Une minute de silence sera observée en hommage à Jacques Chirac lundi 30 septembre, 3pm, au consulat de France à New York. Elle est ouverte à tous.
Un recueil de condoléances sera également mis à disposition des visiteurs de 9am à 6pm ce jour-là. Le consulat précise qu’il est aussi possible de laisser un message en ligne.
L’ancien président est décédé jeudi 26 septembre à l’âge de 86 ans. Ce lundi a été décrété « jour de deuil national » en France. C’est la huitième fois qu’un tel jour de deuil a lieu dans l’histoire de la Vème République.
Une minute de silence pour Jacques Chirac à New York
XL Airways suspend ses vols
En “grande difficulté économique“, la compagnie low cost XL Airways a annoncé sur son site la suspension de ses vols du lundi 30 septembre (15h heure de Paris) jusqu’au 3 octobre inclus.
Les passagers voyageant pendant cette période sont invités à se rapprocher de leur agence de voyage, de leur assurance-voyage ou d’acheter un nouveau billet si aucune solution n’est possible. Un autre low cost long courrier, French Bee, a mis en place des tarifs spéciaux pour les passagers touchés par cette situation.
Placée en redressement judiciaire, jeudi 19 septembre, la compagnie “low cost” a décidé cette suspension en attendant la décision du tribunal de commerce de Bobigny sur une éventuelle reprise. XL Airways, qui opère notamment des vols entre Paris et plusieurs villes américaines (New York, Los Angeles, San Francisco et Miami), emploie plus de 570 personnes.
L’entreprise chroniquement déficitaire a été affectée par la concurrence de nouveaux acteurs sur le créneau du bas coût comme Norwegian Airlines ou encore Level. Son avenir est sombre. Lundi 30 septembre, elle n’avait pas trouvé de repreneur. Approchée, Air France a réitéré vendredi son absence d’intérêt. Selon le PDG de XL Airways Laurent Magnin, le transporteur a souffert de la « concurrence internationale débridée » des compagnies à bas coût long courriers et du poids des taxes et charges sociales en France.
Caravan Palace aux Etats-Unis: "Ce ne sont pas des vacances"
Les rois français de l’électro-swing sont de retour avec un quatrième album, “Chronologic”, et partent en tournée pendant un mois sur le continent américain du 28 septembre au 31 octobre.
“Nous sommes très heureux de revenir aux Etats-Unis et au Canada, même si ce ne sont pas des vacances”, plaisante Charles Delaporte, le bassiste du groupe. Caravan Palace va se produire 20 fois en 30 jours, avec une première date à Mexico City le 28 septembre avant d’écumer les grandes villes américaines comme New York, Washington, Chicago, Austin et Los Angeles, et de passer par Toronto et Montréal au Canada (voir les dates sous l’article).
Le dernier album de Caravan Palace est un ovni musical qui fait la part belle à des genres musicaux variés, avec des influences soul, hip-hop, pop ou encore rythm and blues. “On essaie de sortir un peu de l’électro-swing, qui peut être très répétitive. On ressent le besoin d’explorer autre chose avec des musiques plus pop, tout en gardant notre cohérence avec un mix de sons vintage et modernes”, explique Charles Delaporte.
C’est au pays de l’Oncle Sam que Caravan Palace vend le plus de disques, devant l’Angleterre et la France. Un succès que le bassiste du groupe a du mal à expliquer. “On s’attaque au swing, qui est une musique née aux Etats-Unis dans les années 1930, peut-être que ça parle aux Américains. Et puis les artistes électro français semblent toujours avoir la cote ici”. Jouer aux Etats-Unis a longtemps été un rêve pour les membres de Caravan Palace, dont les influences musicales sont principalement anglo-saxonnes et américaines.
Pour sa tournée en Amérique du Nord, le groupe prévoit “des sets variés avec des musiques de nos quatre albums. Nos concerts commenceront fort, puis avec des musiques plus calmes, puis ça repartira. On espère finir en apothéose à Atlanta le 31 octobre pour Halloween”, résume Charles Delaporte.
Après 11 ans de carrière et des succès partout dans le monde, les membres de Caravan Palace en ont encore sous la chaussure. Dès la fin de la tournée, ils comptent “faire ce que les musiciens aiment faire à savoir s’enfermer de nouveau en studio, essayer des choses, douter et trouver de nouveaux morceaux”.
Toutes les dates:
Tuesday, October 1 – Boston, MA @ Royale – Tickets
Thursday, October 3 – Washington, DC @ 9:30 Club – Tickets
Friday, October 4 – New York, NY @ Terminal 5 – Tickets – GIVEAWAY
Saturday, October 5 – Philadelphia, PA @ Union Transfer – Tickets
Monday, October 7 – Montreal, Canada @ Mtelus – Tickets
Tuesday, October 8 – Toronto, Canada @ Phoenix Concert Theatre – Tickets
Wednesday, October 9 – Detroit, MI – The Garden Theatre – Tickets
Friday, October 11 – Chicago, IL @ House of Blues – Tickets
Saturday, October 12 – Minneapolis, MN @ First Avenue – Tickets
Monday, October 14 – Denver, CO @ Ogden Theatre – Tickets
Thursday, October 17 – Seattle, WA @ The Showbox – Tickets
Saturday, October 19 – Portland, OR @ McMenamin’s Crystal Ballroom – Tickets
Monday, October 21 – Oakland, CA @ Fox Theater – Tickets
Tuesday, October 22 – Los Angeles, CA @ The Wiltern – Tickets
Wednesday, October 23 – San Diego, CA @ Observatory North Park – Tickets
Sunday, October 27 – Austin, TX @ The Mohawk – Tickets
Tuesday, October 29 – Dallas, TX @ Granada Theater – Tickets
Thursday, October 31 – Atlanta, GA @ Heaven at The Masquerade – Tickets
Bien choisir son assurance santé aux États-Unis
(Article partenaire) Comment bien s’assurer aux USA ? Comment trouver une assurance santé adaptée à ses besoins et à son budget ? Ces questions effraient bon nombre de Français avant même qu’ils se soient penchés sur les multiples offres proposées sur le marché américain.
Pour s’y retrouver, il est essentiel de comprendre quels sont les types d’assurances qui existent afin de s’orienter vers une offre qui correspond à ses attentes et ses besoins.
AgoraExpat, courtier en assurance pour expatriés, installé à New-York depuis plus de 20 ans, met à votre profit sa connaissance du marché pour trouver l’offre la plus adaptée à votre situation.
Il existe deux grands types d’assurances proposées aux expatriés aux Etats-Unis :
– les contrats « Obamacare » ou ACA plan (Affordable Care Act)
– les contrats « expatriés » ou IMPI (International Private Medical Insurance)
Ces deux types de contrats peuvent être souscrits en complément de la CFE (Caisse des Français de l’étranger) pour les adhérents français qui le souhaitent.
Quelques exemples pratiques:
– Si je suis jeune et en bonne santé, j’aurai tout intérêt à m’orienter vers un contrat de type expatrié qui aura un tarif moins élevé.
– Si j’ai des antécédents de problèmes cardiaques, il sera plus avantageux pour moi de me tourner vers un contrat Obamacare pour éviter toute exclusion ou surprime.
– Si je m’installe aux USA avec ma famille et que je souhaite avoir un autre enfant, un contrat Obamacare sera moins onéreux et moins contraignant du fait de l’absence de période de carence pour la garantie maternité.
La grande variété d’offres en matière d’assurance santé peut paraître effrayante mais elle permet à chacun de trouver une couverture adaptée, à condition de savoir identifier ses besoins.
Chez AgoraExpat, nous mettons notre expertise au service de nos clients pour déterminer avec eux le type de couverture qui leur correspond en fonction de leur situation financière, familiale et de leur état de santé.
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Charlotte Gainsbourg récompensée au gala du FIAF en novembre
Une grande star et une femme d’affaire de l’ombre. L’actrice Charlotte Gainsbourg et Dominique Senequier, présidente du fonds d’investissement Ardian, seront les invitées d’honneur du prochain gala du French Institute Alliance Française (FIAF) le lundi 4 novembre au Plaza.
Charlotte Gainsbourg sera récompensée du Trophée des Arts du FIAF, dans la lignée d’autres illustres personnalités américaines et françaises du monde des arts. Musicienne, actrice, chanteuse, fille de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, elle a remporté en 2018 la Victoire de la musique dans la catégorie “artiste féminine”. Elle vit à New York depuis cinq ans.
Peu connue du grand public, Dominique Senequier recevra, elle, le Pilier d’or. C’est la première fois que ce prix, attribué à une personnalité de monde des affaires, est remis à une femme depuis sa création en 2006. Elle dirige Ardian, une société d’investissement qui gère 96 milliards de dollars d’actifs entre l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie.
Brooklyn falls for France: les arts franco-américains en fête à Brooklyn
Une exposition de JR au Brooklyn Museum, une lecture de Molière à Prospect Park ou encore une discussion avec l’auteur Edouard Louis au BAM… Voici quelques-uns des événements qui figurent au programme de Brooklyn falls for France, une initiative des Services culturels de l’Ambassade de France pour mettre en valeur les rendez-vous culturels franco-américains qui se déroulent à Brooklyn jusqu’au 1er février 2020.
Les temps forts de ce rendez-vous comprennent l’exposition “JR: Chronicles” (à partir du 4 octobre au Brooklyn Museum), qui retrace le travail de l’artiste de rue depuis ses débuts à Paris jusqu’à ses grandes fresques murales aujourd’hui, ou encore l’exposition sur le créateur Pierre Cardin (jusqu’au 5 janvier 2020, également au BAM).
Côté théâtre, The End of Eddy (En finir avec Eddy Bellegueule), la pièce inspirée de l’enfance d’Edouard Louis, sera jouée du 14 au 21 novembre au BAM et une discussion avec l’auteur aura lieu le 11. Et Why ?, une réflexion sur le théâtre signée Peter Brook et sa partenaire Marie-Hélène Estienne, sera au Theatre for a New Audience jusqu’au 6 octobre dans le cadre du festival Crossing the Line du FIAF.
Au total, des événements artistiques et culturels dans une vingtaine de lieux sont mis en avant pendant Brooklyn falls for France. Parmi les endroits à découvrir ou redécouvrir, citons The Chimney, qui accueillera une exposition solo de l’artiste Gilles Barbier autour des parapluies, la ISSUE Project Room (concert du multi-instrumentiste Rhys Chatham les 4 et 5 octobre) ou encore la galerie Invisible Dog (spectacle de danse et de musique mêlant des influences du monde entier le 29 octobre).
Quand aura lieu la loterie de la carte verte 2021 ?
Mise à jour: la loterie est ouverte. Pour participer, c’est ici
La loterie de la carte verte 2021 (DV-Lottery) sera ouverte du 2 octobre à midi (EDT) au 5 novembre 2019 midi (EDT), selon le Département d’Etat américain. Cette loterie sera accessible sur le site du Bureau des affaires consulaires du State Department. 55 000 personnes seront sélectionnées.
Une fois de plus, gare aux arnaques. La “DV-Lottery” est gratuite. Il n’existe qu’un seul site officiel pour y participer: celui du Département d’Etat (listé plus haut et en encadré). Tout site qui vous demande de l’argent pour l’inscription ou qui vous promet une carte verte est une arnaque.
Pour participer, il faut être ressortissant de l’un des pays éligibles ou être marié à un.e citoyen.ne d’un de ces pays. La France en fait partie. Autres conditions: avoir un diplôme de niveau lycée ou avoir exercé dans les cinq dernières années une activité professionnelle pendant deux ans qui nécessite au moins deux ans de formation. Les candidats devront ensuite rentrer quelques informations sommaires (comme le nom et la date de naissance) et une photo d’identité. Nouveauté cette année: il faudra également fournir votre numéro de passeport, le pays de délivrance et la date d’expiration du passeport.
Les inscriptions multiples seront automatiquement éliminées.
Jean-Yves Thibaudet joue Gershwin à Houston
Le pianiste Jean-Yves Thibaudet passe trois jours à Houston. Du 27 au 29 septembre, le Français jouera le concerto de Gershwin pour piano et des morceaux issus de son célèbre “Porgy and Bess”, composé en 1935. L’artiste se produira au Houston Symphony.
Avec 50 albums enregistrés, le Français est considéré comme l’un des pianistes les plus accomplis de sa génération. Outre son répertoire, couronné de deux Grammy, sa musique apparaît dans plusieurs films, comme “Atonement” et “Pride and Prejudice“.
Chaque représentation sera précédée d’une discussion avec “l’ambassadeur musical” Carlos Andrés Botero.
Zaz en concert à New York le 6 octobre
En octobre, Zaz s’offre les États-Unis. L’artiste française ira poser ses valises le dimanche 6 octobre au Beacon Theater dans l’Upper West Side.
Zaz, ou Isabelle Geffroy de son vrai nom, a explosé grâce à son titre “Je veux” en 2010, qui lui a valu une Victoire de la Musique pour “meilleure chanson originale” l’année suivante. Sur scène, elle présentera ses plus grands tubes, ainsi que des chansons de son cinquième album, “Effet miroir”, sorti en novembre 2018 et certifié disque de platine. Parmi elles, “Qué vendra” et “Demain c’est toi” connaissent déjà un certain succès.
Jacques Chirac l'Américain
Amoureux des Etats-Unis tout en étant fortement opposé à la guerre en Irak: la presse américaine revient sur les relations entre Jacques Chirac et l’Amérique.
Le New York Times rappelle, comme d’autres journaux, que l’ancien président français, décédé jeudi 26 septembre à l’âge de 86 ans, a effectué un programme d’été à Harvard en 1953 et a travaillé pour un restaurant Howard Johnson à Boston, “commençant comme plongeur et s’élevant jusqu’au poste d’homme de comptoir“, rappelle le quotidien. Il a aussi travaillé comme opérateur de chariots-élévateurs pour le producteur de bières Anheuser-Busch à Saint-Louis (Missouri) et s’est fiancé avec une Américaine qui l’appelait “honey pie”, raconte le site Bloomberg. Cette histoire aussi courte que passionnée a pris fin quand le père de sa promise lui aurait écrit “une lettre colérique lui disant, en gros, d’aller voir ailleurs. De là, M. Chirac est allé en Californie et en Louisiane, écrivant un long texte sur le port de la Nouvelle-Orléans“, poursuit le New York Times.
Cependant, le quotidien note qu’il avait des “rapports ambivalents” avec les Etats-Unis. “Une fois élu président, M. Chirac a déclaré vouloir réintégrer le commandement militaire de l’OTAN” après le retrait voulu par son idole, le général de Gaulle. Mais “dix ans plus tard, dans un discours devant les Nations-Unies, son ministre des affaires étrangères a annoncé que la France ne rejoindrait pas la coalition emmenée par les Etats-Unis pour attaquer l’Irak et il a dénoncé le recours à la force“. “Il ne se considérait pas comme anti-Américain. Il était plutôt le défenseur de la France et de l’Europe, croyant dans un monde multi-polaire“, résume la station de radio NPR.
Comme tous les médias américains, le New York Daily News revient aussi sur son opposition à la guerre en Irak de 2003, qui a donné lieu aux Etats-Unis à un sentiment anti-français qui s’est cristallisé dans l’épisode des “Freedom Fries”. Pour le journal, il était un “opposant à la guerre en Irak mais aussi un fan de culture et de nourriture américaine“. “Il préférait fumer des Winstons que les Gauloises, et un de ses collèges a dit à People Magazine qu’il insistait pour avoir un burger dans un fast-food quand il visitait les Etats-Unis“.
La colère contre la France dans certaines parties de la population américaine s’est poursuivie bien après qu’il fut établi que Saddam Hussein ne possédait pas d’armes de destruction massive. “L’hostilité américaine a secoué les Français, mais Chirac a maintenu ses positions aux Nations-Unies“, explique la chaine CBS. “Comme vétéran de la guerre d’Algérie, Chirac avait prédit que l’occupation américaine se retrouverait dans un bourbier sanglant similaire aux difficultés françaises qui ont débouché sur l’indépendance de l’Algérie“, analyse le LA Times.
Pour Bloomberg, cette opposition n’est pas surprenante de la part d’un homme politique qui a souvent été rebelle. “Le président, qui a commencé sa carrière sous Charles de Gaulle dans les années 60, s’est construit une réputation de défiance à l’image de son mentor, d’abord contre ses propres patrons et plus tard contre les Etats-Unis“.
Le Washington Post rappelle pour sa part que Jacques Chirac, un président “flamboyant“, fut “le premier leader étranger à se rendre aux Etats-Unis après les attentats du 11-Septembre. Il a visité Ground Zero pour rencontrer des pompiers de New York et a, plus tard, envoyé les troupes françaises en Afghanistan dans le cadre des opérations militaires dirigées par les Etats-Unis“.
Gérer ses finances : les grandes différences entre la France et les États-Unis
(Article partenaire) En arrivant aux États-Unis, vous avez sûrement remarqué à quel point gérer ses finances devenait compliqué. Taxes, santé, chômage, ou encore retraite : la France et les États-Unis ont des systèmes on ne peut plus différents. Il y a de quoi s’y perdre…
Le cabinet de gestion privée Appreciate Finance est le fruit de l’expérience d’une ancienne expatriée, elle-même passée par ces affres. Après avoir commencé sa vie active en France, Ariadne Horstman revient vivre dans son pays natal. Elle commence alors un travail aux États-Unis, et là, le choc est total. Tout est différent : la façon dont elle est payée, celle dont elle doit payer ses taxes, cotiser… Elle se demande comment des personnes ayant connu le système français toute leur vie arrivent à comprendre et à s’adapter au système américain. Pour les aider, elle lance son cabinet, Appreciate Finance, pour délivrer des conseils en français sur la meilleure manière de gérer son argent en arrivant aux États-Unis.
En guise d’aperçu, elle nous livre une synthèse des grandes différences entre la France et les États-Unis, à connaître absolument pour bien gérer votre argent :
1/ Quand et comment payer ses taxes
Déclarer et payer ses impôts n’est certes pas une partie de plaisir en France, mais l’exercice tourne au casse-tête aux Etats-Unis. Bien que le pays applique le prélèvement à la source depuis longtemps, la “tax season” qui culmine le 15 avril (date de limite de remise de sa déclaration annuelle) a des allures de parcours du combattant, au point que le recours à un expert-comptable est presque indispensable, pour peu qu’on ait des sources de revenus diversifiées. Il est urgent d’oublier vos réflexes français et votre goût du système D: ici avoir recours à un professionnel pourra vous faire économiser beaucoup d’argent. Et de sueurs froides.
2/ Un millefeuille fiscal
Pour être bien préparé, il faut aussi avoir à l’esprit quelques particularités du système américain et notamment le fameux “millefeuille fiscal”. Aux Etats-Unis les compétences fiscales sont réparties entre la Fédération et les Etats, auxquelles s’ajoutent parfois les villes, ce qui conduit selon les cas à une double voire une triple fiscalité. Et surtout à de très grandes disparités. Certains Etats comme par exemple le Texas, la Floride et Washington, ne prélèvent pas d’impôt sur le revenu alors qu’un résident de New York paye l’impôt sur le revenu fédéral, celui de l’Etat de New York et de la ville de New York City. Au final, un résident de la ville de New York paiera facilement plus d’impôts qu’en France, alors qu’au soleil de Miami il aurait pu payer nettement moins.
3/ Une épargne à tiroirs
Les Américains sont les vice-champions du monde de l’endettement des ménages (derrière les Japonais). Cet endettement représente 103% du PIB aux USA, contre 57% en France. Le système comme la culture poussent à l’endettement, voire au sur-endettement. Raison de plus pour être très rigoureux dans la constitution de son épargne. On distingue aux Etats-Unis trois types d’épargne: “emergency funds”, “personal savings” et “retirement savings”.
Avec les “emergency funds”, il s’agit de mettre de l’argent de côté sur un compte spécial, liquide, afin de pouvoir l’utiliser s’il vous arrive quelque-chose qui vous demande de dégager beaucoup de fonds ou encore si vous perdez votre emploi. Il est d’autant plus important de constituer cette réserve que le “filet social” est comme on sait très limité aux Etats-Unis, qu’il s’agisse de chômage, maladie ou autres accidents de la vie. Il est recommandé d’avoir à tout moment sur ce compte au minimum l’équivalent de 3 mois de dépenses. Ariadne Horstman nous recommande plutôt entre 6 à 12 mois.
Les “personal savings” correspondent plus à l’épargne telle qu’on la conçoit principalement en France. Celle qui permettra de se payer des extras, vacances, rénovations, mais aussi de payer par exemple l’apport personnel en cas d’achat d’une maison. Enfin, les “retirement savings”, ou épargne retraite, sont cruciaux, et au coeur des préoccupations de tous les Américains.
4/ Préparer financièrement sa retraite aux États-Unis
Car si chacun cotise à la “social security” (qui ne désigne ici que le système retraite, pas l’assurance santé), cette somme prélevée sur votre fiche de paie américaine ne suffira en aucun cas à maintenir votre train de vie après votre retraite.
Pour se garantir une retraite correcte, Ariadne Horstman nous recommande l’emploi du 401K, outil financier qui permet de mettre de l’argent supplémentaire de côté pour votre retraite tous les mois, et qui a également l’avantage de faire baisser proportionnellement votre salaire imposable.
De plus, certains employeurs participent à l’alimentation de ce compte pour vous : renseignez-vous auprès de votre entreprise.
“Beaucoup de Français installés aux États-Unis ne sautent pas le pas du 401K, car ils ont peur que cet argent soit perdu s’ils rentrent en France”, nous confie Ariadne Horstman. “Or, c’est faux : ils pourront récupérer cet argent. Le 401K n’a donc que des bénéfices.”
À l’inverse, si vous pensez rentrer en France, évitez le Roth IRA : “Ce plan d’épargne retraite privé très avantageux aux États-Unis ne bénéficie pas du même statut en France, où il est taxé comme un fond de retraite classique”, continue Ariadne Horstman.
Pour plus de conseils et un suivi personnalisé, contactez Appreciate Finance dès aujourd’hui (services en français).
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Alfred Tesseron, un vigneron français chez Robin Williams
La famille Tesseron – propriétaire du très réputé château Pontet-Canet et de Tesseron Cognac – se lance dans le vin made in California.
C’est dans les hauteurs de Napa Valley, au cœur d’une nature sauvage, qu’Alfred Tesseron et les siens, vignerons et distillateurs de père en fils, préparent leur nouveau grand cru : Pym-Rae. « Ce nom combine les deuxièmes prénoms des premiers enfants de Robin Williams. Je ne connaissais pas l’acteur avant d’acheter sa propriété, mais par tradition, on ne change pas le nom d’un vignoble. Notre vin gardera donc son appellation », explique Alfred Tesseron.
Robin Williams, célèbre comédien américain, était en effet l’ancien propriétaire des lieux. Un domaine de 240 hectares dont un vignoble de plus de 7 hectares. La « Villa Sorriso » comme il la prénommait, était en vente depuis sa mort, en 2014. Au départ, Alfred Tesseron, en quête de terres pour sa prochaine création, n’était pas intéressé : « ça ne correspondait pas à nos critères : immense terrain, grande maison, vignes étroites, terrain escarpé et cher (ndlr : 26 millions de dollars)», affirme t-il.
Mais après quatre ans à traquer la perle rare un peu partout dans le monde, il se laisse séduire par les atouts de ce vignoble californien : son environnement « très pur et sain », à 500 mètres d’altitude (« avec de la fraîcheur ») et sur des terres volcaniques (« dans lesquelles on trouve du calcaire et de l’argile »), son âge (une trentaine d’années) et ses cépages (75% de cabernet sauvignon, 7% de cabernet franc et 18% de merlot). « Autant d’éléments réunis que l’on recherchait pour fabriquer un grand vin, précise Alfred Tesseron. La quantité ne m’intéresse pas, je voulais privilégier la qualité, et c’était l’endroit idéal pour ça ».
Avec ses enfants et nièces, impliqués dans les affaires familiales, ils rachètent le lieu en 2016 pour 18.1 millions de dollars. Tesseron Vineyards est né. Et depuis, six personnes y travaillent à temps plein sous l’égide de Thomas Comme, fils de Jean-Michel Comme, le régisseur de Pontet-Canet depuis 20 ans. Sur place, les méthodes de travail sont celles qui ont fait le succès de la maison en France comme la biodynamie. Pas d’arrosage, ni produits de synthèse. « Je crois à la nature. Notre travail, c’est de gérer le vivant et de comprendre la vigne pour qu’elle soit en parfaite santé », explique Alfred Tesseron qui, à 72 ans, souhaite transmettre son amour du métier.
« Tout est fait à la main. Le raisin est récolté au lever du jour pour qu’il ne soit pas trop chaud ». Puis les cépages sont mélangés et stockés dans des cuves importées de France, à quelques kilomètres de là. Aujourd’hui, certification en poche, les millésimes 2016, 2017 et 2018 sont prêts à être commercialisés. Une production de près de 18 000 bouteilles qui sera distribuée dans le monde. Et c’est une première, car Robin Williams ne produisait pas de vin. Il revendait le raisin à des exploitations locales.
Le prix de Pym-Rae devrait se situer à plus de 450 dollars la bouteille. « Pour que ce soit accepté, il faut un produit d’exception, d’une pureté quasi-inconnue, unique. C’était mon objectif. Si c’est bon et différent, il y a des clients pour ça », estime Alfred Tesseron. Ne reste plus qu’à décider quand Pym-Rae arrivera sur le marché pour que les palais puissent le déguster. Mais Alfred Tesseron entretient le suspense. Sa devise : « patience, chaque chose arrive en son temps ! ».