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Que faire à New York en janvier 2020 ?

 

L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la Grosse Pomme : festivals, spectacles, expositions, parades… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de janvier 2020.

NYC WEEKS :

NYCGO organise plusieurs « NYC weeks » pendant l’année, lors desquelles vous pouvez profiter de promotions sur toutes sortes d’activités ! Voici celles de janvier :

Du 21 janvier au 9 février 2020 – NYC Restaurant Week

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Du 21 janvier au 9 février, la NYC Restaurant Week est l’occasion de se faire plaisir en découvrant de nouveaux restaurants à prix préférentiels. Une formule unique : 2 plats pour $29 ou 3 plats pour $42. Des grands chefs, une cuisine variée et des adresses dans tous les quartiers !

Du 21 janvier au 9 février 2020 – NYC Broadway Week

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Profitez des meilleurs spectacles de Broadway à moitié prix durant l’hiver avec la NYC Broadway Week ! Achetez 2 billets pour le prix d’un dès le 8 janvier 2020 !

Du 21 janvier au 9 février 2020 – NYC Must-See Week

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Cette fois-ci, c’est la semaine de 2 billets pour 1 pour vos attractions et musées préférés ! Le musée du 11 septembre, le zoo du Bronx, des tours en bateau ou bien l’observatoire de l’Empire State Building.

Jusqu’au 26 janvier – Holiday Train Show

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Émerveillez-vous devant les trains miniatures passant à travers une exposition enchanteresse de plus de 175 monuments célèbres de New York. Imaginez la Statue de la Liberté, le pont de Brooklyn, le Rockefeller Center et d’autres favoris. Chacun recréé à partir de matériaux naturels tels que l’écorce de bouleau, les glands et bâtonnets de cannelle. Le spectacle de cette année présente Central Park, avec son paysage emblématique façonné de mousses et de saints, et des trésors architecturaux tels que le château du Belvédère.

Du 8 au 19 janvier – Under the Radar Festival

expositon under the radar

Produit par The Public Theater, le festival annuel Under the Radar présente des spectacles de théâtre venant de plusieurs pays dans le monde tel que les Etats Unis, laFrance, le Nigéria et le Liban. Sur scène, des talents émergents côtoient des artistes confirmés dans des pièces expérimentales qui donnent au théâtre un coup de jeune dynamique et créatif.

6 janvier – Three Kings Day Parade

three kings day parade

El Museo del Barrio organise depuis plus de 40 ans la parade des Rois Mages le jour de l’Épiphanie autrement dit Three Kings Day. La marche a lieu à Harlem et commence sur la 106ème rue et Lexington Avenue pour se terminer sur la 115ème rue et Park Avenue. Tout le monde est invité à participer au cortège où se mêlent costumes, marionnettes, chameaux et moutons.

Du 8 au 18 janvier – Winter Jazzfest

jazz festival

Le Winter Jazzfest est un rendez-vous engagé pour les amateurs de musique. Soirées jazz, conférences, hommage aux artistes, découverte de nouveaux talents, le festival présente plus de 600 musiciens sur 12 scènes.

Du 15 au 28 janvier – NY Jewish Film Festival

jewish festival

La 29è édition du NY Jewish Film Festival met à l’affiche des films innovants, provocateurs et artistiques sur le thème de l’identité juive dans le monde. Sélectionnés dans de nombreux pays, certains films sont diffusés pour la première fois aux Etats-Unis, comme Aulcie de Dani Menkin, film qui ouvrira le festival le 16 janvier.

Les 10, 17 et 25 janvier – A Night at the Museum

museum by night

Lors de plusieurs nuits dans l’année, le American Museum of Natural History ouvre ses portes après fermeture pour une expérience immersive inoubliable. Lampes-torche en main, les petits et les grands partiront explorer les animaux du musée à la tombée de la nuit !

 

Bon Entendeur va ressusciter la chanson française à Los Angeles en février 2020

Il vous a fait redécouvrir «La rue Madureira» de Nino Ferrer, a remis au goût du jour «Le temps est bon» d’Isabelle Pierre – qui a récolté plus de 8 millions d’écoutes sur Spotify. Le collectif d’électro chill Bon Entendeur se produira le mardi 4 février à The Echo à Los Angeles. Sur scène, comme devant leur clavier, il remet au goût du jour des chansons françaises délaissées.

Composé de trois amis, Nicolas Boiseleau, Arnaud Bonet et Pierre Della Monica, le collectif fondé en 2012 a sorti cette année son premier album, intitulé «Aller-Retour». Il synthétise ce qui a fait leur succès : la défense de la culture française, avec des beats rafraîchissants et des collages de voix de célébrités françaises.

Leur aventure musicale a débuté en publiant des remix sur leur site internet, qui sont devenus des mixtapes thématiques mêlées de républiques cultes issues d’interviews de personnalités françaises (Jean Reno, Jacques Chirac, Fabrice Luchini…). S’en sont suivis des sets dans les clubs parisiens… Jusqu’à connaître la gloire avec le remix de «Le temps est bon».

Small Door: Florent Peyre ré-invente le vétérinaire à New York

Intérieur lumineux et épuré, bois clair avec quelques plantes ça et là: en pénétrant dans les locaux de Small Door à Greenwich Village, on a l’impression de débouler dans un spa ou un studio de yoga. C’est, en réalité, un cabinet de vétérinaire d’un genre nouveau.

Small Door, nom qui évoque la chatière (petite porte dans la porte utilisée par les chats), est le bébé de deux heureux propriétaires de toutous, l’Américain Josh Guttman et le Français Florent Peyre. Leur pari: révolutionner l’univers du cabinet vétérinaire en y appliquant le modèle du membership, qui s’est développé dans d’autres secteurs médicaux. “On voit ce concept mis en application dans la médecine humaine et dans le dentaire notamment. On s’est dit que c’était étonnant qu’il n’y avait rien dans le milieu vétérinaire, explique Florent Peyre. Il y a eu beaucoup d’investissements ces dernières années dans les services et les aliments pour animaux mais rien dans le domaine de la santé, alors que les cliniques sont profitables, que les vétérinaires ne sont pas très bien payés et que le marché est très dynamique et résiste aux récessions. Au vu de ces indicateurs intéressants, on s’est dit qu’il y avait quelque chose à faire“.

Les deux hommes se sont rencontrés en 2009. Florent Peyre était alors chargé du développement chez Hachette Filipacchi Media à New York et Josh Guttman travaillait pour la plateforme publicitaire Outbrain. Leurs chemins se sont croisés à nouveau après que ce dernier a rejoint la banque d’investissement SoftBank Capital. Le Parisien lui a “pitché” à plusieurs reprises la start-up qu’il avait co-fondée en 2012, Placemeter. Cette dernière, qui avait développé une technologie pour analyser des flux vidéos dans des domaines divers (transports, affichage urbain…), a été rachetée par l’américain Netgear en 2016. 

Après le rachat, je me suis demandé ce que j’allais faire“, admet Florent Peyre. Dans le même temps, son futur associé et ami allait de clinique en clinique pour faire soigner son chien malade. “Il encourrait des dépenses très élevées. Quand on comparait le montant de la dépense et la qualité du service rendu, il y avait une déconnexion“. Le duo se met alors à réfléchir à comment bousculer ce marché “très fragmenté, où 15% des 30 000 cliniques existantes sont possédées par des grands groupes, dont Nestlé (sous la marque de nourriture pour animaux Purina) et Petco“. Leur conclusion: “pour capter toute la valeur et offrir une expérience innovante, il fallait créer une chaîne. Quand on regarde Starbucks, ils n’ont pas de licence. Ils possèdent tous leurs cafés“.

En plus de permettre à Small Door de mieux contrôler ses flux de revenus, le modèle du membership “crée une friction à l’entrée“: “on n’est pas fait pour tout le monde, poursuit le Français. On veut avoir des membres qui comprennent l’intérêt de faire de la médecine préventive, qui se sentent investis dans la santé de l’animal“. En effet, Small Door, qui s’adresse aux “parents” de chiens et chats uniquement, ne fait pas de soins d’urgence. Les visites sans rendez-vous sont acceptées, mais les clients doivent devenir membres pour que leur animal bénéficie des soins.

La salle d’attente de la première clinique Small Door (Credit: DR).

Factures plus transparentes, service personnalisé, examens médicaux en profondeur: Small Door parie sur une qualité de service supérieure pour se distinguer de la concurrence. Le positionnement plait. La start-up a levé en avril 3,5 millions de dollars en “seed” auprès de Lerer Hippeau Ventures et Primary Venture Partners notamment. Les fondateurs se sont entourés de dirigeants d’entreprises en pointe dans leur domaine (les lunettes Warby Parker, les bars à salades Sweetgreen, les cabinets médicaux d’urgence CityMD…). Ils ont aussi soigné leur recrutement. La responsable de l’expérience-client a piloté les ouvertures de nouveaux bureaux de co-working WeWork et de salles de sport Soulcycle avant de rejoindre Small Door.

Après leur premier cabinet à Greenwich Village fin 2019, les fondateurs prévoient d’ouvrir dans l’est de Manhattan en 2020. Ils veulent se concentrer sur les villes dans un premier temps. “Les quatre-cinq prochains seront à New York, Hoboken ou Philadelphie“, précise Florent Peyre. Mais “on ne veut pas aller trop vite. Nous sommes obsédés par l’objectif de proposer un service consistant, sans hauts ni bas d’une adresse à l’autre“.

Podcast French Boss: Julie Leblan, Mère-Noël de Dubaï

Depuis quelques années, Julie Leblan, ancienne avocate Parisienne devenue entrepreneure à Dubaï, truste les honneurs et les récompenses pour avoir importé du Vieux Continent le principe des listes de cadeaux, et pour en avoir fait aujourd’hui un business en pleine croissance. Attention, derrière la douceur de la voix se dissimule un enthousiasme et une volonté de fer. Julie Leblan est l’invitée de French Boss cette semaine.

Listen to “Julie Leblan, Mère-Noël de Dubaï” on Spreaker.

5 podcasts pour suivre la politique américaine en 2020

Primaires et caucus chez les démocrates, procès de Donald Trump au Sénat, élection présidentielle en novembre… L’année 2020 sera riche sur le plan politique aux Etats-Unis. Pour suivre l’actu des élections (et tout ce qu’il y a autour), voici notre liste non-exhaustive de podcasts à suivre.

Le plus français: “Washington d’ici”

Nos confrères et consoeurs des radios francophones savent trouver de bons titres de podcasts, mais ils s’y connaissent surtout en politique américaine. Dans ce podcast, les correspondants à Washington de plusieurs stations publiques (franceinfo, RTS, Radio Canada, RTBF et RFI) livrent leur regard sur la campagne, la Maison-Blanche et l’Amérique d’aujourd’hui. Le tout en VF. Infos ici

Le plus à gauche: “Pod Save America”, un point de vue de gauche

Animé par l’ancien rédacteur des discours d’Obama, Jon Favreau, et d’autres membres de l’équipe de l’ancien président, ce podcast d’environ une heure apporte un regard – de gauche – sur l’actualité de la semaine et fait intervenir élus, militants et anciens membres de l’administration Obama pour parler de Donald Trump et de la reconquête de la Maison-Blanche par les démocrates. Intéressant pour comprendre les rouages de l’administration du point du vue d’anciens “insiders”. On aime aussi d’autres podcasts du groupe Crooked Media, lancé après l’élection de 2016, comme “The Wilderness”, sur la traversée du désert post-2016 du parti démocrate, et “Pod Save The World”, sur l’actu internationale. Infos ici

Le plus fouillé: The Axe Files

C’est l’un des sages de la vie politique américaine, et certainement l’un de ses plus grands spécialistes. Architecte des deux victoires de Barack Obama en 2008 et 2012, le conseiller politique David Axelrod est aussi l’auteur d’un excellent podcast nommé The Axe Files, dans lequel il parle longuement et en profondeur avec des personnalités démocrates et républicaines, comme le candidat à la candidature Andrew Yang, l’ancien conseiller économique de Donald Trump Gary Cohn et bien d’autres acteurs de Washington connus ou non. Son autorité lui donne accès à une palette d’interviewés très riche, pour des discussions toujours fouillées et intéressantes. Infos ici

Le plus “geek”: le “Politics Podcast” de FiveThirtyEight

On vous prévient, ce podcast est fait par des “geeks” pour les “geeks”. FiveThirtyEight, ou 538 (soit le nombre de grands électeurs qui élisent le/la président.e des Etats-Unis) est le site de référence pour l’analyse des sondages et des statistiques politiques. Dans le “Politics Podcast” qui sort chaque lundi et jeudi, les journalistes et le patron de 538 Nate Silver parlent de l’actu de la semaine à grands renforts de chiffres, de prévisions et de tendances auxquelles on ne fait pas attention. Fascinant, à condition de ne pas avoir peur des stats. Infos ici

Le plus conservateur: “The Glenn Beck Show”

Plusieurs podcasts offrent un point de vue républicain ou conservateur sur l’actualité. Pour un regard résolument à droite, écoutez “The Glenn Beck Show”, du nom du célèbre animateur de talk show Glenn Beck, véritable référence de la droite américaine. Dans ce show, il parle (longuement) de l’actu de la semaine et reçoit des invité.e.s dont vous n’avez peut-être jamais entendu parler si vous ne regardez jamais Fox News ou d’autres médias conservateurs. Une excellente manière de prendre le pouls de l’Amérique de Trump chaque samedi. Infos ici

Einstein Studios mise sur la réalité virtuelle pour aider les enfants dyslexiques

20% de la population est dyslexique, 50% des scientifiques de la NASA et 40% des millionaires le sont aussi“. Xavier Lesage-Moretti, un des cofondateurs d’Einstein Studios connaît ses statistiques. Il sait aussi si l’on compte parmi  “les dyslexiques célèbres, Richard Branson, Steven Spielberg ou Albert Einstein“, d’autres sont trop souvent victimes de l’enseignement traditionnel, basé sur l’écriture et la lecture. Les enfants dyslexiques, dont la mémoire sensorielle et la capacité à penser dans l’espace est plus développée que la moyenne, apprennent autrement.

C’est ce constat qui a conduit Xavier Lesage-Moretti et son Einstein Studios à se lancer dans la conception d’un programme d’apprentissage des langues étrangères utilisant la réalité virtuelle et destiné aux enfants dyslexiques. En mai dernier, l’équipe remportait le prix de la start-up de l’année aux French American Business Awards. Et depuis, l’équipe a beaucoup travaillé pour lancer une première version de son produit: équipé d’un casque de réalité virtuelle, l’enfant apprend l’espagnol en étant dans des scènes de la vie réelle. Par exemple, il se rend au supermarché et choisit des fruits. Un enseignant, lui aussi présent par le truchement de la réalité virtuelle, l’accompagne dans son apprentissage.

On n’apprend pas la grammaire, mais on expose l’enfant à une langue dans un contexte qu’il comprend, de la même manière qu’un bébé va apprendre à parler sans connaître les règles de conjugaison. La réalité virtuelle permet aux enfants d’être concentrés car physiquement engagés dans la conversation“, explique Xavier Lesage-Moretti. “Une trentaine de familles utilise notre programme: nous observons les réactions des enfants, et nous sommes constamment à l’écoute des familles pour améliorer le produit.” Chaque famille paie un abonnement mensuel de 99 dollars, qui comprend une leçon hebdomadaire et la location du casque de réalité virtuelle.

Einstein Studios est né de la rencontre de deux ingénieurs à qui l’école n’avait pas laissé de bons souvenirs: “J’ai rencontré Benjamin Roux lors d’un stage à Apple à Cupertino, en 2011. Nous nous sommes découverts de nombreux points communs: nous avons tous les deux détesté l’école, notamment car nous n’avons pas pris de plaisir à apprendre, et nous croyons dans la valeur éducative des jeux vidéos”, souligne cet ancien de Supélec.“En 2018, nous avons décidé de créer une start-up en lien avec l’enseignement, et qui utiliserait la réalité virtuelle.

Un premier prototype destiné à enseigner la physique est d’abord testé par des enfants et des parents lors de meetup. “Nous sommes vite rendus compte que notre produit avait plus de traction avec les enfants dits “neuro-divers”, et plus particulièrement les enfants dyslexiques. Nous avons alors posé la question sur la pertinence d’enseigner la physique, par rapport à une autre matière, et les retours étaient plutôt en faveur des langues étrangères.

Grâce à une première levée de fonds de 270.000 dollars, l’équipe compte désormais, en plus des deux co-fondateurs, deux programmeurs à San Francisco, un artiste 3D à Londres et un designer à Paris. L’objectif pour 2020 est de faire une nouvelle levée de fonds, et d’élargir l’offre d’Einstein Studios: “Nous savons que l’idée d’enseigner aux enfants dyslexiques grâce à la réalité virtuelle est la bonne, mais l’espagnol reste trop niche, presque un luxe pour des familles dont la préoccupation essentielle est la lecture.” En élargissant ses services aux cours particuliers d’aide à la lecture basés sur la méthode de reconnaissance de phonèmes Orton Gillingham, Einstein Studios espère s’établir sur un marché de plusieurs millions de dollars, sans concurrence pour le moment dans l’utilisation de la réalité virtuelle.

Xavier Lesage-Moretti ne désespère pas non plus de rejoindre Y incubator, le célèbre incubateur de startup: “Nous avons tenté d’y entrer trois fois, et chaque refus nous a permis de progresser dans la définition de notre mission: nous avons par exemple abandonné l’idée de faire un jeu vidéo sur la physique pour lancer une plateforme d’apprentissage de l’espagnol.” Avec une croissance hebdomadaire de 10%, Xavier Lesage-Moretti ne désespère pas de convaincre Y Combinator de la valeur de l’utilisation de la réalité virtuelle pour les enfants dyslexiques: “C’est un concept nouveau, qui est encore étranger pour les investisseurs. Nous travaillons activement à rassembler toute la recherche qui permettra de prouver que cette idée est la bonne et de convaincre les investisseurs de nous suivre.

Le Paris du XIXème au musée McNay

Le McNay Museum de San Antonio a saisi la triste occasion de l’incendie de Notre Dame pour sortir de ses collections 30 oeuvres célébrant Paris pour cette exposition unique.

Cette rétrospective présente notamment des lithographies d’Henri Rivière, présentant des vues de Paris depuis les hauteurs de Notre Dame. On y voit notamment la flèche de Viollet-le-Duc, détruite lors de l’incendie du printemps dernier.

L’exposition se présente en deux volets : d’une part, l’exposition universelle et ses bâtiments comme la Tour Eiffel montrée sous toutes les coutures ou encore le Trocadéro comme œuvre moderne unanimement contestée à l’époque. De l’autre, les paysages parisiens qui évoquent une balade où l’on découvre la place de l’Etoile sous les traits d’une fleur qui s’ouvre ou le Pont Neuf  et ses fameux lampadaires. Un petit plaisir à ne pas manquer.

NordVPN : l’outil indispensable des expatriés !

(Article partenaire) L’hiver s’installe et avec lui notre envie de passer nos soirées confortablement installés sur notre canapé, sous un plaid, à regarder une bonne série en ligne. Cependant, selon notre pays de localisation, nous n’avons pas accès au même choix de programmes sur les plateformes de streaming. Rien de plus frustrant pour un sérievore que d’être coupé dans son élan par un changement d’adresse (IP)…

L’outil indispensable de tout expatrié pour remédier à ce problème est le VPN (pour Virtual Private Network, ou réseau virtuel privé en français). Mais attention cependant à bien le choisir.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

The Ecole s’agrandit

Le pire n’est jamais sûr… Il semblait loin, ce lundi soir, le temps où l’Ecole Française de New York paraissait menacée, fragilisée par une santé financière des plus précaires. C’était il y un peu plus de deux ans. Et à en voir les locaux flambants neufs inaugurés ce lundi, une éternité.

Entre temps, sont arrivés à la tête de l’école un couple de “bienfaiteurs” (ils préfèrent le terme à celui de propriétaires), Philippe et Laurence Roux qui, en 2017 ont racheté l’école avant de la transformer en organisation à but non lucratif. Depuis, ils ont changé le nom (c’est désormais The Ecole) et, après avoir cherché à déménager, ont repris les locaux voisins, qui abritaient le restaurant LBT, pour doubler la taille de l’établissement.

“Avoir de belles installations, des locaux modernes et pratiques, c’est crucial, note Philippe Roux. Les écoles privées sont très chères à Manhattan, c’est sûr, mais parallèlement le niveau d’exigence s’est élevé, les gens veulent le top. Avec ces nouveaux locaux, nous sommes encore plus compétitifs”. Un an après la signature du nouveau bail, les cinq mois de travaux ont été menés tambours battants, financés entièrement par donation (les Roux en l’occurrence, mais qui ne souhaitent pas le confirmer, ni donner de montant). Les élèves de The Ecole vont donc désormais bénéficier d’une grande salle d’activité (appelée “le préau”), d’un laboratoire de sciences entièrement équipé et de plusieurs salles de classes.

Les locaux seront occupés dès janvier, mais dans un premier temps les élèves seront à leur aise: avec l’agrandissement la capacité d’accueil passe 220 à 360 élèves, un plafond qu’il faudra plusieurs années à atteindre. L’école restera par ailleurs répartie sur deux emplacements, le bâtiment du 206 Fifth Avenue continuant d’accueillir les classes de maternelle.

Co-fondateur de l’établissement (avec Clyde Javois, décédé l’été dernier et honoré par la pause d’une plaque à l’occasion de l’inauguration) il y a dix ans, Yves Rivault se souvenait de cette première rentrée de 2009 “avec 22 élèves… Aujourd’hui, nous en avons 215, mais avec un ratio d’un professeur pour 6 à 8 élèves qui reste exceptionnel”. 

The Ecole accueille aujourd’hui des élèves de petite maternelle (3 ans) à la 4ème (ou 8th grade). Parallèlement à cette inauguration, l’établissement a aussi annoncé le lancement de bourses destinées à offrir la scolarité à 3 élèves méritants en middle school“Il s’agit d’accueillir notamment des enfants qui ont été dans les programmes bilingues publiques mais qui n’ont très souvent plus de solution bilingue après le CM2”. Les bourses seront attribuées par concours. Les candidats, qui doivent être bilingues, peuvent remettre leur dossier jusqu’au 22 février. (Plus d’information par email ici).

La presse américaine s’interroge: pourquoi ces Français qui ont tout sont-ils tellement en colère?

Des Français qui font grève ou manifestent? Pas vraiment de quoi s’étonner, dit en substance la presse américaine alors que la France est à l’arrêt depuis le 5 décembre dernier. Mais pour beaucoup, c’est l’occasion de s’interroger sur un mystère français: Pourquoi les Français, qui ont tant, sont-ils si prompts à protester ?” demande par exemple Kim Willsher du Los Angeles Times.Dans un pays qui semble tout avoir – les grands crus, la gastronomie, la haute couture et environ 1000 sortes de fromage-, les Français se la jouent ‘Les Misérables’ “.

Kim Willsher cite l’écrivain et voyageur Sylvain Tesson: “La France est un paradis habité par des gens qui se croient en enfer.” De son côté, James McAuley pour le Washington Post, souligne que “presque aucun autre pays occidental ne redistribue autant de richesses que la France (…), les propositions de retraite de Macron ne paraîtront pas aux observateurs étrangers, notamment aux États-Unis, particulièrement extrêmes”. Et pourtant, la colère française est profonde. Dans le New York Times, Adam Nossiter et Mélissa Godin mettent en évidence ce paradoxe lui aussi très français: les citoyens de l’Hexagone souffrent des grèves, qui paralysent Paris et pourtant, le soutien à la grève dans l’opinion augmente, atteignant 62% dans un sondage publié mardi.

Ce vote de confiance pour les grévistes va bien au-delà de la réforme des retraites, notent en substance les correspondants du quotidien New-Yorkais à Paris. “Ce mouvement touche à deux aspects fondamentaux de la vie contemporaine française: méfiance envers l’avenir et croyance profonde dans le pouvoir de la rue sur la politique”. Et de citer une multitude de passagers du RER coincés sur des quais bondés pendant des heures et qui pourtant disent leur soutien aux grévistes “pour que ça change”…

 Et pour les journaux américains, le mystère s’épaissit quand on considère qu’une large majorité de Français, selon les sondages, sont favorables à une réforme des régimes spéciaux de retraites. Simplement, note “ils ne font pas confiance à M. Macron pour mettre en œuvre les réformes”. Combiné avec ce que le Washington Post appelle “la très haute tolérance des Français pour les voitures en feu et les vitres brisées”, ceci créé un mélange particulièrement instable pour le président français Emmanuel Macron qui, paradoxe encore, se retrouve en position de réformateur accusé de ne pas savoir réformer, pour avoir tenté de réformer…   

Un avertissement“, c’est ce que sont les grèves françaises pour le Président de la République selon Adam Nossiter pour le NYTimes, un président qui “fait face à son plus grand test depuis le soulèvement des gilets jaunes”, conclut le journaliste. 

Houston: Prismatica, un spectacle interactif venu de Montréal

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Avenida Plaza devient un kaléidoscope géant le temps des fêtes.

Produite par le Quartier des Spectacles de Montréal, l’exposition itinérante Prismatica illumine le centre-ville de Houston jusqu’au 5 janvier. Le public peut se promener au milieu du dédale de prismes géants (plus de deux mètres de haut chacun), recouverts de filtres dichroïques qui reflètent les couleurs de l’arc-en-ciel en fonction de la lumière et de l’angle d’observation.

Les passants peuvent faire pivoter ces prismes pour créer un spectacle différent à chaque instant, accompagné d’une bande-son. Pour profiter de toute la plénitude de cette œuvre artistique interactive, il faut s’y rendre de préférence à la nuit tombée. Ce son et lumière est gratuit.

6 lieux à voir à New York sur les traces de la mafia

De “Godfather” au récent “The Irishman”, en passant par “American Gangster” ou “Goodfellas”, le succès des films consacrés à la mafia américaine ne se dément pas. Plus que tout autre ville, New York est intimement liée à l’histoire du crime organisé. Voici six lieux à découvrir pour revivre les heures sombres de la mafia.

Five Points

Le quartier de Five Points en 1827.

Les premières traces du crime organisé à New York remontent au début du XIXème siècle, dans un quartier du sud de Manhattan appelé Five Points (Chinatown aujourd’hui). Mis en lumière dans le film de Martin Scorsese “Gangs of New York”, Five Points est à l’époque le territoire de gangs composés majoritairement d’immigrés irlandais comme les Plug Uglies, les Dead Rabbits ou les Whyos. Ces bandes y font régner la terreur, s’affrontant souvent jusqu’à la mort. Il faut attendre la fin du XIXème et les vagues d’immigration italiennes pour que ces gangs tombent petit à petit dans les mains des Italiens. Ils seront rejoints au début du XXème siècle par deux futurs célèbres mafieux italo-américains : Al Capone et Charles Luciano. Aujourd’hui Five Points n’existe plus, mais la compagnie “Big Onion Walking Tours” vous propose un saut dans l’histoire grâce à une visite guidée du quartier. Vous partirez notamment à la recherche de l’intersection perdue des cinq rues de Five Points, et irez vous balader sur Doyers Street, surnommée à l’époque “la ruelle des assassins”.

William Barnacle Tavern

L’année 1920 signe le début de la prohibition à New York. Mais de nombreux bars secrets voient le jour pour continuer à vendre et servir de l’alcool. Situé dans l’East Village, le William Barnacle Tavern fut l’un des hauts lieux du trafic pendant cette période. Il fallait pousser la porte d’une boucherie pour ce rendre dans ce speakeasy où les conseillers municipaux de la ville commerçaient avec des mafieux comme Al Capone. Le William Barnacle Tavern a été découvert par hasard par le nouveau propriétaire de la boucherie en 1960 à l’occasion de travaux. On peut aujourd’hui en visiter les tunnels de contrebande, et en apprendre plus sur l’histoire mafieuse de ce bar grâce au musée situé à la même adresse, The Museum of the American Gangster. 

St. John’s Cemetery

A la fin des années 1920, Charles “Lucky” Luciano devient l’un des parrains du crime organisé aux Etats-Unis. Originaire de la famille Genovese, l’une des cinq familles mafieuses les plus puissantes du pays, il est membre du gang de Five Points, trafiquant d’alcool pendant la prohibition et le fondateur de “The Commission” en 1931. Cette sorte de comité de direction de la mafia italienne a pour rôle de mieux organiser et répartir le pouvoir entre les cinq familles. Charles “Lucky” Luciano est arrêté en 1936 après le démantèlement d’un réseau de prostitution et de racket. Sa collaboration avec le renseignement américain durant la Seconde Guerre mondiale lui permettra finalement d’être libéré et renvoyé en Italie. Il meurt en 1962 à Naples, avant que son corps soit rapatrié à New York et mis en terre au St. John’s Cemetery à Queens. On peut encore aujourd’hui voir son mausolée, qui trône à côté de celui d’un autre ancien mafieux de la famille Colombo, Giuseppe Profaci.

Umberto’s Clam House

Dans les années 1960 et 1970, un nouveau descendant de la famille Genovese, Matthew Ianiello, tente de prendre le contrôle de la ville. Son père ouvre en 1972 le restaurant Umberto’s Clam House, dans Little Italy. Mais seulement deux mois après l’ouverture, un autre mafieux de la famille Colombo, Joe Gallo, est assassiné par balles dans le restaurant. Faute de preuves, Matthew Ianiello est innocenté. Aujourd’hui, le 129 Mulberry Street accueille un autre restaurant italien, Da Gennaro, mais Umberto’s Clam House a réouvert sur le trottoir d’en face. Il est détenu par Robert Ianiello, le petit frère de Matthew. Umberto’s Clam House est visible dans le film de Martin Scorsese “The Irishman” sorti en 2019 sur Netflix.

Sparks Steak House

Treize ans plus tard, un meurtre similaire à celui de Joe Gallo a lieu devant le restaurant Sparks Steak House situé à Midtown East. Paul Castellano, alors patron de la famille Gambino, y est tué par balles à la descente de sa limousine. On découvrira quelques années plus tard que ce meurtre a été prémédité par John Gotti, un autre membre de la famille Gambino. L’origine de leur affrontement est lié à la drogue que la famille importe et vend aux Etats-Unis. Après la mort de Paul Castellano, John Gotti prendra les reines de la famille Gambino. Il mourra cependant en prison en 2002 après avoir été arrêté et condamné à perpétuité en 1992. Le restaurant Sparks Steak House est toujours ouvert aujourd’hui et détenu par la même famille. Il est considéré comme l’un des meilleurs de la ville.

Todt Hill, Staten Island

Maison dans le quartier de Todt Hill à Staten Island.

Qu’en est-il de la mafia new-yorkaise en 2019 ? “Ils sont beaucoup plus heureux qu’ils ne l’ont été par le passé en ayant construit des réseaux internationaux avec les cartels mexicains et colombiens”, lâchait en mars à la BBC Anna Sergi, maître de conférences en criminologie. L’assassinat en mars dernier du dernier héritier des Gambino, Frank Cali, avait donné lieu à bien des théories dans la presse américaine sur la résurgence de la guerre des clans. En réalité, le meurtre commis au 25 Hilltop Terrace à Todt Hill à Staten Island n’avait rien avoir avec la mafia. Mais l’affaire a rappelé que ce quartier en apparence paisible a accueilli d’autres mafieux dans le passé. Selon le New York Times, Paul Castellano possédait également un manoir sur Benedict Road avant d’être assassiné en 1985, tout comme Salvatore Gravano -ancien homme de main de John Gotti- aujourd’hui âgé de 74 ans et libéré après des peines cumulées de 20 ans de prison.