Soulagement pour Marco Senghor. Le restaurateur sénégalais, propriétaire de Bissap Baobab et de Little Baobab, échappe à la prison. Il écope d’un an de sursis, dans un jugement rendu à San Francisco, jeudi 22 août. Il devra également payer une amende de 1 000 dollars et réaliser cent heures de travaux d’intérêt général.
Il était accusé d’avoir menti sur ses documents d’immigration au sujet d’un mariage réalisé il y a vingt ans. “Je suis très content du verdict“, a-t-il déclaré à la sortie du tribunal.
Ce verdict est perçu comme clément par rapport à la peine de prison de dix ans et la menace d’expulsion du territoire qu’encourait le restaurateur. Il avait plaidé coupable en mars et présenté ses excuses aux autorités fédérales.
Son arrestation, en 2018, avait provoqué une vive émotion au sein de la communauté francophone. Le descendant de Léopold Sédar Senghor est une figure appréciée dans la Baie. Son restaurant Bissap Baobab, situé à l’époque à Mission, était un point de rassemblement pour les francophones de San Francisco et les amoureux de culture africaine. Selon un compte-rendu du San Francisco Chronicle, le juge Orrick, chargé d’instruire l’affaire, a déclaré qu’il “n’avait pas à ordonner (une peine de travaux d’intérêt général, ndr) compte-tenu de votre historique. Mais je vais le faire au cas où quelqu’un regarde (cette affaire) dans le futur“.
Un an de sursis pour Marco Senghor à San Francisco
Ces Américains devineront-ils le sens de ces gestes français ?
On dit souvent que les Italiens parlent avec les mains. Mais c’est aussi le cas des Français. La preuve avec ses six gestes et expressions corporelles que ces Américains ont bien du mal à déchiffrer.
Un dîner arrosé au champagne Ayala à L'Appart
(Agenda partenaire) Les repas dans le décor intimiste de L’Appart sont toujours spéciaux. Celui que prépare le restaurant étoilé du District pour le vendredi 6 septembre le sera encore plus.
Ce soir-là, le chef français Nicolas Abello proposera un menu unique accompagné de champagne Ayala, une maison reconnue fondée au XIXème siècle en France. Les réservations sont ouvertes.
Le chef a imaginé un dîner à quatre plats (avec homard, foie gras et caviar) associés avec quelques-unes des plus belles bouteilles de la marque (Brut Majeur Cuvée, Rosé Majeur NV, Le Blanc de Blancs 2013 and Brut Nature NV). Deux représentants de la maison Ayala seront présents pour parler des vins servis.
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Profitez des Austin Restaurant Weeks jusqu'au 2 septembre
Une raison de plus d’aller dans de bons restaurants. Les Austin Restaurants Weeks battent leur plein jusqu’au 2 septembre. Plusieurs dizaines de restaurants locaux participent à l’opération, dont une partie des revenus sera reversée à la banque alimentaire Central Texas Food Bank.
Les tables participantes proposeront trois types de formules à prix fixes: 20 dollars pour le brunch / déjeuner (2-3 plats), et 35 et 50 dollars pour le dîner (3-4 plats). Les gourmands auront accès à un large éventail de cuisines: asiatique, glaces, végétarienne, brasserie, sud-américaine, italien…. A travers différents programmes, la Central Texas Food Bank sert 46 000 repas toutes les semaines.
Combien ça coûte de se meubler à San Francisco ?
Se sentir bien chez soi, ça passe par trouver du mobilier et de la décoration à son goût. Dans la Baie, on trouve un large éventail de possibilités, allant de la petite boutique indépendante du quartier aux chaînes mondialement connues. Il y en a pour tous les styles et toutes les bourses. Sélection d’enseignes pour se créer un cocon sur mesure.
En classe business: les designers haut-de-gamme
C’est un lieu qui accueille les architectes d’intérieur en quête d’inspiration : le San Francisco Design Center, en plein cœur de la ville. On y découvre plus de 100 showrooms pour 2 000 fabricants. Nombre de prix sont uniquement sur demande… Autres lieux renommés pour du contemporain luxueux : Blu Dot, Design Within Reach ou The Future Perfect, avec des éditions limitées et objets uniques, à plusieurs milliers de dollars. Pour une touche européenne, DZINE propose du mobilier aux accents italiens et les maisons françaises Ligne Roset et Roche Bobois s’illustrent par leurs collaborations avec de grands noms. Pour du moderne meilleur marché “made in America” : Room and Board, où l’on peut acheter une table pour moins de 1 000 dollars. Un deal !
Si l’on souhaite du traditionnel, à tendance rustique et chaleureuse, avec des meubles en bois, des rangées de coussins, et des accessoires aux couleurs des saisons, on passe par Pottery Barn, Restoration Hardware, West Elm ou Williams Sonoma Home. Dans un style plus contemporain, la Z Gallerie offre un grand choix de mobilier et d’art. Avec des soldes à surveiller. Pour ceux qui préfèrent les boutiques intimistes, Echo Furniture présente une belle variété de marques. On reste dans catégories de prix élevés, une chaise étant en moyenne à 200 dollars.
En classe éco
Ikea et ses meubles aux doux noms suédois sentent bon le réconfort. Une référence pour un rapport qualité-prix convenable. Deux magasins desservent la région : Emeryville et Palo Alto. Pour des designs modernes relativement similaires et des prix qui restent accessibles, on fait un tour chez Crate & Barrel, CB2 ou EQ3. Les chaînes Target et Walmart réservent de leur côté de bonnes surprises à prix très raisonnables.
Les marchés aux puces locaux permettent de réaliser des affaires, comme les magasins vintage où l’on peut dénicher des trésors. Mention spéciale à Big Daddy’s Antiques, Carousel Consignment et Stuff dans SF. Les prix varient cependant du bon marché au très élevé. Si l’on veut s’assurer de tarifs moindres, les sites Craiglist ou Facebook Marketplace regorgent de petites annonces et il est possible de négocier. Les vide-greniers qui fleurissent les week-ends sont aussi l’occasions de se meubler à bas coût.
En mode débrouille
En restant à l’affût de ce qu’il y a dans les rues, on dégote des merveilles. San Francisco est connue pour ses mouvements de départs et d’arrivées, et nombreux sont ceux qui se débarrassent de leur mobilier sur les trottoirs. Canapés, lits, commodes, chaises, lampes… on peut se meubler gratuitement en se servant. Curiosité et patience en guise de portefeuille.
Un nouveau programme bilingue dans un collège de Brooklyn
Charles O. Dewey (MS 136), une “middle school” située à Sunset Park (Brooklyn), offrira un programme bilingue français-anglais dès la rentrée de septembre. L’école cherche des élèves de 6th Grade (classe de 6e), “en particulier s’ils ont été exposés au français à l’école ou à la maison“, selon un post de l’attaché éducatif aux Services culturels de l’Ambassade de France Fabrice Jaumont sur la plateforme New York In French, mercredi 21 août.
L’établissement scolaire propose déjà un programme bilingue espagnol. Il offrira 16 périodes (unités de temps d’enseignement aux Etats-Unis) en français dans les sciences sociales, la science et les langues. MS 136 accepte aussi les dons de livres en français pour collégiens.
Le collège n’est pas le seul à offrir un enseignement immersif français-anglais. La Lafayette Academy (Upper West Side), la Boerum School for International Studies (Carroll Gardens) et MS 51 (Park Slope) ont ouvert de tels programmes ces dernières années. Le programme de Park Slope a fermé.
Le Dallas Museum of Art prolonge son exposition sur Dior
Victime de son succès, l’exposition “Dior : From Paris to the world“ est prolongée jusqu’au dimanche 27 octobre. Visible depuis mai au Dallas Museum of Art (DMA), elle présente 200 robes de la maison Dior depuis les toutes premières dessinées par le styliste jusqu’aux plus récentes imaginées par l’actuelle directrice artistique, Maria Grazia Chiuri.
Très complète, l’exposition permet aux visiteurs de comprendre l’impact qu’a eu et qu’a toujours la maison Christian Dior sur le monde de la mode. Elle inclut également des travaux réalisés par les directeurs artistiques qui ont succédé à Christian Dior comme Yves Saint-Laurent, Marc Bohan ou encore John Galliano. Les visiteurs pourront aussi déambuler à travers les accessoires, photographies, croquis et images d’archives des 70 dernières années. Pour une visite plus approfondie, le Dallas Museum of Art propose des visites guidées en groupe lorsque le musée est fermé au public.
Pourquoi les US ont-ils subitement raccourci les visas E-1 et E-2 des Français ?
La nouvelle a pris tout le monde de court, y compris les avocats d’immigration qui ont reçu de nombreux appels de clients paniqués. Cette nouvelle, c’est la décision de l’administration américaine de raccourcir de soixante mois (5 ans) à quinze la validité maximale des visas E-1 et E-2, attribués aux investisseurs, entrepreneurs et autres individus participant aux échanges commerciaux entre la France et les Etats-Unis. Seuls les Français sont concernés par ce changement soudain qui doit entrer en vigueur pour les demandes déposées à partir du 29 août.
Au vu de son timing, ce raccourcissement pouvait facilement être mis sur le compte des tensions commerciales actuelles entre les deux pays, déclenchées par la taxe française dite “Gafa” qui touche plusieurs géants américains du numérique. En réalité, il découle du controversé décret présidentiel 13780 signé par Donald Trump en mars 2017. Ce décret, qui avait suscité une vive polémique parce qu’il instituait une interdiction d’entrée sur le territoire pour les ressortissants de sept pays à majorité musulmane, “a enjoint au Département d’Etat d’entreprendre une révision mondiale des accords et des dispositions de réciprocité pour les visas non-immigrants, a confié le State Department à French Morning, mercredi 21 août. Pendant cet examen, le Département d’Etat a noté des décalages entre les régimes de visas français et américains“.
Les Etats-Unis ont donc procédé à un ré-alignement en vertu du principe de réciprocité. Inscrit dans la loi, ce principe veut que la politique américaine en matière de frais de visas et de période de validité soit basée sur celle pratiquée par le pays partenaire vis-à-vis des visiteurs américains utilisant des visas similaires. “Etant donné que la France n’a pas été capable de changer son régime de visa, les Etats-Unis ont été contraints par la loi de réduire la validité des visas pour s’aligner sur les pratiques françaises“, résume le Département d’Etat.
L’Ambassade de France aux Etats-Unis indique de son côté que les instructions relatives aux visas français attribués aux investisseurs étrangers n’ont pas été modifiées et met en avant la différence des conditions d’attribution entre les deux pays. Les investisseurs ou créateurs d’entreprises qui veulent s’implanter en France pour des séjours longs (plus de trois mois) doivent faire la demande d’un “visa de long séjour valant titre de séjour (VLS-TS)”, puis d’un titre de séjour pouvant aller d’un an à quatre ans selon les profils (investisseurs, fondateur d’entreprises, employés qualifiés…).
Selon la page “Welcome to France” de l’organisme de promotion économique de la France Business France, ce visa de long séjour valant titre de séjour “autorise l’entrée en France mais également la résidence du demandeur pour une période supérieure à 3 mois et inférieure à 12 mois, sans sollicitation d’un titre de séjour“.
Il est possible que les autorités américaines ont additionné la durée minimale des deux documents (visas et titres de séjour), respectivement trois et douze mois, pour établir la nouvelle durée des visas E de quinze mois, mais cela n’a pas été confirmé par le Département d’Etat. La période de validité sur laquelle se sont alignés les Etats-Unis continue de susciter des questions.
Les chiens aussi ont leur "Restaurant Week" à New York
Les États-Unis sont un eldorado pour chiens. Du dimanche 18 au dimanche 25 août a lieu la New York City Dog Restaurant Week, une semaine spéciale lors de laquelle les propriétaires venant au restaurant accompagnés de leur toutou bénéficieront de réductions. Bières à prix cassés, 15% en moins sur l’addition, menu pour chien… Au total, 16 restaurants participent à l’événement.
Parmi eux, le restaurant anglais et dog-friendly Dog and Bone situé à quelques blocs de Madison Square Park. Il proposera du vin et des bières à $6. Egalement au menu: The Wilson, un restaurant de cuisine américaine qui comporte un patio et qui préparera un menu pour chiens avec un dessert gratuit. Ou encore The Rookery, un bar moderne à Bushwick dans lequel vous pourrez déjeuner avec votre animal sur la terrasse et déguster une bière à prix réduit.
Drop Dead Soirée: le Cluedo grandeur nature de Cécile Namer-Py à LA
Nous sommes en juin. Le dîner-enquête mensuel se déroule à huis clos dans un pub, le Ye Olde King’s Head à Santa Monica. Avant de débuter les entrées, les convives se triturent déjà les méninges pour en savoir plus sur la mort d’une critique gastronomique dans ce Cluedo grandeur nature. Trois suspects se présentent à eux : le sommelier, le nouveau chef cuisinier et une consoeur journaliste. Après avoir observé sous toutes les coutures la scène de crime, les enquêteurs en herbe commencent à élaborer des hypothèses. “Est-ce que la victime allait faire de la mauvaise publicité au chef cuisinier ? Est-ce une histoire de jalousie avec sa consoeur ? Que faisait le sommelier au restaurant ce jour-là ?” Pour obtenir des éléments nouveaux, ils peuvent analyser des rapports de police transmis par le commissaire (test d’alcoolémie, analyse du contenu de son ordinateur, liste des derniers appels effectués, tests ADN…) ou interviewer le témoin présent, la réceptionniste. L’objectif : déterminer l’identité du coupable et son mobile.
Bienvenue dans un univers à la Agatha Christie, celui des Drop Dead Soirées, organisées à Los Angeles et dans le Orange County depuis 2018 par la Française Cécile Namer-Py. Chaque mois, une enquête ouverte au public est organisée dans un nouveau lieu. La prochaine, Beer Pairing Dinner & Investigations, est prévue le 28 août dans la ville de Torrance.
Ce concept, nommé Mortelle Soirée en français, a été créé il y a dix ans à Toulouse par le scénariste de théâtre-acteur-écrivain Pascal Martin, qui voulait que chacun puisse devenir enquêteur. Cherchant à toucher un public anglophone, il entre rapidement en contact avec la présidente de l’association France-Etats-Unis Sud-Ouest, Cécile Namer-Py.
Traductrice et comédienne, elle accepte de lancer les Mortelle Soirée à Paris en 2010. “Ca a pris très vite”, assure celle qui adore le “story-telling”. “Et ces soirées privées d’internet permettent de s’ouvrir à l’autre.” Cécile Namer-Py obtient alors toute la confiance du fondateur pour lancer le concept à Los Angeles, où son mari décroche un poste en 2013.
Un défi plus difficile, étant donné qu’elle ne dispose d’aucun réseau ici. Aujourd’hui, elle a réussi à imposer son concept dans les événements privés (anniversaires, mariages, enterrements de vie de jeunes filles ou garçons…) et démarre les soirées pour les entreprises à la recherche d’une expérience de team building.
Selon Trump, le vin américain est meilleur que le vin français. A-t-il raison ?
Donald Trump et Emmanuel Macron se retrouvent du 24 au 26 août à Biarritz pour le sommet du G7 sur fond de tensions commerciales. Alors que la France s’est mise à taxer les géants du numérique américains via la nouvelle “taxe GAFA” (Google, Apple, Facebook, Amazon), les Etats-Unis agitent le spectre de barrières tarifaires sur les importations de vins français. Cela ne serait pas une grande perte pour Donald Trump. Il a dit dans un tweet fin juillet que “le vin américain était meilleur que le vin français“.
Même s’il a acheté un établissement vinicole en Virginie avant d’arriver à la Maison-Blanche, le président américain n’est pas un grand amateur de vin – il n’en boit pas – mais a-t-il raison de dire que le vin français est moins bon ? La comparaison donne des boutons aux professionnels. “Ça n’a pas vraiment de sens de comparer les deux. C’est une simplification hâtive !, tranche Pascaline Lepeltier, sacrée meilleur sommelier de France en 2018 et associée au sein du restaurant new-yorkais Racines. “On ne peut pas comparer un pays qui a des centaines de siècles de culture du vin avec un pays jeune qui a un vrai potentiel. La France a une culture viticole qui s’est enracinée depuis des siècles. C’est un leader mondial qui est un modèle pour d’autres pays, comme les Etats-Unis“.
Même verdict pour Eddy Le Garrec, propriétaire de la boutique Empire State of Wine à Manhattan, qui rappelle que faire de grandes comparaisons n’a pas de sens tant le vin est une expérience subjective. “Les Américains ont été élevés dans le sucre. On ne peut pas changer cette éducation. Pour eux, l’amertume et l’acidité sont négatives, ce qui n’est pas le cas pour les Européens. Un Bourgogne sera souvent trop acide pour les palais américains”, explique le caviste, pour lequel aucun vin n’est “meilleur ou moins bon. Ils sont complémentaires“.
On peut aussi se demander ce que signifient “vins français” et “vins américains“, tant les régions viticoles sont variées dans les deux pays. Selon Eddy Le Garrec, par “vin américain“, on entend surtout “vins californiens” – 89% de la production américaine provient du Golden State. Ceux-ci ont été mis sur le devant de la scène par le fameux “Jugement de Paris” de 1976. Lors de cette dégustation à l’aveugle de vins californiens et français organisée par un vendeur britannique, les vins de Californie ont obtenu les meilleures notes dans les catégories en compétition (vins rouges, chardonnay).
“Comparer les vins américains et français ne veut rien dire, car ils ont chacun leur propre personnalité. En France, nous avons des vignobles jusqu’en Alsace et une très grande diversité. Aux Etats-Unis, même si la Napa Valley commence à s’identifier aux Bordeaux, ce sont en réalité des vins très différents, estime Stephan Asseo, vigneron et fondateur de L’Aventure Winery à Paso Robles en Californie. Le vin américain connait une forte progression des vignobles et du savoir-faire et ce n’est que le début. Il existe désormais des vignobles dans 30 Etats aux Etats-Unis, même si la Californie possède la part du lion“.
Opposer vins français et vin américains a encore mois de sens au vu des échanges qui existent entre les deux pays dans ce domaine. “Les Etats-Unis se nourrissent de la France et vice versa. Il y a une belle dynamique entre les producteurs de vins de haute qualité. Les Français vont étudier à UC Davis (l’université reconnue pour ses formations dans le domaine du vin, ndr) en Californie et les Américains viennent en France pour apprendre des techniques“, poursuit Pascaline Lepeltier.
L’Oregon, dont le climat tempéré est proche de celui de la Bourgogne, est devenu en quelques années la terre promise de nombreux producteurs provenant de la région française, dont la Maison Joseph Drouin. Pour son Domaine Drouhin Oregon, elle a trouvé un slogan qui traduit bien le mélange des cultures: “French Soul, Oregon Soil“.
Avec Marie Demeulenaere (Washington)