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Gérer ses finances : les grandes différences entre la France et les États-Unis

(Article partenaire) En arrivant aux États-Unis, vous avez sûrement remarqué à quel point gérer ses finances devenait compliqué. Taxes, santé, chômage, ou encore retraite : la France et les États-Unis ont des systèmes on ne peut plus différents. Il y a de quoi s’y perdre…
Le cabinet de gestion privée Appreciate Finance est le fruit de l’expérience d’une ancienne expatriée, elle-même passée par ces affres. Après avoir commencé sa vie active en France, Ariadne Horstman revient vivre dans son pays natal. Elle commence alors un travail aux États-Unis, et là, le choc est total. Tout est différent : la façon dont elle est payée, celle dont elle doit payer ses taxes, cotiser… Elle se demande comment des personnes ayant connu le système français toute leur vie arrivent à comprendre et à s’adapter au système américain. Pour les aider, elle lance son cabinet, Appreciate Finance, pour délivrer des conseils en français sur la meilleure manière de gérer son argent en arrivant aux États-Unis. 

Ariadne Horstman, fondatrice d’Appreciate Finance

En guise d’aperçu, elle nous livre une synthèse des grandes différences entre la France et les États-Unis, à connaître absolument pour bien gérer votre argent :

1/ Quand et comment payer ses taxes

Déclarer et payer ses impôts n’est certes pas une partie de plaisir en France, mais l’exercice tourne au casse-tête aux Etats-Unis. Bien que le pays applique le prélèvement à la source depuis longtemps, la “tax season” qui culmine le 15 avril (date de limite de remise de sa déclaration annuelle) a des allures de parcours du combattant, au point que le recours à un expert-comptable est presque indispensable, pour peu qu’on ait des sources de revenus diversifiées. Il est urgent d’oublier vos réflexes français et votre goût du système D: ici avoir recours à un professionnel pourra vous faire économiser beaucoup d’argent. Et de sueurs froides.

2/ Un millefeuille fiscal

Pour être bien préparé, il faut aussi avoir à l’esprit quelques particularités du système américain et notamment le fameux “millefeuille fiscal”. Aux Etats-Unis les compétences fiscales sont réparties entre la Fédération et les Etats, auxquelles s’ajoutent parfois les villes, ce qui conduit selon les cas à une double voire une triple fiscalité. Et surtout à de très grandes disparités. Certains Etats comme par exemple le Texas, la Floride et Washington, ne prélèvent pas d’impôt sur le revenu alors qu’un résident de New York paye l’impôt sur le revenu fédéral, celui de l’Etat de New York et de la ville de New York City. Au final, un résident de la ville de New York paiera facilement plus d’impôts qu’en France, alors qu’au soleil de Miami il aurait pu payer nettement moins.

3/ Une épargne à tiroirs

Les Américains sont les vice-champions du monde de l’endettement des ménages (derrière les Japonais). Cet endettement représente 103% du PIB aux USA, contre 57% en France. Le système comme la culture poussent à l’endettement, voire au sur-endettement. Raison de plus pour être très rigoureux dans la constitution de son épargne. On distingue aux Etats-Unis trois types d’épargne: “emergency funds”, “personal savings” et “retirement savings”. 
Avec les “emergency funds”, il s’agit de mettre de l’argent de côté sur un compte spécial, liquide, afin de pouvoir l’utiliser s’il vous arrive quelque-chose qui vous demande de dégager beaucoup de fonds ou encore si vous perdez votre emploi. Il est d’autant plus important de constituer cette réserve que le “filet social” est comme on sait très limité aux Etats-Unis, qu’il s’agisse de chômage, maladie ou autres accidents de la vie. Il est recommandé d’avoir à tout moment sur ce compte au minimum l’équivalent de 3 mois de dépenses. Ariadne Horstman nous recommande plutôt entre 6 à 12 mois.
Les “personal savings” correspondent plus à l’épargne telle qu’on la conçoit principalement en France. Celle qui permettra de se payer des extras, vacances, rénovations, mais aussi de payer par exemple l’apport personnel en cas d’achat d’une maison. Enfin, les “retirement savings”, ou épargne retraite, sont cruciaux, et au coeur des préoccupations de tous les Américains.

4/ Préparer financièrement sa retraite aux États-Unis

Car si chacun cotise à la “social security” (qui ne désigne ici que le système retraite, pas l’assurance santé), cette somme prélevée sur votre fiche de paie américaine ne suffira en aucun cas à maintenir votre train de vie après votre retraite.
Pour se garantir une retraite correcte, Ariadne Horstman nous recommande l’emploi du 401K, outil financier qui permet de mettre de l’argent supplémentaire de côté pour votre retraite tous les mois, et qui a également l’avantage de faire baisser proportionnellement votre salaire imposable.
De plus, certains employeurs participent à l’alimentation de ce compte pour vous : renseignez-vous auprès de votre entreprise.
“Beaucoup de Français installés aux États-Unis ne sautent pas le pas du 401K, car ils ont peur que cet argent soit perdu s’ils rentrent en France”, nous confie Ariadne Horstman. “Or, c’est faux : ils pourront récupérer cet argent. Le 401K n’a donc que des bénéfices.”
À l’inverse, si vous pensez rentrer en France, évitez le Roth IRA : “Ce plan d’épargne retraite privé très avantageux aux États-Unis ne bénéficie pas du même statut en France, où il est taxé comme un fond de retraite classique”, continue Ariadne Horstman.
Pour plus de conseils et un suivi personnalisé, contactez Appreciate Finance dès aujourd’hui (services en français).
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Alfred Tesseron, un vigneron français chez Robin Williams

La famille Tesseron – propriétaire du très réputé château Pontet-Canet et de Tesseron Cognac – se lance dans le vin made in California.
C’est dans les hauteurs de Napa Valley, au cœur d’une nature sauvage, qu’Alfred Tesseron et les siens, vignerons et distillateurs de père en fils, préparent leur nouveau grand cru : Pym-Rae. « Ce nom combine les deuxièmes prénoms des premiers enfants de Robin Williams. Je ne connaissais pas l’acteur avant d’acheter sa propriété, mais par tradition, on ne change pas le nom d’un vignoble. Notre vin gardera donc son appellation », explique Alfred Tesseron.
Robin Williams, célèbre comédien américain, était en effet l’ancien propriétaire des lieux. Un domaine de 240 hectares dont un vignoble de plus de 7 hectares. La « Villa Sorriso » comme il la prénommait, était en vente depuis sa mort, en 2014. Au départ, Alfred Tesseron, en quête de terres pour sa prochaine création, n’était pas intéressé : « ça ne correspondait pas à nos critères : immense terrain, grande maison, vignes étroites, terrain escarpé et cher (ndlr : 26 millions de dollars)», affirme t-il.
Mais après quatre ans à traquer la perle rare un peu partout dans le monde, il se laisse séduire par les atouts de ce vignoble californien : son environnement « très pur et sain », à 500 mètres d’altitude (« avec de la fraîcheur ») et sur des terres volcaniques (« dans lesquelles on trouve du calcaire et de l’argile »), son âge (une trentaine d’années) et ses cépages (75% de cabernet sauvignon, 7% de cabernet franc et 18% de merlot). « Autant d’éléments réunis que l’on recherchait pour fabriquer un grand vin, précise Alfred Tesseron. La quantité ne m’intéresse pas, je voulais privilégier la qualité, et c’était l’endroit idéal pour ça ».

© Charlotte Attry

Avec ses enfants et nièces, impliqués dans les affaires familiales, ils rachètent le lieu en 2016 pour 18.1 millions de dollars. Tesseron Vineyards est né. Et depuis, six personnes y travaillent à temps plein sous l’égide de Thomas Comme, fils de Jean-Michel Comme, le régisseur de Pontet-Canet depuis 20 ans. Sur place, les méthodes de travail sont celles qui ont fait le succès de la maison en France comme la biodynamie. Pas d’arrosage, ni produits de synthèse. « Je crois à la nature. Notre travail, c’est de gérer le vivant et de comprendre la vigne pour qu’elle soit en parfaite santé », explique Alfred Tesseron qui, à 72 ans, souhaite transmettre son amour du métier.
« Tout est fait à la main. Le raisin est récolté au lever du jour pour qu’il ne soit pas trop chaud ». Puis les cépages sont mélangés et stockés dans des cuves importées de France, à quelques kilomètres de là. Aujourd’hui, certification en poche, les millésimes 2016, 2017 et 2018 sont prêts à être commercialisés. Une production de près de 18 000 bouteilles qui sera distribuée dans le monde. Et c’est une première, car Robin Williams ne produisait pas de vin. Il revendait le raisin à des exploitations locales.
Le prix de Pym-Rae devrait se situer à plus de 450 dollars la bouteille. « Pour que ce soit accepté, il faut un produit d’exception, d’une pureté quasi-inconnue, unique. C’était mon objectif. Si c’est bon et différent, il y a des clients pour ça », estime Alfred Tesseron. Ne reste plus qu’à décider quand Pym-Rae arrivera sur le marché pour que les palais puissent le déguster. Mais Alfred Tesseron entretient le suspense. Sa devise : « patience, chaque chose arrive en son temps ! ».

Brigitte Macron soutient l'égalité femmes-hommes à New York

« Les femmes, nous sommes toutes ce que Victor Hugo appelait dans Hernani: ‘une force qui va’. » C’est après ces mots que la première dame Brigitte Macron est repartie, mardi 24 septembre, du Consulat général de France à New York où se tenait le panel du Conseil consultatif du G7 pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Pour assurer la continuité du sommet du G7 à Biarritz, le Conseil constitué d’experts et de personnalités de la société civile internationale se réunissait pour présenter son rapport pour l’égalité entre les sexes, une des priorités de la présidence française du G7 de 2019. Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, était également présente.

Avant que le panel ne dévoile ses recommandations et ses appels à l’action, la Première dame a tenu à prendre la parole pour excuser l’absence du président Emmanuel Macron.  « Il a beaucoup de mal à s’extraire parce que le programme est très chargé. Même si en ce moment il est avec Donald, il est avec vous, sachez-le“.

“Il y a trois choses qui intéressent le Président : émanciper, notamment grâce à l’entreprenariat en Afrique, protéger les femmes, et assurer bien sûr une vraie égalité. Là, on a du travail, mais on va y aller, a-t-elle assuré. Ma mesure, c’est l’éducation, des filles, des petits garçons, car tout passe par l’enfance, tout est scellé dans l’enfance ».

Au programme du panel: la présentation des instruments juridiques et financiers de lutte contre les inégalités. Trois grands objectifs sont poursuivis par le Conseil : la protection des femmes contre les violences, l’accès des filles à l’éducation et l’autonomisation des femmes grâce à l’entreprenariat féminin, notamment en Afrique, un partenaire stratégique du G7.

Le panel a été marqué par la présence des deux prix Nobel de la Paix 2018: Nadia Murad, activiste iranienne et ambassadrice des Nations-Unies, et Denis Mukwege, gynécologue et militant des droits humains en République démocratique du Congo. « C’est le début de notre mission », a lancé Nadia Murad. « Nous avons besoin du soutien des hommes. Nous avons besoin de tout le monde de notre côté ».

"Balance ton porc": Sandra Muller condamnée pour diffamation

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Journaliste française vivant à New York, Sandra Muller a été condamnée, mercredi 25 septembre, à 20.000 euros de dommages et intérêts et frais d’avocat par le tribunal de Paris pour avoir diffamé l’homme qu’elle accusait de harcèlement sexuel sur twitter. Elle prévoit de faire appel.
À l’origine du mouvement #BalanceTonPorc, son tweet d’octobre 2017 (“Tu as de gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit. Éric Brion, ex-patron de Équidia. #balancetonporc), devra également être supprimé de son compte. Le jugement prévoit également l’obligation de poster un tweet sur la condamnation sur le compte de Sandra Muller, ainsi qu’une publication dans deux journaux du choix d’Éric Brion.
Posté en pleine affaire Weinstein aux Etats-Unis, le tweet avait entrainé une libération de la parole sans précédent de femmes victimes de harcèlement sexuel. Il avait valu à la journaliste, qui dirige la Lettre de l’Audiovisuel depuis New York, d’être nommée en 2017 parmi les personnalités de l’année du magazine Time.
Deux mois plus tard, Éric Brion a publié une tribune dans le journal Le Monde pour faire part de ses regrets face à ce qu’il a appelé des “propos déplacés” et a rappelé qu’il n’était pas le supérieur hiérarchique de Sandra Muller au moment des faits. En 2018, il l’a attaquée en diffamation. Lors du procès, ses avocats ont brossé le portrait d’un homme cassé, dont la santé, la vie privée et les affaires ont été affectés par cet épisode.
«Quel qu’ait pu être le ressenti subjectif de Sandra Muller à la suite de paroles d’Eric Brion (…), la base factuelle dont elle disposait était insuffisante pour tenir les propos litigieux accusant publiquement le demandeur d’un fait aussi grave que celui du délit de harcèlement sexuel, ont tranché les magistrats dans leur jugement, que s’est procuré Le Figaro. Et elle a manqué de prudence dans son tweet, notamment en employant des termes virulents tels que “porc” pour qualifier le demandeur, l’assimilant dans ce contexte à Harvey Weinstein, et “balance”, indiquant qu’il doit être dénoncé et en le nommant, précisant même ses anciennes fonctions, l’exposant ainsi à la réprobation sociale».

La compagnie de Benjamin Millepied organise son festival L.A. Dances

Célébrer le futur de la danse : c’est l’objectif du festival LA Dances qui se produira dans le studio de la compagnie L.A. Dance Project, à Los Angeles, du 26 septembre au 25 octobre, ainsi que du 14 au 24 novembre.
La compagnie interprétera le “Chapitre Chapter” d’Abraham. Plus que cela, ce projet éclectique rassemblera des chorégraphes tels que Charm La’Donna, Madeline Hollander, la danseuse Janie Taylor, la pionnière de la danse moderne Bella Lewitzky et le chorégraphe français de «Black Swan» Benjamin Millepied.
Créé en 2012, le projet L.A. Dance a fait ses débuts locaux au Walt Disney Concert Hall. Depuis, la compagnie s’est produite au Sadler’s Wells Theatre à Londres, au Joyce Theatre à New York, ainsi qu’au Ace Hotel de Los Angeles. En parallèle, Benjamin Millepied travaille sur son premier long-métrage, “Carmen”. Reprenant un opéra classique de 1875, le film raconte l’histoire d’une jeune femme quittant le Mexique pour Los Angeles. En 2020, il créera en France une production expérimentale de «Roméo et Juliette» sur la célèbre partition de Prokofiev, mêlant danse et vidéos.

Isabelle Adjani et Peter Brook à l'affiche de Crossing the Line 2019

L’édition 2019 du festival pluridisciplinaire Crossing the Line promet de belles têtes d’affiche. Organisé par le French Institute Alliance Française (FIAF), ce grand rendez-vous culturel franco-américain revient du 12 septembre au 12 octobre avec Isabelle Adjani en ouverture.
Du 12 au 14 septembre, l’actrice française jouera dans “Opening Night”, une pièce adaptée d’une oeuvre de John Cassavetes dans laquelle elle occupe le rôle d’une actrice confrontée à son âge. Cyril Teste, le metteur en scène, changera le scénario tous les soirs de manière à plonger dans la richesse du travail de Cassavetes. La représentation du 13 septembre sera suivie d’une discussion.
Autre temps fort du festival: la pièce “Why ?” mise en scène par le monstre sacré du théâtre Peter Brook et la Française Marie-Hélène Estienne, connue pour ses collaborations avec le Théâtre des Bouffes du Nord à Paris. L’oeuvre, jouée du 21 septembre au 6 octobre, se veut une réflexion sur la raison d’être du théâtre.
Festival pluridisciplinaire mettant en avant le meilleur de la création française, Crossing the Line présentera aussi plusieurs performances de danse, dont une nouvelle oeuvre du chorégraphe Jérôme Bel consacrée à la danseuse franco-américaine Isadora Duncan (mercredi 25 septembre); un spectacle de musique inspiré des effets du changement climatique par le compositeur américain vivant en France Rhys Chatham, connu pour ses oeuvres pour “orchestre de guitares” (les 4 et 5 octobre); ou encore une “performance radiophonique” basée sur les interviews de jeunes militants entre Alger, Moscou, Téhéran, Istanbul et Sarajevo par les journalistes Aurélie Charon et Caroline Gillet (le 2 octobre).

Désert de Mojave, mode d'emploi

En Californie, les déserts ne manquent pas. Que ce soit la Death Valley, Joshua Tree, Mojave ou Anza Borrego, ils ont tous leur particularité. Celui de Mojave, situé entre Las Vegas et Los Angeles, offre une étendue aride qui traverse la Californie, l’Arizona et le Nevada.

La carte du parc. /NPS

Du haut de ses 40 000 km2, c’est l’un des déserts les moins fréquentés et les plus sous-cotés. Empruntant son nom au peuple amérindien des Mohaves, ce parc recèle des paysages éclectiques, avec des lacs asséchés, des vallées rocailleuses, ainsi que des dunes de sable. Et cerise sur le gâteau : l’accès est gratuit. Pour ne pas vous éparpiller dans ces étendues, French Morning vous guide à travers ce parc.
Une randonnée, tu feras
Au sommet de Teutonia Peak. /Photo S.C.

Il est vrai que les randonnées ne sont pas illimitées dans ce parc… Mais elles ont l’avantage d’être diverses. Ainsi, on pourra prendre de la hauteur via la randonnée Teutonia Peak (3.4 miles l’aller-retour, 1h45) qui mène au Cima Dome. De cette zone volcanique, vous aurez une vue à 360 degrés. Sur le chemin, vous croiserez une mine abandonnée et nombre de Joshua Trees. Autre option : Hole-in-the-Wall Rings Trail (1,5 mile), plus au sud. Cette randonnée courte mais ludique se pratique via un sentier qui vous emmènera dans les sections les plus escarpées grâce à des anneaux et des trous dans la roche. Enfin, le Lava Tube (5 miles, possibilité de se rapprocher en véhicule tout terrain) vous engouffre dans le passé des lieux, quand la lave en fusion forma un tunnel. Une échelle emmène les randonneurs sous terre où des puits de lumière illuminent le monde souterrain.
Camper, tu testeras
Escale camping dans le désert de Mojave /Photo S.C.

Un des petits plaisirs du désert reste le camping (de préférence entre mai et octobre, les températures dégringolent l’hiver). A Mojave, les sites ne manquent pas : vous pourrez choisir de vous installer sur un emplacement officiel (Hole in the Wall campground ou Mid Hills campground, à 12 dollars le site) ou à la “sauvage” (gratuit). Pour la dernière option, on vous recommandera de bifurquer sur l’un des nombreux sentiers de terre perpendiculaires à la Morning Star Mine Road (entre l’autoroute 15 et Cima). Engouffrez-vous jusqu’à être perdu au milieu des Joshua trees : il ne vous restera plus qu’à faire votre feu dans l’espace dédié (pensez à prendre du bois avant de rentrer dans le parc, car il est interdit d’en ramasser). En plus de la quiétude, le bivouac vous permettra de profiter d’un ciel étoilé majestueux et même d’entendre les coyotes. Comme dans les films.
Des dunes majestueuses, tu grimperas
Les dunes de Kelso, vues du début de la marche. / Photo S.C.

C’est la surprise de Mojave : les dunes de sable de Kelso s’étendent sur 120 km², atteignant jusqu’à 200 m de hauteur. Le petit “plus” reste de grimper jusqu’au sommet via un chemin non balisé. Pour l’atteindre, comptez une bonne heure (et des courbatures aux mollets) à travers le sable. Mais la descente en courant vous redonnera des forces. Et si vous n’avez pas le temps, faites au moins un crochet par la route Kelbaker pour les observer de loin. Cela vous donnera l’occasion de vous interroger sur leur origine. Selon des chercheurs, elles seraient dérivées des alluvions de la rivière Mojave, soumises aux vents.
La paix, tu trouveras
On entendrait presque les mouches voler. /Photo S.C.

Ce désert est dénué de touristes (enfin, pour l’instant). Mojave est donc l’endroit parfait pour communier avec la nature, faire une retraite de silence ou alimenter son compte Instagram – vous pourrez ainsi prendre la pose au milieu de la route sans déranger personne. Et vous pourrez utiliser comme décor des sites historiques comme le dépôt ferroviaire et la ville fantôme de Kelso. Toute cette sérénité nécessite de la préparation : pensez à faire le plein d’eau, de provisions et d’essence avant d’entrer dans le parc.

Gagnez des tickets pour le show de Kids United à Miami Beach

Ils s’appellent Gloria, Valentina, Nathan, Dylan et Ilyana et vont faire chanter Miami Beach. Kids United, un groupe de jeunes Français qui chante la paix et l’optimisme, se produit à la North Beach Bandshell le dimanche 27 octobre.
French Morning et le producteur Silver Prod offrent une paire de tickets à nos lecteurs. Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Formé en 2015 par des enfants et des adolescents dans le cadre d’une campagne de l’UNICEF, le groupe a sorti trois albums, qui ont été autant de succès de ventes. En mai 2018, le groupe a changé son nom pour devenir Kids United Nouvelle Génération (KUNG).
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7 restaurants avec une vue imprenable à Miami

Quand il est possible d’allier gastronomie et panorama exceptionnel, autant en profiter. Voici notre sélection de restaurants avec vue à Miami.
La Mar by Gastón Acurio

restaurants avec vue
© La Mar by Gastón Acurio

Sur l’île de Brickell Key, le luxueux hôtel Mandarin Oriental abrite La Mar by Gastón Acurio, un restaurant qui met à l’honneur la diversité de la gastronomie péruvienne. Laissez-vous tenter par une causa rellena, un lomo saltado ou encore un ceviche de poisson, le tout arrosé de pisco sour, un cocktail typique de la cuisine sud-américaine. Ici, le spectacle est autant dans l’assiette qu’à l’extérieur puisque vous profiterez également d’une vue imprenable sur la baie de Biscayne et les gratte-ciel du quartier financier de la ville. 500 Brickell Key Dr, Miami – (305) 913-8358 – Infos et réservation ici
Amara at Paraiso
restaurants avec vue
Amara at Paraiso © Grégory Durieu

À Edgewater, Amara at Paraiso, l’un des établissements du chef américain Michael Schwartz, propose à sa clientèle de siroter un cocktail les pieds dans le sable sur une plage artificielle aménagée au bord de la baie de Biscayne. L’air marin et la vue panoramique sur les alentours agrémentent la dégustation d’une cuisine très éclectique aux saveurs de l’Amérique latine. 3101 NE 7th Ave, Miami – (305) 702-5528 – Infos et réservation ici
Rusty Pelican
restaurants avec vue
© Rusty Pelican

Avec ses larges baies vitrées et sa spacieuse terrasse, le restaurant Rusty Pelican niché à Key Biscayne offre à ses hôtes affamés un panorama spectaculaire sur la baie et la ville de Miami ainsi que de savoureux plats à base de fruits de mer. Une adresse incontournable pour un dîner romantique qui pourrait également se poursuivre par une promenade digestive au coucher du soleil le long de la Rickenbacker Marina. 3201 Rickenbacker Causeway, Key Biscayne – (305) 361-3818 – Infos et réservation ici
The Lido Bayside Grill
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© The Lido Bayside Grill

Niché au coeur de l’hôtel Standard sur Belle Isle à Miami Beach, The Lido Bayside Grill éblouit ses convives par son cadre exceptionnel et sa vue à couper le souffle sur la baie de Biscayne. Attablés en terrasse ou allongés sur un transat au bord de la piscine, les gourmets apprécieront une cuisine d’inspiration méditerranéenne qui fait la part belle aux plats végétariens et végans. 40 Island Ave, Miami Beach – (786) 245-0880 – Infos et réservation ici
Verde
restaurants avec vue
© Verde

Pour les amateurs d’art, le Pérez Art Museum de Downtown Miami possède un atout charme nommé Verde. Après avoir apprécié une exposition, rien de tel que de prendre un verre ou de se sustenter en terrasse. Une fois installé, vous ne pourrez plus décrocher votre regard de la vue qui s’offre à vous. 1103 Biscayne Blvd, Miami – (305) 375-8282 – Infos et réservation ici
Monty’s Sunset
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© Monty’s Sunset

Après une journée à la plage de South Pointe, au sud de Miami Beach, l’établissement Monty’s Sunset permet, comme son nom l’indique, d’apprécier les derniers rayons du soleil confortablement installé autour de sa piscine. En famille ou entre amis, vous profiterez d’une ambiance festive tout en regardant les bateaux voguer sur les eaux de la marina. 300 Alton Rd, Miami Beach – (305) 672-1148 – Infos et réservation ici
Le Sirenuse
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© Le SIrenuse

À Surfside, au nord de Miami Beach, trône Le Sirenuse, un restaurant installé en front de mer au sein du Four Seasons Hotel at The Surf Club, l’un des hôtels où nous vous recommandons de poser vos valises pour quelques jours. Ce luxueux établissement, qui dispose d’une ambiance chic et glamour, propose de savourer une cuisine d’inspiration méditerranéenne tout en appréciant une vue dégagée sur l’océan. 9011 Collins Ave, Surfside – (786) 482-2280 – Infos et réservation ici

Ubees remporte le Startup Tour 2019

Ubees a remporté, mardi 24 septembre, la finale du Startup Tour 2019, un grand concours de startups françaises organisé à New York par le réseau FrenchFounders.
La jeune pousse fondée trois Français, qui avait fait l’objet du premier épisode du podcast de French Morning “French Ecolo”, a pour mission de sauver les abeilles en milieu rural alors que celles-ci sont menacées par les pesticides, les virus et la réduction de leur habitat naturel. “Les abeilles sont importantes. De voir que cela génère un mouvement et que nous sommes soutenus nous encourage à aller plus loin et à faire tous les jours un peu mieux“, a confié Maximilian Ebrard, l’un des co-fondateurs d’Ubees, après la victoire.
C’est lui qui a assuré le pitch de l’entreprise devant le parterre de neuf juges chargés de départager les sept finalistes. Il a conclu sa présentation de trois minutes par un enthousiaste “make bees great again“.
Le Prix est attribué à une startup fondée par un.e Français.e et qui souhaite se développer sur le marché américain. A la clé: un membership d’un an à FrenchFounders, 15 000 dollars de financements, des sessions de mentoring et des crédits sur Google Cloud notamment.
Ubees, qui rachète des ruches aux Etats-Unis pour y installer des systèmes de capteurs afin de suivre l’évolution de la santé des abeilles (“apiculture de précision”), en possède déjà 15 000 dans le Dakota du Sud, au Texas et en Californie. Elle ambitionne d’en avoir 100 000 d’ici 2023 pour devenir le plus grand propriétaire de ruches sur le territoire américain. “On a plein de projets, indique Maximilian Ebrard. L’un d’eux: “re-générer des espaces naturels en faisant pousser des plantes endémiques locales pour redonner de la nourriture aux abeilles car elles ont été dévastées par l’agriculture intensive“.
La startup Crossing Minds a décroché, elle, le Prix du public. Dirigée par Alexandre Robicquet, elle a développé une technologie qui permet d’affiner les recommandations de films, musiques ou de séries pour les utilisateurs de plateformes de contenus.
Un prix revenant à une startup américaine visant le marché français a également été décerné pendant l’événement: OndaVia a mis sur pied une solution d’analyse qui permet de tester des liquides en quelques minutes au moyen d’un outil portable.

Participez au test du vote par Internet à Miami

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Le gouvernement veut mettre en place le vote par Internet pour faciliter la participation électorale des Français de l’étranger. Le Quai d’Orsay recherche des volontaires pour le tester. Les personnes intéressées doivent se manifester avant le 27 septembre.
C’est le deuxième test réalisé pour valider ce mode de scrutin, qui pourrait être mis en vigueur pour les élections consulaires de 2020 et les législatives de 2022.
Si vous souhaitez participer, il vous suffit :
• D’être inscrit(e) sur la liste électorale du consulat de Miami en 2019,
• De disposer d’une adresse électronique et d’un téléphone portable,
• De transmettre votre nom et vos coordonnées (courriel et portable) à [email protected]

Ladurée prend un virage végan aux Etats-Unis

Vous rêviez d’un croque-monsieur végan ? Ladurée vous en sert sur un plateau. Si l’historique maison de pâtisserie française deviendra 100% végane à Beverly Hills à partir du mercredi 25 septembre, elle offre depuis la semaine dernière un panel d’options véganes à Paris, Londres et New York. Dans la Grosse Pomme, l’offre végane représente environ 30% du nouveau menu. 

Ce changement est le fruit de la rencontre entre Elisabeth Holder, directrice du développement de Ladurée USA, et Matthew Kenney, pionnier de la cuisine végane aux États-Unis. Elisabeth Holder a découvert le travail du chef sur Instagram. « Son compte était impressionnant, tout était joli, esthétique, appétissant, gourmand, confie-t-elle. Je l’ai contacté via l’application. Deux jours après, on prenait un café, une heure après on se serrait la main. Ladurée devenait végan. »

Si l’offre végétarienne de la maison s’étoffait depuis plusieurs années, le groupe opère là un véritable changement de cap. « C’était une volonté d’être de plus en plus responsable et green. Mais je ne pensais pas aller jusqu’à devenir végan, confesse la responsable. La rencontre avec Matthew a été un déclic. Je me suis dis qu’une marque comme la nôtre, qui a 150 ans de tradition française, devait se bouger, aller vite et se créer un électrochoc. »

Côté cuisine, le groupe revisite les classiques de la maison en version végane. « On a voulu rester sur un menu très Ladurée, dans la tradition culinaire qui fait l’ADN de notre maison, mais juste en proposant une autre façon de les cuisiner. »
Matthew Kenney a été formé à la cuisine française, avant de devenir végétarien, puis végan. « Il connait parfaitement toute cette culture qui est la nôtre, les plats en sauce, travailler avec la crème, le beurre, précise Elisabeth Holder. Avec un chef de cette qualité, avec ce savoir-faire, et toute cette équipe derrière, c’était la parfaite rencontre. »

Au menu: des omelettes, des salades, des croque-monsieurs, un vol-au-vent, du pâté, du fromage, une soupe à l’oignon, le tout vegan. En dehors de Beverly Hills, les macarons vendus ne seront pas végans mais des “super macarons”, riches en “super aliments” (matcha, moringa, lucuma…), feront leur apparition. « C’était la partie la plus challenging. On a retravaillé la viennoiserie, la pâtisserie, les macarons. C’était un énorme défi. »