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Le "vigneron de Charlie Hebdo" en conférence à Brooklyn

Ils sont du genre à penser que le vin est une affaire trop sérieuse pour le laisser “aux spécialistes chiants” et la vie trop courte pour ne pas la déguster à pleine gorgée. Dominique Hutin, journaliste chroniqueur à France Inter notamment, et Gérard Descrambe, vigneron à St Emilion, en ont fait un livre, “Grand Cru déclassé”. Ils seront les invités vedettes d’une journée originale présentée à l’Invisible Dog à Brooklyn, consacrée à la maison qui les édite, Les éditions de l’Epure, et plus largement à la cuisine et ses aventuriers.
Le livre de Hutin et Descrambe est sous-titré: “Appellation Charlie-Hara Kiri contrôlée”, car il raconte d’abord l’histoire singulière du vigneron Descrambe et de la bande déjantée d’Hara Kiri puis Charlie Hebdo. “Ca a commencé au début des années 1970, raconte Dominique Hutin. Gérard, fils de vigneron qui avait bien juré de ne jamais faire ce “métier de con”, s’est retrouvé rappelé à St Emilion pour aider son père vigneron”. Le père en question était un pionnier du bio et du vin naturel à l’époque où le nom ne disait rien à personne. A la recherche d’un peu de pub, le fils envoie une lettre à Hara Kiri “parce qu’à l’époque c’était le seul journal qui s’intéressait au bio”. Il propose d’expédier du vin gratuitement. La lettre de réponse du Professeur Choron, la fondateur du magazine, tien en deux lignes: “Vas-y envoie 60 bouteilles et du meilleur”.
Pour le remercier, le dessinateur Reiser envoie à Descrambe une étiquette à coller sur ses bouteilles. Les dessinateurs de Hara Kiri puis de Charlie vont garder cette habitude et lui constituer au fil des années une collections d’étiquettes de vin empreinte d’une distinction et finesse sans pareil, signée des Gébé, Cavanna, Carli, Lefred Touron, Willem, Charb, Tignous, Wolinski…
Au fil des années, et des paiements en liquide épongés ensemble au cours de fameux repas rue de Bièvre, Gérard Descrambe est devenu le vigneron officiel de la bande de Charlie. Le 7 janvier 2015, jour de l’attentat, il a donc comme tant d’autres, perdu beaucoup d’amis. Et conclu qu’il fallait continuer de rigoler, et d’aimer le vin.
Le programme de la journée “Editions de l’Epure @ Invisible Dog”:

12pm: “Les Editions de l’Epure, a singular brand”, avec Sabine Buquet-Grenet, co-fondatrice de la maison d’édition.

1:30pm: “Grand Cru Déclassé. An editorial adventure”, avec Gérard Descrambe et Dominique Hutin

3-5pm: Farmer Market avec Treiber Farms.

6pm
“Do you speak wine? The words of wine, a living language to the taste of the time”: conférence par Dominique Hutin

7-9pm: Happy Hours, avec une compétition de fromage franco-suisse

Halloween: 4 conseils pour faire la fête de manière plus responsable

Orgie de bonbons, décorations en plastique à outrance, costumes à durée limitée…Chaque année, les Américains dépensent en moyenne 8.8 milliards de dollars pour une fête qui ne dure souvent que le temps d’une soirée. Comment limiter les dégâts niveau dépenses, environnement et soins dentaires? On vous donne quelques conseils.
Echangez vos bonbons contre un cadeau ou une bonne action
Aller de maison en maison pour récolter un maximum de bonbons, quoi de plus amusant pour les enfants ? Mais le lendemain, ce sont souvent les parents qui déchantent : que faire de tout ce sucre? Sorte de soeur cachée du Père Noël, la “Switch Witch” est une bonne fée qui vient pendant la nuit pour échanger les sucreries contre un livre ou un jouet (la rumeur voudrait que la Switch Witch soit en réalité l’oeuvre de parents très soucieux de la santé de leurs bambins, ou celle de gourmands qui veulent garder les bonbons pour eux-mêmes). Les bonbons font aussi la joie des militaires en mission à l’étranger: plusieurs organisations comme Operation Shoebox acceptent les dons de bonbons qu’ils envoient ensuite aux soldats.
Choisir des friandises plus respectueuses de l’environnement
Une des plaies d’Halloween, ce sont les millions d’emballages de bonbons et autres sucettes qui se retrouvent dans la nature chaque année. On pourrait distribuer des bonbons en vrac, mais méfiance des parents oblige, les enfants refusent souvent les friandises qui ne sont pas individuellement emballées. Une bonne alternative aux sucreries est d’offrir des clémentines: décorées au feutre, elles font très couleur locale, et rappellent des citrouilles en miniature. Sinon, un saladier rempli de pommes bien rouges faussement annoncées comme empoisonnées ne manqueront pas de piquer la curiosité des plus téméraires.
Participez à un échange de costumes
Pour donner une nouvelle vie à un costume devenu trop petit, et choisir un nouveau costume pour Halloween 2019, le “costume swap” est une formule gagnante. La bibliothèque municipale de San Francisco en organise plusieurs, dont un le samedi 19 octobre à Portola, et le mercredi 23 octobre à l’antenne de Bayview. On peut également organiser un échange de costumes entre amis ou parents, et les groupes Facebook “Buy Nothing” sont également une bonne ressource pour la version en ligne.
Une déco zéro-déchet
Le maître-mot, c’est le recyclage : faire du neuf avec du vieux, faire appel à son côté créatif, et surtout limiter les achats de décoration en plastique d’un goût parfois discutable. Pour ramasser les bonbons, rien de tel qu’une vieille taie d’oreiller, que l’on peut décorer avec des feutres, ou avec des tampons faits en pomme de terre avec de la gouache en guise d’encre. Des citrouilles aux formes biscornues, achetées au pumpkin patch local, feront de très jolies décorations d’extérieur, et leur chair, s’il s’agit de citrouilles “sugar pie”, pourra servir à faire une soupe de saison ou un délicieux pumpkin bread. Des collants filés feront d’excellentes toiles d’araignée, et pourquoi pas transformer vos gallons de lait vides en fantômes ? Un feutre noir pour dessiner des yeux et une bouche, une petite guirlande de LED à l’intérieur du bidon et le tour est joué !

Franck Avice, de la RATP à la présidence de la FACC de Houston

La Chambre de Commerce franco-américaine de Houston (FACC) a un nouveau président: Franck Avice. Nouvellement arrivé au Texas pour suivre son épouse, il exerce des activités de conseil pour le compte d’entreprises et organisations à but non lucratif. Il remplace Geoffroy Petit, en partance pour l’Europe.
“Il faut promouvoir la ville de Houston et lui apporter notre savoir–faire français, notre vivier de start-ups qui pourraient choisir Houston comme première base d’implantation, explique-t-il. Après la Silicon Valley et la Côte Est, il est possible d’envisager une Troisième Côte aux Etats-Unis ».
Cet ancien avocat devenu inspecteur général des finances a fait une partie de sa carrière au Ministère de l’Économie et des Finances, dans la structure d’audit du gouvernement basée à Bercy.
A partir de 1995, il occupe divers postes en lien avec les entreprises et l’innovation au sein des agences gouvernementales. Il rejoint par la suite la Commission Européenne, en tant qu’expert chargé d’aider la République Tchèque, la Hongrie et la Pologne à accéder à l’Union Européenne, et notamment se mettre en conformité avec le droit communautaire sur les volets du droit de la concurrence et de l’aide aux entreprises. Il rejoint ensuite le cabinet du ministre français du Développement durable et de l’Énergie en 2008 et 2009 en tant que négociateur-en-chef du paquet énergie climat de l’Union sous la présidence française, précurseur des accords de Paris en matière de climat.
Nommé directeur de l’audit et de la stratégie de la RATP en 2009, Franck Avice devient le vice-président exécutif en 2012 du réseau de transports publics puis, en 2014, son directeur général en charge des opérations et du portefeuille-clients. « La ville de Houston et les grandes institutions se préparent à l’après pétrole et l’après gaz. Elles ont pour ambition de développer d’autres activités pour les entreprises dans les domaines de la technologie et du digital. La ville a l’avantage d’avoir une énorme base industrielle avec des portefeuilles de clients à disposition. C’est une des forces principales de Houston. Notre rôle est de les aider dans cette stratégie notamment en développant plus de liens avec la France”, analyse-t-il.
Le secteur médical n’est pas en reste car la Chambre de commerce a déjà initié des relations entre le Texas Medical Center et les grands hôpitaux en France. Elle compte les renforcer dans l’avenir. « Il y a une volonté d’avancer car il y a une concurrence entre toutes les villes, y compris à l’intérieur du Texas », rajoute ce dernier.
Début novembre, Franck Avice emmènera une délégation de Houston en France pour rencontrer les acteurs de la French Tech. Selon lui, cela permettra d’accroître la notoriété de la FACC, d’augmenter le nombre de membres et de projets. « Il faut que nous calions notre gamme de services sur ce que veulent faire les grands acteurs de Houston. La France n’est pas vraiment perçue comme un pays de business. Il faut que l’on change notre image. Nous avons beaucoup à offrir ».

MyNabes, le nouveau réseau d’entraide entre voisins

On connaissait déjà Nextdoor pour tout savoir sur le dernier vol de voiture, le chat perdu de la voisine ou les querelles sur les hauteurs de haies mitoyennes… Avec MyNabes, une application gratuite disponible sur l’Appstore et le Play store depuis le 16 octobre, l’objectif d’Elodie Bottine, sa créatrice, est tout autre: il s’agit d’un réseau social d’entraide, de partage de services et d’objets.
L’idée de MyNabes a germé quand Elodie Bottine a déménagé de France à Menlo Park, en Californie: “Je pensais que je serais accueillie comme dans “Desperate Housewives”, mais la tarte aux pommes de bienvenue apportée par la voisine, je l’attends toujours!, plaisante-t-elle. J’ai vite constaté que je devais me débrouiller seule, et qu’entre les courses, les activités des enfants, on est sans cesse dans sa voiture. S’il me manque un oeuf pour faire un gâteau, je dois ressortir ma voiture, alors qu’il serait tellement plus simple de pouvoir demander à son voisin qu’il nous dépanne.
MyNabes est organisé en plusieurs catégories, avec en fil rouge, la mutualisation des biens et des services: “La vie coûte très chère ici. Sur MyNabes, on peut partager des objets, échanger des services, comme la garde d’animaux ou le covoiturage, faire appel à ses voisins bricoleurs au lieu de payer un pro, ce qui permet de faire des économies substantielles, tout en gagnant du temps et en développant un lien social de proximité.
A Paris, Elodie Bottine avait l’habitude de rendre visite à sa voisine âgée de plus de 90 ans, qui n’avait pas de famille proche: elle a repris l’idée avec la catégorie “Courtesy visits” qui permet d’intégrer les seniors dans la vie du quartier. L’application permet également d’organiser facilement des “playdates” entre enfants, ou de proposer à ses voisins d’aller voir une expo ou un concert ensemble.
L’originalité de MyNabes réside également dans son système de rémunération des services rendus: “On peut choisir de payer en fruits, en plats faits maison, en argent, ou bien proposer ses services en retour, offrir de boire un verre, ou simplement dire merci.
Directrice du développement commercial dans une maison d’édition parisienne, Elodie Bottine a mis deux ans à mettre au point MyNabes. “C’est ma première aventure entrepreneuriale. Mon déménagement aux Etats-Unis m’a forcée à sortir de ma zone de confort, afin de prouver à mes enfants que je pouvais mener un nouveau projet à bien.
Après deux ans à travailler sur le projet en solo, la créatrice de MyNabes vient d’embaucher son premier CTO, et recrute des “ambassadeurs” partout aux Etats-Unis. “Ils se chargeront d’initier à l’application et de faire tester de nouvelles fonctionnalités. Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné dans la région de San Francisco, reste à se faire connaître dans le reste du pays.

La ville d'Angers fait son marché à Austin

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L’affiliation entre les villes d’Angers et d’Austin sera célébrée au cours de l’évènement Austin Angers French Market, le samedi 16 novembre de 9am à 3pm à l’Université St Edward.

Ce marché français réunira une délégation venue d’Angers composés de musiciens, de cinéastes, de chefs cuisiniers et d’artistes en tout genre. Au programme : cuisine française, cours de français, projection de dessins animés, leçons de pétanque et autres activités pour faire découvrir la culture française aux habitants d’Austin, dont certains ont découvert la vallée de la Loire en 2015, à l’occasion de la “Austin Week” à Angers.

Les villes d’Angers et d’Austin sont depuis 2012 ce que l’on appelle aux Etats-Unis des “Sister Cities”. Ces affiliations entre des villes américaines et étrangères ont commencé après la seconde guerre mondiale sous l’impulsion du président Dwight D. Eisenhower avec un programme appelé “People-to-people”. En 2019, plus de 2 000 villes américaines sont liées à plus de 1800 villes étrangères dans 123 pays.

L’économie circulaire en débat au Lycée français de New York

Et si l’économie circulaire était la solution pour sauver la planète? C’est la question au centre du débat du lundi 21 octobre au Lycée français de New York

Très en vogue, l’économie circulaire préconise un mode de production et de consommation articulé autour de l’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles pour éviter le gaspillage des matières premières et des sources d’énergies non renouvelables. Bref, faire plus et mieux avec moins.

Le débat animé par l’ancien journaliste Jean-Christian Agid rassemblera Farah Albani (Conseiller Politique, Bureau du Développement Durable de la Mairie de la Ville de New York), Meriem Hammoutene (directrice du marché US, Loop at TerraCycle), Frédéric Glanois (Chef de service économique et financier de la Représentation permanente française à l’ONU) et Sam Loni (Manageur des Partenariats, UN Sustainable Development Solutions Network).

Les meilleurs Halloween au Texas

Les petits et les grands commencent à élaborer leurs costumes et leurs maquillages pour célébrer Halloween le 31 octobre. Voici un guide non-exhaustif pour vous aider à trouver le lieu de votre nuit la plus cauchemardesque.
Houston
Ne pas manquer la promenade des zombies lors du festival d’Halloween qui propose des activités pour toute la famille (concours de costumes pour enfant et zone de frayeur garantis). D’autres préfèreront aller découvrir le vrai Dracula au Musée national d’histoire funéraire consacré à la mort et aux funérailles avec quelques événements spéciaux en octobre et novembre. Le cimetière Dracula expose en détail la vie et la mort du célèbre vampire. Les visiteurs peuvent mettre une cape et des crocs pour se faire prendre en photo dans un cercueil. Il parait que c’est mortel. ZooBoo invite les enfants à venir déguisés au zoo, les vendredi, samedis et dimanches jusqu’au 27 octobre. Le groupe Houston French Gang participera au Montrose Crawl le 26 et invite les francophones de la ville à faire le tour des bars ensemble.
San Antonio
Quelle est la tendance actuelle dans le monde de l’horreur ? Les morts-vivants ou zombies! Ils sont partout, dans les films, les clips, les émissions de télévision et….à San Antonio lors de leur promenade annuelle, le 27 octobre, dans la ville. Pour les rejoindre, rendez-vous à la Hemisfair Tower, entre 5pm et 6pm, pour se diriger vers l’Alamo. L’évènement est gratuit. Vous pouvez aussi vous laisser tenter par une promenade hantée sur la rivière, le 25 octobre, en embarquant au théâtre Arneson sur des bateaux décorés pour l’occasion (à louer sur place) ou rejoignez la fête au Rivercenter avec un concours du meilleur costume. C’est aussi l’occasion de voir le défilé dantesque qui se déroulera de 8pm à 9pm.
Dallas
Invoquer un esprit avec une potion magique ? C’est possible avec le choix de quatre potions (one night stand, break-up, Dr.Strangelove, sexy prune) confectionnées par Dude Sweet Chocolate. Elles sont toutes à base de chocolat, de liqueurs telles que la téquila et le bourbon, ou d’autres ingrédients à mourir. Halloweekend, fête organisée dans le zoo de Dallas, permettra aux plus petits de faire du “trick-or-treating” sur place et de participer à différentes activités les 26 et 27 octobre.
Salado
Non loin d’Austin, à l’amphithéâtre de Tablerock à Salado, le Sentier de l’effroi propose des jeux, des concours et des histoires sinistres aux enfants. Ce chemin, long de 1,6 kilomètre, est propice aux frissons et aux sensations fortes, fantaisistes et féeriques. Il est ouvert de 6:30pm à 9:30pm chaque soir de l’évènement les 19, 26 et 27 octobre.
Smithville
Faites un voyage terrifiant dans cette forêt qui comprend trois maisons hantées : le manoir de la Terreur, la ville des morts-vivants et le massacre du cirque. Âmes sensibles s’abstenir. Les enfants de moins de 13 ans doivent être accompagnés d’un adulte.
Boerne
Le spectacle hanté du 26 octobre à la «Grotte sans nom », véritable caverne creusée dans la pierre qui sert de salle de spectacle, met en vedette le Rahim Quazi Trio, qui jouera des morceaux classiques et jazzy (Moonlight Sonata, A Nightmare before Christmas, Danse Macabre…). Le premier morceau sera joué dans le noir complet. Les déguisements sont les bienvenus.
 

Où fêter Halloween 2019 à New York ?

Chaque année, c’est la même histoire. Les plans d’Halloween affluent et on ne sait pas où donner de la tête. French Morning vous fait son programme (en toute subjectivité).

Pour ceux qui aiment la tradition : La Halloween Parade du village 

Crédit photo : Village Halloween Parade

La 46ème parade annuelle d’Halloween réunira des milliers de New-Yorkais le 31 octobre à partir de 7pm, le long de la 6ème Avenue au départ de Canal Street. Artistes, danseurs, musiciens et marionnettes défileront costumés dans la joie et la bonne frayeur. Le thème cette année: “Wild Things” (“choses sauvages ou étranges”). Tout le monde est invité à défiler. Nul besoin de s’inscrire. Pour vivre la parade en spectateur, rendez-vous le long de la 6th Avenue entre Spring Street & 16th Street. Infos ici. House of Yes organise l’Halloween Parade Afterparty à Brooklyn. Infos et tickets

A noter que la Coney Island Children’s Halloween Parade, pour les enfants, se tiendra le samedi 26 octobre à partir de 11am. Elle commencera au MCU Park, le stade de baseball de Coney Island, avec des jeux et des activités. La parade ira jusqu’au Luna Park voisin. La réservation, ouverte pour les 3-14 ans, est gratuite mais obligatoire pour participer à l’évènement.

Pour les amateurs de musée

Chaque année, l’American Museum of Natural History ouvre ses portes pour célébrer Halloween. Les enfants pourront pratiquer le “Trick-or-treat!” (“un bonbon ou un sort !”) dans les grandes salles du musée, assister à des spectacles et participer à un atelier de sculpture de citrouilles. Parfait pour toute la famille ! Infos et tickets ici

Pour les amateurs de citrouilles

Préparation du lancement des citrouilles à Central Park. Crédit photo : Central Park

Etape n°1 : Aller choisir sa citrouille dans une ferme upstate New York. De multiples endroits proposent d’aller cueillir soi-même sa citrouille. Etape n°2: Personnaliser sa citrouille au District, le marché français de Manhattan. Deux sessions : dimanche 20 ou dimanche 27 octobre à 10:30am. Etape n°3 : Appel aux plus ambitieux ! Rendez-vous sur le plan d’eau du Charles A. Dana Discovery Center de Central Park le dimanche 27 octobre pour faire flotter votre citrouille découpée ou personnalisée. 50 places sont réservées pour cette flotte un peu particulière. Premiers venus, premiers servis. Soyez à l’heure : le dépôt des citrouilles pour la préparation a lieu entre 4pm et 5:45pm et lancement à 6:30pm.  Infos ici 

Pour les amoureux de la nature

Crédit photo : New York Botanical Garden

Le Jardin botanique du Bronx se refait une beauté pour Halloween. Préparez-vous à découvrir les « créatures effrayantes de la nuit », les épouvantails en pagaille et un “monstrueux” étalage de citrouilles. Jusqu’au jeudi 31 octobre, de 10am à 6pm. infos et tickets 

Pour les cinéphiles

Crédit photo : Cathedral of St. John the Divine, NYC

La soirée du vendredi 25 octobre commence par la projection de Nosferatu le vampire (1922), de F.W. Murnau, un vieux film d’horreur muet avec les orgues de la cathédrale Saint John The Divine en fond sonore. La projection sera suivie un spectacle de marionettes accompagné par l’organiste Timothy Brumfield sur le grand orgue de la cathédrale. Séance à 7pm ou 9pm. infos et tickets ici

Pour les amateurs de maison hantée 

Crédit photo : Bane Haunted House

Considérée comme l’une des maisons hantées les plus effrayantes du pays, la Bane Haunted House fait ses débuts cette année à New York après avoir déménagé de Livingston dans le New Jersey. Les visiteurs (âgés de 12 ans minimum) sont invités à ramper et se faufiler à travers la maison hantée. Ouvert du mercredi au dimanche à partir de 7pm (ouverture exceptionnelle même heure le lundi 28 et mardi 29 octobre). Comptez $35 dollars l’entrée. Séances toutes les heures selon les jours. Infos et tickets ici.

A cinq minutes à pied de la maison hantée, vous pourrez boire un verre et manger français au restaurant Le Privé, qui célèbrera cette année encore un Halloween endiablé les jeudi 30 octobre, vendredi 1er et samedi 2 novembre. 

Pour les amateurs de trip effrayants

Crédit photo : Madame Morbide

La visite sur le chariot de Madame Morbide dans les recoins sombres de Brooklyn devrait plaire aux amateurs de sensations fortes. Vous découvrirez 400 ans d’histoire de Brooklyn grâce aux récits du guide: des histoires incroyables d’assassinats, de batailles de la guerre d’indépendance, des histoires de vampires, d’aliens et d’enlèvements d’extraterrestres supposés. Les visites d’une heure-et-demi sont assurées tous les jours à 4pm, 7pm ou 9pm. Rendez vous sur Driggs Ave et North 9th Street pour prendre place dans ce lugubre véhicule. Infos et tickets 

Pour ceux qui aiment faire la fête sans compter 

City Fox à l’Avant Gardner. Crédit photo : City Fox

Parmi les nombreuses soirées de Halloween, deux adresses sont incontournables: le City Fox Halloween Festival à l’Avant Gardner à Brooklyn où vous pourrez danser toute la nuit, à partir de 9pm le samedi 26 octobre (Infos et tickets ici), et la soirée City of Gods, au Grand Prospect Hall à Brooklyn, le vendredi 25 octobre à partir de 9pm. La soirée du samedi est déjà complète. Infos et tickets ici.

Pour ceux qui aiment voyager

Pendant la nuit des 1 000 Jack O’Lanterns sur l’île de Governors Island, du 17 au 27 octobre de 5pm à 10pm, vous pourrez admirer plus de 1 000 citrouilles illuminées sculptées à la main, en personnages de cinéma, icônes de la culture pop, dinosaures, dragons… Le public profitera aussi des illuminations ambiantes, de musique, et d’activités de sculpture de citrouilles par des artistes. Infos et tickets ici

Votez pour élire le meilleur bistrot de New York avec le Fooding

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Un prix pour récompenser les meilleurs bistrots et concepts novateurs créés dans les 12 à 18 derniers mois ? Il fallait y penser. Inventé par les équipes du Fooding, un guide des tables françaises créé en 2000 par le journaliste Alexandre Cammas, le premier millésime du “Best New Bistro” récompensera simultanément un établissement à Paris, Londres, New York et Mexico City.
Les organisateurs ont besoin de vous pour départager les adresses pré-sélectionnées par les juges en fonction de l’aménagement intérieur, la carte des vins, le service et le contenu de l’assiette. À New York, les gourmands pourront notamment choisir entre le restaurant indien Adda, Crown Shy, où les chefs ont fait le pari d’une néo-cuisine américaine, ou encore Saint Julivert, un bar à vin à la cuisine simple mais efficace. Les votes seront fermés le 25 octobre.

L'Alliance Française de San Francisco célèbre son 130ème anniversaire

L’Alliance Française de San Francisco fête ses 130 ans cette année… tout comme la Tour Eiffel. Pour l’occasion, une soirée est organisée jeudi 17 octobre à l’Autodesk Gallery, près d’Embarcadero Plaza.
L’Alliance Française a initialement été créée en 1883 par un groupe comprenant des personnalités comme Jules Verne et Louis Pasteur pour développer la langue et la culture française à l’étranger. En 1889, année où la construction de la Tour Eiffel à été terminée, l’organisation s’est installée pour la première fois aux États-Unis, à San Francisco.
Jeudi 17 octobre, les convives (ils devront être majeurs) pourront profiter de l’open bar et de la musique du groupe Rue 66 et des chanteurs du programme Adler Fellows du San Francisco Opera. Un buffet et des assiettes de charcuterie et de fromage sont au menu.
 

Pourquoi les lignes électriques ne sont-elles toujours pas enfouies en Californie ?

Le noir total. Dès mardi 8 octobre, le courant a été coupé dans des centaines de milliers de foyers en Californie du Nord. Des coupures préventives en raison des feux de forêt, réalisées par l’opérateur privé Pacific Gas & Electric (PG&E), qui fournit en électricité 5,4 millions de clients du Golden State.
Comme on pouvait s’y attendre, cette mesure a entraîné une vague de critiques. Le gouverneur de Californie Gavin Newsom insiste notamment pour que ces mesures ne deviennent pas “la nouvelle norme”, reprochant à l’opérateur de ne pas avoir investi dans la modernisation de son réseau.
Pourquoi ne pas avoir enterré les lignes électriques (et notamment celles sujettes aux incendies) ? “C’est la réponse la plus logique et la plus sûre”, selon un éditorial de Slate. En effet, PG&E va le faire dans la ville de Paradise, ravagée par un incendie en 2018.
Certains avancent la crainte du Big One, le fameux tremblement de terre qui détruirait une partie de la Californie. Que nenni. La raison principale est son coût. Comme le notait le PG&E sur son site, l’installation de lignes électriques souterraines coûte au minimum 3 millions de dollars par mile (contre 800.000 dollars par mile pour des lignes aériennes). Et un rapport de l’Edison Electric Institute, intitulé “Out of Sight, Out of Mind, An Updated Study on the Undergrounding of Overhead Power Lines”, va plus loin, évoquant 5 millions de dollars par mile en zone urbaine. Les travaux nécessaires coûtent cher: creuser des tranchées, repaver les routes, prendre en compte les risques environnementaux dans l’installation…
Les compagnies électriques californiennes ne peuvent pas financer de tels investissements. Encore moins PG&E qui a déposé son bilan en janvier, ses équipements étant accusés d’être responsables de l’incendie baptisé “Camp Fire”, rappelle le New York Times. Seule solution : faire participer le contribuable. La California Public Utilities Commission (CPUC) estime que les résidents d’un quartier qui veulent des lignes électriques souterraines mettent la main à la poche eux-mêmes, en grande partie. Mais ce programme ne donne pas la priorité aux lignes situées dans les zones à risque élevé d’incendie, ce que veulent changer des résidents de Malibu et Rancho Palo Verde, rapporte The Desert Sun.
Le refus d’enterrer les lignes répond également à une question de temps : selon la CPUC, citée dans USA Today, il faudrait plus de 1 000 ans pour enterrer toutes les lignes. En effet, la Californie compte 25 526 miles (41 080 km) de lignes électriques à haute tension et 239 557 miles (385 529 km) de lignes de distribution ; et moins de 100 miles (161 km) de ligne peuvent être enterrées chaque année.
“Les préoccupations environnementales seraient également élevées si des milliers de kilomètres de tranchées étaient creusées dans des forêts ou des zones rurales”, expliquait Severin Borenstein, économiste expert en politique énergétique à Desert Sun. Pour lui, l’enfouissement des lignes pourrait avoir des points négatifs : les animaux peuvent mâcher les lignes et la foudre peut court-circuiter les connexions au sol. Une explication que reprend la société PG&E qui estime que “les lignes souterraines ne sont pas à l’abri des intempéries et sont vulnérables aux éclairs, inondations, tremblements de terre et aux dommages causés par les travaux de terrassement”. Sans compter que “les réparations sous terre prennent plus de temps”. La société préfère donc miser sur des coupures de courant préventives.

Elles Project, les entrepreneuses francophones s'entraident à Miami

Initiée à Miami par deux Françaises dans la finance, Laurence Verriez et Mylène Carreres, l’organisation à but non lucratif Elles Project a pour mission de mettre en réseau et fédérer les femmes entrepreneuses de la communauté francophone. 
« L’aventure entrepreneuriale peut être semée d’embûches et les périodes de doute sont inévitables », indique Laurence Verriez, installée depuis plus de vingt ans aux États-Unis, qui s’est lancée en 2016 dans le monde de l’entrepreneuriat. « J’ai eu la chance d’être bien entourée par des personnes qui m’ont apporté un soutien moral et de nombreux conseils me permettant ainsi de mener à bien mon projet », raconte la jeune quadra qui souhaite aujourd’hui reproduire ce cercle d’amies à plus grande échelle.
Après plusieurs mois de réflexion et épaulées par plusieurs amies, Laurence Verriez et Mylène Carreres, elle aussi jeune entrepreneuse, ont lancé Elles Project, une organisation à destination d’un public exclusivement féminin. « Entre femmes, nous sommes bienveillantes, souligne la co-fondatrice. Il est primordial de se soutenir mutuellement car une femme seule a du pouvoir mais collectivement nous avons de l’impact ».
L’organisation, qui repose sur le volontariat, veut rassembler les entrepreneuses francophones de Miami autour de rendez-vous divers: des tables-rondes, des rencontres d’affaires, ainsi que des conférences menées par des femmes venant partager un témoignage sur leur parcours professionnel. « Chacune peut alors partager son expérience afin que les autres s’en inspirent et ainsi prospérent ».
Elles Project entend par ailleurs organiser des soirées à thème mensuelles pour permettre à ses membres d’échanger dans une ambiance conviviale. L’organisation souhaite également mener régulièrement des actions humanitaires. « Nous sommes là pour épauler nos membres mais aussi pour venir en aide à ceux qui en ont également besoin », explique Laurence Verriez qui prévoit ainsi de participer à des opérations de nettoyage de plages ou encore de participer à des courses caritatives. « Cela permet également de souder notre groupe et d’apprendre à mieux nous connaître »
Pour rejoindre ce réseau dynamique, qui compte d’ores-et-déjà plus d’une vingtaine de membres, chacune des entrepreneuses francophones peut souscrire à un abonnement mensuel fonctionnant actuellement sur le principe du parrainage. « Nous souhaitons miser sur une organisation qualitative plutôt que quantitative, insiste la co-fondatrice. Il est important de rassembler des femmes qui se connaissent et qui ont envie de développer un projet tout en donnant un peu de leur temps ».