Sans faire de bruit, c’est un petit symbole des transports de New York qui est en train de disparaître : la fameuse MetroCard, cette petite carte jaune que tout New-Yorkais a déjà utilisée pour se déplacer.
Destiné à la remplacer, OMNY, système de paiement sans contact, a commencé à faire son apparition dans quelques stations new-yorkaises. Il sera généralisé dans les mois à venir, avant de remplacer totalement la MetroCard en 2023.
OMNY (pour One Metro New York) permet d’utiliser une carte de paiement sans contact pour circuler dans le métro et les bus : il suffit de la glisser sur le lecteur pour ouvrir le portique. La plupart des cartes de débit ou de crédit fonctionnent, mais aussi les smartphones et montres connectées, grâce à Google Pay, Apple Pay et leurs équivalents.
Le système est déjà disponible à titre expérimental dans les lignes de métro 4, 5 et 6, entre les stations Grand Central-42 Street et Atlantic Avenue-Barclays Center, mais aussi dans les bus de Staten Island.
Les prochaines stations de métro qui accueilleront OMNY, dès le mois prochain, ont été annoncées par MTA, la régie des transports de New York ; ce sera Penn Station, Whitehall Street, South Ferry, 86 St–Bay Ridge, Sutphin Blvd-Archer Av-JFK et les stations St. George et Tompkinsville du Staten Island Railway.
D’autres stations seront équipées également dès le mois de décembre sur les les lignes 1, 2, 3, 4, 5 et 6. Parmi ces stations, figurent les segments 51st Street à 125th Street sur les lignes 4, 5 et 6, 138th Street–Grand Concourse à Woodlawn sur la ligne 4, ainsi que Rector Street à 59th Street–Columbus Circle sur la ligne 1. OMNY sera ainsi disponible dans le Bronx, dernier arrondissement de New York à être équipé.
Pas de cumul OMNY-MetroCard
Fait pour faciliter la vie des New-Yorkais, OMNY va commencer en leur compliquant. Car le cumul entre le nouveau système et la MetroCard n’est pas possible. Avec OMNY, l’usager doit payer chaque trajet, alors qu’avec la MetroCard, il est possible de payer soit au trajet, soit à la durée (c’est-à-dire un nombre de trajets illimités pendant 7 ou 30 jours).
A terme, OMNY proposera des offres « comparables » à la MetroCard, selon MTA, qui ne précise ni quand ni comment. Mais il est, par exemple, à ce jour impossible de prendre un métro en payant avec OMNY et de faire un changement dans un bus en utilisant sa MetroCard, sans devoir repayer un nouveau trajet. Du coup, les New-yorkais ne se précipitent guère: OMNY n’a été utilisé que 3 millions de fois du 28 mai au 5 novembre. Un chiffre à comparer aux plus de 1,7 milliard d’utilisateurs du métro new-yorkais par an (en 2017).
Mais MTA se félicitait, dans son communiqué, de la progression : le premier million a été atteint en 10 semaines, le deuxième en 7 semaines, le troisième en 6 semaines. Et le mouvement va s’accélérer dès le mois de décembre, avec l’installation des machines dans beaucoup plus de stations. Les bus de Manhattan seront équipés dès le mois de mars et l’objectif est d’équiper toutes les stations de métro et tous les bus dès la fin de l’année 2020.
Le métro new yorkais sans carte, comment ça marche?
Trois jours au Nouveau Mexique
Quand on pense au Nouveau Mexique, on imagine un décor désertique. Mais cet Etat de l’ouest américain offre bien plus. Il fait partie des territoires qui furent cédés par le Mexique en 1846, à la suite de la guerre américano-mexicaine. De ce fait, Mexicains, Espagnols, Indiens et Amerindiens y ont laissé des traces dans l’architecture, l’archéologie et les traditions. Sans compter que la ville de Santa Fe est devenue une destination culturelle. French Morning vous embarque pour passer trois jours dans cet Etat de 314 926 km2 haut en couleurs.
Jour 1 : Albuquerque – Kasha-Katuwe Tent Rocks National Monument – Santa Fe
Pour en profiter pleinement, le Nouveau Mexique s’explore en road-trip. La découverte d’Albuquerque (où vous débarquerez a priori) se fera sur une demi-journée, une matinée idéalement. Si vous avez été attiré par cette ville en dévorant la série télévisée “Breaking Bad”, la visite aura des airs de pèlerinage : du fameux Car Wash (au 9516 Snow Heights Circle NE) à la maison de Walter White (au 3828 Piermont Dr NE), en passant par le fast-food Los Pollos Hermanos qui s’appelle Twisters (au 4257 Isleta Blv SW ). Pour les non-initiés, une autre option s’offre à vous : avoir une vue surplombant la ville, via le Sandia Peak Tramway. En plus du panorama, vous pourrez, en haut, profiter d’un changement radical de décor avec de la neige durant les mois les plus froids de l’année.
Le déjeuner avalé (le pique-nique semble être la meilleure option), il sera temps de prendre la route, direction le Nord-est. Prochain arrêt : Kasha-Katuwe Tent Rocks National Monument à 1 heure en voiture. Ce petit parc, sur le plateau de Pajarito, tient son nom du langage des indiens Pueblos qui vivaient dans la région. Vous serez alors dominé (et impressionné) par ses spectaculaires monolithes, résultat de cendres volcaniques et roches en fusion déposées par la coulée d’une explosion volcanique survenue il y a environ 6 ou 7 millions d’années. Pour mieux apprécier cette géologie, on vous recommande d’arpenter le Slot Canyon Trail (1.5 miles) : la randonnée grimpe mais elle vous permet de traverser des canyons étroits et d’accéder à une vue incroyable. Puis, il sera temps de reprendre la route direction Santa Fe (à 1 heure de route au Nord Ouest), une cité fondée au début du XVIIe siècle, pour y passer la nuit.
Jour 2 : Santa Fe – Taos Pueblo
Santa Fe est réputée pour son effervescence artistique et ses maisons élégantes en terre battue. Une réputation que la capitale du Nouveau Mexique mérite. La journée débutera alors par une visite à pied de Canyon Road, une rue qui héberge plus de 80 galeries, avec de nombreuses sculptures (déconcertantes) exposées en extérieur. Si vous voulez être émerveillé de manière moins traditionnelle, vous poursuivrez avec l’expérience Meow Wolf, un musée immersif qui vous plonge dans une enquête et dans des mondes imaginaires le temps de deux heures (ou plus si vous le souhaitez). Pour vous restaurer (et bien continuer la journée), on vous recommandera deux lieux : Tune Up pour un breakfast burrito ou La Choza pour des plats mexicains copieux.
Le ventre plein, il sera temps de rouler direction le Nord, à 1h30 de Santa Fe, pour remonter dans le temps. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, El Pueblo de Taos (entrée à $16 par adulte), dont le nom signifie «l’endroit des saules rouges», est un village amérindien millénaire. A travers la visite guidée -ou par vous même-, vous découvrirez le style architectural de ce village, composé de l’ancienne église San Geronimo et de maisons en adobe (un mélange de terre, de paille et d’eau). Une communauté y vit toujours à l’ancienne, sans eau courante, ni électricité. Dès l’entrée, on vous recommandera d’éviter les interactions ou les photographies d’eux. Malgré un côté Disney Land avec des hordes de visiteurs durant l’été, ce village vaut le détour, par son histoire -c’est l’un des 21 villages amérindiens du sud-ouest américain- et sa beauté.
Pour prolonger le dépaysement, vous pourrez dormir dans une maison adobe (mais avec tout le confort moderne).
Jour 3 : Taos – Jemez Mountain Trail – Albuquerque
La dernière journée vous permettra de savourer nombre de paysages en voiture. Et le road trip démarre par un passage par le Rio Grande Gorge Bridge, connu pour avoir accueilli la scène du mariage entre Juliette Lewis et Woody Harrelson dans le film “Tueurs nés”. La vue y est époustouflante.
Plus au Sud, vous atteindrez le Bandelier National Monument (entrée payante, comprise avec la carte America the beautiful), un autre parc du Nouveau Mexique. Célèbre pour ses kivas (structures cérémonielles), ses peintures rupestres et ses ruines, il vaut particulièrement le détour pour voir les logements Anasazis, les ancêtres des Pueblos, habités du XIe siècle jusqu’au milieu du XVe siècle. Ces petites alcôves sculptées, accessibles par des échelles, se découvrent au travers du Main Loop Trail (1 heure de marche).
De retour sur la route 4, vous roulerez vers l’ouest jusqu’à atteindre la Jemez Mountain Trail, une route spectaculaire reliant Los Alamos à Albuquerque. Condensant des paysages du sud-ouest américain sur 64 miles, elle vous émerveillera avec ses canyons rouges, ses falaises abruptes, mais aussi ses forêts de pins et ses cascades. Plusieurs stops s’imposent pour savourer le trajet : les Jemez Springs qui offrent deux piscines naturelles dans lesquelles on peut barboter après 20 minutes de marche, la montagne Battleship Rock et un arrêt gourmand à Los Ojos Saloon à Jemez Pueblo. De retour à Albuquerque, on vous recommandera d’aller boire un dernier verre à Marble Brewery pour finir le séjour en beauté.
Petits plus :
Si vous pouvez poursuivre le séjour, nous vous recommandons ardemment de pousser jusqu’au White Sands (comptez 7 heures aller-retour d’Albuquerque). Vous trouverez un décor lunaire composé de dunes de sable blanc, sur lesquelles vous pouvez randonner bien sûr, mais que vous pouvez aussi dévaler en luges (location à l’entrée du parc).
Comment s’y rendre ?
Au depart de Los Angeles ou du Texas, le Nouveau Mexique est proche à vol d’avion (1h50 de LA et de Dallas) et le trajet peut aussi se faire en voiture pour les amoureux de conduite (une dizaine d’heures). De New York, compter 5 heures d’avion et 2h30 de San Francisco.
Portes-ouvertes à Rochambeau The French International School
(Article partenaire) Devenir totalement bilingue, c’est-à-dire lire, écrire et parler officiellement en deux langues ou plus, est une opportunité exceptionnelle ! Choisir Rochambeau The French International School, c’est offrir à vos enfants la possibilité de l’être.
L’école propose le curriculum français allié à un solide programme en anglais aux élèves de la Maternelle à la Terminale. À partir de 2021, les élèves de Rochambeau auront aussi la possibilité de choisir entre le baccalauréat français et le baccalauréat international.
Les portes de son campus de maternelle seront ouvertes au public le vendredi 6 décembre. Les inscriptions ont lieu sur le site de l’école.
Vous n’êtes pas disponible le 6 décembre ? Retrouvez la liste complète des portes ouvertes de l’école.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Unique Holiday Market revient à Los Angeles pour votre shopping de Noël
La saison des fêtes approche, et vous n’avez pas d’idées à emballer sous le sapin ? Pour vous aider, nombre de marchés de Noël ont lieu dans la cité des anges. L’un des plus célèbres, organisé depuis 2008, l’Unique Holiday Market aura lieu les samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre dans un bâtiment historique de Downtown.
Sur place, vous trouverez des stands de créateurs de vêtements, des artistes qui présentent leurs oeuvres, des poteries réalisées localement, mais aussi des marques locales mondialement reconnues comme Candle Co, Grey Malin ou Hedley & Bennett. Et même si vous repartez les mains vides, la balade vaut le détour avec un stand pour faire des photographies, des cafés et bars, ainsi que sets de DJs pour vous transporter dans un esprit électrique de Noël.
Florence Foresti en spectacle à New York et Miami en avril
La plus célèbre des humoristes françaises sera pour la toute première fois en spectacle aux Etats-Unis en avril 2020.
Elle jouera au Symphony Space dans l’Upper West Side à New York le 14 avril à 8pm, puis le 15 avril au North Beach Bandshell à Miami Beach à 8pm.
Florence Foresti, 46 ans, présentera son dernier spectacle “Épilogue”, dans lequel elle critique avec second degré les dérives d’une société où tout va trop vite. Les places pour ces deux spectacles seront disponibles à la vente “le 26 ou 27 novembre”, explique l’organisateur Franck Bondrille, président de Silverprod.
En 18 ans de carrière, Florence Foresti a reçu de nombreuses récompenses dont le Grand prix Sacem de l’humour en 2010 et un Globe de Cristal pour le meilleur one-man-show pour “Motherfucker” la même année. “Épilogue” a également été nommé aux Molières de l’humour en mai 2019.
Californie : ce qui va changer pour votre assurance-santé en 2020
(Article sponsorisé) La taxe mise en place, au niveau fédéral, par Barack Obama pour inciter à la souscription de contrats dits « Obamacare compliant » a été abrogée par Donald Trump à effet du 1er janvier 2019.
Pour contrer cette mesure, certains États, dont la Californie, ont décidé d’appliquer cette taxe au niveau local. La nouvelle règlementation entrera en vigueur le 1er janvier 2020.
Si vous n’avez pas d’assurance santé correspondant aux critères d’Obamacare, vous serez donc amenés à payer une taxe annuelle. Elle est de 695$ par adulte et 375.50$ par enfant
ou 2.5 % du revenu fiscal annuel par ménage, si ce montant est le plus élevé. Cette pénalité est plafonnée au montant du tarif moyen applicable pour le ménage s’il avait souscrit au plan bronze sur le marché de la santé Californien, Covered California.
Plus que jamais, il sera donc crucial d’être bien assuré à partir du 1er janvier 2020, pour échapper à cette pénalité. Pour les expatriés, cela signifie notamment choisir un plan conforme à la réglementation californienne. AgoraExpat, société de courtage en assurance santé, indépendante, installée aux États-Unis depuis plus de 20 ans vous accompagne et vous conseille dans vos démarches. Sur la base de votre situation personnelle et de vos besoins, l’équipe d’AgoraExpat se charge de trouver la solution d’assurance la plus adaptée
AgoraExpat travaille notamment avec WellAway, qui propose des solutions spécialement conçues pour les expatriés français. Vous bénéficiez des prestations de santé complètes et conformes à la réglementation californienne, tout en étant couvert lors de vos séjours à l’étranger.
Pour les adhérents à la Caisse des Français de l’étranger (CFE)
Une solution a été spécialement conçue pour vous offrir un tarif réduit de 23% lorsque vous souscrivez en complément. De plus, grâce à un partenariat entre WellAway et la CFE, le mode de remboursement est simplifié.
L’équipe d’AgoraExpat est à votre écoute. N’hésitez pas à la contacter pour obtenir une étude complète de votre situation.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Que faire pour Thanksgiving à Miami ?
Si vous n’avez aucun plan pour le long week-end de Thanksgiving à Miami, French Morning vous aide à organiser vos journées.
Se faire une toile en plein air
La veille de Thanksgiving, prenez du pop-corn et installez-vous confortablement sur l’herbe du Soundscape Park de Miami Beach afin d’assister à la projection nocturne de la nouvelle version du film d’animation « Le Roi Lion ». Ce long-métrage réalisé par Jon Favreau sera diffusé gratuitement sur grand écran le mercredi 27 novembre à 8pm. Infos ici
Admirer la traditionnelle Winternational Thanksgiving Day Parade
Pour le plus grand bonheur des petits et des grands, la Winternational Thanksgiving Day Parade revient à North Miami. Composé de clowns, de danseurs, de musiciens ainsi que de nombreux chars colorés, le cortège de cette 45ème édition s’élancera à partir de 10am le jeudi 28 novembre et défilera le long de la 125th Street entre les avenues NE 6th et NE 12th. Infos ici
Courir pour éliminer les calories
Pour brûler quelques calories avant de passer à table, les gourmands soucieux de leur ligne pourront s’aligner au départ de la Turkey Trot de Miami. Organisée le matin de Thanksgiving, cette course à pied offre différents parcours adaptés à chaque membre de la famille : cinq et dix kilomètres pour les adultes et quelques centaines de mètres pour les plus jeunes qui auront l’occasion de courir en compagnie d’une mascotte en forme de dinde. Infos et inscriptions ici
Soutenir son équipe de sport préférée
Si vous aimez le sport mais que le jogging n’est pas votre tasse de thé, prenez simplement place dans les tribunes de l’American Airlines Arena à Downtown Miami afin d’assister à un match de basket-ball opposant l’équipe des Miami Heat à celle des Golden State Warriors de San Francisco le vendredi 29 novembre. Le coup d’envoi sera donné à 8pm. Tickets ici
Vous pourrez également assister à un match de hockey sur glace durant lequel les Florida Panthers feront face aux Nashville Predators le samedi 30 novembre à 7pm au BB&T Center de Sunrise. Tickets ici
Admirer les illuminations de Noël
Dès le lendemain de Thanksgiving, place aux festivités de Noël. Le Bayfront Holiday Village prendra ses quartiers au Bayfront Park de Miami jusqu’au mercredi 25 décembre. Au programme : un sapin géant mesurant plus de quinze mètres de haut, qui sera illuminé dès le samedi 30 novembre à 7:30pm, une patinoire éphémère, des food-trucks ainsi qu’une cinquantaine de stands d’artisanat. Infos ici
La magie de Noël enchantera par ailleurs le Gold Coast Railroad Museum de Miami où les lutins attendent avec impatience les plus jeunes afin de leur faire visiter leur atelier de confection de jouets. Les enfants pourront par ailleurs monter à bord d’un train magique en direction du Pôle Nord afin de rencontrer le Père Noël. Infos ici
Se laisser ensorceler par Harry Potter
Le blockbuster « Harry Potter et l’Ordre du phénix », cinquième opus de la saga, sera projeté sur écran géant au Knight Concert Hall de l’Adrienne Arsht Center pendant que la bande originale du film sera interprétée en live par un orchestre symphonique. Ce ciné-concert aura lieu le samedi 30 novembre à 2pm et 8pm. Tickets ici
Déjouer le Black Friday
Le lendemain de Thanksgiving, les allergiques au shopping de masse pourront se mettre au vert en embarquant sur un hydroglisseur dans le parc national des Everglades afin d’admirer une multitude d’oiseaux et quelques alligators. Certains prestataires comme Miami Off Road proposent notamment ces visites guidées en français. Infos ici
Avec "Thirst", SebastiAn va enflammer Los Angeles
Huit ans après le désormais culte “Total”, sorti en plein âge d’or du label Ed Banger, l’un des princes de l’électro à la française est de retour en force aux Etats-Unis. Le DJ-compositeur-producteur SebastiAn se produira sur la scène du Fonda Theatre le mercredi 18 décembre.
Le public pourra ainsi découvrir son second album en solo, “Thirst”, paru le 8 novembre dernier, sur lequel il a travaillé avec le rappeur Allan Kingdom, Charlotte Gainsbourg et les Sparks. De l’électro au r’n’b en passant par le classique, le producteur explore divers univers musicaux dans ce nouvel opus.
Pendant sa longue absence, SebastiAn a collaboré avec Frank Ocean, produit les albums de Charlotte Gainsbourg (“Rest” en 2017), de Philippe Katerine (“Magnum” en 2014), et les défilés d’Anthony Vaccarello.
Podcast French Boss: Alexandre Crazover aime la Chine et réussit à New York
L’invité du quatorzième épisode de French Boss est un geek quadragénaire, mais un geek qui met dans son quotidien professionnel beaucoup de son âme.
Alexandre Crazover est à la tête d’une société – Datawords – qui, 20 ans après sa naissance, affiche un chiffre d’affaires en constante croissance. Mais le principal succès de cet homme est plus personnel. Il réussit à grandir sans jamais trahir ses principales valeurs et en s’appuyant sur elles en permanence. Réussir en restant soi-même.
Ecoutez cet épisode ici ou sur I tunes.
Listen to “Aimer la Chine et réussir à New-York: Alexandre Crazover, PDG de Datawords” on Spreaker.
6 militants du bilinguisme récompensés à New York
Ils sont engagés depuis un an ou vingt ans, mais tous ont le bilinguisme à coeur. Six militants de la cause bilingue ont été reconnus à New York, samedi 23 novembre, lors du Salon du bilinguisme de French Morning à l’université Fordham.
Avant de remettre ces prix, nous avons d’abord fait un appel aux nominations auprès des participants à la Bilingual Fair et d’autres personnes engagées dans l’éducation bilingue. De ce quelque 80 nominations, nous avons extrait une liste de cinq finalistes (trois seulement pour les étudiants). Un jury de professionnels a choisi les vainqueurs de chaque catégorie. Le jury était composé de: Andrew Clark, directeur du département de langues et littératures modernes à Fordham University; Bill Rivers, directeur exécutif du Joint National Committee for Languages à Washington DC; Annavaleria Guazzieri, directrice du bureau de l’éducation du Consulat général d’Italie à New York; Joy Peyton, chercheuse au Center for Applied Linguistics; Kate Menken, professeure de linguistique, Queens College, CUNY.
Les lauréats de cette première édition des trophées du bilinguisme sont:
1/ Leader Award
Fabrice Jaumont, attaché éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France aux États-Unis et “parrain” des programmes bilingues français-anglais. Il obtient le “Leader Award” (militants, leaders d’une organisation qui ont fédéré des acteurs et créé des ponts entre différentes cultures).
Les quatre autres finalistes du Leader Award: Shelley Borror Jackson, directrice de la School of the International Academy of New York; Nancy Villareal de Adler, directrice executive de la New York State Association for Bilingual Education; Annique Leman, principale adjointe at PS 58, Brooklyn; Lucas Liu, président du Community Education Council District 3.
2/ Traiblazer Award
Li Yan, directeur et fondateur de l’école High School for Asian and Dual Language Studies. Il obtient le “Trailblazer Award” (fondateurs de programmes bilingues ou multilingues).
Les quatre finalistes du Trailblazer Award sont: Lilliana Diaz Pedrosa et Maria Herminia Graterol, co-fondatrices de Hola NYC, Montessori-based, Spanish-immersion early education program; Victoria Hunt, fondatrice et principale de Dos Puentes Elementary School; Jack Spatola, principal de PS 172 depuis 1984 et président de la FIAO (Federation of Italian-American Organizations); Madelia Bergeroo, fondatrice de La Caravane FrancoFun.
3/Innovation Award
Mino Lora, directrice et co-fondatrice du People’s Theatre Project. Elle reçoit l’Innovation Award (instigateur d’une nouvelle approche sur le contenu et les modèles bilingues).
Les autres finalistes de la catégorie sont: Maha Afifi, professeure d’arabe en Second grade à PS/IS 30; Blake Ramsey, “French Dual Language Coordinator and Instructional Coach” au Département de l’éducation de NYC; Elizabeth Czastkiewicz, professeure de polonais à PS34 (Greenpoint); Kayo Kudo, professeure de japonais à PS 147.
4/ Student Award
Mariam Moustafa, diplômée de Fordham et étudiante trilingue (français, anglais et arabe) en master de traduction à NYU. Elle reçoit le “Student Award” (étudiant.e actif.ve dans la promotion de l’éducation bilingue).
Les deux autres finalistes de la catégorie: Ibrahima Sow, un des deux premiers étudiants à recevoir le “New York State Seal of Biliteracy in French” en 2017; Neige Auvray, Boerum Hill School, sera la première étudiante d’une école publique de New York à recevoir le diplôme bilingue français du Baccalauréat Internationale.
5/ Parent Award
Maria Jaya, parent et co-directrice de la Cypress Hill School, une des plus anciennes écoles bilingues espagnol-anglais. Elle reçoit le “Parent Award” (parent actif dans la promotion du bilinguisme).
Les autres parents finalistes sont: Jont Enroth, “Parent liaison” à PS20 in Brooklyn; Marine Putman, parent et orthophoniste à Boerum Hill School for International Studies; Stefania Puxeddu, co-fondatrice de “In Italiano”, association qui promeut l’italien dans les écoles publiques de New York; Maria Kot, parent et militante pour l’éducation bilingue, elle a aidé à créer deux programmes russes à PS200 et IS 228.
6/ Patron Award
Jane Ross, fondatrice du French Heritage Language Program. Elle reçoit le “Patron Award” (figure du business ou de la philanthropie qui soutient l’éducation bilingue et multilingue).
Les quatre autres finalistes: Jingying Wu, membre du board de International Academy of New York; Philippe & Laurence Roux, “benefactors” de The Ecole; Nancy Carin, directrice du Business Outreach Center Network; Carine Allaf, Conseillère à la Qatar Foundation International.
A la Bilingual Fair 2019: la ville de New York "doit faire plus pour l'éducation bilingue"
Les parents d’élèves ont fait le forcing pour lancer des programmes bilingues dans les écoles publiques new-yorkaises. Maintenant, c’est au tour du Département de l’Education (DoE) de faire sa part du travail.
Tel était le message porté par plusieurs intervenants lors du Salon du bilinguisme, qui s’est tenu samedi 23 novembre à Fordham University. Cette année encore, ce rendez-vous organisé par French Morning a rassemblé des centaines de parents, d’écoles et d’autres acteurs et militants de l’éducation multilingue, dont Gale Brewer, la présidente du borough de Manhattan, venue clôturer l’événement avec le consul d’Italie à New York.
L’élue en a profité pour déplorer l’absence de programme bilingue français-anglais à Queens où “150 langues sont parlées“. Les efforts de parents dans cet arrondissement multiculturel se sont heurtés jusqu’à présent aux réticences du district scolaire. “Ce stupide pays est très monolingue. On a besoin de faire comprendre l’importance de ces programmes pour former des ambassadeurs pour New York et accroitre les perspectives professionnelles des jeunes, a-t-elle confié. Le DoE nous frustre à beaucoup de niveaux mais nous allons continuer à pousser. Nous avons besoin de plus de fonds. Nous ne pouvons pas faire de l’éducation bilingue sans financements ni de bons enseignants”.
Gale Brewer n’était pas la seule à accuser la Ville de ne pas être à la hauteur de l’enjeu. Lors de la première des conférences organisées pendant la journée, le conseiller municipal multilingue Mark Levine, qui représente notamment le quartier hispanique de Washington Heights (nord de Manhattan), a noté que “25% des élèves de primaire en Utah sont inscrits dans un programme bilingue, contre seulement 4% à New York. Nous pouvons mieux faire“. (L’Utah s’est lancé dans les années 2000 dans une politique très ambitieuse de développement de l’éducation bilingue pour accroitre son attractivité économique).
L’élu, qui parle couramment l’hébreu et l’espagnol, parle d'”échec du système scolaire public” et met en cause “une façon de penser au sommet du DoE qui consiste à se demander uniquement comment on peut aider des enfants d’immigrés à parler anglais. Les leaders ne comprennent pas les programmes bilingues, dit-il. Même si le responsable actuel, Richard Carranza, est bilingue anglais-espagnol, il y a un fossé entre son discours favorable au bilinguisme et l’infrastructure dont nous aurions besoin pour donner une éducation bilingue aux 1,1 million d’enfants scolarisés dans le public”.
Historiquement, à New York comme dans le reste des Etats-Unis, l’éducation bilingue a reposé sur le modèle “transitionnel” dont l’objectif était de permettre à des locuteurs non-natifs de migrer progressivement vers l’anglais plutôt que de conserver leur langue d’origine. Ces dernières années, des programmes bilingues d’immersion se sont développés dans les écoles publiques sous l’impulsion de parents soucieux de préserver leur langue et culture. Dans ces programmes, les classes sont composées de locuteurs anglophones natifs et de non-natifs qui suivent les cours traditionnels dans les deux langues.
En février, le maire démocrate de New York Bill de Blasio a annoncé le lancement de 47 programmes bilingues supplémentaires à la rentrée 2019-2020, portant le nombre total de ces programmes à 103, selon la mairie. Parmi les petits nouveaux, des programmes de créole, hébreu, japonais et français.
Pour Lucas Liu, un parent qui siège au sein du conseil consultatif de l’éducation (Community Education Council) pour le district scolaire 3 (Upper West Side et Harlem), la Ville et l’Etat de New York peuvent agir pour faciliter la certification des enseignants bilingues -un processus long et coûteux- et fournir les ressources pédagogiques adéquates aux écoles. Aussi, le DoE devrait-il davantage faire la promotion de ces programmes, selon lui. “Le DoE doit se mettre dans la tête que l’éducation bilingue est pour tout le monde, pas uniquement les immigrés qui doivent faire la transition vers l’anglais“, conclut-il.
Côté écoles aussi, on crie à l’aide: de nombreux programmes à New York et dans le reste du pays manquent d’enseignants qualifiés. “La priorité doit être l’embauche d’enseignants, souligne Tina Simon, enseignante de français à PS 110, une école publique de Greenpoint (Brooklyn) qui dispose d’un programme d’immersion français-anglais. Il y a beaucoup de francophones à New York mais il faut que le Département de l’Éducation sponsorise les visas et les permis de travail pour les francophones si New York veut réellement être un agent de cette révolution bilingue. Il y a de plus en plus d’enseignants formés mais ce n’est pas assez pour suivre le rythme des ouvertures de programmes“.
Pour Mark Levine, l’élu du nord de Manhattan, la solution viendra une fois de plus des parents. “Ils doivent mettre la pression sur les autorités pour s’assurer qu’il y a un changement systémique. Les parents doivent se dresser pour dire qu’ils ne veulent pas qu’une nouvelle génération d’enfants passe à côté des opportunités du bilinguisme“.
Toutes les photos de l’événement ici (droits Cécile Vaccaro Photographe) :
