Le football français continue de s’exporter aux Etats-Unis. Après le tournoi EA Ligue 1 Games organisé par la Ligue de Football Professionnelle (LFP) à Washington du 18 au 21 juillet, c’est au tour de la Fédération Française de Football de traverser l’Atlantique.
La FFF vient de lancer à New York la French Football Academy, la première académie de foot dédiée à la formation de jeunes joueurs et joueuses. “On avait ce projet en tête depuis quelques mois. New York est une place importante en terme de rayonnement mondial, c’était l’endroit idéal pour entrer sur le marché américain”, explique François Vasseur, directeur marketing de la FFF. C’est la première fois qu’une fédération ouvre ce type de structure dans le monde. “Notre objectif est de valoriser le système de formation à la française, avec la formation de joueurs mais aussi de coaches”.
La partie sportive est assurée à New York par Zohair Ghenania, ancien directeur de la PSG Academy et formateur au FC Lorient, et son équipe de coaches dont Cyril Coisne, Maxime Desplan et Yannick Diese. La French Football Academy propose aux garçons et aux filles de 5 à 15 ans une offre de pratique diversifiée comme des championnats annuels, des stages d’été et des entraînements “after school”.
Le pilotage technique est pris en charge par Jean-Claude Lafargue, directeur de l’INF Clairefontaine, qui a vu passer sous ses ordres les meilleurs joueurs français comme Thierry Henry, Nicolas Anelka ou plus récemment Kylian Mbappé. “La France est sur le toit du monde en formation, mais notre savoir faire n’est pas assez exporté”, résume Zohair Ghenania, qui espère accueillir “700 à 800 jeunes par an dans l’académie”. Au delà de la formation de jeunes joueurs et joueuses, la French Football Academy souhaite également former des coaches à l’excellence de la formation à la française et recrute dès maintenant des profils à New York. Zohair Ghenania veut également développer à New York “un volet plus social”, en proposant des formations gratuites au football dans les quartiers difficiles.
“On espère à terme ouvrir d’autres académies dans d’autres villes américaines”, prévoit François Vasseur, avec en ligne de mire la Coupe du monde 2026, organisée sur le sol américain. “Au delà de l’aspect sportif, notre objectif est de développer l’image de l’Equipe de France aux Etats-Unis. Nous devons surfer sur notre victoire en Coupe du monde pour trouver des sponsors, développer des partenariats et une communauté de fans pour 2026”.
La Fédération française de foot lance son académie à New York
Estuary: François Payard respire l'air marin à Brooklyn
“C’est une brasserie sur l’eau”. C’est ainsi que François Payard décrit sa nouvelle aventure, Estuary. Ce restaurant spacieux, d’une capacité de 150 places en intérieur et de 80 places en terrasse, vient d’ouvrir ses portes à quelques pas de la ONE° 15 Brooklyn Marina au sein du Brooklyn Bridge Park.
Pour le célèbre chef-pâtissier français, c’est donc un nouveau défi qui commence, un an après un poste de consultant au sein d’un groupe de restauration implanté à Brooklyn. ONE° 15 Brooklyn Marina, qui possède Estuary et la petite pâtisserie-sandwicherie attenante Ebb & Flow, l’a recruté pour être le directeur culinaire de l’ensemble. Les deux espaces doivent permettre de capter les différentes clientèles qui se côtoient aux alentours de la marina, la première à voir le jour à New York en cinquante ans: les résidants du très chic Brooklyn Heights, les sportifs qui s’activent sur les jetées voisines, les touristes qui se promènent dans le Brooklyn Bridge Park, sans oublier les plaisanciers… “C’est une opération à multiples facettes: nous pouvons à la fois faire de la nourriture haut-de-gamme mais aussi du plus décontracté. On peut prendre un lobster roll en terrasse avec du rosé, mais aussi avoir l’option de commander des plats de viande et de poisson plus conséquents“, précise Danny Brown, le chef étoilé de Queens qui assure la cuisine d’Estuary.
La carte est naturellement axée sur les produits de la mer. On y trouve notamment un “branzino en cocotte” pour 29 dollars et une tarte aux tomates et sardines portugaises (16 dollars). Au fond de la salle principale, dont le décor et les tons de bleu évoquent l’univers marin, le chef a installé un “raw bar” qui servira des huitres du Long Island et d’autres fruits de mer. “C’est une version abordable du Bernardin. Nous sommes très orientés sur le poisson“, lance François Payard, en référence au restaurant trois étoiles d’Eric Ripert connu pour ses plats riches en fruits de mer et où il a travaillé comme chef pâtissier. Un long bar d’une trentaine de places court près de l’entrée.
À côté, chez Ebb & Flow, on sert des viennoiseries, des sandwiches, des salades, des croissants salés et sucrés à emporter et des gâteaux étagés (“layer cakes”) insolites. Pour le moment, le voisinage compte peu de restaurants. “Je vois le potentiel de l’endroit, mais nous ne voulons pas mettre la barre trop haut. Nous voulons avancer pas à pas, assure-t-il. Nous voulons être un bon restaurant de quartier où l’on vient deux-trois fois par semaine et où chacun peut trouver son compte”.
Assistez à la finale du Startup Tour à New York
Que vous soyez à la plage en ce moment ou non, prenez votre ticket pour la finale du Startup Tour, le grand concours de startups organisé par le réseau FrenchFounders. Sept jeunes entreprises françaises souhaitant se développer aux Etats-Unis et trois américaines visant le marché français se retrouveront dans le grand auditorium de BNP Paribas le 24 septembre pour pitcher. À la clé, des séances de mentoring offertes par des membres du réseau et un bureau dans le co-working de FrenchFounders à New York, entre autres.
Les startups en lice pour le prix français sont:
–Sampler
–Ubees
–Crossing Minds
–Decidata
–Datadome
–Aceup
–Yobs Technology
Et pour le prix américain:
–OndaVia
–Parkwise
–Kova
Elles seront départagées par un jury constitué de figures de la tech, dont le fantasque business angel Fabrice Grinda, Paul Sagan du fonds d’investissement General Catalyst ou encore Géraldine le Meur, fondatrice de The Refiners. Le public pourra aussi voter pour son candidat favori. Egalement au programme de l’événement: discussions, networking et remise de prix à trente leaders business francophones aux Etats-Unis…
Le Moulin Rouge de Paris à New York pour la première de "Moulin Rouge! The Musical"
Le Moulin Rouge de Paris a fait une entrée remarquée sur le tapis rouge du Al Hirschfeld Theatre sur Broadway. Il s’y déroulait, jeudi 25 juillet, la première de Moulin Rouge! The Musical, une adaptation du film Moulin Rouge! de Baz Luhrmann, sorti en 2001.
Dans une chambre de l’hôtel Renaissance, sur Times Square, la meneuse de revue irlandaise, Claudine Van Den Bergh, s’est préparée à fouler le tapis rouge. Maquillage travaillé, coiffure sophistiquée, elle a ensuite enfilé son costume, d’une valeur de 15.000 euros, essentiellement constitué de bijoux et de plumes. « J’ai hâte de regarder les chorégraphies et leur version du film Moulin Rouge! », souriait la danseuse dans la limousine qui la conduisait vers le théâtre.
Jean-Jacques Clérico, le président du Moulin Rouge de Paris, se réjouit de cette adaptation qui fait parler de son cabaret, comme le film de 2001 l’avait fait: « Des générations comme celle de Claudine Van Den Bergh ont été inspirées par ce film. Elles nous disent quand on les rencontre pendant les auditions que le film de Baz Luhrmann nous a motivées à venir danser au moulin rouge”. En cédant ses droits pour le film, Jean-Jacques Clérico se doutait qu’une comédie musicale allait lui succéder : « On est là pour soutenir le musical et tous ses acteurs avec la présence de notre meneuse de revue ».
Cela n’a pas manqué. Objet de toutes les attentions, Claudine Van Den Bergh a enchaîné les photos et les interviews avec la presse étrangère. La comédie musicale américaine est quant à elle prometteuse. Elle est vue comme le spectacle du moment sur Broadway.
5 films français à voir cet été sur Netflix US
Shéhérazade (Jean-Bernard Marlin)
Un petit délinquant de 17 ans devient le maquereau d’une jeune prostituée dans les quartiers sensibles de Marseille. Voilà le prélude d’une histoire d’amour qui a secoué les Césars et la Semaine de la Critique du dernier festival de Cannes. D’un réalisme cruel, “Shéhérazade” est le résultat de plusieurs mois de casting sauvage.
Le chant du loup (Antonin Baudry)
Après une sortie applaudie par la critique en février en France, le film “Le Chant du Loup” (“The Wolf’s Call”), est arrivé sur Netflix US le jeudi 20 juin. C’est le premier film de l’ancien diplomate Antonin Baudry (ex-conseiller culturel à l’Ambassade de France aux Etats-Unis) en tant que réalisateur. Et pour une première, il n’a pas fait les choses à moitié: budget de 20 millions d’euros, tournage à bord de vrais sous-marins, casting qui comprend Omar Sy, Reda Kateb et Matthieu Kassovitz notamment… Le film raconte le duel que se livrent deux sous-marins français, le Titane et L’Effroyable: l’un menace de déclencher une guerre mondiale par un tir de missiles nucléaires basé sur une information erronée, l’autre tente d’empêcher ce tir par tous les moyens.
Family Business (Igor Gotesman)
Le mélange “cannabis” et “histoires de famille” s’était avéré gagnant avec l’excellente série “Weeds”. Dans cet équivalent français, la “beucherie” (mélange de “beuh” et “boucherie”) familiale est lancée à l’annonce de la légalisation de la marijuana. Les fans de Serge le mytho retrouveront le très en vogue Jonathan Cohen en entrepreneur raté et pas dégourdi. Les premiers épisodes sont sortis le 28 juin.
Stray bullet (Jean-Cosme Delaloye)
Chaque année aux Etats-Unis, des centaines de personnes sont tuées par une balle perdue. C’est le cas de Genesis Rincon, abattue dans le New Jersey en 2014 alors qu’elle conduisait son scooter. Le récit du procès des suspects, des jeunes hommes noirs des quartiers pauvres de Paterson, raconte l’histoire d’une violence et d’un racisme à l’américaine, dans la veine du documentaire “Dans leur regard”, sorti fin mai sur Netflix lui aussi. Jean-Cosme Delaloye est un journaliste franco-suisse qui vit à New York.
Paris est à nous (Elisabeth Vogler)
Après avoir échappé à accident d’avion, une jeune fille explore un Paris en proie à des événements qui la dépassent. Tourné sur trois ans et financé grâce à une opération de crowdfunding, “Paris est à nous” se veut une réflexion sur la jeunesse parisienne dans un contexte social agité. Un film générationnel à l’esthétique léchée.
Pourquoi y a-t-il si peu de journaux dans les kiosques new-yorkais ?
Fini le temps où l’on pouvait acheter son magazine préféré au coin de la rue. Les fameux « newsstands » new-yorkais vendent de tout, mais très peu de presse. Pourquoi en est-on arrivé là ?
Pour Max Bookman, avocat représentant la New York City Newsstand Operators Association, organisation qui défend les droits des kiosquiers, tout a commencé dans les années 1980, lorsque de nombreux immigrés de l’ouest de l’Inde sont arrivés à New York : « Ils avaient l’esprit entrepreneurial et cherchaient à gérer de petits commerces, c’est comme cela qu’ils ont peu à peu commencé à travailler dans les newsstands». Voyant que la vente de journaux et de magazines ne fonctionnait plus très bien, ils ont réussi à obtenir de la mairie new-yorkaise l’autorisation de diversifier leur offre et de ne plus seulement vendre la presse. La transition s’est étalée dans le temps. Dans les années 60, la ville a donné son feu vert à la vente de cigarettes, puis à la nourriture pré-emballée en 1979 et a augmenté le prix maximum des articles vendus de 5 à 10 dollars en 2013. « Ils ont commencé à vendre du tabac, des bonbons, des sodas et des bijoux », décrit Max Bookman. Des kiosquiers lui ont rapporté qu’ils vendaient plusieurs milliers de journaux par jour dans les années 1980. Aujourd’hui, ils sont chanceux d’en vendre vingt.
Le Wall Street Journal explique que la faible demande pour la presse n’est pas la seule en cause. “Les opérateurs disent qu’ils reçoivent uniquement 5 cents sur la vente d’un tabloïd à un dollar, comparé à 80 cents sur une bouteille de Poland Spring à un dollar et 65 cents sur un barre Snickers à 1,25 dollars“.
L’avocat, en voyageant à Paris, s’est rendu compte que les kiosques à journaux y vendaient principalement de la presse : « À New York, les kiosquiers veulent vendre ce qui rapporte de l’argent. Ils n’ont pas pas pris la décision de ne pas vendre de journaux, c’est juste que personne ne les achetait. »
Les kiosquiers français se doivent de respecter plusieurs contraintes, dont le fait de vendre de la presse sur au moins deux-tiers de leur surface commerciale. Cette réglementation a été adoptée en 2011 alors que les kiosquiers mettaient un à un la clef sous la porte et qu’ils n’étaient pas autorisés à vendre autre chose que de la presse, contrairement aux travailleurs indépendants new-yorkais.
GAFA: Trump s'en prend à la "stupidité" de Macron et au vin français
Donald Trump hausse le ton contre Emmanuel Macron. Dans un tweet écrit le 26 juillet, le président américain s’en est pris à la “stupidité” de son homologue français et a déclaré que le “vin américain était meilleur que le vin français“.
La raison de son courroux: la taxe française dite “GAFA” (Google, Amazon, Facebook et Apple) qui frappe les géants du numérique. « La France vient d’imposer une taxe numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu’un devait les taxer, cela devrait être leur pays d’origine, les Etats-Unis, a tweeté le président américain. Nous annoncerons bientôt une action réciproque substantielle après la stupidité de Macron. J’ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français ! »
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump attaque Emmanuel Macron et le vin français sur twitter. Cette nouvelle sortie est une preuve supplémentaire du mécontentement du gouvernement américain face à cette taxe. Adoptée par le parlement français le 11 juillet, elle prévoit d’imposer à hauteur de 3 % le chiffre d’affaires en France de Google, Apple, Facebook, Amazon et d’autres entreprises du secteur. Quelques jours plus tôt, les Etats-Unis avaient annoncé l’ouverture d’une enquête sur les conséquences de cette taxe. “Nous ne sommes pas contents que la France soit allée de l’avant avec cette sorte d’impôt sur le numérique“, a déclaré le principal conseiller économique de Donald Trump Larry Kudlow, vendredi 26 juillet. De quoi mettre de l’ambiance avant le prochain sommet du G7 prévu du 24 au 26 août à Biarritz.
CSG-CRDS: l'IRS précise les modalités du remboursement
Deux mois après avoir ouvert la voie à un remboursement de la CSG-CRDS pour les expatriés français aux Etats-Unis, l’IRS (Internal Revenue Service) a publié sur son site des informations relatives aux modalités de ce remboursement.
L’agence précise que les contribuables ont dix ans pour faire une demande à partir du moment où ils déclareront leurs impôts, sans considération des extensions. Pour se faire rembourser, ils doivent remplir le formulaire 1040X (“Amended U.S. Individual Income Tax Return“) pour toutes les années jusqu’à 2009 inclus et y attacher un formulaire 1116 (“foreign tax credit“). L’IRS indique que les demandeurs devront inscrire “French CSG/CRDS Taxes” en rouge en haut de leurs formulaires 1040X. Les entreprises américaines ne sont pas autorisées à formuler des demandes de remboursement pour leurs employés.
L’IRS avait reconnu dans des documents judiciaires rendus publics le 14 juin à Washington qu’elle avait injustement considéré depuis 2008 la Contribution Sociale Généralisée (CSG) et la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) comme des cotisations sociales et non des impôts, ce qui ne permettait pas aux contribuables français aux Etats-Unis de les déduire de leurs impôts. Les Etats-Unis étaient l’un des seuls pays au monde à traiter la CSG-CRDS de la sorte.
5 marchés aux puces typiques dans la Baie de San Francisco
Antiquités, fripes et bibelots en tout genre, ces brocantes permettent de flâner et de se faire plaisir à moindre coût. Des sorties authentiques pour dénicher des trésors uniques.
Alameda Point Antique Faire, l’incontournable
C’est l’une des plus larges brocantes de Californie du Nord. Plus de 800 exposants se retrouvent sur l’ancienne base navale d’Alameda, à l’est de la Baie. Un rendez-vous mensuel (chaque premier dimanche du mois) à ne pas rater quand on aime le vintage. Meubles, décorations, livres, jouets, bijoux, art… tout a 20 ans minimum. Et les pays d’origine sont divers, France y compris. En prime, la vue sur la skyline de San Francisco vaut le détour. Un conseil : arriver tôt (ouverture à six heures) pour réaliser les meilleures affaires. Toutes les infos ici.
Treasure Island Flea Market, le branché
Fondé en 2011, ce marché a la réputation d’être tendance. Situé à San Francisco, sur l’île de Treasure Island (qui porte bien son nom), il regroupe des curiosités locales. Entre des allées de palmiers, les artisans des environs proposent leurs créations originales et leurs trouvailles. On peut y déguster des spécialités du coin dans des food trucks ou des cocktails de saison, le tout sur fond de musique live. Les enfants ne sont pas en reste, avec des jeux et chasses aux trésors organisés pour eux. Un moment à partager chaque dernier week-end du mois entre février et novembre. Infos ici.
Berkeley Flea Market, le multiculturel
Ambiance festive et internationale pour ce joyeux bazar à ciel ouvert dans le sud de Berkeley. Les étals sentent l’encens, et on y trouve davantage de produits de mode, de santé et de beauté (huiles, savons, perles, tissus, bijoux, vêtements à la touche bohème-hippie, etc.). Sa particularité : la richesse des produits africains (tissus, paniers, artisanat ou petits plats). Selon les jours, danses et tambours animent le parking de la station de Bart Ashby, où ce marché a lieu les samedis et dimanches. Toutes les infos ici
Alamany Flea Market, l’abordable
Entre brocante et vide-grenier, ce marché hebdomadaire (tous les dimanches) se déroule dans le quartier de Bernal Heights, à San Francisco. Moins raffiné que celui d’Alameda ou de Treasure Island, les chineurs y découvrent des pépites à prix moins élevés. Certains apprécieront même de pouvoir marchander, surtout en fin de journée. La moitié des articles vendus doivent être d’occasion (antiquités, objets de collection ou œuvres artisanales). Le seconde-main est roi et les excentricités nombreuses. Toutes les infos ici.
Electronic Flea Market, le geek
Dans ce marché de Sunnyvale, en pleine Silicon Valley, les fans de technologie trouveront du matériel électronique, allant de radios d’époque à de vieux écrans, en passant par des antennes, des pièces d’ordinateurs et autres câbles. Ce marché à but non lucratif soutient les activités de radios amateurs locales et prend place chaque deuxième samedi du mois, entre mars et septembre. Toutes les infos ici.
Vivre à Dallas: quel quartier choisir ?
Ville moderne, Dallas attire de plus en plus d’expatriés. En plus d’accueillir de grands groupes français tels que Safran, Essilor ou Airbus, le pouvoir d’achat de ses habitants y est fort en raison de salaires élevés et du coût de la vie faible comparé à d’autres grandes villes américaines. Dallas et sa voisine Fort Worth, formant la Metroplex, sont également appréciées pour leur localisation centrale qui permet de voyager facilement. Voici les quartiers résidentiels à privilégier.
Un quartier jeune, branché et chic : Uptown Dallas
Uptown est le quartier moderne, vivant par excellent et très prisé des jeunes expatriés. Sa rue principale, McKinney Avenue, et ses nombreux restaurants et bars animés attirent. Dans ce quartier, on peut facilement se déplacer à pied ou bien utiliser les transports en commun comme le DART (Dallas Area Rapid Transit) ou le trolley historique, circulant jusqu’à Downtown. Olivier Sebag (agent immobilier pour Nathan Grace Real Estate) affirme que « les prix des locations oscillent entre $1.000 à $2.500 pour un appartement dans une résidence qui possède tous les services (salle de sport, piscine etc.) A la vente, des appartements plus luxueux coûteraient entre $350.000 à $500.000. »
Des quartiers pour petits budgets mais proche du centre-ville : Downtown Dallas et Oak Cliff
Tout comme Uptown, Downtown offre la possibilité de se déplacer sans voiture grâce aux transports en commun. La majorité des lieux-phares y sont concentrés, comme the Art District et ses nombreux musées (Dallas Museum of Art, Nasher Sculpture Center) et le Klyde Warren Park. Il s’agit d’un grand espace vert en plein cœur de la ville : été comme hiver, s’y déroulent des activités familiales et des concerts. Il est également connu pour son allée de food trucks.
Stéphanie Vermenouze, agente immobilier à United Real Estate, affirme que l’on peut y trouver « des appartements à des prix intéressants. Néanmoins, les constructions sont anciennes et peu lumineuses. Pour $2.500, on peut louer un appartement de deux chambres sur Commerce Street. »
Situé à douze minutes de Downtown et plus au Sud, Oak Cliff est un « quartier très en vogue depuis un moment », confie Olivier Sebag. Surnommé « le Brooklyn de Dallas », il accueille surtout la jeunesse artistique et hipster au sein du Bishop Art District. « On peut trouver des maisons à l’achat autour de $250.000 et en location autour de $1.200. » affirme l’agent immobilier.
Des quartiers familiaux : Richardson, Addison, Plano et Frisco
Pour les familles qui recherchent un logement situé près d’une bonne école, le choix se porte souvent sur North Dallas et ses alentours en raison de la présence de la Dallas International School. Cette école dispense un enseignement en français du pre-Kindergarten au 12th Grade.
Stéphanie Vermenouze recommande, elle, Plano et Frisco. « Les habitations sont spacieuses, bien équipées, accessibles en terme de budget et toujours situées dans des résidences sécurisées. Il y a de grands parcs avec des aires de barbecue pour les familles. L’autre avantage est la proximité avec les commerces ; Plano se développe beaucoup depuis quelques années grâce à Legacy Hall, une zone commerciale. L’ouest de Plano comprend également de bonnes écoles publiques. »
Olivier Sebag conseille Richardson et Addison car ils « sont près d’écoles publiques qui sont particulièrement bien notées comme Brentfield Elementary, Park Hill Junior High et J.J Pierce High School. » Ces quartiers sont aussi appréciés pour leurs services et espaces verts. « Le prix des maisons en vente oscille en moyenne entre $425.000 à $600.000. Pour les locations, c’est autour de $2.800 à $3.500 », déclare-t-il.
Le "thriller social" "Corporate" projeté à San Francisco
Une responsable des ressources humaines ambitieuse et dévouée à son entreprise. Un suicide d’employé. La pression de la hiérarchie pour masquer sa responsabilité. Tel est le pitch de “Corporate”, le thriller de Nicolas Silhol sorti en 2017. Il sera projeté à l’Alliance française de San Francisco le mardi 20 août.
Ce long-métrage plonge le spectateurs dans les tourments d’Emilie Tesson-Hansen, une jeune et brillante manager RH qui doit faire face à la pression d’une enquête à la suite du décès d’un collègue. Elle tente de défendre les politiques de management inhumaines de son entreprise face à l’enquêtrice. Il rassemble à l’écran Céline Sallette dans le rôle d’Emilie Tesson-Hansen, Lambert Wilson dans celui du patron sans scrupules et Violaine Fumeau dans celui de l’inspectrice du travail qui veut faire la lumière sur la culture au sein de la compagnie.
Projection gratuite.
À Woodstock, il y a toujours du hippie dans l'air
Voici bientôt 50 ans que Jimi Hendrix électrifiait une foule de jeunes hippies aux yeux cernés avec sa version psychédélique et apocalyptique de The Star Spangled Banner. On célèbre cette année le cinquantenaire du festival de Woodstock (même si les festivités de “Woodstock 50” connaissent des difficultés d’organisation). Du 15 au 19 août 1969, cet événement rassemblait 32 des plus grands noms de la musique rock et folk, dont The Band, Joan Baez, Joe Cocker, Creedence Clearwater Revival, Crosby Stills Nash & Young, The Grateful Dead, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Santana, The Who… Les organisateurs attendaient 200.000 festivaliers ; il en est venu 500.000.
Alors qu’on mesure aujourd’hui la portée historique de cet événement, son anniversaire est l’occasion de visiter la ville de Woodstock — où le festival de 1969 devait originellement être organisé —, et le site de Bethel, où il a finalement eu lieu. La voiture reste le meilleur moyen de circuler librement pour visiter la région. Woodstock, à environ 160 km au nord de New York City, est accessible en moins de deux heures par la Route 87, et Bethel est à deux heures de route de New York et une heure et demie de Woodstock. Il est aussi possible de se rendre à Woodstock en bus avec Trailways au départ de Port Authority, à partir de 60 $ aller-retour. Une autre société de bus, Coach USA Shortline offre des allers-retours dans la journée entre Port Authority et le Bethel Woods Center for the Arts pour 66 $, et affrétera des bus pour les concerts anniversaire du 16 et 17 août. Il n’y a en revanche pas de bus entre Woodstock et Bethel.
Woodstock, ville utopiste
Si le festival de 1969 devait à l’origine avoir lieu à Woodstock, NY, c’est parce que cette petite ville des Catskills, à 160 kilomètres au nord de New York City, est depuis le début du XXe siècle un centre d’activité artistique et de militantisme progressiste. En 1902, s’y installait la colonie d’artistes de Byrdcliffe, une communauté utopiste dont la vie était centrée sur les arts et l’artisanat. Suivaient de nombreux autres artistes, musiciens et esprits libres. Bob Dylan y vécut de 1965 à 1972, et plusieurs membres de The Band qui accompagnaient Dylan à cette époque sont restés des figures de la scène rock locale pendant cinq décennies.
Aujourd’hui, plusieurs boutiques sur les deux rues principales — Tinker Street et Mill Hill Road — perpétuent l’esprit de 1969 avec des t-shirts et autres fripes hippies. S’il vous faut un t-shirt tie-dye des Grateful Dead, c’est l’endroit où le trouver. Galeries d’art et magasins d’artisanat jalonnent aussi les rues de la ville. Les plus réputées sont les galeries de la Woodstock Byrdcliffe Guild, de la Woodstock Artists Association et The Center for Photography at Woodstock, galerie de photographie qui présente jusqu’au 2 septembre les photos du festival de 1969 par Elliott Landy. Les amateurs d’objets anciens trouveront leur bonheur dans le grand marché aux puces qui s’installe tous les week-ends de mi-mai à fin novembre sur Maple Lane. Il est également possible de visiter la Byrdcliffe Arts Colony, dont les magnifiques maisons rustiques nichées dans le bois, à la périphérie de la ville, accueillent des artistes, musiciens, comédiens et écrivains en résidence.
Pour les adeptes de la musique rock et folk, un détour s’impose par les Levon Helm Studios, une ferme reconvertie par Levon Helm — leader de The Band — en salle de concert et studio d’enregistrement. Les concerts organisés dans la grange de cette ferme sont très convoités mais les places y sont limitées ; mieux vaut donc réserver à l’avance. On peut aussi écouter de la musique live tous les vendredi et samedi soirs au Station Bar and Curio, une ancienne gare devenue un bar kitsch doté d’une grande terrasse couverte, et les jeudis et samedis à Woodstock Brewing, une brasserie artisanale située à Phoenicia, à 20 km de Woodstock.
Bethel Woods Center for the Arts, lieu historique
Après des négociations difficiles avec les autorités locales et des habitants inquiétés par l’idée d’une invasion hippie, les organisateurs du festival de Woodstock n’avaient toujours pas trouvé de site adéquat un mois avant l’événement de 1969. Ils ont été sauvés in extremis par Max Yasgur, éleveur de vaches, qui offrit d’accueillir le festival sur sa ferme de Bethel, à 90 km au sud-ouest de Woodstock. C’est donc là qu’a eu lieu le festival.
On peut encore y voir la pelouse en pente qui accueillait alors un demi-million de hippies. Ce n’est certes qu’une pelouse, mais une pelouse historique au pied de laquelle une stèle de béton peint commémore le festival légendaire. En 2006, a aussi été construit à côté le Bethel Woods Center for the Arts, qui est à la fois un centre d’art, un lieu de concert en plein air et un musée. La collection permanente du musée permet de plonger dans l’histoire du festival de Woodstock et du mouvement hippie à travers photos, films et de nombreux objets liés au festival. Cette année, une exposition temporaire titrée We Are Golden revient sur l’impact culturel et politique du festival de 1969. Du printemps à l’automne, la scène en plein air du Bethel Woods Center for the Arts accueille des musiciens renommés. L’anniversaire du festival de Woodstock sera marqué par trois concerts sur place: Ringo Starr le 16 août, Santana le 17 août et John Fogerty le 18 août.