The Good Mood Class continue de s’exporter aux Etats-Unis. Sophie Trem, créatrice en 2013 du blog The Other Art of Living, et son équipe débarquent à Los Angeles. Pour cette première californienne, en collaboration avec Maxfield, l’événement aura lieu le samedi 23 novembre dès 10 am au Malibu Lumber Yard.
L’équipe de The Good Mood a développé une méthode en cinq points (posture, respiration, instant présent, pensée positive et acceptation) afin de réactiver la bonne humeur par le biais du corps et de l’esprit. Des événements sont organisés afin de rassembler les lectrices autour de la thématique du bien-être et de la pensée positive.
En plus d’exercices de relaxation, des intervenants d’horizons divers viennent raconter leurs parcours et leurs expériences de vie. Seront ainsi présents Diane Winston, directrice de “mindfulness education” à UCLA, Véronique Benchimol, sophrologue à San Diego et l’auteure et blogueuse Aurélie Hagen.
The Good Mood Class débarque à Malibu
Au Salon de l'Education Bilingue 2019: du rap, des trophées et des débats
Désormais solidement installé dans la paysage éducatif new-yorkais, le Salon de l’Education Bilingue 2019, organisé par French Morning, muscle encore son offre pour sa sixième édition, qui se tient le samedi 23 novembre à Fordham University (prenez vos billets à tarif réduit ici dès maintenant).
Ecoles, activités péri-scolaires, libraires, éditeurs et autres exposants, une soixantaine en tout, seront là pour vous aider à comprendre l’offre disponible en matière d’éducation bilingue (liste des exposants ici). Une dizaine de langues sont représentées. Côté français, toutes les écoles de la région de New York seront là, publiques ou privées. L’occasion de poser toutes ses questions en un seul lieu.
Atelier Hip hop
Cette année, le programme d’activités et de conférences est enrichi. Pour les enfants et adolescents, outre une multitude d’activités avec nos partenaires (gratuites), nous accueillons le rappeur français Hippocampe Fou. L’inventivité et créativité des textes de cet auteur-compositeur-interprète lui valent en France une audience fidèle, accro à sa musique entre rap et slam. Vingt enfants et ados chanceux pourront participer à une session de deux heures menées par “Hippo” lui-même, couronnée par l’écriture d’une chanson en groupe, qui sera interprétée ensuite devant le public du Salon. Premier atelier de 10:30am à 12:30pm pour enfants francophones de 8 à 11 ans; deuxième atelier de 1:30pm à 3:30pm pour adolescents francophones de 12 à 15 ans. Inscriptions gratuites obligatoires ici.
Conférences et débats
Comme chaque année, le programme de conférences permettra aux parents et éducateurs de s’informer, mais aussi de débattre, y-compris des sujets qui font polémique comme la première: “Bilingualism and multiculturalism in Public schools” (à 10:30am) où nous inviterons élus et représentants du Département de l’éducation de la ville de New York à discuter les défis auxquels l’école publique est confrontée.
Plus tard dans la journée (1:30pm), Mariam Ottimofiore Navaid, spécialiste de ceux qu’on appelle les “Third Culture Kids”, auxquels elle vient de consacrer un livre (‘This Messy Mobile Life”) mènera une table ronde (“Raising Happy Kids Between Cultures and Languages”), où on parlera stratégies et conseils pour les familles.
Les autres conférences: Navigating Special Education in New York City and the Bilingual Child with Special Needs (11:30am); Trials and Tribulations of maintaining minority languages alive. The example of Sardinian, Catalan, Alsatian and Breton languages (11:30am); Singing and speaking: reciprocal influences of music and language in early childhood development and learning (2:30pm). Inscriptions aux conférences ici.
Trophées de l’éducation bilingue
Pour la première fois, la Bilingual Fair récompensera 6 personnes dont l’action a servi l’essor de l’éducation bilingue à New York. Les nominations sont ouvertes jusqu’au 30 octobre dans les catégories suivantes: Leader, Trailblazer, Visionary, Student, Parent et Patron. Un jury d’experts choisira le vainqueur de chaque catégorie. Les trophées seront remis au cours du Salon lors d’une cérémonie (1pm) présidée par Gale Brewer, Manhattan Borough President.
Le Salon de l’Education bilingue de New York est soutenu par le Lycée Français de New York (lead sponsor), et USA France Financials, FASNY, The Ecole, le Lyceum Kennedy, la Délégation Générale du Québec, In Italiano, les services culturels de l’Ambassade de France et le département de français de Fordham University.

Gold Sponsors







Pourquoi les supermarchés Wegmans passionnent-ils tant ?
Cele ne vous viendrait pas à l’esprit d’aller faire vos courses en t-shirt “I Love Carrefour” ou “Monoprix Forever”. À Wegmans, c’est une autre histoire.
Derrière ce nom, que vous n’avez jamais entendu sauf si vous habitez Upstate New York ou en Pennsylvanie, se cache un supermarché auquel les clients vouent une passion sans borne. La presse new-yorkaise a pu le mesurer lors de l’ouverture du premier Wegmans new-yorkais fin octobre, au sein du Brooklyn Navy Yard, quartier dépourvu de grandes surfaces malgré sa renaissance ces dernières années.
Le New York Times l’assure: Wegmans est “un objet de culte“. La journaliste du New Yorker qui a fait la queue sous la pluie à l’aube de l’ouverture avec des milliers d’autres “Wegmaniacs”, surnom donné aux fans de l’enseigne, évoque “une passion peu commune”. “Certaines personnes vont au Super Bowl, d’autres au Tour de France. Moi, je vais à l’ouverture de Wegmans“, a confié pour sa part une fan au site d’information Business Insider.
L’aventure Wegmans a commencé en 1916 à Rochester, ville perchée dans le nord de l’Etat de New York. Toujours dirigée et possédée par la famille qui l’a créée, la marque a rapidement fait tache d’huile dans le nord-est américain, se développant en banlieue des grandes villes. Son secret: des surfaces énormes remplies de produits organiques, un service clientèle chaleureux et efficace, une promesse de prix bas et une très bonne image corporate. Wegmans donne près de 7 millions de kilos de nourriture à des banques alimentaires et des associations chaque année et dépense environ 50 millions de dollars tous les ans pour la formation et le perfectionnement de son personnel. Cerise sur le gateau: elle est l’un des seuls acteurs de la grande distribution à prendre en charge les frais de scolarité engagés par ses employés. En 2019, le magazine Fortune l’a nommé troisième “meilleur endroit où travailler” aux Etats-Unis. D’autres classements et enquêtes d’opinion la placent parmi les marques les plus appréciées des Etats-Unis.
Mais ce qui a séduit les “suburbs” marchera-t-il à New York, où la concurrence de Trader Joe’s, Whole Foods et autre Fairways est féroce ? Wegmans arrive avec un fort capital sympathie, et la promesse de créer 500 emplois dans un coin de Brooklyn où les bureaux côtoient les logements sociaux. Le supermarché en lui-même n’a rien d’extraordinaire de prime abord. Wegmans se targue d’offrir 2 000 produits organiques en magasin, mais beaucoup ressemblent à ce que l’on trouverait chez la concurrence, avec des discounts en plus.
À la différence de sa boucherie-charcuterie minuscule, sa poissonnerie et son espace boulangerie sont assez importants (comptez 3,50 dollars la baguette au passage). La fromagerie propose plusieurs produits européens, dont du fromage à raclette suisse vendu à 7 dollars en tranches. Un bar à salades et plusieurs points de restauration (pizza, sushis…) se trouvent au rez-de-chaussée, juste en dessous d’une salle de restauration et d’un bar à l’ambiance tamisée qu’on appellerait “romantique” si l’on n’était pas dans un supermarché. Comme dans les autres magasins, un train électrique miniature circule au-dessus du rayon des produits laitiers.
Les fans de Wegmans auront noté l’absence d’un stand pour ses fameux sandwiches, réputés pour être très généreux et faits sur place, mais ils ont tout naturellement lancé une pétition sur Change.org pour corriger cette faute grave.
Lors de notre visite, lundi en fin de journée, il y avait plus de clients paumés que de “Wegmaniacs”. “J’étais en train de texter un ami pour savoir ce qu’on pouvait trouver de bien ici“, raconte Gregory Smith, qui n’avait jamais entendu parler de Wegmans avant l’ouverture. Pour le moment, la magie n’opère pas sur cet ancien employé du Navy Yard. “J’ai l’impression de faire mes courses dans une ambiance de banlieue pavillonnaire, dit-il en référence aux longues allées et au parking de 700 places à l’extérieur. Je ne sais pas si c’est une bonne chose pour le quartier. Je ne suis pas fan de ce genre d’endroits dans une grande ville“.
Paul, qui habite aux abords du Navy Yard depuis vingt ans, est venu voir de lui-même “pourquoi tout le monde parle de cet endroit“. “Des amis d’Upstate m’ont encouragé à y aller en me disant que c’était une institution, mais je ne comprends pas pourquoi tout le monde s’excite”, avoue-t-il. Le New-Yorkais ne se laisse pas impressionner facilement, même par Wegmans.
Madeon amène son électro colorée à Los Angeles
Après plusieurs années de silence, le DJ français Madeon signe son grand retour. Et notamment lors de la tournée The Good Faith Live Tour aux Etats-Unis. Il se produira au Shrine Auditorium de Los Angeles les 15 et 16 novembre.
Ce concert permettra aux fans du producteur français d’électro de 25 ans de découvrir des titres de son futur album “Good Faith”, dont le single “Be Fine”, sorti en octobre.
Madeon, de son vrai nom Hugo Leclerq, s’est fait connaître en 2011, via son mashup “Pop Culture”, une vidéo qui a récolté plus de 50 millions de vues. Dès lors, il tourne à travers le monde tout en collaborant avec de nombreux artistes, dont Lady Gaga. En 2015, il était venu présenter l’album “Adventure” sur le sol américain.
Préparez la fin de votre année fiscale aux États-Unis
(Article partenaire) En tant que Français·e aux États-Unis, préparer la fin de son année fiscale ne s’improvise pas : les systèmes français et américains ne pourraient pas être plus différents. Alexandre Leturgez-Coianiz a bien connu cette épreuve parfois angoissante : aujourd’hui, grâce à son cabinet d’avocats Roche Legal spécialisé en conseil fiscal, il aide les expatriés à y voir plus clair. Il nous liste ici les 7 points auxquels penser en préparant la fin de son année fiscale.
1/ Bien préparer les paiements en cours d’année pour éviter les surprises
C’est le b.a.-ba, mais c’est bien trop important pour ne pas le rappeler : il est primordial d’anticiper les paiements de fin d’année. Conseil précieux de notre expert : faites calculer votre imposition estimée vers la rentrée scolaire pour avoir le temps de faire des ajustements au sein de votre patrimoine en novembre ou décembre si nécessaire.
2/ Repenser son statut de déclarant avant la fin d’année
Selon votre statut de déclarant, votre taux d’imposition peut varier de manière importante. La différence la plus évidente est celle ayant lieu entre le statut de marié·e ou de célibataire, c’est pourquoi beaucoup de couples expatriés se marient à l’approche de la clôture de l’année fiscale. Une présentation à la mairie suffit et permet de changer de statut fiscal pour toute l’année passée.
Pour les couples mariés, notre expert souligne qu’il est parfois plus avantageux de faire deux déclarations distinctes : une analyse de votre patrimoine est recommandée avant de prendre cette décision.
3/ Penser aux donations
Pour des raisons d’exemptions fiscales, il est recommandé aux résidents de penser aux donations en vue de la fin d’année.
4/ Réaliser une demande de SSN (Social Security Number) ou ITIN (Individual Taxpayer Identification Number)
Si vous n’avez pas encore de SSN ou de ITIN en fin d’année fiscale, c’est le bon moment pour sauter le pas et faire une demande. Le plus tôt sera le mieux : les délais administratifs sont importants.
5/ Faire l’inventaire de son patrimoine français
L’occasion est idéale pour faire l’inventaire de son patrimoine et réaliser des ajustements si nécessaire afin d’en optimiser le rendement.
6/ Comprendre le Foreign Tax Credit
L’impôt mondial est très injuste et difficile à comprendre pour les internationaux : pourquoi devrions-nous payer des impôts sur notre patrimoine en France et tout de même déclarer ce même patrimoine aux États-Unis ? Or, il existe un mécanisme pour bénéficier d’un crédit d’impôt payé à l’étranger sur les impôts américains : le Foreign Tax Credit, qui permet de déduire de votre impôt américain tout ou partie de ce que vous payez en France ou à l’étranger. Il est donc important de comprendre ce système pour pouvoir en profiter, en faisant recours par exemple à un cabinet spécialisé.
7/ Déclarer ses comptes français
Le FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act) est une réglementation existant aux États-Unis et qui s’applique aux résidents fiscaux ayant des comptes à l’étranger. Elle impose à ces résidents de déclarer tous les comptes bancaires qu’ils possèdent hors des États-Unis. Si vous ne déclarez pas un compte français par exemple, et que ceci est découvert par l’administration fiscale américaine, vous aurez une pénalité de $10.000 par compte à payer. Le conseil de notre expert est donc de bien déclarer tous ces comptes : la démarche est assez simple et peut vous épargner une amende salée. Si vous vous rendez compte après coup que vous n’avez pas déclaré vos comptes français, un système existe pour modifier vos anciennes déclarations : consulter un expert fiscal vous aidera à faire les procédures nécessaires.
À propos d’Alexandre Leturgez-Coianiz
Natif de Vendée, Alexandre Leturgez-Coianiz est avocat français et américain, installé aux États-Unis depuis 4 ans. Après une formation à la faculté de droit de l’université Fordham à New York, il remarque rapidement un besoin des expatriés français d’être accompagnés par une personne qui partage la même langue et la même culture qu’eux et possédant également une connaissance approfondie de la façon de faire américaine.
En février 2019 il ouvre son cabinet d’avocats, Roche Legal, dans le but d’offrir à la communauté internationale de New York un service unique et d’aider les expatriés Français dans toutes leurs démarches.
Contactez Roche Legal pour tous vos besoins en conseil fiscal.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Virginie Marine, une chanteuse française à la conquête de l’Amérique
Auteure, mélodiste et interprète, Virginie Marine donne de la voix depuis la Baie de San Francisco, où elle s’est installée il y a cinq ans. Chaque dimanche, la Nîmoise chante en direct sur Facebook et Instagram. Des sessions qui réunissent depuis cet été des centaines de personnes. « Je ne savais pas au départ où ces live mèneraient, mais c’est une belle surprise. Je reçois de très nombreux messages et ressens l’engouement du public » explique l’artiste.
Son mari, Charles Holive, est au piano. Elle, au micro. Ensemble, ils reprennent des morceaux choisis par les fans. Du cabaret aux chansons d’amour. « Il y a une telle chimie entre nous que l’on crée des choses merveilleuses musicalement » précise-t-elle. Et c’est en duo qu’ils ont donc écrit et composé des titres plus personnels. Résultat : un EP intitulé « My One », disponible à partir du 14 novembre. Elle organise un concert de lancement au Back Room. « Je me suis consacrée aux textes et mon mari, aux arrangements. J’ai hâte de voir comment nos propres chansons vont être accueillies. C’est excitant et émouvant », confie la chanteuse.
Le style ? Du piano-voix intimiste pour une pop toute en émotions. Comme « Don’t Want to Say Goodbye », titre déjà diffusé sur You Tube et totalisant plus de 100.000 vues. « Je suis romantique et mes chansons expriment des sentiments. Je me suis inspirée des gens et de la vie autour de moi, des amitiés ou des fusillades de masse ». L’atout principal de Virginie Marine ? Son amplitude vocale. Elle dispose de trois octaves, comme Céline Dion, et s’inspire de chanteuses à la voix puissante comme Whitney Houston, Barbara Streisand ou Hélène Ségara.
Après la sortie de son premier album, auto-produit en 2014, le journal le Point avait d’ailleurs comparé sa voix à cette dernière. Un attribut dont Virginie Marine s’est servi pour faire de sa passion un métier. Elle chante depuis l’âge de 7 ans et n’a jamais arrêté. Concours, pianos-bars, orchestres, jingles radio, voix témoin pour des maisons de disque, castings de comédies musicales et émissions télé : « personne ne fait de musique dans ma famille alors il faut de l’audace et de la persévérance. J’ai participé à de nombreuses émissions comme “Pop Star” lors de la 1ère édition en 2011 ou “Vous avez du talent” sur IdF1 que j’ai remporté quatre fois. Ces shows m’ont permis de me faire entendre et de rencontrer des personnes du métier. »
C’est ainsi que certains noms de la variété française – auteurs, compositeurs ou producteurs – la découvrent et la soutiennent (Richard Sanderson ou Rick Allison par exemple). Pour ce nouvel EP, elle se met à nue avec des textes en anglais : « c’est un challenge de chanter en anglais, mais j’ai beaucoup travaillé et les Américains m’affirment que je n’ai pas l’accent français. La différence ici : on est davantage dans la performance vocale, alors je chante un peu autrement… » explique Virginie Marine.
Ce qui l’anime : l’amour des mots, des notes et l’envie de « créer du souvenir ». « Quand je chante, je me sens vivante et je donne tout ce que j’ai ».
Portes-ouvertes au Rochambeau The French International School
(Article partenaire) Rochambeau French International School ouvrira ses portes au public les 11 (campus du CP-CM1 à Rollingwood) et 15 novembre (campus de maternelle à Bradley). Les inscriptions ont lieu sur le site de l’école.
Ce rendez-vous permettra aux parents de découvrir les avantages d’une éducation multilingue et multiculturelle, de poser leurs questions aux différents intervenants présents, de faire une visite guidée des campus et de rencontrer l’équipe des inscriptions qui les accompagnera dans leurs démarches.
A Rochambeau French International School, les élèves de la maternelle à la terminale sont immergés dans un programme d’études français allié à un solide programme en anglais.
Vous n’êtes pas disponible à ces dates ? Retrouvez la liste complète des portes ouvertes de l’école.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Infographie: les entreprises françaises créent des emplois partout aux Etats-Unis
La publication tombe à pic. L’Ambassade de France aux Etats-Unis a mis en ligne son rapport annuel “The French Economic Footprint in the U.S.” (L’empreinte économique française aux Etats-Unis) sur fond de tensions commerciales entre les Etats-Unis et l’Europe.
Le rapport portant sur l’année 2018, il ne permet pas d’évaluer l’impact de la récente annonce américaine de taxes sur plusieurs produits européens, dont certains vins français. À l’heure actuelle, “les conséquences sont excessivement compliquées à déterminer”, précise Jérémy Lauer-Stumm, conseiller économique à l’Ambassade de France aux Etats-Unis.
Le rapport est riche en indicateurs et en enseignements. On y apprend notamment que la France et les Etats-Unis ont échangé plus de 129 milliards de dollars de biens et services en 2018, soit 7,5% de plus que l’année précédente, selon les chiffres du Bureau of Economic Analysis (BEA). Après avoir investi 299 milliards de dollars aux Etats-Unis en 2017, la France y a investi 326 milliards de dollars en 2018, faisant de la France le sixième investisseur étranger aux U.S.
Dans le sens inverse, les entreprises américaines ont investi près de 87 milliards de dollars en France. “Ce n’est pas une surprise. On savait que les relations économiques bilatérales étaient fortes, explique Jérémy Lauer-Stumm. Au delà des tensions au sein du commerce international, de fait, les échanges se portent bien“.
Les entreprises françaises emploient 730 000 employés répartis dans tous les Etats américains (chiffres de 2016), ce qui fait de la France le troisième employeur étranger aux Etats-Unis. Au niveau local, c’est la Californie qui accueille le plus d’emplois créés par des entreprises françaises avec 87 500 postes. Le Texas est deuxième avec 62 800 emplois créés, devant New York et le New Jersey avec 56 700 et 45 500 postes. La Floride accueille quant à elle 31 100 emplois, la Virginie 14 900 et le District de Columbia 1 500.
En 2018, le rapport, s’appuyant sur les chiffres du BEA, estime que 13 500 emplois ont été créés par des entreprises françaises en 2018 sur le sol américain, tandis que les américaines ont créé 6 000 nouveaux emplois en France selon Business France. Les Etats-Unis représentent 21% des emplois créés par des entreprises internationales dans l’Hexagone.
“Il y a de plus en plus d’entreprises françaises qui s’implantent aux Etats-Unis. C’est un marché évident parce qu’il y a de l’investissement. Il se porte bien sur les fronts de l’emploi et du PIB“, note Jérémy Lauer-Stumm.
Autres informations issues du rapport:
-l’échange de biens entre les deux pays a atteint 89,6 milliards de dollars en 2018 (+7,9% par rapport à 2017). L’échange de services représente $39,6 milliards (+ 5,2%). La France est le 9e partenaire économique des US au niveau mondial et le 3e au niveau européen. Les Etats-Unis sont le premier partenaire français (hors Europe).
-52% du montant total des biens exportés vers les US par la France sont des biens manufacturiers
-Le Texas est le premier exportateur de Texas de biens vers la France ($3.6 milliards), surtout dans le domaine énergétique
-L’Occitanie a exporté 3,1 milliards de biens vers les US l’an dernier
-L’aérospatiale constitue près de 30% des échanges franco-américains. 130 entreprises françaises du secteur sont implantées aux Etats-Unis.
-50% des investissements français aux Etats-Unis concernent le secteur manufacturier
Maxime Aubin et Alexis Buisson
Bruno Goussault, le scientifique préféré des chefs
Depuis Sous-Vide Lane à Sterling, Bruno Goussault travaille d’arrache-pied dans sa cuisine faite sur mesure. Au fond de la pièce, il montre avec fierté les herbes qu’il fait pousser avec amour et technique. L’homme aux cheveux blancs et à la blague facile a trouvé sa place il y a plus de 30 ans au sein de Cuisine Solutions en tant que “chief scientist“, d’où il a lancé les aliments cuits et conservés sous-vide.
Fondée en France en 1987, Cuisine Solutions s’est installée à Alexandria (Virginie) en 1989 pour développer la technique du sous-vide à grande échelle. Depuis, l’entreprise française a fait fleurir des bureaux et des centres de fabrication à Sterling à partir de 2014, et même en Thaïlande depuis 2017. En 2019, le fondateur Stanislas Vilgrain a posé la première pelle d’une usine à San Antonio (Texas), qui accueillera sa plus grande fabrique dans le monde.
Du haut de ses 77 ans, Bruno Goussault est écouté par de nombreux chefs, passés et présents, à travers les Etats-Unis et en France, en commençant par Joël Robuchon, qu’il a connu sur un projet de la SNCF en 1983. “On est devenu très copains”, se souvient le technicien agro-alimentaire, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des industries agricoles et alimentaires (AgroParisTech). C’est à ce moment là qu’il élabore les premières techniques qui mèneront à l’invention de la cuisson sous-vide.
La SNCF avait lancé la restauration à bord du TGV en 1980 avec l’aide de Bruno Goussault. Après la réussite de ce lancement, deux ans plus tard, il cherche un chef qui pourrait l’aider à améliorer les recettes à bord des trains à grande vitesse. “Nous avons fait le tour des trois étoiles Michelin, et nous avons demandé Joël Robuchon, qui accepta difficilement, explique-t-il. J’ai analysé scientifiquement ce qu’il faisait et j’ai ensuite développé le sous-vide pour arriver à créer la qualité qu’il voulait”.
Le talent des deux hommes se croise pour allier la créativité de l’un et le savoir scientifique de l’autre. Alors qu’en 1987, la SNCF arrête son expérience de cuisine gastronomique à bord du TGV, le futur créateur de Cuisine Solutions, Stanislas Vilgrain, fait appel à lui pour regarder de plus près la technique de sous-vide qu’il a développée.
“Nous avons pris l’équipe de la SNCF, qui avait bossé sur la technique du sous-vide, pour travailler à Cuisine Solutions en Virginie”, se rappelle-t-il. “Il y a eu une continuité intéressante”. En parallèle, Bruno Goussault lance Crea, qui forme les chefs à utiliser la fameuse technique.
Si Joël Robuchon a été l’une des plus belles rencontres de sa vie, il n’en oublie pas moins son travail avec Jean-Louis Etienne, le célèbre explorateur et médecin. “J’ai passé beaucoup de temps avec lui car quand je fais quelque chose, je ne m’investis jamais à moitié, raconte-t-il avec passion. Quand il m’a dit: ‘je vais tester mes aliments en plein hiver dans le Vercors’, j’y suis allé”.
Le médecin nutritionniste attendait de Bruno Goussault la création d’une technique pour manger “bon” sans avoir à porter trop d’ustensiles, ni des plats lourds. “Tout était le plus léger possible, on avait donc adopté la cuisson sous-vide de plats qu’il aimait, car un aventurier, ce qu’il veut, c’est se faire plaisir une fois par jour”, souligne le technicien culinaire.
Près de sa cuisine, un prix est encadré. “Ah oui, on m’a aussi donné cela“, rit-il, comme s’il ne comprenait pas pourquoi. Le 31 septembre 2018, Bruno Goussault a reçu à Paris le Prix de la fondation Einstein attribué à l'”Un des 100 plus grands visionnaires”. Une belle lumière sur le technicien de l’ombre.
Interdiction du foie gras à New York : toutes les réponses à vos questions
C’est désormais officiel, le conseil municipal de New York a voté à une écrasante majorité l’interdiction du foie gras le 30 octobre. Le maire Bill de Blasio a confirmé dans la foulée qu’il ratifierait cette loi, qui va donc entrer en vigueur. Mais que contient-elle exactement? On répond à toutes vos questions.
Peut-on encore consommer du foie gras à New York ?
L’interdiction du foie gras a été votée le 30 octobre mais n’entrera en application que dans trois ans. Vous avez donc au moins jusqu’au début du mois de novembre 2022 pour acheter et consommer du foie gras à New York.
La loi concerne-t-elle New York City ou tout l’Etat de New York ?
La loi ne concerne que les cinq boroughs de la ville, il sera donc toujours légal de vendre ou consommer du foie gras dans l’Etat de New York après novembre 2022.
Puis-je importer du foie gras dans ma valise à New York ?
La loi sur l’interdiction du foie gras à New York ne concerne pas l’importation de foie gras pour consommation personnelle. Rien ne change de ce côté là donc, le pâté et le foie gras sont interdits “s’ils ne sont pas cuits et fermés hermétiquement”, précise la CBP (Customs and Border Protection). Et s’ils le sont ? “Peut-être” pour le foie gras. Bref, c’est le douanier qui décide. On vous le déconseille cependant, étant donné l’actualité.
Qu’est-ce que je risque à consommer du foie gras à New York ?
La loi qui entrera en vigueur en 2022 précise qu’il sera “interdit à quiconque, vendeurs ou restaurants, de vendre ou d’offrir des produits issus du gavage”. Si des amendes sont prévues pour les vendeurs et restaurateurs (“de 500 à 2000$ à chaque vente, stockage, possession ou donation de foie gras”), rien en revanche ne fait référence à la pénalisation de la consommation du foie gras.
L’interdiction du foie gras à New York est-elle définitive ?
Les professionnels de la filière peuvent encore porter l’affaire devant les tribunaux comme ce fut le cas en Californie où le foie gras a été successivement interdit, de nouveau légalisé, puis re-interdit en janvier 2019. Ariane Daguin, fondatrice de D’Artagnan, qui participa grandement à la diffusion du foie gras dans les restaurants américains, et fut en première ligne dans la bataille judiciaire en Californie assure “que oui, nous allons nous battre et porter cette interdiction devant la justice. Quand je dis nous, ce n’est pas seulement les deux éleveurs (de l’Etat de New York, NDLR) et D’Artagnan”. Les opposants devraient annoncer dans les prochaines semaines les suites judiciaires qu’ils souhaitent donner à l’affaire.
Retraite pour les Français expatriés aux États-Unis, mode d’emploi
(Article partenaire) Si vous êtes expatrié·e aux États-Unis et que vous souhaitez préparer correctement votre retraite, vous vous posez certainement pléthore de questions. USAFrance Financials, cabinet de gestion privée dédié aux Français résidant aux États-Unis, nous éclaire sur les erreurs à éviter et les bons réflexes à avoir.
Une question qui en inquiète plus d’un
“Beaucoup d’incertitudes entourent la question de la retraite pour les expatrié·e·s aux États-Unis”, confie Cédric S. Sage, fondateur de USAFrance Financials. “De nombreuses personnes sentent qu’elles ne sont pas prêtes, qu’elles ne cotisent peut-être pas assez, ou bien ne savent pas vraiment par où commencer, ni comment faire afin de consolider leur retraite française et la Social Security américaine.”
Aux États-Unis, le taux de remplacement des revenus de retraite fourni par les instances gouvernementales étant plutôt faible, en comparaison avec la France, il s’agit donc de pouvoir combler ce manque. Historiquement, c’étaient les compagnies qui s’occupaient de fournir à leurs employé·es une pension. Or, depuis les années 70, celles-ci ont, petit à petit, limité voire supprimé ces avantages.
De fait, le risque a été transféré sur les épaules de l’employé·e pour se constituer sa propre retraite, qui devra utiliser un programme de retraite tel que le 401(k), 403(b) ou encore IRA. Mais, même si l’employé·e a bien connaissance de ce qu’il ou elle a versé sur son programme, il demeure complexe de savoir exactement comment ce capital accumulé va se matérialiser en termes de revenus de retraite.
Ce que font la plupart des Français expatriés, et pourquoi ça ne fonctionne pas
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La stratégie patrimoniale dite « à la Française »
« Les Français ont tout naturellement tendance à penser à leur retraite de la même manière qu’ils l’auraient abordée en France », affirme Cédric S. Sage. C’est-à-dire ? L’idée est d’accumuler un maximum de patrimoine que l’on aura, bien évidemment, diversifié et optimisé fiscalement au cours de sa vie. Arrivé à la retraite, il s’agit ainsi de vivre des rentes générées par ce capital financier et/ou immobilier. Lors du décès, le patrimoine restant sera transmis aux héritiers.
Malheureusement, même si cette stratégie semble être la meilleure stratégie à mettre en place en France, « c’est une stratégie probablement vaine voire vouée à l’échec si l’objectif est de pouvoir garder son style de vie, » continue Cédric S. Sage.
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Ne pas négliger les risques financiers
Pour bien préparer sa retraite, il ne suffit pas de mettre de l’argent de côté, loin de là. Il s’agit d’anticiper les risques financiers qui pourraient réduire vos efforts à néant, en particulier sur un marché tel que celui des États-Unis.
Mettons en exergue les 5 risques majeurs :
– La longévité : C’est le risque le plus important de la planification financière car nous avons, de plus en plus, l’opportunité de vivre une très longue vie. Ce risque a également la particularité d’être un coefficient multiplicateur de tous les autres risques.
– L’inflation : Au rythme de l’augmentation actuelle du coût de la vie, il faut pouvoir prévoir de doubler ses revenus de retraite tous les 15 à 20 ans pour garder son style de vie.
– La taxation : Aux États-Unis, l’imposition au niveau fédéral est historiquement bas. Le taux marginal supérieur cette année est de 37 %, à comparer à 70 % dans les années 70, voire même 93 % après la crise de 1929. Or, si nous revenons à une moyenne historique, l’impact peut s’avérer être négatif sur notre revenu net après imposition.
– La volatilité: Tout d’abord, c’est l’impact de l’ordre des rendements. En effet, une crise financière et/ou immobilière dans les 5 années avant la retraite ou même les 5 années après la retraite, aura un impact dévastateur sur la capacité à générer le revenu espéré à vie. Ensuite, c’est le niveau de risque choisi en fonction du rendement attendu. En effet, la forte volatilité actuelle des marchés financiers impose aux personnes qui préparent leur retraite de faire appel à une certaine prudence, qui limite donc les revenus.
– Les frais de santé : Les coûts liés à la santé aux États-Unis sont élevés. Que ce soit pour se couvrir, se soigner ou encore séjourner dans un établissement médicalisé. De plus, l’inflation des coûts de santé suit une courbe exponentielle.
Mettre en place une stratégie viable pour votre retraite
Le fait d’être, aujourd’hui, aux États-Unis nous offre des opportunités que nous n’aurions pu avoir en France, et cela sans avoir besoin de visibilité. « Il s’agit de repenser sa stratégie patrimoniale en fonction des options à notre disposition aux États-Unis », conseille Cédric S. Sage.
Mettons notamment en exergue deux stratégies patrimoniales à connaître absolument :
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La stratégie dite de « flooring »
Dans notre vie quotidienne, nous avons deux types de dépenses : les dépenses pour nos besoins primaires et les dépenses dites discrétionnaires. L’objectif ici est d’allouer une partie de notre capital afin d’assurer et de garantir le maintien de nos besoins vitaux pour le reste de notre vie.
Les instruments typiques sont : la sécurité sociale française et les complémentaires de retraite, la Social Security, si accessible les pensions d’entreprise, et bien évidemment aux États-Unis, les « annuities ».
Une fois ces frais pris en charge, nous serons plus libres de pouvoir profiter davantage de notre capital restant pour les centres d’intérêt qui nous passionnent !
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La stratégie dite de « bucketing »
À la retraite, nous allons très probablement passer par 3 phases de vie :
– Les Go-Go years : Ce sont les premières années à la retraite et, de fait, l’énergie, l’envie et la santé nous poussent à en profiter, et à dépenser.
– Les Slow-Go years : C’est la phase où nous commençons à perdre en mobilité et motricité, et ainsi probablement dépensons un peu moins.
– Les No-Go years : C’est la dernière phase de notre vie, où les pépins médicaux se multiplient et les frais de santé également.
Ainsi, en matière de planification financière, la retraite n’étant pas qu’une seule période linéaire, l’objectif est de pouvoir dédier des actifs durant chacune de ces phases.
À cet effet, un actif tel qu’une assurance-vie de type Whole Life* peut jouer un rôle déterminant dans une implémentation optimale de cette stratégie. Il peut à la fois servir dans la mise en place d’une réserve d’épargne, mais également aider à la succession car celui-ci se munit d’une assurance décès à vie.
USAFrance Financials : L’accompagnement patrimonial
Ainsi, avec l’aide de cabinets de gestion patrimoniale tels qu’USAFrance Financials, il est possible de mettre en place une stratégie globale et internationale afin de pouvoir, non seulement, améliorer son style de vie, mais également réduire drastiquement les risques, minimiser l’impact fiscal, tout en assurant sa succession.
Contactez USAFrance Financials dès aujourd’hui pour réaliser un bilan personnalisé et bénéficiez de conseils avisés afin d’optimiser votre stratégie de retraite.
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