Mis à jour avec le commentaire du Département d’Etat
Le raccourcissement des visas E devait entrer en vigueur le jeudi 29 août. Cela ne sera pas le cas.
L’Ambassade des Etats-Unis en France annonce sur son site, dans une formule laconique, que le “programme de réciprocité” des visas E pour la France sera désormais effectif le 26 septembre, sans préciser si la nouvelle durée prévue pour ces visas est maintenue à 15 mois. Le Département d’Etat a indiqué dans un e-mail, jeudi 29 août, que “tout changement ou mise à jour du programme de réciprocité du visa sera annoncé avant la date du 26 septembre“.
Ce changement de date donnera certainement un peu de répit aux investisseurs et entrepreneurs français aux Etats-Unis qui avaient manifesté de vives inquiétudes à l’annonce surprise, fin août, du raccourcissement de ce visa de 60 mois (5 ans) à 15 mois. Les autorités américaines avaient indiqué alors qu’elles s’alignaient sur la durée de validité de visas similaires en France.
Les visas E sont attribués aux citoyens de pays qui ont un traité de commerce et de navigation avec les Etats-Unis, comme la France. Le visa E-2 est accordé aux individus qui réalisent un investissement substantiel sur le sol américain, comme les créateurs d’entreprises. Le visa E-1, lui, est donné aux personnes qui participent aux échanges commerciaux (services, biens, finance, tourisme…) avec les Etats-Unis. L’entreprise du demandeur doit être en mesure de prouver qu’elle réalise des échanges “substantiels” – c’est-à-dire “continus” et impliquant des transactions “de taille conséquente” – avec les US.
Selon Hervé Linder, avocat d’immigration à New York au sein du cabinet Ernst & Linder, ce report suggère qu’ils “sont en train de négocier la durée” du visa E pour arriver à un “compromis“. En France, les investisseurs étrangers peuvent demander un visa de longue durée d’un an, puis un titre de séjour de quatre ans en fonction de leur profil. “S’ils ont changé la date sans préciser de nouvelle durée, c’est qu’ils sont en train en parler.”
L’Ambassade de France aux Etats-Unis s’est félicitée de ce report et indique que les services de l’Etat continuent à travailler avec le Département d’Etat. Le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure a indiqué sur twitter, jeudi, que les autorités françaises poursuivaient leurs “efforts pour des conditions plus favorables“.
La révision des visas E-1 et E-2 pour la France est reportée
Luc Julia: “J’en ai un peu marre qu’on me parle de Siri”
Constamment décrit comme le grand-père de Siri, Luc Julia fait partie de ces Français de la Baie de San Francisco qu’on ne présente plus. Spécialiste des interfaces homme-machine, conférencier, CTO et vice président de l’innovation chez Samsung Electronics: il touche à tout mais surtout à la technologie.
Le mardi 3 septembre, il participera à l’inauguration du groupe Sorbonne Alumni où il présentera son premier livre, “L’intelligence artificielle n’existe pas”, aux côtés d’Arnaud Auger Sengupta, responsable du club à San Francisco. Et le 24 septembre, il sera à New York où il s’exprimera lors de la finale du concours de startups, le Startup Tour.
Celui qui est devenu l’avocat de l’IA (intelligence artificielle) s’intéresse depuis longtemps au monde de la tech. À l’âge de 9 ans, cet inventeur en herbe a construit son propre robot pour faire son lit. Cette soif de créer et de simplifier le quotidien humain ne l’a jamais quitté. “Je suis arrivé dans la tech au moment même où l’informatique personnelle commençait à se développer, tout comme l’internet. J’ai pu vivre ces grands moments depuis la Silicon Valley et ce, dès mon arrivée en 1993.”
En l’espace d’une vingtaine d’années, il a eu l’occasion de travailler pour de nombreuses compagnies, dont Hewlett-Packard, Apple et Samsung. Il a passé un nombre incalculable d’heures dans les laboratoires de l’entreprise de recherche scientifique SRI International à penser les innovations de demain et a breveté plus d’une quarantaine d’inventions. La plus connue s’appelle Siri. A la fin des années 90, il créé aux côtés d’Adam Cheyer la fonctionnalité la plus loquace de l’iPhone. Aujourd’hui encore, la voix d’Apple revendique plus de 500 millions d’utilisateurs par mois. Un succès satisfaisant pour Luc Julia, qui a malgré tout fini par s’en lasser.
“On résume souvent ma carrière à Siri, on me présente souvent comme son grand-père fondateur et pour être honnête, j’en ai un peu marre, avoue-t-il. Qu’on ne me méprenne pas, je suis très heureux du succès qu’on a eu et je ne ferai absolument pas les choses différemment. Seulement, Siri n’a rien d’extraordinaire. Au moment de sa sortie, ça semblait incroyable et révolutionnaire. Aujourd’hui, c’est une technologie qui a assez mal vieilli.”
Lancée en 2011 par Apple, Siri a été rapidement rendue obsolète par ses concurrents (Alexa et Google Home). Pour Luc Julia, cela n’a rien de surprenant. “On a fait croire que Siri était plus que ce que c’était alors qu’on a seulement scénarisé les interactions potentielles. On a rajouté ce que j’appelle de la stupidité artificielle pour alimenter des small talks.”
L’intelligence artificielle est actuellement en vogue, mais elle est souvent associée dans l’imaginaire collectif à l’apocalypse ou aux robots qui asservissent les humains. Fatigué de ces clichés, Luc Julia a souhaité partager son opinion dans “L’intelligence artificielle n’existe pas”. “Le but de mon livre était de rétablir la vérité et d’expliquer ce qu’est véritablement l’IA. La vraie intelligence artificielle, ce n’est pas celle que l’on voit au cinéma. Ce n’est pas celle qui, une fois robotisée, causera la fin du monde.”
En l’espace d’une centaine de pages, il revient sur l’histoire de ce concept technologique qui a changé nos vies depuis 1956. Il croise son parcours au sien, de sa ville natale à la Silicon Valley où le monde de demain s’invente. Son objectif: rassurer l’opinion publique. “Je reçois souvent des messages de collègues qui me remercient pour avoir remis les pendules à l’heure. Il y a aussi beaucoup de Monsieur-Madame tout le monde qui me contactent car ils se sentent rassurés.”
Seuls en Scène, du théâtre français gratuit à Princeton en septembre
Le festival Seuls en Scène, qui fait le bonheur des amoureux de théâtre français depuis 2012 à Princeton University, revient du jeudi 19 au samedi 28 septembre pour sa huitième édition. Organisé par Florent Masse, directeur artistique de l’Avant-Scène, l’atelier de théâtre du Département de français et d’italien de la prestigieuse université, le festival présentera huit pièces qui ont connu un retentissement en France.
Parmi elles, Le Marteau et la faucille de Julien Gosselin qui s’intéresse à notre rapport à l’argent, La loi des prodiges de François de Brauer, un one-man show dans lequel l’artiste interprète une vingtaine de personnages, ou encore Radio libre, pièce écrite par les journalistes Aurélie Charon et Caroline Gille à partir de rencontres faites à travers le monde.
Les spectacles sont présentés en français (sauf Radio Libre) et la plupart sont sous-titrés. L’entrée est gratuite mais la réservation est obligatoire.
Le programme complet:
Jeudi 19 à 8pm et vendredi 20 septembre à 6pm : Le désordre du discours, de Fanny de Chaillé. À McCosh 10, McCosh Hall. En français, avec sous-titres anglais.
Vendredi 20 et samedi 21 septembre à 8pm : Le Marteau et la faucille, de Julien Gosselin. Au Wallace Theater Lewis Arts Complex. En français, avec des sous-titres anglais.
Samedi 21 septembre à 2pm : Qui a tué mon père, de Stanislas Nordey. À Matthews Acting Studio, 185 Nassau Street. En français, avec des sous-titres anglais.
Dimanche 22 septembre à 5pm : Avignon à vie, de Pascal Rambert. Au Hearst Dance Theater Lewis Arts Complex. En français.
Mercredi 25 septembre à 4 et 8pm : blablabla, d’Emmanuelle Lafon, Joris Lacoste. Au Wallace Theater Lewis Arts Complex. En français.
Jeudi 26 et vendredi 27 septembre à 8pm : La Loi des prodiges, de François de Brauer. Au Matthews Acting Studio, 185 Nassau Street. En français.
Samedi 28 septembre à 2 et 8pm : Radio Live, d’Aurélie Charon, Caroline Gillet et Amélie Bonnin. Au Wallace Theater Lewis Arts Complex. En anglais.
Finale du Startup Tour: des prix réduits pour les lecteurs de French Morning
C’est l’événement business franco-américain de la rentrée. La finale du Startup Tour, organisée par le réseau FrenchFounders, aura lieu le 24 septembre à New York en présence de plusieurs entrepreneurs et cadres dirigeants de grandes entreprises, dont Ian Rogers, patron du digital au sein du groupe de luxe LVMH.
FrenchFounders offre pour l’occasion 50 tickets à prix réduits (-30%) pour les lecteurs de French Morning. Pour profiter de l’offre, il suffit de remplir les formulaires “early bird” ou “regular ticket” avant le 15 septembre et d’appliquer le code FM-STguest.
Sept jeunes entreprises françaises souhaitant se développer aux Etats-Unis et trois américaines visant le marché français se retrouveront dans le grand auditorium de BNP Paribas pour pitcher et tenter de remporter ce grand concours. À la clé, des séances de mentoring offertes par des membres du réseau et un bureau dans le co-working de FrenchFounders à New York, entre autres.
Les startups en lice pour le prix français sont:
–Sampler
–Ubees
–Crossing Minds
–Decidata
–Datadome
–Aceup
–Yobs Technology
Et pour le prix américain:
–OndaVia
–Parkwise
–Kova
Elles seront départagées par un jury constitué de figures de la tech, dont le fantasque business angel Fabrice Grinda, Paul Sagan du fonds d’investissement General Catalyst ou encore Géraldine le Meur, fondatrice de The Refiners. Le public pourra aussi voter pour son candidat favori. Egalement au programme de l’événement: discussions, networking et remise de prix à trente leaders business francophones aux Etats-Unis…
La tempête tropicale Dorian se dirige vers la Floride
Dorian poursuit sa route. La tempête tropicale devrait s’abattre sur Porto Rico et les îles Vierges mercredi 28 août, apportant de fortes pluies et des vents soutenus, avant de toucher terre dans le nord de la Floride lundi, jour de Labor Day aux États-Unis.
Selon les dernières prévisions du Centre national américain des ouragans (NHC), la tempête tropicale devrait se renforcer en ouragan de catégorie 1 d’ici vendredi matin en se dirigeant vers l’est des îles Turks et Caicos ainsi que des Bahamas. Dorian pourrait ensuite continuer de se renforcer en ouragan de catégorie 2 d’ici dimanche matin avant de toucher terre le long de la Côte Est de la Floride ou de la Géorgie le lendemain matin.
Actuellement, l’état d’urgence n’a pas été décrété dans le Sunshine State, mais Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, se montre prudent. « Selon la trajectoire actuelle de la tempête tropicale Dorian, tous les résidents de la Côte Est devraient se préparer en vue de vents violents, de fortes pluies et d’inondations », a-t-il déclaré mardi sur son compte Twitter.
Vigilance et prudence sont ainsi de rigueur. Il est conseillé de rester informé en suivant les informations des médias locaux ainsi que celles de la National Oceanic and Atmospheric Administration ou du National Hurricane Center Administration. Le Consulat Général de France à Miami est également mobilisé et dispose d’une page détaillée en français sur les conseils à respecter en cas d’ouragan.
Enseignants bilingues: ces écoles et programmes recrutent à New York
À l’approche de la rentrée des classes, plusieurs écoles et programmes bilingues publics recherchent des enseignants. Voici les offres. Avis aux intéressé.e.s.
PS 5 (Bed Stuy)
L’école publique PS 5 Dr Ronald McNair, située dans le quartier de Bed Stuy, recherche un enseignant de Pre-K pour son nouveau programme bilingue français-anglais. Celui-ci doit voir le jour à la rentrée. Le/la candidat.e doit être certifié.e par l’Etat de New York et capable de parler, écrire et lire en français. Les candidats sont priés de contacter l’enseignante Cindi Van Petten à [email protected] ou au 718-218-2444.
PS 110 (Greenpoint)
L’école PS 110 The Monitor School cherche un.e enseignant.e bilingue, locuteur natif ou non, pour enseigner en tandem avec un autre enseignant (modèle “side by side”) en 2nd Grade. Les candidats doivent être certifiés par l’Etat de New York en élémentaire et posséder une “extension bilingue” (autorisation pour enseigner en milieu bilingue) ou être en train de la passer. Contacter Dana Raciunas, assistante de la directrice, à draciun@schools.nyc.gov
VHG Group
VHG Group, qui opère deux écoles maternelles bilingues à West Harlem (Petits Poussins Too, Bilingual Nest), cherche des maîtresses d’after school (lundi à vendredi 3pm-6pm). Pas de certification requise. Les candidats doivent avoir le droit de travailleur aux Etats-Unis. Contacter Vanessa Ghenania: vanessa[email protected]
New York French American Charter School
La “charter school” bilingue de Harlem cherche un enseignant d’anglais et d’éducation spécialisée (“special ed”) pour les 1st et 2nd Grade. Il est préférable de savoir parler français pour ces deux postes. Contacter le directeur Marc Maurice: [email protected]
Tessa International School (Hoboken)
Inaugurée par le maire de Hoboken en 2018, cette école privée internationale offrant des des cursus bilingues en français et en espagnol cherche un.e enseignant.e certifié.e de 1st Grade, qui occuperait aussi des fonctions de coordinateur. Envoyer un CV à [email protected]
Autres programmes
– Le French Heritage Language Program recrute des enseignants de français pour ses programmes à Manhattan, le Bronx et Brooklyn à la rentrée. Ils se tiennent entre 3pm et 6pm. Les candidats doivent avoir au moins deux années d’expérience dans l’enseignement du français à des publics de niveaux variés et savoir travailler avec des adolescents. Une expérience d’enseignement aux Etats-Unis et une bonne connaissance de l’examen AP French sont des “plus”. Permis de travail aux US obligatoire. Envoyer CV et lettre de motivation: [email protected]
– EFNY (Education Française New York), association de parents qui organise des after-schools en français, cherche souvent des enseignants. Infos
Costa-Gavras participera à Colcoa 2019
Le changement de date du festival de films français Colcoa aura de quoi surprendre les habitués. Traditionnellement en avril, la 23e édition a été décalée en septembre pour des “raisons techniques”. “Le Directors Guild of America était en rénovation pendant six mois, commente François Truffart, le directeur du festival. Et nous avions la volonté de tester Colcoa sur une période différente: le début de la saison des prix cinématographiques. Cela nous offre l’opportunité de présenter des films récents du festival de Cannes et de la Mostra de Venise.”
Du lundi 23 au samedi 28 septembre, “City of Lights City of Angels” projettera une cinquantaine de films, séries télé et courts-métrages, afin de représenter la diversité de la création française. “Nous offrons un line-up expérimental extrêmement élevé, avec des films récents et attendus à la rentrée.” Il y aura notamment de nombreuses premières américaines, dont le film d’ouverture “Les Misérables” de Ladj Ly, “un thriller social qui a fait beaucoup de bruit à Cannes, du Michael Mann à la française”.
Les expatriés français et les Américains découvriront également en avant-première “Les Éblouis” réalisé par Sarah Suco, le film d’animation “J’ai perdu mon corps” (“I lost my body”) de Jérémy Clapin, “Adults in The Room” de Costa-Gavras (qui sera présent à Los Angeles) ou encore “Chambre 212” de Christophe Honoré. Pour François Truffart, “Colcoa se confirme comme une plateforme exclusive pour le cinéma et la télévision française.”
Après avoir dédié l’édition précédente au rôle des femmes, la programmation 2019 met en perspective “la condition des femmes dans la société”. “Il y a notamment deux documentaires qui répondent à ce sujet : “Woman” de Yann Arthus-Bertrand ou “Haut les filles” de François Armanet qui traite du féminisme à travers les chanteuses, des années 60 à aujourd’hui”, détaille François Truffart, qui a sélectionné les films avec l’aide d’un comité de conseil de programmation.
Il a également voulu améliorer la représentation féminine: 40% des films ont été faits par des réalisatrices. “Nous sommes un des seuls festivals de cinéma à faire cet effort particulier, sachant que ce taux ne représente pas la réalité du milieu.” Il y a notamment des premiers films et séries de femmes, tels que “Papicha” de Mounia Meddour, qui raconte l’histoire d’une étudiante de 18 ans passionnée de stylisme, qui vend ses créations dans une boîte de nuit aux “papichas”, jolies jeunes filles algéroises.
Pour la première fois, Colcoa collabore avec Amazon Studio (pour le film d’ouverture notamment) et Netflix. Un changement radical, les relations étant jusqu’à présent tendues entre les géants du streaming et les festivals, particulièrement en France. Concernant le format, trois compétitions rythmeront le festival : cinéma, télévision et courts-métrages.
Durant un peu moins d’une semaine, les spectateurs pourront découvrir des films très attendus comme “Amanda” de Mikhaël Hers, “l’un des films les plus touchants de cette année”, “Real Love” (“C’est ça l’amour”) de Claire Burger, “Happy Birthday” (“Fête de famille”) de Cédric Kahn, “Edmond” (“Cyrano mon amour”), une adaptation de la pièce sur l’écriture de Cyrano de Bergerac réalisée par Alexis Michalik, ou “Pupilles” de Jeanne Herry, “un film magistral sur l’adoption”.
Toujours lié à l’actualité, Colcoa se devait de rendre hommage aux grands noms disparus. Le film “Cleo de 5 à 7”, réalisé par Agnès Varda avec une bande originale signée Michel Legrand, sera ainsi projeté en version restaurée, dans le cadre de la sélection “classique”. Le film qui clôturera le festival, ainsi que les focus sur un réalisateur et un compositeur, seront annoncés ultérieurement.
"Parcours de femmes": une nouvelle série de conférences sur les femmes à Miami
Plusieurs associations françaises de Floride s’allient pour lancer une nouvelle série de conférences sur les femmes. “Parcours de femmes” explorera les histoires de plusieurs femmes à travers quatre discussions. La première aura lieu le jeudi 5 septembre au Business Center de Brickell.
Christelle Doudies, capitaine de l’armée de l’air en mission au détachement français au commandement central des Etats-Unis (CENTCOM) à Tampa, essuiera les plâtres de ce cycle. CENTCOM, basé sur la base aérienne de MacDill, est chargé de la supervision les opérations militaires américaines dans le monde entier. La conférence est organisée par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride, les Conseillers du commerce extérieur de la France et l’Alliance française de Miami Metro.
6 galeries d'art à visiter sans attendre à Wynwood
Wynwood ne se résume pas à ses graffitis et ses peintures murales. Ce quartier de Miami en plein essor abrite aussi de nombreuses galeries d’art qui sauront séduire les néophytes comme les collectionneurs.
Oliver Cole Gallery
Du pop art au street art en passant par l’art moderne et contemporain, la Oliver Cole Gallery se transfigure d’exposition en exposition. Le visiteur retrouve aussi bien des peintures et des sculptures que des installations ou des vidéos réalisées par une cinquantaine d’artistes émergents et confirmés. Parmi eux, le plasticien américain Jeff Koons, connu pour son Ballon Dog, une sculpture représentant un chien en ballon de baudruche, et le street artiste britannique Rich Simmons qui a peint Superman et Batman s’embrassant passionnément. 301 NW 28th St, Miami – (305) 392-0179 – Infos ici
Wynwood Walls
Initiés en 2009 par Tony Goldman, le promoteur immobilier du quartier, les Wynwood Walls sont un véritable musée du street art à ciel ouvert. Ces jardins abritent galeries d’art, boutiques de souvenirs et restaurants, sans oublier les fameux murs sur lesquels sont venus s’exprimer plusieurs dizaines d’artistes tels que Shepard Fairey, connu pour son affiche « Hope » de Barack Obama, Ron English qui joue avec l’iconographie des multinationales, ou encore le Français Invader qui réalise des mosaïques inspirées du jeu vidéo Space Invaders. 2520 NW 2nd Ave, Miami – (305) 531-4411 – Infos ici
Fabien Castanier Gallery
Les photographies de Martha Cooper, reconnue pour son travail autour du graffiti, les sculptures hyper-réalistes de Mark Jenkins, ou encore les oeuvres de Speedy Graphito, l’un des pionniers du mouvement street art en France, trouvent régulièrement leur place dans la Fabien Castanier Gallery qui met l’accent sur l’art contemporain. Fondée en 2011 à Los Angeles par le marchand d’art parisien du même nom, cette galerie, qui représente à la fois des étoiles montantes et des artistes internationaux établis, a ouvert ses portes en 2017 dans le quartier de Wynwood. 45 NE 26th St, Miami – (305) 602-0207 – Infos ici
Lulu Laboratorium
Concept store rassemblant des oeuvres d’artistes et des créations de designers, Lulu Laboratorium a vu le jour au début des années 2000 à Wynwood. Depuis, l’enseigne s’est déployée à Design District et sur Lincoln Road à Miami Beach. À sa tête, le Niçois Elie Akiba qui, avant de s’intéresser au monde de l’art, a fait carrière dans celui de la mode. L’entrepreneur a par ailleurs ouvert la galerie Born Wild Exhibition, un lieu entièrement dédié aux œuvres du sculpteur et musicien parisien Richard Orlinski, dans le quartier de Design District. 173 NW 23rd St, Miami – (305) 438-0071 – Infos ici
The Margulies Collection at the Warehouse
Installée dans un ancien entrepôt du quartier, The Margulies Collection at the Warehouse est une galerie qui promeut et expose depuis plus de vingt ans les artistes contemporains émergents et confirmés. L’espace de plus de 4 000 mètres carrés renferme plusieurs centaines de photographies, vidéos, sculptures et installations, toutes issues de la collection privée du célèbre promoteur immobilier et collectionneur d’art Martin Margulies. 591 NW 27th St, Miami – (305) 576-1051 – Infos ici
Lelia Mordoch Gallery
Galeriste présente des deux côtés de l’Atlantique, Lélia Mordoch nourrit une passion pour l’art depuis plus de trente ans. Au sein de la Lelia Mordoch Gallery, implantée depuis 2009 dans le quartier de Wynwood, les expositions se succèdent et mettent en lumière de nombreux artistes internationaux innovants comme l’Argentin Julio Le Parc qui explore toutes les facettes de l’art cinétique, ou encore le Français Miguel Chevalier, l’un des pionniers de l’art virtuel et du numérique. 2300 N Miami Ave, Miami – (786) 431-1506 – Infos ici
French Morning participe à la DC Startup Week
Comment les startups françaises se développent-elles à l’international ? Tel sera le thème de la discussion organisée par la Chambre de commerce franco-américaine de Washington, dans le cadre de la DC Startup Week, le 12 septembre au restaurant Le DeSales.
Participeront à cette conférence: le fondateur et PDG de French Morning Emmanuel Saint-Martin, qui évoquera notamment la levée de fonds actuelle de French Morning auprès de nos lecteurs, le responsable marketing international du gestionnaire de réunions Klaxoon Charles Kergaravat et Adrien Pascal, attaché économie digitale et tech à l’Ambassade de France à Washington.
DC Startup Week, qui se déroulera du 9 au 13 septembre dans le DMV, vise à mettre en valeur l’écosystème local à travers une série de rencontres et de discussions.
Retraite pour les expatriés français aux États-Unis, comment ça marche ?
(Article partenaire) Si vous êtes expatrié·e aux États-Unis et que vous souhaitez préparer correctement votre retraite, vous vous posez certainement une tonne de questions. USAFrance Financials, cabinet de gestion privée indépendant dédié aux Français résidant aux Etats-Unis, nous éclaire sur les erreurs à éviter et les bons réflexes à avoir.
Une question qui en inquiète plus d’un
“Beaucoup d’incertitude entoure la question de la retraite pour les expatriés aux États-Unis”, confie Cédric S. Sage, fondateur de USAFrance Financials. “Beaucoup de personnes sentent qu’elles ne sont pas prêtes, qu’ils ne cotisent pas assez, mais ne savent pas vraiment par où commencer ni comment faire pour se conformer au système américain.”
S’il existe plusieurs outils pour gérer et préparer sa retraite aux États-Unis, leur accès et leur utilisation, leur taxabilité et les risques qui y sont associés restent très difficiles à comprendre pour les Français expatriés.
Ce que font la plupart des Français expatriés, et pourquoi ça ne marche pas
“Les Français ont tout naturellement tendance à penser à leur retraite de la même manière qu’ils l’auraient abordée en France”, affirme Cédric S. Sage. C’est à dire ? Ils se concentrent simplement sur l’accumulation d’un “pactole” de retraite, qu’ils mettent de côté et essaient de faire grandir un maximum, dans l’espoir ensuite de pouvoir en tirer des rentes suffisantes une fois la retraite arrivée.
“Aux États-Unis, c’est une stratégie vouée à l’échec”, continue Cédric S.Sage. Les raisons sont multiples. En bref :
– Une volatilité du marché boursier plus grande aux États-Unis qu’en France
– Des cycles de rendement plus incertains et le risque de crash boursier plus présent
– Une évolution toujours importante de certains coûts, notamment liés à la santé.
Face à ce climat instable, il est risqué de préparer sa retraite comme on l’aurait fait en France.
Mettre en place une stratégie viable pour votre retraite
Des solutions existent cependant. “Il faut repenser complètement sa stratégie en fonction des outils disponibles”, conseille Cédric S. Sage. Selon lui, les clés d’une retraite bien préparée sont l’anticipation et la combinaison de différents outils de gestion. Ainsi, avec l’aide de sociétés de gestion privée telles que USAFrance Financials, il est possible de mettre en place des stratégies pour augmenter de manière importante vos rentes tout en prenant moins de risques, en isolant le facteur de volatilité du marché boursier, et en diminuant le poids fiscal sur la longue durée. Le tout sans sacrifier les impératifs de succession et/ou de transfert de patrimoine que vous voulez atteindre.
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