’est formidable). 
  • Situationship : définit une relation qui n’est pas, justement, définie. Vous voyez souvent quelqu’un, mais ne couchez pas avec lui. Ou bien vous sortez ensemble, mais sans avoir jamais dit dans quelle direction. C’est un peu l’ancien « C’est compliqué » de Facebook. 

Voilà, nous espérons qu’avec toutes ces informations, vous saurez vous connecter au bon moment, à la bonne personne, sur la bonne application, avec les bonnes photos et les bons mots.
On se reparle en février pour parler d’amour, bien sûr ! 

Sources : A littlenudge. Pew research Center. Statista. Cloudwards. Business of Apps. Mashable.