Vous venez d’arriver à Houston ? L’association Houston Accueil propose aux Français fraîchement arrivés au Texas (ou installés depuis plus longtemps), de se retrouver autour d’un café pour fêter la rentrée. Rendez-vous est donné jeudi 12 septembre au Nottingham Forest Club.
Les participants pourront y rencontrer d’autres expatriés et découvrir les activités de Houston Accueil pour l’année. Comme d’autres “Accueils” dans le monde, Houston Accueil a pour mission de faciliter l’intégration des Français qui s’installent dans la ville. Ateliers culturels, culinaires, balades, apéritifs: 70 bénévoles font vivre les activités de l’association.
Houston Accueil fait son café de rentrée
Catastrophes naturelles: des réunions de préparation à Palo Alto et Berkeley
Si une catastrophe naturelle frappait demain, seriez-vous prêts ? Le Consulat de France à San Francisco organise avec l’Union des Français de l’étranger (UFE), l’Association Français du monde (ADFE) et San Francisco Bay Accueil (SFBA), deux sessions d’informations et de prévention.
Un intervenant de la Croix Rouge animera ces rencontres, qui aideront les participants à préparer leur plan de sécurité en cas de tremblement de terre, d’incendies ou de glissements de terrain par exemple. La première aura lieu mardi 17 septembre de 6 à 8pm à l’Ecole bilingue de Berkeley et la seconde se déroulera mardi 8 octobre de 6 à 8pm à l’International School of the Peninsula.
Le consulat conseille aussi de consulter la rubrique “en cas d’urgence/sécurité” de son site pour plus d’informations. L’inscription au consulat facilite aussi la communication en cas de catastrophe naturelle.
"Adieu Mr Haffmann" sur les planches à Los Angeles
“Adieu Mr Haffmann” va transporter le public du Theatre Raymond Kabbaz dans la dure réalité de la France de Vichy. La pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre sera présentée sur la scène du Lycée français le vendredi 20 septembre à 7:30pm.
Construite en courtes séquences, cette pièce en forme de thriller met sous les projecteurs le quotidien de trois Français en 1942, en pleine occupation allemande : le bijoutier Joseph Haffmann propose à son employé Pierre Vigneau de lui confier sa bijouterie, s’il accepte de le cacher. Pierre lui propose alors un marché : que Joseph accepte d’essayer de faire un enfant à sa femme Isabelle. Très talentueux, Pierre est plébiscité par des dignitaires nazis pour son talent de sculpteur de pierre. Au fil de la pièce, les relations entre ces trois personnages vont se dégrader.
“Adieu Mr Haffmann” a connu un succès important en France, remportant quatre récompenses aux Molières en 2018, dont celui de meilleur spectacle privé.
Les choux à la crème de Barachou à la conquête de New York
En passant devant une boutique de choux à la crème à Paris, Rebecca Tison a eu une révélation : implanter le concept à New York. Mercredi 28 août, elle ouvre Barachou, dans l’Upper West Side. “Créer mon entreprise était un rêve de gosse et aussi une façon de rester ici”, raconte la Française qui était en VIE à la banque BNP-Paribas à New York.
Le concept: vendre des choux à la crème colorés et aux saveurs originales, adaptées aux États-Unis (beurre de cacahuète, fraises à la crème, goût Oréo…). “Visuellement, c’est très instagrammable, on va même faire des choux léopards, sourit la cheffe d’entreprise. “Le but est de revisiter le chou et d’offrir presque toutes les semaines des saveurs différentes en fonction des saisons, des événements”. Dans le futur, elle espère construire des partenariats, faire des pop-ups dans des marchés comme Le District ou Chelsea Market et proposer un service traiteur.
Les “cream puffs”, comme les appelle les Américains, sont peu connus aux États-Unis. “Il y a quelques choux japonais mais ils sont très gros, il n’y a pas de topping coloré. Et puis, ce ne sont pas des saveurs très originales”, remarque Rebecca Tison qui assure être la première boutique dédiée aux choux de New York.
Pour qu’ils soient les meilleurs possible, Rebecca Tison a embauché un jeune pâtissier, Aurélien Decaix. Ils ont beaucoup de demandes de traiteur qu’ils n’ont pas pu honorer pour le moment.
La création de cette boutique n’a pas été simple pour Rebecca Tison, qui s’est lancée seule dans l’aventure. “Il fallait surtout convaincre le propriétaire du local de me laisser ma chance. J’ai 28 ans, je n’ai jamais fait de business avant, je ne suis pas Américaine et à l’époque je n’avais pas de visa”, se souvient-elle.
Étonnamment, la levée de fonds a été assez simple pour la jeune femme qui a trouvé trois investisseurs via Facebook : “Je n’ai jamais posté de message en disant que j’en cherchais, ils sont venus à moi !”. Après avoir récolté $100.000 de cette façon, elle a décidé de lancer un financement participatif : “Je voyais que mes dépenses commençaient à s’accélérer et c’était aussi un bon moyen de se faire connaître. C’est un peu faire de la publicité gratuite qui nous rapporte de l’argent !”, se réjouit-elle. Elle a pu obtenir 19 000 dollars supplémentaires. “Il y avait des choses qui me paraissaient insurmontables mais, maintenant, je suis calée. Tout se fait assez naturellement”, conclut-elle. Sans se prendre le chou.
Visa E-2: après le choc, l'inquiétude des entrepreneurs français aux Etats-Unis
Mise à jour: l’Ambassade des Etats-Unis en France a annoncé, jeudi 29 août, que le programme de révision des visas E sera effectif le 26 septembre, et non le 29 août.
“Ça a été un coup de massue“. Philippe Stéphan (nom changé), propriétaire d’un restaurant dans le Sud-est des Etats-Unis, était en train de préparer le renouvellement de son visa E-2 quand il a appris, mardi 20 août, la décision américaine de raccourcir sa durée maximale de validité de 60 mois (cinq ans) à quinze pour les Français – la mesure entre en vigueur le 29 août et n’affectera pas les visas délivrés avant cette date.
Pour ce patron, venu vivre l’aventure américaine avec sa femme, le futur semble soudainement moins certain. “On va faire avec. Le problème, c’est le coût que cela engendre. Pour chaque renouvellement, il faut compter environ 3 500 dollars de frais d’avocat ainsi que 600 dollars de frais d’immigration. Après, il faut rentrer à Paris, prévoir les frais de déplacement, acheter des billets d’avion flexibles…, explique-t-il. En plus, je suis obligé de fermer mon restaurant le temps du voyage. En tout, cela peut coûter environ 10 000 dollars étalés sur 15 mois. Si tous les 15 mois, il faut dépenser 10 000 dollars, je ne vois pas l’intérêt”.
Cette incertitude est désormais partagée par de nombreux entrepreneurs en passe de faire leur première demande de visa ou souhaitant le renouveler. Ces visas sont attribués à tout individu (et à son conjoint et enfants de moins de 21 ans) qui veut réaliser un investissement “substantiel” dans une entreprise sur le sol américain. Certains employés du demandeur peuvent aussi être éligibles. Le visa est renouvelé tant que l’affaire fonctionne.
Avec le raccourcissement à quinze mois (renouvelables), qui touche aussi les visas E-1, ceux qui critiquent cette décision font remarquer qu’il sera plus difficile de lancer une entreprise aux Etats-Unis. “On ne peut pas devenir investisseur ou entrepreneur en quinze mois. Ça n’a pas de sens”, s’exclame Roger Pardo, fondateur de Realty Group of Miami, une entreprise immobilière qui possède un E-2 depuis vingt ans et doit le renouveler dans deux ans. “Cela laisse peu de temps pour ce faire une clientèle. Le temps de démarrer et de se faire connaitre, c’est déjà fini ! Et quel employé acceptera de rejoindre une entreprise en sachant qu’elle pourrait s’arrêter quinze mois plus tard ?“.
Outre sa société, qui emploie quinze agents, M. Pardo dirige la FIPA, une association qui gère des programmes bilingues dans cinq écoles de Miami. De nombreux parents scolarisant leurs enfants dans ces programmes sont venus avec des visas E, dit-il, et pourraient repartir. “Pour les Etats-Unis, c’est tout un pan de l’activité économique qui va disparaitre dans les trois-quatre ans si cette situation ne change pas“.
“Les détenteurs de E-2 sont inquiets, fébriles, en colère. Ils ont beaucoup de questions sans réponses pour le moment“, abonde Sylvain Perret, fondateur d’Objectif USA, une agence qui facilite l’installation de Français aux Etats-Unis, en collaboration avec des avocats en immigration notamment. Depuis l’annonce du raccourcissement, il est “sur le pont” pour obtenir des informations, allant jusqu’à écrire une lettre à Emmanuel Macron pour l’interroger sur ces changements. “Dans la famille des E-2, il y a les business bien établis, avec 15-20 salariés, pour lesquels il n’y a pas de risque de renouvellement. Mais on a aussi plein de dossiers d’entreprises qui tournent sans être des multinationales, qui n’ont qu’un ou deux salariés. Elles étaient déjà inquiètes pour le renouvellement de leur visa avant le raccourcissement. Maintenant, elles ont toutes une épée de Damoclès supplémentaire au dessus de la tête”.
Stéphane de Boüard était en train de finaliser son dossier pour ouvrir un café-pâtisserie, la Marquise, à Saint Petersburg (Floride) avec son mari. Ils sont arrivés début août sous ESTA pour signer le bail “dans les prochains jours“. “Nous avons vendu tous nos biens et notre maison en France pour commencer ce projet, et la décision de raccourcir le visa E-2 a modifié tous nos plans, explique l’entrepreneure. Nous nous demandons si nous allons investir autant d’argent. Nous avons commencé à payer des frais pour la société. Entre les frais d’avocat, le matériel, l’achat d’une voiture de société, les billets d’avion, cela s’élève à environ 50.000 dollars“.
“Si le dossier est accepté, nous avons 15 mois pour lancer un business de zéro. Nous avons très peu d’informations et je suis inquiète“, glisse-t-elle.
Les raisons du raccourcissement restent obscures. Les Etats-Unis l’ont justifié par l’application du principe de réciprocité. Prévu dans la loi américaine, il oblige les autorités à aligner les frais de visas américains, le nombre d’entrées sur le territoire et les périodes de validité sur des visas similaires attribués aux Américains par le pays partenaire. Les autorités françaises se sont défendues en arguant qu’aucun changement n’a été fait récemment au régime français de visas pour investisseurs et entrepreneurs étrangers et que ces derniers peuvent rester plus de 15 mois sur le territoire français. En effet, ceux qui veulent s’implanter en France pour des séjours longs (plus de trois mois) doivent faire la demande d’un “visa de long séjour valant titre de séjour (VLS-TS)”, puis d’un titre de séjour pouvant aller d’un à quatre ans selon les profils (investisseurs, fondateur d’entreprises, employés qualifiés…).
Tout en contestant cette “décision unilatérale du gouvernement fédéral qui compromet l’intégration de la communauté française en Amérique et prise aux dépens de toute rationalité économique“, le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure a indiqué, jeudi 22 août, qu’il se mobilisait avec les “services de l’Etat“, pour “sécuriser le dispositif de visa pour les bénéficiaires actuels et futurs“. En attendant, Philippe Stéphan “reste positif, dit-il. C’est un coup d’arrêt, mais ce n’est pas la fin. J’ai appris de la mentalité américaine, il y a toujours des solutions, même si ce sera désormais plus compliqué“.
Avec Marie Demeulenaere (Washington)
United Airlines lance des vols directs Nice-New York
Une troisième compagnie aérienne opérera un Nice-New York dès l’été 2020. United Airlines a annoncé, jeudi 22 août, qu’elle desservira l’aéroport de Newark-Liberty depuis Nice (déjà relié par Delta Airlines et La Compagnie).
Les vols partiront tous les jours du 2 mai au 8 septembre, en Boeing 767-300 ER, version étendue du 767-300, avec 46 sièges Business, 22 Premium et 99 Eco. Ils décolleront de l’aéroport Nice-Côte d’Azur à midi pour une arrivée à New York à 15h15 locale (après 9h15 de vol).
Cette annonce intervient dans un contexte où la fréquentation touristique de la région Provence-Alpes-Côte-D’Azur connaît un rebond important, surtout de la part des touristes américains (+30,4% dans les hôtels à l’été 2018, selon l’INSEE). “Ces nouvelles fréquences quotidiennes accompagnent le retour des touristes nord-américains sur la Riviera et viennent renforcer les nombreuses relations culturelles et économiques entre nos territoires”, a déclaré Dominique Thillaud, président du Directoire d’Aéroports de la Côte d’Azur dans un communiqué.
Un an de sursis pour Marco Senghor à San Francisco
Soulagement pour Marco Senghor. Le restaurateur sénégalais, propriétaire de Bissap Baobab et de Little Baobab, échappe à la prison. Il écope d’un an de sursis, dans un jugement rendu à San Francisco, jeudi 22 août. Il devra également payer une amende de 1 000 dollars et réaliser cent heures de travaux d’intérêt général.
Il était accusé d’avoir menti sur ses documents d’immigration au sujet d’un mariage réalisé il y a vingt ans. “Je suis très content du verdict“, a-t-il déclaré à la sortie du tribunal.
Ce verdict est perçu comme clément par rapport à la peine de prison de dix ans et la menace d’expulsion du territoire qu’encourait le restaurateur. Il avait plaidé coupable en mars et présenté ses excuses aux autorités fédérales.
Son arrestation, en 2018, avait provoqué une vive émotion au sein de la communauté francophone. Le descendant de Léopold Sédar Senghor est une figure appréciée dans la Baie. Son restaurant Bissap Baobab, situé à l’époque à Mission, était un point de rassemblement pour les francophones de San Francisco et les amoureux de culture africaine. Selon un compte-rendu du San Francisco Chronicle, le juge Orrick, chargé d’instruire l’affaire, a déclaré qu’il “n’avait pas à ordonner (une peine de travaux d’intérêt général, ndr) compte-tenu de votre historique. Mais je vais le faire au cas où quelqu’un regarde (cette affaire) dans le futur“.
Ces Américains devineront-ils le sens de ces gestes français ?
On dit souvent que les Italiens parlent avec les mains. Mais c’est aussi le cas des Français. La preuve avec ses six gestes et expressions corporelles que ces Américains ont bien du mal à déchiffrer.
Un dîner arrosé au champagne Ayala à L'Appart
(Agenda partenaire) Les repas dans le décor intimiste de L’Appart sont toujours spéciaux. Celui que prépare le restaurant étoilé du District pour le vendredi 6 septembre le sera encore plus.
Ce soir-là, le chef français Nicolas Abello proposera un menu unique accompagné de champagne Ayala, une maison reconnue fondée au XIXème siècle en France. Les réservations sont ouvertes.
Le chef a imaginé un dîner à quatre plats (avec homard, foie gras et caviar) associés avec quelques-unes des plus belles bouteilles de la marque (Brut Majeur Cuvée, Rosé Majeur NV, Le Blanc de Blancs 2013 and Brut Nature NV). Deux représentants de la maison Ayala seront présents pour parler des vins servis.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Profitez des Austin Restaurant Weeks jusqu'au 2 septembre
Une raison de plus d’aller dans de bons restaurants. Les Austin Restaurants Weeks battent leur plein jusqu’au 2 septembre. Plusieurs dizaines de restaurants locaux participent à l’opération, dont une partie des revenus sera reversée à la banque alimentaire Central Texas Food Bank.
Les tables participantes proposeront trois types de formules à prix fixes: 20 dollars pour le brunch / déjeuner (2-3 plats), et 35 et 50 dollars pour le dîner (3-4 plats). Les gourmands auront accès à un large éventail de cuisines: asiatique, glaces, végétarienne, brasserie, sud-américaine, italien…. A travers différents programmes, la Central Texas Food Bank sert 46 000 repas toutes les semaines.