Le jazz manouche va retentir dans l’enceinte du théâtre du Lycée Français de Los Angeles. Bireli Lagrène monte avec son groupe Gypsy Jazz Project sur la scène du Theatre Raymond Kabbaz, le mercredi 22 janvier. Ravivant le souvenir de Django Reinhardt, l’un des plus célèbres guitaristes du XXe siècle, le musicien français se produira au sein d’un trio comprenant le saxophoniste Frank Wolf et le bassiste Diego Imbert.
Pour cette performance, il revient à ses bases, ce qui l’a fait connaître. L’Alsacien a lancé sa carrière à 14 ans, avec son premier album “Routes to Django” (1980). Durant sa carrière, il a joué aux côtés de tous les maîtres de la six-cordes, que ce soit McLaughlin ou Jaco Pastorius. Dans son dernier album intitulé “Storyteller”, sorti en 2018, le virtuose de la guitare offrait un répertoire électro acoustique de jazz raffiné, teinté de funk.
Bireli Lagrène va transporter l'auditoire du TRK avec son jazz manouche
L.A. Balade, la petite entreprise de visites en français d'Aurélie Marcel
Après des années passées dans le commerce chez Disney et dans les ressources humaines chez Michel et Augustin, Aurélie Marcel avait soif de casser la routine et d’entreprendre. C’est pourquoi cette mère de quatre enfants a lancé son entreprise de visites guidées en français de Los Angeles, L.A. Balade, il y a un peu plus d’un an.
Cette idée a germé depuis son installation à Calabasas il y a 6 ans, “une sorte de Wisteria Lane” où elle prend à coeur son rôle de “Devoted Housewive“. Ce déménagement est également l’occasion “d’approfondir les relations avec notre entourage”, argue la Parisienne de 43 ans. A chaque visite, elle arpente la ville, trimballant ses proches d’un endroit à l’autre. “Ce n’est pas une ville facile à parcourir, beaucoup se perdent dans les randonnées, sont bloqués dans le trafic… Et à l’époque, il y avait peu d’offres de visites en français”, résume-t-elle.
Son aventure professionnelle débute alors par des visites hors des sentiers battus élaborées pour les membres de l’association Los Angeles Accueil. Et rapidement, lui vient l’idée de transformer ce hobby en entreprise. “Plus que guide, je crée des expériences uniques pour les voyageurs”, dit-elle. “Je savais qu’il y avait une concurrence plus structurée (avec Los Angeles Off Road notamment qui s’est lancé), mais je voulais tenter ma chance.” Un pari risqué mais qui commence à porter ses fruits grâce au bouche-à-oreille : depuis cet été, elle est notamment référencée chez Air France, et propose des visites au personnel de la compagnie aérienne.
Pour Aurélie Marcel, “Los Angeles n’a pas qu’un intérêt pour le business, elle offre aussi un art de vivre.” Avec L.A. Balade, elle construit des parcours sur-mesure pour des petits groupes, tels que des balades en voiture de luxe dans Santa Monica, des tours en bateau jusqu’à Catalina Island, l’exploration de Downtown à pied et la découverte des innovations architecturales comme la Stahl House. A chaque visite, elle dispense conseils, anecdotes, considérant ses clients comme “des proches”.
Pour personnaliser au mieux les parcours, elle peut se targuer d’avoir un carnet d’adresses bien rempli, connaissant des collectionneurs de voitures de luxe, mais aussi des professeurs de surf qui valent le détour, une “chamane” qui organise des “sound bath” à Arts District ou des “street-artists” qui peuvent accueillir ses clients dans leur atelier durant une visite. Seule pour créer ces expériences, elle fourmille d’idées, planchant sur un tour gastronomique, mais aussi des collaborations avec les hôtels et les établissements scolaires.
Elle voudrait notamment proposer une découverte de Bunker Hill, un quartier méconnu de Downtown : “ils ont rasé une colline pour le construire”, rappelle Aurélie Marcel, qui amène ses interlocuteurs dans l’immeuble art déco d’Edison et la bibliothèque municipale -dont la conception s’inspire des bâtiments de l’Egypte ancienne.
“Je pensais que cette ville n’avait pas d’histoire, n’ayant que 250 ans. Mais elle a une véritable histoire architecturale, et s’est enrichie culturellement ces dernières années”, avoue cette Parisienne, tombée “sous le charme de Malibu” et de la lumière dès son arrivée dans la cité des anges. Et l’envie de la faire découvrir ne s’arrête pas là : elle a lancé les L.A. Nights, des soirées organisées mensuellement pour rassembler les Français en leur faisant découvrir un lieu.
Apparis fait des manteaux végans. Les animaux aiment, les stars adorent
Dans un atelier de Chinatown, niché dans un bâtiment sans histoire de Canal Street, une vingtaine d’employés s’active. Bienvenue dans les locaux d’Apparis, une marque connue pour ses manteaux colorés en fausse fourrure (“faux fur”) qu’on a vu récemment sur les épaules de Priyanka Chopra, Khloé Kardashian ou encore Sandra Bullock.
Derrière cette petite entreprise qui monte, on trouve deux amies françaises, Lauren Nouchi et Amélie Brick, qui rêvent d’une mode respectueuse des animaux. “Ces derniers mois, on a vu les marques “héritage” faire des efforts dans ce sens. Mais c’est plus compliqué pour elles. Des marques nouvelles comme la nôtre intègrent dès le début une démarche positive envers les animaux. C’est au centre de ce que l’on fait“, raconte Amélie Brick.
Les deux Marseillaises sont tombées dans le chaudron de la mode quand elles étaient petites. La famille d’Amélie Brick disposait de magasins de chaussures. À la fin de ses études, elle a tout naturellement postulé à Hermès, Chanel et LVMH, sans savoir que sa carrière l’emmènerait dans les trois illustres maisons. Lauren Nouchi vient, elle aussi, d’une famille de commerçants. Ses parents possédaient une boutique de prêt-à-porter féminin dans le sud de la France. Les deux amies se rencontrent à Boston, puis se retrouvent à travailler ensemble à Louis Vuitton dans les années 2010.
En février 2016, Lauren Nouchi est partie chez Yves Saint-Laurent, mais “je n’y trouvais pas vraiment ma place“, dit-elle. Lors d’un voyage à New York, où sa comparse s’est installée entretemps pour le compte de LVMH, elles décident de monter un business. “On avait bu un peu trop de vin, plaisante Lauren Nouchi. Le fait d’avoir eu des parents entrepreneurs nous a donné confiance. Trois mois plus tard, nous avions un site internet“.
La mission végane de l’entreprise est inspirée de leur expérience chez les grands noms de la mode. “Nous avions souvent affaire à des fourrures et des matières animales. J’ai passé du temps dans les tanneries, au contact de produits en cuir exotique provenant d’autruches, de crocodiles et de reptiles. L’impact environnemental lié à l’élevage de ces animaux est très néfaste, raconte Amélie Brick. J’ai toujours pensé qu’il y avait un meilleur moyen de faire de beaux produits sans utiliser de produits animaux“.
Le tandem jette son dévolu sur le “faux fur”, secteur de l’habillement en plein boom avec le déclin de la fourrure animale. “On a fait un choix stratégique car personne ne faisait du qualitatif à un bon prix dans ce domaine“, poursuit Amélie Brick. Les entrepreneuses travaillent sur la matière et les couleurs pétantes de leurs manteaux pendant “plusieurs mois“, utilisant un procédé et une solution en usine qui leur sont propres. Il n’y a pas que la fourrure qui n’est pas animale: les manteaux d’Apparis n’utilisent pas non plus d’éléments en cuir, soie ou cachemire. “Sommes-nous des activistes ? Non, on a écouté ce que le marché voulait. On voulait faire quelque chose en adéquation avec la société“, explique Lauren Nouchi.
Leur intuition a payé. Depuis son premier pop up à Brooklyn en 2017, la marque a fait du chemin. Les manteaux d’Apparis et ses autres produits sont notamment vendus chez Saks, Bloomingdale’s, Moda Operandi, Intermix et Bandier. Les deux fondatrices organisent aussi de nombreux pop up pour tester leurs créations et mieux identifier leur public. Apparis est ainsi présente pendant novembre et décembre au sein du centre commercial The Mall at Short Hills (Millburn, New Jersey). Pour bien terminer l’année, la dynamique entreprise vient de lancer une collection en partenariat avec la créatrice Diane von Fürstenberg et figure dans le très suivi guide GOOP de l’actrice Gwyneth Paltrow. Les clients sont aussi invités à faire leurs emplettes au showroom de Chinatown.
Si “80% du chiffre d’affaires” provient des Etats-Unis, leurs produits sont depuis quelques mois aux Galeries Lafayette à Paris. “Sur les 18 derniers mois, notre business a décuplé, se félicite Amélie Brick. On va faire un gros effort sur l’international. Nous avons un fort potentiel de développement“.
Le restaurant espagnol Saint Julivert élu meilleur bistro de New York
C’est officiel, le restaurant espagnol aux accents marins Saint Julivert Fisherie, situé à Cobble Hill, a été élu meilleur bistro de l’année à New York par Le Fooding. Ce célèbre guide parisien récompense les meilleurs bistros et concepts novateurs créés dans les 12 à 18 derniers mois, à travers quatre villes: New York, Londres, Mexico et Paris.
Pas de nappe ni de carreaux au Saint Julivert qui est un petit bar à vin de quartier qui propose de la cuisine de la mer aux accents espagnols et européens. A la barre du restaurant et de la cuisine, Alex Raif et Eder Montero, couple à la vie et au bistro, et déjà derrière les commandes des restaurants El Quinto Pino, Txikito et La Vara.
La cuisine est ouverte, l’atmosphère est décontractée, européenne, un bistro qui a plu à l’équipe du Fooding. « On a comparé énormément de restaurants, et on a trouvé que c’était le meilleur, qu’il y avait ce petit quelque chose. Une bonne adresse mais où on s’ennuie, ça ne marche pas pour le Fooding », détaille son fondateur Alexandre Dumas.
Le restaurant néo-Américain Crown Shy (Financial District) et l’Indien Adda (Long Island City) font partie des autres finalistes. Ils ont été retenus par des testeurs anonymes du Fooding et par les internautes après une première sélection de 18 restaurants par l’équipe d’Alexandre Dumas.
Tous les mercredis c'est soirée française chez Bagatelle à New York
(Article partenaire) Bagatelle, restaurant français incontournable de la Big Apple, invite la joie de vivre à la française à sa table. Tous les mercredis à partir du 4 décembre, les “Je Ne Sais Quoi dinner parties” viendront animer la grande salle de ce restaurant situé à Meatpacking District.
Venez vous installer pour dîner au service de 7pm ou de 9pm et profitez d’une soirée gastronomique accompagnée de cocktails exclusifs et de musique française.
À 10pm, l’équipe du restaurant réapparaît en costume français pour une représentation qui vous fera voyager de l’autre côté de l’Atlantique. La soirée continuera sur ce ton avec de nombreuses surprises pour tous les participants.
Réservez une table dès maintenant : [email protected] ou 212.488.2110
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Que faire à New York en décembre 2019 ?
L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, parades… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de décembre 2019 !
A partir du 3 décembre : Visite des illuminations de Dyker Heights
L’éclairage du quartier de Dyker Heights s’est imposé comme l’une des meilleures attractions de New York en décembre. Au programme : des décorations lumineuses délirantes, des pères Noël grandeur nature, des traîneaux et des bonhommes de neige illuminés ! Certaines maisons diffusent même des chants de Noël pour vous plonger dans l’ambiance. Pour une visite guidée magique, suivez les guides français de la team New York Off Road !
Le 4 décembre : L’illumination du sapin du Rockefeller Center.
L’arbre 2019 sera allumé pour la première fois le mercredi 4 décembre au Rockefeller Plaza. Chaque année, des milliers de personnes se pressent sur les trottoirs pour l’événement et des millions de personnes regardent la retransmission en direct. L’arbre restera illuminé et exposé sur la place jusqu’au vendredi 17 janvier 2020.
Le 14 décembre : SantaCon NYC
En décembre c’est l’évènement le plus festif de New York. SantaCon est un évènement caritatif qui sait comment mettre du “fun” dans la collecte de fonds. Le principe : s’habiller en pères noël, et déambuler de bars en bars (“pub crawl”) dans les quartiers de Manhattan et Brooklyn (surtout si vous souhaitez avoir accès a des emplacements spéciaux de SantaCon). Certains des meilleurs bars de New York y participent !
20, 21 et 22 décembre : Paul Winter’s Winter Solstice Célébration.
Dans la cathédrale St. John The Divine, le spectacle Paul Winter’s Winter Solstice met les new-yorkais dans l’ambiance hivernale. Au programme : des musiciens et chanteurs qui proposent de revisiter les rites anciens autour du solstice du 21 décembre dans une version actuelle, accompagnés par 25 danseurs.
21 décembre : Make Music Winter
Make Music New York organise des concerts gratuits en plein air qui rassemblent des musiciens venant pour le plaisir de jouer et partager leur musique. Le 21 décembre, c’est la nuit la plus longue de l’année ! Une sorte de “fête la musique” New Yorkaise ! Cette parade prend place dans les rues de New York invitant tous les amateurs de musique à se joindre à l’événement.
Bon mois de Décembre à tous !
Les oiseaux magiques de l'exposition Paloma à Houston
La magie du fameux festival des Lumières des Lyon arrive -à petite dose- à Houston. Jusqu’au 24 février, le parc urbain de Discovery Green accueille l’exposition en plein air Paloma, crée par David Lesort et Arnaud Giroud, du studio de créations lumineuses Pitaya, qui se sont fait connaître par leurs spectaculaires créations présentées lors du festival de Lyon depuis 2006.
Les deux créateurs présentent un spectaculaire tableau composé de 200 oiseaux « origami » en aluminium, enduits de poudre, qui viennent se poser dans les arbres centenaires du parc. Ces sculptures colorées et suspendues sont illuminées par des lumières LED après le coucher du soleil pour créer l’illusion d’un vol de nuit. David Lesort et Arnaud Giroud, les deux artistes, ont conçu ce travail inspirés par les migrations des oiseaux. Cet ouvrage est mis en valeur par une installation sonore de l’artiste Lina Dib, basée à Houston, dont les sons chorégraphiés dansent le long de la Promenade Brown, laissant les visiteurs dans une expérience immersive et contemplative, au pays de l’imaginaire.
Le Macaron étend son empire au Texas
Rosalie Guillem en est convaincue: le coeur des Américains a été conquis par le “petit gâteau rond moelleux à base de pâte d’amandes a conquis le cœur des Américains”. Fondatrice de la marque Le Macaron Le Macaron, elle s’apprête à ouvrir 12 franchises dans le nord du Texas au cours des deux prochaines années à venir.
La société qui vient de fêter ses dix ans en septembre dernier, comptabilise aujourd’hui plus de 54 magasins répartis dans douze Etats différents et affiche un chiffre d’affaires de quelque onze millions de dollars. «Nous opérons une stratégie sélective au Texas sur des sites comme San Antonio et Austin où la population est jeune, dynamique et répond bien à notre concept, explique la fondatrice. Nous envisageons aussi de nous renforcer à Dallas, ville en pleine mutation. Notre nom est devenu familier dans l’État. L’économie est en pleine expansion et la diversité des cultures font du Texas un lieu optimal pour notre croissance ».
Celle qui a crée l’entreprise avec sa fille Audrey Saba-Guillem, a surtout misé sur la qualité de ce produit de luxe, confectionné par des chefs français dans leur fabrique à Sarasota en Floride, contribuant ainsi à faire de la marque un label distinctif. «L’industrie de la pâtisserie est en pleine croissance et représente un marché de 30 milliards de dollars. Nous avons aussi inclus la part du sans gluten dont le marché devrait progresser de 10% par ans pour les dix ans à venir. Notre produit est unique et haut de gamme », renchérit-elle. Le nouveau développement du mobile kiosk (chariot ambulant), opéré en automne 2018 lui permet ainsi une expansion dans un grand nombre de centres commerciaux, comme à Dallas-Fort Worth où de nouvelles franchises devraient voir le jour.
A l’avenir, Rosalie Guillem vise des emplacements dans les aéroports, voire une collaboration avec les villes pour des festivals ou des évènements sportifs et culturels avec une adaptation du matériel des franchisés à cet effet. Pour continuer à séduire, l’entreprise mise sur l’innovation en proposant sans cesse de nouvelles saveurs à une palette qui compte déjà 60 parfums. A cela s’ajoute des arômes saisonniers inattendus comme la citrouille, velours rouge, mon chéri et beurre de cacahuète. Le Macaron a d’ailleurs été récompensé en se hissant à la dixième place des 100 meilleures franchises émergentes en 2019. La société aspire maintenant à signer des accords avec des grandes marques d’hôtels au niveau national pour pouvoir aider les franchisés à fournir localement les grandes chaînes. Consciente de son atout, Rosalie Guillem préfère se renforcer aux États-Unis mais ne dit pas non à l’international (pays voisins dans un premier temps comme le Mexique) si une opportunité se présente.
Architecture, musées, pizza : 4 jours pour découvrir Chicago
Chicago offre davantage que l’ambiance d’Al Capone et des mafieux des années 1930. La capitale économique de l’Illinois est un trésor d’architecture qui n’a rien à envier à la skyline de Manhattan. Sans compter qu’elle est réputée pour ses nombreux musées (sachez que vous n’aurez jamais le temps de tous les faire), ses stand-up comedy show et ses pizzas deep-dish qui valent l’aller-retour.
Avant de découvrir tout cela, rappelons un peu les racines de la « Windy City », une histoire française notamment. Jean Baptiste Pointe du Sable, un Haïtien, fut le premier habitant de la ville où il construisit sa maison en 1779. Il y fonda un comptoir commercial à la fin du XVIIIe siècle, véritable poste de ravitaillement pour les trappeurs, les marchands et les autochtones ; avant que Chicago ne devienne une municipalité en 1833. Elle est désormais l’une des plus importantes places financières du pays et accueille la première bourse de matières premières agricoles au monde.
Pour explorer une petite partie de ses 606 km², entre mai et octobre (sinon, gare aux températures), French Morning vous embarque dans un voyage de 100 heures. Accrochez-vous !
Le “Loop” pour commencer
Pour découvrir la plus grande ville du Midwest, il faut passer du temps dans son downtown, alias le Loop. On a choisi de l’appréhender via une croisière en bateau sur la Chicago River, qui vous livrera tous les secrets de l’histoire architecturale du quartier (à partir de 45 dollars, 1h30 de traversée), au travers de ses immeubles art-déco, des stigmates de la Grande Dépression aux dernières lubies vitrifiées. Une visite indispensable pour comprendre la ville, à notre humble avis.
Enorgueilli par toutes ces informations, vous pourrez prolonger la découverte en arpentant, à pied cette fois, le Riverwalk, une passerelle de béton surplombant la Chicago River.
Si ces connaissances ont aiguisé votre appétit, arrêtez-vous chez Goddess and Baker pour une salade ou un sandwich que vous pouvez déguster à Millenium Park. Le ventre plein, profitez-en pour découvrir ce parc à l’âme artistique avec le fameux “Cloud Gate” (une sorte d’haricot géant avec des jeux de miroir) signé Anish Kapoor, mais aussi la Crown Fountain de Jaume Plensa. Ce parc citadin accueille également des expositions et des événements tout au long de l’année.
Les amateurs d’art pourront poursuivre l’exploration dans le Loop : la rue Dearborn est une mine d’or avec une oeuvre de Picasso, le Flamingo de Calder et (non loin) une fresque réalisée par Chagall. Pour le street art, il faudra pousser la balade jusqu’au Wabash Art Corridor, où s’accumulent les graffitis hauts en couleurs.
Après cette déambulation, prenez de la hauteur pour avoir un angle différent sur le Loop. Pour cela, faites un arrêt par l’observatoire panoramique de 360 Chicago (à partir de 35 dollars) au coeur de Magnificent Mile, qui culmine à plus de 300 mètres de hauteur et offre une vue panoramique sur la Windy City. Pour vous remettre de vos émotions et vous mixer à la faune locale, faîtes un arrêt «apéro» par le Monk’s PUB, qui s’anime dès la sortie des bureaux. Si la faim vous guette, optez pour Lou Malnati’s, où les pizzas Chicago-style sont à tomber (et à emporter).
Les vacanciers les plus téméraires poursuivront leur périple la nuit tombée. Direction : Empty Bottle, dans le Ukrainian village. Un établissement datant de 1922 qui offre des concerts gratuits le lundi, et a vu se produire les White Stripes, Flaming Lips, Interpol, OK Go, Girl Talk ou encore The Strokes.
Jour 2 : des kilomètres parcourus le long de “The 606”
Pour bien commencer cette deuxième journée sportive, il faudra vous armer d’un café chez Dark Matter Coffee. Car nous vous proposons d’arpenter The 606 (ou The Bloomingdale Trail), un ancien chemin de fer surélevé de 2,7 miles de long qui circulait d’Est en Ouest du côté Nord-Ouest de Chicago et qui a été converti en voie verte. Elle donne accès à plusieurs quartiers agréables à visiter comme Bucktown (suivant le moment de la journée, on recommandera les bières du Bucktown Pub qui dispose d’un patio agréable), Wicker Park, et Logan Square pour finir. N’hésitez pas à vous écarter de la voie pour vous perdre dans les rues.
Sur le chemin, et pour reprendre des forces, on vous recommandera un arrêt par Bang Bang Pie, une adresse réputée pour ses tartes maison et qui dispose d’un adorable patio. Puis, moment Instagram, vous pourrez vous immortaliser devant le célèbre mural “Greetings From Chicago” (2226 N Milwaukee Ave). Dans ce quartier (Logan Square toujours), il est bon de flâner dans les boutiques. Mention spéciale pour les magasins Fleur, Birdseye Rule et Wolfbait & B-girls.
Les amateurs de cinéma pourront se faire une toile à The Logan Theatre, dont la première version fut ouverte en 1915. Un véritable voyage dans le temps. Puis, il sera grand temps de se restaurer, direction Parson’s Chiken and Fish. Le burger Parson’s Hot et leur mac and cheese font de ce “fast food” un must.
Avant d’aller reposer vos jambes, faites une halte par le Rosa’s Lounge qui organise des concerts de jazz exceptionnels à 9 pm tous les soirs (15 dollars l’entrée). La vie nocturne est décidément passionnante à Chicago.
Jour 3 : place à la culture
Il faut savoir que la ville du Midwest a un palmarès assez impressionnant en termes de musées (à réserver en avance). Il est difficile de les départager tant les collections sont éclectiques. Mais certains s’imposent : c’est notamment le cas du Museum Field (26 dollars) avec sa collection impressionnante de taxidermies, ainsi que son département sur les indiens d’Amérique ; de l’Art Institute (25 dollars) qui explore l’architecture, les arts antiques, africains, grecs, en passant par la peinture européenne ; ou encore (notre coup de coeur) le MCA, le musée d’art contemporain dont les expositions ambitieuses valent le détour (sans imposer plusieurs heures de visite).
Pour combler l’appétit creusé par les oeuvres, vous aurez l’embarras du choix. Notre option nécessitera un peu de marche (ou de Uber): Au Cheval, un diner réputé mais dont la file d’attente peut s’éterniser.
Pour poursuivre la journée, partez vers le Nord pour rejoindre le quartier de Boystown qui abrite l’une des plus importantes communautés LGBTQ du Midwest (et la marche des fiertés chaque année). Ses rues accueillent des cafés, des disquaires comme Reckless Records et des boutiques tendance. Vous pourrez faire un détour en parcourant le Legacy Walk : la rue North Halsted est devenue le premier musée en plein air LGBTQ avec une collection de pancartes honorant des personnalités comme Oscar Wilde, Harvey Milk, Antonia Pantoja ou Frida Kahlo.
Dernière journée au Lake Michigan
Terminer son séjour dans la ville de Chicago sans profiter du lac Michigan, c’est décevant. Voilà pourquoi nous vous recommanderons de faire une balade en vélo autour du lac avant de retrouver votre home sweet home. Le Lakefront Trail s’étire sur 18 miles, à vous de voir la durée de votre excursion. Pour en profiter pleinement, la meilleure option reste de louer un vélo dans les bornes de la ville (Divvy) et de multiplier les arrêts comme sur la Montrose Beach ou Oak Street Beach où vous pourrez vous baigner (33 plages sont accessibles le long du lac Michigan). Pensez aux sandwichs (chez Cafecito par exemple) pour le pique-nique.
Au retour de cette balade, faîtes une halte par le Zoo Lincoln Park (gratuit, mais réservation obligatoire), en plein air. Il abrite plus de 1.000 animaux dans des enclos à l’image de leur habitat naturel, tels que des singes, des zèbres, un ours polaire ou des girafes. Puis, restez flâner dans le quartier de Old Town. Pour le dîner, on vous conseillera la terrasse du Twin Anchors Restaurant & Tavern, célèbre pour ses ribs de porc et pour un de ses anciens clients fidèles, Frank Sinatra.
L’appétit comblé, allez profiter de la scène de stand-up effervescente, avec un comedy show d’artistes locaux à Second City ou Zanies Comedy Night Club. La boucle sera alors bouclée.
4 marchés de Noël à ne pas rater dans la Bay Area
Noël approche à grands pas, et il faut déjà penser à remplir sa hotte de cadeaux. Pour se mettre dans l’ambiance des fêtes de fin d’année, voici une liste de marchés de Noël à ne pas manquer.
La French Winter Fair du Lycée français de San Francisco
De la charcuterie Goudy’s aux vêtements d’occasion pour enfants de chez Mini Chic, les créations pour bébés Sew Francisco, la mode chic d’Atelier Prélude, ou encore les jouets éducatifs de Little Dragon…Il y en aura pour tous les goûts à la kermesse d’hiver du Lycée français. L’artiste Gaëlle Boudier assurera l’ambiance musicale, et le Père Noël ne raterait cette Winter Fair pour rien au monde. LFSF Winter Fair, dimanche 8 décembre, de 11am à 3pm. 1201 Ortega Street, San Francisco, CA 94112. Plus d’infos.
Le marché de Noël de l’Apéro et l’Alliance française de San Francisco
Pour sa deuxième édition, le marché de Noël organisé par l’AFSF s’allie à l’Apéro, connu pour la convivialité de ses événements. Le marché se tiendra au Park Central Hotel, à deux pas de Market street et Union Square, et rassemblera de nombreux artisans français. Il y aura aussi de la musique, et le Père Noël en personne sera là pour des photos mémorables. Le Marche de Noel By L’Apéro & l’Alliance Francaise SF, dimanche 15 décembre 2019, de 10am à 5pm. Park Central Hotel, 50 3rd Street, San Francisco, CA 94103. Entrée gratuite mais RSVP obligatoire ici. Plus d’infos.
Le French holiday market à Berkeley
Organisé par l’Alliance française de Berkeley, San Francisco Bay Accueil et l’Ecole bilingue de Berkeley, ce marché de Noël nocturne rassemblera les produits de nouveaux artisans et entrepreneurs français locaux, tels que Fillgood, Chef Sophie, Les Petits Carreaux, Atelier Soleil ou encore Little Dragon Toys. French holiday market, Vendredi 6 décembre, de 5pm à 8pm. Alliance française de Berkeley, 2004 Woolsey St, Berkeley 94703. RSVP et infos ici.
Plastic free holiday market
Et si à la débauche de plastique et à la surconsommation on préférait des fêtes de fin d’année plus respectueuses de l’environnement? Fort de la réussite de sa première édition en 2018, ce marché de Noël sans plastique met à l’honneur plus de 20 vendeurs locaux qui proposent jouets, vêtements, produits de beauté ou ménagers zéro déchet. Plastic Free Holiday Market, dimanche 8 décembre, de 10am à 5pm. Fort Mason Historic Firehouse, 99 Marina Blvd, San Francisco 94123. Plus d’infos.
Fêtez Noël avec Le Bal Français le 7 décembre
Vous étiez respectivement 500 et 800 aux deux premiers Bals Français en juin et septembre. Mais Le Bal Français a décidé de faire encore plus grand le samedi 7 décembre en organisant une “Noël Party” au Lot45 à Bushwick (en face d’House of Yes).
Au programme, DJ Luigi jouera des sons français jusqu’au petit matin, d’Indochine à Aya Nakamura, en passant par Louise Attaque, Dalida, France Gall, Booba, Céline Dion, Kendji Girac ou encore Johnny. Le Père Noël sera également de la partie et distribuera de nombreux cadeaux pendant la soirée.
Enfin, les célibataires seront mis.e.s à l’honneur grâce à un partenariat avec Robert & Simone, spécialiste des soirées de dating francophones à New York, qui organiseront une animation sur place.
Les tickets pour la “Noël Party” du Bal Français sont en vente ici pour 10$. Attention, les deux premières soirées étaient complètes plusieurs jours avant l’événement. Le Bal Français est une soirée conviviale ouverte à tous les âges, à l’image des bals de campagne en France. Il est organisé par Valentin Delouis et Maxime Aubin, auteur de ses lignes.
Rencontre avec Thierry Zanon, patron de la chaîne Omelette and Co
(Article partenaire) Thierry Zanon né en France à Lyon, passionné de gastronomie avait un rêve, partir aux États-Unis ouvrir son restaurant.
En 2015, après avoir analysé le marché américain, il atteint son objectif et ouvre Omelette and Co. “En venant aux États Unis j’ai voulu comprendre les Américains en leur proposant des produits qu’ils aiment et leur correspondent.»
Fort de son expérience dans la restauration, Thierry a développé un concept innovateur en proposant des omelettes, repas riche, sympathique tout en restant rapide et abordable.
Au-delà de son concept le but de Thierry Zanon était de développer son restaurant en franchise.
Nous avons rencontré M.Zanon afin de comprendre les avantages d’être franchisé et plus particulièrement chez Omelette and Co. Il a répondu à nos questions.
Qu’est-ce qu’une franchise ?
La franchise est un contrat par lequel un commerçant dit ” le franchiseur”, concède à un autre commerçant dit ” le franchisé “, le droit d’utiliser tout ou partie des droits incorporels lui appartenant (nom commercial, marques, licences).
De plus une franchise permet d’avoir un outil de travail en main rapidement et un savoir faire acquis.
Pour vous quels sont les avantages et les difficultés d’être franchisé et quelles solutions proposez-vous ?
Tout d’abord il est important de savoir qu’aux États-Unis la population à tendance à faire d’avantage confiance à une chaine, cela rassure la clientèle, une franchise ne peut pas se permettre de décevoir. Plusieurs points sont importants afin de comprendre les avantages et les difficultés ainsi que les solutions apportées par Omelette and Co.
1/ Le débat actuel sur la durée du visa investisseur aux États-Unis est au centre des attentions. Le temps alloué pour la création de son entreprise pourrait diminuer et de ce fait soumettre à une obligation de résultats rapides, faute de quoi un retour précipité dans son pays pourrait avoir lieu.
Etre franchisé permet justement de gagner énormément de temps, en bénéficiant d’une notoriété déjà existante et de trouver des locaux plus facilement, des contrats d’assurance, des fournisseurs, une clientèle… Sans oublier de pouvoir bénéficier d’une publicité déjà en place.
2/ Toutes les franchises n’ont pas le même suivi vis-à-vis des franchisés.
Je suis arrivé aux États-Unis seul et j’ai connu les problèmes administratifs qu’engendrent une installation aux USA. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous mettons un point d’honneur à aider les personnes voulant être franchisées par Omelette and Co. Notre aide est effective sur de nombreux aspects de votre installation : dans les recherches de locaux, dans les démarches administratives… Nous sommes avant tout une entreprise familiale.
3/ Tout au long de ma carrière dans la restauration j’ai été confronté à un problème majeur: la formation de mes cuisiniers. C’est pour cela que chez “Omelette and Co” la gestion de la cuisine a été simplifiée afin de minimiser les complications et ainsi faciliter la mise en place et l’ouverture d’un nouveau restaurant.
Cela permet a un franchiser sans connaissance en restaurant de pouvoir ouvrir ce type de concept.
Quel est le plus d’Omelette and Co ?
L’atout majeur d’Omelette and Co est tout simplement le concept. Nous sommes le premier restaurant spécialisé dans l’omelette.
Mais avant d’être un atout il a fallu faire comprendre mon concept aux Américains. L’omelette est certes très appréciée aux USA, mais il a fallu faire comprendre que nous pouvions manger une omelette pour le repas du midi comme du soir, dans un concept rapide qui est le Fast Casual. Cependant ce défi est devenu une force car nos clients apprécient de découvrir l’omelette sous une nouvelle forme. De plus, nous mettons un point d’honneur sur la qualité de nos produits.
Qu’est-ce que vous diriez aux personnes voulant être franchisées ?
Bien entendu il est primordial de savoir mettre tout en œuvre dans la réalisation de nos ambitions mais ceci sans jamais omettre notre clientèle, car ne l’oublions pas elle est notre raison d’existence.
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