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Selon Trump, le vin américain est meilleur que le vin français. A-t-il raison ?

Donald Trump et Emmanuel Macron se retrouvent du 24 au 26 août à Biarritz pour le sommet du G7 sur fond de tensions commerciales. Alors que la France s’est mise à taxer les géants du numérique américains via la nouvelle “taxe GAFA” (Google, Apple, Facebook, Amazon), les Etats-Unis agitent le spectre de barrières tarifaires sur les importations de vins français. Cela ne serait pas une grande perte pour Donald Trump. Il a dit dans un tweet fin juillet que “le vin américain était meilleur que le vin français“.
Même s’il a acheté un établissement vinicole en Virginie avant d’arriver à la Maison-Blanche, le président américain n’est pas un grand amateur de vin – il n’en boit pas – mais a-t-il raison de dire que le vin français est moins bon ? La comparaison donne des boutons aux professionnels. “Ça n’a pas vraiment de sens de comparer les deux. C’est une simplification hâtive !, tranche Pascaline Lepeltier, sacrée meilleur sommelier de France en 2018 et associée au sein du restaurant new-yorkais Racines. “On ne peut pas comparer un pays qui a des centaines de siècles de culture du vin avec un pays jeune qui a un vrai potentiel. La France a une culture viticole qui s’est enracinée depuis des siècles. C’est un leader mondial qui est un modèle pour d’autres pays, comme les Etats-Unis“.
Même verdict pour Eddy Le Garrec, propriétaire de la boutique Empire State of Wine à Manhattan, qui rappelle que faire de grandes comparaisons n’a pas de sens tant le vin est une expérience subjective. “Les Américains ont été élevés dans le sucre. On ne peut pas changer cette éducation. Pour eux, l’amertume et l’acidité sont négatives, ce qui n’est pas le cas pour les Européens. Un Bourgogne sera souvent trop acide pour les palais américains”, explique le caviste, pour lequel aucun vin n’est “meilleur ou moins bon. Ils sont complémentaires“.
On peut aussi se demander ce que signifient “vins français” et “vins américains“, tant les régions viticoles sont variées dans les deux pays. Selon Eddy Le Garrec, par “vin américain“, on entend surtout “vins californiens” – 89% de la production américaine provient du Golden State. Ceux-ci ont été mis sur le devant de la scène par le fameux “Jugement de Paris” de 1976. Lors de cette dégustation à l’aveugle de vins californiens et français organisée par un vendeur britannique, les vins de Californie ont obtenu les meilleures notes dans les catégories en compétition (vins rouges, chardonnay).
Comparer les vins américains et français ne veut rien dire, car ils ont chacun leur propre personnalité. En France, nous avons des vignobles jusqu’en Alsace et une très grande diversité. Aux Etats-Unis, même si la Napa Valley commence à s’identifier aux Bordeaux, ce sont en réalité des vins très différents, estime Stephan Asseo, vigneron et fondateur de L’Aventure Winery à Paso Robles en Californie. Le vin américain connait une forte progression des vignobles et du savoir-faire et ce n’est que le début. Il existe désormais des vignobles dans 30 Etats aux Etats-Unis, même si la Californie possède la part du lion“.
Opposer vins français et vin américains a encore mois de sens au vu des échanges qui existent entre les deux pays dans ce domaine. “Les Etats-Unis se nourrissent de la France et vice versa. Il y a une belle dynamique entre les producteurs de vins de haute qualité. Les Français vont étudier à UC Davis (l’université reconnue pour ses formations dans le domaine du vin, ndr) en Californie et les Américains viennent en France pour apprendre des techniques“, poursuit Pascaline Lepeltier.
L’Oregon, dont le climat tempéré est proche de celui de la Bourgogne, est devenu en quelques années la terre promise de nombreux producteurs provenant de la région française, dont la Maison Joseph Drouin. Pour son Domaine Drouhin Oregon, elle a trouvé un slogan qui traduit bien le mélange des cultures: “French Soul, Oregon Soil“.
Avec Marie Demeulenaere (Washington)

La FIPA fait son pique-nique de rentrée à Miami

C’est la rentrée pour tout le monde, y compris la FIPA. La French International Program Association, qui gère des programmes français-anglais dans plusieurs écoles de Miami, organise son traditionnel “Back to school picnic” le samedi 24 août dans le pavillon du Matheson Hammock Park, à partir de midi.
Les convives sont invités à venir avec leur propre pique-nique. La FIPA est présente dans cinq écoles de la ville: Coconut Grove Elementary, Sunset Elementary, GW Carver Middle School, ISCHS (International Studies Charter High School), ISPA (International Studies Preparatory Academy). Des centaines d’élèves sont scolarisés dans ces programmes bilingues gratuits. La FIPA lève des fonds pour les financer, former les enseignants et faire la promotion de la francophonie.

La durée de validité des visas E-1 et E-2 sera raccourcie

Mauvaise surprise pour les demandeurs de visas E-1 et E-2. Un message posté le site de l’Ambassade des Etats-Unis en France indique que la durée de validité maximale du visa E sera ramenée à 15 mois, contre cinq ans actuellement. Les changements prendront effet le 29 août. “Le changement va décroitre la validité (du visa, ndr) proportionnellement au traitement accordé aux citoyens américains par le gouvernement de la France“, selon ce message. 
Les visas E sont attribués aux citoyens de pays qui ont un traité de commerce et de navigation avec les Etats-Unis, comme la France. Le visa E-2 est accordé aux individus qui réalisent un investissement substantiel sur le sol américain, comme les créateurs d’entreprises. Le visa E-1, lui, est donné aux personnes qui participent aux échanges commerciaux (services, biens, finance, tourisme…) avec les Etats-Unis. L’entreprise du demandeur doit être en mesure de prouver qu’elle réalise des échanges “substantiels” – c’est-à-dire “continus” et impliquant des transactions “de taille conséquente” – avec les US.
Aux Etats-Unis, la loi Immigration and Nationality Act (INA) requiert du Département d’Etat que des politiques de visas spécifiques à chaque pays soit établies sur la base de la réciprocité. Autrement dit, les périodes de validité, le nombre d’admissions et les frais de visas sont basés sur la manière dont des cas similaires sont traités par les pays accueillant des visiteurs américains. French Morning a contacté le Département d’Etat pour un commentaire. Mercredi 21 août, il a indiqué que cette révision était lié à un décret signé en 2017 par Donald Trump.
Me Florian Dauny, avocat d’immigration basé en Floride, parle d’une annonce “sortie de nulle part“. “On n’a pas eu d’annonce du tout que ça soit côté français ou américain, indique-t-il. C’est problématique. Quinze mois, c’est quand même court pour lancer une société“. Cette annonce intervient dans un contexte de tensions entre les Etats-Unis et la France autour de la taxe française dite “GAFA” qui prévoit de frapper le chiffre d’affaires des grandes entreprises de technologie américaines.

"So French So Fashion!": la mode française sur grand écran à Washington

À Washington aussi, on célèbre aussi la Fashion Week. À l’occasion de cet événement qui a lieu à Paris du lundi 23 septembre au mardi 1er octobre, les Services culturels de l’Ambassade de France organisent So French So Fashion!, des projections gratuites de films retraçant l’histoire de la mode française, entre le mardi 10 septembre et le mardi 22 octobre.
Au programme : les documentaires Karl Lagerfeld Sketches His Life et The Balmain Style( le mardi 10 septembre), Coco Before Chanel (mardi 24 septembre), Paris Frills (le mardi 8 octobre), puis Dior and I (mardi 22 octobre) pour finir en beauté. Les projections ont toutes lieu à la Maison française de l’Ambassade de France à partir de 7pm. Les séances sont gratuites.

Trois jours à: Charlottesville, la petite Virginie

Située à environ deux heures au sud de Washington, Charlottesville mélange le charme des petites villes de Virginie, la richesse de l’histoire américaine et les paysages impressionnants du parc national de Shenandoah. On est à mille lieues des images tragiques offertes en 2017 quand la ville a été le théâtre d’un grand rassemblement de suprémacistes blancs. French Morning vous emmène trois jours au cœur de cette commune attachante surnommée par ses habitants, “The Hook”.
Flâner dans les rues historiques et Downtown Mall 

Le Paramount Theater a ouvert ses portes en 1931. Crédits : MD.

Dès les premiers rayons de soleil, les terrasses de café de Downtown Mall s’ouvrent une à une. Charlottesville possède la plus longue rue piétonne des Etats-Unis, une attraction qui accueille chaque été de nombreux concerts et festivals. Un parfum d’Europe flotte dans cette large rue calme et bordée d’antiquaires, de libraires indépendants, de restaurants animés et de boutiques de vêtements. Downtown Mall est également le centre névralgique de la ville, où se trouve le Visitor Center. Le temps passe doucement quand on se surprend à flâner dans les nombreuses boutiques, à contempler les jolies terrasses en observant les passants. Pour un café et un petit-déjeuner, le Mudhouse Coffee (213 W. Main Street) possède une jolie terrasse discrète et de très bons espressos.
Visiter l’Université de Virginie, classée au patrimoine de l’Unesco
Établie en 1762, Charlottesville a vécu la naissance de la Révolution américaine et a été la résidence de deux présidents américains : Thomas Jefferson et James Monroe. Témoin de la révolution américaine et miraculeusement épargnée lors de la guerre civile, la petite ville de Virginie a traversé les siècles en conservant ses bâtiments en briques rouges et ses jolies rues étroites. Court Square est le cœur historique de la ville, où se trouve le City Hall. Des visites guidées de la ville historique sont organisées par Albermarle Historical Society. À quelques pas de Court Square, on remarque les statues des soldats confédérés Robert E. Lee (Market Street Park) et de Stonewall Jackson (Court Square Jackson). Symboles d’un passé raciste pour certains Américains, souvenir de héros de guerre pour d’autres, les deux statues divisent les Américains depuis plusieurs années.
Charlottesville est aussi la ville de naissance de l’Université de Virginie. Fondée en 1819 par Thomas Jefferson et classée au patrimoine de l’Unesco, elle est reconnaissable par sa rotonde et son campus. Le bâtiment se visite grâce à l’University Guide Service, qui propose des tours avec des étudiants.
Découvrir Monticello, la demeure de Thomas Jefferson
Monticello, la demeure de Thomas Jefferson. Crédits : MD.

À quelques kilomètres de Charlottesville, la plantation de Thomas Jefferson vous plonge au cœur de la vie du troisième président américain: Monticello a été construit par Jefferson et abrite la tombe de l’ancien président.
Le site est immense, il faut au moins trois heures pour visiter les différents bâtiments, se balader dans les jardins et admirer les nombreux points de vue sur les collines verdoyantes de Virginie. Une visite guidée (environ 40 minutes) vous permet de visiter la demeure de l’ancien président. On y apprend de nombreuses anecdotes sur l’auteur de la Déclaration d’Indépendance, ainsi que sur son impressionnante collection de meubles français, sa passion pour les livres…
James Monroe Highland, la demeure du cinquième président américain, se visite également. Elle se situe à quelques minutes de Monticello et consacre une partie de son musée à la condition de vie des esclaves au XVIIIe siècle.
Comme plusieurs générations de nombreux voyageurs depuis 1784, il est possible de se restaurer à Michie Tavern. Récemment rénové, le restaurant propose un buffet unique avec des plats inspirés du XVIIIe siècle. La région est également reconnue pour les nombreuses caves à vins, ses cidreries, et les brasseries artisanales qui se trouvent au détour du Monticello Wine Trail ou The Brew Ridge Trail.
Admirer la Skyline Drive et Shenandoah National Park 
Charlottesville est située à proximité du parc national de Shenandoah. Crédits : MD.

Charlottesville est idéalement située, au pied des Blue Ridge Mountains et du parc national de Shenandoah. C’est l’endroit idéal pour partir à l’aventure et admirer la nature abondante des alentours. Le parc national de Shenandoah est situé à environ trente minutes de Charlottesville. La vue de Skyline Drive est à couper le souffle, en particulier en automne. Pour les familles, Crabtree Falls Trail est une des plus grandes cascades des Etats-Unis et est facilement accessible pour les enfants.

Isabelle Adjani sur les planches à New York en septembre

Les mois de septembre et d’octobre seront placés sous le signe d’Isabelle Adjani au French Institute Alliance Française (FIAF). L’actrice française a sélectionné dix films de dix réalisateurs différents pour être projetés entre le mardi 10 septembre au 29 octobre dans le cadre de la série de films français CinéSalon. Du 12 au 14 septembre, elle sera aussi sur les planches pour l’ouverture de Crossing the Line, le festival pluri-disciplinaire du FIAF.
Dans la pièce, “Opening Night”, adaptée d’une oeuvre de John Cassavetes, Isabelle Adjani joue le rôle d’une actrice confrontée à son âge. Cyril Teste, le metteur en scène, changera le scénario tous les soirs de manière à plonger dans la richesse du travail de Cassavetes. La représentation du 13 septembre sera suivie d’une discussion.
Côté films, la programmation comprend son nouveau film “Le Monde est à toi” (10 septembre), “Camille Claudel” (17 septembre), “La Reine Margot” (22 octobre) ou encore “Quartet” (le 1er octobre) dont la projection sera suivie d’une séance de questions-réponses avec le réalisateur James Ivory.

Vincent Meyer, de Criteo à la livraison de café à New York

Quand je dis à mes amis que je me lance dans la livraison de café, ils sourient. Ils me disent: tu n’as jamais été barista“, sourit Vincent Meyer. Et pourtant. A 33 ans, ce Français de New York vient de lancer Goffee, une start-up qui entend révolutionner la livraison de café et de thé aux Etats-Unis, en commençant par New York.
À la différence de services de livraison comme Uber Eats ou Seamless, l’entreprise prépare le café elle-même dans un atelier de Midtown à partir de grains employés par des enseignes connues (Starbucks, Dunkin Donuts, Toby’s Estate..). Elle les livre, à pieds, dans des récipients aux allures de gourdes qu’elle vient récupérer le lendemain de manière à éviter le gaspillage. “Nous livrons 250-300 mugs par jour”, indique le Parisien.
Avant de livrer le café, Vincent Meyer en a consommé beaucoup. Chargé d’ouvrir des marchés à l’international pour Criteo à l’époque où l’entreprise de reciblage publicitaire ne comptait qu’une vingtaine d’employés, il a lancé les bureaux de Londres puis ceux de Palo Alto, où il est venu avec le fondateur Jean-Baptiste Rudelle en 2009. Après l’entrée en bourse de la start-up en 2013, le Français décide de s’installer à New York. “On était 25 quand j’ai commencé et 1 400 au moment de l’entrée en bourse. Jean-Baptiste a décidé de rentrer en France. On m’a proposé de rentrer aussi mais j’étais bien aux Etats-Unis”.
Dans la Grosse Pomme, il travaille comme développeur dans plusieurs boites, dont Jump Ramp Games, la première application de loto. Mais une idée le turlupine. Quand il commande ses cafés chez Starbucks en avance via l’application de la chaine, il se retrouve souvent à faire la queue avant de mettre la main dessus. “J’étais le meilleur client mais en même temps celui qui était le moins bien traité“. Il se souvient aussi d’une conversation, à Palo Alto, avec le fondateur de Philz Coffee, sa marque de café favori. Celui-ci lui a dit qu’il n’irait pas s’implanter à New York, mais que le Français pouvait commander les grains de Philz en ligne et faire son café chez lui. “Ça a fait tilt, se souvient-il. La différence entre Starbucks, Dunkin ou Philz n’est pas dans la méthode de préparation, mais dans leurs grains. Or 98% de ces marques les vendent en retail”. Pas besoin, donc, d’aller en magasin. L’idée de faire une plateforme en ligne de cafés, livrables à l’heure voulue par le client directement à son bureau, germe dans son esprit.
Autre facteur qui le pousse à se lancer: la piètre qualité de la livraison par les services existants, comme Uber Eats ou GrubHub. “Les cups utilisés par les chaines de cafés ne sont pas adaptées à la conservation de la chaleur ou de la mousse. En plus, il y a une inflation du prix du café en ce moment. On est loin du café à un dollar ! On est plus entre 4-4,50 dollars sans les pourboires aujourd’hui. Le fait d’ajouter des frais de livraison augmente considérablement les prix“.
Pour répondre à ses défis, la café de Goffee arrive dans des récipient sellés qui permettent de préserver la température de la boisson. La ré-utilisation de ces “mugs” permet également de réduire les coûts. En outre, Goffee ne pratique pas de frais de livraison: les cafés sont apportés directement dans les bureaux par les employés qui les préparent. Ce modèle permet de réduire les coûts d’opération tout en évitant aux clients de faire la queue pour obtenir leur cappuccino ou leur matcha. Autre avantage du business: les livraisons sont très prévisibles (“on change peu de café ou d’heure à laquelle on le prend“), ce qui facilite la gestion de la production.
Goffee ne s’adresse pour le moment qu’aux entreprises qui ont vingt employés minimum de manière à grouper les commandes. Sa cible: les managers de bureaux qui doivent répondre aux besoins en café de plus en plus variés de leurs employés. “Le budget café des boites continue à augmenter. C’est la course aux différentes options: café noir, cold brew, espresso… L’office manager voit la liste de demandes augmenter et sait que tout le monde ne pourra être satisfait. On s’est dit qu’il y avait un angle pour nous“, explique le chef d’entreprise.
Pour grandir, Goffee veut étendre son service aux autres étages des immeubles de bureaux qu’elle sert déjà et viser d’autres quartiers d’affaires. De manière à faciliter la livraison, elle entend ouvrir d’autres ateliers de préparation ailleurs en ville. Après Midtown Manhattan, Union Square et le Financial District sont dans les cartons. “Personne n’a fait le pari de cette approche de faire à la fois la production et la livraison. Mais quand on voit la fusion entre DoorDash et Caviar, l’IPO de DoorDash, on se dit qu’il y a de l’argent dans l’économie de la livraison, estime Vincent Meyer. On aura un futur intéressant, soit en se positionnant en marge des structures existantes, soit en en rejoignant une“.

Quels livres choisir pour apprendre l'anglais aux enfants ?

La littérature fait partie intégrante de l’apprentissage d’une langue. Quel livre anglophone choisir pour un enfant ? French Morning a listé plusieurs ouvrages issus de la littérature jeunesse.
Brown bear, brown bear, what do you see ? (à partir de 1-2 ans) 
Le livre d’Eric Carle et Bill Martin Jr est un classique de la littérature jeunesse. Publié en 1967, Brown bear, brown bear, what do you see ? raconte le monde vu par un ours brun. Cet imagier est conseillé pour les jeunes enfants qui souhaitent apprendre les couleurs ou les noms des animaux, ainsi que quelques phrases simples. Le livre est également vendu avec un CD.
Goodnight moon (à partir de 2 ans) 
Ce poème en rimes écrit par Margaret Wise Brown est très connu aux Etats-Unis. Le livre raconte l’histoire d’un lapin qui souhaite “Bonne nuit” à tous les animaux ou objets qui se trouvent dans sa chambre. Goodnight moon est l’histoire du soir avant de se coucher. Le livre permet d’apprendre du vocabulaire de manière ludique. Il est également possible d’acheter le film d’animation inspiré du poème.
Elmer (à partir de 3 ans) 
Grand classique depuis ses premières parutions en 1968, Elmer a été écrit et illustré par l’auteur britannique David Mc Kee. Elmer est un éléphant différent : il est bariolé de couleurs, toujours de bonne humeur et adore faire des blagues. David Mc Kee a écrit 39 séries des histoires d’Elmer, dont la dernière, Elmer’s Walk en 2018.
The Gruffalo’s Child (à partir de 4-5 ans) 
Connu dans le monde entier, The Gruffalo’s Child raconte l’histoire de la fille de Gruffalo qui décide de partir dans la forêt à la recherche d’une souris, malgré les mises en garde de son père. Un dessin-animé inspiré du livre est sorti en Grande-Bretagne en 2011.
The Tale of Peter Rabbit (à partir de 6 ans) 
Véritable classique de la littérature anglaise pour jeunesse avec 45 millions d’exemplaires vendus dans le monde, The Tale of Peter Rabbit a été écrit par Beatrix Potter en 1902 et n’a pas pris une ride. Ce conte raconte les aventures de Peter Rabbit qui désobéit à sa mère et s’amuse à jouer dans le jardin de Monsieur Mc. Gregor, pour lui manger ses légumes.
The Polar Express (à partir de 7 ans)

Lors d’une nuit étoilée de Noël, un jeune garçon embarque à bord d’un train mystérieux. Après un voyage et de nombreuses aventures, le Polar Express s’arrête à son terminus: le Pôle Nord. Ce livre de Chris Val Allsburg a fait rêver des millions de lecteurs et a été adapté au cinéma en 2004. The Polar Express est un joli conte pour enfants qui ont déjà bien grandi. Un voyage au pays du père Noël dont les aventures se lisent facilement.
Harry Potter (à partir de 9 ans)
Même si l’apprenti sorcier a rendu son chapeau depuis quelques années, les sept tomes du célèbre Harry Potter l’apprenti sorcier continuent de faire rêver des générations de jeunes (ou moins jeunes), qui s’imaginent à bord du Poudlard Express. Les romans de J.K. Rowling sont écrits pour un lectorat jeune et le vocabulaire est facile à comprendre, même en anglais.

9 piscines d'hôtels pour piquer une tête à New York

Les piscines des hôtels new-yorkais sont souvent réservées à leur clientèle. Toutefois, quelques établissements proposent des pass à la journée qui permettent à n’importe qui de bronzer en admirant la skyline. Ce luxe a évidemment un prix. Les entrées varient de zéro à $3 000 en fonction des options sélectionnées (accès à un transat, cabane…). Les prix ci-dessous correspondent à des entrées simples.
À noter que la superbe piscine du 1 Hotel Brooklyn Bridge est officiellement fermée au public. Toutefois, en se rendant sur place, on nous a proposé d’y entrer pour $20.

Les gratuites

The James Hotel

 

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Bien que sa piscine soit petite, le rooftop du James Hotel SoHo reste très agréable, et surtout, gratuit pour le public après 3pm les week-ends d’été. À cette période se déroule la Jimmy Pool Party, pendant laquelle vous pourrez siroter un cocktail glacé, faire deux ou trois brasses et vous déhancher sur la musique du DJ. 27 Grand Street, New York, NY 10013
Le Bain

 

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Une publication partagée par Le Bain (@lebainnyc) le 4 Juil. 2019 à 4 :16 PDT

Le Bain porte bien son nom. Bar/boîte de nuit installé sur deux étages, un grand jacuzzi au niveau inférieur permet de se détendre tout en profitant de la vue. L’entrée est gratuite, mieux vaut s’y rendre le dimanche soir assez tôt ou un jour de semaine. N’oubliez de passer aux toilettes pour admirer la vue ! The Standard, High Line, 848 Washington St, New York, NY 10014

Moins de $100

McCarren Hotel & Pool

 

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Une publication partagée par Ariel Sagat (@ajs426) le 12 Août 2015 à 3 :16 PDT

Bien plus grande que les piscines précédentes, la McCarren Hotel & Pool est aussi plus onéreuse. Un pass à la journée (la piscine ouvre à 11am) coûte $60 du lundi au jeudi et $85 du vendredi au dimanche. Attention toutefois, seuls les plus de 21 ans sont autorisés à y entrer. 160 N 12th St, Brooklyn, NY 11249
The Williamsburg Hotel

 

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Une publication partagée par BEST ROOFTOP BARS (@the_rooftopguide) le 9 Juin 2019 à 2 :07 PDT

Que l’on veuille se baigner ou non, le rooftop du Williamsburg Hotel est incontournable. Ouvert l’année dernière, l’endroit s’est rapidement fait connaître grâce à sa vue splendide sur Manhattan et son faux réservoir transformé en bar. On y passe la journée (de 12pm à 10pm) pour $65 du lundi au jeudi et $100 du vendredi au dimanche. 96 Wythe Ave, Brooklyn, NY 11249
Dream Downtown

 

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Une publication partagée par The Beach at Dream Downtown (@dreambeachnyc) le 19 Juil. 2018 à 1 :13 PDT

Pas besoin de faire des kilomètres pour se mettre les pieds dans le sable. À The Beach at Dream Downtown, on a importé du sable directement des Hamptons. Sa piscine moderne permet même d’apercevoir le hall d’entrée de l’hôtel à travers des hublots disposés au fond du bassin. Seul hic, le public ne résidant pas dans l’établissement ne peut accéder à la piscine qu’en semaine, au prix de $65. 355 W 16th St, New York, NY 10011
Sixty LES hotel

 

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Une publication partagée par Shaun Gallagher (@shaungallagher81) le 10 Août 2019 à 12 :39 PDT

Des impressions d’Andy Warhol reposent au fond de la piscine de cet hôtel de luxe. Pour les observer, il faudra payer $65 en semaine (de 9am à 5.30pm) et $95 le week-end (de 9am à 7pm). 190 Allen St, New York, NY 10002
Profundo Day Club au Ravel Hotel

 

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Une publication partagée par Will Henriques (@willhenriques) le 7 Août 2019 à 12 :08 PDT

Long Island City a aussi sa piscine d’hôtel accessible au public. Il s’y déroule des événements tout l’été et à tous les prix (de $20 à $3 000 en fonction des options choisies !). Le calendrier et les réservations sont accessibles ici. 8-08 Queens Plaza S, Long Island City, NY 11101
Sojo Spa Club

 

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Une publication partagée par Samantha Ma (@simplyyxsam) le 12 Août 2019 à 11 :09 PDT

Contempler Manhattan depuis le New Jersey dans une piscine à débordement… C’est ce que propose le Sojo Spa Club situé à Edgewater. Pour $60 en semaine et $85 le week-end, il est possible de profiter des nombreuses piscines, jacuzzis et jets de l’établissement. 660 River Rd, Edgewater, NJ 07020

Plus de $200

Le Parker New York

 

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Une publication partagée par Mariangela Rossi (@mariangelarossi_) le 16 Juin 2015 à 4 :48 PDT

“Nagez sur le toit du monde” dit l’hôtel Parker New York. Ce luxueux complexe propose effectivement une piscine à son quarantième étage, avec vue sur Central Park. S’y baigner a tout de même un prix: $150 la journée avec accès à la salle de sport et à la terrasse extérieure. 119 W 56th St, New York, NY 10019

Il y a 50 ans, des Français dans le "joyeux bordel" de Woodstock

« C’était un grand et joyeux bordel ». Sourire aux lèvres, l’acteur français Francis Dumaurier, 72 ans, se souvient du festival de Woodstock, qui s’est tenu du 15 au 18 août 1969 à Bethel (Etat de New York). Du solo hors norme de Jimi Hendrix. Des riffs délirants des Who. Et de la voix rauque de Janis Joplin, devant une foule extatique d’un demi-million de personnes. Trois jours de « sex drugs et rock’n roll » qui ont embrasé l’été 69 aux Etats Unis.

Si le festival est désormais entré dans la légende, peu de Français y ont participé. « Ca ne se faisait pas trop de traverser l’Atlantique à l’époque : c’était très cher et il fallait connaître du monde sur place », remarque Francis Dumaurier. Bien décidé à découvrir le pays du rock’n roll, le jeune homme déniche tout de même un vol charter au départ de la Belgique, et part à l’aventure avec 200$ en poche, sans plan précis.

Un joli hasard

Car le festival de Woodstock reste très peu médiatisé dans l’Hexagone. Et les Français présents y ont souvent atterri grâce au bouche-à-oreille. « J’en ai entendu parler à un arrêt de bus, à New York », souligne Nicole Devilaine. En ce mois d’août 1969, la jeune femme vient de gagner un billet d’avion pour les Etats-Unis grâce à l’Université de Lyon. Lorsque des jeunes hippies rencontrés sur place lui proposent de les accompagner à un festival pour le week-end, elle ne se doute pas que Woodstock va « marquer l’Histoire ».

Un tournant personnel

Mais en plus d’être un tournant historique, Woodstock est pour beaucoup un tournant personnel. « Woodstock, ça a été pour moi une renaissance : le début de ma vie d’expat’ » assure Francis Dumaurier. « Ca m’a donné envie de tout tester. Un peu comme dans l’hymne de Jimi Hendrix,  “I want to know about the new mother Earth / I want to hear and see everything» (ndlr : tiré du titre “Up from the Skies”). Peu de temps après, Francis Dumaurier devient d’ailleurs guide dans la jungle amazonienne avant de travailler pendant cinq ans à Rio de Janeiro, dans le secteur du voyage. De là, il décide de revenir à New York – où il vit encore – pour exercer le métier d’acteur.

Francis Dumaurier à San Francisco en décembre 1969.

« Je voulais déjà m’installer aux Etats-Unis, mais Woodstock a attisé mon envie d’expatriation. C’était l’idée qu’en Amérique, tout était permis », renchérit Nicole Devilaine – qui a mis un pied dans le monde de la musique et du cinéma avant de diriger le bureau de FranceTélévisions aux Etats-Unis pendant plusieurs années.

Le rock’n’roll comme langue commune

Peu nombreux, les Français de Woodstock ne se sont pourtant pas sentis en décalage. « Il y avait des jeunes du monde entier », remarque Nicole Devilaine, qui s’est rendue au festival avec des jeunes belges et sud-américains. Pour Francis Dumaurier, Woodstock incarnait un désir d’ouverture des frontières territoriales et spirituelles chez la jeune génération : « Il n’y avait pas de nationalités. Cette musique, c’était notre communication mondiale. Le rock’n roll, notre langue commune ».

Avec l’élection de Trump, la crispation identitaire et les fusillades racistes – comme à El Paso (Texas) ce mois-ci -, « l’esprit de Woodstock semble s’évaporer », regrette Francis Dumaurier. Certes le festival figure dans le livre d’histoire de sa nièce, mais il craint que cette date clé ne soit devenue une coquille vide. « Espérons que ce n’est pas un point de non retour, glisse Nicole Devilaine. Il y a encore une Amérique comme ça, bien qu’elle ne soit pas prépondérante ».

Avec Rides by me, San Francisco se visite désormais en side-car

Une pétarade qu’on reconnaît de loin et qui promet déjà une visite pas comme les autres…
Au volant de sa moto Ural bordeaux, Jérôme Ribeiro attire les regards des passants quand il gare son side-car pour embarquer ses prochains passagers. Il a lancé Rides by me en mai dernier, pour faire découvrir San Francisco depuis le confort d’un side-car. Une idée qui lui est venue lors d’un séjour estival en Europe l’an dernier: “Sur les Champs-Elysées, j’ai vu des visites organisées en side-car. Même chose à Barcelone, puis à Lisbonne…De retour à San Francisco, j’ai fait quelques recherches et j’ai constaté que personne ne le faisait.
Au programme de Rides by me: plusieurs itinéraires (points de vue incontournables, collines, itinéraires à la carte) qui permettent de sillonner San Francisco pendant environ trois heures. “Le but est de prendre son temps et de profiter des avantages du side-car: on a une vue à 360 degrés, on peut passer presque partout et s’arrêter quand on veut pour prendre des photos.
A proximité de China Basin, il manoeuvre prudemment sa moto entre deux poteaux qui empêchent les voitures de s’approcher du front de mer. Le side-car passe, et donne accès à une superbe vue sur le Bay Bridge et le stade des Giants. Le side-car lui-même est devenu une attraction: dans les zig-zag de Lombard street ou sur Embarcadero, son passage est salué par des saluts de la main ou des exclamations de surprise. “Pendant un tour, il faut s’attendre à beaucoup sourire et se faire prendre en photo“, prévient en plaisantant son propriétaire.
De la restauration au side-car
Avant de lancer Rides by me, Jérôme Ribeiro s’est entraîné pendant cinq mois à conduire: “La conduite est différente par rapport à une moto traditionnelle, et comme je voulais pouvoir transporter des passagers en toute sécurité, j’ai arpenté toutes les rues, monté toutes les collines afin d’avoir le side-car parfaitement en main.” Malgré son look vintage qui rappellera peut-être à certains des scènes mémorables de “La Grande Vadrouille”, la moto que Jérôme Ribeiro conduit date de 2018: “Elle a le charme des motos d’antan, mais sans le risque de tomber en panne ou de ne pas trouver les pièces de remplacement.
Bien que conducteur de moto depuis ses 18 ans, Jérôme Ribeiro ne se destinait à devenir guide: originaire de Strasbourg, il est arrivé aux Etats-Unis en 1998, après avoir gagné la carte verte à la loterie. “J’étais alors sous-chef dans un restaurant en Suisse”. A San Francisco, il a travaillé au Café de la Presse, Chez Papa et dans plusieurs hotels. Il est  désormais manager de Revelry Bistro dans Hayes Valley. Une activité qui l’occupe surtout en fin d’après-midi et le soir, et qui lui laisse le loisir de développer Rides by Me. “D’ici un an, j’aimerais avoir une dizaine de motos avec side-cars, et peut-être proposer des tours en dehors de San Francisco, par exemple dans la Napa Valley: visiter les domaines le nez au vent, ce serait magnifique, non?

La FACC Dallas se plonge dans le passé et le futur de l'argent

Tout le monde utilise l’argent, mais connait-on son histoire ? A quoi ressemblera la monnaie de demain ? La Chambre de commerce franco-américaine de Dallas (FACC Dallas) et son homologue germano-américaine organisent une conférence sur le passé et le futur de l’argent le 10 septembre dans les locaux de Koenig & Bauer.
Les intervenants évoqueront comment l’argent s’est imposé dans l’économie mondiale, remplaçant le troc dans les échanges, et l’impact des crypto-monnaies actuelles, comme le bitcoin, sur le business.
Le petit-déjeuner sera offert aux participants.