Charles O. Dewey (MS 136), une “middle school” située à Sunset Park (Brooklyn), offrira un programme bilingue français-anglais dès la rentrée de septembre. L’école cherche des élèves de 6th Grade (classe de 6e), “en particulier s’ils ont été exposés au français à l’école ou à la maison“, selon un post de l’attaché éducatif aux Services culturels de l’Ambassade de France Fabrice Jaumont sur la plateforme New York In French, mercredi 21 août.
L’établissement scolaire propose déjà un programme bilingue espagnol. Il offrira 16 périodes (unités de temps d’enseignement aux Etats-Unis) en français dans les sciences sociales, la science et les langues. MS 136 accepte aussi les dons de livres en français pour collégiens.
Le collège n’est pas le seul à offrir un enseignement immersif français-anglais. La Lafayette Academy (Upper West Side), la Boerum School for International Studies (Carroll Gardens) et MS 51 (Park Slope) ont ouvert de tels programmes ces dernières années. Le programme de Park Slope a fermé.
Un nouveau programme bilingue dans un collège de Brooklyn
Le Dallas Museum of Art prolonge son exposition sur Dior
Victime de son succès, l’exposition “Dior : From Paris to the world“ est prolongée jusqu’au dimanche 27 octobre. Visible depuis mai au Dallas Museum of Art (DMA), elle présente 200 robes de la maison Dior depuis les toutes premières dessinées par le styliste jusqu’aux plus récentes imaginées par l’actuelle directrice artistique, Maria Grazia Chiuri.
Très complète, l’exposition permet aux visiteurs de comprendre l’impact qu’a eu et qu’a toujours la maison Christian Dior sur le monde de la mode. Elle inclut également des travaux réalisés par les directeurs artistiques qui ont succédé à Christian Dior comme Yves Saint-Laurent, Marc Bohan ou encore John Galliano. Les visiteurs pourront aussi déambuler à travers les accessoires, photographies, croquis et images d’archives des 70 dernières années. Pour une visite plus approfondie, le Dallas Museum of Art propose des visites guidées en groupe lorsque le musée est fermé au public.
Pourquoi les US ont-ils subitement raccourci les visas E-1 et E-2 des Français ?
La nouvelle a pris tout le monde de court, y compris les avocats d’immigration qui ont reçu de nombreux appels de clients paniqués. Cette nouvelle, c’est la décision de l’administration américaine de raccourcir de soixante mois (5 ans) à quinze la validité maximale des visas E-1 et E-2, attribués aux investisseurs, entrepreneurs et autres individus participant aux échanges commerciaux entre la France et les Etats-Unis. Seuls les Français sont concernés par ce changement soudain qui doit entrer en vigueur pour les demandes déposées à partir du 29 août.
Au vu de son timing, ce raccourcissement pouvait facilement être mis sur le compte des tensions commerciales actuelles entre les deux pays, déclenchées par la taxe française dite “Gafa” qui touche plusieurs géants américains du numérique. En réalité, il découle du controversé décret présidentiel 13780 signé par Donald Trump en mars 2017. Ce décret, qui avait suscité une vive polémique parce qu’il instituait une interdiction d’entrée sur le territoire pour les ressortissants de sept pays à majorité musulmane, “a enjoint au Département d’Etat d’entreprendre une révision mondiale des accords et des dispositions de réciprocité pour les visas non-immigrants, a confié le State Department à French Morning, mercredi 21 août. Pendant cet examen, le Département d’Etat a noté des décalages entre les régimes de visas français et américains“.
Les Etats-Unis ont donc procédé à un ré-alignement en vertu du principe de réciprocité. Inscrit dans la loi, ce principe veut que la politique américaine en matière de frais de visas et de période de validité soit basée sur celle pratiquée par le pays partenaire vis-à-vis des visiteurs américains utilisant des visas similaires. “Etant donné que la France n’a pas été capable de changer son régime de visa, les Etats-Unis ont été contraints par la loi de réduire la validité des visas pour s’aligner sur les pratiques françaises“, résume le Département d’Etat.
L’Ambassade de France aux Etats-Unis indique de son côté que les instructions relatives aux visas français attribués aux investisseurs étrangers n’ont pas été modifiées et met en avant la différence des conditions d’attribution entre les deux pays. Les investisseurs ou créateurs d’entreprises qui veulent s’implanter en France pour des séjours longs (plus de trois mois) doivent faire la demande d’un “visa de long séjour valant titre de séjour (VLS-TS)”, puis d’un titre de séjour pouvant aller d’un an à quatre ans selon les profils (investisseurs, fondateur d’entreprises, employés qualifiés…).
Selon la page “Welcome to France” de l’organisme de promotion économique de la France Business France, ce visa de long séjour valant titre de séjour “autorise l’entrée en France mais également la résidence du demandeur pour une période supérieure à 3 mois et inférieure à 12 mois, sans sollicitation d’un titre de séjour“.
Il est possible que les autorités américaines ont additionné la durée minimale des deux documents (visas et titres de séjour), respectivement trois et douze mois, pour établir la nouvelle durée des visas E de quinze mois, mais cela n’a pas été confirmé par le Département d’Etat. La période de validité sur laquelle se sont alignés les Etats-Unis continue de susciter des questions.
Les chiens aussi ont leur "Restaurant Week" à New York
Les États-Unis sont un eldorado pour chiens. Du dimanche 18 au dimanche 25 août a lieu la New York City Dog Restaurant Week, une semaine spéciale lors de laquelle les propriétaires venant au restaurant accompagnés de leur toutou bénéficieront de réductions. Bières à prix cassés, 15% en moins sur l’addition, menu pour chien… Au total, 16 restaurants participent à l’événement.
Parmi eux, le restaurant anglais et dog-friendly Dog and Bone situé à quelques blocs de Madison Square Park. Il proposera du vin et des bières à $6. Egalement au menu: The Wilson, un restaurant de cuisine américaine qui comporte un patio et qui préparera un menu pour chiens avec un dessert gratuit. Ou encore The Rookery, un bar moderne à Bushwick dans lequel vous pourrez déjeuner avec votre animal sur la terrasse et déguster une bière à prix réduit.
Drop Dead Soirée: le Cluedo grandeur nature de Cécile Namer-Py à LA
Nous sommes en juin. Le dîner-enquête mensuel se déroule à huis clos dans un pub, le Ye Olde King’s Head à Santa Monica. Avant de débuter les entrées, les convives se triturent déjà les méninges pour en savoir plus sur la mort d’une critique gastronomique dans ce Cluedo grandeur nature. Trois suspects se présentent à eux : le sommelier, le nouveau chef cuisinier et une consoeur journaliste. Après avoir observé sous toutes les coutures la scène de crime, les enquêteurs en herbe commencent à élaborer des hypothèses. “Est-ce que la victime allait faire de la mauvaise publicité au chef cuisinier ? Est-ce une histoire de jalousie avec sa consoeur ? Que faisait le sommelier au restaurant ce jour-là ?” Pour obtenir des éléments nouveaux, ils peuvent analyser des rapports de police transmis par le commissaire (test d’alcoolémie, analyse du contenu de son ordinateur, liste des derniers appels effectués, tests ADN…) ou interviewer le témoin présent, la réceptionniste. L’objectif : déterminer l’identité du coupable et son mobile.
Bienvenue dans un univers à la Agatha Christie, celui des Drop Dead Soirées, organisées à Los Angeles et dans le Orange County depuis 2018 par la Française Cécile Namer-Py. Chaque mois, une enquête ouverte au public est organisée dans un nouveau lieu. La prochaine, Beer Pairing Dinner & Investigations, est prévue le 28 août dans la ville de Torrance.
Ce concept, nommé Mortelle Soirée en français, a été créé il y a dix ans à Toulouse par le scénariste de théâtre-acteur-écrivain Pascal Martin, qui voulait que chacun puisse devenir enquêteur. Cherchant à toucher un public anglophone, il entre rapidement en contact avec la présidente de l’association France-Etats-Unis Sud-Ouest, Cécile Namer-Py.
Traductrice et comédienne, elle accepte de lancer les Mortelle Soirée à Paris en 2010. “Ca a pris très vite”, assure celle qui adore le “story-telling”. “Et ces soirées privées d’internet permettent de s’ouvrir à l’autre.” Cécile Namer-Py obtient alors toute la confiance du fondateur pour lancer le concept à Los Angeles, où son mari décroche un poste en 2013.
Un défi plus difficile, étant donné qu’elle ne dispose d’aucun réseau ici. Aujourd’hui, elle a réussi à imposer son concept dans les événements privés (anniversaires, mariages, enterrements de vie de jeunes filles ou garçons…) et démarre les soirées pour les entreprises à la recherche d’une expérience de team building.
Selon Trump, le vin américain est meilleur que le vin français. A-t-il raison ?
Donald Trump et Emmanuel Macron se retrouvent du 24 au 26 août à Biarritz pour le sommet du G7 sur fond de tensions commerciales. Alors que la France s’est mise à taxer les géants du numérique américains via la nouvelle “taxe GAFA” (Google, Apple, Facebook, Amazon), les Etats-Unis agitent le spectre de barrières tarifaires sur les importations de vins français. Cela ne serait pas une grande perte pour Donald Trump. Il a dit dans un tweet fin juillet que “le vin américain était meilleur que le vin français“.
Même s’il a acheté un établissement vinicole en Virginie avant d’arriver à la Maison-Blanche, le président américain n’est pas un grand amateur de vin – il n’en boit pas – mais a-t-il raison de dire que le vin français est moins bon ? La comparaison donne des boutons aux professionnels. “Ça n’a pas vraiment de sens de comparer les deux. C’est une simplification hâtive !, tranche Pascaline Lepeltier, sacrée meilleur sommelier de France en 2018 et associée au sein du restaurant new-yorkais Racines. “On ne peut pas comparer un pays qui a des centaines de siècles de culture du vin avec un pays jeune qui a un vrai potentiel. La France a une culture viticole qui s’est enracinée depuis des siècles. C’est un leader mondial qui est un modèle pour d’autres pays, comme les Etats-Unis“.
Même verdict pour Eddy Le Garrec, propriétaire de la boutique Empire State of Wine à Manhattan, qui rappelle que faire de grandes comparaisons n’a pas de sens tant le vin est une expérience subjective. “Les Américains ont été élevés dans le sucre. On ne peut pas changer cette éducation. Pour eux, l’amertume et l’acidité sont négatives, ce qui n’est pas le cas pour les Européens. Un Bourgogne sera souvent trop acide pour les palais américains”, explique le caviste, pour lequel aucun vin n’est “meilleur ou moins bon. Ils sont complémentaires“.
On peut aussi se demander ce que signifient “vins français” et “vins américains“, tant les régions viticoles sont variées dans les deux pays. Selon Eddy Le Garrec, par “vin américain“, on entend surtout “vins californiens” – 89% de la production américaine provient du Golden State. Ceux-ci ont été mis sur le devant de la scène par le fameux “Jugement de Paris” de 1976. Lors de cette dégustation à l’aveugle de vins californiens et français organisée par un vendeur britannique, les vins de Californie ont obtenu les meilleures notes dans les catégories en compétition (vins rouges, chardonnay).
“Comparer les vins américains et français ne veut rien dire, car ils ont chacun leur propre personnalité. En France, nous avons des vignobles jusqu’en Alsace et une très grande diversité. Aux Etats-Unis, même si la Napa Valley commence à s’identifier aux Bordeaux, ce sont en réalité des vins très différents, estime Stephan Asseo, vigneron et fondateur de L’Aventure Winery à Paso Robles en Californie. Le vin américain connait une forte progression des vignobles et du savoir-faire et ce n’est que le début. Il existe désormais des vignobles dans 30 Etats aux Etats-Unis, même si la Californie possède la part du lion“.
Opposer vins français et vin américains a encore mois de sens au vu des échanges qui existent entre les deux pays dans ce domaine. “Les Etats-Unis se nourrissent de la France et vice versa. Il y a une belle dynamique entre les producteurs de vins de haute qualité. Les Français vont étudier à UC Davis (l’université reconnue pour ses formations dans le domaine du vin, ndr) en Californie et les Américains viennent en France pour apprendre des techniques“, poursuit Pascaline Lepeltier.
L’Oregon, dont le climat tempéré est proche de celui de la Bourgogne, est devenu en quelques années la terre promise de nombreux producteurs provenant de la région française, dont la Maison Joseph Drouin. Pour son Domaine Drouhin Oregon, elle a trouvé un slogan qui traduit bien le mélange des cultures: “French Soul, Oregon Soil“.
Avec Marie Demeulenaere (Washington)
La FIPA fait son pique-nique de rentrée à Miami
C’est la rentrée pour tout le monde, y compris la FIPA. La French International Program Association, qui gère des programmes français-anglais dans plusieurs écoles de Miami, organise son traditionnel “Back to school picnic” le samedi 24 août dans le pavillon du Matheson Hammock Park, à partir de midi.
Les convives sont invités à venir avec leur propre pique-nique. La FIPA est présente dans cinq écoles de la ville: Coconut Grove Elementary, Sunset Elementary, GW Carver Middle School, ISCHS (International Studies Charter High School), ISPA (International Studies Preparatory Academy). Des centaines d’élèves sont scolarisés dans ces programmes bilingues gratuits. La FIPA lève des fonds pour les financer, former les enseignants et faire la promotion de la francophonie.
La durée de validité des visas E-1 et E-2 sera raccourcie
Mauvaise surprise pour les demandeurs de visas E-1 et E-2. Un message posté le site de l’Ambassade des Etats-Unis en France indique que la durée de validité maximale du visa E sera ramenée à 15 mois, contre cinq ans actuellement. Les changements prendront effet le 29 août. “Le changement va décroitre la validité (du visa, ndr) proportionnellement au traitement accordé aux citoyens américains par le gouvernement de la France“, selon ce message.
Les visas E sont attribués aux citoyens de pays qui ont un traité de commerce et de navigation avec les Etats-Unis, comme la France. Le visa E-2 est accordé aux individus qui réalisent un investissement substantiel sur le sol américain, comme les créateurs d’entreprises. Le visa E-1, lui, est donné aux personnes qui participent aux échanges commerciaux (services, biens, finance, tourisme…) avec les Etats-Unis. L’entreprise du demandeur doit être en mesure de prouver qu’elle réalise des échanges “substantiels” – c’est-à-dire “continus” et impliquant des transactions “de taille conséquente” – avec les US.
Aux Etats-Unis, la loi Immigration and Nationality Act (INA) requiert du Département d’Etat que des politiques de visas spécifiques à chaque pays soit établies sur la base de la réciprocité. Autrement dit, les périodes de validité, le nombre d’admissions et les frais de visas sont basés sur la manière dont des cas similaires sont traités par les pays accueillant des visiteurs américains. French Morning a contacté le Département d’Etat pour un commentaire. Mercredi 21 août, il a indiqué que cette révision était lié à un décret signé en 2017 par Donald Trump.
Me Florian Dauny, avocat d’immigration basé en Floride, parle d’une annonce “sortie de nulle part“. “On n’a pas eu d’annonce du tout que ça soit côté français ou américain, indique-t-il. C’est problématique. Quinze mois, c’est quand même court pour lancer une société“. Cette annonce intervient dans un contexte de tensions entre les Etats-Unis et la France autour de la taxe française dite “GAFA” qui prévoit de frapper le chiffre d’affaires des grandes entreprises de technologie américaines.
"So French So Fashion!": la mode française sur grand écran à Washington
À Washington aussi, on célèbre aussi la Fashion Week. À l’occasion de cet événement qui a lieu à Paris du lundi 23 septembre au mardi 1er octobre, les Services culturels de l’Ambassade de France organisent So French So Fashion!, des projections gratuites de films retraçant l’histoire de la mode française, entre le mardi 10 septembre et le mardi 22 octobre.
Au programme : les documentaires Karl Lagerfeld Sketches His Life et The Balmain Style( le mardi 10 septembre), Coco Before Chanel (mardi 24 septembre), Paris Frills (le mardi 8 octobre), puis Dior and I (mardi 22 octobre) pour finir en beauté. Les projections ont toutes lieu à la Maison française de l’Ambassade de France à partir de 7pm. Les séances sont gratuites.
Trois jours à: Charlottesville, la petite Virginie
Située à environ deux heures au sud de Washington, Charlottesville mélange le charme des petites villes de Virginie, la richesse de l’histoire américaine et les paysages impressionnants du parc national de Shenandoah. On est à mille lieues des images tragiques offertes en 2017 quand la ville a été le théâtre d’un grand rassemblement de suprémacistes blancs. French Morning vous emmène trois jours au cœur de cette commune attachante surnommée par ses habitants, “The Hook”.
Flâner dans les rues historiques et Downtown Mall
Dès les premiers rayons de soleil, les terrasses de café de Downtown Mall s’ouvrent une à une. Charlottesville possède la plus longue rue piétonne des Etats-Unis, une attraction qui accueille chaque été de nombreux concerts et festivals. Un parfum d’Europe flotte dans cette large rue calme et bordée d’antiquaires, de libraires indépendants, de restaurants animés et de boutiques de vêtements. Downtown Mall est également le centre névralgique de la ville, où se trouve le Visitor Center. Le temps passe doucement quand on se surprend à flâner dans les nombreuses boutiques, à contempler les jolies terrasses en observant les passants. Pour un café et un petit-déjeuner, le Mudhouse Coffee (213 W. Main Street) possède une jolie terrasse discrète et de très bons espressos.
Visiter l’Université de Virginie, classée au patrimoine de l’Unesco
Établie en 1762, Charlottesville a vécu la naissance de la Révolution américaine et a été la résidence de deux présidents américains : Thomas Jefferson et James Monroe. Témoin de la révolution américaine et miraculeusement épargnée lors de la guerre civile, la petite ville de Virginie a traversé les siècles en conservant ses bâtiments en briques rouges et ses jolies rues étroites. Court Square est le cœur historique de la ville, où se trouve le City Hall. Des visites guidées de la ville historique sont organisées par Albermarle Historical Society. À quelques pas de Court Square, on remarque les statues des soldats confédérés Robert E. Lee (Market Street Park) et de Stonewall Jackson (Court Square Jackson). Symboles d’un passé raciste pour certains Américains, souvenir de héros de guerre pour d’autres, les deux statues divisent les Américains depuis plusieurs années.
Charlottesville est aussi la ville de naissance de l’Université de Virginie. Fondée en 1819 par Thomas Jefferson et classée au patrimoine de l’Unesco, elle est reconnaissable par sa rotonde et son campus. Le bâtiment se visite grâce à l’University Guide Service, qui propose des tours avec des étudiants.
Découvrir Monticello, la demeure de Thomas Jefferson
À quelques kilomètres de Charlottesville, la plantation de Thomas Jefferson vous plonge au cœur de la vie du troisième président américain: Monticello a été construit par Jefferson et abrite la tombe de l’ancien président.
Le site est immense, il faut au moins trois heures pour visiter les différents bâtiments, se balader dans les jardins et admirer les nombreux points de vue sur les collines verdoyantes de Virginie. Une visite guidée (environ 40 minutes) vous permet de visiter la demeure de l’ancien président. On y apprend de nombreuses anecdotes sur l’auteur de la Déclaration d’Indépendance, ainsi que sur son impressionnante collection de meubles français, sa passion pour les livres…
James Monroe Highland, la demeure du cinquième président américain, se visite également. Elle se situe à quelques minutes de Monticello et consacre une partie de son musée à la condition de vie des esclaves au XVIIIe siècle.
Comme plusieurs générations de nombreux voyageurs depuis 1784, il est possible de se restaurer à Michie Tavern. Récemment rénové, le restaurant propose un buffet unique avec des plats inspirés du XVIIIe siècle. La région est également reconnue pour les nombreuses caves à vins, ses cidreries, et les brasseries artisanales qui se trouvent au détour du Monticello Wine Trail ou The Brew Ridge Trail.
Admirer la Skyline Drive et Shenandoah National Park
Charlottesville est idéalement située, au pied des Blue Ridge Mountains et du parc national de Shenandoah. C’est l’endroit idéal pour partir à l’aventure et admirer la nature abondante des alentours. Le parc national de Shenandoah est situé à environ trente minutes de Charlottesville. La vue de Skyline Drive est à couper le souffle, en particulier en automne. Pour les familles, Crabtree Falls Trail est une des plus grandes cascades des Etats-Unis et est facilement accessible pour les enfants.
Isabelle Adjani sur les planches à New York en septembre
Les mois de septembre et d’octobre seront placés sous le signe d’Isabelle Adjani au French Institute Alliance Française (FIAF). L’actrice française a sélectionné dix films de dix réalisateurs différents pour être projetés entre le mardi 10 septembre au 29 octobre dans le cadre de la série de films français CinéSalon. Du 12 au 14 septembre, elle sera aussi sur les planches pour l’ouverture de Crossing the Line, le festival pluri-disciplinaire du FIAF.
Dans la pièce, “Opening Night”, adaptée d’une oeuvre de John Cassavetes, Isabelle Adjani joue le rôle d’une actrice confrontée à son âge. Cyril Teste, le metteur en scène, changera le scénario tous les soirs de manière à plonger dans la richesse du travail de Cassavetes. La représentation du 13 septembre sera suivie d’une discussion.
Côté films, la programmation comprend son nouveau film “Le Monde est à toi” (10 septembre), “Camille Claudel” (17 septembre), “La Reine Margot” (22 octobre) ou encore “Quartet” (le 1er octobre) dont la projection sera suivie d’une séance de questions-réponses avec le réalisateur James Ivory.