L’Alliance française de Washington sait s’habiller et le prouve une nouvelle fois. L’organisme de promotion de la culture française dans la capitale organise un nouveau show “Beyond the Little Black Dress” le samedi 28 septembre à la Maison française de l’Ambassade de France. Les tickets sont en vente.
Ce “fashion show” présentera les travaux d’Isabel dos Santos, une ancienne diplomate du Mozambique reconvertie dans la création de vêtements (à ne pas confondre avec la femme d’affaires russo-angolaise et Africaine la plus riche). Formée à Londres par le styliste nigérian Yemi Osunkoya, fondateur de la marque de robes de mariées Kosibah, elle montrera une dizaine de ses créations, préparées exclusivement pour “Beyond the Little Black Dress”.
L’événement, quatrième du nom, permettra de lever des fonds pour l’Alliance, qui fête cette année son 70ème anniversaire.
Un spectacle de mode à l'Ambassade de France à Washington le 28 septembre
Laurent Gallissot: "Je mise sur l'intelligence collective"
À peine arrivé, déjà les manches retroussées. Laurent Gallissot, qui remplace Clément Leclerc à la tête du consulat de France à Miami, a pris possession de ses nouveaux quartiers sur Brickell Avenue le mardi 3 septembre lorsque l’ouragan Dorian a frappé la Floride et les Bahamas.
« Cela a été une situation perturbante car j’ai été pris au dépourvu. Malgré tout, j’ai été ravi d’être aussi rapidement jeté dans le bain car cette gestion de crise m’a permis d’être en prise directe avec les particularités de la région », indique cet ancien conseiller des Affaires étrangères de 52 ans qui a effectué une grande partie de sa carrière au sein de la diplomatie française.
Après avoir occupé différents postes en France, en Europe et au Proche-Orient, Laurent Gallissot a souhaité traverser l’Atlantique afin de poser ses valises à Miami. « C’est une grande première car aux États-Unis je ne connaissais que New York et Boston où j’ai l’habitude de me rendre avec mon mari », raconte le Français né à Alger, qui a toujours été attiré par les villes portuaires. « Ce sont de véritables lieux d’échange ouverts sur la mer et présentant une diversité de la population », souligne Laurent Gallissot qui a été conseiller diplomatique auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Marseille et Miami par exemple présentent ces similitudes et font par ailleurs face aux mêmes problèmes liés en partie au changement climatique ».
L’impact environnemental, justement, est au coeur des préoccupations de Laurent Gallissot qui a aussi été secrétaire général du One Planet Summit, une conférence internationale sur les changements climatiques initiée en 2017 par le président français Emmanuel Macron. « Nous sommes dans une période de transition où les consciences évoluent favorablement mais cela ne va pas assez vite », avoue-t-il. Sans vouloir entrer dans les débats, Laurent Gallissot entend soutenir le développement d’une économie verte en Floride. « Nous avons des chercheurs, des entrepreneurs ou encore des investisseurs français dans ce secteur et il est important de valoriser leur travail tout en montrant leur efficacité, explique-t-il. Cela permet aussi de sortir des secteurs traditionnels que sont le tourisme, la gastronomie ou encore l’immobilier ».
Diplômé de la Sorbonne et titulaire d’un master européen spécialisé en management des entreprises culturelles, Laurent Gallissot est par ailleurs un passionné de langue française. « Un diplomate français passe son temps à lire et écrire, c’est bien connu », lâche dans un grand sourire celui qui se considère comme l’un des promoteurs du LabelFrancÉducation, attribué aux établissements scolaires étrangers qui ont fait le choix de l’enseignement bilingue francophone. « Le bilinguisme est un atout éducatif et un outil considérable de développement personnel, insiste-t-il. L’annonce récente par le ministère des Affaires étrangères d’augmenter le budget de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger est ainsi de bon augure », ajoute Laurent Gallissot qui laisse entrevoir la reprise des négociations pour le projet du Lycée français à Miami. « Je pense que l’écosystème est enfin mûr et que la Floride mérite cet établissement de référence. Il faut encore trouver les investisseurs et pouvoir garantir la qualité du programme, mais sur ce point je n’ai aucun doute ».
Laurent Gallissot multipliera ces prochaines semaines les réunions de travail, les rencontres avec les élus et surtout les échanges avec la communauté française. « Je me positionne comme un catalyseur et je mise sur une intelligence collective, dit-il. Il est important de se rendre sur le terrain pour pouvoir dialoguer avec la population et écouter leurs propositions afin de créer des connections qui permettent de nourrir les projets ».
French-York: la reconversion mode d'une ex-attachée de presse à New York
L’élégance à la française mixée à l’énergie urbaine new-yorkaise : voici le pari de French-York, marque de prêt-à-porter lancée par Vanessa Duman.
Journaliste de formation devenue attachée de presse « mode-lifestyle », la Française s’est lancée dans le stylisme à New York sur un coup de tête. Ou plutôt un coup de cœur.
Partie une première fois aux Etats-Unis en 2013 pour perfectionner son anglais, en vue d’un nouveau poste dans sa entreprise parisienne, elle décide finalement de quitter son travail en 2015 pour revenir s’installer à New York, dont elle affectionne l’énergie. «Je ne me voyais pas passer toute ma vie derrière un bureau à Paris ».
Un virage à 180° pas si étonnant pour la jeune femme, adepte d’expatriation, qui a déjà travaillé au Cap-Vert, en Grèce et en Tunisie. Plongée dans l’ébullition new-yorkaise, Vanessa Duman décide de se lancer dans la création vestimentaire et lance sa marque French-York en décembre 2018. « A New York, on entend beaucoup de témoignages sur la reconversion : on a l’audace d’essayer sans avoir peur ».
Car lancer cette ligne de vêtements – sans formation de styliste et uniquement sur des fonds personnels – est un pari. « Alors qu’en France on m’aurait dit “fais très attention, t’es sûre de toi ?”, à New York, j’entends plutôt “c’est super, faut y aller” »
La jeune créatrice a développé une collection de vêtements à destination des Francophiles. Ses t-shirts (100% coton) et ses marinières arborent des slogans dans la langue de Molière. « Quand on est expat’, on a tendance a rester très attaché à sa culture d’origine. Et je sais que beaucoup d’Américains apprécient aussi la culture française ».
Si un petit budget suffit pour se lancer, il reste toutefois difficile de se développer et la clientèle de Vanessa Duman se limite pour l’instant à son cercle personnel et au bouche-à-oreille. Mais le succès de la marque dans des marchés de créateurs – comme le FAD Market à Brooklyn – l’incite à poursuivre l’aventure.
D’autant que la couture lui permet de renouer avec son histoire familiale. Chrétiens d’Orient persécutés et réfugiés en France, ses parents ont trouvé un nouvel élan lorsque le père de Vanessa Duman a ouvert des ateliers de couture dans l’hexagone. « C’est très encourageant d’avoir une famille qui a su transformer le changement en quelque chose de positif ».
La révision de la durée des visas E est encore reportée
La révision de la durée des visas E, qui tient en haleine les investisseurs français déjà aux Etats-Unis ou qui veulent s’y installer, est une nouvelle fois reportée.
Un membre du Département d’Etat a indiqué, jeudi 12 septembre à French Morning, que les Etats-Unis ont “reporté de manière temporaire la mise en oeuvre de changements à notre régime de visas. Une nouvelle date d’implémentation sera annoncée prochainement“.
L’Ambassade de France aux Etats-Unis confirme de son côté que les discussions sont toujours en cours.
Initialement prévu pour la fin août, le raccourcissement de la durée du visa de 5 ans à 15 mois, avait déjà été reporté une première fois au 26 septembre. Jeudi 12 septembre, le message posté sur le site de l’Ambassade des Etats-Unis en France informant les postulants de ce report avait disparu, laissant espérer une annulation de la décision.
Le suspense continue donc. Fin août, les Etats-Unis avaient décidé, à la grande surprise de la France et des entrepreneurs français installés aux Etats-Unis, de ramener la durée du visa E de soixante mois (cinq ans) à quinze.
Le Département d’Etat américain avait justifié cette décision par l’obligation légale de s’aligner sur des visas similaires délivrés aux Américains par le pays partenaire, en l’occurence la France.
Cette dernière avait protesté en faisant remarquer que les investisseurs étrangers avaient la possibilité de demander un visa d’un an puis un titre de séjour pouvant aller jusqu’à quatre ans. Le visa E (E-1 et E-2) est attribué aux investisseurs étrangers et à certains employés.
Après San Francisco, French bee lance son Paris-New York
L’axe New York-Paris suscite l’appétit des compagnies aériennes françaises. Après Corsair, le transporteur low cost long-courrier French bee a annoncé, jeudi 12 septembre, l’ouverture d’une liaison entre Paris Orly et Newark. Elle sera mise en service le 10 juin 2020, mais les tickets seront en vente dès le 18 septembre.
Cette liaison sera assurée par un nouvel Airbus A350-900 à raison d’un vol par jour (départ d’Orly Terminal 4 à 14h heure locale – arrivée à Newark à 16h15 heure locale; départ de Newark à 18h15 – arrivée à Orly à 07h30 le lendemain). L’appareil sera équipé de nouvelles technologies qui permettront de réduire le bruit et renouveler plus fréquemment l’air dans la cabine notamment.
Marque du Groupe Dubreuil, une entreprise dont les activités vont des concessions automobiles à l’hôtellerie en passant par les panneaux solaires, French bee a ouvert l’an dernier des vols entre Paris et San Francisco et San Francisco et Papeete avec l’ambition de se renforcer dans le secteur de l’aérien. Sur la ligne Paris-Papeete, la compagnie se targue “d’être est le 2e transporteur aérien avec près de 35% de parts de marché, précise-t-elle dans un communiqué. Quant au tronçon Papeete-San Francisco, la compagnie détient désormais 10% de parts d’un marché qui a cru de 30%“.
5 lacs pour se baigner près de San Francisco
Bientôt la fin de la saison estivale et comme une envie de prolonger le sentiment d’être en vacances ? Voici une sélection de lacs de baignades où l’on peut nager en toute sécurité et profiter de l’été indien sans aller trop loin.
Cull Canyon Lagoon
À 40 minutes de San Francisco, dans la Castro Valley, où le climat est plus chaud, ce lac artificiel attire les familles. Construit comme une piscine, sa profondeur augmente par palier. Au bord, un lagon avec des eaux peu profondes et très claires. Au centre, une plateforme qui ravit les grands et les amateurs de plongeons. Autour, une plage de sable blanc, des aires ombragées pour pique-niquer, des pelouses et tous les services d’une base de loisirs (cabines, toilettes, tables, etc.). Comme tout lieu prisé, il est impératif d’arriver tôt pour s’assurer d’y rentrer. Infos ici
Lake Del Valle
Direction Livermore pour découvrir après une heure de route ce réservoir aux airs de station balnéaire. Entre des collines recouvertes de chênes, l’eau s’étend sur huit kilomètres de long. Et nombre d’activités y sont possibles : natation (deux plages sont surveillées l’été), pêche, planche à voile, location de bateaux, randonnée sur l’un des sentiers voisins, camping ou fêtes (de larges espaces peuvent être réservés à l’avance). L’eau y est bonne et la faune active (biches, dindons, mais aussi moustiques…). Attention, site chargé le week-end et pas de réseau téléphonique. Infos ici
Lake Anza
Dans le parc régional de Tilden, sur Berkeley, à une trentaine de minutes du Bay Bridge, le lac Anza offre une échappée sauvage au soleil. Niché entre les collines, le lieu est tranquille et la plage, entourée d’eucalyptus, agréable. Tortues d’eau, oiseaux, poissons ou canards accompagnent les longueurs. La baignade entre les bouées est surveillée durant l’été et des gilets sont disponibles pour les plus jeunes. Infos ici.
Lake Temescal
Comme le lac Anza, c’est l’un des plus proches de San Francisco. Une oasis urbaine située dans les collines d’Oakland. Réservoir d’eau potable à l’origine, il a ensuite été ouvert au public. Aujourd’hui, la petite plage de sable entourée d’espaces verts et les aires de jeux attenantes sont très populaires. On s’y amuse avec le sentiment d’être loin de la ville. La baignade est surveillée selon les horaires et l’on peut y pêcher. Penser à vérifier la qualité de l’eau, des algues empêchant parfois la baignade. Infos ici
Bass Lake
C’est un endroit tendance, mais non officiel. Et il se mérite ! Pour l’atteindre, il faut d’abord rejoindre les collines de Point Reyes, à une heure de route de San Francisco. Puis emprunter un sentier de randonnée (entre 6 et 9 km selon le point de départ) en restant vigilant au sumac vénéneux qui jalonne le parcours. Une fois à destination, le lac est à l’abri du vent qui souffle sur cette côte, et l’eau fraîche est la bienvenue. Le maillot n’est pas indispensable (site apprécié des nudistes) et une corde accrochée à un arbre permet de se jeter dans l’eau. Infos ici
Corsair ouvrira une liaison Paris-New York en 2020
Corsair se renforce aux Etats-Unis. Après la ré-ouverture de son Paris-Miami, la compagnie aérienne française a annoncé, mercredi 11 septembre, l’ouverture d’une liaison quotidienne entre Paris Orly et Newark à compter du 10 juin 2020.
Les réservations seront ouvertes à partir du 17 septembre, précise la compagnie dans un communiqué. Les vols partiront de 18 heures d’Orly et arriveront à Newark à 8:25pm heure new-yorkaise. De Newark, ils partiront à 10:45pm et arriveront à Orly le jour d’après à midi heure de Paris. La nouvelle ligne Paris / New York sera opérée avec un avion “entièrement neuf“, l’Airbus A330-900 NEO, explique Corsair. Trois appareils ont d’ores-et-déjà été commandés. Les cabines, équipées de wifi, disposeront de 20 sièges en classe Affaires, 21 en classe Premium et 311 en classe Economy.
Corsair avait relancé son Paris-Miami en juin 2019, six ans après sa fermeture pour raisons économiques. Outre les Etats-Unis, elle prévoit d’étendre sa desserte de Montréal pendant l’hiver.
"Ridicule" de Patrice Leconte projeté à Palo Alto
Fanny Ardant s’invite à Palo Alto. Du moins sur grand écran. Le film de Patrice Leconte, “Ridicule”, sera projeté le vendredi 20 septembre dans le cadre du ciné-club de l’Alliance française Silicon Valley à l’Emerson School.
Le film, qui rassemble Fanny Ardant, Jean Rochefort, Charles Berling et Judith Godrèche, plonge le spectateur dans les intrigues de la cour de Louis XVI, où un seigneur peu fortuné doit apprendre à manier les codes de Versailles. Le long-métrage de 1996 a été nominé aux Oscars.
Il sera présenté par Hélène Laroche Davis, professeure de cinéma. Nourriture, boissons, networking et musique live assurée par Gaelle Boudier attendent aussi les participants avant la projection.
Les viniculteurs de Maison Bouché fêtent leurs 100 ans à Ithaca
Maison Bouché produit du vin depuis cinq générations entre la France et les Etats-Unis. Elle célèbrera son centenaire le dimanche 22 septembre à Ports of New York, l’établissement vinicole de la famille française. Au programme: découverte des lieux et des archives pour les amateurs d’histoire et, bien entendu, dégustation de vin.
Le vin de la Maison Bouché a beaucoup voyagé. Après Bordeaux et la Normandie, c’est dans l’Etat de New York, à Ithaca, qu’elle a continué son aventure. Frédéric Bouché, petit-fils d’Armand Bouché, fondateur de Maison Bouché dans le Calvados en 1920, crée Ports of New York en 2003 avec sa femme Joanna, elle aussi vinicultrice. Depuis, la petite structure artisanale new-yorkaise cultive le savoir-faire familial et s’est spécialisée dans la production de vins fortifiés, comme le porto, obtenus par l’ajout d’alcool aux raisins pressurés avant ou pendant la fermentation pour en provoquer l’arrêt.
Côté dégustation, deux vins de table (un blanc et un rouge) et deux vins fortifiés (un rouge et un blanc aussi) sont au menu. La dégustation sera assurée par des étudiants de l’école d’oenologie de l’université Cornell.
Un apéro de rentrée avec l'Alliance française de Dallas
C’est au tour de l’Alliance française de Dallas de faire sa rentrée. L’organisation convie membres et non-membres à Mercat Bistro pour son “Apéro de rentrée” le jeudi 12 septembre.
Au menu: musique, nourriture, boissons et rencontres. Le prix du ticket (40 dollars pour les non-membres, 30 pour les membres) permet aux participants de profiter d’un menu spécial de petits plats à grignoter (dont des gougères) et de deux verres de vin. Ils seront automatiquement inscrits à une loterie pour gagner des prix (cours de français pour adulte à l’Alliance française, membership pour toute la famille et une carte-cadeaux de 100 dollars à utiliser dans le Hardwood District).
7 questions que vous nous posez sur la levée de fonds de French Morning
Plus de 60 d’entre vous sont devenus actionnaires de French Morning Media Group ces dernières semaines. Merci à eux! Pour les autres, c’est le moment de les rejoindre: la campagne s’achève dans quelques jours et nous avons besoin de tous pour atteindre le plancher (50 000 dollars) qui permettra de valider la campagne.
Beaucoup d’entre vous nous ont posé des questions sur cette levée de fonds. Voici nos réponses aux plus fréquentes. (Pour le dossier complet, et pour investir, rendez-vous sur le site de MicroVentures ici.)
- J’ai quoi en échange? Vous devenez actionnaire de French Morning Media Group, la société américaine qui possède les sites French Morning, Frenchly et Maudits Français. Contrairement au “crowdfunding” bien connu (Kickstarter ou Indiegogo par exemple) qui consiste à donner de l’argent pour soutenir un projet en échange d’avantages divers plus ou moins symboliques, l’”equity crowdfuding” consiste à investir en échange d’”equity”. Dans le cas de la campagne de French Morning, ce sont des actions prioritaires qui sont proposées (en cas de vente par exemple vous serez payés avant les autres actionnaires). Vous serez donc bel-et-bien propriétaires d’un morceau de votre site préféré, mais comme nous aimons faire des cadeaux, nous avons aussi prévu une longue liste d’avantages, qui diffèrent selon la somme investie (la liste est sur le site de la campagne).
- Que devient mon argent? Au terme de votre inscription sur la plateforme (qui prend 5 minutes), vous réglerez la somme que vous souhaitez investir. Cette somme est ensuite placée sur un compte séquestre géré pour le compte de MicroVentures par Boston Private Bank. Ce n’est qu’à la fin de la campagne que les fonds sont libérés et seulement si le minimum a été atteint (50.000 dollars dans notre cas). Dans le cas contraire, les sommes sont retournées aux investisseurs. Une fois remis à French Morning, l’argent sera utilisé pour ouvrir de nouvelles éditions en Asie (les villes seront déterminées en fonction de la somme levée mais aussi de la situation économique et politique dans la région en 2020). Nous investirons également dans la vidéo, un secteur qui a connu un réel succès ces derniers mois. Nous avons désormais des millions de vue mensuellement sur YouTube et Facebook et voulons monétiser ce succès d’audience.
- Vous avez déjà levé des fonds il y a deux ans, qu’est devenu l’argent? Nous avons effectivement fait une campagne en 2017, qui nous a permis de lever 300 000 dollars. Le but était d’ouvrir nos premières éditions hors des US, c’est ce que nous avons fait avec succès: Montréal et Londres ont désormais chacun une audience de près de 80 000 visiteurs uniques par mois.
- Pourquoi me demande-t-on combien je gagne? Lors du processus d’inscription sur la plateforme vous noterez deux questions indiscrètes: “net worth” (patrimoine) et “annual income” (revenu annuel). Pas d’inquisition fiscale ici, mais la règlementation mise en place en 2016 pour autoriser l’”equity crowdfunding” pour tous impose de distinguer en fonction du revenu. Objectif: protéger les plus faibles revenus contre des investissements risqués excessifs. En dessous de 100 000$ de revenu annuel ou de patrimoine, seuls 5% du revenu ou du patrimoine (le chiffre le plus bas est retenu) peuvent être investis chaque année en equity crowdfunding. Au-dessus de 100 000$, le plafond passe à 10%. Enfin, au-delà de 200 000$ de revenu annuel (300 000$ pour un couple) ou un million de patrimoine, vous êtes un “investisseur accrédité” et pouvez investir librement.
- Combien investir? C’est la beauté de l’”equity crowdfunding”: il n’y a pas de minimum légal. Dans le cas de French Morning, vous pouvez investir à partir de 106$. Lors de notre précédente campagne, les investissements allaient de 100 à 50.000 dollars. Le seuil de 25.000 dollars vous donne notamment le droit d’être membre du “board of advisors” de French Morning Media Group.
- Faut-il résider aux Etats-Unis pour investir? Non, les campagnes sont ouvertes à tous. Pour les résidents étrangers, MicroVentures a même tout prévu: grâce à l’utilisation de Transferwise, vous pouvez envoyer votre argent avec un minimum de frais en évitant les lourdes commissions de cartes de crédit ou de banques. Vous verrez aussi que le formulaire d’inscription vous demande votre SSN (Social Security Number) ou TIN (Tax Identification Number). Si vous ne résidez pas aux Etats-Unis ou n’y avez jamais investi vous n’avez ni l’un ni l’autre. Dans ce cas vous pouvez simplement indiquer 0000 dans le cadre.
- Quel sera mon retour sur investissement? Aucun retour n’est garanti. Par nature, l’investissement dans une startup est risqué (c’est pour cela qu’il est réglementé). Un investissement dans French Morning Media Group est à moyen ou long terme. Nous ne prévoyons pas de verser de dividendes dans les deux prochaines années. Notre objectif est de continuer à faire grandir la société afin d’arriver à la taille critique qui nous permettra d’être profitables.
Pour en savoir plus sur les projets de French Morning et pourquoi nous avons décidé de faire cette levée de fonds, rendez-vous sur la plateforme. C’est aussi là que vous pouvez investir. On vous attend!