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Expos, films, concerts : Que faire à New York cette semaine

Retrouvez la sélection hebdomadaire French Morning des meilleurs évènements pour préparer vos sorties à New York.

Ce week-end et cette semaine

Luna Luna: Forgotten Fantasy – Jusqu’au 23 février 2025 – The Shed (Hudson Yards)

C’est l’une des expositions marquantes de cette année 2024. Créé en Allemagne puis remisé aux oubliettes, Luna Luna, le parc d’attraction dont les manèges ont été conçus par les plus grands artistes de la planète au milieu des années 80 – une grande roue imaginée par Jean-Michel Basquiat, un carrousel par Keith Haring, la forêt enchantée de David Hockney, une maison de miroirs signée Salvador Dali – a connu une seconde vie cette année aux États-Unis. Stockés à Dallas pendant près de quarante ans, les attractions ont revu le jour grâce à l’initiative du rappeur Drake qui a financé leur restauration pour la bagatelle de 100 millions de dollars. L’exposition, d’abord présentée à Los Angeles, est à New York jusqu’au 23 février 2025. Billets et informations.

The Shed, 545 W 30th St.

Chicago, Death Becomes Her and The Outsiders – Jeudi 19 décembre – Columbus Circle

Les shows de Broadway Chicago, Death Becomes Her et The Outsiders se produiront en direct durant une heure, dans le cadre du spectacle des lumières Holiday Under the Stars, qui se tient au 2ème étage du centre commercial de Columbus Circle à 5pm à 6pm. Gratuit et ouvert à tous. Plus d’informations

Columbus Circle, 2ème étage – 10 Columbus Circle

Le Comte de Monte Cristo – Vendredi 20 décembre

Après son succès dans les salles françaises, le Blockbuster arrive enfin à New York. Sortie en salles ce vendredi 20 décembre. « Le Comte de Monte Cristo », la super production de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, raconte l’histoire d’Edmond Dantès, interprété par Pierre Niney, qui revient, après 14 ans de détention (à tort), se venger des hommes qui l’ont trahi. Notre article ici.

The New York Pops – Vendredi 20 décembre – Carnegie Hall

Jessica Vosk (Wicked à Broadway) sera l’invitée exceptionnelle du Carnegie Hall pour la soirée The New York Pops sur le thème « Merry and Bright », avec des classiques tels que « It’s the Most Wonderful Time of the Year », « Do You Hear What I Hear », « Eight Days of Light », « Jingle Bells » et bien d’autres. Quelques places encore disponibles

Carnegie Hall – Stern Auditorium / Perelman Stage – À l’angle de 57th Street et 7th Ave.

Big Band Holidays with the Jazz – Du 18 au 22 décembre – Lincoln Center

Sous la direction musicale du tromboniste Chris Crenshaw, le Big Band Holidays revient pour sa 12e saison au Lincoln Center. On trouvera comme invitées la chanteuse jazz Ekep Nkwelle et la pianiste-chanteuse Robbie Lee, pour profiter d’une acoustique exceptionnelle dans la fabuleuse salle Rose Theater.

Plus d’information ici pour les représentations, les ateliers destinées aux enfants, ainsi que la représentation exceptionnelle du dimanche matin ouverte à tous et spécialement conçue pour les personnes souffrant d’autisme, de troubles sensoriels et de la communication ou des troubles de l’apprentissage.

Frederick P. Rose Hall – Lincoln Center – Broadway at 60th Street

Whiskey Wonderland – Jusqu’au 11 janvier 2025 – Great Jones

À l’occasion des fêtes, le speakeasy Great Jones se transforme en chalet de montagne aux airs de Noël en plein cœur de NoHo. Retrouvez cette ambiance festive au coin du feu tous les jeudis, vendredis et samedis jusqu’au 11 janvier 2025. Au menu : cocktails de fêtes et gourmandises à partager. Informations et réservations ici

Great Jones – 686 Broadway – NoHo

Knicks vs Spurs – Mercredi 25 décembre – Madison Square Garden

Le choix de l’équipe à soutenir s’annonce difficile pour les Français de New York. La star française Wemby et les San Antonio Spurs viennent au MSG pour Noël affronter les Knicks. Les billets ici

Madison Square Garden, 4 Pennsylvania Plaza.

Pour les Brooklyners, il sera aussi possible de voir l’équipe des Nets affronter Victor Wembanyama et ses coéquipiers au Barclays Center le vendredi 27 décembre. Les billets ici.

Egon Schiele « Living Landscapes » – Jusqu’au 13 janvier – Neue Galerie

Encore quelques jours pour profiter de l’exposition du peintre autrichien Egon Schiele. S’il est célèbre pour ses portraits expressionnistes, ses paysages n’en sont pas moins remarquables, empreint de la condition humaine.

Neue Galerie – 1048 Fifth Avenue

Alvin Ailey « Edges of Ailey » – Jusqu’au 9 février – Whitney Museum

« Edges of Ailey » est une exposition immersive et dynamique, notamment grâce aux performances en direct (danse, arts visuels, musique, vidéos) qui met en lumière le travail et la vie de l’artiste et chorégraphe Alvin Ailey (1931-1989).

Deux parties : l’exposition immersive au 5ème étage, avec des artistes tels que Jean-Michel Basquiat, Romare Bearden, Faith Ringgold, Alma Thomas etc. et des représentations théâtrales au 3ème étage. Plus d’informations

Whitney Museum – Floor 5 – 99 Gansevoort St

Plus tard

Randonnée du 1er janvier – Parcs nationaux

Et si l’année 2025 commançait par une activité de plein air ? Le First Day Hikes est un programme national qui cherche à encourager les Américains à sortir et passer la journée en famille et en plein air. Dans l’Etat de New York, près de 100 sites accueilleront des randonnées en facilitant l’accès, notamment avec la gratuité des stationnements dans tous les parcs. Plus d’informations

Soirée Cinéma : Making Of – Mercredi 8 janvier – Lycée Français

Projection de la comédie de Cédric Kahn, avec Denis Podlydès et Jonathan Cohen, en français avec sous-titres en anglais au Centre Culturel du Lycée Français de New York, à 6:30pm. Les billets ici

Lycée français de New York – 505 East 75th Street

À réserver dès maintenant

Yseult – Lundi 3 février – Bowery Ballroom

L’artiste française Yseult, qui a clôturé les Jeux olympiques de 2024 au Stade de France, entame une tournée nord américaine en 2025 et sera à New York le 3 février pour une seule date. Les places ici

Bowery Ballroom Center – 6 Delancey St

Bon Entendeur – Jeudi 20 février – Knockdown Center

Le groupe d’électro français Bon Entendeur viendra se produire sur les scènes américaines pour présenter leur nouvel album « Rivages » et notamment sur celle du Knock-down Center de Queens, le 20 février. Notre article

Knockdown Center – 52-19 Flushing Ave, Maspeth

Experimental, ces Français qui veulent créer un « joyeux bordel » dans la nuit new-yorkaise

Leurs cocktails ont des noms venus d’ailleurs et marient le Whisky avec le céleri, l’Armagnac et la pandam (plante d’Asie), et le rhum avec l’absinthe. Les quatre Français de l’Experimental Group secouent les nuits new-yorkaises avec leurs établissements. Ce groupe, créé il y a 16 ans à Paris, a depuis essaimé dans le monde entier. À New York, il propose trois adresses : deux bars/restaurants axés sur le vin, La Compagnie des Vins Surnaturels (à Soho et Flatiron), et un bar intimiste, l’Experimental Cocktail Club.

New York, capitale des cocktails

Les New-Yorkais les plus anciens se souviennent que ce bar a déjà existé, au début des années 2010, dans le Lower East Side. L’augmentation des loyers avaient provoqué la mise en retrait de ces Français débordants d’idées. Une décennie plus tard, les voilà de retour. « Notre première aventure à New York avait été formidable, et on s’était toujours dit qu’il fallait à tout prix qu’on revienne, explique Xavier Padovani, l’un des quatre associés. New York a toujours été une source d’inspiration, c’est la capitale des cocktails. J’avais été frappé, pour ma première fois ici, de voir des clients commander des dry martini lors d’un lunch. »

L’Experimental Cocktail Club est la dernière adresse new-yorkaise du groupe parisien Experimental. Un bar intimiste sur la 24e rue.

Le lieu est volontairement intimiste, limité à une quarantaine de places. Un piano occupe un coin de la pièce, on raconte que les karaokés du début de semaine sont quelque chose à voir. L’Experimental Cocktail Club (ECC pour les intimes) est situé au sous-sol d’un de leurs deux restaurants, à Flatiron. « On veut faire les choses un peu différemment, confie Xavier Padovani. Souvent, à New York, les réservations sont impossibles, l’attente interminable, et l’ambiance assez guindée. Chez nous, on veut une atmosphère où les gens ont envie de pousser les tables, où le pianiste peut partir en couille, pardon my French! On veut que ce soit un joyeux bordel. Les cocktails sont sérieux, mais nous, on ne se prend pas au sérieux. »

Bientôt des hôtels

Les Français se sont appuyés sur le mixologiste réputé Nico de Soto, qui accompagne Expérimental quasiment depuis les débuts du groupe. Ce bartender français est notamment à l’origine du phénomène Mace, ce bar à cocktail inimitable de Washington Square Park régulièrement placé sur les plus hautes marches du podium dans les classements mondiaux. Les restaurants, eux, parient sur une carte des vins extrêmement pointue et diversifiée, avec des références des quatre coins du monde.

Les Français d’Experimental ne comptent pas s’arrêter là. Depuis quelques années, ils ont décidé de développer une activité hôtelière. Ils ont créé des établissements sur plusieurs continents, et les États-Unis devraient être la prochaine cible. « On veut grandir encore un peu à New York, confie Xavier Padovani. C’est un marché clé pour nous. Dans les hôtels qu’on a créés ailleurs, environ la moitié de notre clientèle est américaine. On comprend ce qu’ils veulent et ils aiment ce qu’on fait. » Les Français sont actuellement à la recherche d’un lieu qui pourrait correspondre à leur vision de l’hospitalité : original et intimiste. 

Leur vision a déjà été récompensée par le Guide Michelin qui les a inclus dans leur sélection d’établissements hôteliers. Les adresses du groupe français ne proposent pas d’immenses lobbys pour accueillir les visiteurs et les clients. À la place, une salle de restaurant ou un discret couloir permettent d’accéder aux chambres. Avec, sur le chemin, des noms de cocktails venus d’ailleurs.

Où déguster un bon couscous à New York ?

« L’esprit du couscous est l’expression de la vie en société ». Une jolie formule de l’Unesco qui a ajouté en 2020 les traditions du couscous sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation. Elle précise : « Le couscous est bien plus qu’un plat, c’est un moment, des souvenirs, des traditions, des savoir-faire, des gestes qui se transmettent de génération en génération ». Tout le monde a un souvenir de couscous. Qu’il s’agisse d’un moment passé avec des amis dans un restaurant de quartier ou lors d’un voyage de l’autre côté de la Méditerranée. Ce plat qui fédère les familles, les pays (cette déclaration a été signée conjointement par le Maroc, la Tunisie, l’Algérie), ce plat qui fait voyager, qu’on aime partager est l’un des plats préférés des Français. Mais au fait, c’est quoi un bon couscous ?

Le chef tunisien Nordine Labiadh. © Marielle Gaudry

Question hautement polémique tant il y a de recettes et d’interprétations possibles.  Mais un homme nous a orienté. Nordine Labiadh, auteur de Couscous pour tous (éditions solar) et chef du restaurant A Mi-Chemin dans le XIVe arrondissement de Paris. « Un bon couscous, c’est un couscous qu’on a envie de déguster tout de suite, la semoule fume, ça sent bon, les épices, la viande, on salive avec la vue et l’odorat d’abord », explique le cuisinier tunisien. Quant aux ingrédients, ils sont saisonniers. Pas de courgette en hiver mais plutôt de la butternut ou même du chou. « Pourquoi pas des aubergines en été », suggère Nordine Labiadh. « Ma version préférée, c’est un couscous modeste avec quatre légumes, de l’épaule d’agneau cuite dans le bouillon. Un oignon entier qui a fondu dedans, des pois chiches, une branche de céleri et un peu de butternut très tendre. Le bouillon doit être gras. C’est la version la plus authentique. Un couscous de travailleur, un plat de tous les jours ». Que celui qui n’a pas l’eau à la bouche jette sa première louche.

Hélas, il n’est pas si facile de dégoter un calibre pareil à New York où le terme « couscous » désigne avant tout la semoule et tous les plats qui en usent.

Café Mogador

L’adresse incontournable présente à East Village depuis 1983 et plus récemment  installée à Williamsburg. Cette institution de quartier toujours dirigée par la même famille propose tous les classiques de la cuisine marocaine. Des petites entrées (mezze) comme les carottes épicées, taboulé, labné et zahatar ou du halloumi grillé. Côté couscous, la rédaction a opté pour la version avec merguez servie généreusement et piquante à souhait. Présenté dans un joli plat en céramique traditionnel, ce couscous fait oublier son manque de bouillon par l’apport original d’une compotée de raisins et d’oignons.

Note : 6,5/10

Prix : 25$ la version merguez

Le plus : la compotée d’oignons. Original. Le prix, raisonnable.

Le moins : le manque de bouillon.

Café Mogador, 101 St Marks Place et 133 Wythe Avenue

Café Gitane

Le couscous de café gitane. © Géraldine Bordère

Des générations de grands-mères berbères se retourneraient dans leurs tombes si elles savaient comment on réinterprète leur spécialité de l’autre côté de l’Atlantique. Cette version du café gitane est une lointaine cousine de l’originale. Agréable, servie généreusement mais excepté la semoule et les merguez, on leur trouvera peu de points communs.  Poivrons rouges, aubergines confites, pignons de pin, houmous et menthe se trouvent mêlés dans une semoule en dôme qui fait plus penser à une salade. Pourquoi pas.

Note : 4/10

Prix : 18$ la version végétarienne, +5$ pour les merguez, +6 pour le poulet

Le plus : le cadre et le quartier.

Le moins : le côté salade du plat.

Café Gitane, 242 Mott Street, New York

Simple Café

Le couscous et son bol de bouillon chez Simple Café. © Géraldine Bordère

Notre coup de coeur ! Un resto de quartier où Samia Behaya dite Samy fait des merveilles depuis 2006 pour les habitués du coin. Cette franco-algérienne a décidé d’y proposer une cuisine à son image : simple, honnête, généreuse à mi-chemin entre ses deux cultures. Ainsi, sur le menu, les classiques tagines, tchoutchouka et autres crêpe baghrir côtoient les merguez-frites, burger et salade de kale. Pour ce qui nous intéresse, le couscous, il est exactement comme on le rêvait. Réconfortant. Généreux. Une semoule fine aérienne qui fume, recouverte de légumes de saison fondants joliment arrangés, un bon morceau d’agneau sur l’os et des merguez « qu’on fait maison » insiste la maitresse des lieux. Et surtout ce bouillon brûlant, suave et riche fait avec des tomates bien mûres (voire trop mûres, c’est le secret) et dans lequel la viande a mijoté. Attention, ce plat d’exception n’est disponible que du jeudi au dimanche le soir. 3 versions : le Royal (34$), le végétarien (24$), l’agneau (29$), le poulet (27$).

Note : 9/10

Le plus : la générosité, la maitrise des cuissons de chaque ingrédient

Le moins : on cherche encore

Simple Café, 346 Bedford Ave, 11249, Brooklyn

Zerza

Un petit comptoir au fond de l’Essex Market qui ne paye pas de mine mais qui sent bon les épices. Le fumet ne trompe pas. Quand on s’approche, on voit le bouillon qui glougloute et surtout on l’hume ! Pas aussi fancy que les autres adresses puisqu’il vous faudra ici le prendre à emporter (ou vous le faire livrer) et le déguster à la maison. Dommage, le bouillon n’a pas été mis dans un contenant à part et a été goulument absorbé par la jolie semoule fine. Mais on s’est tout de même régalé.

Note : 7/10

Prix : 14,5$ le couscous sans viande

Le plus : des goûts fidèles à ce qu’on aime

Le moins : ne pas pouvoir le déguster de suite

Zerza Mediterrano, Essex Market, 88 Essex Street, New York

Tara Kitchen

Le couscous de Tara Kitchen à Tribeca. © Instagram Tara Kitchen

Pas testé mais on n’en a entendu que du bien de ce restaurant marocain à Tribeca. Alors allez-y et donnez-nous votre avis ! La chef Aneesa Waheed nous a avoué qu’il s’agissait de son interprétation personnelle et pas d’un couscous traditionnel. « Je sers ce plat avec viande (poulet, agneau ou crevettes) ou végétarien. Je prépare un mélange de légumes que je cuis dans un bouillon de tomate et d’épices, je verse ce mélange sur de la semoule et ajoute du Tfaya (raisins et oignons confits) ».  

Prix : 28$ le Seven Vegetable Couscous

Tara Kitchen, 253 Church Street, New York, Autres emplacements (voir sur le site internet)

Little Morocco

Le couscous de Little Morocco dans Queens. © Little Morocco

Dans le quartier marocain à Astoria, cette petite échoppe qui ne paye pas de mine ferait un très honorable couscous selon nos sources. Comme le précédent, nous n’avons pas testé. Sur place ou à emporter, le couscous est ici avec pois chiches mais sans chichi. Comme son prix. A 11$ le couscous végétarien, c’est le moins onéreux de notre classement alors si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas !

Little Morocco, 24-39 Steinway Street, Astoria, NY 11103

Publié le 10 novembre 2024. Mis à jour le 19 décembre 2024.

L’hymne aux couleurs vibrantes de l’orphisme sous la rotonde du Guggenheim

Les peintres parisiens du début du XXe siècle sont célébrissimes – Pablo Picasso, Marc Chagall, Marcel Duchamp, Henri Matisse pour ne citer qu’eux – mais ce qui est moins connu, c’est le mouvement artistique qui a émergé quelques années avant la Première Guerre mondiale et qui a tour à tour intéressé plusieurs de ces grands artistes : l’orphisme. Le musée du Guggenheim lui dédie une exposition en ce moment, appelée « Harmony and Dissonance : Orphism in Paris, 1910-1930 ».

Windows open simultaneously 1st part, Third motif, Robert Delaunay, 1912. © Anne-Laure Peytavin

Un mot inventé par Apollinaire

Le nom orphisme a été inventé par Guillaume Apollinaire en 1912 en référence au personnage de la mythologie grecque d’Orphée, qui a influencé la nature et déjoué la mort grâce à sa musique. Le terme désigne une mouvance de peintres de différentes nationalités, qui se sont éloignés de la figuration fragmentée et des couleurs douces du cubisme pour aller vers un univers plus abstrait et vibrant, coloré. Il est « l’évolution lente et logique de l’impressionnisme, du pointillisme, de l’école du fauvisme et du cubisme », selon le poète en 1913.

Localization of Motiffs II, František Kopka. © Anne-Laure Peytavin

Robert et Sonia Delaunay, Kupka, Picabia à l’honneur

L’exposition fait la part belle aux artistes emblématiques de cette période, Robert Delaunay et sa femme Sonia (moins connue, mais au moins aussi talentueuse et prolifique), František Kupka, Francis Picabia, qui ont été profondément influencés par les innovations techniques de l’époque, comme les nouveaux modes de transport et de communication qui ont changé leurs conceptions du temps et de l’espace. Le transport aérien leur a permis de voir les choses sous de nouveaux angles et les éclairages de donner de nouvelles teintes aux lumières de la ville.

Ils ont aussi mis en lumière les nouvelles musiques et danses comme le jazz et le tango, mises à l’honneur dans une superbe fresque rectangulaires de Sonia Delaunay. Ils ont été suivis par des artistes renommés pour d’autres tendances artistiques comme Marcel Duchamp, George Seurat (qui a combiné pointillisme et orphisme dans une toile) ou Marc Chagall – ils ont tous expérimenté, même brièvement, l’orphisme.  

Rhythm, Robert Delaunay, 1934. © Anne-Laure Peytavin

Simultanéité, abstraction et mouvement

Le point commun de ces artistes est de couper court aux références de temps et de s’engager dans la notion de simultanéité, mais aussi de faire des recherches novatrices de compositions kaléidoscopiques – avec des toiles en formes de losange, de longues ellipses – pour étudier le pouvoir transformateur de la couleur, des formes et du mouvement. Ils ont poussé un peu plus loin l’abstraction, les jeux de lumières chaudes et de formes rondes fascinent chez Robert Delaunay, tandis que le tchèque Kupka nous aspire dans un vortex de couleurs et de mouvements, que chacun peut interpréter à sa façon (voyez-vous un corps de femme dans la toile ci-dessous ou autre chose ?).

The Colored, František Kupka, 1920. © Anne-Laure Peytavin

Les quelques 90 œuvres toiles présentées, dont la plupart viennent de la collection permanente du Guggenheim, sont complexes et intrigantes, et elles prennent d’autant plus d’envergure en progressant dans le superbe escalier de la rotonde en spirale du musée. L’exposition évolue vers la reprise de ce mouvement par des artistes étrangers, notamment les peintres américains Stanton McDonald-Wright et Morgan Russell – qui se sont revendiqués du synchromisme. Le mouvement orphisme sera néanmoins interrompu par la Guerre de 14-18, repris dans les années 20 mais tombera définitivement dans l’oubli dans les années 30, notamment au profit du surréalisme.

Pourquoi les Américains mettent-ils un cornichon dans leur arbre de Noël ?

Voilà une tradition qui ne manque pas de croquant. Vous avez peut-être déjà remarqué ces ornements en forme de cornichon vendus pour Noël dans les supermarchés américains ? Vous en avez peut-être acheté un, amusé par l’objet. Plus qu’une fantaisie ou une autre bizarrerie américaine (avouons-le, plus rien ne nous étonne vraiment aux États-Unis), ces petites décorations sont en fait une tradition bien ancrée dont l’origine laisserait pourtant les historiens dans le vinaigre.

Une tradition qui ne manque pas de piquant

Le Christmas Pickle n’est pas une décoration de plus à accrocher dans son arbre. Il s’agit en fait d’un jeu familial et bon enfant, avec ses propres règles. Pour bien faire, l’objet doit d’abord être dissimulé entre les branches du sapin, dans la nuit du 24 au 25 décembre. Au réveil, avant l’ouverture des cadeaux, les enfants se livrent alors à la chasse au cornichon. Celui qui le trouve aura le privilège de découvrir en premier ses présents ou, parfois, d’en recevoir un supplémentaire. Pour d’autres familles, trouver le précieux totem serait simplement un signe de bonne fortune pour l’année à venir. Dans tous les cas, c’est un bon moyen pour les parents d’obtenir calme et concentration dans un moment où l’excitation est souvent à son comble.

Une origine mystérieuse

Il existe de nombreuses légendes autour du cornichon de Noël. La croyance la plus répandue raconte que des immigrés allemands auraient importé la coutume aux États-Unis, dans le Midwest, à la fin du XIXe siècle. Dans un autre mythe, un soldat d’origine bavaroise, fait prisonnier lors de la guerre de Sécession, un certain John C. Lower, aurait survécu à la faim grâce à un cornichon offert par l’un de ses geôliers, le soir de Noël. En souvenir de cet épisode, il aurait ensuite, chaque année, dissimulé un ornement en forme de cornichon dans son sapin. Des théories qui manquent cruellement de fondement et ne convainquent pas les spécialistes. En effet, d’après un sondage réalisé en 2016 par YouGov, seulement 7% des Allemands interrogés déclaraient connaître cette tradition du Weihnachtsgurke ou Christmas Pickle.

Pour en avoir le cœur net, nous avons contacté la petite ville de Berrien Springs dans le Michigan, capitale mondiale du Christmas Pickle depuis 1993.

S’il n’existe à ce jour aucune certitude, pour Rhiannon Cizon, Directrice générale de l’Association historique du Comté de Berrien, l’explication est ailleurs : « Je pense qu’il s’agit d’une tradition 100% américaine. À la fin du XIXe siècle, des magasins comme Woolworth ont commencé à commercialiser des ornements en verre en forme de fruits et légumes, importés d’Allemagne. Ils ont alors inventé ces légendes autour du cornichon pour pouvoir les vendre plus facilement ».

Une explication marketing qui pourrait décevoir certain, mais qui n’empêchera pas les passionnés de continuer à faire vivre et transmettre la coutume. À Berrien Springs, la ville a choisi de renouer avec son histoire et d’honorer le cornichon, un produit local, lors d’un festival annuel, organisé tous les 4 juillet depuis 2021. Une fête populaire qui a attiré cette année plus de 8000 visiteurs. Du jamais vu pour cette bourgade qui compte d’ordinaire moins de 2000 âmes.

Une dernière question nous brûle cependant encore les lèvres : pourquoi un cornichon et pas une fraise ou une tomate ? Interrogé par un journaliste, l’ancien président du Festival de Berrien Springs, Chuck Voytovick, aurait alors répondu : « Si ça avait été autre chose qu’un cornichon, pensez-vous que nous serions en train d’en discuter ensemble ? »

Il vous reste quelques jours pour acheter votre cornichon de Noël. Aucun doute que celui-ci suscitera la curiosité si vous recevez des proches venant de France. Et, qui sait ? Certain d’entre-eux décideront peut-être de rapporter un Christmas Pickle dans leurs bagages.

Marguerite Humeau expose ses créatures post-humaines à Miami

Et si, face à une Terre devenue inhabitable, nous devions nous transformer en créatures de l’air ? Cette question audacieuse est au cœur de « \*sk\*/ey- », la première grande exposition muséale de Marguerite Humeau aux États-Unis, à découvrir dès le mardi 3 décembre à l’Institute of Contemporary Art (ICA) dans le quartier de Design District à Miami.

Sculptrice française basée à Londres, la trentenaire bouscule les frontières entre science, art et imagination, mêlant poésie, mythologie et rigueur dans des œuvres qui interrogent notre avenir. Fruit de recherches méticuleuses, son travail se construit souvent en collaboration avec des experts – anthropologues, paléontologues ou encore voyants – pour recréer des récits oubliés ou spéculer sur des futurs possibles.

Parmi ses réalisations les plus marquantes, Marguerite Humeau a reconstitué le larynx de Lucy, l’australopithèque la plus célèbre de la planète, pour imaginer les sons qu’elle aurait pu produire. L’an passé, elle a également créé une installation de plus de 80 sculptures cinétiques réparties sur une soixantaine d’hectares dans la San Luis Valley, au Colorado, une œuvre de land art parmi les plus ambitieuses jamais réalisées par une artiste féminine.

Inspirée par les enjeux climatiques, cette exposition, dont le titre provient d’un terme proto-indo-européen signifiant « se détacher » ou « se fendre », imagine un monde en pleine mutation. Marguerite Humeau y dépeint un sol qui s’élève et se décompose, se transformant en êtres nomades évoluant dans les airs, en mouvement constant. Loin d’une approche alarmiste, l’artiste invite à une réflexion poétique sur les évolutions de notre planète et les capacités d’adaptation.

Publié le 27 novembre 2024. Mis à jour le 18 décembre 2024.

[Vidéo] Investir dans l’immobilier locatif en France depuis l’étranger : financement, gestion

Mardi 17 décembre 2024, French Morning invitait des experts à vous conseiller sur la meilleure façon de trouver et de gérer votre investissement locatif en France, depuis l’étranger.

Au programme notamment :
– Pourquoi investir dans l’immobilier en France ?
– Comment préparer son financement quand on vit à l’étranger ?
– Comment éviter la double imposition ?
– La méthode pour optimiser votre investissement
– Études de cas concrets

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre page YouTube

Contacter les intervenants
? Manuel Ravier, fondateur et directeur général de la société Investissement-Locatif.com
? Prendre un rendez-vous: https://www.investissement-locatif.com/rdv-investissement-immobilier.html?utm_source=frenchmorning&utm_medium=17decembre&utm_id=frenchmorning

?️ Manuel Bardoz, Banquier pendant 5 ans sur Paris  puis courtier depuis 2019, spécialisé en Investissement locatif et financement des Non résidents.
? Prendre un rendez-vous: https://calendly.com/manuel-bardoz/visio

Deux cousines, la passion du voyage : Embarquement immédiat pour un tour du monde interactif

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Elles ont passé leur enfance à rêver de devenir sœurs. Clémentine Baudet et Caroline Laloux, nées en 1991, sont deux cousines unies par une passion commune : le voyage. Leurs parcours de globe-trotteuses les ont menées aux quatre coins du monde : des voyages solo, des voyages « cousinade » ou encore des voyages en famille qui leur ont permis de se forger une expérience très riche qu’elles ont décidé de partager dans un projet unique. À travers leur livre Voyages Voyage (Editions du Trésor, 2024), elles invitent les lecteurs à devenir les héros de leur propre tour du monde.

Clémentine, professionnelle de l’édition, a vécu aux États-Unis et en Angleterre avant de réaliser un tour du monde pour son voyage de noces. Désormais installée dans l’Oise, elle partage son amour du voyage en famille sur son blog Voyage de Miel. Caroline, de son côté, a été expatriée au Mexique, au Canada et en Espagne, avant de parcourir l’Amérique latine pendant huit mois en compagnie de celui qui est aujourd’hui son mari. Installée dans les Alpes-Maritimes, elle partage ses aventures sur son blog Searching El Dorado et prépare un voyage en Asie.

On a dévoré leur livre qui est en fait bien plus qu’un simple récit. C’est une immersion ludique dans 16 pays, où chaque choix fait avancer l’aventure. Véritable ode au backpacking, il mêle anecdotes authentiques, astuces pratiques et découvertes culturelles, offrant un voyage unique entre les pages. Et c’est pourquoi on les a invitées à venir se raconter au micro de French Expat. Une invitation au voyage à glisser sous le sapin des plus aventuriers de vos proches !

D’ailleurs French Expat s’associe aux Editions du Trésors pour vous faire gagner un exemplaire de Voyages Voyage. Rendez-vous sur notre compte Instagram pour en savoir plus.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Vie d’Expat : Je retrouve le spectre de l’anxiété après les élections américaines

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l’épanouissement personnel.

Aujourd’hui, l’histoire d’Anne qui anticipe ce que pourrait être sa vie sous la seconde présidence Trump.

« Je vis aux États-Unis depuis plus de vingt ans, dans la banlieue de Chicago. Avec mon mari et mes deux filles, nées ici, nous avons bâti une vie confortable, un quotidien paisible. Pourtant, derrière cette stabilité, quelque chose me ronge. Une angoisse sourde, qui m’étreint depuis des mois et qui, par moments, devient presque insupportable.

Je me souviens de la première élection de Donald Trump en 2016. À l’époque, ce changement brutal m’avait déjà secouée. Les discours clivants, les décisions imprévisibles, cette tension palpable dans l’air… J’avais passé quatre années à me dire que ce n’était qu’une parenthèse, que ce malaise finirait par se dissiper. Et puis, un nouveau président est arrivé, et, un temps, j’ai pu respirer de nouveau, espérer que les choses allaient se stabiliser. Mais aujourd’hui, l’idée d’un retour de Trump au pouvoir réveille en moi des peurs que j’avais voulu oublier.

Rien n’est jamais acquis ici. C’est ce que j’ai compris. Dans ce pays où j’ai choisi de vivre, où j’ai construit ma famille, tout peut basculer d’un jour à l’autre. Les droits fondamentaux, comme l’avortement, sont remis en question sans préavis, comme si le progrès que je croyais définitif pouvait être effacé d’un coup de crayon. Cela me terrifie. Je pense à mes filles, qui grandissent ici, qui se sentent américaines, et je ne peux m’empêcher d’imaginer qu’elles pourraient, un jour, se retrouver privées de droits que je considère essentiels.

Mon mari me répète qu’en cas de besoin, nous pouvons toujours retourner en France. Que rien ne nous oblige à rester. Mais ce n’est pas si simple. Nos filles sont américaines. Elles ont leurs amis ici, leur école, tout leur univers. Quand je leur parle de mes inquiétudes, elles me regardent comme si j’étais une étrangère, une personne un peu excessive, trop préoccupée par des problèmes qui n’en sont pas. Elles ne comprennent pas pourquoi je me tracasse autant pour des choses qui, pour elles, semblent abstraites et lointaines. Et peut-être que j’exagère, peut-être que je dramatise, mais cette insécurité m’étouffe.

J’ai fini par consulter un thérapeute qui m’a immédiatement prescrit des anti-depresseurs. Vraiment ? C’est ça la solution ? 

Parfois, je me demande si les autres expatriés ressentent la même chose. Si, eux aussi, vivent cette peur au quotidien d’être à la merci de décisions politiques qu’ils ne contrôlent pas. Même en en parlant avec d’autres, je me sens seule avec cette angoisse, comme si elle faisait partie de moi, un fardeau que je dois porter seule.

Et puis, il y a des jours où je me surprends à rêver de la France, de cette stabilité, peut-être un peu fantasmée. Mais je sais aussi que rentrer ne résoudrait rien. Ce tiraillement, cette inquiétude sont en moi. Et même si j’aime cette vie que j’ai bâtie ici, cette angoisse ne disparaît pas. Alors je continue, jour après jour, essayant de protéger mes filles, de leur offrir la stabilité que je cherche désespérément pour moi-même, même si, au fond de moi, j’ai toujours peur que tout s’effondre. »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Anne. Si l’on en croit celles et ceux qui ont vécu la première élection de Donald Trump, l’anxiété a gagné nombre de nos compratiotes. Penchons-nous avec Jérôme Palazzolo, psychiatre, sur les causes de l’anxiété :
« L’anxiété, une émotion désagréable caractérisée par une tension interne et des pensées centrées sur des scénarios catastrophiques, peut résulter de plusieurs facteurs.
Les premiers se rattachent à des causes organiques et fonctionnelles. Par exemple, un dysfonctionnement du système nerveux responsable des fonctions vitales.
On peut aussi expliquer l’anxiété à travers la psychanalyse. Plusieurs théories ont été proposées, comme celle de l’attachement (John Bowlby) ou la séparation (Mélanie Klein). Selon ces psychanalystes, les crises anxieuses seraient liées à des angoisses de séparation inconscientes.
Et enfin, l’anxiété peut être de causes cognitives : incapacité à traiter les informations reçues, vision erronée de soi-même et du monde environnant, hyperréactivité psychique et schémas de danger permanent. L’ensemble concourt à un épuisement des stratégies d’ajustement au stress, conduisant à une perte de contrôle et à une vulnérabilité accrue face aux événements de vie négatifs. »

Voyons maintenant ce que propose Antoine Pelissolo, du magazine Sciences Humaines pour combattre l’anxiété : 

« Plus on cherche à éviter l’anxiété ou les situations qui la déclenchent, plus on risque d’augmenter et de pérenniser la peur voire la phobie. Le seul moyen de désensibiliser l’anxiété est donc d’en accepter une certaine dose, tout en affrontant les situations, si possible de manière progressive. Il s’agit donc de ne pas obéir à la peur. Pour faciliter cette confrontation, des méthodes simples de relaxation ou de respiration peuvent être bénéfiques, comme la respiration abdominale ou la cohérence cardiaque. Il faut aussi garder en tête que l’anxiété et même la panique ne sont pas dangereuses en elles-mêmes. Si on ne souffre pas d’une maladie cardiovasculaire sévère, on ne risque strictement rien de grave à cause d’un état d’angoisse, ni de mourir, ni de « devenir fou » ! »

✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Los Angeles et ses chiens, une passion sans limite

On compterait dans le comté de Los Angeles plus de 5,3 millions de chiens. Un chiffre record qui témoigne de l’amour débordant des Angelenos pour les animaux de compagnie. Récemment, la mairie de LA a même fait voter une loi autorisant à 4, le nombre de chiens par foyer, contre 3 auparavant.

Devant l’amour inconditionnel pour Médor, Los Angeles offre à peu près tout pour chouchouter sa bête. Du salon de coiffure aux hôtels pour chiens, des magasins de mode aux vétérinaires branchés, tout est possible. On organise des dog-showers et nos compagnons à quatre pattes ont même droit à leur cimetière.

Maisons de mode canine

La boutique Society Hounds à Beverly Hills. © Alexis Chenu

La compagnie d’un chien, généralement de petite taille, permettant, pour certains, d’accessoiriser une tenue, les boutiques consacrées à leur vestiaire pullulent à Los Angeles. Si Fifi & Romeo (aujourd’hui exclusivement en ligne) a fermé ses portes à Beverly Hills, Society Hounds reprend le flambeau avec brio en proposant au milieu de poussettes Gucci, une sélection de manteaux Ralph Lauren et Dolce & Gabanna, des ensembles en tweed façon Chanel, d’autres couverts d’écussons ACDC, et même des jouets à rogner reprenant le célèbre damier Louis Vuitton. 

Mises en beauté

Le Dogue Spa, le toiletteur phare de West Hollywood. © Dogue Spa

Grosse tendance vue sur les réseaux sociaux : la coloration de Médor. Réputé comme l’un des meilleurs « dog groomer » de LA, Dogue Spa assure les teintures de tous les chiens – célébrités incluses (les rappeuses Cardi B et Awkwafina ont fait appel à leurs services) – avec consultation d’un artiste-styliste pour commencer, bain et shampoing, nettoyage des oreilles, des dents et de l’arrière-train, beauté des ongles et coupe. Pour s’offrir la star des colorations, l’instagrammeur Gabriel Feitosa, rendez-vous à San Diego. Le talentueux toiletteur réussit les plus beaux ouvrages avec au menu : toison façon girafe, panda, licorne, perroquet. De l’art qui coûte un peu d’argent. Compter environ 500$.

Hôtels pour chiens

Pour passer un week-end sans son chien, des hôtels dédiés offrent les services les plus luxueux. Chez WagHotel, sont ainsi proposés des espaces de jeux seul ou à plusieurs, un service de webcams pour suivre toutou à distance, un room-service 3 fois par jour, des promenades matinales et même des ultra-suites privées avec télévision (où sont projetés La Belle et le Clochard et autres dessins animés), lecture du soir et lit King size comme à la maison. Selon la taille de la chambre et les services choisis, le prix peut varier de 70 à 165$ la nuit.

The Bakery for dogs à The Original’s Farmers Market. © Alexis Chenu

Gâteaux, gâteries

À l’entrée de l’Originals Farmer Market de Los Angeles, The Dog Bakery fait boutique pour animaux et pâtisserie pour chien. Dans leurs vitrines, des gâteaux à la crème en forme d’os ou de cœur garnis de beurre de cacahuète ou de noix de coco (à partir de 30$), des mini tartelettes au goût fromage surmonté d’un biscuit, et même des brownies saupoudrés de smarties.

Des vétérinaires pas comme les autres

Modern Animal, vétérinaire cool à Los Angeles. © Modern Animal

Pour changer des atmosphères sinistres et cliniques des traditionnels vétérinaires, Modern Animal ouvrait, en 2021, la première clinique vétérinaire design. Un « fear-free approach » selon la formule employée par les fondateurs, où le design créé par le studio de Los Angeles Design Bitches invite mobilier en bois, canapés confortables, photographies, lumières et couleurs réconfortantes. Modern Animal compte aujourd’hui une dizaine d’adresses de Downtown LA à Pasadena et Culver City.

Un cimetière rien que pour eux

Depuis 1928, Los Angeles tient son cimetière pour animaux, le Los Angeles Pet Memorial Park (ex-Los Angeles Pet Cemetery). Situé à Calabasas, le cimetière compte quelques stars dans ses allées, ainsi du singe Cheetah rendu célèbre dans Tarzan ou encore du lion Tawny, l’une des mascottes historiques des studios MGM. Comme avec les humains, chaque famille endeuillée peut recourir à tous les services classiques de sépultures et crémations, incluant le choix du cercueil et la cérémonie.

Cafés et restos pet-friendly

Le restaurant Tail O’the Pup à West Hollywood. © Alexis Chenu

La passion des Angelenos pour les animaux de compagnie a convaincu certains propriétaires de bars et cafés d’accueillir Médor de la meilleure des manières. En favoris : le Muddy Paw Coffee équipé à Silver Lake d’un patio et d’un dogpark à Eagle Rock. Culte aussi, Tail O’the Pup, le spécialiste du hot-dog, compte un patio idéal pour faire se dégourdir Médor, et sert un Doggy Dog avec sandwich (sans bun) et abreuvoir intégré. À Torrance, le Lazy Dog ouvre son chalet et son patio aux animaux, et leur concocte un menu spécial. Au choix : hamburger ou blanc de poulet grillés, riz brun et légumes pour 5$ le plat.   

Icônes maîtres et chiens

Extrait du livre Advanced Pets. © Ari Seth Cohen

Le photographe et cinéaste américain installé à Los Angeles, Ari Seth Cohen, s’était fait remarqué pour son blog Advanced style et ses ouvrages dédiés à la mode et à l’amour de la silver generation. Il vient de sortir Advanced Pets, un livre de photographies et d’interviews de ses meilleures icônes, toutes parées des looks les plus extraordinaires, et toutes entourées de leur animal de compagnie favori : chat, chien, vache, cochon… Advanced Pets, aux éditions PowerHouse Books, 35$.

Où voir des illuminations de Noël à Washington ?

Nous y sommes ! 2024 s’achève et il est temps de se mettre dans l’ambiance : sapin, course aux cadeaux, chocolats chauds et patinoires sont au programme pour nombre d’entre-vous. Quoi de mieux qu’une petite balade à la nuit tombée pour admirer les illuminations de Noël ? Nous avons sélectionné pour vous les meilleures sorties en famille dans et autour de Washington pour entrer dans la magie des fêtes.

National Christmas Tree et U.S. Capitol Christmas Tree

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Incontournables, les sapins de Noël de la Maison Blanche et du Capitol, brilleront cette année jusqu’au mercredi 1er janvier 2025. Venez en famille admirer l’épicéa, mesurant plus de neuf mètres de haut, qui trône sur l’ellipse de la demeure présidentielle. Le « chemin de paix », une collection de sapins décorés par les 56 États et territoires du pays, est accessible du dimanche au jeudi entre 10am et 10pm et les vendredis et samedis entre 10am et 11pm. Profitez de la file d’attente (entre 20 et 30 minutes aux heures de pointe) pour vous retourner et admirer les décorations de la Maison Blanche que l’on devine derrière les grilles des jardins.

Du côté du Capitole, pour ce millésime 2024, c’est un arbre venant d’Alaska qui fait le bonheur des petits et des grands. Plus de 10.000 ornements ont été collectés pour sublimer le majestueux conifère qui mesure près de 25 mètres de haut. Il s’illumine dès la tombée du jour et jusqu’à 11pm.

ZooLights

© Smithsonian’s National Zoo

Jusqu’au samedi 4 janvier 2025, le Smithsonian’s National Zoo vous enchante avec son traditionnel festival des lumières. Pour sa 16e édition, ZooLights transformera le parc animalier en jardin féérique illuminé de mille feux. Promenez-vous à travers les allées pour découvrir les installations lumineuses représentant les pensionnaires du zoo. Et pour passer un moment convivial en famille, animations musicales, vente de douceurs sucrées et salées, boissons chaudes sont également au programme. Pour connaître les horaires de ZooLights et réserver votre billet (6$ par personne) rendez-vous en ligne. Il est à noter que les bénéfices de l’événement seront utilisés pour les soins des animaux qui, pour leur bien-être, ne participent pas à la manifestation.

The Park at City Center

© City Center

Venez admirer le sapin de près de 23 mètres de haut et les arbres parés de guirlandes lumineuses installés par le City Center DC. Des décorations inaugurées fin novembre et qui resteront pendant toutes la période des fêtes. Pour poursuivre la magie, une petite marche sur Palmer Alley pour admirer les suspensions lumineuses, tout en faisant son shopping de Noël. The Park at City Center, 1098 New York Avenue NW.

Union Station

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Tous les ans, en signe d’amitié, la Norvège offre un arbre de Noël à leurs amis américains. Une tradition qui remonte à 1997 et instaurée par l’ambassadeur Tom Vraalsen. L’arbre illumine le hall de la gare durant toute la période des fêtes. Ne manquez pas le marché de Noël qui sera organisé les mardi 17, mercredi 18 et jeudi 19 décembre.

MARYLAND

National Harbor

© National Harbor

Du côté du Maryland, rendez-vous jusqu’au lundi 30 décembre, au National Harbor’s Spirit Park  pour découvrir, chaque soir, l’illumination d’un sapin lumineux de 18 mètres de haut. Un spectacle gratuit offert toutes les 30 minutes du coucher du soleil jusqu’à 9pm. En bonus, le spectacle sera précédé d’un feu d’artifice, tous les samedis aux alentours de 5.30pm.

Gaithersburg Winter Lights Festival

© City of Gaithersburg


Ne quittez pas votre voiture et profitez de ce parcours féérique qui compte plus de 450 illuminations sur 3,5 miles (5,6 km) au cœur du Seneca Creek State Park. Le parcours est ouvert tous les jours (sauf celui de Noël) jusqu’au 31 décembre à partir de 6pm (dernière entrée à 9pm en semaine et 10pm les week-ends). L’entrée coûte 15$ par véhicule en semaine et 25$ les vendredis, samedis et dimanches. La réservation se fait en ligne sur EventBrite.

Garden of Lights at Brookside Gardens (Wheaton, MD)


Jusqu’au dimanche 5 janvier, vous pouvez venir parcourir les allées illuminées du Wheaton Regional Park. Une marche accessible en famille à partir de 5pm jusqu’à 9pm. Les billets sont uniquement vendus en ligne au prix de 10$ par personne (gratuit pour les enfants de moins de 5 ans).

Festival of Lights – Watkins Regional Park (Upper Marlboro, MD)

© The Maryland-National Capital Park and Planning Commission

Rendez-vous tous les jours, jusqu’au mercredi 1er janvier, pour découvrir en voiture le parcours de Noël du Watkins Regional Park. Tous les soirs de 5.30pm à 9.30pm les abords des routes se transforment et s’éclairent pour notre plus grand bonheur. Le billet d’entrée pour un véhicule jusqu’à 6 personnes coûte 20$ sur place et 15$ en ligne.

Winter City Lights (Olney, MD)

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Un parc féérique pour vivre la magie des fêtes en grand. En effet, le parc se targue d’offrir le plus grand spectacle lumineux de Noël de la région de Washington grâce à plus d’un million de lumières scintillantes. Venez découvrir les nombreuses animations : parcours lumineux de 1,5 mile (2,4 km), pistes de luge, sapin de 16 mètres de haut qui s’anime, 2 hectares d’espaces festifs avec feux de camps, bottes de foin et restauration pour plus de convivialité. En bonus, les organisateurs vous garantissent qu’il y aura de la neige à Winter City Lights, quelle que soit la météo. Billet adulte à partir de 30,99$, enfant à partir de 20,99$.

VIRGINIE

Winter Walk of Lights – Meadowlark Botanical Gardens (Vienna, VA)

© NOVA parks

Une balade familiale de 0,6 miles (1 km), au milieu des arbres parés de lumières et des décorations de Noël. Une marche à agrémenter d’un chocolat chaud ou de s’mores (vendus sur place) pour les gourmands. Une expérience qui séduit tous les ans jusqu’à 110 000 visiteurs. Billets disponibles en ligne, à partir de 18$ par personne. Ouvert tous les jours jusqu’au dimanche 5 janvier, plus d’information ici.

Bull Run Festival of Lights – Bull Run Regional Park (Centreville, VA)

© NOVA parks

On reste bien au chaud dans la voiture et on découvre, ébahi, les structures lumineuses qui se dévoilent sur le parcours de 2,5 miles (4 km). À l’arrivée, découvrez le village de Noël avec sa fête foraine, ses boutiques et stands de sucreries. Les billets sont en vente en ligne sur Eventbrite (à partir de 30$ par véhicule) ou sur place (à partir de 40$ par véhicule). Le festival est ouvert tous les jours, jusqu’au dimanche 5 janvier. Tous les détails disponibles en ligne.

Tysons Corner Center (Tysons VA)

© Timeline Media avec l’autorisation de Tysons Corner Center

Si vous venez faire quelques emplettes du côté de Tysons Corner, ne ratez pas deux événements. Le premier, « Enchant Light Experience »sur The Plaza. Au total, 14 sculptures interactives et lumineuses vous attendent : sapins, flocons de neige et même une sphère géante dans laquelle il est possible d’entrer. Une balade gratuite pour s’évader quelques instants entre deux achats.

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Dans un autre genre, le Winter Lantern Festival vous fera voyager jusqu’en Chine. Une marche au milieu de plus d’un millier de lanternes, toutes fabriquées par des artisans. Dragons et personnages fantaisistes vous transporteront dans un univers entre rêve et réalité. Le festival est ouvert du jeudi au dimanche, de 5pm à 9.30pm, jusqu’au dimanche 12 janvier. Les billets sont en vente en ligne (à partir de 26,99$ pour les adultes et 16,99$ pour les moins de 13 ans), restauration sur place. The Winter Lantern Festival, 8025 Galleria Drive, Tysons.

Voyages: 5 bonnes raisons de faire appel à un chauffeur Hertz pour vos déplacements

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[Article partenaire] Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, et peut-être que comme beaucoup, vous vous apprêtez à vous envoler dans une nouvelle destination afin de célébrer ces moments, entre amis ou en famille. Lors d’un voyage, plusieurs aspects sont à prendre en compte, parmi lesquels les transferts. Avec Hertz DriveU, facilitez cet aspect et profitez de vos vacances en paix. Découvrez dans cet article les 5 raisons de choisir Hertz DriveU pendant votre prochain séjour.

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