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La Chambre de commerce de Houston fête le beaujolais 2019

Pour les épicuriens et les amateurs de vin, le troisième jeudi du mois de novembre, c’est toujours une bonne occasion de se faire plaisir. Cette année encore, le beaujolais ne manquera pas à l’appel et sera au coeur de la soirée organisée par la Chambre de commerce franco-américaine le jeudi 21 novembre au Union station de Minute Maid Park.

Au programme, vins et fromages français, musique jazz en live, spectacle de danse et un défilé de mode avec Neiman Marcus.

L’open bar, de 6:30 pm à 10:30 pm, donne aussi accès aux mets salés. Du canard sauce beaujolais, du boeuf bourguignon, et du ragoût de lapin sont entre autres annoncés.

BAC français ou IB : à Rochambeau, les élèves auront le choix

(Article partenaire) Le paysage de l’éducation change constamment d’une génération à l’autre. À Rochambeau The French International School, les élèves auront bientôt la possibilité de choisir entre le baccalauréat français ou le Baccalauréat International*. Bien qu’ils soient semblables dans leur perspective internationale et leurs exigences rigoureuses, ces programmes mettent l’accent sur l’acquisition d’ensembles de compétences et d’exigences linguistiques différentes et correspondent à des profils d’élèves différents.

Le baccalauréat français, « le Bac » fait la fierté du système éducatif français. Un programme d’études rigoureux et bien structuré apprend aux élèves à étudier efficacement et de façon autonome. Il leur donne les bases générales dont ils ont besoin pour réussir dans toutes les matières, tout en leur offrant la possibilité de suivre des cours spécialisés dès la première. À Rochambeau, l’accent est mis sur les langues avec une troisième langue obligatoire à partir de la sixième ; les élèves peuvent choisir entre l’espagnol, l’allemand, l’arabe, et/ou le grec et le latin. Le type d’élève qui s’épanouit dans ce programme maitrise le français, a le sens du travail, et apprécie la pensée critique. 

À Rochambeau, à partir de la classe de première, les élèves peuvent opter pour l’Option Internationale du Bac, « L’OIB », une option bilingue très compétitive du baccalauréat français. Le programme d’études français est complété par des cours accréditée par l’American College Board de littérature, histoire et géographie en anglais.

Le Baccalauréat International, « IB » est un programme d’enseignement international de deux ans exigeant. Le programme d’études est centré sur l’étudiant et basé sur l’enquête, avec un fort accent sur l’ouverture d’esprit internationale. On attend des étudiants qu’ils soient bien organisés, autonomes, maîtrisant l’anglais et enthousiastes à l’égard du travail de groupe et des discussions de type socratique. Rochambeau offrira certains des cours en français permettant aux étudiants de suivre le programme du diplôme bilingue : anglais-français.

En plus de décrocher le baccalauréat français ou IB, les élèves de Rochambeau pourront obtenir le High School Diploma américain de l’État du Maryland. Les diplômés auront alors une multitude d’options devant eux : en moyenne, 40% d’entre eux poursuivent leurs études en France, 28% aux États-Unis, 22% au Canada, 6% au Royaume-Uni et 4% ailleurs dans le monde. Que les élèves de Rochambeau choisissent de suivre le cursus du Bac français ou de l’IB, ils seront non seulement bien préparés à l’enseignement supérieur, mais ils seront aussi des citoyens équilibrés et ouverts d’esprit, prêts à affronter un monde en pleine mutation.

Les admissions sont ouvertes ici.

*Le programme IB sera offert à partir de 2021-2022 en classe de première.

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Marcel Duchamp au Hirshhorn Museum à Washington

L’exposition “Marcel Duchamp: The Barbara and Aaron Levine Collection” présente une cinquantaine d’oeuvres de l’artiste français, données par un couple de collectionneurs américains.
L’occasion de voir certaines des plus fameuses oeuvres de Duchamp et surtout de découvrir le processus créatif de celui que bien des artistes du XXè siècle considéraient comme l’un des plus importants d’entre eux.
Plus d’information sur l’exposition ici.
 

Les artistes de Together We Art récoltent des fonds pour les jeunes en difficulté

Des artistes français se mettent au service de la jeunesse en difficulté et organisent la seconde édition de la foire d’art contemporain Together We Art au profit de l’association LP4Y le 21 novembre au Beekman Reim Building.
Créée par les entrepreneurs Jean-Marc et Laure Delaporte, l’Association LP4Y, qui fête ses 10 ans cette année, lutte pour l’intégration sociale et professionnelle de jeunes vivant dans une situation d’extrême pauvreté. Le champ d’action de l’association, essentiellement en Asie jusqu’alors, s’élargit cette année avec l’ouverture de nouveaux centres autour du bassin méditerranéen (Liban et Egypte) et la création de deux centres de formation, l’un à Paris et l’autre à New York. 

Au programme de la journée, une discussion sur la technique de la fonderie par Anne de Villeméjane (11:30am), une peinture en direct de Carole Jury (12:30pm) et une discussion sur l’art et le multimédia ou comment animer une toile par Lenaic Mercier (5 pm). Tous les trois sont des artistes française résidents à New York.

Huit autres artistes français, peintres, sculpteurs et photographes seront présents pour présenter leur travail : Laurence Belotti, Gaelle Hintzy Marcel, Béatrice Drouhin, Luis Da Cruz, Christine Galvez, Pascale Roux de Bézieux, Louise Laffaille et Lawrence Schiller.

L’année dernière, l’évènement avait rassemblé 350 personnes et les 40 oeuvres vendues avaient permis le financement d’un nouveau centre LP4Y.

Le thème de la campagne 2019, Audacieux, a inspiré les artistes dont les 125 œuvres seront vendues au profit de LP4Y pour financer deux nouveaux centres de projets de vie.  

Six lieux pour découvrir San Diego autrement

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San Diego est une ville sous-estimée. Elle dispose de merveilles autre que ses plages, le porte-avions USS Midway, ses lions de mer et le Parc Balboa. Pour sortir des sentiers battus, nous avons demandé à Laurie Gounelle, guide touristique française installée sur place, de nous dénicher des idées d’escapade vers cet extrême sud américain.
Cabrillo National Monument

La vue du Cabrillo National Monument vous laisse sans voix. /Photo Laurie Gounelle

“C’est à cet endroit que le 28 septembre 1542, le premier européen Juan Rodriguez Cabrillo a posé un pied en Californie”, rappelle Laurie Gounelle. Son phare, datant de 1854, est l’un des symboles de la ville. Outre l’aspect historique, la Française apprécie le côté sauvage du lieu avec ses falaises ocre qui plongent dans l’océan, les baleines que l’ont peut apercevoir en hiver. Accessible via la traversée d’un cimetière militaire, le Cabrillo National Monument offre une vue à 360 degrés sur la ville de San Diego, l’île de Coronado et l’océan. La guide vous conseillera de bien choisir le moment pour vous y rendre : “quand la marée est basse, on découvre des petites piscines naturelles, des anémones, des crabes, des poissons, des coquillages…” Adresse : 1800 Cabrillo Memorial Dr, San Diego. Comptez 20$ par véhicule.
The Fallen Star
Une maison bleue suspendue. /Photo L.G

Les touristes pensent peu à visiter les universités, alors qu’elles recèlent de trésors d’architecture. C’est notamment le cas de The Fallen Star, “une maison en équilibre perchée sur un bâtiment de l’université UCSD”. Créée en 2012 par l’architecte coréen Do Ho Suh, elle défie les lois de la symétrie. L’extérieur n’est pas un reste puisqu’un passage serpenté mène à un livre géant, “rappelant l’univers d’Alice au pays des merveilles”, décrit Laurie Gounelle. Pour atteindre cette bicoque, elle vous recommande de vous garer dans un parking gratuit et prendre la navette S (SIO, gratuite en semaine) de UCSD. Il faut également faire attention aux horaires d’ouverture, the Fallen Star est ouverte seulement les mardis et jeudis de 11 am à 2 pm. Adresse : 9500 Gilman Dr, La Jolla.
La Geisel Library
Des proportions impressionnantes. /Photo L.G.

Si vous êtes à la Fallen Star, vous ne pouvez pas manquer la Geisel Library, la bibliothèque centrale d’UCSD à quelques mètres de là. Elle est surprenante par ses formes géométriques, rappelant “une soucoupe volante”. Réalisé par l’architecte William Pereira et inauguré en 1970, le bâtiment est nommé en 1995 d’après l’illustrateur américain Theodor Seuss Geisel, à l’origine du personnage du Grinch. Pour s’y rendre, il faudra également prendre la navette de l’université. Adresse: UC San Diego 9500 Gilman Dr. La Jolla.
Cemetery of El Campo Santo
L’ambiance sera tout autre au cimetière d’Old Town. Construit en 1849, il accueille 477 corps enterrés (avec ou sans tombeau). Certaines pierres tombales débordent du Cemetery of El Campo Santo, allant jusqu’à la rue adjacente. La rumeur dit que les lieux sont hantés, on aurait aperçu des Indiens ou des Hispaniques vêtus à la manière du XIXe siècle. “Vous pourrez en apprendre plus lors de visites “fantomatiques”, ajoute la guide. Adresse: 2410 San Diego Ave, San Diego.
Ho Chi Minh Trail
Une randonnée courte mais intense. /Photo L.G

Vous allez en prendre plein les yeux du côté du Ho Chi Minh Trail, une randonnée de courte durée (1 heure aller/retour). “Mais attention, il faut connaître ses limites -et prendre de bonnes chaussures- : le sentier va de la descente sablonneuse à la traversée de buissons, en passant par un canyon rocheux, des plateaux glissants qui ne permettent aucune erreur avec la corde qui vous aide à descendre jusqu’à la plage”, précise la guide de San Diego. Mais le challenge en vaut la chandelle offrant des vues incroyables et l’arrivée sur une plage surprenante… Blacks Beach, réservée aux nudistes. “Avec un peu de chance, vous pourrez y voir des dauphins.” Adresse : route inconnue, mais Google Maps connaît les lieux.
Salk Institute
A San Diego, l’architecture vaut définitivement le détour. Et notamment celle de l’institut de recherche scientifique (Salk Institute) situé à la Jolla, construit en 1692-1963. “Son architecture est très particulière et issue du mouvement brutalisme (vague de béton populaire dans les années 1950-1970 )”, détaille Laurie Gounelle. Pour s’y rendre, il faut prendre ses tickets (7.50$ par personne) à l’avance, il est également possible de réserver un tour privé. Adresse : 10010 N Torrey Pines Rd, La Jolla.

Fêtez Thanksgiving chez Le District

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(Article partenaire) Cette année, les cuisiniers font tout pour vous chez Le District, que ce soit pour le déjeuner ou le dîner. 3 options vous sont proposées :

  1. Le “take out package”

Ils cuisinent, vous servez ! Vous avez en effet la possibilité de commander un repas complet pour 8 à 10 personnes, ou encore d’agrémenter votre propre menu avec quelques accompagnements ou pièces de résistance à la carte. Le repas complet à commander comprend soupe, salade et une dinde rôtie de 6 à 7 kilos accompagnée de sa sauce ainsi que d’une variété d’accompagnements traditionnels tels que le fameux “cornbread” ou encore la purée de patates douces au sirop d’érable, sans oublier le dessert avec un choix de tarte à la citrouille, à la pomme ou à la noix de pécan !
2. Un déjeuner au restaurant étoilé L’Appart

Faites l’expérience d’un déjeuner de Thanksgiving étoilé en choisissant L’Appart, le restaurant situé au sein du marché Le District. Au menu : un amuse-bouche de saumon Ora King avec caviar, du butternut avec noisettes et foie gras en entrée et bien sûr une dinde rôtie accompagnée d’une variété d’accompagnements tels que des carottes glacées, du chutney de canneberge et des champignons. En dessert : la célèbre “pie à la mode”, plus américaine que son nom ne le laisse entendre.
3. Déjeuner ou dîner chez Beaubourg
Tout le savoir-faire des cuisiniers de Beaubourg sera mis à votre disposition pour un déjeuner ou dîner de Thanksgiving aux petits oignons, ou plutôt aux choux de bruxelles rôtis et purée de pommes de terre aux échalotes rôties. Pour les amoureux de Beaubourg n’étant pas amateurs de Thanksgiving, le restaurant servira en parallèle son menu habituel.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Loi Elan : les changements pour la fin de l'année pour les propriétaires et les investisseurs

(article sponsorisé) De nouvelles lois sont élaborées, présentées et parfois adoptées dans le secteur de l’immobilier selon le contexte et l’évolution des besoins. L’année 2019 a vu le projet de loi Elan (aussi appelée “loi logement”), bouleverser le secteur. Quel que soit votre projet immobilier, il est intéressant de bien comprendre en quoi consiste cette loi, et quels changements seront mis en place d’ici 2020.

Comprendre la loi Elan et ses objectifs

Le 25 juillet 2018, le Sénat a adopté la loi Elan (évolution du logement, de l’aménagement et du numérique), qui succède à la loi Alur de 2014. Cette dernière a deux objectifs principaux : libérer la construction et protéger les plus fragiles. Ce projet est porté par Jacques Mézard et Julien Denormandie. Il a été construit et présenté afin de mieux répondre aux besoins actuels du secteur de l’immobilier.
Les 4 axes principaux de ce projet sont la hausse de la construction, la réforme et l’optimisation du secteur du logement social, le travail sur la mobilité et la mixité sociale, ainsi que l’amélioration du cadre de vie.

Quels seront les principaux changements prévus avant la fin de l’année ?

Comme son nom l’indique, la loi Elan touche à plusieurs aspects du secteur de l’immobilier. Quelles mesures de cette loi doit-on retenir ? Et quels sont les changements prévus pour les propriétaires et les investisseurs d’ici la fin de l’année 2019 ?

L’encadrement des loyers

La loi Elan s’inspire de la loi Alur de 2014 par rapport à l’encadrement du loyer. En effet, la nouvelle réforme logement conserve les principaux dispositifs de la réforme précédente. En effet, en 2019, le logement constitue 24% en moyenne du budget des ménages en France (soit environ 661 euros), selon le baromètre Sofinscope.
Ainsi, l’année 2019 met en application, de manière expérimentale, le dispositif d’encadrement des loyers dans les grandes métropoles, telles que Paris (les loyers y sont à nouveau encadrés depuis le 1er juillet), Lyon, Aix-en-Provence et Marseille. Par ailleurs, les villes de plus de 50 000 habitants pourront demander à faire partie du dispositif (à condition de démontrer un écart entre les loyers du privé et les logements sociaux).
Cette mesure interdit aux propriétaires de fixer un loyer supérieur à 20 % du loyer de référence fixé par les observatoires indépendants (il s’agit d’un loyer médian par mètre carré, calculé en fonction du nombre de pièces et de l’époque de construction du bien). Les bailleurs ne se soumettant pas à cette réglementation se verront imposer une amende de 5 000 euros (15 000 euros pour les sociétés). Par ailleurs, un loyer sera considéré comme sous-évalué s’il est minoré de 30 % par rapport au loyer de référence.
Le texte vise également les logements sociaux. Dans le but de construire entre 100 000 et 120 000 logements sociaux neufs, le gouvernement fait passer le nombre de HLM vendus de 8 000 à 40 000 par an.
Un autre point de cette réforme qui a été votée par l’Assemblée est le passage à 10%, contre 100% en 2005, de logements neufs accessibles aux personnes handicapées. 90% des logements seront donc adaptables, ou dits “évolutifs”.

Le bail de mobilité

Par ailleurs, dans le cadre de la loi Elan, les locataires et propriétaires se verront accorder plus de libertés grâce à un nouveau type de bail appelé le bail mobilité.
Cette mesure mise en place fin 2018 permet aux propriétaires de louer leur bien sur une période très courte, et non plus sur un an (ou neuf mois pour les étudiants). Les bailleurs pourront ainsi combler les vacances locatives éventuelles en louant à des profils de locataires spécifiques (en formation professionnelle, en stage, en mission professionnelle, salariés en CDD, etc.).
Ces contrats de location devront durer entre 1 et 10 mois, et le bail ne sera pas renouvelable. S’il paraît plutôt avantageux, il faut mentionner qu’avec ce nouveau type de contrat, le bailleur ne pourra pas exiger de dépôt de garantie. Par ailleurs, le locataire pourra donner congé de son appartement à tout moment, avec un préavis d’un mois, mais le propriétaire devra s’engager jusqu’à la fin du bail.

La location saisonnière

La loi Elan prévoit aussi de renforcer les mesures et d’alourdir les sanctions concernant les locations touristiques, dans le but d’en limiter l’essor, qui impacte négativement le marché immobilier, et provoque, entre autres, une hausse des loyers et des prix des biens. Ainsi, dans une vingtaine de villes françaises, telles que Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Nice et Marseille, les bailleurs non enregistrés à la mairie encourent une amende de 5 000 euros. Par ailleurs, les propriétaires peuvent louer leur résidence principale dans une limite de 120 nuits par an, au risque d’encourir une amende de 10 000 euros.

Attention aux logements locatifs indécents

De plus, une mesure est prévue pour limiter la location des logements indécents. Ainsi, les « marchands de sommeil », soit tout bailleur louant un bien qui ne répondrait pas aux critères de décence, se verrait imposer de lourdes sanctions : amende fiscale, confiscation du bien, interdiction d’acquérir un autre bien pendant 10 ans, ou a minima, une astreinte administrative d’une somme à payer quotidiennement, jusqu’à que des travaux d’aménagement soient réalisés pour rendre le bien salubre et décent.
À savoir : un bien est considéré comme étant indécent dans les cas suivants, entre autres  :

  • Il dispose de moins de 9 mètres carrés habitables et d’une hauteur sous plafond de 2,20 mètres.
  • L’électricité, le chauffage et les sanitaires ne sont pas aux normes.
  • Le bien porte atteinte à la sécurité physique ou à la santé du locataire.
  • Manquement à l’hygiène ou à la salubrité (pièces humides ; nuisibles…)
  • Les espaces sont exposés au plomb ou il y a une présence d’amiante.
  • L’eau courante ne fonctionne pas.
  • Les pièces n’ont pas de fenêtres.

La loi Elan se concentre aussi sur la transformation des bureaux car en France, 4 millions de m2 de bureaux sont vacants. De ce fait, les normes de ce type de transformations seront assouplies. De plus, des dispositifs seront mis en place dans le but d’encourager les propriétaires de ces espaces à les rénover.
La quasi-totalité des mesures citées ci-dessus doivent normalement entrer en vigueur avant la fin de l’année 2019. 

Devenez propriétaire grâce à My expat

À tous les expatriés souhaitant investir en France, My expat propose un accompagnement personnalisé et adapté aux contraintes liées à la distance. Quels que soient vos attentes et vos besoins, l’équipe vous aide à définir votre projet, et vous guide dans chaque étape de votre investissement (recherche de biens, visites virtuelles, démarches administratives…). Grâce à notre plateforme en ligne, vous pourrez suivre l’avancée de votre projet depuis votre pays d’expatriation, sans avoir besoin de rentrer en France à aucun moment.
My expat est présent à Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille, et peut donc vous accompagner dans votre projet d’investissement dans chacune de ces villes.
Vous avez un projet d’investissement immobilier en France ? Contactez-nous.
 
 
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A Brasserie Saint Marc, dans l'East Village, les classiques français avec l'accent suédois

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Comment une actrice suédoise installée à New York se retrouve-t-elle patronne d’une brasserie française? « J’aime la fête, j’aime manger et boire et passer de bonnes soirées avec ma famille et mes amis » répond simplement Karin Agstan, star de la série Doomsday.

Si Karin Agstam est une bonne vivante, c’est aussi une entrepreneuse confirmée. Cette originaire d’un petit village au nord de la Suède ouvre, avec son partenaire et mari Greg Lebedowicz et le chef Frederick Piccarello (anciennement chef des restaurants Sign of The Bove et du Baricou, entre autres), Brasserie Saint Marc, dans l’East Village. Elle n’en est pas à son coup d’essai : le brunch de son précédent restaurant Station à Brooklyn était plein à craquer, réputé comme étant l’un des meilleurs du quartier.

Après Station, aujourd’hui fermé, l’ouverture d’une brasserie française à New York était une évidence pour cette passionnée de cuisine. « Ma famille cuisinait beaucoup la cuisine française, mon père chassait, il péchait, ma mère avait son potager ». Son attachement à la France, elle le tient de son passage à Paris à 18 ans, où elle étudie l’art à la Sorbonne et résidera cinq ans avant d’arriver à New York.

Pour composer la carte de la Brasserie Saint Marc, Karin Agstam  confesse s’être inspirée de certains plats qu’elle a découverts dans les brasseries Parisiennes lors de ses années étudiantes. Comme la truite façon amandine, un de ses plats favoris au menu, qu’elle découvre pour la première fois dans un restaurant de Saint Germain des Près.

Le reste de la carte joue la partition la plus classique: escargots de Bourgogne, steak tartare, coquilles Saint-Jacques, cuisses de grenouilles, salade niçoise, steak au poivre, filet mignon et canard confit. « Les clients adorent les plats, c’est le plus important pour moi » confie Karin Agstam. 

Son menu parfait ? Quelques huîtres avec un bon champagne, vintage de préférence, une bouillabaisse (plat du jour le vendredi) et une tarte tatin maison pour finir, avec crème fraîche pour elle, et glace à la vanille pour son mari.

Dans ce lieu, qu’il a fallu presque quatre ans pour rénover, l’actrice, qui a mis sa carrière entre parenthèse pour ce projet, veut faire plus qu’un restaurant, un lieu de rencontres. «Avec la brasserie, je veux créer un endroit de rencontre pour les artistes, que les gens viennent en sortant du théâtre, du cinéma, qu’ils viennent parler de ce qu’ils ont vu ici, autour d’un verre, quelque chose de très downtown

Le "Next40" vu des Etats-Unis, à quoi ça sert ?

Créer une startup est difficile. Chaque journée est un combat. Ce genre de récompense est une tape dans le dos“, dit Nicolas de Rosen. Ce coup de pouce dont parle le PDG Amérique du Nord de l’entreprise française iAdvize, c’est le Next40, le nouveau label dévoilé en septembre par le gouvernement français pour soutenir les startups tricolores “qui ont le plus de potentiel pour devenir des leaders mondiaux de la tech“.
iAdvize, qui a levé 60 millions de dollars depuis sa création en 2010 à Nantes, fait partie des pépites sélectionnées pour figurer dans ce CAC 40 des startups. A la clé: meilleur accompagnement par l’administration, services dédiés, facilités de financements, possibilité de participer aux déplacements présidentiels et de formuler d’autres “voeux”… Les conditions pour pouvoir y prétendre ? Être une licorne (valorisation à plus d’un milliard de dollars), avoir levé plus de 100 millions d’euros sur les trois dernières années ou enregistré des revenus conséquents l’année fiscale passée notamment.
De nombreuses entreprises de la liste sont présentes aux Etats-Unis. Sept d’entre elles (HomeExchange, iAdvize, Klaxoon, Mirakl, Shift Technology, SigFox, Vade Secure), implantées à Boston et sa région, participeront à Good Wine, Good Tech organisé par la French Tech Boston le 21 novembre. Ce genre d’événement doit permettre de “faire vivre” cette initiative gouvernementale sur le sol américain, où peu de médias s’y sont intéressés. “Il y a eu peu de retombées presse pour le moment aux Etats-Unis, contrairement à la France”, reconnait Emmanuel Arnaud, co-fondateur du service d’échange de maisons et d’appartements HomeExchange et membre du Next40. Il est aussi le président du réseau French Tech Boston. “Le Next 40 permet de faire rayonner les entreprises françaises aux Etats-Unis et de rappeler qu’il n’y a pas que de bons vins et fromages en France. C’est un bon talking point“, explique-t-il.
Le Next40 pourra-t-il convaincre des investisseurs américains de mettre leurs billes dans les startups retenues ? Emmanuel Arnaud reconnait que le soutien du gouvernement aux entreprises en forte croissance “n’est pas du tout une approche américaine”. “Le Next40 est d’une certaine manière la reconnaissance d’un échec. Notre écosystème devrait être tellement dynamique qu’on ne devrait pas avoir besoin de cela. On manque encore d’exits en France. Mais cela est en train de changer, raconte l’entrepreneur. Tout ce qui est peut contribuer à mettre en valeur les startups françaises est une bonne chose“.
Pour iAdvize, qui veut réinventer l’expérience des relations-clients en faisant intervenir des robots et des experts, faire partie du Next40 a déjà eu des retombées concrètes en France, précise Nicolas de Rosen. La startup a reçu plusieurs candidatures de “talents français” à la suite de l’annonce de la sélection. Aux Etats-Unis, l’appartenance à un tel label peut permettre de renforcer la crédibilité d’une compagnie aux yeux de clients. “On peut utiliser le fait que c’est un label lancé par la France et Emmanuel Macron, poursuit-il. Le Next 40 est une marque facile à comprendre, toute fraîche. Il faut s’appuyer dessus pour construire le branding“.
Il y a un effet com’ très puissant qui bénéficie aux réussites françaises moins visibles que BlaBlaCar ou Datadog, abonde Emmanuel Arnaud. Depuis notre sélection, on a eu des appels d’investisseurs, de journalistes…“.
Parmi les quelques articles parus dans la presse américaine, une tribune publiée dans le Washington Post présente le Next40 comme un instrument du gouvernement pour conserver “ces compagnies dans le giron national“: “Cela n’est pas de nature à résoudre le problème plus large des startups françaises qui s’installent aux Etats-Unis pour être rachetées ou entrer en bourse“, écrit Lionel Laurent, éditorialiste.
J’aurais tendance à l’assumer, rétorque Emmanuel Arnaud. Si toutes les startups américaines faisaient leur exit auprès d’un fonds ou d’une entreprise chinoise, cela deviendrait un enjeu pour l’économie américaine. Les plus belles boîtes américaines ne le resteraient pas“. Le responsable de la French Tech Boston fait toutefois remarquer que la biotech, secteur porté à Boston par des startups françaises à succès, est largement absente du Next40.

Hollande et Sarkozy: deux "ex" à New York en même temps

On va finir par croire que ces deux-là s’aiment bien. François Hollande et Nicolas Sarkozy seront à New York lundi 18 et mardi 19 novembre pour une série d’événements publics. Peut-être se croiseront-ils ?
Dès lundi, Nicolas Sarkozy participera au gala de la Sciences Po American Foundation à Gotham Hall. La fondation lève des fonds pour accroitre la visibilité et l’attractivité aux Etats-Unis de Sciences Po, établissement dont Nicolas Sarkozy a été un étudiant peu assidu de son propre aveu – il était aussi conseiller municipal à Neuilly et a passé son diplôme d’avocat lors de son passage à l’Institut d’études politiques de Paris. L’ex-chef de l’Etat participera pendant la soirée à une discussion avec la journaliste Hala Gorani, présentatrice de l’émission Hala Gorani Tonight et correspondante à Londres de la chaine d’information internationale CNN International. Le lendemain, l’ancien président participera à une séance de dédicaces à la librairie Albertine à partir de 11am. Il signera ses mémoires, Passions. Entrée libre et gratuite.
Pour François Hollande, qui était venu à New York en mars pour une visite éclair dans le cadre de sa fondation La France s’engage, le programme commence lundi après-midi par une visite du siège de Dream, une association qui oeuvre pour l’égalité des chances à travers le sport. Basée à East Harlem, elle organise depuis dix ans des échanges avec l’association française Sport dans la ville, lauréate 2018 d’une bourse de La France s’engage, pour permettre à des jeunes issus de quartiers défavorisés de New York de traverser l’Atlantique. L’ex-président sera accompagné de l’ancien footballeur Raì, co-fondateur de l’association Gol de Letra, et du président de Carrefour Alexandre Bompard.
Le lendemain, la matinée aura des accents plus politiques. François Hollande participera à un petit-déjeuner (sur invitation uniquement) organisé par la French American Foundation. Il parlera de son livre Répondre à la crise démocratique et des défis qui pèsent sur la démocratie en France et aux Etats-Unis. Il se rendra dans la foulée à la Maison française de NYU pour une discussion informelle sur des thèmes similaires.

Conférence : Élever vos enfants entre plusieurs cultures

Mariam Navaid Ottimofiore a quelques raisons de s’y connaître en expatriation, et en éducation multiculturelle. Ces 15 dernières années, elle a vécu dans 7 pays, sur 3 continents. Avant cela, née au Pakistan, elle a grandi à Barheïn et New York. Elle a ensuite épousé un mari Italo-Allemand et élève deux enfants multilingues…
Au fil de ses expériences, elle devenue experte et auteure de plusieurs livres sur l’éducation et la vie des enfants grandissant “entre plusieurs cultures”, dont le dernier publié cette année, “The messy mobile life”.
Mariam Navaid Ottimofiore est l’invitée d’une des conférences de la sixième Bilingual Fair, samedi 23 novembre à New York, où elle sera interviewée par Sharon Schanzer, parent d’élève au Lycée français de New York. Elles discuteront des difficultés mais aussi des chances qu’offrent une éducation multiculturelle et multilingue.
La conférence, en anglais, (“Raising Happy Kids Between Cultures and Languages”) a lieu à 1:30 pm. (Inscriptions ici).
Le programme complet des conférences de la Bilingual Fair:
10:30am à 11:30am: Bilingualism and multiculturalism in Public Schools
11:45am à 12:45pm: Navigating Special Education in New York City and the Bilingual Child with Special Needs
11:45am à 12:45pm: Trials and Tribulations of maintaining minority languages alive : the example of Sardinian, Catalan, Alsatian and Breton languages
1:30pm to 2:30 pm: Raising happy kids between cultures and languagesMariam Ottimofiore Navaid
2:45 to 3:45 pm: Singing and speaking: reciprocal influences of music and language in early childhood development and learning

 

Avec une nouvelle ouverture à San Francisco, Decathlon continue sa percée au pays du baseball

Le troisième magasin Decathlon de la Bay Area a officiellement ouvert ses portes le vendredi 15 novembre à San Francisco. Situé dans le Potrero Center, un centre commercial situé sur 16th street et Potrero, il offre, tout comme le magasin d’Emeryville, la gamme complète des produits Decathlon. “C’est très important que les clients puissent voir nos produits, les toucher, les essayer“, rappelle Sophie O’Kelly de Gallagh, Chief Operating Officer de Decathlon USA. “Ils découvrent ainsi l’étendue de notre offre, sans avoir à traverser le Bay Bridge pour aller jusqu’à Emeryville.

L’entrée du nouveau Decathlon de Potrero Hill. Crédit: Frédéric Neema

Situé entre un supermarché et une animalerie, ce nouveau magasin bénéficiera sans doute de la proximité de ces autres commerces pour attirer les clients, nouveaux ou déjà convertis à la marque. Il se différencie également de la première enseigne, ouverte fin 2017 sur Market street, et dont la surface ne permet de présenter qu’un aperçu des produits Decathlon: “Ce premier magasin continuera d’exister comme laboratoire pour tester de nouveaux produits et les présenter à nos clients. Le magasin d’Emeryville aurait sans doute été différent si nous n’avions pas tant appris de celui de Market pendant les quinze mois qui ont précédé l’ouverture de notre deuxième enseigne. Chaque ouverture permet d’affiner notre stratégie et d’ajuster notre offre“, confie Sophie O’Kelly de Kallagh. Si certains produits comme les tentes et les équipements de sports de montagne ont confirmé leur succès, d’autres produits ont fait leur apparition dans le catalogue Decathlon: “Nos clients réclamaient un modèle particulier de glacière, ainsi que l’équipement nécessaire pour jouer au base-ball. Nous avons donc sélectionné des fabricants locaux pour ajouter ces produits à notre gamme, et ainsi satisfaire les besoins de notre clientèle san franciscaine.
De l’ouverture du magasin d’Emeryville, Decathlon a tiré de nombreux enseignements, à commencer par la nécessité d’éduquer sa clientèle à de nouveaux procédés comme le système d’encaissement mobile, loin d’être intuitif pour tout le monde. “Les clients ont l’habitude de faire la queue près de l’entrée du magasin pour payer. Régulièrement, nous faisons des annonces pour leur expliquer qu’ils peuvent régler leurs achats auprès de n’importe quel vendeur dans le magasin, grâce aux caisses mobiles, et éviter ainsi d’attendre trop longtemps.
Partenariat avec les Giants
Autre enseignement: l’importance de s’intégrer à la communauté avoisinant les magasins pour se faire connaître. “A Emeryville, nous avons tissé ces liens grâce à des opérations de charité, comme la distribution de ballons à différentes organisations“, explique Sophie O’Kelly de Gallagh. Le magasin de Potrero se situe à l’emplacement du Seals stadium, premier terrain de l’équipe de baseball des San Francisco Giants. Il semblait tout indiqué de faire un partenariat avec cette équipe: “Faire connaître sa marque est la clef de la réussite. Celle des Giants est connue depuis plus de cent trente ans, et nous sommes très heureux de nous associer avec eux pour participer à leurs initiatives en faveur des jeunes.
La plaque commémorative rappelant l’emplacement du Seals Stadium. Crédit: Frédéric Neema

Forte de la réussite des deux premiers magasins, qu’elle entend confirmer avec cette troisième ouverture, la marque reste discrète sur ses futurs plans d’expansion: “Nos décisions interviennent après chaque ouverture de magasin. On attendra de voir comment marche Potrero avant de décider si nous voulons continuer à nos étendre et où“, explique Sophie O’Kelly de Gallagh. “C’est sûr que ce n’est pas la place qui manque dans la Bay Area.