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La Guerre des Piscines, du théâtre en français à Miami

Les amateurs de théâtre francophone vont être ravis. L’occasion de voir une comédie, en français, à Miami est trop rare pour être manquée. Constituée pour l’occasion, la petite troupe de comédiens professionnels, tous Français de Miami, va interpréter “La guerre des piscines” d’Yves Navarre.
La pièce tragi-comique se situe dans un grand centre commercial, où travaillent deux femmes, Fan (jouée par Celia Gruss) et Cat (Bénédicte Blanc-Fontenille). Elles sont mannequins vivants dans une vitrine de magasin d’articles de jardin et de piscines. Sous un soleil artificiel de néons, elles doivent à longueur de journée donner l’illusion d’un bonheur parfait au soleil au bord d’une piscine dans laquelle évolue, en silence, mais tous muscles dehors le beau Bob (Duc Long Dinh). Pour passer le temps, Cat et Fan s’inventent des histoires, imitent des personnages, se racontent, s’aiment, s’affrontent sous le regard des passants plus ou moins voyeurs. La dualité vrai/faux rythme la pièce jusqu’au bout, même au moment du drame final.
Réservations ici

Le "Paris" reprend vie grâce à Netflix

Fermé en août après 71 ans de bons et loyaux services, Le Paris Theater rouvre ses portes. Il peut remercier… Netflix.
La fameuse plateforme de vidéos à la demande a annoncé, le 25 novembre, la reprise du bail du légendaire cinéma de Midtown Manhattan, repaire des amoureux du 7e art indépendant, en particulier français. Elle entend y organiser des projections de productions originales Netflix, des sorties de films et divers événements. Son film “Marriage Story” est actuellement projeté dans ce cinéma, dernière salle à écran unique à New York depuis la fermeture du Ziegfeld en 2016.
Les observateurs n’ont pas manqué de relever l’ironie de la situation: après avoir fragilisé les cinémas, voilà que Netflix place ses pions dans les salles obscures. Pour l’entreprise de la Silicon Valley, la manoeuvre vise à contourner les restrictions placées par les grands exploitants de salles (Regal, AMC…) sur la sortie de ses films. En effet, ces exploitants exigent de Netflix de respecter un délai de plusieurs semaines entre la sortie de ses productions en salles et la diffusion sur la plateforme auprès de ses abonnés. Ainsi, “The Irishman” de Martin Scorsese (avec Robert De Niro, Joe Pesci et Al Pacino), production originale de Netflix, a été dévoilé sur le site le 27 novembre alors qu’il était sorti dans les cinémas le 1er.
Autre avantage de l’acquisition de salles pour Netflix: amadouer les plus grands réalisateurs, pour lesquels montrer des films dans des cinémas physiques reste important. C’est aussi, par ailleurs, un critère pour qu’un film soit nominé aux Oscars: l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS), organisatrice de la cérémonie, exige que les candidats aux statuettes soit projetés à New York ou Los Angeles pour une durée minimale d’une semaine pour pouvoir concourir.
Inauguré par Marlene Dietrich, le Paris Theater a été lancé par Pathé au coeur de Manhattan, non loin de la 5e Avenue et de Central Park. Netflix a acquis le bail pour une durée de dix ans.

Le “Paris” reprend vie grâce à Netflix

Fermé en août après 71 ans de bons et loyaux services, Le Paris Theater rouvre ses portes. Il peut remercier… Netflix.

La fameuse plateforme de vidéos à la demande a annoncé, le 25 novembre, la reprise du bail du légendaire cinéma de Midtown Manhattan, repaire des amoureux du 7e art indépendant, en particulier français. Elle entend y organiser des projections de productions originales Netflix, des sorties de films et divers événements. Son film “Marriage Story” est actuellement projeté dans ce cinéma, dernière salle à écran unique à New York depuis la fermeture du Ziegfeld en 2016.

Les observateurs n’ont pas manqué de relever l’ironie de la situation: après avoir fragilisé les cinémas, voilà que Netflix place ses pions dans les salles obscures. Pour l’entreprise de la Silicon Valley, la manoeuvre vise à contourner les restrictions placées par les grands exploitants de salles (Regal, AMC…) sur la sortie de ses films. En effet, ces exploitants exigent de Netflix de respecter un délai de plusieurs semaines entre la sortie de ses productions en salles et la diffusion sur la plateforme auprès de ses abonnés. Ainsi, “The Irishman” de Martin Scorsese (avec Robert De Niro, Joe Pesci et Al Pacino), production originale de Netflix, a été dévoilé sur le site le 27 novembre alors qu’il était sorti dans les cinémas le 1er.

Autre avantage de l’acquisition de salles pour Netflix: amadouer les plus grands réalisateurs, pour lesquels montrer des films dans des cinémas physiques reste important. C’est aussi, par ailleurs, un critère pour qu’un film soit nominé aux Oscars: l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS), organisatrice de la cérémonie, exige que les candidats aux statuettes soit projetés à New York ou Los Angeles pour une durée minimale d’une semaine pour pouvoir concourir.

Inauguré par Marlene Dietrich, le Paris Theater a été lancé par Pathé au coeur de Manhattan, non loin de la 5e Avenue et de Central Park. Netflix a acquis le bail pour une durée de dix ans.

Ladj Ly et son film Les Misérables en course pour les Oscars

Avant de partir pour Los Angeles, Santa Barbara, San Francisco et l’Australie, Ladj Ly était de passage à New York pour promouvoir son film Les Misérables, en course pour participer à la cérémonie des Oscars, qui aura lieu à Los Angeles le 9 février 2020.
« C’est énorme, confie le jeune réalisateur de 39 ans, il faut que le film aille aux Oscars, dans l’intérêt de tous, et qu’il se passe quelque chose. C’est un film qui est important, qui doit être vu ». C’est fait pour le Président de la République Emmanuel Macron, qui s’est dit bouleversé par le film tourné dans la cité des Bosquets de Montfermeil, provoquant au passage polémique et accusations de récupération.
A New York, Ladj Ly a enchaîné les projections, les déjeuners officiels, les conférences et interviews et a animé une classe de cinéma à NYU avec le réalisateur et professeur Spike Lee. Un programme chargé. « Il faut serrer des mains, il faut réseauter, c’est comme ça que ça marche. C’est comme une campagne politique, il faut gagner des voix ».
Dans Les Misérables, prix du jury au Festival de Cannes en mai dernier, le réalisateur dépeint les relations houleuses du quotidien entre les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) et les habitants du quartier des Bosquets à Montfermeil. C’est ce qu’il fait depuis vingt-deux ans derrière sa caméra, son arme pour dénoncer des bavures policières dans la ville dans laquelle il a grandi et dans laquelle il vit toujours aujourd’hui.
Habitué des documentaires et des courts métrages, Ladj Ly change de format et de temporalité avec Les Misérables. Après 365 jours à Clichy-Montfermeil sur les émeutes de 2005, le réalisateur nous fait vivre vingt-quatre heures dans la vie de la cité : inspirés de faits réels, le vol d’un lionceau dans un cirque et une bavure policière filmée par un drone vont mettre le feu aux poudres. La caméra suit un trio de policiers dans leur quotidien d’hommes et de flics, dont Stéphane (Damien Bonnard), dernier arrivé dans l’équipe. Ladj Ly n’a pas voulu prendre parti et faire un film à charge contre la police, et a tenu à éviter les clichés, le rap et les vendeurs de drogues.
Les “microbes”, surnom donnés par les policiers du film aux jeunes du quartier, préoccupent le réalisateur : « Ils sont de plus en plus violents, on a créé des monstres, on a laissé les jeunes livrés à eux même ». C’est aussi pour cette jeune génération qu’il a porté son film, « cette génération qui a envie de faire des films, ces jeunes qui pensent que c’est un milieu inaccessible, je leur montre que c’est possible. Personne n’y croyait, les financiers ne voulaient pas nous suivre, et on est là aujourd’hui ». En 2018, il a créé l’école Kourtrajmé à Montfermeil, qui propose une formation gratuite aux métiers du cinéma.
Le Montfermeillois est fier de représenter la France aux Etats-Unis. « C’est un signal fort, je suis quand même le premier black français à avoir été sélectionné en compétition à Cannes, à être dans la course aux oscars aux US. Je me plaignais du manque de diversité, le fait d’être là montre que c’est possible, ça va donner de l’espoir à plein de gens ».
Le sujet du film, les violences policières, trouve forcément un écho outre-atlantique. « C’est un sujet qui est important aux Etats-Unis ». Confronté au mutisme et à l’indifférence de l’Etat français concernant le sort des banlieues, Ladj Ly espère que la réception du film à l’étranger pourra changer les choses. « Un regard extérieur, étranger sur le film, ça fait du bien. En France, il y a un mépris totale pour les banlieues. Tout le monde s’en fout. Les hommes politiques français ont un voile devant les yeux. Ils vont finir par s’en rendre compte».
Le jeune réalisateur français confie être bien reçu aux Etats-Unis et à New York, une ville dans laquelle il aime passer du temps. L’histoire entre New York et Montfermeil ne date d’ailleurs pas d’hier. En 2014, 42 danseurs de la New York City Ballet avaient fait le voyage pour danser le ballet Les Bosquets devant les barres d’immeuble défraichis d’Ile-de-France. Le ballet, créé par la compagnie et l’artiste JR, avec qui le réalisateur a grandi à Montfermeil, est inspiré des émeutes de 2005 et de l’histoire de Ladj Ly. Il a donné naissance à un court-métrage du même nom. « Les banlieues françaises fascinent à l’étranger, constate Ladj Ly. On a une certaine image de la France, des images des Champs, la Tour Eiffel, mais les gens se rendent pas compte qu’en France il y a des ghettos. Quand ils voient le film, ils sont sous le choc. »

CoPious Box, les "frenchy" paniers de légumes et fruits bios anti-gaspi

On pensait le glanage – récolte des produits agricoles restant une fois la moisson effectuée – désuet… Mais c’était avant le réveil éco-responsable. Un couple de franco-américain, Noémie Taylor et Jason Rosner, a décidé de mettre en valeur cette pratique moyenâgeuse. Depuis le mois de mai, ils proposent CoPious, des paniers de légumes et fruits de saison, locaux et biologiques, à récupérer une fois par semaine.
“Nous cherchions du bio, mais sans emballage ; et nous avions été déçus par nos précédentes tentatives d’AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne- CSA, ou “Community Supported Agriculture” aux Etats-Unis) dont les légumes n’étaient pas particulièrement savoureux et les prix élevés (45 dollars le panier)”, constate Noémie Taylor, journaliste pour La Croix et Courrier International à Los Angeles. Le concept est alors né d’une rencontre fortuite. En passant en vélo dans le quartier de Highland Park (est de la ville), les yeux du couple sont attirés par un jardin immense et des paniers de fruits et légumes vendus à petits prix.
Conquis par les tomates, ils engagent la conversation avec la propriétaire, qui se fait appeler “Stormie Art“. Cette Native American se définit comme une glaneuse, récupérant les invendus des locaux pratiquant une agriculture biologique sur les meilleurs Farmer’s Market de la ville (Santa Monica, Beverly Hills). “Elle avait du mal à se faire connaître, et j’avais l’idée de démarrer une AMAP depuis longtemps”, raconte Noémie Taylor, qui a été séduite par le glanage, “une pratique qui permet de diminuer le gaspillage alimentaire”. De cette rencontre découle un partenariat. Jason Rosner, qui est rabbin, déniche un lieu pour proposer les boîtes (à $25 pour 10 à 12 pounds et $36 pour 18 à 22 pounds), Temple Beth Israel, la synagogue de Highland Park. Chaque semaine, ils en préparent entre dix et vingt (à commander en ligne, sans abonnement), qui conquièrent de plus en plus d’habitués.
Au delà de la lutte contre le gaspillage, CoPious aspire à initier les consommateurs à la saisonnalité de l’agriculture et à sa diversité. Des fruits rares, comme les jujubes, les dragon tongue bush beans (pois rouges), les tomatillos ou les lemon cucumbers (concombre rond) se retrouvent ainsi dans les paniers. “Ca permet de réfléchir à nos habitudes de consommation, de se reconnecter à la terre”, plaide Noémie Taylor, qui incite à composter les légumes non consommés ou sécher les poivrons pour les transformer en harissa -des conseils dispensés dans la newsletter de CoPious.
Leur penchant pour l’écologie n’est pas nouveau. Mais il s’est intensifié depuis que Noémie Taylor s’est expatriée aux Etats-Unis, où il y a beaucoup de gaspillage. “Il n’y a qu’à voir le nombre de sachets de ketchup qui finissent à la poubelle”, argue la journaliste qui a converti son époux, se débarrassant notamment du plastique dans leur quotidien et fabrique leur lessive. “D’autant plus qu’à Los Angeles, on ne trouve pas de magasins avec les produits en vrac ; ou ils sont très chers.” Professionnellement, son engagement est également entier, la correspondante multipliant les sujets sur l’environnement pour des médias français. “J’ai envie de creuser les sujets sur la chaîne alimentaire.”
Une partie des fonds récoltés par la vente des paniers est reversée à des associations écologiques ou permet d’animer la communauté “Co-Pious” avec des conférences sur le “zéro-waste”.

CoPious Box, les “frenchy” paniers de légumes et fruits bios anti-gaspi

On pensait le glanage – récolte des produits agricoles restant une fois la moisson effectuée – désuet… Mais c’était avant le réveil éco-responsable. Un couple de franco-américain, Noémie Taylor et Jason Rosner, a décidé de mettre en valeur cette pratique moyenâgeuse. Depuis le mois de mai, ils proposent CoPious, des paniers de légumes et fruits de saison, locaux et biologiques, à récupérer une fois par semaine.

“Nous cherchions du bio, mais sans emballage ; et nous avions été déçus par nos précédentes tentatives d’AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne- CSA, ou “Community Supported Agriculture” aux Etats-Unis) dont les légumes n’étaient pas particulièrement savoureux et les prix élevés (45 dollars le panier)”, constate Noémie Taylor, journaliste pour La Croix et Courrier International à Los Angeles. Le concept est alors né d’une rencontre fortuite. En passant en vélo dans le quartier de Highland Park (est de la ville), les yeux du couple sont attirés par un jardin immense et des paniers de fruits et légumes vendus à petits prix.

Conquis par les tomates, ils engagent la conversation avec la propriétaire, qui se fait appeler “Stormie Art“. Cette Native American se définit comme une glaneuse, récupérant les invendus des locaux pratiquant une agriculture biologique sur les meilleurs Farmer’s Market de la ville (Santa Monica, Beverly Hills). “Elle avait du mal à se faire connaître, et j’avais l’idée de démarrer une AMAP depuis longtemps”, raconte Noémie Taylor, qui a été séduite par le glanage, “une pratique qui permet de diminuer le gaspillage alimentaire”. De cette rencontre découle un partenariat. Jason Rosner, qui est rabbin, déniche un lieu pour proposer les boîtes (à $25 pour 10 à 12 pounds et $36 pour 18 à 22 pounds), Temple Beth Israel, la synagogue de Highland Park. Chaque semaine, ils en préparent entre dix et vingt (à commander en ligne, sans abonnement), qui conquièrent de plus en plus d’habitués.

Au delà de la lutte contre le gaspillage, CoPious aspire à initier les consommateurs à la saisonnalité de l’agriculture et à sa diversité. Des fruits rares, comme les jujubes, les dragon tongue bush beans (pois rouges), les tomatillos ou les lemon cucumbers (concombre rond) se retrouvent ainsi dans les paniers. “Ca permet de réfléchir à nos habitudes de consommation, de se reconnecter à la terre”, plaide Noémie Taylor, qui incite à composter les légumes non consommés ou sécher les poivrons pour les transformer en harissa -des conseils dispensés dans la newsletter de CoPious.

Leur penchant pour l’écologie n’est pas nouveau. Mais il s’est intensifié depuis que Noémie Taylor s’est expatriée aux Etats-Unis, où il y a beaucoup de gaspillage. “Il n’y a qu’à voir le nombre de sachets de ketchup qui finissent à la poubelle”, argue la journaliste qui a converti son époux, se débarrassant notamment du plastique dans leur quotidien et fabrique leur lessive. “D’autant plus qu’à Los Angeles, on ne trouve pas de magasins avec les produits en vrac ; ou ils sont très chers.” Professionnellement, son engagement est également entier, la correspondante multipliant les sujets sur l’environnement pour des médias français. “J’ai envie de creuser les sujets sur la chaîne alimentaire.”

Une partie des fonds récoltés par la vente des paniers est reversée à des associations écologiques ou permet d’animer la communauté “Co-Pious” avec des conférences sur le “zéro-waste”.

Bireli Lagrène va transporter l'auditoire du TRK avec son jazz manouche

Le jazz manouche va retentir dans l’enceinte du théâtre du Lycée Français de Los Angeles. Bireli Lagrène monte avec son groupe Gypsy Jazz Project sur la scène du Theatre Raymond Kabbaz, le mercredi 22 janvier. Ravivant le souvenir de Django Reinhardt, l’un des plus célèbres guitaristes du XXe siècle, le musicien français se produira au sein d’un trio comprenant le saxophoniste Frank Wolf et le bassiste Diego Imbert.
Pour cette performance, il revient à ses bases, ce qui l’a fait connaître. L’Alsacien a lancé sa carrière à 14 ans, avec son premier album “Routes to Django” (1980). Durant sa carrière, il a joué aux côtés de tous les maîtres de la six-cordes, que ce soit McLaughlin ou Jaco Pastorius. Dans son dernier album intitulé “Storyteller”, sorti en 2018, le virtuose de la guitare offrait un répertoire électro acoustique de jazz raffiné, teinté de funk.

L.A. Balade, la petite entreprise de visites en français d'Aurélie Marcel

Après des années passées dans le commerce chez Disney et dans les ressources humaines chez Michel et Augustin, Aurélie Marcel avait soif de casser la routine et d’entreprendre. C’est pourquoi cette mère de quatre enfants a lancé son entreprise de visites guidées en français de Los Angeles, L.A. Balade, il y a un peu plus d’un an.
Cette idée a germé depuis son installation à Calabasas il y a 6 ans, “une sorte de Wisteria Lane” où elle prend à coeur son rôle de “Devoted Housewive“. Ce déménagement est également l’occasion “d’approfondir les relations avec notre entourage”, argue la Parisienne de 43 ans. A chaque visite, elle arpente la ville, trimballant ses proches d’un endroit à l’autre. “Ce n’est pas une ville facile à parcourir, beaucoup se perdent dans les randonnées, sont bloqués dans le trafic… Et à l’époque, il y avait peu d’offres de visites en français”, résume-t-elle.
Son aventure professionnelle débute alors par des visites hors des sentiers battus élaborées pour les membres de l’association Los Angeles Accueil. Et rapidement, lui vient l’idée de transformer ce hobby en entreprise. “Plus que guide, je crée des expériences uniques pour les voyageurs”, dit-elle. “Je savais qu’il y avait une concurrence plus structurée (avec Los Angeles Off Road notamment qui s’est lancé), mais je voulais tenter ma chance.” Un pari risqué mais qui commence à porter ses fruits grâce au bouche-à-oreille : depuis cet été, elle est notamment référencée chez Air France, et propose des visites au personnel de la compagnie aérienne.
Pour Aurélie Marcel, “Los Angeles n’a pas qu’un intérêt pour le business, elle offre aussi un art de vivre.” Avec L.A. Balade, elle construit des parcours sur-mesure pour des petits groupes, tels que des balades en voiture de luxe dans Santa Monica, des tours en bateau jusqu’à Catalina Island, l’exploration de Downtown à pied et la découverte des innovations architecturales comme la Stahl House. A chaque visite, elle dispense conseils, anecdotes, considérant ses clients comme “des proches”.
Pour personnaliser au mieux les parcours, elle peut se targuer d’avoir un carnet d’adresses bien rempli, connaissant des collectionneurs de voitures de luxe, mais aussi des professeurs de surf qui valent le détour, une “chamane” qui organise des “sound bath” à Arts District ou des “street-artists” qui peuvent accueillir ses clients dans leur atelier durant une visite. Seule pour créer ces expériences, elle fourmille d’idées, planchant sur un tour gastronomique, mais aussi des collaborations avec les hôtels et les établissements scolaires.
Elle voudrait notamment proposer une découverte de Bunker Hill, un quartier méconnu de Downtown : “ils ont rasé une colline pour le construire”, rappelle Aurélie Marcel, qui amène ses interlocuteurs dans l’immeuble art déco d’Edison et la bibliothèque municipale -dont la conception s’inspire des bâtiments de l’Egypte ancienne.
“Je pensais que cette ville n’avait pas d’histoire, n’ayant que 250 ans. Mais elle a une véritable histoire architecturale, et s’est enrichie culturellement ces dernières années”, avoue cette Parisienne, tombée “sous le charme de Malibu” et de la lumière dès son arrivée dans la cité des anges. Et l’envie de la faire découvrir ne s’arrête pas là : elle a lancé les L.A. Nights, des soirées organisées mensuellement pour rassembler les Français en leur faisant découvrir un lieu.

Apparis fait des manteaux végans. Les animaux aiment, les stars adorent

Dans un atelier de Chinatown, niché dans un bâtiment sans histoire de Canal Street, une vingtaine d’employés s’active. Bienvenue dans les locaux d’Apparis, une marque connue pour ses manteaux colorés en fausse fourrure (“faux fur”) qu’on a vu récemment sur les épaules de Priyanka Chopra, Khloé Kardashian ou encore Sandra Bullock.
Derrière cette petite entreprise qui monte, on trouve deux amies françaises, Lauren Nouchi et Amélie Brick, qui rêvent d’une mode respectueuse des animaux. “Ces derniers mois, on a vu les marques “héritage” faire des efforts dans ce sens. Mais c’est plus compliqué pour elles. Des marques nouvelles comme la nôtre intègrent dès le début une démarche positive envers les animaux. C’est au centre de ce que l’on fait“, raconte Amélie Brick.
Les deux Marseillaises sont tombées dans le chaudron de la mode quand elles étaient petites. La famille d’Amélie Brick disposait de magasins de chaussures. À la fin de ses études, elle a tout naturellement postulé à Hermès, Chanel et LVMH, sans savoir que sa carrière l’emmènerait dans les trois illustres maisons. Lauren Nouchi vient, elle aussi, d’une famille de commerçants. Ses parents possédaient une boutique de prêt-à-porter féminin dans le sud de la France. Les deux amies se rencontrent à Boston, puis se retrouvent à travailler ensemble à Louis Vuitton dans les années 2010.
En février 2016, Lauren Nouchi est partie chez Yves Saint-Laurent, mais “je n’y trouvais pas vraiment ma place“, dit-elle. Lors d’un voyage à New York, où sa comparse s’est installée entretemps pour le compte de LVMH, elles décident de monter un business. “On avait bu un peu trop de vin, plaisante Lauren Nouchi. Le fait d’avoir eu des parents entrepreneurs nous a donné confiance. Trois mois plus tard, nous avions un site internet“.
La mission végane de l’entreprise est inspirée de leur expérience chez les grands noms de la mode. “Nous avions souvent affaire à des fourrures et des matières animales. J’ai passé du temps dans les tanneries, au contact de produits en cuir exotique provenant d’autruches, de crocodiles et de reptiles. L’impact environnemental lié à l’élevage de ces animaux est très néfaste, raconte Amélie Brick. J’ai toujours pensé qu’il y avait un meilleur moyen de faire de beaux produits sans utiliser de produits animaux“.
Le tandem jette son dévolu sur le “faux fur”, secteur de l’habillement en plein boom avec le déclin de la fourrure animale. “On a fait un choix stratégique car personne ne faisait du qualitatif à un bon prix dans ce domaine“, poursuit Amélie Brick. Les entrepreneuses travaillent sur la matière et les couleurs pétantes de leurs manteaux pendant “plusieurs mois“, utilisant un procédé et une solution en usine qui leur sont propres. Il n’y a pas que la fourrure qui n’est pas animale: les manteaux d’Apparis n’utilisent pas non plus d’éléments en cuir, soie ou cachemire. “Sommes-nous des activistes ? Non, on a écouté ce que le marché voulait. On voulait faire quelque chose en adéquation avec la société“, explique Lauren Nouchi.
Leur intuition a payé. Depuis son premier pop up à Brooklyn en 2017, la marque a fait du chemin. Les manteaux d’Apparis et ses autres produits sont notamment vendus chez Saks, Bloomingdale’s, Moda Operandi, Intermix et Bandier. Les deux fondatrices organisent aussi de nombreux pop up pour tester leurs créations et mieux identifier leur public. Apparis est ainsi présente pendant novembre et décembre au sein du centre commercial The Mall at Short Hills (Millburn, New Jersey). Pour bien terminer l’année, la dynamique entreprise vient de lancer une collection en partenariat avec la créatrice Diane von Fürstenberg et figure dans le très suivi guide GOOP de l’actrice Gwyneth Paltrow. Les clients sont aussi invités à faire leurs emplettes au showroom de Chinatown.
Si “80% du chiffre d’affaires” provient des Etats-Unis, leurs produits sont depuis quelques mois aux Galeries Lafayette à Paris. “Sur les 18 derniers mois, notre business a décuplé, se félicite Amélie Brick. On va faire un gros effort sur l’international. Nous avons un fort potentiel de développement“.

Le restaurant espagnol Saint Julivert élu meilleur bistro de New York

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C’est officiel, le restaurant espagnol aux accents marins Saint Julivert Fisherie, situé à Cobble Hill, a été élu meilleur bistro de l’année à New York par Le Fooding. Ce célèbre guide parisien récompense les meilleurs bistros et concepts novateurs créés dans les 12 à 18 derniers mois, à travers quatre villes: New York, Londres, Mexico et Paris.

Pas de nappe ni de carreaux au Saint Julivert qui est un petit bar à vin de quartier qui propose de la cuisine de la mer aux accents espagnols et européens. A la barre du restaurant et de la cuisine, Alex Raif et Eder Montero, couple à la vie et au bistro, et déjà derrière les commandes des restaurants El Quinto Pino, Txikito et La Vara.
La cuisine est ouverte, l’atmosphère est décontractée, européenne, un bistro qui a plu à l’équipe du Fooding. « On a comparé énormément de restaurants, et on a trouvé que c’était le meilleur, qu’il y avait ce petit quelque chose. Une bonne adresse mais où on s’ennuie, ça ne marche pas pour le Fooding », détaille son fondateur Alexandre Dumas.

Le restaurant néo-Américain Crown Shy (Financial District) et l’Indien Adda (Long Island City) font partie des autres finalistes. Ils ont été retenus par des testeurs anonymes du Fooding et par les internautes après une première sélection de 18 restaurants par l’équipe d’Alexandre Dumas. 

Tous les mercredis c'est soirée française chez Bagatelle à New York

(Article partenaire) Bagatelle, restaurant français incontournable de la Big Apple, invite la joie de vivre à la française à sa table. Tous les mercredis à partir du 4 décembre, les “Je Ne Sais Quoi dinner parties” viendront animer la grande salle de ce restaurant situé à Meatpacking District.
Venez vous installer pour dîner au service de 7pm ou de 9pm et profitez d’une soirée gastronomique accompagnée de cocktails exclusifs et de musique française.
À 10pm, l’équipe du restaurant réapparaît en costume français pour une représentation qui vous fera voyager de l’autre côté de l’Atlantique. La soirée continuera sur ce ton avec de nombreuses surprises pour tous les participants.
Réservez une table dès maintenant : [email protected] ou 212.488.2110

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Que faire à New York en décembre 2019 ?

L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, parades… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de décembre 2019 !

A partir du 3 décembre : Visite des illuminations de Dyker Heights

que faire a NY en décembre
L’éclairage du quartier de Dyker Heights s’est imposé comme l’une des meilleures attractions de New York en décembre. Au programme : des décorations lumineuses délirantes, des pères Noël grandeur nature, des traîneaux et des bonhommes de neige illuminés ! Certaines maisons diffusent même des chants de Noël pour vous plonger dans l’ambiance. Pour une visite guidée magique, suivez les guides français de la team New York Off Road !

Le 4 décembre : L’illumination du sapin du Rockefeller Center.

que faire a NY en decembre

L’arbre 2019 sera allumé pour la première fois le mercredi 4 décembre au Rockefeller Plaza. Chaque année, des milliers de personnes se pressent sur les trottoirs pour l’événement et des millions de personnes regardent la retransmission en direct. L’arbre restera illuminé et exposé sur la place jusqu’au vendredi 17 janvier 2020.

Le 14 décembre : SantaCon NYC

Que faire à New York en décembre 2019 ?
En décembre c’est l’évènement le plus festif de New York. SantaCon est un évènement caritatif qui sait comment mettre du “fun” dans la collecte de fonds. Le principe : s’habiller en pères noël, et déambuler de bars en bars (“pub crawl”) dans les quartiers de Manhattan et Brooklyn (surtout si vous souhaitez avoir accès a des emplacements spéciaux de SantaCon). Certains des meilleurs bars de New York y participent !

20, 21 et 22 décembre : Paul Winter’s Winter Solstice Célébration.

que faire a NY en décembre

Dans la cathédrale St. John The Divine, le spectacle Paul Winter’s Winter Solstice met les new-yorkais dans l’ambiance hivernale. Au programme : des musiciens et chanteurs qui  proposent de revisiter les rites anciens autour du solstice du 21 décembre dans une version actuelle, accompagnés par 25 danseurs.

21 décembre : Make Music Winter

Que faire à New York en décembre 2019 ?
Make Music New York organise des concerts gratuits en plein air qui rassemblent des musiciens venant pour le plaisir de jouer et partager leur musique. Le 21 décembre, c’est la nuit la plus longue de l’année ! Une sorte de “fête la musique” New Yorkaise ! Cette parade prend place dans les rues de New York invitant tous les amateurs de musique à se joindre à l’événement.
Bon mois de Décembre à tous !