Accueil Blog Page 452

Moi, impat: “Partir, revenir, rien n’est définitif”

Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, Eric Gendry de French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.

Raphaël Plocque, invité du 40ème épisode, raconte qu’il a souhaité rentrer en France après une expatriation de trois ans et demi au Cambodge. “Je n’ai pas souhaité renouveler le contrat que j’avais, j’avais fait le tour de la ville et du pays”, reconnaît-il.

Son impatriation n’a pas été compliquée, ajoute-t-il. Mais cela s’explique par le fait qu’il en avait déjà vécu une quelques années auparavant après avoir passé deux ans en Australie. Ce premier retour en France fut “un choc rude”, selon ses propres termes. Cette expérience lui a donc permis d’être mieux armé pour cette deuxième impatriation. “Je savais ce qui m’attendait”. 

Actuellement à la recherche d’un nouvel emploi, Raphaël Plocque se dit ouvert aux propositions, l’expatriation lui ayant permis de prendre des risques professionnels, en changeant notamment de voie. Avocat de formation, il a en effet ensuite travaillé dans l’éducation puis auprès d’hôtels de luxe au Cambodge.

Bien que de retour en France, le jeune homme de 33 ans ne serait pas contre l’idée de repartir un jour. “Je n’ai jamais ressenti l’expatriation comme un choix définitif”, explique-t-il soulignant que l’expérience à l’étranger est une aventure que l’on peut ensuite partager en revenant.

Listen to “Episode 40 : Raphaël Plocque” on Spreaker.

« Alegría » du Cirque du Soleil s’offre une cure de jouvence à Miami

C’est un spectacle emblématique joué devant 14 millions de spectateurs dans 255 villes à travers le monde. 25 ans après la première représentation d’« Alegría », le Cirque du Soleil en offre une relecture moderne et contemporaine. Cette mouture 2019, qui a fait ses débuts en avril dernier à Montréal, est présentée jusqu’au lundi 17 février sous le Grand Chapiteau à côté du Hard Rock Stadium de Miami.

Axée sur une lutte des classes après la disparition d’un roi qui a laissé son peuple dans l’incertitude, la trame narrative d’« Alegría », qui joue sur les dualités et cherche à illustrer le passage de l’obscurité à la lumière, est toujours présente. La nouvelle mise en scène est signée Jean-Guy Legault, qui a renouvelé sans la dénaturer la mise en scène originale de Franco Dragone.

Pour cette nouvelle mouture d’« Alegría », une cinquantaine d’artistes, sous la direction de Daniel Ross, qui fut le régisseur de l’ancienne version, se partagent la scène. Même si la plupart d’entre eux ne faisaient pas partie du spectacle original, certains ont fait leur retour au sein de la troupe qui les a fait grandir. 25 ans après, l’artiste hawaïen Lisiate Tuione Tovo prend visiblement toujours autant de plaisir à jouer avec le feu en jonglant avec ses bâtons enflammés. Elena Lev, quant à elle, autre artiste du spectacle original, s’adonne avec brio à un numéro mêlant contorsion et hula hoop. 

« Ce sont en quelque sorte nos mentors qui nous guident afin que l’on se surpasse pour sublimer l’oeuvre originale », souligne l’artiste québécois Vincent Lavoie qui a intégré la troupe depuis quatre ans. « J’avais tout juste dix ans quand j’ai regardé le DVD d’« Alegría » et je suis littéralement tombé amoureux de ce spectacle, se rappelle-t-il. Cela me donne toujours autant de frissons de me dire que j’ai pu réaliser mon rêve d’enfant en faisant aujourd’hui partie de ce spectacle iconique ».

En enchaînant les numéros de mains à mains, de barres russes, de trapèzes synchronisés ou encore de sangles aériennes, la version renouvelée d’« Alegría » mise sur la plupart des prouesses acrobatiques qui avaient alors fait son succès. D’autres numéros, comme celui de la roue croisée, ont également fait leur apparition. « C’est une véritable fierté d’avoir pu intégrer l’appareil acrobatique que j’ai créé à ce spectacle », se félicite l’artiste québécois Jonathan Morin, inventeur de la roue croisée en 2005. « J’ai toujours cherché à me démarquer et la persévérance a fini par payer. C’est une vraie leçon de vie ».

La beauté des costumes, qui ont été entièrement redessinés, ajoute par ailleurs une autre dimension à cette nouvelle mouture d’« Alegría ». La trame sonore, qui comprend de nouveaux arrangements signés Jean-Phi Goncalves à partir des compositions originales de René Dupéré, y est également pour beaucoup. Mêlant des envolées électroniques et rock à des éléments acoustiques et orchestraux, la bande originale du spectacle, qui à l’époque avait eu un succès mondial avec notamment une nomination aux Grammy Awards, procure toujours autant d’émotions.

Finalement, après deux heures de spectacle, lorsque les artistes s’élancent pour saluer leur public, ce dernier en redemande. Ainsi régénéré, « Alegría » n’a pas perdu de sa superbe et permet au Cirque du Soleil de prouver une nouvelle fois qu’il arrive avec aisance à transporter ses spectateurs dans un monde féérique et poétique où chacun peut s’émerveiller.

Le bilan contrasté des Français en NBA

0

Pas de trêve pendant les fêtes pour la NBA, avec des matches prévus presque tous les jours entre Noël et le jour de l’an. L’occasion de tirer un premier bilan des Français dans la ligue, après un peu plus de deux mois de compétition.

Rudy Gobert

Elu meilleur défenseur de la ligue ces deux dernières années, Rudy Gobert continue sur sa lancée en ce début de saison avec des stats impressionnantes (14.8 points par match, 13.9 rebonds et 1.8 contres). Outre sa régularité, le pivot français de 2,16m est devenu un cadre de son équipe avec 34,4 minutes jouées par match. Sa franchise, elle, déçoit malgré une sixième place qualificative pour les playoffs à l’Ouest. On attend les Jazz plus haut après le recrutement de l’ailier croate Bojan Bogdanović l’été dernier. La saison dernière, les Jazz s’étaient inclinés au premier tour des playoffs 4-1 face au Houston Rockets de James Harden.

Evan Fournier

Evan Fournier fait également partie des cadres de son équipe, les Orlando Magic, avec en moyenne 30,6 minutes passées sur le parquet par match pour 19.6 points, 2.7 rebonds et 3.2 passes décisives. Le Français de 27 ans a encore amélioré ses statistiques au shoot cette saison avec 47,6% d’adresse à deux points, et un impressionnant 42,3% derrière la ligne des trois points. Le bilan des Orlando Magic au 23 décembre est assez terne avec 12 victoires pour 17 défaites dans la conférence Est, mais l’équipe est pour l’instant qualifiée pour les playoffs grâce à sa huitième place.

Nicolas Batum

L’ailier de 31 ans vit un début de saison compliqué à Charlotte. Blessé au doigt, il n’a joué que la moitié des matches de son équipe, a perdu sa place de titulaire et du temps de jeu pour un bilan personnel famélique (3.6 points, 4.1 rebonds, 3 passes). Signe encourageant tout de même, son entraîneur Steve Clifford l’a réaligné dans son cinq majeur le 22 décembre face aux Boston Celtics, mais les Hornets se sont inclinés 119-93, et Nicolas Batum n’a inscrit que 6 points. Les Charlotte Hornets sont au coude-à-coude avec les Orlando Magic à l’Est avec une neuvième place et un bilan de 13 victoires pour 20 défaites.

Frank Ntilikina

Le jeune Français de 21 ans a entamé en octobre sa troisième saison en NBA. Capable du meilleur comme face aux Denver Nuggets le 16 décembre avec 13 points, 5 rebonds et 4 passes en 24 minutes, Frank Ntilikina nous montre encore trop souvent le pire comme face aux Milwaukee Bucks le 22 décembre avec 4 points, 3 rebonds, 2 passes et seulement 25% au shoot. Son bilan en ce début de saison est globalement très insuffisant : 5.8 points, 2.1 rebonds et 2.9 passes. Pire, le Français a perdu sa place de titulaire au profit de l’Américain Elfrid Payton. Mais le jeune meneur n’évolue pas dans les meilleures conditions à New York où le désormais ex-coach David Fizdale a été licencié le 6 décembre après un bilan catastrophique de 4 victoires pour 18 défaites. Le bilan des Knicks n’a guère évolué depuis avec 7 victoires pour 23 défaites au 23 décembre.

Ian Mahinmi

Bloqué en début de saison par Thomas Bryant et Moritz Wagner au poste de pivot des Washington Wizards, Ian Mahinmi a profité des blessures de ses deux coéquipiers pour gagner sa place de titulaire. Et le Français de 33 ans enchaîne les bonnes performances en apportant toute son expérience sous la raquette. Il tourne en moyenne à 7.6 points, 5.6 rebonds et 1,4 contres par match. Son équipe en revanche n’est que 12ème à l’Est avec 8 victoires pour 20 défaites.

Elie Okobo

Peu utilisé en début de saison, le Français de 22 ans a vu son temps de jeu et ses statistiques augmenter depuis cinq matches du côté de Phoenix. Il était même titulaire lors de son dernier match le 22 décembre et a réalisé une performance de haut niveau avec 17 points, 4 rebonds et 3 passes face aux Houston Rockets. On espère que son coach lui laissera l’opportunité d’enchaîner les matches pour aider son équipe à relever la tête dans la conférence Ouest où les Suns sont 11ème avec 11 victoires et 18 défaites.

Vincent Poirier

Pour sa première saison en NBA, l’ailier de 26 ans cire le banc. Il n’est même pas entré en jeu lors des six derniers matches de son équipe, et n’a grappillé en moyenne que 4,9min de temps de jeu après 33 matches. Il faut dire que les Boston Celtics n’ont pas vraiment besoin de lui avec une deuxième place à l’Est et un bilan impressionnant de 20 victoires pour 7 défaites. Seuls les Milwaukee Bucks ont fait mieux (27-4).

Sekou Doumbouya

Drafté en 15ème position l’année dernière par les Detroit Pistons malgré son jeune âge (19 ans), Sekou Doumbouya joue la plupart de ses matches en G-League, la ligue de développement de la NBA, le temps de progresser. Il a malgré tout réussi à grappiller quelques minutes en NBA comme le 21 décembre face aux Boston Celtics où il a inscrit deux points, pris un rebond et fait une interception en 10 minutes. Le coach des Detroit Pistons, Dwane Casey, ne dit que du bien de son jeune joueur, alors nul doute qu’on le verra de plus en plus sur les parquets de NBA.

Jaylen Hoard

Le Français de 20 ans est issu de l’université américaine. Non drafté cet été, il a signé un “two way contract” avec les Portland Trail Blazers qui le font joué en G-League cette année. Comme Sekou Doumbouya, il a gratté quelques minutes de temps de jeu en NBA comme face aux Knicks le 11 décembre où il a inscrit 4 points et pris 2 rebonds.

Adam Mokoka

Adam Mokoka, 21 ans, a également signé un contrat “two way” avec les Chicago Bulls cet été, mais il n’a pas encore été utilisé une seule minute en NBA pour l’instant.

Portes-ouvertes à Rochambeau The French International School

(Article partenaire) Devenir totalement bilingue, c’est-à-dire lire, écrire et parler officiellement en deux langues ou plus, est une opportunité exceptionnelle ! Choisir Rochambeau The French International School, c’est offrir à vos enfants la possibilité de l’être.

L’école propose le curriculum français allié à un solide programme en anglais aux élèves de la Maternelle à la Terminale. À partir de 2021, les élèves de Rochambeau auront aussi la possibilité de choisir entre le baccalauréat français et le baccalauréat international.

Les portes du campus de Rollingwood (CP/CM1) seront ouvertes au public le vendredi 10 janvier 2020, celles de son campus de Maternelle le 11 janvier 2020. Les inscriptions ont lieu sur le site de l’école.

————————
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

De foie gras à carte vitale, un an d’actu franco-américaine en dix mots et expressions

On a ri, on a pleuré, on a grincé… L’année franco-américaine 2019 a été riche en évènements. French Morning les a couverts pour vous. Petite retrospective en 10 mots, parmi les articles les plus lus cette année.

1. Foie Gras

Le fois gras, ce symbole de la gastronomie française et du luxe n’est plus en odeur de sainteté aux Etats-Unis. L’année a commencé par le retour de l’interdiction du foie gras en Californie et elle s’est terminée le vote d’une loi par la ville de New York interdisant toute vente à partir de 2022. Bonne année pour les canards, moins pour les fermiers.

Tous les articles sur la crise du foie ici.

2. Taxes

La “bromance” entre Trump et Macron qui avait fait tant rire les humoristes américains en 2018 est bien loin. 2019 aura été l’année d’un sérieux refroidissement des relations présidentielles, à coups de tweets hargneux venus de la Maison Blanche contre la “stupidité française”. Mais le plus sérieux signe de raidissement a trait aux relations commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis, et s’est traduit notamment par l’imposition à l’automne de “tarifs” américains de 25% sur les importations de vins français:

3. Ecolo

On y verra peut-être l’effet paradoxal du président le plus “anti-environnement” que les Etats-Unis aient connu depuis longtemps, mais l’écologie a bien été un des mots clefs de l’actualité franco-américaine. Notre série “Sans filtre”, sur Facebook, a notamment donné la parole à plusieurs Français engagés sur ce sujet aux Etats-Unis: Luc Hardy, explorateur amateur, Cyril Guillot,  agriculteur urbain, ou Hervé Breuil, défenseur des animaux et végétalien convaincu.

Les entrepreneurs ont contribué à la prise de conscience. Ils sauvent les abeilles, comme Ubees, objet du premier épisode de notre série de podcasts French Ecolo, ou lancent une très successful marque de fourrure vegan:

Listen to “Épisode 1: Ubees, le gardien des abeilles américaines” on Spreaker.

4. Amour

On a parlé d’amour aussi, bien-sûr. Et surtout de ces parfois compliquées relations “transculturelles”. Les mystères du dating à l’américaine ont continué de vous fasciner, faisant de notre article “Comment drague-t-on aux Etats-Unis” le plus lu du mois de février (St Valentin oblige!). En vidéo, les très cute couples franco-américains ont aussi eu beaucoup de succès (plus d’un million de vues en français et anglais!).

5. Gad

Chaque année ou presque, Gad Elmaleh est dans notre palmarès. Cette année aussi, mais cette fois il se serait sans doute passé de l’honneur. C’est l’accueil plus que réservé à sa série sur Netflix US, “Huge in France”, qui a fait parler de lui en 2019. Comme la plupart des autres critiques, on a regardé et pas beaucoup aimé…

6. Visas

Pour beaucoup de Français des Etats-Unis, cela a été la mauvaise nouvelle de l’été et le rappel cinglant qu’un “expatrié” est d’abord un immigré. En décidant subitement de raboter la durée des visas E (investisseurs), puis toute une série d’autres visas, l’administration Trump a compliqué la vie de beaucoup -et ravi quelques avocat.

7. Low-cost

Les turbulences ont été sévères dans le secteur aérien, et particulièrement les compagnies low-cost. La compagnie XL Airways, qui reliait notamment Paris à New York, Miami, Los Angeles et San Francisco, a déposé le bilan en septembre. Auparavant, Wow en avait fait de même au printemps, laissant en plan bon nombre de passagers. De son côté Norwegian réduisait aussi la voilure en annonçant la suppression des très populaires vols entre New York et les Antilles françaises. 

8. Carte vitale

La décision a fâché bien des expats: à la surprise quasi-générale, le parlement français a décidé de changer les conditions auxquelles les Français de l’étranger pouvaient avoir droit à la carte vitale (qui permet d’accéder aux soins pris en charge par la Sécurité sociale). Il faut désormais 15 ans de cotisation pour y avoir droit, contre trois ans auparavant.

La décision a été d’autant plus mal perçue, que la santé de ce côté-ci de l’Atlantique est restée un sujet de préoccupation majeur. Au point que retourner se faire soigner en France est parfois la seule solution:

9. Argent

On a beau le savoir et se le répéter régulièrement, la culture du tip américaine reste source de bien des interrogations. Du coup, vous avez fait de notre article “Tip mode d’emploi” un des plus lus de l’année. Plus sérieusement, vous vous êtes aussi sérieusement interrogés sur l’explosion du coût de la vie dans certaines villes américaines, et notamment à San Francisco:

10. Lost in translation

L’incompréhension est parfois aussi littérale. Vous avez plébiscité notre liste de “Mots anglais qui n’ont pas traduction française” ou encore celle des “10 expressions à connaître pour parler comme un vrai américain”. Et vous avez surtout regardé par millions nos vidéos de la bataille qu’est parfois l’expression dans une autre langue…

Que faire à New York en janvier 2020 ?

 

L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la Grosse Pomme : festivals, spectacles, expositions, parades… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de janvier 2020.

NYC WEEKS :

NYCGO organise plusieurs « NYC weeks » pendant l’année, lors desquelles vous pouvez profiter de promotions sur toutes sortes d’activités ! Voici celles de janvier :

Du 21 janvier au 9 février 2020 – NYC Restaurant Week

que faire a new york en janvier 2020 ? NYC restaurant week

Du 21 janvier au 9 février, la NYC Restaurant Week est l’occasion de se faire plaisir en découvrant de nouveaux restaurants à prix préférentiels. Une formule unique : 2 plats pour $29 ou 3 plats pour $42. Des grands chefs, une cuisine variée et des adresses dans tous les quartiers !

Du 21 janvier au 9 février 2020 – NYC Broadway Week

que faire a new york en janvier 2020 ? NYC broadway

Profitez des meilleurs spectacles de Broadway à moitié prix durant l’hiver avec la NYC Broadway Week ! Achetez 2 billets pour le prix d’un dès le 8 janvier 2020 !

Du 21 janvier au 9 février 2020 – NYC Must-See Week

que faire a ne york en janvier 2020 ? Must See week New york off road french morning

Cette fois-ci, c’est la semaine de 2 billets pour 1 pour vos attractions et musées préférés ! Le musée du 11 septembre, le zoo du Bronx, des tours en bateau ou bien l’observatoire de l’Empire State Building.

Jusqu’au 26 janvier – Holiday Train Show

que faire a new york ? the holiday train new york off road french morning

Émerveillez-vous devant les trains miniatures passant à travers une exposition enchanteresse de plus de 175 monuments célèbres de New York. Imaginez la Statue de la Liberté, le pont de Brooklyn, le Rockefeller Center et d’autres favoris. Chacun recréé à partir de matériaux naturels tels que l’écorce de bouleau, les glands et bâtonnets de cannelle. Le spectacle de cette année présente Central Park, avec son paysage emblématique façonné de mousses et de saints, et des trésors architecturaux tels que le château du Belvédère.

Du 8 au 19 janvier – Under the Radar Festival

expositon under the radar

Produit par The Public Theater, le festival annuel Under the Radar présente des spectacles de théâtre venant de plusieurs pays dans le monde tel que les Etats Unis, laFrance, le Nigéria et le Liban. Sur scène, des talents émergents côtoient des artistes confirmés dans des pièces expérimentales qui donnent au théâtre un coup de jeune dynamique et créatif.

6 janvier – Three Kings Day Parade

three kings day parade

El Museo del Barrio organise depuis plus de 40 ans la parade des Rois Mages le jour de l’Épiphanie autrement dit Three Kings Day. La marche a lieu à Harlem et commence sur la 106ème rue et Lexington Avenue pour se terminer sur la 115ème rue et Park Avenue. Tout le monde est invité à participer au cortège où se mêlent costumes, marionnettes, chameaux et moutons.

Du 8 au 18 janvier – Winter Jazzfest

jazz festival

Le Winter Jazzfest est un rendez-vous engagé pour les amateurs de musique. Soirées jazz, conférences, hommage aux artistes, découverte de nouveaux talents, le festival présente plus de 600 musiciens sur 12 scènes.

Du 15 au 28 janvier – NY Jewish Film Festival

jewish festival

La 29è édition du NY Jewish Film Festival met à l’affiche des films innovants, provocateurs et artistiques sur le thème de l’identité juive dans le monde. Sélectionnés dans de nombreux pays, certains films sont diffusés pour la première fois aux Etats-Unis, comme Aulcie de Dani Menkin, film qui ouvrira le festival le 16 janvier.

Les 10, 17 et 25 janvier – A Night at the Museum

museum by night

Lors de plusieurs nuits dans l’année, le American Museum of Natural History ouvre ses portes après fermeture pour une expérience immersive inoubliable. Lampes-torche en main, les petits et les grands partiront explorer les animaux du musée à la tombée de la nuit !

 

Bon Entendeur va ressusciter la chanson française à Los Angeles en février 2020

Il vous a fait redécouvrir «La rue Madureira» de Nino Ferrer, a remis au goût du jour «Le temps est bon» d’Isabelle Pierre – qui a récolté plus de 8 millions d’écoutes sur Spotify. Le collectif d’électro chill Bon Entendeur se produira le mardi 4 février à The Echo à Los Angeles. Sur scène, comme devant leur clavier, il remet au goût du jour des chansons françaises délaissées.

Composé de trois amis, Nicolas Boiseleau, Arnaud Bonet et Pierre Della Monica, le collectif fondé en 2012 a sorti cette année son premier album, intitulé «Aller-Retour». Il synthétise ce qui a fait leur succès : la défense de la culture française, avec des beats rafraîchissants et des collages de voix de célébrités françaises.

Leur aventure musicale a débuté en publiant des remix sur leur site internet, qui sont devenus des mixtapes thématiques mêlées de républiques cultes issues d’interviews de personnalités françaises (Jean Reno, Jacques Chirac, Fabrice Luchini…). S’en sont suivis des sets dans les clubs parisiens… Jusqu’à connaître la gloire avec le remix de «Le temps est bon».

Small Door: Florent Peyre ré-invente le vétérinaire à New York

Intérieur lumineux et épuré, bois clair avec quelques plantes ça et là: en pénétrant dans les locaux de Small Door à Greenwich Village, on a l’impression de débouler dans un spa ou un studio de yoga. C’est, en réalité, un cabinet de vétérinaire d’un genre nouveau.

Small Door, nom qui évoque la chatière (petite porte dans la porte utilisée par les chats), est le bébé de deux heureux propriétaires de toutous, l’Américain Josh Guttman et le Français Florent Peyre. Leur pari: révolutionner l’univers du cabinet vétérinaire en y appliquant le modèle du membership, qui s’est développé dans d’autres secteurs médicaux. “On voit ce concept mis en application dans la médecine humaine et dans le dentaire notamment. On s’est dit que c’était étonnant qu’il n’y avait rien dans le milieu vétérinaire, explique Florent Peyre. Il y a eu beaucoup d’investissements ces dernières années dans les services et les aliments pour animaux mais rien dans le domaine de la santé, alors que les cliniques sont profitables, que les vétérinaires ne sont pas très bien payés et que le marché est très dynamique et résiste aux récessions. Au vu de ces indicateurs intéressants, on s’est dit qu’il y avait quelque chose à faire“.

Les deux hommes se sont rencontrés en 2009. Florent Peyre était alors chargé du développement chez Hachette Filipacchi Media à New York et Josh Guttman travaillait pour la plateforme publicitaire Outbrain. Leurs chemins se sont croisés à nouveau après que ce dernier a rejoint la banque d’investissement SoftBank Capital. Le Parisien lui a “pitché” à plusieurs reprises la start-up qu’il avait co-fondée en 2012, Placemeter. Cette dernière, qui avait développé une technologie pour analyser des flux vidéos dans des domaines divers (transports, affichage urbain…), a été rachetée par l’américain Netgear en 2016. 

Après le rachat, je me suis demandé ce que j’allais faire“, admet Florent Peyre. Dans le même temps, son futur associé et ami allait de clinique en clinique pour faire soigner son chien malade. “Il encourrait des dépenses très élevées. Quand on comparait le montant de la dépense et la qualité du service rendu, il y avait une déconnexion“. Le duo se met alors à réfléchir à comment bousculer ce marché “très fragmenté, où 15% des 30 000 cliniques existantes sont possédées par des grands groupes, dont Nestlé (sous la marque de nourriture pour animaux Purina) et Petco“. Leur conclusion: “pour capter toute la valeur et offrir une expérience innovante, il fallait créer une chaîne. Quand on regarde Starbucks, ils n’ont pas de licence. Ils possèdent tous leurs cafés“.

En plus de permettre à Small Door de mieux contrôler ses flux de revenus, le modèle du membership “crée une friction à l’entrée“: “on n’est pas fait pour tout le monde, poursuit le Français. On veut avoir des membres qui comprennent l’intérêt de faire de la médecine préventive, qui se sentent investis dans la santé de l’animal“. En effet, Small Door, qui s’adresse aux “parents” de chiens et chats uniquement, ne fait pas de soins d’urgence. Les visites sans rendez-vous sont acceptées, mais les clients doivent devenir membres pour que leur animal bénéficie des soins.

La salle d’attente de la première clinique Small Door (Credit: DR).

Factures plus transparentes, service personnalisé, examens médicaux en profondeur: Small Door parie sur une qualité de service supérieure pour se distinguer de la concurrence. Le positionnement plait. La start-up a levé en avril 3,5 millions de dollars en “seed” auprès de Lerer Hippeau Ventures et Primary Venture Partners notamment. Les fondateurs se sont entourés de dirigeants d’entreprises en pointe dans leur domaine (les lunettes Warby Parker, les bars à salades Sweetgreen, les cabinets médicaux d’urgence CityMD…). Ils ont aussi soigné leur recrutement. La responsable de l’expérience-client a piloté les ouvertures de nouveaux bureaux de co-working WeWork et de salles de sport Soulcycle avant de rejoindre Small Door.

Après leur premier cabinet à Greenwich Village fin 2019, les fondateurs prévoient d’ouvrir dans l’est de Manhattan en 2020. Ils veulent se concentrer sur les villes dans un premier temps. “Les quatre-cinq prochains seront à New York, Hoboken ou Philadelphie“, précise Florent Peyre. Mais “on ne veut pas aller trop vite. Nous sommes obsédés par l’objectif de proposer un service consistant, sans hauts ni bas d’une adresse à l’autre“.

Podcast French Boss: Julie Leblan, Mère-Noël de Dubaï

Depuis quelques années, Julie Leblan, ancienne avocate Parisienne devenue entrepreneure à Dubaï, truste les honneurs et les récompenses pour avoir importé du Vieux Continent le principe des listes de cadeaux, et pour en avoir fait aujourd’hui un business en pleine croissance. Attention, derrière la douceur de la voix se dissimule un enthousiasme et une volonté de fer. Julie Leblan est l’invitée de French Boss cette semaine.

Listen to “Julie Leblan, Mère-Noël de Dubaï” on Spreaker.

5 podcasts pour suivre la politique américaine en 2020

Primaires et caucus chez les démocrates, procès de Donald Trump au Sénat, élection présidentielle en novembre… L’année 2020 sera riche sur le plan politique aux Etats-Unis. Pour suivre l’actu des élections (et tout ce qu’il y a autour), voici notre liste non-exhaustive de podcasts à suivre.

Le plus français: “Washington d’ici”

Nos confrères et consoeurs des radios francophones savent trouver de bons titres de podcasts, mais ils s’y connaissent surtout en politique américaine. Dans ce podcast, les correspondants à Washington de plusieurs stations publiques (franceinfo, RTS, Radio Canada, RTBF et RFI) livrent leur regard sur la campagne, la Maison-Blanche et l’Amérique d’aujourd’hui. Le tout en VF. Infos ici

Le plus à gauche: “Pod Save America”, un point de vue de gauche

Animé par l’ancien rédacteur des discours d’Obama, Jon Favreau, et d’autres membres de l’équipe de l’ancien président, ce podcast d’environ une heure apporte un regard – de gauche – sur l’actualité de la semaine et fait intervenir élus, militants et anciens membres de l’administration Obama pour parler de Donald Trump et de la reconquête de la Maison-Blanche par les démocrates. Intéressant pour comprendre les rouages de l’administration du point du vue d’anciens “insiders”. On aime aussi d’autres podcasts du groupe Crooked Media, lancé après l’élection de 2016, comme “The Wilderness”, sur la traversée du désert post-2016 du parti démocrate, et “Pod Save The World”, sur l’actu internationale. Infos ici

Le plus fouillé: The Axe Files

C’est l’un des sages de la vie politique américaine, et certainement l’un de ses plus grands spécialistes. Architecte des deux victoires de Barack Obama en 2008 et 2012, le conseiller politique David Axelrod est aussi l’auteur d’un excellent podcast nommé The Axe Files, dans lequel il parle longuement et en profondeur avec des personnalités démocrates et républicaines, comme le candidat à la candidature Andrew Yang, l’ancien conseiller économique de Donald Trump Gary Cohn et bien d’autres acteurs de Washington connus ou non. Son autorité lui donne accès à une palette d’interviewés très riche, pour des discussions toujours fouillées et intéressantes. Infos ici

Le plus “geek”: le “Politics Podcast” de FiveThirtyEight

On vous prévient, ce podcast est fait par des “geeks” pour les “geeks”. FiveThirtyEight, ou 538 (soit le nombre de grands électeurs qui élisent le/la président.e des Etats-Unis) est le site de référence pour l’analyse des sondages et des statistiques politiques. Dans le “Politics Podcast” qui sort chaque lundi et jeudi, les journalistes et le patron de 538 Nate Silver parlent de l’actu de la semaine à grands renforts de chiffres, de prévisions et de tendances auxquelles on ne fait pas attention. Fascinant, à condition de ne pas avoir peur des stats. Infos ici

Le plus conservateur: “The Glenn Beck Show”

Plusieurs podcasts offrent un point de vue républicain ou conservateur sur l’actualité. Pour un regard résolument à droite, écoutez “The Glenn Beck Show”, du nom du célèbre animateur de talk show Glenn Beck, véritable référence de la droite américaine. Dans ce show, il parle (longuement) de l’actu de la semaine et reçoit des invité.e.s dont vous n’avez peut-être jamais entendu parler si vous ne regardez jamais Fox News ou d’autres médias conservateurs. Une excellente manière de prendre le pouls de l’Amérique de Trump chaque samedi. Infos ici

Einstein Studios mise sur la réalité virtuelle pour aider les enfants dyslexiques

20% de la population est dyslexique, 50% des scientifiques de la NASA et 40% des millionaires le sont aussi“. Xavier Lesage-Moretti, un des cofondateurs d’Einstein Studios connaît ses statistiques. Il sait aussi si l’on compte parmi  “les dyslexiques célèbres, Richard Branson, Steven Spielberg ou Albert Einstein“, d’autres sont trop souvent victimes de l’enseignement traditionnel, basé sur l’écriture et la lecture. Les enfants dyslexiques, dont la mémoire sensorielle et la capacité à penser dans l’espace est plus développée que la moyenne, apprennent autrement.

C’est ce constat qui a conduit Xavier Lesage-Moretti et son Einstein Studios à se lancer dans la conception d’un programme d’apprentissage des langues étrangères utilisant la réalité virtuelle et destiné aux enfants dyslexiques. En mai dernier, l’équipe remportait le prix de la start-up de l’année aux French American Business Awards. Et depuis, l’équipe a beaucoup travaillé pour lancer une première version de son produit: équipé d’un casque de réalité virtuelle, l’enfant apprend l’espagnol en étant dans des scènes de la vie réelle. Par exemple, il se rend au supermarché et choisit des fruits. Un enseignant, lui aussi présent par le truchement de la réalité virtuelle, l’accompagne dans son apprentissage.

On n’apprend pas la grammaire, mais on expose l’enfant à une langue dans un contexte qu’il comprend, de la même manière qu’un bébé va apprendre à parler sans connaître les règles de conjugaison. La réalité virtuelle permet aux enfants d’être concentrés car physiquement engagés dans la conversation“, explique Xavier Lesage-Moretti. “Une trentaine de familles utilise notre programme: nous observons les réactions des enfants, et nous sommes constamment à l’écoute des familles pour améliorer le produit.” Chaque famille paie un abonnement mensuel de 99 dollars, qui comprend une leçon hebdomadaire et la location du casque de réalité virtuelle.

Einstein Studios est né de la rencontre de deux ingénieurs à qui l’école n’avait pas laissé de bons souvenirs: “J’ai rencontré Benjamin Roux lors d’un stage à Apple à Cupertino, en 2011. Nous nous sommes découverts de nombreux points communs: nous avons tous les deux détesté l’école, notamment car nous n’avons pas pris de plaisir à apprendre, et nous croyons dans la valeur éducative des jeux vidéos”, souligne cet ancien de Supélec.“En 2018, nous avons décidé de créer une start-up en lien avec l’enseignement, et qui utiliserait la réalité virtuelle.

Un premier prototype destiné à enseigner la physique est d’abord testé par des enfants et des parents lors de meetup. “Nous sommes vite rendus compte que notre produit avait plus de traction avec les enfants dits “neuro-divers”, et plus particulièrement les enfants dyslexiques. Nous avons alors posé la question sur la pertinence d’enseigner la physique, par rapport à une autre matière, et les retours étaient plutôt en faveur des langues étrangères.

Grâce à une première levée de fonds de 270.000 dollars, l’équipe compte désormais, en plus des deux co-fondateurs, deux programmeurs à San Francisco, un artiste 3D à Londres et un designer à Paris. L’objectif pour 2020 est de faire une nouvelle levée de fonds, et d’élargir l’offre d’Einstein Studios: “Nous savons que l’idée d’enseigner aux enfants dyslexiques grâce à la réalité virtuelle est la bonne, mais l’espagnol reste trop niche, presque un luxe pour des familles dont la préoccupation essentielle est la lecture.” En élargissant ses services aux cours particuliers d’aide à la lecture basés sur la méthode de reconnaissance de phonèmes Orton Gillingham, Einstein Studios espère s’établir sur un marché de plusieurs millions de dollars, sans concurrence pour le moment dans l’utilisation de la réalité virtuelle.

Xavier Lesage-Moretti ne désespère pas non plus de rejoindre Y incubator, le célèbre incubateur de startup: “Nous avons tenté d’y entrer trois fois, et chaque refus nous a permis de progresser dans la définition de notre mission: nous avons par exemple abandonné l’idée de faire un jeu vidéo sur la physique pour lancer une plateforme d’apprentissage de l’espagnol.” Avec une croissance hebdomadaire de 10%, Xavier Lesage-Moretti ne désespère pas de convaincre Y Combinator de la valeur de l’utilisation de la réalité virtuelle pour les enfants dyslexiques: “C’est un concept nouveau, qui est encore étranger pour les investisseurs. Nous travaillons activement à rassembler toute la recherche qui permettra de prouver que cette idée est la bonne et de convaincre les investisseurs de nous suivre.

Le Paris du XIXème au musée McNay

Le McNay Museum de San Antonio a saisi la triste occasion de l’incendie de Notre Dame pour sortir de ses collections 30 oeuvres célébrant Paris pour cette exposition unique.

Cette rétrospective présente notamment des lithographies d’Henri Rivière, présentant des vues de Paris depuis les hauteurs de Notre Dame. On y voit notamment la flèche de Viollet-le-Duc, détruite lors de l’incendie du printemps dernier.

L’exposition se présente en deux volets : d’une part, l’exposition universelle et ses bâtiments comme la Tour Eiffel montrée sous toutes les coutures ou encore le Trocadéro comme œuvre moderne unanimement contestée à l’époque. De l’autre, les paysages parisiens qui évoquent une balade où l’on découvre la place de l’Etoile sous les traits d’une fleur qui s’ouvre ou le Pont Neuf  et ses fameux lampadaires. Un petit plaisir à ne pas manquer.