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La Bouquinerie solidaire, une rentrée pour dénicher des livres en français à LA

L’été terminé, vous avez épuisé votre réserve de lecture… Ne paniquez pas, vous pourrez toujours lire (ou relire) des livres français à Los Angeles. La Bouquinerie solidaire de l’association Français du Monde-ADFE (section Los Angeles) fait sa rentrée le samedi 14 septembre à la Vidéothèque de South Pasadena, de 10am à 4pm. L’association présidée par Bruno Paing s’est associée avec Mark Wright, un commerçant passionné de culture française, pour que cet événement ait lieu plusieurs fois par an.
Sur place, vous trouverez des livres d’occasion en français: romans, livres jeunesse et scolaires, essais, oeuvres policières… L’objectif de cet événement: faire circuler les livres en français au sein de la communauté francophone ou francophile, en achetant des livres ou en proposant vos ouvrages à la vente à un prix réduit et unique (3 dollars par livre).
Toutes les recettes des ventes seront reversées à des associations de solidarité.

Gagnez des tickets pour le concert de Gims à Miami

Gims (ex-Maître Gims) s’offre une tournée américaine cet automne. Celle-ci l’emmènera notamment à l’Olympia Miami le 7 novembre. French Morning et les organisateurs donnent une paire de tickets aux lecteurs qui veulent assister à son concert. Pour participer, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Le gagnant sera notifié.
Artiste français originaire de Kinshasa ayant connu le succès dans les années 2000 avec le groupe de rap Sexion d’Assaut, Gims a su très vite rebondir en solo avec les albums  « Subliminal », « Mon cœur avait raison » et « Ceinture noire » pour confirmer son statut de cador de la scène urbaine française. À l’aise autant dans le rap que dans la chanson, l’interprète de “Bella” a su allier des mélodies pop désarmantes avec des influences musicales africaines et caribéennes pour créer son style musical unique.
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Une journée entre plage et forêt à Staten Island

Il est surement le borough le moins populaire de New York. Et pourtant, Staten Island offre tout ce dont un habitant de la Grosse Pomme en mal de verdure peut rêver, le tout accessible en seulement 20 minutes de Manhattan en ferry. Voici un exemple d’itinéraire pour une journée sur l’île.
10am : Rendez-vous au Staten Island Ferry (4 South St) au bord de Batterry Park. Là-bas, des bateaux rejoignent le terminal St George de Staten Island gratuitement toutes les demi-heures le week-end. Cette balade en ferry vaut à elle même le détour, avec un passage devant la Statue de la Liberté et des vues superbes sur le Financial District, le New Jersey et Brooklyn.
Arrivé.e sur l’île, vous trouverez des vélos électriques mis à disposition par les applications Jump (Uber) et Lime pour seulement quelques dollars. Enfourchez-en un et pédalez le long de l’eau jusqu’à surplomber le Fort Wadsworth (30 min de la gare St George). Cet ancien fort militaire posé sur l’Upper Bay est entouré d’un parc aux abords duquel vous pourrez espérer caresser des chèvres, introduites pour désherber les lieux. On peut également visiter le centre d’informations du Fort Wadsworth toute la semaine et le week-end gratuitement. En poursuivant votre balade vers le sud-est de l’île, vous passerez en dessous du Verrazzano Bridge. Poussez ensuite jusqu’au Franklin D. Roosevelt Boardwalk and Beach (1h du terminal de ferry).

Crédit photo: nycgo.com

12pm : Cette longue promenade qui longe la plage est un joyaux bien gardé des touristes. Ici, peu de béton et d’immeubles comme à Rockaway ou Coney Island. Vous trouverez au bout de cette promenade la plage de Cedar Grove Beach, à l’atmosphère calme et bucolique. C’est l’endroit idéal pour s’arrêter pique-niquer, se baigner et jouer au ballon entre ami.e.s.
Crédit photo: jschauma Flickr

2pm : Rassasié.e et rafraîchi.e ? Il est temps de reprendre la route en direction du centre de l’île, jusqu’à The Greenbelt (Nature Center, 700 Rockland Ave). Cette forêt préservée de 1 200 hectares dispose de plusieurs sentiers de randonnées où vous pourrez voir des animaux sauvages dont des biches. (A noter que les vélos électriques ne sont pas disponibles dans cette partie de l’île, on vous conseille de rejoindre The Greenbelt en taxi).
Crédit photo: nycgo.com

4:30pm: Profitez d’être dans les environs pour tester votre swing au Latourette Golf Course (1001 Richmond Hill Rd). Ce club de golf dispose d’un practice pour taper quelques balles mais également d’un magnifique parcours de 18 trous. Réservations indispensables.
Crédit photo: latourettegc.com

6:30pm: Cette belle après-midi vous a ouvert l’appétit? Retournez tranquillement en direction de la gare maritime St George pour prendre l’apéritif à River Dock Cafe. Ce restaurant attenant dispose d’une terrasse avec une belle vue dégagée sur le sud de Manhattan. C’est le spot idéal pour un coucher de soleil accompagné de quelques huîtres et d’un verre de vin blanc, avant de reprendre le ferry pour Manhattan.
Crédit photo: latourettegc.com

À Orlando, 4 parcs d’attractions pour faire le plein de sensations

Star Wars, Harry Potter ou encore Stranger Things, les univers thématiques se multiplient dans les différents parcs d’attractions d’Orlando, la capitale floridienne du divertissement.
Walt Disney World Resort

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© Walt Disney World Resort

Walt Disney World Resort bascule du côté obscur de la Force. La nouvelle section Star Wars: Galaxy’s Edge a ouvert ses portes le jeudi 29 août dans le parc Disney’s Hollywood Studios. Sur plus de cinq hectares, les fans de la saga sont transportés sur la planète isolée Batuu. Grâce au simulateur de vol Millennium Falcon: Smugglers Run, les visiteurs peuvent prendre les commandes du vaisseau spatial le plus rapide de la galaxie. Avec l’attraction Star Wars: Rise of the Resistance, qui ouvrira le jeudi 5 décembre, les apprentis Jedi plongeront au coeur du conflit entre le Premier Ordre et la Résistance. Les plus jeunes, quant à eux, peuvent s’initier au maniement du sabre laser en compagnie de personnages de la série animée “Star Wars Rebels” avec Jedi Training: Trials of the Temple.
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© Walt Disney World Resort

Dans un autre registre, les adeptes de sport automobile apprécieront Lightning McQueen’s Academy, un simulateur de course qui a récemment vu le jour dans le parc Disney’s Hollywood Studios. Dans cette attraction, les conducteurs en herbe sont épaulés par Flash McQueen ainsi que d’autres personnages mythiques de la trilogie de films d’animation “Cars”.
Universal Orlando Resort
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© Universal Orlando Resort

La magie opère toujours à Universal Orlando Resort. Le complexe de loisirs propose depuis cet été une nouvelle attraction au sein du Wizarding World of Harry Potter, un espace dédié à l’univers du plus célèbre des sorciers. Située dans le parc Universal’s Islands of Adventure, l’attraction Hagrid’s Magical Creatures Motorbike Adventure invite les fans de la saga à enfourcher la moto du gardien des clefs de Poudlard pour une aventure dans la Forêt Interdite à une vitesse pouvant atteindre les 80 kilomètres par heure.
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© Universal Orlando Resort

Pour ceux qui ont le coeur bien accroché, “Stranger Things” fait son retour à Universal Studios Florida, le second parc à thème du complexe de loisirs. À l’occasion de l’événement “Halloween Horror Nights” qui se tient jusqu’au 2 novembre, les fans inconditionnels peuvent tenter de s’échapper de l’Upside Down tout en luttant contre les Demodogs dans un nouveau labyrinthe inspiré de la troisième saison de la série télévisée.
SeaWorld Orlando
attractions orlando
© SeaWorld Orlando

Les marionnettes Elmo et Cookie Monster de la série télévisée américaine “Sesame Street” s’invitent à SeaWorld Orlando. Le parc à thème spécialisé dans le monde marin a inauguré cette année Sesame Street Land, une nouvelle zone consacrée à l’émission éducative pour enfants. Petits et grands peuvent ainsi partir à la rencontre de leurs personnages préférés et profiter de six attractions familiales dont des montagnes russes ainsi qu’un petit train.
attractions orlando
© SeaWorld Orlando

Pour une dose d’adrénaline rafraîchissante, Aquatica, le parc aquatique de SeaWorld Orlando, a ouvert KareKare Curl, un nouveau toboggan que les visiteurs dévalent à grande vitesse installés sur une bouée géante avant d’être propulsés dans une piscine.
Legoland Florida Resort
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© Legoland Florida Resort

Legoland Florida Resort vient de poser la dernière brique de The Lego Movie World, une nouvelle section abritant trois attractions inspirées du film du même nom. Au programme : une tour de chute avec Unikitty’s Disco Drop, une attraction aquatique avec Battle of Bricksburg et une aventure multi-sensorielle en quatre dimensions avec The Lego Movie Masters of Flight.

La FACC San Francisco organise un salon de l'emploi en septembre

À la recherche d’un boulot dans la Baie ? Cet événement est pour vous. La Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco organise un salon de l’emploi le 19 septembre dans les locaux de DocuSign.
Plusieurs entreprises locales (dont la liste sera annoncée prochainement) participeront à cet événement, dont c’est la deuxième édition. Les candidats en profiteront pour rencontrer des responsables ressources humaines, déposer leur CV et leur carte de visite. Les inscriptions sont ouvertes. Prix: 30 dollars pour les non-membres de la FACC. Les entreprises intéressées sont invitées à se manifester auprès de la FACC.

Les brasseries artisanales à moins d'une heure de Washington

“Virginia is for lovers”. Le slogan touristique de la Virginie est ancré dans l’esprit des Américains. Si la Virginie est considérée comme la destination préférée des amoureux, c’est surtout grâce à ses nombreuses spécialités gastronomiques et à son paysage romantique.
Parmi les nombreuses spécialités de la région, on trouve les micro-brasseries artisanales. Si de nombreuses brasseries sont basées dans les villes, il n’y a pas besoin de voyager très loin pour découvrir la richesse de ce terroir. French Morning vous emmène sur l’un des nombreux “craft beer trails” de la région : Loco Ale Trail. Au départ de Washington, il suffit de suivre la I-267 jusqu’à Leesburg (environ 50 kilomètres de Washington), fondée au milieu du XVIIIe siècle. Les passionnés d’histoire peuvent faire un tour dans les rues historiques et découvrir les nombreuses boutiques d’antiquités de la ville.

La petite ville de Leesburg a été construit au milieu du XVIIIe siècle. Crédit : MD.

Située au cœur de King Street, Black Hoof Brewing (11 S. King St) est une petite brasserie familiale qui propose des bières régionales et des IPA (India Pale Ale) inspirées des bières européennes. Les tables et le bar en bois brun apportent un aspect authentique à cette brasserie accueillante et tranquille. Le petit plus: s’il est disponible, le propriétaire est ravi de faire visiter son atelier de brassage. À proximité du centre historique, Loudoun Brewing Company (310 East Market St) est également une microbrasserie familiale avec une grande variété de bières de saison qui changent chaque semaine.
Les paysages vallonnés de Virginie. Crédit : MD.

Envie de découvrir les paysages de Virginie ? Quittez Leesburg et reprenez la route en direction de Lucketts. Un peu sinueuse, la US-15 est la route parfaite pour admirer les collines verdoyantes et les jolies demeures en brique qui longent la route. Faîtes une halte à Vanish Farmwoods Brewery (42245 Black Hops Lane, Leesburg) pour apprécier une bière locale sous le soleil et admirer la vue spectaculaire sur le fleuve Potomac et plus de 20 hectares de nature. Cette immense brasserie possède une sélection de plus de vingt bières artisanales. Prisée le week-end pour ses concerts et ses nombreux événements, Vanish Farmwoods Brewery peut accueillir plus de 1 000 personnes et organise souvent des mariages.
Vanish Farmwoods Brewery propose une vingtaine de bières artisanales différentes. Crédit : MD.

Si vous souhaitez rester dans une atmosphère familiale, Barnhouse Brewery (43271 Spinks Ferry Road) est à seulement quelques minutes en voiture. Cette brasserie, fondée par passion par un couple, propose des dégustations. Les bières sont brassées sur place, le tout dans une ambiance très authentique.
Continuez votre périple direction Lovettsville. Pour ceux qui ont encore de l’énergie pour partir en randonnée, juste pour le plaisir de finir la journée avec une bonne bière fraîche, rendez-vous à Harpers Ferry Brewing. Cet endroit offre de loin la plus belle vue sur le fleuve Potomac, puisque la brasserie est située au cœur du parc national historique Harpers Ferry. La terrasse surplombe le fleuve et accueille des randonneurs dans une ambiance familiale. Il est possible de garer sa voiture et de prendre le ferry pour traverser le Potomac et se retrouver dans le Maryland. Avant de reprendre la route vers Washington, faîtes un rapide détour dans le petit village historique de Purcellville pour profiter de l’Happy hour à Belly love Brewing (725 E Main St, Purcellville). À consommer avec modération.

French Écolo, épisode 1: Ubees, le gardien des abeilles américaines

Il est facile de désespérer face aux rapports alarmistes sur l’état de la planète. Ces Français des Etats-Unis, eux, ont décidé de se retrousser les manches. Ils sont entrepreneurs, militants, scientifiques ou encore explorateurs: French Morning leur donne la parole dans un nouveau podcast intitulé “French Ecolo”.

Pour essuyer les plâtres de ce rendez-vous, gros plan sur une start-up de Français basée à New York qui a décidé de s’attaquer au problème de la disparition des colonies d’abeilles. Fondée en 2017, Ubees est dirigée par Arnaud Lacourt, Jean-Charles Morisseau et Maximilian Ebrard. Elle possède 15 000 ruches sur le sol américain, qu’elle gère en pratiquant une “apiculture de précision” destinée à réduire la mortalité des abeilles via l’usage de la technologie. Rencontre avec Arnaud Lacourt, l’un des fondateurs d’Ubees.

Pour aller plus loin:
– Le site d’Ubees
– Ubees s’est qualifiée pour la finale du Startup Tour en septembre à New York
– Commandez le miel d’Ubees sur le site de Sioux Honey
Commandez des graines pour faire pousser des fleurs chez vous (recommandation d’Arnaud Lacourt) et aider les abeilles

Listen to “Épisode 1: Ubees, le gardien des abeilles américaines” on Spreaker.

Au premier salon Bien Vivre à New York, les questions pas si bêtes des expats

Ils sont arrivés à New York depuis quelques semaines, quelques mois ou plusieurs années, mais tous avaient des questions à foison. Près de 500 Français de New York sont venus samedi 7 septembre au tout premier salon Bien Vivre à New York, organisé par French Morning, et soutenu par USA France Financials, sous le haut patronage d’Anne Claire Legendre, Consule Générale de France à New York.

Arrivée il y a à peine plus d’un mois pour suivre son mari américain, Justine, fiscaliste de profession, est venue pour la conférence “Gérer votre patrimoine et votre fiscalité franco-américaine” afin profiter de l’expertise d’Alexandre Quantin, de USA France Financials, de Jean-Philippe Saurat de Massat Consulting et de Maître Alexandre Leturgez-Coïaniz. “J’ai aussi eu la bonne surprise de découvrir qu’il y avait des écoles bilingues présentes, car l’éducation bilingue va être un sujet important pour nous”.

D’autres sont là depuis plus longtemps, comme Thomas et son épouse. Arrivés il y a un an-et-demi en visa H1B, ils étaient venus pour la conférence “S’expatrier en famille, les impacts juridiques”, de Me Hélène Carvallo. “C’est vraiment bien pour nous aider à naviguer le maquis des différences des systèmes français et américains”, dit Thomas. Eux qui confessent lire assidûment French Morning depuis la préparation de leur départ ont trouvé dans l’évènement “un complément “live” très utile”.

Les conjoints, ceux qui ont “suivi” un ou une expat, ont pu entendre les témoignages d’autres passés par la même expérience avant eux, lors de la session “Vivre l’expatriation en couple”, modérée par par Julie Filiot Luyindula, avec notamment la psychologue Bérénice Boursier. Un peu plus tard dans la journée, ces conjoints étaient aussi nombreux à écouter Amel Derragui, fondatrice de Tandem Nomad, parler reconversion professionnelle et donner ses conseils sur “comment se réinventer en lançant son business”.

Les neuf conférences proposées, et les quelque 20 experts présents balayaient un large éventail des préoccupations des expatriés français. Il a notamment été question de comment se construire un “historique de crédit” (“credit history”) lors d’une conférence sur ce sujet épineux, véritable casse-tête pour les Français qui envisagent de s’installer durablement sur le sol américain. Les intervenants, qui comprenaient Tal Nissenson de Credit Stacks, ont exhorté les participants à ne pas attendre pour obtenir une carte de crédit et ont donné des clefs pour se bâtir un historique positif, condition essentielle pour acheter une maison ou acquérir une voiture par exemple.

L’expression “choc culturel” est aussi beaucoup revenue pendant la journée, au travail ou à l’école, mais aussi jusque dans les rayons des supermarchés, avec la conférence d’Estelle Tracy et Magali Chassard intitulée “Guide de survie alimentaire”, prise d’assaut par des Français soucieux de bien manger à des prix raisonnables. 

Et comme dans toute conversation entre New-Yorkais, on a aussi beaucoup parlé de logement. Dans une ville où les habitants dépensent en moyenne 60% de leur revenu pour se loger, acheter devient vite une priorité. Lors de la conférence “Acheter à New York”, Renaud de Tilly, le fondateur de Tilly Real Estate, et Hervé Linder, avocat, ont souligné que le marché local était devenu un “marché d’acheteur” depuis plusieurs mois.

Donald Trump a même fait quelques apparitions, notamment lors de la conférence de Me Sophie Raven, consacrée aux extensions et renouvellement de visas. “Depuis deux ans, la plupart des procédures sont plus longues qu’avant, et les règles sont appliquées plus strictement”, a souligné l’avocate.

La leçon d’un salon comme celui-là, c’est qu’être expatrié ce n’est pas seulement une série de problèmes, ce sont aussi des opportunités, notait Alexandre Quantin, de USA France Financials, spécialiste de la gestion de patrimoine pour les Français aux Etats-Unis. Par exemple en matière patrimoniale, le fait d’être résident américain ouvre accès à des produits et des opportunités qui n’existent pas en France. C’est essentiel d’en être informé pour bien préparer son avenir financier”.

Les exposants présents:

Un déjeuner sur la politique étrangère de Trump avec l'Eglise protestante francophone de Washington

Le prochain “Déjeuner du mercredi” de l’Eglise protestante francophone de Washington aura pour thème “la politique étrangère des Etats-Unis sous Donald Trump“, le mercredi 11 septembre à Calvery Church. Pour en parler, l’église a invité Herman Cohen, ancien Sous-secrétaire d’Etat chargé des affaires africaines (1989-1993).
L’Américain, qui a aussi été ambassadeur des Etats-Unis en Gambie et au Sénégal, a participé à la résolution de plusieurs conflits en Afrique, notamment entre l’Ethiopie et l’Erythrée en 1991.
Les participants devront apporter leur déjeuner. Les boissons seront offertes. Entrée libre. Une participation de 8 dollars est demandée (4 dollars pour les étudiants et gratuit pour les sans-emplois). La conférence sera en français.

Lara Fabian: "Le temps est une triste invention humaine"

Lara Fabian a beaucoup de chose à fêter ces temps-ci: ses 50 ans en janvier prochain et trente années de carrière, remplies de tubes internationaux et de 20 millions d’albums vendus dans le monde…
Pour marquer le coup avec ses fans, la chanteuse a décidé de partir en tournée internationale: le “50” World Tour l’emmènera en septembre à New York (le 16), Chicago (le 19), San Jose (le 20) et Los Angeles (le 23). “C’est une retrospective qui sera divisée en plusieurs actes“, se contente de dire l’artiste, qui veut conserver l’effet de surprise.
Cela faisait depuis sa précédente tournée, l’an dernier, que Lara Fabian n’était pas venue se produire aux Etats-Unis, pays où elle s’est fait connaitre grâce à son tube “I will love again” qui figurait sur son album éponyme en 1999. À l’époque, elle était venue promouvoir son treizième album. Sorti en 2017, “Camouflage” était son premier opus entièrement en anglais en plus d’une décennie.
Deux ans plus tard, la star belgo-canadienne est donc de retour sur le sol américain, quelques mois après la sortie d’un quatorzième album studio, en français celui-ci: “Papillon”. Elle l’a composé en onze petits jours seulement à Montréal avec le producteur de pop suédoise Moh Denebi et l’auteure-compositrice américaine Sharon Vaughn. “Ça a été un petit miracle, glisse-t-elle. Ça s’appelle l’inspiration. C’est quelque chose qui nous traverse, qui nous dépasse complètement. J’avais sept jours de vacances. C’était pendant une pause d’hiver alors que j’étais en tournée. On s’est assis et on s’est dit: voyons ce qui sort“, raconte-t-elle.
Il en est sorti un album d’onze chansons, dont un surprenant “Je ne t’aime plus”, qui fait écho à son célèbre “Je t’aime” de 1996. Jamais n’avait-elle conclu une histoire d’amour dans ses chansons. “Je voulais lui trouver un terme. Il y a des amours qui ne nous quittent jamais et, un jour, on trouve la lucidité de regarder ces histoires. Cela peut prendre vingt ans, mais on a la force de tourner la page“.
En trente ans, Lara Fabian, qui chante en neuf langues (dont le turc, le russe et l’hébreu), peut se targuer d’avoir construit une carrière traversant les frontières, les langues et les nationalités. “Quand la musique est capable de cristalliser une unité, c’est merveilleux. C’est comme si nous avions réussi quelque chose malgré nous“, dit-elle.
Quel conseil donnerait-elle à la Lara Fabian d’il y a trente ans, celle qui partait s’installer au Québec et s’apprêtait à sortir son premier album ? “De se faire un peu plus confiance, de calmer son insécurité et gagner en sagesse, raconte-t-elle. J’aborde mes 50 ans avec beaucoup de sérénité. Le temps est une triste invention humaine. Ce n’est qu’un chiffre. Je préfère le voir comme un allié“.

François Molins à New York pour une conférence sur le traitement des victimes

François Molins, le procureur de Paris que le grand public a découvert à l’occasion des multiples attentats qui ont frappé la capitale française ces dernières années, participera à un grand symposium franco-américain sur le traitement des victimes. L’événement aura lieu le mardi 10 septembre à la Maison française de Columbia.
Ce symposium, intitulé “Que vaut la souffrance ?”, rassemblera plusieurs experts français et américains spécialisés dans l’étude des victimes, qu’elles soient touchées par des actes de terrorisme, des crimes ou des catastrophes naturelles. Parmi les intervenants, issus de disciplines variées (droit, histoire, économie, philosophie), on trouve le procureur du comté de New York Cyrus Vance Jr, qui s’est notamment occupé des affaires de #MeToo. Ils s’interrogeront sur l’existence d’une “hiérarchie” morale et légale des victimes, les raisons pour lesquelles nous ne sommes pas émus de la même manière par toutes les victimes et la définition de la “victime idéale”…
L’événement est gratuit et en anglais.

Comment acheter une voiture aux Etats-Unis ?

Vous souhaitez acheter une voiture pour profiter des milliers de kilomètres de Highway des Etats-Unis ? L’automobile est le premier moyen de transport des Américains. S’il est facile de se procurer une voiture, il faut toutefois faire attention à quelques détails.
Acheter un véhicule neuf ou d’occasion ? 
Tout dépend de vos besoins. Si vous pensez rester un an aux Etats-Unis, il est tout à fait possible de trouver une voiture d’occasion entre 3.000 et 5.000 dollars, qui sera satisfaire vos envies de roadtrips, sans vider votre portefeuille. Si vous souhaitez une voiture comme neuve mais d’occasion, il est toujours possible de faire de très bonnes affaires à partir de 6.000 dollars.
“Car dealer” ou particulier ? 
Un “car dealer” est l’équivalent d’un concessionnaire de voiture en France. C’est un moyen de faire un achat sans prendre trop de risque, mais la contrepartie est que le pouvoir de négociation est plus faible et vous risquez de payer le prix fort. Si vous êtes prêt à passer quelques heures pour trouver la perle rare, il est possible d’acheter une voiture à un particulier. Certains sites spécialisés en achat et vente de véhicules sont très fiables. C’est le cas de Cars.com, qui répertorie plus de 2.5 millions de voitures d’occasion et neuves. Suivant le même fonctionnement, Autotrader permet de trouver la perle rare que ce soit dans le neuf ou d’occasion. Enfin, les Américains postent de nombreuses annonces sur le site Craigslist. S’il est possible d’y faire de très bonnes affaires, attention tout de même aux vendeurs frauduleux.
Comment finaliser l’acte d’achat ? 
Après avoir sélectionné une ou plusieurs perles rares dans votre ville ou région, vous prenez rendez-vous avec le particulier qui va vous laisser essayer le véhicule. Si l’expérience se passe bien, vous pouvez ensuite discuter du prix. Certaines personnes sont prêtes à négocier et proposent des ristournes si vous payez directement en espèces. Bien sûr, pensez à bien regarder l’état de la voiture. Dans certains Etats américains, les inondations sont courantes et il arrive que certaines personnes veulent revendre leur voiture après que le moteur ait été endommagé pendant une inondation. Pensez alors à faire une étude sur les environs, ou à venir avec une seconde personne pour obtenir son avis.
Si vous acheter la voiture à un particulier, il vous fera alors un transfert de propriété, pour que la voiture soit en votre nom. Comme en France, c’est obligatoire. Le vendeur aura juste à vous faire signer le “pink slip”. Ce papier rose est à conserver et fait partie des documents à montrer, en cas d’un contrôle de police. Deuxième étape : rendez-vous au Department of Motor Vehicles (DMV) de votre ville pour enregistrer votre voiture à votre nom. Cela n’est pas gratuit, le prix varie en fonction des Etats, mais comptez entre 100 et 200 dollars.
Comment choisir la bonne assurance ? 
Obligatoire aux Etats-Unis, l’assurance automobile est plutôt onéreuse, surtout si vous n’avez pas de permis américain. C’est pourquoi il est conseillé de repasser son permis de conduire. De plus, selon la loi américaine, votre permis français est valide uniquement 90 jours sur le sol américain. Beaucoup plus simple, rapide et moins coûteux qu’en France, il vous permettra également d’obtenir des prix convenables pour l’assurance de votre véhicule. Concernant le prix de l’assurance, il est très variable. Comptez un minimum de 80 dollars, si votre véhicule est en bonne condition. Mais tout dépend de la marque de la voiture, de l’endroit où vous résidez, de votre historique, etc. Sachez que vous paierez le prix fort, car vous êtes considéré(e) comme un nouveau conducteur sur le sol américain.
Un conseil: prenez au moins une couverture basique. Cette dernière couvrira les dommages matériels causés aux tiers ou encore les dommages causés par les conducteurs non assurés. Il existe également la couverture standard et une couverture améliorée. En 2018, le tarif moyen et mensuel d’une assurance automobile était d’environ 110 dollars par mois à Washington DC, 90 dollars au Texas ou 130 dollars en Californie. Une fois votre assurance choisie, vous êtes officiellement dans les clous. Vous voilà désormais prêt à partir en roadtrip.