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La crêpe-tacos de Soraya Spencer fait son entrée à Dallas

La cheffe Soraya Spencer a décidé de mettre un classique français à la sauce texane. La propriétaire du restaurant Gather Kitchen à Dallas lance la crêpe-tacos. « Mon but est de prendre des classiques, de les revisiter pour en faire des mets sains, simples et accessibles tout en gardant le goût et l’intégrité de chaque plat », explique t-elle.
Après trente essais, le succès de sa crêpe-hybride ne s’est pas fait attendre. Elle travaille ainsi sur l’élaboration d’une farce pour la dinde de novembre avec des ingrédients franco-américains, essentiellement des herbes et des légumes. « Je veux réveiller les sens. Manger doit être excitant. C’est un challenge de casser les barrières et essayer de développer le palais des gens », commente-t-elle.
Algérienne, Soraya Spencer a grandi dans les cuisines des restaurants de son père. Elle opte pourtant de partir à 19 ans pour la France, et reste deux ans à l’université de médecine à Montpellier. A la suite de problèmes familiaux, elle abandonne ses études et bifurque vers la restauration en intégrant l’Institut Paul Bocuse.
En 2010, elle part à Shanghai où elle participe à l’ouverture de Lyon Brasserie pour la World Expo, premier restaurant école française, en partenariat avec Paul Bocuse. Puis, elle s’envole pour Hong Kong où elle est embauchée par Dining Concept, un conglomérat de restaurants réputé pour ses chefs de renommée mondiale, notamment le Britannique Gordon Ramsay.
Elle rejoint ensuite Aquagroup, grand groupe de restauration basé entre Londres et Hong Kong. Là, elle s’occupe de leur brasserie française mais s’ennuie et décide de rallier Maximal Concepts, nouvelle entreprise dans ce secteur, et participe au lancement de trois établissements (Mott32, Stockton et Fusion Meat), devenus célèbres dans la péninsule chinoise. L’aventure asiatique prend fin avec la rencontre de son mari américain qu’elle suit à Dallas. Elle étudie au Cordon Bleu pour obtenir un certificat culinaire et approfondir ses connaissances.
Installée depuis cinq ans au Texas, la jeune trentenaire veut continuer à innover. Son activité traiteur lui permet entre autre d’exercer sa cuisine créative. «Ma culture méditerranéenne, mes voyages en Asie sont mes sources d’inspiration. Ma ligne de conduite est de jouer avec les ingrédients. Pour cela, je me ressource chaque année en Europe. Je suis toujours à la recherche d’émotions nouvelles ». Son ambition: développer son enseigne à Austin, Houston et San Antonio d’ici à cinq ans.

La Soirée 2019: les tickets sont en vente

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C’est le grand événement franco-américain de la Baie (en dehors de Bastille Day bien sûr). La Soirée de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco fait son retour le 8 novembre. Les tickets sont en vente.
Cette 38ème édition du gala de la Chambre aura lieu à la Mairie de San Francisco. Au menu: un espace de plus de quarante exposants, qui proposeront de bons petits plats, un concours de vin, un dîner VIP préparé par le chef français Claude Le Tohic (One65) et une légendaire soirée dansante avec DJ et open bar. La Soirée permet de lever des fonds pour soutenir les programmes de la Chambre de commerce.

Réunion publique avec le député Roland Lescure à New York

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Le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure est de passage à New York. Il tiendra une réunion publique le mardi 15 octobre à Chelsea.
L’élu fera le bilan des deux premières années de son mandat et celui d’Emmanuel Macron. Elu en juin 2017, Roland Lescure est président de la Commission des Affaires Économiques et rapporteur général de la loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises). Il profitera de la rencontre pour faire le point sur les chantiers de “l’acte II” du quinquennat, après la crise des Gilets jaunes.

Les meilleurs flans pâtissiers de New York

Hérité des Anglais au XIVème siècle qui l’appellent la “custard tart”, le flan pâtissier est devenu au fil des années l’une des pâtisseries les plus célèbres de l’Hexagone. Composé d’une pâte brisée et d’une crème pâtissière onctueuse à base d’oeufs, de lait, de crème, de sucre, de maïzena et de vanille, le flan pâtissier manque aux plus gourmands d’entre nous. Bonne nouvelle, voici où en trouver à New York.
Miss Madeleine


Pour un flan pâtissier traditionnel comme on l’aime en France, direction Miss Madeleine, la petite boulangerie de Peggy et Gérald Huteau située dans l’Upper East Side. “C’est la recette de ma grand-mère que j’ai apprise en Bretagne”, explique Peggy Huteau. Pour la boulangère, un bon flan pâtissier doit se faire “avec du vrai beurre et sans ajout d’additifs ni de conservateur”. Comptez 4,5$ la part (très) généreuse, disponible toute l’année en boutique ou en commande sur leur site. Miss Madeleine, 400 E 82nd St, (646) 896-1227. 
Epicerie Boulud


La boulangerie du célèbre chef français Daniel Boulud sert également un délicieux flan pâtissier au bon goût de vanille. Sa texture est surprenante avec une crème pâtissière assez molle, mais qui se marie parfaitement avec sa pâte brisée croustillante. Comptez 6$ la part énorme qu’on peut facilement partager à deux. Disponible seulement à l’automne et en hiver dans l’un de leurs trois établissements à Manhattan. Epicerie Boulud Lincoln Center, 1900 Broadway, (212) 595-9606; Epicerie Boulud World Trade Center, 185 Greenwich St LL 4000, (212) 595-9605; Epicerie Boulud The Plaza Food Hall, 1 W 59th St, (212) 933-5330.
Cannelle Pâtisserie


Cannelle Pâtisserie a choisi le pari de l’originalité. La boulangerie, qui dispose de deux établissements à Jackson Heights et Long Island City à Queens, propose un flan découpé en parts rectangulaires revisité avec une pâte feuilletée et une garniture aux fruits de la passion (disponible également à la cerise). On recommande vivement ce flan fruité présenté à 4$ la part. Cannelle LIC, 5-11 47th Ave, (718) 937-8500; Cannelle Patisserie, 7559 31st Ave, (718) 565-6200.
Eclair Bakery


A la différence des autres flans de cette liste, le flan pâtissier d’Eclair Bakery se présente sous forme d’une petite tarte individuelle. Il contient par conséquent plus de pâte brisée et moins de crème pâtissière, ce qui donne à l’ensemble un côté léger et plus équilibré. Comptez 5,75$ la tarte dans cette boulangerie située à Midtown East. Eclair Bakery, 305 E 53rd St, (212) 371-3459.
Financier Pâtisserie


Cela fait 17 ans que Financier Pâtisserie prépare le même flan à New York “à partir d’une recette traditionnelle apprise à Paris en 1974″, explique le chef boulanger Eric Bedoucha. La part, découpée en rectangle, vous coûtera 4,25$. Disponible dans l’une des cinq boulangeries de la chaîne à Manhattan. Financier Patisserie.
Le District


Vous retrouverez également un flan pâtissier au District, préparé par le chef boulanger de Financier Pâtisserie. Comptez 5,25$ la part. Le Cafe District, 225 Liberty Street, (212) 981-8588.
Joey Bats Café

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Thank you! #Repost @onthemoveforfood ・・・ Pastéis de Nata always bring me happy memories of family outings and childhood treats due to the very similar Chinese equivalent of 蛋挞 (danta). The pastéis at @joeybatscafe are no exception with their hot out the oven gooey custard cores and their flakey buttery crusts. Also, while the cinnamon and powdered sugar topping isn’t something I grew up with, it’s a ? ? ? addition. #sweettreats . . . . #nycfoodie #joeybatscafe #pasteisdenata #pastry #desserttable #nycdessert #yolkporn #蛋挞 #baltimorefoodies #deliciously #foodies #eatup #foodporn #comfortfood #dineanddash #yumyumyum #foodphotography #yum #eatmore #eatgoodfeelgood #foodlover #baltimore #mybmore #eater #eatfamous #food #forkyeah #zipkick @infatuation @zagat @beautifulcuisines @thrillist

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Au-delà de l’Angleterre, le Portugal aussi a sa version du flan pâtissier. Appelée “pastel de nata”, cette pâtisserie prend la forme d’une petite tartelette individuelle à la pâte feuilletée et fourrée à la crème pâtissière. On en trouve à New York dans la boulangerie Joey Bats Café dans le Lower East Side. Comptez 3$ l’unité pour un résultat très proche du flan pâtissier français. Joey Bats Café, 127 Allen St, (212) 519-2289.

Bienvenue à nos 125 nouveaux actionnaires !

Une fois de plus, la communauté des lecteurs de French Morning a été au rendez-vous. Notre dernière campagne de levée de fonds, en “equity crowdfunding” a permis à 125 actionnaires de nous rejoindre.
Au total, nous avons levé près de 100.000 dollars, soit deux fois le minimum nécessaire pour confirmer la campagne. La moyenne des investissements s’élève à 750 dollars, mais les contributions sont très variées: de 105$ -le minimum requis- à 25.000$. Toute l’équipe de French Morning Media Group adresse un grand merci à tous.
Ces nouveaux investisseurs sont principalement basés aux Etats-Unis (à 84%), mais on en compte une dizaine au Royaume-Uni et cinq au Québec, fruits de notre récente implantation à Londres et Montréal. Sur le territoire américain, c’est la Californie qui remporte la palme, avec 20 investisseurs, devant la Floride et New York à égalité (15 chacun).
Notre objectif initial était de 200.000 dollars. Nous allons donc continuer l’effort, hors crowdfunding, auprès de”business angels”, tout en commençant à préparer notre lancement en Asie, but de cette campagne. De ce point de vue, les évènements à Hong Kong nous obligent notamment à réviser les plans initiaux, mais nous visons toujours une première ouverture sur le continent asiatique au cours de l’année 2020, tout en continuant de développer les éditions de Montréal et Londres, lancées à la suite de la précédente opération de crowdfunding, il y a deux ans.

Éducation : chassez les fantômes en mode bilingue

(Article partenaire) Halloween approche à grands pas. Pour l’occasion, l’App Maternelle Montessori se laisse envahir par de sympathiques fantômes, que vos enfants prendront plaisir à chasser. A partir de cette activité, ils pourront bénéficier de tous les bienfaits éducatifs de ce programme conçu pour les 3-8 ans.
À l’origine de l’application, il y a des enseignantes Montessori, raconte Sylvain Lumbroso, un des fondateurs d’Edoki Academy. Comme dans une école Montessori, tout est fait pour que les enfants apprennent, en l’occurrence les maths, le français, l’anglais et le mandarin, grâce à des activités ludiques.
L’enfant se promène dans l’App, comme il le ferait dans une école, passant des salles de classe à la cantine, au jardin ou à la bibliothèque. Tout est interactif : les légumes poussent dans le potager, la cuisinière prépare des plats avec les ingrédients qu’on lui tend, on nourrit le poisson ou le hamster… L’enfant peut aussi passer du temps dans les “ateliers de créativité”, où il apprend par exemple à concevoir ses premiers algorithmes. Chaque mois, de nouvelles activités sont ajoutées dans l’application.

La Maternelle Montessori compte déjà plus de 200 000 utilisateurs. Ils l’ont adoptée pour mettre à profit le temps d’écran de leurs enfants. C’est l’application à télécharger d’urgence pour que les enfants progressent rapidement. Elle est idéale pour accompagner vos trajets notamment. La Maternelle Montessori maintient les enfants concentrés et leur permet de faire des progrès en s’amusant.
Un seul abonnement permet à toute la famille d’accéder à l’application sur tous les appareils disponibles, smartphones ou tablettes (Apple, Android, Amazon).
Et bonne nouvelle pour les lecteurs de French Morning : vous pouvez bénéficier d’une réduction de 50% sur la formule d’abonnement et d’une période d’essai gratuite pour tester l’App.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Air Food L'Appart, la cuisine française comme à la maison à LA

Le restaurant Air Food a troqué son décor minimaliste digne d’un Apple store à Santa Monica au profit d’un local plus intimiste et bigarré à Downtown. Renommé pour l’occasion L’Appart Air Food, le nouvel établissement a ouvert ses portes le mardi 17 septembre. “On a procédé à un changement de décoration radical, car le côté épuré, ce n’est pas quelque chose que les Américains apprécient”, fait remarquer Marc Moubarak, le co-propriétaire des lieux.
Pour ce deuxième établissement à Los Angeles -le premier ayant fermé ses portes-, ils ont voulu s’adapter davantage aux envies des Angelinos. “Ils ont une vision de la gastronomie française très Paul Bocuse, ils veulent des escargots et de la soupe à l’oignon”, explique-t-il. Mais le chef (et co-propriétaire des lieux) Thierry Babet ne s’en tient pas là et revisite les plats classiques, proposant une cuisine fusion franco-américaine avec un avocado toast relevé d’une sauce béarnaise ou encore un boeuf bourguignon servi en burger ou avec un pain nan. “L’important reste l’expérience client, on travaille sur le visuel car on mange avec les yeux.” Un écran retransmet en salle l’assemblage des assiettes.

Les deux associés ont réalisé les travaux eux-mêmes, que ce soit la peinture, le ponçage des meubles, la pose des verrières. / Photo S.C.

Les deux hommes aux parcours éloignés (mais tous deux collectionneurs de chaussures), se sont rencontré en 2012 via la vente d’une paire de “sneakers”. DJ à ses heures perdues, Marc Moubarak était un entrepreneur averti – il a déjà dirigé des sociétés de transport, de location de voiture et d’événementiel. “Mais j’ai toujours aimé la restauration, la relation avec le client”, admet celui qui avait déjà pris l’habitude des réveils matinaux et du management d’employés.
Sa rencontre avec le chef Thierry Babet, un amoureux de street-art, ne s’est pas arrêtée à une passion commune pour les chaussures. Ils se mettent rapidement à plancher sur un projet de restaurant. Quand Marc Moubarak évoque Los Angeles, son acolyte le suit. Ils s’envolent fin 2016.
A l’arrivée, ils sont étonnés par le niveau de la cuisine, moins élevé qu’en France, et ont l’ambition de faire découvrir des plats élaborés aux Américains. Un projet qui prend fin deux ans plus tard : ils ferment le restaurant à Santa Monica – “les loyers étaient déraisonnables et la ville balnéaire plébiscitée par les touristes, mais boudée par les locaux”, précise Marc Moubarak. Ils réinvestissent alors l’argent de la vente pour un projet plus modeste et adapté, reprenant l’ancien local de 100 m2 de Palikao.
Avec ses photos de famille au mur, ses coussins bariolés, ses assiettes dépareillées et ses meubles chinés, le nouveau restaurant veut que les clients se sentent “comme à la maison“, et non dans un restaurant gastronomique. Le lieu (ainsi que le chef) peut d’ailleurs être réservé pour organiser des anniversaires et d’autres événements privés.
Deux ans après leur expatriation, et malgré la déception de leur premier projet, Thierry Babet et Marc Moubarak portent de grands espoirs dans ce nouveau projet. Pour leur porter chance, la paire de Nike à l’origine de leur rencontre est exposée dans la vitrine du buffet du restaurant.

Exposez vos photos pendant la Miami Photo Fair

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Envie d’exposer vos photos ? Le Miami Photographic Center, l’association du Français Frédéric Friedmann, lance ses Vision Excellence Awards pour récompenser les travaux photographiques de passionnés. A la clé: la possibilité d’exposer dans une galerie partenaire dans le cadre du festival Miami Photo Fair en décembre 2019. Les candidats ont jusqu’au 15 octobre pour déposer leur dossier.
Plusieurs catégories sont proposées: “portrait”, “fine art”, “photographier le monde” et “libérez votre créativité”. Un jury de professionnels déterminera les gagnants. Outre l’exposition, les premiers prix recevront divers équipements photo. Une quarantaine de photographies seront sélectionnées pour l’exposition.
 

Muse Within veut "donner du sens" à l'expatriation des conjointes

Quand Laure Astier-Gudgel est arrivée à New York avec son mari, elle était “désemparée” sur le plan professionnel, se souvient-elle. “Les envies et les idées étaient là, mais je ne savais pas par où commencer“. Pour toutes les femmes d’expatriés dans la même situation de transition, elle vient de lancer Muse Within, un site qui propose des programmes de soutien en ligne.
Au moment de mon expatriation, je me suis retrouvée avec de nombreuses femmes qui avaient amorcé le virage de leur réinvention. Elles avaient suivi leur mari et se demandaient comment redonner du sens à leur vie, raconte-t-elle. En tant que femme, on se retrouve dans un rôle qu’on pensait avoir mis derrière nous, celui de “desperate housewife”: on gère soudain le planning de la famille et des enfants dans un pays où il n’y a pas d’aide“.
Originaire de Clermont-Ferrand, Laure Astier-Gudgel a quitté la France pour New York une première fois pour suivre son mari américain rencontré dans l’Oklahoma. Ce dernier était venu ouvrir la filiale de son entreprise française dans la Grosse Pomme. Après un retour en France dix-huit mois plus tard, le couple décide de récidiver. “On était frustrés d’être restés aussi peu de temps. Il fallait revenir”.
Laure Astier-Gudgel revient avec son mari, ses deux enfants et, en tête, “la question de ce que j’allais faire“. En 2017, elle lance My Little Lunch Box, un service de livraison de paniers-repas à domicile pour les écoliers de son quartier. Mais la reconversion tourne court pour l’ancienne responsable communication du pôle de compétitivité lyonnais Imaginove. La réponse des clients était positive mais j’ai eu une grosse remise en question. Voulais-je vraiment travailler dans l’alimentaire ?
Décidée à “ne pas s’arrêter là“, elle se consacre à une autre idée: Muse Within est né. L’accompagnement qu’elle propose s’appuie sur deux programmes, l’un pour les femmes qui souhaitent s’investir dans un projet créatif mais qui n’ont pas encore trouvé leur voie, l’autre pour celles qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat. Ces formations en ligne, qui se présentent sous la forme de modules étalés sur trois mois, comprennent aussi des séances collectives ou individuelles avec une coach. Muse Within prévoit aussi d’organiser des ateliers.
Le service s’adresse à des conjointes titulaires ou non d’une autorisation de travail aux Etats-Unis. “Il s’agit de donner du sens (à leur expatriation, ndr) pour qu’elles ne soient pas uniquement dans l’organisation et le planning“, résume Laure Astier-Gudgel
Cette dernière assure Muse Within à plein temps. Elle entend promouvoir le site dans d’autres villes américaines avec une forte présence française et recruter un deuxième coach. “Dans toute expatriation, il y a un moment d’euphorie au début, puis l’excitation décline et on commence à réfléchir à ce qu’on veut faire, dit-elle. Cette phase de descente est sous-estimée“.

Les transports à Miami, mode d'emploi

Les moyens de transport sont nombreux à Miami. Comment s’y retrouver et quel budget prévoir afin de se déplacer ? French Morning vous donne un coup de pouce.
En classe business
Pour parcourir la ville de façon autonome, rien de tel qu’une voiture. Ceux qui ont le porte-monnaie bien garni pourront louer un véhicule de luxe auprès de South Beach Exotic Rentals. En déboursant 600 dollars pour la journée, vous vous installerez au volant d’une Porsche Carrera et pour 25.000 dollars vous sillonnerez la mythique Ocean Drive à bord d’une Bugatti Veyron. Si vous optez pour un modèle traditionnel, les loueurs comme Avis, Enterprise ou Budget affichent un tarif avoisinant les 30 dollars par jour de location.
Pour ceux qui ne souhaitent pas conduire, les sociétés de taxis comme Central Cab ou Super Yellow Taxi fonctionnent 24h/24 et 7j/7. Leurs véhicules de couleur jaune permettent notamment de rallier Miami à Miami Beach pour une trentaine de dollars, sans oublier d’ajouter le pourboire à la fin de la course.
Plus économique que le taxi, les services VTC comme Uber ou Lyft sont également disponibles 24h/24 et 7j/7. Le montant de la course est connu au moment de la réservation via leur application. Pour économiser quelques dollars supplémentaires, choisissez Lyft Line ou Uber Pool qui permettent à plusieurs passagers effectuant des trajets similaires de partager le même véhicule.
Plus original, le Water Taxi permet de rejoindre Miami à Miami Beach tout en profitant d’une vue imprenable sur la skyline. L’excursion en bateau débute à Bayside Marketplace jusqu’à la marina de Miami Beach en passant par la Miami River et Brickell City Centre. Prévoyez 15 dollars pour un aller simple et 30 dollars la journée.
En classe éco
Pour vous déplacer à un tarif plus abordable, misez sur l’autopartage. À Miami, Zipcar permet à ses membres de louer un véhicule en libre-service sur un courte période. Le prix de l’abonnement est à 7 dollars par mois, puis comptez une dizaine de dollars de l’heure avec le plein d’essence et l’assurance inclus.
Getaround et Turo, quant à eux, fonctionnent comme la plateforme communautaire Airbnb et permettent de louer le véhicule d’un particulier durant une période définie. Prévoyez environ 5 dollars de l’heure sans aucun abonnement.
Pour éviter les embouteillages, grimpez à bord de la Brightline, le train inter-cités qui relie Miami à West Palm Beach pour 20 dollars en s’arrêtant à Fort Lauderdale.
En low cost
Pour vous déplacer avec un petit budget à Miami, optez pour le Metrorail qui dispose de deux lignes permettant de rejoindre facilement Downtown Miami, Brickell, Coconut Grove, Coral Gables ou encore l’aéroport international de la ville. Le ticket est à 2,25 dollars et le temps d’attente entre deux rames est d’une dizaine de minutes. 
Miami possède également un vaste réseau de bus comptant près d’une centaine de lignes permettant de se déplacer dans les différents quartiers de la ville. Un trajet coûte 2,25 dollars. Il faut toutefois être patient car, soumis aux aléas de la circulation, l’heure de passage reste plutôt imprévisible.
Ceux qui n’ont pas peur de mouiller le maillot pourront louer un vélo dans les différentes stations en libre-service Citi Bike. Comptez 4,50 dollars par demi-heure d’utilisation.
Les trottinettes électriques prospèrent également à Miami. Les opérateurs comme Lime, Bird ou encore Bolt requièrent 1 dollar pour débloquer la trottinette, puis 15 centimes par minute d’utilisation.
Gratuit
Interconnecté au Metrorail et aux bus, le Metromover, un métro aérien disposant de trois lignes, dessert gratuitement Downtown Miami, Brickell et Omni. Le service est effectué de 5 heures à minuit avec un passage toutes les 5 minutes.
Également gratuits, les trolleys de Miami et de Miami Beach permettent de se déplacer sur de petites distances. Une douzaine de lignes desservent les quartiers de Downtown Miami, Brickell, Wynwood, Coconut Grove, Design District, Little Havana ou encore South Beach.
Enfin, Freebee, un réseau de véhicules électriques, permet de sillonner gratuitement certains quartiers de la ville comme Brickell, Downtown Miami ou encore Wynwood. Pour embarquer, il suffit simplement de réserver le véhicule via l’application.

La "beauté moderne" vue par Edouard Manet au Getty Center

Souvent présenté à tort comme l’un des pères de l’impressionnisme, Edouard Manet (1832-1883) était davantage un précurseur de la peinture moderne. Le Getty Center, à Los Angeles, a décidé de mettre en lumière des oeuvres moins connues réalisées par le peintre durant les dernières années de sa vie. Co-organisée par le J. Paul Getty Museum et l’Art Institute of Chicago, l’exposition “Manet and Modern Beauty” sera proposée du 8 octobre 2019 au 12 janvier 2020.
Portraits de Parisiennes, natures mortes, pastels, scènes au café : les oeuvres exposées révèlent la fascination de l’artiste français pour la mode, les fleurs mais aussi la féminité. Au travers des quatre-vingt-dix peintures, le Getty présente l’interprétation du peintre, impassible et objective, de la société dans laquelle il vit.
Des événements, tels que des visites guidées, des discussions et un atelier sur les costumes avec l’historien Maxwell Barr, ponctueront l’exposition.

"Cyrano my love" dans les salles obscures à New York et Los Angeles

Le festival de film Colcoa vient de se terminer, mais les Français de Los Angeles n’en ont pas terminé avec le cinéma français. “Cyrano my love” (“Edmond” en France) d’Alexis Michalik, adapté de la pièce de théâtre Edmond, sera projeté au Laemmle’s Royal à partir du 18 octobre. Il sera ensuite mis à l’affiche du Playhouse 7 et du Town Center 5, le 25 octobre. Les New-Yorkais ne seront pas en reste. Le film sera sur les écrans de l’Angelika Film Center et du Landmark 57th, à partir du 18 octobre.
Le film se déroule en 1897, à Paris. Le spectateur découvrir le quotidien d’Edmond Rostand, désespéré de n’avoir rien écrit depuis deux ans. Il propose alors à Constant Coquelin une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes, qu’il n’a pas encore rédigée. Alors que personne ne croit en cette pièce, il débute l’écriture de « Cyrano de Bergerac », dont il n’a que le titre.