Vous souhaitez admirer Washington DC du haut de l’un des nombreux rooftops de la ville ? Voici une sélection d’activités et de bonnes adresses pour prendre de la hauteur.
Plonger dans la piscine du DNV Rooftop
Situé à quelques minutes à pied de la Maison Blanche, le DNV Rooftop Lounge est une adresse connue des habitués de la vie nocturne. Perché au 14e étage de cet hôtel de luxe, le bar propose des cocktails colorés, des assiettes à partager, ainsi que le brunch le dimanche. Des concerts sont régulièrement organisés près de la piscine du rooftop. Ouvert du mardi au jeudi entre 4pm et 11pm et du vendredi au samedi entre 4pm et 1am. Plus d’informations ici.
Faire du pilates ou du yoga
Quoi de mieux que de commencer la journée avec une séance de pilates sur l’un des toits de Washington ? L’ambassade de Suède organise gratuitement des séances matinales entre 6am et 7am sur son rooftop (2900 K. St NW). Plus d’informations ici. Pour les passionnés de yoga, le toit de l’Embassy Row Hotel (2015 Massachusetts Ave) accueille les séances d’Epic Yoga DC chaque samedi et dimanche à 8 am.
Faire du coworking sur un rooftop
Washington DC possède de nombreux espaces de coworking. Réputé pour être l’un des plus agréables, Wework est implanté dans plusieurs endroits de la capitale. Les bureaux ont souvent un rooftop, sur lequel il est possible de s’asseoir en terrasse et de travailler tout en admirant la vue sur la ville. Le toit de Metropolitan Square est le plus impressionnant, car il donne vue sur le Washington Monument. Un espace inspirant pour travailler. Plus d’informations ici.
Assister à un concert en admirant la vue
Ecouter un concert dans un bar, c’est bien. Mais sur un rooftop, c’est encore mieux ! Il existe plusieurs bonnes adresses pour écouter des groupes de musique en live sur les toits de Washington. Depuis son ouverture en 2007, Marvin fait danser les amoureux de soul. Inspiré du chanteur Marvin Gaye (qui est originaire de Washington), ce bar situé sur un rooftop offre aussi une jolie vue sur la rue animée U-Street.
Voir un match
Pourquoi ne pas profiter d’un match de votre équipe préférée (baseball, football…) sur l’un des toits de la ville ? Au Nellie’s Sports Bar (900 U-Street NW), les supporters se donnent rendez-vous tous les soirs de matches autour d’un verre. Reconnu pour son atmosphère chaleureuse, Nellie’s Sports Bar est situé au cœur de la rue historique U-Street, où se trouvent de nombreux bars. L’happy hour a lieu tous les soirs entre 5pm et 9pm. Plus d’informations ici.
"Au nom des pères": Mathieu Tazo replonge en 1942 à New York
Mathieu Tazo présentera son troisième roman Au nom des pères le samedi 14 septembre à la librairie Albertine. L’auteur répondra aux questions de Maurin Picard, journaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire américaine et la Seconde Guerre Mondiale.
Fruit de quatre années de travail, Au nom des pères est un récit historique qui se déroule en novembre 1942 à Marseille et Toulon, où l’auteur a grandi. Il retrace l’amitié entre trois jeunes résistants français sous l’Occupation, et remonte le fil de l’histoire jusqu’à leurs pères, soldats de la Première Guerre mondiale, pour tisser la filiation des haines et amitiés franco-allemandes.
L’auteur d’Au nom des pères a eu plusieurs vies avant de faire son entrée dans le cercle des écrivains. Footballeur jusqu’à l’âge de 18 ans en Provence, il passe ensuite par Paris où il suit son premier atelier d’écriture, avant de vivre à Londres. Il s’installe à New York il y a sept ans, où il travaille dans la banque.
Des exemplaires du roman seront disponibles à l’achat et à la signature.
Vino, Vidi, Vici, épisode 5: Julien Fayard, le "king" du rosé dans la Napa Valley
Dans l’épisode 5 de Vino Vidi Vici, Stéphanie Cabre nous emmène en virée dans la star des régions viticoles de Californie.
Elle s’entretient avec le “winemaker” originaire de Provence, Julien Fayard, qui a décidé notamment de se spécialiser dans la production de vin rosé au sein de sa société Azur. Alors que la France est le premier producteur et le premier exportateur de rosé, le Français a décidé de faire le sien aux Etats-Unis selon sa méthode provençale. Et ça marche! Car les Américains sont aujourd’hui de plus en plus fous de ce nectar qui met du soleil dans nos verres l’été.
Au menu de cette conversation : comment le rosé, longtemps critiqué, a repris ses lettres de noblesse, comment reconnait-on un rosé sec, l’effet Instagram sur les ventes de rosé aux Etats-Unis, les secrets de vinification et les particularités du terroir de la Napa Valley…
Cheers!
Ecoutez ici ou retrouvez-nous sur iTunes (et n’oubliez pas de donner 5 étoiles si vous aimez!)
Listen to “Episode 5: Julien Fayard, le king du rosé dans la Napa Valley” on Spreaker.
Il abandonne l’informatique pour devenir viticulteur au Texas
Benjamin Calais aime les défis. Au point d’en relever un qui ne s’avère pas des plus simples: devenir viticulteur… au Texas. Originaire de Calais, cet ancien consultant en informatique a implanté son entreprise viticole Calais Winery au cœur de la Texas Hill Country.
Cette région viticole, située à environ trois heures d’Austin et de Dallas, est aussi surnommée la route du vin. Au détour d’un virage, un drapeau français flotte discrètement au bord de la Highway 290 et conduit jusqu’à la cave. Casquette arborant les couleurs de son pays, t-shirt à l’effigie du vin, le jeune viticulteur tient à représenter la France. Trois fois par semaine, il anime des dégustations pour les nombreux curieux et adeptes de bouteilles haut de gamme.
“Je suis né en 1982, c’est la meilleure année de Bordeaux des 45 dernières années. Mon grand-père avait acheté beaucoup de vin de cette année, des Saint-Émilion grands crus. Depuis, ce vin a toujours une place spéciale pour moi”, se souvient le viticulteur de 36 ans.
Le jeune homme se tourne d’abord vers une autre voie et effectue des études d’ingénieur. Devenu consultant informatique pour une entreprise française, cette carrière lui ouvre les portes du Texas. Attirée par le boom des hautes-technologies qui font alors vibrer les grandes villes texanes, son entreprise lui propose un contrat d’expatrié pour participer au lancement d’un centre de recherche à Dallas. Benjamin Calais arrive en 2007 en terre conquise, puisqu’il y était allé plusieurs fois dans le cadre de son travail. “J’avais déjà goûté tous les vins du Texas et c’est allé vite, car peu de vins étaient bons”, se souvient-il.
Le passionné de vin n’a pas oublié le goût enivrant du Saint-Émilion de son grand-père. À peine arrivé à Dallas, il achète des vignes et créé Calais Winery. Après un peu plus d’un an, il se sépare de la société pour laquelle il était venu au Texas et se consacre entièrement à la production de vin. Avec un visa Investisseur (E-2) en poche, il arpente alors les vignes texanes à la recherche de bons terroirs.
En 2007, le Texas comptait une centaine de licences viticoles, dont la plupart utilisait des raisins originaires de Californie pour confectionner leur vin. Tout est à découvrir. Benjamin Calais a alors une idée : produire du vin haut de gamme sur le sol semi-aride du Texas.
Malgré plusieurs récoltes difficiles, il n’a jamais laissé tomber son rêve américain. Sa production est récoltée au Texas à base de cépages principaux de Bordelais. Calais Winery produit environ 2 500 caisses par an (30 000 bouteilles) et possède près de 7 hectares de vignes. “C’est évident que cela n’aurait pas été possible en France, il n’y a plus trop d’espace pour créer une petite exploitation. Le Texas était parfait, car il y a un aspect très libre. Il n’y a pas énormément d’endroits sur la planète où c’est encore réalisable”.
Le Texas est composé essentiellement de petits producteurs, ce qui réjouit le Français : “Nous vendons l’intégralité de notre vin par notre cave, ce qui est le rêve de nombreux exploitants en France. Nous avons une relation avec l’intégralité de nos clients”, s’enthousiasme-t-il. Après onze ans au Texas, le passionné souhaite désormais participer à l’amélioration de la qualité du vin texan, en plein essor.
La révision des visas E-1 et E-2 pour la France est reportée
Mis à jour avec le commentaire du Département d’Etat
Le raccourcissement des visas E devait entrer en vigueur le jeudi 29 août. Cela ne sera pas le cas.
L’Ambassade des Etats-Unis en France annonce sur son site, dans une formule laconique, que le “programme de réciprocité” des visas E pour la France sera désormais effectif le 26 septembre, sans préciser si la nouvelle durée prévue pour ces visas est maintenue à 15 mois. Le Département d’Etat a indiqué dans un e-mail, jeudi 29 août, que “tout changement ou mise à jour du programme de réciprocité du visa sera annoncé avant la date du 26 septembre“.
Ce changement de date donnera certainement un peu de répit aux investisseurs et entrepreneurs français aux Etats-Unis qui avaient manifesté de vives inquiétudes à l’annonce surprise, fin août, du raccourcissement de ce visa de 60 mois (5 ans) à 15 mois. Les autorités américaines avaient indiqué alors qu’elles s’alignaient sur la durée de validité de visas similaires en France.
Les visas E sont attribués aux citoyens de pays qui ont un traité de commerce et de navigation avec les Etats-Unis, comme la France. Le visa E-2 est accordé aux individus qui réalisent un investissement substantiel sur le sol américain, comme les créateurs d’entreprises. Le visa E-1, lui, est donné aux personnes qui participent aux échanges commerciaux (services, biens, finance, tourisme…) avec les Etats-Unis. L’entreprise du demandeur doit être en mesure de prouver qu’elle réalise des échanges “substantiels” – c’est-à-dire “continus” et impliquant des transactions “de taille conséquente” – avec les US.
Selon Hervé Linder, avocat d’immigration à New York au sein du cabinet Ernst & Linder, ce report suggère qu’ils “sont en train de négocier la durée” du visa E pour arriver à un “compromis“. En France, les investisseurs étrangers peuvent demander un visa de longue durée d’un an, puis un titre de séjour de quatre ans en fonction de leur profil. “S’ils ont changé la date sans préciser de nouvelle durée, c’est qu’ils sont en train en parler.”
L’Ambassade de France aux Etats-Unis s’est félicitée de ce report et indique que les services de l’Etat continuent à travailler avec le Département d’Etat. Le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure a indiqué sur twitter, jeudi, que les autorités françaises poursuivaient leurs “efforts pour des conditions plus favorables“.
Luc Julia: “J’en ai un peu marre qu’on me parle de Siri”
Constamment décrit comme le grand-père de Siri, Luc Julia fait partie de ces Français de la Baie de San Francisco qu’on ne présente plus. Spécialiste des interfaces homme-machine, conférencier, CTO et vice président de l’innovation chez Samsung Electronics: il touche à tout mais surtout à la technologie.
Le mardi 3 septembre, il participera à l’inauguration du groupe Sorbonne Alumni où il présentera son premier livre, “L’intelligence artificielle n’existe pas”, aux côtés d’Arnaud Auger Sengupta, responsable du club à San Francisco. Et le 24 septembre, il sera à New York où il s’exprimera lors de la finale du concours de startups, le Startup Tour.
Celui qui est devenu l’avocat de l’IA (intelligence artificielle) s’intéresse depuis longtemps au monde de la tech. À l’âge de 9 ans, cet inventeur en herbe a construit son propre robot pour faire son lit. Cette soif de créer et de simplifier le quotidien humain ne l’a jamais quitté. “Je suis arrivé dans la tech au moment même où l’informatique personnelle commençait à se développer, tout comme l’internet. J’ai pu vivre ces grands moments depuis la Silicon Valley et ce, dès mon arrivée en 1993.”
En l’espace d’une vingtaine d’années, il a eu l’occasion de travailler pour de nombreuses compagnies, dont Hewlett-Packard, Apple et Samsung. Il a passé un nombre incalculable d’heures dans les laboratoires de l’entreprise de recherche scientifique SRI International à penser les innovations de demain et a breveté plus d’une quarantaine d’inventions. La plus connue s’appelle Siri. A la fin des années 90, il créé aux côtés d’Adam Cheyer la fonctionnalité la plus loquace de l’iPhone. Aujourd’hui encore, la voix d’Apple revendique plus de 500 millions d’utilisateurs par mois. Un succès satisfaisant pour Luc Julia, qui a malgré tout fini par s’en lasser.
“On résume souvent ma carrière à Siri, on me présente souvent comme son grand-père fondateur et pour être honnête, j’en ai un peu marre, avoue-t-il. Qu’on ne me méprenne pas, je suis très heureux du succès qu’on a eu et je ne ferai absolument pas les choses différemment. Seulement, Siri n’a rien d’extraordinaire. Au moment de sa sortie, ça semblait incroyable et révolutionnaire. Aujourd’hui, c’est une technologie qui a assez mal vieilli.”
Lancée en 2011 par Apple, Siri a été rapidement rendue obsolète par ses concurrents (Alexa et Google Home). Pour Luc Julia, cela n’a rien de surprenant. “On a fait croire que Siri était plus que ce que c’était alors qu’on a seulement scénarisé les interactions potentielles. On a rajouté ce que j’appelle de la stupidité artificielle pour alimenter des small talks.”
L’intelligence artificielle est actuellement en vogue, mais elle est souvent associée dans l’imaginaire collectif à l’apocalypse ou aux robots qui asservissent les humains. Fatigué de ces clichés, Luc Julia a souhaité partager son opinion dans “L’intelligence artificielle n’existe pas”. “Le but de mon livre était de rétablir la vérité et d’expliquer ce qu’est véritablement l’IA. La vraie intelligence artificielle, ce n’est pas celle que l’on voit au cinéma. Ce n’est pas celle qui, une fois robotisée, causera la fin du monde.”
En l’espace d’une centaine de pages, il revient sur l’histoire de ce concept technologique qui a changé nos vies depuis 1956. Il croise son parcours au sien, de sa ville natale à la Silicon Valley où le monde de demain s’invente. Son objectif: rassurer l’opinion publique. “Je reçois souvent des messages de collègues qui me remercient pour avoir remis les pendules à l’heure. Il y a aussi beaucoup de Monsieur-Madame tout le monde qui me contactent car ils se sentent rassurés.”
Seuls en Scène, du théâtre français gratuit à Princeton en septembre
Le festival Seuls en Scène, qui fait le bonheur des amoureux de théâtre français depuis 2012 à Princeton University, revient du jeudi 19 au samedi 28 septembre pour sa huitième édition. Organisé par Florent Masse, directeur artistique de l’Avant-Scène, l’atelier de théâtre du Département de français et d’italien de la prestigieuse université, le festival présentera huit pièces qui ont connu un retentissement en France.
Parmi elles, Le Marteau et la faucille de Julien Gosselin qui s’intéresse à notre rapport à l’argent, La loi des prodiges de François de Brauer, un one-man show dans lequel l’artiste interprète une vingtaine de personnages, ou encore Radio libre, pièce écrite par les journalistes Aurélie Charon et Caroline Gille à partir de rencontres faites à travers le monde.
Les spectacles sont présentés en français (sauf Radio Libre) et la plupart sont sous-titrés. L’entrée est gratuite mais la réservation est obligatoire.
Le programme complet:
Jeudi 19 à 8pm et vendredi 20 septembre à 6pm : Le désordre du discours, de Fanny de Chaillé. À McCosh 10, McCosh Hall. En français, avec sous-titres anglais.
Vendredi 20 et samedi 21 septembre à 8pm : Le Marteau et la faucille, de Julien Gosselin. Au Wallace Theater Lewis Arts Complex. En français, avec des sous-titres anglais.
Samedi 21 septembre à 2pm : Qui a tué mon père, de Stanislas Nordey. À Matthews Acting Studio, 185 Nassau Street. En français, avec des sous-titres anglais.
Dimanche 22 septembre à 5pm : Avignon à vie, de Pascal Rambert. Au Hearst Dance Theater Lewis Arts Complex. En français.
Mercredi 25 septembre à 4 et 8pm : blablabla, d’Emmanuelle Lafon, Joris Lacoste. Au Wallace Theater Lewis Arts Complex. En français.
Jeudi 26 et vendredi 27 septembre à 8pm : La Loi des prodiges, de François de Brauer. Au Matthews Acting Studio, 185 Nassau Street. En français.
Samedi 28 septembre à 2 et 8pm : Radio Live, d’Aurélie Charon, Caroline Gillet et Amélie Bonnin. Au Wallace Theater Lewis Arts Complex. En anglais.
Finale du Startup Tour: des prix réduits pour les lecteurs de French Morning
C’est l’événement business franco-américain de la rentrée. La finale du Startup Tour, organisée par le réseau FrenchFounders, aura lieu le 24 septembre à New York en présence de plusieurs entrepreneurs et cadres dirigeants de grandes entreprises, dont Ian Rogers, patron du digital au sein du groupe de luxe LVMH.
FrenchFounders offre pour l’occasion 50 tickets à prix réduits (-30%) pour les lecteurs de French Morning. Pour profiter de l’offre, il suffit de remplir les formulaires “early bird” ou “regular ticket” avant le 15 septembre et d’appliquer le code FM-STguest.
Sept jeunes entreprises françaises souhaitant se développer aux Etats-Unis et trois américaines visant le marché français se retrouveront dans le grand auditorium de BNP Paribas pour pitcher et tenter de remporter ce grand concours. À la clé, des séances de mentoring offertes par des membres du réseau et un bureau dans le co-working de FrenchFounders à New York, entre autres.
Les startups en lice pour le prix français sont:
–Sampler
–Ubees
–Crossing Minds
–Decidata
–Datadome
–Aceup
–Yobs Technology
Et pour le prix américain:
–OndaVia
–Parkwise
–Kova
Elles seront départagées par un jury constitué de figures de la tech, dont le fantasque business angel Fabrice Grinda, Paul Sagan du fonds d’investissement General Catalyst ou encore Géraldine le Meur, fondatrice de The Refiners. Le public pourra aussi voter pour son candidat favori. Egalement au programme de l’événement: discussions, networking et remise de prix à trente leaders business francophones aux Etats-Unis…
La tempête tropicale Dorian se dirige vers la Floride
Dorian poursuit sa route. La tempête tropicale devrait s’abattre sur Porto Rico et les îles Vierges mercredi 28 août, apportant de fortes pluies et des vents soutenus, avant de toucher terre dans le nord de la Floride lundi, jour de Labor Day aux États-Unis.
Selon les dernières prévisions du Centre national américain des ouragans (NHC), la tempête tropicale devrait se renforcer en ouragan de catégorie 1 d’ici vendredi matin en se dirigeant vers l’est des îles Turks et Caicos ainsi que des Bahamas. Dorian pourrait ensuite continuer de se renforcer en ouragan de catégorie 2 d’ici dimanche matin avant de toucher terre le long de la Côte Est de la Floride ou de la Géorgie le lendemain matin.
Actuellement, l’état d’urgence n’a pas été décrété dans le Sunshine State, mais Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, se montre prudent. « Selon la trajectoire actuelle de la tempête tropicale Dorian, tous les résidents de la Côte Est devraient se préparer en vue de vents violents, de fortes pluies et d’inondations », a-t-il déclaré mardi sur son compte Twitter.
Vigilance et prudence sont ainsi de rigueur. Il est conseillé de rester informé en suivant les informations des médias locaux ainsi que celles de la National Oceanic and Atmospheric Administration ou du National Hurricane Center Administration. Le Consulat Général de France à Miami est également mobilisé et dispose d’une page détaillée en français sur les conseils à respecter en cas d’ouragan.
Enseignants bilingues: ces écoles et programmes recrutent à New York
À l’approche de la rentrée des classes, plusieurs écoles et programmes bilingues publics recherchent des enseignants. Voici les offres. Avis aux intéressé.e.s.
PS 5 (Bed Stuy)
L’école publique PS 5 Dr Ronald McNair, située dans le quartier de Bed Stuy, recherche un enseignant de Pre-K pour son nouveau programme bilingue français-anglais. Celui-ci doit voir le jour à la rentrée. Le/la candidat.e doit être certifié.e par l’Etat de New York et capable de parler, écrire et lire en français. Les candidats sont priés de contacter l’enseignante Cindi Van Petten à [email protected] ou au 718-218-2444.
PS 110 (Greenpoint)
L’école PS 110 The Monitor School cherche un.e enseignant.e bilingue, locuteur natif ou non, pour enseigner en tandem avec un autre enseignant (modèle “side by side”) en 2nd Grade. Les candidats doivent être certifiés par l’Etat de New York en élémentaire et posséder une “extension bilingue” (autorisation pour enseigner en milieu bilingue) ou être en train de la passer. Contacter Dana Raciunas, assistante de la directrice, à draciun@schools.nyc.gov
VHG Group
VHG Group, qui opère deux écoles maternelles bilingues à West Harlem (Petits Poussins Too, Bilingual Nest), cherche des maîtresses d’after school (lundi à vendredi 3pm-6pm). Pas de certification requise. Les candidats doivent avoir le droit de travailleur aux Etats-Unis. Contacter Vanessa Ghenania: vanessa[email protected]
New York French American Charter School
La “charter school” bilingue de Harlem cherche un enseignant d’anglais et d’éducation spécialisée (“special ed”) pour les 1st et 2nd Grade. Il est préférable de savoir parler français pour ces deux postes. Contacter le directeur Marc Maurice: [email protected]
Tessa International School (Hoboken)
Inaugurée par le maire de Hoboken en 2018, cette école privée internationale offrant des des cursus bilingues en français et en espagnol cherche un.e enseignant.e certifié.e de 1st Grade, qui occuperait aussi des fonctions de coordinateur. Envoyer un CV à [email protected]
Autres programmes
– Le French Heritage Language Program recrute des enseignants de français pour ses programmes à Manhattan, le Bronx et Brooklyn à la rentrée. Ils se tiennent entre 3pm et 6pm. Les candidats doivent avoir au moins deux années d’expérience dans l’enseignement du français à des publics de niveaux variés et savoir travailler avec des adolescents. Une expérience d’enseignement aux Etats-Unis et une bonne connaissance de l’examen AP French sont des “plus”. Permis de travail aux US obligatoire. Envoyer CV et lettre de motivation: [email protected]
– EFNY (Education Française New York), association de parents qui organise des after-schools en français, cherche souvent des enseignants. Infos
Costa-Gavras participera à Colcoa 2019
Le changement de date du festival de films français Colcoa aura de quoi surprendre les habitués. Traditionnellement en avril, la 23e édition a été décalée en septembre pour des “raisons techniques”. “Le Directors Guild of America était en rénovation pendant six mois, commente François Truffart, le directeur du festival. Et nous avions la volonté de tester Colcoa sur une période différente: le début de la saison des prix cinématographiques. Cela nous offre l’opportunité de présenter des films récents du festival de Cannes et de la Mostra de Venise.”
Du lundi 23 au samedi 28 septembre, “City of Lights City of Angels” projettera une cinquantaine de films, séries télé et courts-métrages, afin de représenter la diversité de la création française. “Nous offrons un line-up expérimental extrêmement élevé, avec des films récents et attendus à la rentrée.” Il y aura notamment de nombreuses premières américaines, dont le film d’ouverture “Les Misérables” de Ladj Ly, “un thriller social qui a fait beaucoup de bruit à Cannes, du Michael Mann à la française”.
Les expatriés français et les Américains découvriront également en avant-première “Les Éblouis” réalisé par Sarah Suco, le film d’animation “J’ai perdu mon corps” (“I lost my body”) de Jérémy Clapin, “Adults in The Room” de Costa-Gavras (qui sera présent à Los Angeles) ou encore “Chambre 212” de Christophe Honoré. Pour François Truffart, “Colcoa se confirme comme une plateforme exclusive pour le cinéma et la télévision française.”
Après avoir dédié l’édition précédente au rôle des femmes, la programmation 2019 met en perspective “la condition des femmes dans la société”. “Il y a notamment deux documentaires qui répondent à ce sujet : “Woman” de Yann Arthus-Bertrand ou “Haut les filles” de François Armanet qui traite du féminisme à travers les chanteuses, des années 60 à aujourd’hui”, détaille François Truffart, qui a sélectionné les films avec l’aide d’un comité de conseil de programmation.
Il a également voulu améliorer la représentation féminine: 40% des films ont été faits par des réalisatrices. “Nous sommes un des seuls festivals de cinéma à faire cet effort particulier, sachant que ce taux ne représente pas la réalité du milieu.” Il y a notamment des premiers films et séries de femmes, tels que “Papicha” de Mounia Meddour, qui raconte l’histoire d’une étudiante de 18 ans passionnée de stylisme, qui vend ses créations dans une boîte de nuit aux “papichas”, jolies jeunes filles algéroises.
Pour la première fois, Colcoa collabore avec Amazon Studio (pour le film d’ouverture notamment) et Netflix. Un changement radical, les relations étant jusqu’à présent tendues entre les géants du streaming et les festivals, particulièrement en France. Concernant le format, trois compétitions rythmeront le festival : cinéma, télévision et courts-métrages.
Durant un peu moins d’une semaine, les spectateurs pourront découvrir des films très attendus comme “Amanda” de Mikhaël Hers, “l’un des films les plus touchants de cette année”, “Real Love” (“C’est ça l’amour”) de Claire Burger, “Happy Birthday” (“Fête de famille”) de Cédric Kahn, “Edmond” (“Cyrano mon amour”), une adaptation de la pièce sur l’écriture de Cyrano de Bergerac réalisée par Alexis Michalik, ou “Pupilles” de Jeanne Herry, “un film magistral sur l’adoption”.
Toujours lié à l’actualité, Colcoa se devait de rendre hommage aux grands noms disparus. Le film “Cleo de 5 à 7”, réalisé par Agnès Varda avec une bande originale signée Michel Legrand, sera ainsi projeté en version restaurée, dans le cadre de la sélection “classique”. Le film qui clôturera le festival, ainsi que les focus sur un réalisateur et un compositeur, seront annoncés ultérieurement.