Passage par Washington pour ce douzième épisode de Révolution bilingue en partant à la rencontre de Vanessa Bertelli, une Suissesse multilingue engagée.
Elle est la fondatrice de DC Immersion, une organisation à but non lucratif qui a changé la donne en matière d’éducation bilingue dans la ville en multipliant les plaidoyers en faveur du multilinguisme et en encourageant les éducateurs et les parents à monter des filières bilingues dans les écoles publiques. Quand la Révolution bilingue s’empare de la capitale américaine !
Le podcast “Révolution Bilingue” est proposé par French Morning avec le soutien de CALEC (Center for the Advancement of Languages, Education, and Communities).
Écoutez l’épisode ici ou sur iTunes Podcast.
Listen to “Episode 12: Vanessa Bertelli, la Suissesse qui veut rendre Washington bilingue” on Spreaker.
Révolution Bilingue, ép.12: Vanessa Bertelli, la Suissesse qui veut rendre Washington bilingue
Les Nabis s'exposent à Washington
À la fin du XIXème siècle, l’impressionnisme s’essouffle et laisse place à une floraison de styles différents. La Phillips Collection rend hommage à l’oeuvre d’artistes post-impressionnistes français lors de sa nouvelle exposition “Bonnard to Vuillard: The Intimate Poetry of Everyday Life”, visible jusqu’au 26 janvier 2020.
Au total, soixante oeuvres de Pierre Bonnard, d’Édouard Vuillard, Maurice Denis, Aristide Maillol, Paul Ranson, Ker-Xavier Roussel et Félix Vallotton, figures du groupe d’artistes Nabis et moteurs de la transition vers le post-impressionnisme, seront montrées au public. Leurs travaux traduisent l’éclectisme de la production artistique de l’époque. L’exposition rassemble des tapisseries, des peintures, des vitraux et de la céramique.
Jean-Michel Giraud, un Français contre le sans-abrisme à Washington
Jean-Michel Giraud est un idéaliste. “Mon espoir, c’est d’essayer de faire du bien tous les jours”, affirme le président-directeur général de Friendship Place. L’association d’aide au sans-abrisme a reçu depuis 2017 plusieurs donations d’Amazon, dont une d’un million de dollars, dans le cadre d’un partenariat ayant pour objectif de réduire le sans-abrisme. Une première pour cette association régionale. Reconnue aux Etats-Unis pour ses solutions pratiques et fonctionnelles pour combattre le sans-abrisme dans la région de Washington, Friendship Place a aidé 3.700 personnes à retrouver un domicile, un emploi, ou autres formes d’assistance sur l’année 2018. À la tête de l’association depuis 2006, Jean-Michel Giraud a vécu 40 ans au cœur du monde humanitaire américain.
Originaire d’un petit village de l’Isère, il a découvert les Etats-Unis à l’aube de ses 18 ans, lors d’un voyage pour rendre visite à son frère. “J’ai vécu dans le centre de San Francisco. À l’époque, on y louait des hôtels à la semaine, raconte le Français qui se destinait à une carrière de professeur de langues. Je suis rentré en France, mais j’avais déjà prévu de repartir. Même à cet âge-là, j’ai tout de suite réalisé que les Etats-Unis représenteraient beaucoup plus qu’un voyage. J’ai ressenti que ma culture était ici”.
Influencé par le changement culturel et social qui grondait dans les rues de San Francisco dans les années 1970, l’étudiant trilingue décide de rester dans son pays d’adoption. “Je suis LGBT, et ce qui se passait en Californie à ce moment-là a tout changé pour moi. Je suis resté avant de partir en Nouvelle-Angleterre où j’ai vécu plus de dix ans”. Exposé très vite à l’humanitaire, il travaille alors dans plusieurs associations à but non-lucratif pour des handicapés mentaux.
Une association connue dans l’ensemble des Etats-Unis
Après avoir dirigé plusieurs résidences psychiatriques dans le Maryland, il rejoint Friendship Place en 2006. Réalisant que de nombreuses personnes en accoutumances étaient laissées de côté, le nouveau PDG décide de mettre en place le projet “Neighbors First”. L’idée: proposer un logement à tous, sans différencier les individus en situation de dépendance et ceux qui ne le sont pas. Très vite, l’association est connue dans l’ensemble du pays.
Jean-Michel Giraud et ses équipes lancent alors de nombreux programmes qui améliorent considérablement la situation des sans-abris à Washington. Suite à la crise financière de 2009, l’association créée un programme de placement sur le marché du travail. “Nous partons du principe que tout le monde a une aptitude qui leur permet de trouver un emploi. On s’est aperçu que c’était très valorisant, très motivant”, explique le Français. C’est grâce à ce programme que Friendship Place a été contacté par le géant Amazon. L’association propose également un programme pour les vétérans et les jeunes et a mis en place des consultations psychiatriques au centre d’accueil. En plus de ses équipes, Friendship Place travaille également avec une cinquantaine de bénévoles.
Jean-Michel Giraud sait que le combat sera long. “Je pense qu’après l’élection de Donald Trump, il y a eu cette poussée vers le racisme pour certains, mais il y a aussi eu de nombreuses réactions contre le racisme et les attaques contre les personnes LGBT. Cela se passe souvent aux Etats-Unis, il y a un sens de justice”, espère-t-il. En tout cas, l’ancien Isérois n’abandonnera pas. “Ce domaine me permet de faire quelque chose qui ajoute du sens à la vie : aider les autres. Si j’étais resté en France, je serais sûrement devenu professeur de langues. Ici, j’ai pu faire d’autres choses, j’ai eu un choix”.
Un magasin éphémère sur les Caraïbes françaises à Miami
Vous aimez le shopping, les cocktails et les Antilles françaises ? Rendez-vous au pop up French Carribbean dans le quartier de Wynwood du 13 au 17 novembre. Il sera ouvert tous les jours de 11am à 9pm.
Conçu par la plateforme de promotion de l’artisanat French Wink, ce magasin éphémère rassemblera plus de quinze marques de vêtements et d’accessoires, de bijoux, chaussures et cosmétiques venant de Guadeloupe, Martinique et Guyane française.
Une soirée de clôture aura lieu le 17 novembre (6-9pm) à l’occasion des French Weeks Miami, lancées par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride il y a 12 ans à Miami.
Le foie gras bientôt fixé sur son sort à New York
On approche de la date fatidique. Le conseil municipal de New York se prononcera sur l’interdiction du foie gras le mercredi 30 octobre en séance plénière, après un premier vote du texte en commission sanitaire prévue la veille au matin. La séance promet d’être animée. Voters for Animal Rights, un groupe qui soutient l’interdiction, invite ses supporters à se rassembler mercredi pour “donner une voix aux canards et oies à la mairie“.
Le texte, porté par l’élue démocrate du sud de Manhattan Carlina Rivera, vise à “interdire la vente de certains produits avicoles dont les oiseaux issus du gavage”. Les défenseurs de ce projet de loi et les associations de défense animale mettent en avant le traitement inhumain et douloureux dont font l’objet les oies, gavées pour permettre l’élargissement de leur foie, pendant le processus de production.
Un argument qu’Ariane Daguin, la patronne française de D’Artagnan Foods, désapprouve. “Les oies se gavent naturellement à l’état sauvage avant les migrations, on ne fait que reproduire un processus naturel avec un entonnoir dans l’oesophage insensible des animaux”.
Pour la productrice de foie gras à New York, le possible “foie gras ban” est une décision politique. “Lors de la première commission sanitaire du 18 juin, certains conseillers municipaux portaient des t-shirts “ban foie gras”, ils ne nous ont presque pas laissés parler. Ils ont compris qu’ils auraient plus de voix en penchant du côté des végétariens”.
Ce n’est pas la première fois que le débat éclate à New York. En 2008, un élu municipal avait demandé au Sénat de l’Etat de légiférer pour interdire la pratique du gavage d’oies et de canards. Le projet de loi actuel intervient quelques mois seulement après l’interdiction du foie gras en Californie, qui a obligé la seule ferme productrice à mettre la clé sous la porte. Ariane Daguin s’inquiète qu’il en soit de même à New York. “Il n’y a que deux fermes ici, Hudson Valley Foie Gras et La Belle, qui emploient plus de 400 personnes et fournissent plus de 1000 restaurants. Leur situation est très grave”.
La patronne de D’Artagnan, dont l’activité va également souffrir de l’interdiction du foie gras, invite les restaurateurs de New York et les citoyens à se manifester d’ici mercredi en écrivant un e-mail aux conseillers municipaux. Le bureau de Carlina Rivera n’a pas répondu à notre demande d’entretien.
La France a changé d'heure mais pas les Etats-Unis
Vous aurez une heure de plus pour parler à vos proches en France. Le dimanche 27 octobre, la France est passée à l’heure d’hiver. À 3 heures du matin, il sera donc 2 heures.
Histoire que vous ne vous preniez pas les pieds dans le tapis en cas d’appel business avec la France lundi, on rappelle que les Etats-Unis ne changent pas d’heure en même temps. C’est une loi américaine de 2005, entrée en vigueur en 2007, qui est responsable de ce décalage. Ici, le passage à l’heure d’hiver se fait le dimanche 3 novembre.
Pour une semaine, il y aura donc cinq heures de décalage horaire avec la France si vous êtes sur la côte Est, huit si vous êtes sur la côte Ouest.
Commandez le hors série Bien Vivre à New York
C’est le tout premier magazine imprimé entièrement réalisé par French Morning. Tiré à 40 000 exemplaires, et co-publié avec Challenges, il est disponible dans tous les bons kiosques de France, mais vous pouvez aussi le commander si vous habitez aux Etats-Unis. Nous vous l’enverrons par la poste, sans frais.
Ecrit par les journalistes de French Morning, et le correspondant de Challenges à New York Philippe Boulet-Gercourt, sous la direction de Capucine Moulas, ce hors série a le goût du French Morning que vous connaissez. Vous y retrouverez le mélange de conseils pratiques, d’idées de sorties et des histoires de Français qui vivent leur rêve américain. De l’ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet à l’écrivain Marc Lévy, en passant par le pâtissier star Dominique Ansel et des dizaines d’autres, vous découvrirez leurs histoires de New-Yorkais d’adoption.
Nous avons aussi demandé à des Français de la Big Apple de partager leurs bons plans pour maitriser les transports en commun, trouver un logement, s’assurer, faire du sport, dénicher une école, etc… On y a même mis des recettes de cuisine et des quiz pour s’amuser ensemble!
Lisez-le et dites nous ce que vous en pensez!
Acheter le hors série (expédition aux Etats-Unis seulement):
Quatre résidences à vendre ou louer dans le Westchester
(Article partenaire) Que ce soit pour vivre ou réaliser un investissement, il est clair que l’immobilier new-yorkais est souvent l’objet de désillusions tant les prix sont exorbitants. Une alternative existe cependant : le comté de Westchester, situé juste au nord de New York, est très attrayant pour toute personne voulant acheter ou louer un bien immobilier dans l’agglomération new-yorkaise.
France Tucker, agente immobilière franco-américaine, connaît la région comme sa poche : elle vit dans le Westchester depuis que ses parents français expatriés y ont emménagé, en 1966. Aujourd’hui, elle nous présente quatre joyaux actuellement sur le marché (à vendre ou à louer).
Une imposante maison de style Tudor à Larchmont
Nichée dans une rue calme et en cul-de-sac d’Howell Park, cette magnifique maison est située à quelques “blocks” seulement de la gare Larchmont Train Station.
Parmi ses atouts figurent un plafond cathédrale et une porte en chêne sculptée à la main.
Elle comprend également une grande pièce à vivre avec une cheminée à bois et des baies vitrées donnant sur le jardin. Un second salon, plus formel, peut servir pour des réceptions. À proximité de la maison se trouvent non seulement la gare mais aussi plusieurs écoles et parcs.
Chambres : 5
Adresse : 110 Carleon Avenue, Larchmont, NY 10538
Prix de vente : $1.549.000
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Vivez les pieds dans l’eau à Rye
Profitez du calme et de la sérénité de Rye avec cette “townhome” fraîchement rénovée. Piscine au bord de l’eau, plage et aire de jeux privées : tout ceci n’est situé qu’à une courte distance à pied d’Oakland Beach et Rye Town Park, et à seulement quelques minutes de downtown Rye, Harrison et Mamaroneck.
Cette maison fait partie d’un ensemble de résidences surveillées et séparées de la route par un grand portail. Une pièce supplémentaire peut être convertie en troisième chambre ou en bureau.
Chambres : 2
Adresse : 42 Water’s Edge, Rye, NY 10580
Prix de vente : $1.099.000 (également disponible en location)
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Retour aux sources à Greenhaven
Cette maison est située à Greenhaven, une zone à la fois en pleine nature et proche des commerces et moyens de transport. La chambre du premier étage est aussi grande que le salon, avec sa propre salle de bain et son dressing.
Les deux autres chambres du premier étage se partagent une salle de bain, tandis qu’au second, deux larges chambres cachées sous les toits possèdent un charme incontestable.
Dans le jardin, vous trouverez un grand patio et un bassin à poissons.
Chambres : 5
Adresse : 5 Sunset Road, Rye, NY 10580
Prix à la location : $8.400/mois
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Une “ranch house” à Scarsdale
Cette “ranch house” complètement rénovée comporte quatre chambres. Dans sa grande cuisine fonctionnelle, tous les appareils sont neufs, et un réfrigérateur supplémentaire est disponible dans le garage.
Le sol est en parquet, de grandes fenêtres laissent entrer la lumière, et cerise sur le gâteau: la maison dispose d’une cheminée.
Chambres : 4
Adresse : 429 Grand Boulevard, Scarsdale, NY 10583
Prix à la location : $4.500/mois
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Transfert de patrimoine, Retraite : USAFrance Financials guide les français aux États-Unis
(Article Partenaire) Être Français aux États-Unis crée nombre de complications administratives. Trouver des réponses aux nombreuses questions liées à la gestion d’actifs en France, de futurs placements, ou bien gérer sa succession n’est pas affaire simple… C’est à partir de ce constat que Cédric S. Sage a établi USAFrance Financials en 2010, un cabinet de gestion indépendant spécialisé pour les résidents français aux États-Unis. Mais pourquoi faire appel à de tels services ?
French Morning : Décrivez-moi USAFrance Financials ?
Cédric S. Sage : Nous aidons les cadres et entrepreneurs français dans la mise en place de stratégies financières optimales et les guidons à travers leurs problématiques d’actifs : succession, retraite, placements, prévoyance familiale, et stratégies de défiscalisation. Nous assistons actuellement près de 400 familles aux États-Unis.
FM : Qui ciblez-vous généralement ?
Cédric S. Sage : Nous aidons généralement les Français résidant aux États-Unis pour une durée indéterminée et confrontés à des problématiques de résidents fiscaux locaux.
FM : Pourquoi travailler avec vous plutôt qu’un cabinet américain traditionnel ?
Cédric S. Sage : Notre valeur principale est liée à l’approche globale que nous apportons et notre compréhension pointue des ramifications internationales.
À l’inverse d’autres firmes méconnaissant ces ramifications internationales, nous offrons une visibilité certaine aux finances de nos clients indépendamment de leur résidence future.
En leur permettant de devenir proactifs quant à leur avenir, nos clients bénéficient d’opportunités n’existant pas en France, les aidant ainsi à produire des rentes de retraite plus importantes tout en prenant moins de risques, en diminuant l’impact fiscal, et tout en limitant les frottements internationaux d’une succession.
Chez USAFrance Financials, nous étudions les finances personnelles à travers leur situation globale, du côté français et américain, grâce à un processus de planning unique et rigoureux.
Afin de préconiser des recommandations optimales, nous restons à la pointe des changements de règles internationales, grâce à la formation continue et travaillons main dans la main avec tout un consortium de professionnels du droit, de la fiscalité, de l’immobilier, etc.
FM : Pour démarrer le processus avec vous, comment cela se passe-t-il ?
Cédric S. Sage : Nous commençons toujours par un audit complet de la situation et des objectifs d’une personne, ce qui nous permet de revenir avec des recommandations sur mesure et de pouvoir présenter les stratégies qui apparaissent les plus appropriées. Avec l’accord du client, nous pouvons ensuite implémenter les stratégies et les réviser de manière périodique.
Toute communication future doit avoir lieu en anglais. Les thèmes discutés le sont dans un cadre informatif général et ne doivent surtout pas être interprétés à la lettre comme conseils fiscaux, légaux, ou d’investissements. Bien que les informations octroyées soient estimées fiables, celles-ci ne reflètent en rien la situation particulière des lecteurs. Il est donc important de ne suivre ces informations que lorsque directement confirmées par le conseil d’un professionnel.
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"Richard" devient "Dick": 5 surnoms américains expliqués
Savoir reconnaître les surnoms américains est un petit défi. Entre les prénoms qui ont une dizaine de surnoms différents, et ceux qui n’ont rien à voir avec le prénom initial, on peut vite s’y perdre.
Les Richard sont des Dick
Ce n’est pas nous qui le disons, c’est la tradition anglaise. Il faut se rappeler qu’au Moyen Âge, il n’y avait pas beaucoup de prénoms. Richard était un prénom donné à la pelle, il fallait donc des surnoms pour se différencier. Il s’est vite transformé en Rick, puis on a fait rimer ce surnom avec un autre pour devenir un nom à part entière. C’est ainsi que Rick est devenu Dick. C’est probablement le surnom le plus dur à porter de nos jours, et le plus difficile à traduire… Dans un épisode de Desperate Housewives (saison 7, épisode 13), le personnage de Susan lance à un “Dick“, qu’il a bien la tête de son prénom, ce que les traducteurs ont traduit par “du con” en français. Bof.
Pourquoi les John sont des Jack?
Qui dit surnom, ne dit pas forcément diminutif aux Etats-Unis! Remontant au XIIe siècle, Jack était à l’origine utilisé comme nom générique pour les paysans. Au fil du temps, il s’est retrouvé dans les noms de métier comme celui de bûcheron (lumberjack) ou encore de cordiste (steeplejack). Tout comme Jack, John était aussi utilisé comme nom générique pour les roturiers et les paysans anglais (John Doe, que l’on utilise aujourd’hui pour désigner les personnes sans identité), ce qui pourrait expliquer pourquoi Jack est devenu son surnom. L’autre explication serait que les Normands ajoutaient “kin” au nom lorsqu’ils voulaient créer un diminutif. Et Jen était leur façon de dire John. C’est ainsi que John est devenu Jenkin. Le temps a transformé cela en Jakin, qui est finalement devenu Jack. Vous suivez?
Evidemment, les Harry sont des Henry
Depuis l’époque médiévale, Harry a toujours été un surnom populaire pour les Henry en Angleterre. Henry était également très populaire parmi les monarques britanniques, dont la plupart préféraient être appelés Harry par leurs sujets. C’est une tradition qui se poursuit aujourd’hui comme le prince Henri de Galles qui, une fois baptisé, est devenu le prince Harry.
Bill Clinton est en fait William Clinton
Il y a beaucoup de théories sur la raison pour laquelle Bill est devenu un surnom pour William. Le plus évident, c’est que cela faisait partie de la tendance de l’échange de lettres du Moyen Âge. Semblable à Dick et Rick, Bill est un surnom qui rime pour Will. Certains pensent que Will a été transformé en Bill pour des raisons phonétiques. A noter, lorsque William III règne en Angleterre à la fin du XVIIe siècle, ses sujets utilisaient le surnom de “roi Billy” pour se moquer de lui.
La palme d’or à Peggy pour Margaret
Peggy est l’un des surnoms les plus obscurs de cette liste, mais l’explication est assez simple. Les surnoms évidents pour Margaret sont Marg, Margie et Maggie. Il n’en faut pas beaucoup pour arriver à Meg à partir de là. Nous savons maintenant que les rimes ont joué un rôle majeur dans de nombreux surnoms. Ces surnoms se sont transformés plus tard en formes rimées Pog (gy) et Peg (gy). Bon à savoir, les Margaret peuvent aussi se prénommer Daisy, de la traduction de “Marguerite” en français.
Norwegian lance des vols directs Paris-Austin
La liaison est inédite. Après Denver et Orlando, que la compagnie Norwegian Airlines est la seule à desservir sans escale au départ de Paris, ses vols Paris-Austin seront lancés le 6 mai 2020. Cette huitième route long-courrier directe au départ de Paris-Charles de Gaulle (CDG) en direction des Etats-Unis sera saisonnière et opérée jusqu’au 23 octobre 2020.
La compagnie low cost n’en a donc pas fini avec les US, malgré l’arrêt de ses Paris-Newark et de sa desserte des Caraïbes en raison de difficultés financières. Après avoir franchi en juin le cap des 1,5 million de passagers transportés entre les France et les Etats-Unis, Norwegian a publié son meilleur résultat trimestriel avec un bénéfice brut de 216 millions d’euros (+38%). Les Etats-Unis constituent d’ailleurs le marché le plus important pour la compagnie en termes de revenus suivis par la Norvège, l’Espagne et le Royaume-Uni.
Selon la compagnie, les passagers pourront voyager en class éco à partir de 189,90€ aller-simple, et en Premium à partir de 709,90€ l’aller-simple. Les vols, qui accueilleront jusqu’à 35 passagers en classe Affaires et 309 en Economie, seront opérés jusqu’à trois fois par semaine en Boeing 787-9 Dreamliner.