Vous les attendiez ? Voilà les bûches de cette fin d’année 2024. De la bûche faite avec amour et made in Californie.
Pitchoun Bakery, bûches et gâteaux-bûches (photo de Une)
Bordant Pershing Square – où vient de s’installer une immense patinoire – et voisine du superbe Millenium Biltmore Hotel, Pitchoun Bakery, la boulangerie-pâtisserie française de Fabienne et Frédéric Souliès vient de sortir sa collection de six bûches : trois « tradition » à la crème au beurre en forme de tronc parfumées chocolat, vanille ou café. Et trois autres bûches pâtissières déclinant une bûche Mont Blanc au marron (crème de marron, mousse vanille et chocolat blanc, meringue et fondant chocolat), une bûche Aspen au chocolat (mousse chocolat, ganache noisette et biscuit chocolat au lait) et une bûche Hawaï aux fruits (mousse mangue et passion, confiture maison fruits rouges et financier amande). Pour les soirées de réveillon ou de pré-Noël, la maison ajoute son Croquembouche spéciale pour les fêtes de 30 choux, aux décorations de Noël, des desserts individuels décorés Noël (tarte Christmas tree au matcha et à la framboise, éclairs spéciaux de Noël…). Les bûches Pitchoun sont pensées pour 8 personnes. La version bûche traditionnelle est vendue à 52$ et le gâteau-bûche à 49$. Pré-commandes jusqu’au 21 décembre.
À West Hollywood, sur Melrose avenue, les chaises bistrot en terrasse signalent la présence de la pâtisserie française d’Elodie et Dan Pouliquen, LA Chouquette. Pour Noël, le couple dévoile deux nouvelles recettes de bûches. Classique, le roulé à la mousse de praliné noisette, glaçage chocolat et noisette, et plus exotique, la bûche mousse vanille, son cœur crémeux à la mangue et aux fruits de la passion. La maison décline ses bûches en 3 tailles (4,6-8 ou 10-12) à partir de 45 $ pour la plus petite et 100 $ pour la plus grande.
LA Chouquette, 7350 Melrose Avenue, West Hollywood – (424) 362 4380.
West Side, quartier de Rancho Park, proche du Lycée français, Ludivine Paris, la boulangerie-pâtisserie de Ludivine et Samuel Bellahssen, renouvelle sa collection de bûches. Vu le succès engrangé l’année dernière, la maison remet en lumière ses deux recettes stars. Des créations au design épuré et moderne, avec une version chocolat et caramel (biscuit au chocolat, feuillantine de praliné, cœur caramel beurre salé, mousse au chocolat et chocolat velours en couverture) et une autre à la vanille et framboise (biscuit amande, feuillantine praliné, cœur framboise et mousse vanille). La première s’orne de copeaux de chocolat, la seconde de meringue blanche et rose pastel. Les bûches sont disponibles au format 8 à 10 personnes au prix de 79$. Commande jusqu’à 48h à l’avance par téléphone ou via le site internet.
Marine et Thibault, les pâtissiers de Sweet Lily Bakery oeuvrent à deux minutes d’Universal Studios. À leur carte, pas moins de 6 recettes dont l’indétrônable Triple Pleasure, une version au praliné croustillant aux trois couches de mousse au chocolat. Plus fruitée, la Caribbean décline une base de financier et mousse aux fruits de la passion. Inédite à la carte, la Chocoberry au brownie, associe mousse au chocolat noir, crème framboise et copeaux croustillants. L’Espresso au chocolat noir marie la crème de café au sponge cake à la vanille, et la Traditional joue la carte classique autour d’un biscuit rhum vanille et d’une crème au beurre au chocolat. Grande nouveauté de la saison, la 180 offre une alternative sans gluten réalisée sur une base de dacquoise aux amandes, et un mariage parfait entre crème à la vanille de Tahiti et mousse au caramel. Les bûches sont disponibles au format 8 à 10 personnes au prix de 62$ ou en part individuelle à 8$. Option bûche glacée pour 10 personnes au prix de 80$. Commande possible par mail ici, par téléphone ou en boutique. Livraisons possibles le 23 décembre sur demande. Et en cas de retard, la maison ouvre ses portes le 24 décembre de 7am à 2pm.
La buche vanille et maracuja selon Des Croissants Paris Crédit DR
La nouvelle boulangerie française de Culver City et son allure de café parisien s’invite dans la ronde des bûches de Noël. Son fondateur Samuel Manar, associé à Angélique Sakho-Green, dégaine pour cette fin d’année deux bûches. La première à la Vanille Maracuja (un fruit exotique originaire de Colombie similaire aux fruits de la passion) propose un biscuit madeleine au zeste de citron vert, un insert au maracuja, une mousse et chantilly à la vanille et de la noix de coco fraîche. Saveurs café et chocolat pour la seconde préparées à partir d’un streusel noisettes et cacao, de praline de pécan, de mousse au chocolat fumé et ganache au café. Les bûches sont proposées pour 6/8 personnes, la première disponible au prix de 65$, la seconde à 70$. Les commandes sont possibles jusqu’au 21 décembre.
Que serait un repas de Noël sans bûche ? Fruitée ou chocolatée, traditionnelle ou originale, elle est le dessert incontournable des fêtes de fin d’année. Voici notre sélection de pâtisseries où trouver une excellente bûche dans la Bay Area.
Sarmentine, à Santa Rosa, Sebastopol et Petaluma
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Trois parfums au menu de chez Sarmentine cette année : Chocolat noisette (génoise au chocolat, mousseline noisette, le tout enrobé de délicieux chocolat Valrhona), Cerise pistache (bavarois pistache, compote de cerise, et biscuit Trocadéro) et Poire Williams (génoise aux épices, mousse poire Williams, et crème au beurre au caramel). Les bûches imaginées par Alexandra Zandvliet se déclinent en deux tailles, 6-8 parts pour 66$ et 10-12 parts à 94$. Attention, les pré-commandes s’arrêtent le vendredi 13 décembre alors ne tardez pas.
Sarmentine, 3 adresses : 52 Mission Circle, Suite # 112 Santa Rosa. 840 Petaluma Blvd North, Petaluma. 6760 McKinley Street, Suite # 150 Sebastopol.
Maison Alyzée, à Mountain View et Burlingame
Le choix va être très difficile, mais au fond, pourquoi choisir ? La pâtisserie de Castro street à Mountain View qui a ouvert une deuxième enseigne à Burlingame en 2022, propose trois bûches cette année : Chocolat (biscuit cacao, crémeux au chocolat, et mousse chocolat noir), Yuzu Praliné (biscuit financier praliné, confit yuzu, crémeux vanille, mousse chocolat blanc), ou Pistache-Framboise (financier pistache, confit de framboise et mousse chocolat blanc). Elles sont disponibles à partir du vendredi 6 décembre jusqu’au mardi 31, excepté le mercredi 25 décembre. Compter 60$ pour 4-6 personnes, et jusqu’à 136$ pour 12-14 personnes.
Maison Alysée, 2 adresses : 212 Castro St. Mountain View. 1208 Burlingame Ave, Burlingame.
Thorough Bread and Pastry, à San Francisco
La boulangerie-pâtisserie fondée par Michel Suas et reprise par sa fille Juliemarie offrira deux bûches cette année : la Vanilla Berry (mousse vanille, compte de framboises, génoise et biscuit sablé) et la Chocolate Hazelnut (mousse au chocolat noir et éclats de noisette, génoise chocolat et biscuit sablé). Elles sont disponibles à la précommande du vendredi 6 décembre au mercredi 18 décembre. La boulangerie sera exceptionnellement ouverte le lundi 23 et le mardi 24 décembre, et fermée le mercredi 25 et le jeudi 26 décembre. Compter 53$ pour 4-6 personnes.
La pâtisserie de California street a concocté trois bûches aux parfums irrésistibles : la Matcha Raspberry (sablé matcha, ganache framboise, mousse au mascarpone matcha et gelée de framboise), la Speculoos chocolat vanille (sablé speculoos, mousse et génoise vanille, glaçage chocolat), et la Chocolat noir (sablé chocolat, mousse au chocolat, ganache et génoise au chocolat). Elles sont disponibles à la pré-commande jusqu’au 21 décembre, et à retirer uniquement le mardi 24 décembre. Compter 75$ par bûche pour 10-12 personnes.
b. patisserie, 2821 California Street, San Francisco.
Le chef Nicolas Delaroque propose cette année une bûche de Noël extra gourmande qui accompagnera ses chapons et ses pithiviers à merveille : la base est un gâteau au chocolat, recouverte d’une mousse au citron, de caramel, et d’une mousse bavaroise. Les pré-commandes sont déjà ouvertes, et on pourra chercher sa bûche le dimanche 21, mardi 23 et mercredi 24 décembre ! Compter 90$ pour 10-12 personnes.
Claude Le Tohic, dont le restaurant O’ a confirmé son étoile Michelin récemment, propose cette année encore, trois parfums de bûche : la Chocolat-Vanille (mousse au chocolat et caramel, crémeux vanille, biscuit Jivara, praliné), biscuit et croustillant au chocolat), la Chestnut (biscuit en pâte à choux, ganache montée à la vanille et aux marrons, confit de marrons, avec une petite touche de whisky), et la Mandarine Jivara (biscuit madeleine à la mandarine, panna cotta, confit de mandarine, mousse au chocolat, ganache montée au yuzu, et chamallow). Les bûches Chocolat et Chestnut sont disponibles en deux tailles, pour 4-6 personnes (65$), ou 8-10 personnes (95$), tandis que la Mandarine n’est disponible qu’en grand format. Il est préférable de les commander à l’avance, soit au magasin, soit en ligne. Elles pourront être retirées au magasin ou livrées uniquement le lundi 23 décembre.
One65, 165 O’Farrell St, San Francisco – (415) 814-8888.
Arizmendi, à San Francisco
On ne change pas une recette qui gagne ! Cette année encore, cette coopérative du Inner Sunset propose un roulé au chocolat garni de crème pâtissière au rhum, glaçage au fudge, décoré de canneberges fraîches et meringues en forme de champignon. Disponible uniquement le mardi 24 décembre au prix de 45$, pour 8 à 10 personnes. Les pré-commandes sont déjà ouvertes et fermeront le 22 décembre.
La pâtisserie de Hayes Valley, surtout connue pour sa vitrine et ses étagères remplies de bonbons, mise sur une valeur sûre : le classique roulé au chocolat , avec des décorations faites à la main et livrées à part pour être ajoutées au dernier moment, juste avant de servir. Feuilles de houx, pommes de pin au chocolat noir, champignons meringués et une pincée de neige… La bûche sera également disponible dans les autre autres Miette de la Bay Area. Attention ! Les précommandes s’arrêtent le jeudi 12 décembre, et on pourra retirer sa bûche entre le samedi 14 et le mardi 24 décembre. Compter 45$ pour 4-6 personnes, et $90 pour 10-12 personnes.
Miette, 5 adresses : 449 Octavia Street, San Francisco. One Ferry Building, Shop 10, San Francisco. 2220 Mountain Blvd, Oakland. 2009 Larkspur Landing Circle, Larkspur. 6000 Bollinger Canyon Road, Suite 1108, San Ramon.
Pour connaître des adresses dans d’autres villes des États-Unis, voici nos sélections :
Vous envisagez de partir aux Etats-Unis ? En famille, seul ou même avec votre entreprise ? Vous souhaitez monter un business aux US, ou continuer de travailler pour votre employeur français depuis le pays de l’Oncle Sam ? Tout ceci est possible mais ça se prépare !
Pour cet épisode hors série de French Expat, nous avons reçu Jean-Philippe Saurat, du Massat Consulting Group. Jean-Philippe est expert en fiscalité internationale et lui-même expatrié aux États-Unis. Il va nous expliquer les étapes clés pour anticiper et optimiser au mieux votre situation fiscale, que vous soyez un particulier, un freelance, ou encore une entreprise.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
[Article partenaire] C’est l’un des événements incontournables de l’année en Amérique du Sud : le Carnaval de Rio. La ville vivra au son de la samba en mars prochain. Gaston-Sacaze vous propose de vivre cette expérience unique lors d’un voyage organisé du 1er au 9 mars 2025.
Une expérience à vivre une fois au moins
Le Carnaval de Rio est incontestablement le plus grand carnaval organisé au monde. Avec plus de deux millions de participants chaque année, c’est une célébration unique qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie. Peu importe que vous aimiez danser ou que vous appréciez les spectacles de rue : on ne peut pas ne pas être saisi par une nuit au Sambadrome.
Un moment d’amusement et d’abandon
Le Carnaval de Rio est un moment hors du temps, voire hors du monde. Durant une dizaine de jours, tout s’arrête pour laisser place à la fête, à la joie, à la musique, à la danse. Les brésiliens sauront vous emporter dans cette expérience unique dont vous vous souviendrez toute votre vie.
C’est également une période durant laquelle les différences sociales sont effacées et où chacun trouve sa place. La ville appartient à tous pour célébrer.
Le Sambadrome, une œuvre unique
Comme parler du Carnaval sans évoquer le Sambadrome ? C’est le centre de gravité, un lieu névralgique où bat le cœur de la ville pendant une semaine, de nuit uniquement, quand tout est définitivement permis, quand les lumières brillent sur les paillettes et rendent les chars encore plus beaux.
Le Sambadrome est l’œuvre de l’un des plus grands architectes du XXe siècle : Oscar Niemeyer. Il est créé en 1983 à la suite d’une commande du gouvernement brésilien afin de proposer un lieu permanent pour les défilés du Carnaval, permettant ainsi d’éviter la montage et démontage annuel des gradins.
Il consiste en une avenue de 800 mètres de long, surplombée de gradins, au sein de laquelle les écoles de Samba défilent jusqu’au petit matin durant le Carnaval.
Un carnaval ou des carnavals ?
On parle fréquemment du Carnaval de Rio. Dans ce cas, on se réfère généralement aux défilés ayant lieu au Sambadrome. Toutefois, le Carnaval de Rio c’est un ensemble de défilés qui ont lieu dans les quartiers et aussi dans les “blocos” ou “bloquinhos” : des regroupements organisés dans des lieux spécifiques avec des chars, de la musique…
L’offre de Gaston-Sacaze : une expérience complète
L’offre de Gaston-Sacaze est unique car elle vous permet, l’espace d’une semaine de vivre les 3 carnavals :
Le défilé au Sambadrome
Avez-vous jamais rêvé de danser en plein Carnaval au milieu du Sambadrome ? Le lendemain de votre arrivée, une matinée est prévue pour vous préparer à ce moment unique de votre vie. Vous bénéficierez d’une explication de ce qu’est le carnaval en version défilé au Sambadrome. Vous essaierez ensuite votre déguisement puis serez initié aux pas de danse et enfin découvrirez votre école. Durant l’après-midi, vous pourrez profiter d’un moment de farniente à la plage avant de vous rendre vers 21h30 au Sambadrome et danser jusqu’au bout de la nuit.
Découvrir les “blocos”
Vous pourrez également visiter Rio de bloco en bloco, de feijoada en feijoada. Cest cette autre Rio du Carnaval que Gaston-Sacaze vous propose de vivre le surlendemain.
Le Défilé des Championnes
Enfin, pour terminer le Carnaval de Rio en beauté, il faudra découvrir la dernière nuit ; celle du “Défilé des Championnes”.
Les 6 écoles les mieux classées de l’année défilent jusqu’au lever du jour. Durant la nuit, vous pourrez profiter soit de loges avec buffet, soit de spectacles internes, soit de tribunes avec des brésiliens déguisés reprenant en chœur des chansons mythiques
Et au milieu de cette semaine folle semaine que faire?
Vous avez deux options :
– soit parcourir les mille mondes de Rio à pied, en bateau, en parapente ou en voiture
– soit aller se ressourcer quelques jours dans l’écrin de verdure et d’histoire qu’est Paraty à 270 kilomètres au sud de Rio, la deuxième patrie de tout français du Brésil tellement ce lieu enchanteur est parlante avec son histoire centenaire, ses rues pavées, son architecture préservée et unique, sa mer bleu turquoise, ses criques et ses baies, son artisanat et ses librairies, sa forêt atlantique luxuriante.
BONUS TRACK: Pour tout contact avant le 23 décembre 2024 et confirmation de vos services avant le 27 décembre 2024, bénéficiez d’un survol de Rio en hélicoptère offert ! Contactez Stéphane par mail ou par téléphone au +55 21 99 312 62 09 pour en savoir plus.
Qui est Gaston-Sacaze ?
Gaston-Sacaze DMC est un réceptif francophone/anglophone/hispanophone/lusophone présent sur 6 destinations d’Amérique du Sud depuis plus de 25 ans avec ses propres bureaux répartis entre l’Équateur, les Galápagos, le Pérou, la Bolivie, le Chili, l’Ile de Pâques, l’Argentine, l’Antarctique et le Brésil.
Ils sont spécialistes du voyage à la carte, sur-mesure, pour individuels ou groupes, mais aussi d’évènementiel de tout type (MICE).
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Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
En entrant dans les couloirs surchauffés de mon hôtel à Bakou, où le thermostat frôlait les 27 degrés en plein mois de novembre, un paradoxe frappant s’imposait : cette ville, hôte de la récente COP29 (Convention des Nations unies sur les changements climatiques), semblait encore bien éloignée de l’urgence climatique. Les terrasses des restaurants étaient chauffées à ciel ouvert, certains moteurs des voitures ronronnaient inutilement, et les sacs en plastique, omniprésents, témoignaient d’une relation encore distante avec les questions environnementales. Pourtant, la tenue de cette conférence dans un état pétrolier comme l’Azerbaïdjan n’était pas dénuée de sens. Elle reflète parfaitement les contradictions d’un monde en quête de solutions climatiques dans une économie toujours dépendante des énergies fossiles.
Une fierté nationale teintée de questionnements
Pour Bakou, la COP29 a été une vitrine. De nouvelles pistes cyclables, peintes à la hâte avant l’événement et encore peu fréquentées, en témoignaient. Mais au-delà de cette façade, des discussions avec les habitants révélaient un début de prise de conscience. « La mer Caspienne baisse de plus de 20 cm par an, me confiait un pêcheur local. On le voit, on le vit ». Ce recul alarmant, dû à la combinaison des barrages sur la Volga et du réchauffement climatique, menace un écosystème fragile. Le phoque de la Caspienne, dont on comptait un million d’individus au début du XXe siècle et dont la population a diminué de 90% depuis, est désormais classé comme « en danger ». La COP, malgré ses imperfections, a au moins mis ces enjeux sous les projecteurs.
Un salon international, critiqué mais incontournable
Avec ses 70 000 visiteurs, la COP29 a attiré presqu’autant de participants que l’édition précédente à Dubaï. Certains dénoncent le coût environnemental de tels rassemblements, d’autres le comparent à des salons mondains et réunions de lobbyistes. Pourtant, ces conférences servent à bien plus qu’à de simples échanges de cartes de visite. Elles sont le seul espace où gouvernements, scientifiques, entreprises et société civile se rencontrent pour débattre de l’avenir. Comme me le rappelait Kevin Magron, ambassadeur climat pour la France, « c’est le seul outil multilatéral existant. »
Les jeunes y ont aussi fait entendre leur voix. Jiangcheng Huang, 7 ans, évoquait le déclin des papillons qu’il voyait dans son jardin quand « il était jeune » (3 ans), tandis que Fareed Mohammed Feremban d’Arabie Saoudite, 9 ans, participait à l’Appel de la jeunesse mondiale. Ces enfants, bien que trop jeunes pour voter, portent déjà un message puissant : la nécessité d’un avenir différent. Thanh Theerapasiri, 12 ans, avec son projet SEEDS sur les solutions quotidiennes, incarne cette génération qui refuse de subir l’inaction.
Le dilemme des énergies fossiles et de la géoingénierie
L’Azerbaïdjan, comme d’autres pétro-États, tire encore 90% de ses exportations de ses ressources fossiles – en 1900, Bakou représentait la moitié de la production mondiale de pétrole. Mais ce n’est que le 23e producteur mondial d’hydrocarbures. Le Brésil est le 8e et sera l’hôte de la COP30 en 2025. Ce modèle économique repose sur une consommation effrénée que les COP cherchent à ralentir. Pour Shantal Munro-Knight, ministre de l’Environnement de La Barbade, la COP29 devait concrétiser les promesses financières pour réduire les combustibles fossiles.
Si un accord a été obtenu pour mobiliser 300 milliards de dollars par an à partir de 2035 en faveur des pays en développement menacés par le changement climatique, il reste loin des 1,3 trillion nécessaires pour maintenir l’objectif des 1,5 °C défini à Paris en 2015. L’engagement pour réduire les combustibles fossiles était également faible. Parallèlement, des voix comme celle du professeur Hugh Hunt, de l’Université de Cambridge, appellent à intégrer la géoingénierie (notamment la gestion du rayonnement solaire) dans les discussions. « Il est naïf de croire qu’une simple réduction des émissions suffira », m’expliquait-il. Mais cette perspective divise, tant elle soulève des craintes sur les risques et les incertitudes des manipulations climatiques. Sans parler de la tendance au techno-solutionnisme qui peut encourager l’inaction à la source du problème : les émissions dues aux énergies fossiles.
La glace, toujours la glace
L’Azerbaidjan, c’est aussi le Caucase. Le professeur Chris Stokes de Durham University qui a étudié les glaciers du Caucase (Arménie, Géorgie, Azerbaidjan), essentiels pour l’agriculture et l’hydroélectricité, souligne que ceux-ci fondent rapidement, avec une perte annuelle de 2 %. Si cette tendance continue, la majorité disparaîtra d’ici la fin du siècle, augmentant les risques de catastrophes glaciaires et humaines. Même avec de faibles émissions, jusqu’à 50% seulement pourraient être préservés, rappelant « qu’on ne négocie pas avec le point de fusion de la glace. »
Petits États insulaires, grandes revendications
Au cœur des débats, les petits États insulaires ont plaidé pour leur survie. Clarence Samuel et Bertine Lakjohn, des Îles Marshall, que j’avais rencontrés à Majuro pendant le tournage de notre film « Après le Déluge » en 2022, rappelaient que la montée des eaux n’est plus une hypothèse pour eux, elle est leur réalité quotidienne. Uili Lousi, du royaume de Tonga, soulignait l’impact du réchauffement sur la migration des baleines à bosse, symboles d’un océan en détresse.
Face à ces défis, la France a tenté de porter des idées fortes : calendriers clairs pour sortir des énergies fossiles, garanties sur la qualité des crédits carbone (ceux-ci ont régulièrement des effets néfastes sur les populations concernées : déplacement de population Masaï en Tanzanie pour créer des zones entièrement « vertes ») et opposition aux pratiques néocoloniales. Mais comme souvent, les négociations se heurtent aux intérêts divergents des grandes puissances.
L’héritage des sagesses ancestrales
Lors de la COP, les voix autochtones ont aussi trouvé un écho. Le chef d’une communauté de la forêt d’Iwokrama en Guyane plaidait pour une gestion durable des ressources, combinant savoirs ancestraux et sciences modernes. Ces approches locales, souvent ignorées, offrent pourtant des solutions concrètes à des défis globaux.
Stephen Oduware, militant nigérian, réclamait des réparations pour les communautés affectées par l’extraction pétrolière dans le delta du Niger. Une zone où j’ai fait mon premier stage d’ingénieur Centrale en 1977 chez Schlumberger. Déja l’empreinte de l’extraction pétrolière. “La dette climatique doit être réglée immédiatement”, insistait-il, rappelant que les pays en développement paient un prix disproportionné pour des activités qui profitent majoritairement aux nations riches.
Une transformation systémique nécessaire
Comme le soulignait Christian Clawers, un ami de l’Explorers Club de New York et photographe belge, la COP reflète une difficulté fondamentale : changer un système économique fondé sur une croissance infinie. « Le réchauffement climatique n’est pas seulement une crise environnementale, mais un symptôme d’un modèle économique défaillant », m’explique t-il. Pour lui, comme pour beaucoup d’autres, il ne suffit pas d’atténuer les symptômes; il faut redéfinir nos priorités, en plaçant la régénération écologique au cœur de nos actions. Comme le disait l’agriculteur, écrivain et penseur français Pierre Rahbi, le véritable changement ne vient pas d’ajustements au sein du système, mais de la construction d’un nouveau système qui fonctionne en harmonie avec la nature.
Un outil imparfait mais indispensable
Les critiques envers les COP sont nombreuses : manque de décisions contraignantes, empreinte carbone importante, lenteur des progrès. Pourtant, ces sommets restent notre meilleure chance d’action collective. Ils donnent une voix aux sans-voix, mettent en lumière des solutions innovantes et maintiennent la pression sur les gouvernements et les entreprises.
Alors que je quittais Bakou, cette pensée me revenait : certes, les COP sont loin d’être parfaites. Mais sans elles, que nous resterait-il pour affronter la crise climatique ? Si ce monde est un navire en perdition, les COP sont peut-être les dernières balises éclairant notre chemin. Et dans cette lumière vacillante réside l’espoir d’un avenir meilleur.
Chaque semaine, French Morning publie la tribune d’une personnalité, extérieure à la rédaction, sur des sujets transatlantiques variés, afin d’alimenter le débat d’idées. La tribune n’étant pas signée par la rédaction, elle ne reflète pas la position de French Morning. Si vous souhaitez contribuer et proposer un texte (600 à 1200 mots), merci de nous contacter à l’adresse suivante : [email protected]
C’est un record de nominations dans la catégorie comédie ou comédie musicale aux Golden Globes. « Emilia Perez » de Jacques Audiard, qui avait remporté le Prix du Jury au dernier festival de Cannes et valu à Zoe Saldaña, Selena Gomez et l’actrice principale transgenre Karla Sofia Gascon un prix d’interprétation collectif, récolte pas moins de dix nominations pour la 82e édition de la prestigieuse cérémonie, prévue le dimanche 5 janvier prochain (à 5pm PT/8 pm ET). Il bat « Barbie », sorti l’année dernière, et « Cabaret », sorti en 1972, qui ont chacun obtenu neuf nominations (le record absolu est détenu par « Nashville » de 1975, dans la catégorie des films dramatiques).
Ce film, une comédie musicale tournée presque entièrement en espagnol, à mi-chemin entre le thriller et la telenovela, raconte l’histoire d’un baron de la drogue mexicain qui décide de changer de sexe et de refaire sa vie. Sorti aux États-Unis et sur Netflix le mois dernier, « Emilia Perez » est nommé dans les catégories suivantes : meilleur film musical, meilleure réalisation, meilleure actrice (Karla Sofia Gascon), meilleure actrice dans un second rôle (Selena Gomez et Zoe Saldana), meilleur scénario, meilleur film en langue étrangère, meilleure musique, meilleure chanson (les morceaux El Mal et Mi Camino).
En cas de victoire, Karla Sofia Gascon deviendrait la première actrice trans de cinéma à être récompensée aux Golden Globes, après le sacre de MJ Rodriguez, star de la série « Pose », il y a deux ans.
L’aventure hollywoodienne continue pour Coralie Fargeat
Un autre film français, véritable phénomène cinématographique, sera sous les projecteurs de cette 82e édition : « The Substance » de la réalisatrice Coralie Fargeat que French Morning avait rencontrée à Los Angeles (article ici). Récompensé du prix du meilleur scénario au dernier Festival de Cannes, le film raconte l’histoire d’Elisabeth (Demi Moore), ex-vedette d’Hollywood reconvertie en présentatrice d’une émission télévision d’aérobic et considérée trop âgée pour continuer. La découverte d’une substance mystérieuse va lui permettre de créer une version plus jeune d’elle-même, non sans conséquences…
« The Substance » est nommé dans cinq catégories : meilleur film, meilleure réalisation et meilleur scénario pour Coralie Fargeat, meilleure actrice pour Demi Moore et meilleure actrice dans un second rôle pour Margaret Qualley.
? Le PDG de UnitedHealthcare – l’une des plus importantes entreprises au monde dans le domaine de la santé – Brian Thompson a été abattu à New York dans ce qui semble être un assassinat prémédité. L’attaque s’est déroulée au petit matin du 4 décembre alors que Brian Thompson se rendait à une conférence à Midtown. La police utilise la reconnaissance faciale et un téléphone portable abandonné pour tenter d’identifier le suspect en cavale et dont le mobile reste inconnu pour le moment.
? La MTA réfléchit à utiliser des drones dans le ciel de NYC pour optimiser la gestion de sa flotte de bus.
? La maire a décidé de fermer la plupart des refuges pour les migrants. Au cours de la semaine, 400 migrants sont entrés dans le système d’accueil et 1 200 en sont partis. En janvier dernier, on comptait en moyenne 4 000 nouveaux demandeurs d’asile chaque semaine. Dans l’ensemble, l’État de New York abritait environ 672 000 immigrants « sans papiers » en 2022, soit environ 5% de la population de la ville.
? Vous gagnez 600 000$ par an ? Vous pouvez bénéficier d’aides financières pour payer les frais de scolarité de vos deux enfants dans les écoles privées de New York.
? Vous avez du mal à payer vos factures d’électricité ? La ville distribue des aides sous conditions de ressources.
❌ Le nombre de mineurs de 14 à 18 ans sans abri est passé de 147 l’année dernière à 418 cette année.
? Mais qui est l’inconnu qui dispose, depuis un an, des milliers de minuscules figurines de canards dans tout Chelsea ? Disponibles en bleu, vert, blanc ou rose, elles possèdent un petit aimant attaché à la base qui leur permet d’être collées à n’importe quel morceau de métal. Les habitants du quartier – et surtout les enfants – sont fans.
? Tout comprendre sur la nouvelle façon de gérer vos poubelles à NYC.
❌ Selon un rapport de l’organisation Robin Hood, 11% des actifs new-yorkais (des personnes qui ont un travail) ont désormais besoin d’aides alimentaires, contre 5% en 2019. Le rapport montre également que près d’un adulte sur trois a connu des difficultés pour acheter des denrées alimentaires l’année dernière.
? Pas de feux d’artifice pour la nouvelle année à Prospect et Central Parks à cause de la sécheresse. Prospect Park prévoit un spectacle de lumières avec des drones.
? Voici la liste des chansons les plus écoutées à New York cette année avec, en première position « Espresso » de Sabrina Carpenter.
? Le salaire horaire minimum augmentera de 0,50$ en janvier, soit 15,50$/heure dans l’État de New York et 16,50$/heure à NYC.
?️ New York se classe avant-dernière en termes de taux de participation électorale, entre Kansas City et El Paso.
⚽️ Les travaux du premier stade de football (soccer) de New York ont commencé dans Queens et devraient durer jusqu’en 2027. Une fois terminé, le stade Eithad Park pourra accueillir 25 000 personnes.
? Les New-Yorkais commémorent leurs animaux de compagnie sur un arbre de Noël de Central Park.
⛔️ Il ne paie pas son loyer : son propriétaire le bat à mort avec une batte de baseball.
?Un New York/Londres en 54 minutes sans prendre l’avion ? C’est possible dans les rêves les plus fous en déployant un train ultra rapide le long d’un tunnel transatlantique sur 5 470 kilomètres. Un projet à 20 000 milliards de dollars.
? Le squelette d’un stégosaure nommé « Apex » et vieux de 150 millions d’années est exposé au Musée américain d’histoire naturelle. Il a été acheté par le milliardaire Ken Griffin pour 44,6 millions de dollars.
Basique (chocolat, noisettes, vanille) ou saveurs exotiques, design ou tradi, pas un Noël ne se passe sans elle. La bûche nous met l’eau à la bouche et se réinvente chaque année. Alors pour le plaisir mais surtout pour vous livrer une sélection pointue, la rédaction a enquêté et établit une liste des pâtisseries dans lesquelles vous procurer les meilleurs créations pâtissières de fête.
Inventives et originales, les créations de Délice Macarons vont faire sensation sur votre table de Noël. Il y a le Chalet rouge composé de mousse framboise, crème brûlée pistache, sponge chocolat et base noisette. La Santa Hat avec les mêmes ingrédients mais plus originale dans sa forme. La classique Bûche de Noël avec une ganache chocolat, caramel, un sponge cake chocolat et base noisette. Et enfin la Train of Santa composée de mousse vanille, une marmelade framboise, un brownie et une base croustillante noisette. Toutes disponibles en version 8 personnes à 65$ ou individuelles à 7$. A commander au téléphone ou sur place et à retirer dans l’une des deux boutiques.
Délice Macarons, 321 Amsterdam Ave, New York, NY 10023, 646-963-9913, 19 Eastman St Cranford, NJ 07016, 908-325-6009
Présent Upper West Side, Greenwich Village, mais aussi à Prospect Heights à Brooklyn, Mille-Feuille perpétue la tradition cette année avec trois bûches réalisées par le chef Dimitri Viaud qui vont ravir tous les palais ! Une des best-sellers des dernières années, la bûche Infinite Triple Chocolate, est une génoise sans farine au chocolat surmontée de trois couches distinctes de chocolat (chocolat noir crémeux à 63%, mousse de chocolat au lait à 38% et mousse bavaroise de chocolat blanc à 35%). La bûche Capitol Rolled est constituée d’un biscuit roulé fourré au confit passion/mangue, des framboises fraiches, une mousse vanille et meringue. Enfin la Breizh Apple Caramel, est un biscuit caramel surmonté d’un confit cidre de pommes, une ganache caramel et une mousse bavaroise caramel. Disponibles en pré-commande en ligne sur leur site et en boutique.
Mille-Feuille 3 boutiques : Greenwich Village, 552 La Guardia Place – (212) 533-4698. Upper West Side, 2175 Broadway – (212) 362-6261. Mais aussi à Brooklyn : Park Slope, 622 Vanderbilt Ave. – (347) 350-8838.
La maison parisienne mêle tradition et modernité avec les codes qui ont fait la renommée de la maison parisienne. Ça donne 3 bûches confectionnées par le chef Julien Alvarez. La Plume Blanche : biscuit joconde vanille, une gelée framboise-rose et une mousse vanille mascarpone. La Pistache : shortbread pistache, biscuit moelleux Savoy, crème mascarpone et praliné pistache. Et la Chocolat-caramel : une base praliné, un crémeux noisette et une mousse chocolat. Ces bûches pour 6 personnes sont au prix de 80$. Elles seront en boutiques (Soho et Madison) du 23 au 25 décembre et en pré-commande pendant tout le mois dans toutes les boutiques. Egalement en versions individuelles du 7 au 25 décembre en boutiques (Soho et Madison) et en pré-commande.
Ladurée plusieurs adresses : Ladurée Madison, 864 Madison Ave. – (646) 558-3157 ou Ladurée Soho, 398 West Broadway – (646) 392-7868. Ladurée Hudson Yards, 20 Hudson Yards – Level 1. Ladurée dans le New Jersey : Short Hills, The Mall at Short Hills 1200 Morris Tpke, Short Hills NJ.
Deux bûches de Noël au choix : la Wendy (mousse au chocolat au lait avec une crème brûlée vanille) et la Crunchy (mousse au chocolat noir, crunch noisette et génoise chocolat). Elle vous coûtera 50$ pour 6 à 8 personnes et 65$ pour 10 à 12 personnes. Vous pouvez vous faire livrer si vous habitez entre la 23e et la 86e Rue, East Side.
Trois types de bûches 8 parts : la Rocher-Chocolat Noisette à 64,90, la Pistache/Framboise à 59,90$ et la Grand Marnier à 59,90$. Des formats pour 4 personnes sont aussi disponibles à 30$. A commander dès maintenant.
Bûches classiques de Noël à la crème au beurre avec trois parfums : vanille, chocolat ou Grand-Marnier. Celle pour 4 à 6 personnes est à 49$ et celle pour 8-10 personnes à 74$. Aussi une Bûche Mousse au chocolat à 51$ et 79$. Une version Châtaigne à 51 et 79$. La boulangerie-pâtisserie propose également 2 créations originales : Chloé est une bavaroise au caramel, biscuit amande et purée de poires, tandis que Krista est un biscuit praline, une crème pannacotta au Grand Marnier et une mousse au chocolat noir. La 4-6 personnes est à 55$, contre 85$ pour la 8-10 personnes. Toutes seront disponibles à partir du 16 décembre, uniquement en pré-commande.
La Bergamote Chelsea : 177 Ninth Ave. – (212) 627-9010. Midtown West, 515 West 52nd St. – (212) 586-2429.
Gabriel Kreuther
L’atelier de chocolat du chef doublement étoilé propose chaque année de nombreuses gourmandises pour les vacances de Noël. Entre autres cette année : un assortiment de Holiday Cookies aussi mignons que délicieux, à base de shortbread fourré d’une ganache chcolat-agrumes. 45$ les 12. Le chef d’origine alsacienne a également confectionné un Stollen (gâteau classique à base de fruits confits et recouvert de sucre glace), 42$ ainsi qu’une Babka, une brioche fourrée avec une ganache au chocolat noir. Dispo en commande online ou directement en boutique.
Pierre-Antoine Raberin aka l’Ami Pierre propose une bûche haute-couture cette année : La Royale Chocolat (chocolat, grué de caco et feuille d’or) 58$ pour 6 à 8 personnes. Aussi en version individuelle à 9$. Galette des Rois en vente dès le 1er janvier.
L’Ami Pierre, 149 West 51st St. – (917) 639-3991. Disponibles en boutique ou en ligne sur leur site.
Avec maintenant deux adresses, l’une à Bryant Park et la seconde UES, le mythique café Angelina va à nouveau combler les New-Yorkais avec deux bûches. La Mont Blanc, signature de la maison, est une base de meringue, chantilly et vermicelles de crème de marrons. La Trocadéro combine un biscuit noisette croustillant, une crème au chocolat, une crème noisette et un glaçage chocolat et amande avec une chantilly au chocolat au lait. 56$ pour 4/6 personnes. Également à la vente, des bûches pour une personne à 12$ pièce : Noix de coco-mangue, Trocédaro et Vanille-framboise. Pré-commande disponible dès maintenant et en boutique à partir du 13 décembre. Commandes jusqu’au 20 décembre. La pâtisserie proposera aussi sa galette des Rois frangipane du 6 au 19 janvier 2025 (6 personnes, 56$)
Angelina Paris, 2 boutiques : Lexington Ave. – (646) 454-1418. Et à Bryant Park 1050 Sixth Ave. – (585) 438-5347 – Opt1. 121
La bûche préparée par le chef pâtissier du restaurant Benoit, Clément Loubeyre sera disponible entre les 15 et 25 décembre. Une version twistée à base de biscuit praliné et chocolat. 60$ pour 6 à 8 personnes. À commander par mail ou téléphone à partir du 15 décembre au moins deux jours avant la date souhaitée de pickup. Pour ce qui est de la galette des Rois, il s’agira de la recette emblématique de Alain Ducasse, disponible tout le mois de janvier, toujours en commande 48h à l’avance via le site ou par téléphone. 45$ pour 6 personnes.
Plusieurs propositions dans la pâtisserie de la cheffe coréenne Eunji Lee promettent quelques orgasmes culinaires aux chanceux qui pourront se les offrir. Mais la bûche revisitée Holiday Cake est sans aucun doute la pièce maîtresse de cette année. Composition : une mousse vanille, une ganache chocolat et un shortbread cookie. Pour 6 à 8 personnes, 128$. Egalement une brioche de Noël à la chataigne (30$) et différents gâteaux de Noël. Dispo en commande online ou directement en boutique.
Le pâtissier Dominique Ansel a lui aussi concocté trois bûches de Noël aux recettes traditionnelles : la décadente Triple chocolat (mousse au chocolat Valrhona Caraïbe 66%, crêmeux au chocolat au lait, recouverte de champignons de chocolat et chantilly vanille (gluten-free). La Châtaigne est un classique Français avec une mousse crémeuse à la châtaigne, un biscuit amande trempé dans un splash de whiskey, et des châtaignes glacées d’Aubenas, le tout nappé d’une crème châtaigne et de châtaignes glacées. La troisième, La Tiramisu, une nouveauté, très élégante, se compose d’un biscuit chiffon infusé au café, une mousse chocolat au liat et un croustillant praminé avec une touche de zest d’orange. 65$ pour 6-8 personnes. Elles seront disponibles en taille individuelle à la boulangerie de Soho jusqu’au 24 décembre.
Dominique Ansel, vous pouvez les pré-commander ici pour la boulangerie de Soho, 189 Spring St. – (212) 219-2773; et précommander ici pour l’atelier de Flatiron, 17 East 27th Str., avec 48h d’avance, et les retraits se feront entre le 22 et le 24 décembre.
A côté du Suprême de Noël (holiday ‘nog, wintergreen glaze, yule log meringue), chef Scott à Lafayette Bakery va régaler ses clients avec une bûche de Noël Praliné, dacquoise noisettes, mousse praliné, feuilletine et crémeux chocolat noir, 60$ pour 8 à 10 personnes. Elles peuvent être commandées ici dès maintenant pour un retrait en magasin les 24 et 25 décembre.
La bûche Merveilleux suit la recette de l’emblématique dessert de la maison : base de meringue, nappée de crème fouettée parfumée au chocolat, et enrobée de copeaux de chocolat. Elle existe en format 4, 6 et 8 personnes, aux prix de 31,20$, 46,80$, 62,40$. Deux parfums au choix : le Merveilleux au chocolat noir et l’Incroyable au spéculoos et chocolat blanc. Pour commander, appelez directement l’une des 3 boutiques.
Merveilleux de Fred West Village, 37 8th Ave. – (917) 475-1992. Merveilleux de Lexington UES, 1291 Lexington Ave. et Merveilleux de Fred Midtown, 1001 6th Ave. – (646) 590-0263.
East Village/Lower East Side
Le Fournil
Deux options dans cette boulangerie française qui porte bien son nom. Une chocolat crème au beurre et une Vanille-Baies rouges (48$ pour 6 personnes). À commander par mail ici.
Dans ses cinq adresses de Manhattan, l’Épicerie Boulud a misé sur trois bûches de Noël pour ravir vos papilles : une café-pécan, une tout chocolat et une noix de coco-passion. Elles sont à 65$ pièce et peuvent être retirées dans l’une des trois boutiques les lundi 23 et mardi 24 décembre ou sont disponibles en livraison. Galette des Rois disponibles en janvier.
Epicerie Boulud : Lincoln Center, 1900 Broadway at 64th St – (212) 595-9606. One Vanderbilt, One Vanderbilt Avenue at 42 St. – (347) 826-1363. Westfield World Trade Center, 185 Greenwich St. – (212) 595-9605. The Lipstick Building, 885 Third Avenue at 54th St. 919 Café by DB, 919 Third Avenue.
Les trois boutiques de Florent Andreytchenko proposent trois bûches cette année, chacune au prix de 50$ (6 personnes) : chocolat praliné (ganache fouettée au chocolat au lait, praliné aux noisettes, crème chantilly au chocolat au lait), framboise citron (dacquoise noisette, crème bavaroise, crème au citron et ganache à la framboise) et vanille caramel (dacquoise noisette, crème bavaroise à la vanille et crème caramel). À commander sur le site ici, à venir chercher uniquement le mardi 24 décembre, entre 8am et 1pm – fraîcheur du dessert assurée !
Les magasins seront fermés entre les mercredi 25 décembre et jeudi 2 janvier et rouvriront pour lancer les galettes des rois dès le vendredi 3 janvier.
La Bicyclette Bakery, 3 adresses : 667 Driggs Ave. à Williamsburg; 136 Dekalb Ave. à Fort Greene et 305 Court St. à Carroll Gardens.
Chez Pistachecette année : Chocolat, Citron, Café ou Pistache, elles seront réalisées à partir d’un biscuit de style japonais, d’une mousseline crémeuse et de coques de macaron. 74$, taille unique disponible pour 8 à 10 personnes. Vous pouvez commander auprès de Yvan avant le 19 décembre au (917) 597-8387, sur le site ici ou en envoyant un mail ici. Retrait le 23 décembre ou livraison possible à Brooklyn et Manhattan.
Dans ses trois adresses de Brooklyn, French Tart Deli propose ses bûches signature : la Bonaparte (mousse au chocolat et crème brûlée), la Joséphine (mousse au chocolat et confiture de framboise) et la Death by Chocolate (mousse tout chocolat). 45$. Egalement une tarte de Noël à 28$ (pomme-raisins-pécans). Passez vos commandes par téléphone jusqu’au 23 décembre pour un retrait jusqu’au 24. Les boutiques seront fermées le 25 décembre. Galettes des Rois à la vente à partir du 24 décembre.
French Tart Deli Park Slope, 579 5e Ave., Brooklyn – (929) 276-3035. 306. Cobble Hill, Court St., Brooklyn – (347) 916-0014. Brooklyn Heights, 44 Henry St., Brooklyn – (929) 337-7888
Brooklyn French Bakers
Du côté des boulangers français de Brooklyn French Bakers , quatre bûches : la Royale Chocolat (la classique, un délice, une base biscuits croustillant avec une mousse chocolat), la Citron Meringuée et la Chocolat-Noisette aux saveurs de l’enfance. Elles sont a 65$ pièce (10 personnes). Et une inédite pour les petits et les grands : la bûche Nutella à 45$.
A commander sur leur site internet. Brooklyn French Bakers – 273 Columbia Street – Brooklyn 11231 – (347) 537-8638
Charlotte Pâtisserie
À Greenpoint et Cobble Hill, on ne déroge pas à la tradition, Charlotte va proposer trois recettes de bûches : la Noisette (mousse noisette, glaçage noisette), laChocolat Framboise et la Charlotte (mangue et amandes, mousse pêche et chocolat blanc sur croustillant pistache). Taille unique, de 50$ à 60$. Vous pouvez les commander par téléphone et les retirer sur place.
Charlotte Pâtisserie à Greenpoint, 596 Manhattan Ave., Brooklyn – (718) 383-8313. Charlotte Cobble Hill, 201 Court St., Brooklyn – (929) 295-0372.
New Jersey
Choc-O-Pain
La chaîne de boulangeries-pâtisseries fondée en 2011 par Clémence Danko propose des bûches à travers ses boutiques du New Jersey. Une bûche roulée Fruits Rouges et une Trois-Chocolats. Disponibles pour 6 à 8 personnes au prix de 55$. Les commandes doivent être passées avant le 23 décembre à 7pm sur le site ou en boutique.
Choc O Pain à Jersey City, 3 adresses : 530 Jersey Ave; 244 St Pauls Ave et 330-332 Palisade Ave; Choc-O-Pain Hoboken 2 adresses : French Bakery and Cafe 157 First St; et Choc-O-Pain Tea, 1500 Hudson Str.
Ladurée (voir plus haut)
Ladurée Short Hills, The Mall at Short Hills 1200 Morris Tpke, Short Hills.
À Forrest Hills, trois bûches : la Fruits Rouges et Mousse au Cheesecake & Citron Vert. La Chocolat-framboise (crème au beurre au chocolat, compote de framboises fait maison, noix torréfiées, dans un biscuit roulade), et la Praliné-Noisette (crème au beurre au praline noisette, pépites de praline de noisette, crunchy praline à la noisette, dans un biscuit roulade). La boulangerie offre 3 tailles : l’individuelle à 8,85$, la 7 pouces (6-8 personnes) à 53,60$ et la 11 pouces (10-12 personnes) à 75,25$.
Le Marché de Noël Gustave, organisé par Gustave Boulangerie située à Alexandria, en Virginie, lance sa toute première édition au 2213, avenue Mt Vernon entre le vendredi 13 décembre et le dimanche 15 décembre. Ce rendez-vous promet de plonger ses visiteurs dans une ambiance chaleureuse et festive, idéale pour partager des moments en famille ou entre amis, comme en France.
La boulangerie ouvre les portes du marché le vendredi entre 3pm et 6pm, avec le passage du Père Noël pour faire quelques photos. Le samedi, entre 10am et 5pm, les curieux pourront venir découvrir les petites boutiques pour préparer des cadeaux de dernières minutes. Et enfin, pour la dernière journée, le dimanche, les enfants sont invités à mettre leur plus beau pyjama entre 10am et 12pm pendant que leurs parents goûtent un verre de vin chaud.
Car côté gourmandise, on retrouve des incontournable des marchés de Noël français. Les visiteurs pourront donc déguster du vin chaud, des bières artisanales, des bûches de Noël ainsi que des plats traditionnels comme la raclette et la fondue. Pour les plus jeunes, des balades à poney seront également proposées. De quoi satisfaire toute la famille !
Pour la troisième année, façades et monuments de Downtown San Francisco servent de support à un fantastique spectacle visuel, qui ne dure que jusqu’au dimanche 15 décembre. Let’s Glow San Francisco a pour but de redynamiser les quartiers historiques du Financial District et de Jackson Square, et est le plus grand événement de ce type aux États-Unis.
Le travail de plusieurs artistes français a été sélectionné pour l’édition 2024, et on peut les découvrir lors d’un parcours de part et d’autre de Market Street, de Union Square au Ferry Building. À la PG&E Substation (425 Folsom St), Jérémie Bellot et AV extended, dont on avait déjà pu admirer les œuvres l’an passé, présente « Spiral of Lights », et Liza Epstein, une designeuse visuelle originaire de Bordeaux dévoile « Sense(s) by the Bay » qui fait fait appel aux cinq sens. On retrouve Jérémie Bellot au Crossing at East Cut (250 Main St) avec « Nexus Dream », une sculpture gonflable créée par le studio DAAO qu’il a co-fondé avec Anne-Sophie Acomat.
Instagram will load in the frontend.
Le Pacific Coast Stock Exchange (301 Pine St) est illuminé par Yann Nguema et sa poésie lumineuse intitulée « Lightscape », le tout mis en musique par le groupe Zero Gr4vity. Le studio parisien Spectre Lab anime la façade du Ferry Building avec « Celebrating Lights ».
Plus que quelques jours donc pour voir les huit bâtiments et places s’animer, de 5pm à 10pm. En outre, le pass gratuit SF Glow donne droit à de nombreuses réductions dans les restaurants de ces quartiers. Le vendredi 13 décembre, une gigantesque block party animera Front Street. Une soirée de fête en perspective…
C’est avec un message sur Instagram que le chef français Cédric Maupillier a annoncé la fermeture de son restaurant Convivial pour le dimanche 22 décembre. « Quand les dépenses continuent d’augmenter et que les rentrées ne peuvent plus les couvrir, il n’y a pas d’autres solutions que de fermer », explique Cédric Maupillier, installé dans la région de Washington DC depuis près de 20 ans.
Difficultés financières
Inauguré le 1er novembre 2015 dans le quartier de Shaw qui faisait alors peau neuve, Convivial a été l’une des premières entreprises à s’installer dans le redéveloppement de ce quartier. « On atteignait 4,5 millions de dollars de chiffres d’affaires les premières années, puis on a vu un déclin de 300.000 dollars par an, et là on arrive à la fin, on perd de l’argent », confie-t-il, soulignant qu’il a dû faire des prêts ces derniers mois pour pouvoir compléter les revenus de l’établissement. Pour le restaurateur, les difficultés financières viennent des problèmes apparus dans son quartier depuis quelques années.
« On le dit souvent dans le milieu, le plus important c’est l’adresse. Et quand je me suis installé à Shaw, les développeur m’ont vendu un coin de rue qui était censé être éclairé la nuit, qui se développe, c’est cela qu’on m’a vendu. Mais on est loin de ça, souligne-t-il, le restaurant a été touché deux fois par une balle perdue, une fois quand on était fermé, mais une autre fois alors qu’on était ouvert ». Rapidement, il a vu son taux de fréquentation baisser, ses clients lui avouant qu’ils n’aimaient pas venir en soirée dans ce quartier où, il faut le reconnaître, on est souvent sollicité par les sans-abris, en plus des tirs entre gangs.
Cédric Maupillier a néanmoins décidé de donner un mois de préavis à ses employés, ce qui n’est pas toujours la norme dans le secteur de la restauration. « Je veux que mes employés aient le temps de trouver un autre emploi », dit-il, encourageant même les potentiels employeurs à le contacter s’ils cherchent de la main-d’œuvre.
Le chef se prépare déjà à lancer d’autres projets, avant l’été. Mais avant de se replonger dans le travail, le Toulonnais va aller se ressourcer en France pendant un mois. « J’ai besoin d’une pause, d’aller près de mes parents à La Seyne-sur-Mer, pour mieux revenir », souligne-t-il. Un indice sur son retour aux fourneaux ? « Ce sera toujours autour de la cuisine française, pour représenter la qualité française ».
Bruno Corty est tombé dans la littérature américaine quand il était petit, par hasard. C’est en écoutant, à travers le vieux poste de radio de la maison familiale, les voix d’Elvis, Patti Smith ou même Joe Dassin, puis en découvrant plus tard les westerns diffusés à la télé française, qu’un nouveau monde s’est ouvert à lui : celui des grands espaces et des textes de la même dimension, du théâtre tout d’abord avec Sam Sheppard puis des écrivains, nombreux depuis la fin du XIXe siècle de ce côté-ci de l’Atlantique.
Devenu journaliste réputé – il est le rédacteur en chef du Figaro Littéraire-, il vient d’en tirer une somme : un peu plus de 600 pages érudites et passionnantes à lire (vraiment), sous forme d’un abécédaire, Dictionnaire amoureux de la littérature américaine (Plon, 2024). « J’ai lu d’autres littératures étrangères mais c’est l’Amérique qui m’a toujours parlé le plus, explique-t-il. Quand j’ai découvert James Ellroy, ça a été une claque dans la figure. Je me souviens aussi de ma géniale prof d’anglais du collège nous faisant lire Le Masque de la mort rouge d’Allan Poe. Puis j’ai lu Norman Mailer qui m’a paru incroyable, Dos Passos qui m’a fasciné, le Jack London de Martin Eden et du Loup des Mers, et tout s’est agrégé comme cela. »
Une sélection subjective et assumée
Via son Dictionnaire Amoureux, on voit bien qu’il en aime certains plus que d’autres. Faulkner, Hemingway, Dos Passos, tous nés au tournant du XXe siècle, trouvent particulièrement grâce à ses yeux. « La littérature américaine, c’est le XXe siècle, pas avant, pas après, assure-t-il. Les écrivains américains sont beaucoup venus participer à des festivals en France, à Saint-Malo (Etonnants Voyageurs) ou Vincennes (America) notamment. J’ai pu rencontrer Jim Harrison, Paul Auster, Richard Ford… C’est une chance de grandir et vieillir avec ces gens-là. » Il a même tissé des liens avec James Ellroy, pourtant réputé dur avec les journalistes, et Stephen King.
Il a en revanche laissé certains de côté, par oubli ou par choix. Henry Miller notamment. « Je me suis prodigieusement ennuyé à la relecture de sa littérature sulfureuse, érotique et très descriptive, confie-t-il. Ce Dictionnaire amoureux, c’est ”voilà ce que j’ai aimé et ce que je vous propose’’. »
À la lecture de ses pages, on a envie de lire ou relire quantité de livres. On devine aussi un certain visage de l’Amérique. Personne n’a mieux raconté ce pays grand comme un continent que les écrivains . « Les Américains, depuis toujours, ont du souffle, de la force, de l’ampleur, fait remarquer Bruno Corty. Ils utilisent leur expérience. Bukoswki, par exemple, a un vécu, il tire le diable par la queue. » C’est une sorte d’histoire des Etats-Unis qui se déroule devant nos yeux.
Beat Generation et Donald Trump
Une large place est consacrée à la Beat Génération. « C’était formidable dans ces années 70, développe le journaliste. La Beat Génération est un exemple de la liberté de gens assez aisés, ayant fait de longues études, mais qui ont eu envie de faire bouger cette société américaine. Ils faisaient ce qu’ils voulaient, même en termes de drogue ou de sexualité. Ils mettaient en scène des types qui couchaient ensemble, sans forcément les ancrer dans l’homosexualité, mais juste parce qu’ils étaient libres. »
Les lecteurs de romans plus modernes, eux, comprennent peut-être un peu mieux l’élection, puis la réélection, de Donald Trump, grâce à la littérature américaine. « Il y a une Amérique qu’on ne voit pas forcément ailleurs et qu’on retrouve dans des nouvelles, via des auteurs pas très connus qui parlent de l’Amérique moyenne, fait remarquer Bruno Corty. Ils parlent de gens qui mènent ces petites vies faites de combines : le rêve américain ne passera pas par eux, ce sont des éloignés de Washington et du pouvoir, et se sont retrouvés autour du vote Trump. »
Le journaliste a relu entre 100 et 150 romans, pendant plusieurs mois, pour être sûr de ses choix. Tombé très jeune dans le chaudron de la littérature américaine, il n’en est jamais vraiment sorti.
