Les plaques du Lone Star State ont beaucoup changé au fil des ans. Parmi ces modifications figurent leur taille, leur couleur et le nombre de caractères. Ce n’est qu’à partir de 1960 que les Texans ont pu les personnaliser.
Les lettres «I» et «O» ont été supprimées pour ne pas être confondues avec les chiffres «1» et «0». Selon le très sérieux quotidien The Austin American-Statesman, il semblerait que les voyelles soient exclues pour empêcher une malencontreuse épellation d’un mot ou d’un préfixe pouvant être considéré comme offensant ou vulgaire. « Les plaques générales sont actuellement composées de sept chiffres, ou de trois lettres et de quatre chiffres ou de trois chiffres suivis de quatre lettres. Les voyelles ne sont pas utilisées dans les plaques standard, mais elles sont utilisées dans des plaques personnalisées », précise Adam Shaivitz, porte-parole du Texas Department of Motor Vehicles.
Mais attention, leurs propriétaires doivent suivre un ensemble de règles avant que leur orthographe ne soit approuvée. « Pas plus de 6 lettres ou chiffres ne sont autorisés. Par contre, les Texans peuvent ajouter des espaces, des traits d’union, des points, des coeurs, des étoiles ou encore des silhouettes du Texas », rajoute Adam Shaivit, qui souligne que le refus de ces demandes est une façon d’éviter certains messages susceptible de provoquer une confrontation désagréable entre les automobilistes.
Le service en charge des immatriculations dispose d’une équipe de cinq personnes qui examinent les requêtes personnalisées pour rechercher tout élément indécent ou trompeur. Si elles le trouvent, elles peuvent rejeter la demande. 96% sont en règle.
Avant d’en faire la demande, les Texans doivent déterminer si leur message exclut l’un des éléments suivants:
– Indécence: référence à un acte sexuel comme les abréviations “SND @ NUDE” et “DATBUTT”.
-Vulgarité
-Messages désobligeants: expression de haine envers un certain groupe ou dégradant envers des personnes, mots associés à des organisations qui promeuvent de telles attitudes.
-Activités illégales: Désolé, “GOT POT”, “HIGH LIF” et “ECSTASY” ne sont pas autorisés.
-Représentation erronée des entités gouvernementales: tout ce qui pourrait amener les conducteurs à croire qu’ils sont derrière un responsable de l’application de la loi ou un représentant gouvernemental, comme «TEXDPS» ou «PRESDNT».
Pourquoi les plaques d’immatriculation texanes n'ont-elles pas de voyelles ?
5 activités aquatiques pour profiter de l'été à New York
Pour se rafraichir, on peut pénétrer dans n’importe quel magasin et se prendre la clim’ sur-puissante dans la figure. On peut aussi faire un tour dans l’eau. Voici notre sélection d’activités aquatiques pour l’été 2019.
Un tour de jet ski
Faire un tour de Manhattan dans un bateau, c’est bien. Mais en jet ski, ça fait un autre effet dans les dîners en ville. Plusieurs compagnies organisent des visites. C’est le cas de New York Harbor Jet Ski pour une virée d’une heure dans la Baie de New York (149 dollars + 50 dollars le passager). Des itinéraires plus longs sont aussi proposées tout au long de la semaine. Sea The City propose des prestations comparables. Rockaway Jet Ski propose un tour “coucher du soleil” pour les amoureux.
Se faire les bras en kayak
Découvrir la skyline la pagaie à la main, c’est ce que proposent plusieurs associations new- yorkaises. Sur l’Hudson, depuis le Pier 96, le Manhattan Community Boathouse au bout de la 56eme rue met à disposition kayaks et gilets de sauvetage pour des sorties de 20 minutes. Accessible toute la journée le week-end, de 5:30pm à 7:30pm du lundi au mercredi. Même principe depuis le Pier 26 (Lower Manhattan) et Governors Island avec Downtown Boathouse. Consultez le calendrier sur le site pour les horaires. Sur l’East River, le club du Brooklyn Bridge Park vous attend les jeudis, samedis et dimanches. La gratuité est de mise dans tout ces endroits mais la règle est premier arrivé, premier servi.
Faire le beau/ la belle sur un paddle board (avec votre toutou)
Le SUP, vous connaissez ? Le “StandUp Paddle Boarding”, c’est ce sport où vous vous ramez, debout, sur une sorte de planche de surf. C’est physique ! Il est possible de le pratiquer à New York. Le service MKC Kayak + SUP propose des locations de paddle board pour les novices (et leur chien) pour 10 dollars à côté du porte-avions Intrepid. Gare à ne pas boire la tasse.
Piquer une tête à la piscine
New York a un réseau impressionnant de piscines publiques. Pour une petite sélection, lire notre article 2019.
Faire un tour à la plage
L’été, on se souvient que New York est une ville du littoral, avec tout ce que cela signifie en terme de plages. Pour notre sélection 2019, lire notre article de juillet. Et pour la plus mythique d’entre elles, Coney Island, on vous a concocté un petit rappel de ce qu’on peut y faire cet été, entre expos, matches de baseball et feux d’artifice.
Sézane passe l'été à San Francisco
Sézane met un pied à San Francisco. À partir du jeudi 8 août, la marque française de vêtements créée par Morgane Sézalory sera disponible à Re:store, un espace décrit comme le “WeWork du retail” qui veut offrir un point de vente physique aux marques présentes en ligne. Pour fêter cela, Sézane chouchoutera les clientes toute la journée du 8.
Au programme : champagne, entremets parisiens, DJs, cadeaux ainsi qu’une sélection de pièces tout droit venues de Paris. Vous aurez ensuite trois mois pour découvrir sur place la collection de prêt à porter Sézane et parfaire votre look « à la française ».
Le documentaire "Le miracle du Petit Prince" projeté à New York
Traduit dans plus de 375 langues différentes, le chef d’oeuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, se lit dans plus de langues que n’importe quel autre livre à l’exception de la Bible. Le documentaire néerlandais “The Miracle of The Little Prince” raconte en 90 minutes (et en cinq langues différentes) l’impact de la traduction dans le monde, en particulier pour les personnes impliquées dans la préservation de dialectes en voie de disparition.
Le documentaire sera projeté au Film Forum de New York du mercredi 28 août au mardi 3 septembre à 12.30pm, 2.25pm, 4.20pm, 6.15pm, 8.10pm et 10pm. Sa réalisatrice, Marjoleine Boonstra, sera présente mercredi 28 août pour répondre aux questions des spectateurs. Cinéaste et photographe depuis plus de 25 ans, elle est l’auteure d’une dizaine de longs-métrages, dont plusieurs récompensés.
Soirée Jean-Pierre Melville à Los Angeles
Dans la liste des légendes du cinéma français, le cinéaste Jean-Pierre Melville tient une place particulière. En association avec la fondation éponyme et de l’Alliance Française de Los Angeles, l’American Cinematheque lui rend hommage avec la projection de deux de ses longs-métrages le samedi 24 août à l’Aero Theatre.
Durant cette soirée, seront projetés “Le Cercle rouge” (1970) et “Bob le Flambeur” (1956) en français et sous-titrés en anglais. Le premier est un thriller qui suit le commissaire Matteï de la brigade criminelle, chargé de convoyer un détenu par le train Vogel. Quand celui-ci s’enfuit en pleine nuit, la traque commence. Dans “Bob le flambeur”, le protagoniste est un ancien mafieux accro au jeu. Après de grosses pertes, Bob décide de monter un coup pour se refaire.
La soirée sera présentée par Remy Grumbach, le neveu du réalisateur et co-fondateur de la Fondation Jean-Pierre Melville.
Les six plus belles plages sauvages de Los Angeles (et autour)
Pour changer des iconiques Santa Monica, Venice Beach ou Zuma, French Morning a recensé des beautés sauvages qui valent le détour.
Malibu Dume Cove
Malibu regorge de plages, plus belles les unes que les autres. Mais certaines valent davantage le détour, comme Malibu Dume Cove. Pour trouver cette perle (qui n’est pas signalée sur les cartes), il faudra s’armer de patience et d’un GPS (et suivre les conseils du guide). L’aventure commence dès le parking “sauvage”, que vous chercherez sur Grayfox street ou Fernhill drive. Il faudra ensuite prendre la direction de Point Dume (la vue, et non la plage), et emprunter l’un des chemins de terre qui démarre de Cliffside Drive. Si vous êtes sur la bonne voie, vous déboulerez sur une rambarde en bois, qui mènera à des escaliers vieillis. Le jeu en vaut la chandelle : la plage en bas des falaises est délaissée des foules et revêt un caractère sauvage qui vous permet de déconnecter. Vous y croiserez quelques surfeurs, voire des otaries, mais aucune horde de touristes. Coordonnées GPS : 34°00’09.3″N 118°48’18.2″W, 34.002591, -118.805049.
Thousand Steps Beach
Cette plage de Laguna Beach (à 1h30 de route de Los Angeles) porte un nom un brin démotivant. Mais rassurez-vous, il faut uniquement descendre des centaines de marches de son escalier raide (et non 1 000) avant de fouler son sable. Outre son aspect monumental avec sa plage de sable immaculé et ses vagues déferlantes, c’est aussi le spot où se trouvent les fameuses « piscines naturelles » (visibles uniquement par marée basse) et des grottes marines (sur l’extrémité sud de la plage). Après en avoir bien profité, gardez des forces, le retour en montée est plus difficile. Pour vous garer, on vous recommandera, une fois sur la PCH, de chercher une place sur les rues perpendiculaires, entre la 8ème et la 10ème rue. 1000 Steps Beach, 31972 Coast Hwy, Laguna Beach.
El Matador State Beach
El Matador State beach est déjà connue des photographes et des amoureux d’Instagram. Et pour cause, c’est l’une des plages les plus photogéniques de Los Angeles. Pour y accéder, vous devrez vous garer sur le petit parking dédié (10 dollars la journée, une vingtaine de places disponibles), ou le long de la PCH (gratuit). La descente, à travers des escaliers qui ont tendance à rouiller, offre une vue surplombante sur cette crique, ponctuée de rochers gigantesques. Parfaite pour passer un moment en amoureux, la plage devient encore plus paradisiaque lors du coucher de soleil. El Matador State Beach, 32215 Pacific Coast Highway, Malibu.
Abalone Cove Beach
Située dans la réserve écologique du parc Rancho Palos Verdes, Abalone Cove Beach reste préservée de la foule. L’accès se fait à pied, durant près de 15 minutes, en passant par des sentiers raides et sauvages longeant les falaises rocheuses. Un conseil, misez sur des chaussures de sport ce jour-là. Recouverte de cailloux, la plage est propice à l’exploration des fonds marins et à la baignade dans ses piscines naturelles. Les enfants s’agenouillent autour des rochers à la recherche de crabes et d’étoiles de mer, alors que les plus courageux plongent, armés de palmes et de tubas. L’horizon vaut aussi le coup d’oeil, avec la vue sur l’île Catalina. Parking: 12 dollars la journée. Abalone Cove Beach, 5970 Palos Verdes Drive South, Rancho Palos Verdes.
Leo Carillo State Beach
Vous l’avez peut-être déjà vu dans un film, Leo Carillo State Beach étant connue comme une «plage de film» en raison de sa popularité parmi les cinéastes. Au nord de la ville, elle offre un espace naturel ponctué de grottes et de lagons. Il est propice à l’exploration de ses récifs et de sa vie sous-marine. A votre arrivée, faites escale par le centre des visiteurs qui vous informera sur les balades et les services aux alentours. Avant de partir en randonnée dans l’arrière-pays, vous pourrez profiter du sable fin pour faire un pique-nique. Son eau transparente et claire est jonchée de rochers et cailloux, que les nageurs affrontent pour se baigner. Un seul point négatif est à souligner: la proximité de la route. Un conseil, optez pour la protection des falaises pour vous retrouver au calme. Parking: 12 dollars la journée. Leo Carillo State Beach, 35000 Pacific Coast Highway, Malibu.
Crystal Cove State Beach à Newport Beach
Newport Beach est réputée pour ses plages. Et l’une d’elle lui rend bien la pareille, la Crystal Cove State Beach avec ses 3 miles de front de mer. Comme on peut l’imaginer, le lieu comporte plusieurs points d’accès à la plage (Reef Point, Moro, Los Trancos ou Pelican Point). Pour nager, vous privilégierez Moro Beach, Muddy Creek et le quartier historique, près de Los Trancos Creek ; quand vous choisirez Reef Point, Rocky Bight et Pelican Point pour observer les fonds marins. En plus d’activités proposées (kayak, surf, …), vous pourrez profiter du détour pour en apprendre plus sur le passé des lieux. En arpentant la plage, on peut découvrir les cottages historiques construits entre les années 1920 et 1940. Il faudra compter 15 dollars pour profiter du parking Los Trancos. Crystal Cove State Beach, 7402 Pacific Coast Hwy, Newport Beach.
Gagnez 2 billets pour aller voir Booba le 25 octobre à Los Angeles
En tournée aux Etats-Unis en octobre, le rappeur français Booba passera par Los Angeles le 25 octobre. French Morning profite de l’occasion pour organiser un tirage au sort et vous faire gagner cinq lots de deux places.
Pour participer, il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Le tirage au sort aura lieu le 30 août 2019. Nous contacterons alors les gagnant.e.s afin de leur donner accès à leurs billets.
Bonne chance à toute et tous !
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Pourquoi y a-t-il des spots publicitaires pour les médicaments aux États-Unis ?
En moyenne, 80 publicités pour des médicaments sous ordonnance sont diffusées chaque heure à la télévision américaine, selon l’entreprise Nielsen. Le chiffre est impressionnant et les États-Unis sont le seul pays avec la Nouvelle-Zélande à autoriser ces publicités.
Pourtant, ce type de marketing est relativement récent comme l’explique Nathan Arnold, attaché de presse à la US Food and Drug Administration (FDA), l’autorité qui régule ces communications : « Les publicités Direct-to-consumer (diffusée au grand public au lieu de s’adresser aux professionnels de santé) sont un nouveau champ de la promotion des médicaments sous ordonnance ». En effet, jusqu’au milieu des années 1980, l’industrie pharmaceutique faisait la promotion de ses médicaments directement auprès des médecins et des pharmaciens.
Il existait tout de même quelques publicités “direct-to-consumer” mais la Food and Drug Administration n’avait pas formulé de règles claires les concernant. De 1983 à 1985, le Congrès a demandé un moratoire sur ce type de publicité, questionnant leur légitimité et exigeant à la fin de cette période de réflexion que les publicités adressées aux consommateurs remplissent les mêmes exigences que celles visant les médecins.
Plusieurs cadres de l’industrie pharmaceutique ne soutenaient pas ce type de marketing. Mais leur avis a très vite changé. Ce virage effectué par les laboratoires pharmaceutiques serait contextuel selon un article publié dans la revue Pharmacy and Therapeutics en 2011: « Pendant les années 1980, le climat politique est devenu plus favorable à l’industrie pharmaceutique. De plus, un changement culturel s’est produit, amenant les patients à avoir un rôle actif dans la prise de décision médicale avec leur médecin. »
Les spots publicitaires ne sont arrivés que progressivement. La US Food and Drug Administration exigeait dans un premier temps que tous les effets indésirables soient affichés, ce qui était possible dans les magazines mais plus difficile à la télévision ou à la radio. Cependant, les entreprises pharmaceutiques avaient le droit de ne pas mentionner les risques du médicament si elles ne disaient pas quelle maladie il devait traiter… Les premières publicités télévisées étaient alors plutôt étranges.
En 1997, la US Food and Drug Administration a clarifié ses instructions : les publicités télévisées devaient contenir les effets secondaires les plus graves et faire référence à une autre publicité (dans laquelle tous les risques étaient mentionnés) ou à un numéro de téléphone. En 2004, l’argent dépensé dans ces publicités a quadruplé.
En 2009, l’American Medical Association (AMA), un regroupement de médecins, avait publié une tribune pour que ces publicités soient bannies. Pour son président, Patrice Harris, « la multiplication des spots dope la demande pour les molécules les plus chères, bien qu’il existe des alternatives moins coûteuses et tout aussi efficaces. Elle encourage aussi les patients à réclamer les médicaments les plus récents et les plus onéreux, alors qu’ils ne sont pas toujours appropriés. »
Moi Impat': un retour en France entre enthousiasme et stress
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 31ème épisode, c’est Raphaëlle Fauvelle qui prend la parole. Cette mère de famille de deux enfants est rentrée à Paris il y a près d’un an, après avoir vécu 5 ans à Casablanca au Maroc. Elle explique que l’annonce de ce retour a provoqué un mélange d’enthousiasme et de stress, entre bonheur de rentrer chez soi et galère engendrée par l’impatriation (inscriptions aux écoles, recherche d’un logement, réadaptation à un mode de vie dynamique). “Mais rentrer, ça veut aussi dire retrouver ses proches, son environnement culturel et géographique”, résume la Française. Bien que les amis ou la famille ne sont parfois pas si curieux d’en savoir plus sur l’expérience de l’expatriation.
Mais elle évoque aussi le pincement au cœur que l’on ressent et les larmes qui montent quand on quitte un pays dans lequel on a vécu si longtemps. “Une page se tourne”, lâche-t-elle. Mais l’expatriation lui a beaucoup apporté, notamment dans sa vie professionnelle. Raphaëlle Fauvel a appris à sortir de sa zone de confort, “à oser”. “C’est l’occasion de rebattre ses cartes”, confesse-t-elle. Le risque de la reconversion professionnelle, elle ne l’aurait pas pris si elle était restée en France.
Listen to “Episode 31 : Raphaëlle Fauvel” on Spreaker.
L'aventure s'arrête pour Maison Kayser à Washington DC
Son passage dans la capitale américaine fut court. La boulangerie-pâtisserie Maison Kayser va fermer ses deux adresses à Washington D.C après dix-sept mois de service, selon le site spécialisé Eater. On pourra continuer de déguster pains et pâtisseries jusqu’au vendredi 16 août. Maison Kayser n’a pas répondu à notre demande de commentaire sur les raisons de ces fermetures.
Implantée aux États-Unis depuis 2012, la marque française s’était rapidement fait une place à New York, où elle compte dix-sept boulangeries. Lors de l’inauguration de ses nouveaux points de vente à Washington en février 2018, Eric Kayser rappelait dans son discours : « Nous sommes avant tout des artisans, nous faisons la pâte et nous la cuisons sur place. On peut dire que nous sommes post-traditionnels. » Le premier Maison Kayser (1345 F St. NW) avait ouvert le 8 février, et l’autre (650 Massachusetts Ave. NW) quelques jours plus tard.
8 "day trips" autour de New York à faire en transports en commun
Il fait beau, le week-end approche. Pourquoi ne pas prendre le train et partir à la découverte des richesses de la région new-yorkaise ? Des plages aux montagnes en passant par des lieux remplis d’histoire, il y a aussi beaucoup à visiter en dehors de la ville.
Les Catskills
La région des Catskills, à 2 heures et demi au nord de New York, est un refuge incontournable quand on souhaite s’échapper de la cohue new-yorkaise. Ses nombreuses petites villes (Phoenicia, Woodstock, Tannersville, Windham…) offrent des possibilités de randonnées, pêche, rencontre avec la communauté « bohème » qui y habite… de quoi renouer avec l’Amérique simple, tranquille, qui a aussi servi de décor au film « Dirty Dancing ». Pour visiter la jolie ville de Phoenicia en transport en commun le temps d’un week-end, il faudra prendre le Trailway Bus depuis Port Authority, l’aller-retour coûtera $70. Ce village au pied des montagnes est le point de départ de plusieurs randonnées. Woodstock est accessible aussi depuis Port Authority avec la même compagnie de bus.
Sleepy Hollow
Changement de décor à Sleepy Hollow. La petite ville située à une heure au nord de New York City, est devenue célèbre grâce à Washington Irving et à son livre La légende de Sleepy Hollow, dans lequel apparaît le fameux cavalier sans tête. L’auteur lui-même est enterré dans le cimetière de Sleepy Hollow. Nul besoin d’attendre Halloween pour le visiter. Des visites guidées sont organisées toute l’année, dont une en soirée à la lanterne. Elle vaut le détour. Pour s’y rendre, il faudra emprunter le Metro North Hudson Line depuis Grand Central et s’arrêter 35 minutes plus tard à la gare de Philipse Manor.
The Glass House, New Canaan
La “Glass House” est, comme son nom l’indique, une maison de verre. Située dans le Connecticut, elle a été conçue par l’architecte Philipp Johnson en 1949. Comme ses murs sont transparents, son “papier peint” évolue au gré des saisons. Elle appartient à un site classé qui comprend d’autres structures (une maison de brique en cours de rénovation, un pavillon au bord d’un lac, un studio…) dans un paysage naturel qui fait oublier qu’on se trouve à deux heures de New York. Prendre le Metro North jusqu’à la station New Canaan. Infos ici
Fire Island
Cette île de Long Island (à l’est de New York) est l’endroit idéal pour un “day trip”. Longue de 48 kilomètres, cette bande de terre regorge de plages de sable blanc, de parcs naturels, de pistes cyclables (les voitures sont interdites sur la plupart de l’île) et de nombreux petits villages parmi lesquels la communauté gay a élu domicile. Il est nécessaire de bien planifier son trajet pour accéder à Fire Island. En train, il faut prendre la Long island railroad (LIRR) en direction de Montauk depuis Penn Station et emprunter un taxi pour rejoindre l’un des trois ferries.
Beacon et Cold Spring
Ces deux petites villes pleine de charme et situées au bord de l’Hudson River, à une heure et demi de NYC, regorgent de petites boutiques indépendantes et d’endroits sympa pour manger. Positionnées à 10 minutes l’une de l’autre, elles peuvent se visiter dans la même journée. Le musée Dia:Beacon vaut aussi le détour. Construit dans une ancienne usine, il présente de nombreuses œuvres d’art contemporain des années 1960-1970. Il suffit de prendre le Metro North Train pendant 1h15 depuis Grand Central pour se rendre à Beacon (le trajet, qui longe l’Hudson River, permet d’apprécier les magnifiques paysages de la vallée). Cold Spring se trouve 10 minutes plus loin avec ce même train.
Bear Mountain State Park
Dans ce parc régional qui borde l’Hudson River, l’Appalachian Trail vous tend les bras. Vous pourrez parcourir une partie de ce sentier mondialement connu. Ouvrez les yeux, les panoramas sont les meilleurs de la vallée. Il est possible de s’y rendre en bus depuis Port Authority (short line terminal) avec la compagnie Coach USA en 1h30 environ. On peut aussi y accéder en bateau avec le Circle Line Full Day Cruise.
New Haven
New Haven, une ville du Connecticut qui fait face à Long Island, n’est pas seulement connue pour sa prestigieuse université Yale, qu’il est possible de visiter grâce à des étudiants notamment. C’est aussi la ville parfaite pour les amateurs d’art et de nourriture. Elle est considérée comme la « capitale culturelle du Connecticut ». De nombreuses compagnies de bus proposent des trajets New York – New Haven chaque jour, il faudra compter minimum 2 heures de voyage.
Breakneck Ridge
Ce chemin de randonnée situé à côté de Cold Spring porte bien son nom, l’emprunter est un vrai challenge mais la vue qu’il offre sur l’Hudson en vaut largement la peine. Il est réputé particulièrement éprouvant puisqu’il nécessite d’avoir de bonnes jambes et ne convient pas aux jeunes enfants. Toutefois, inutile d’être un grimpeur expérimenté. Y aller est simple, il faut emprunter le Metro North Hudson Line depuis Grand Central et s’arrêter à la Breakneck Ridge Station.
Broadway: comment obtenir des places à prix réduits ?
Voir une pièce de théâtre ou une comédie musicale à Broadway est une expérience inoubliable certes… Mais elle a un coût: $124, soit le prix moyen du ticket pour la saison actuelle. Pourtant, il existe de nombreux moyens d’obtenir ses places pour deux fois moins cher, à condition d’être flexible.
Faire la queue devant TKTS
Passer par TKTS est sûrement la solution la plus simple pour acheter des tickets à prix réduits, jusqu’à 50%. Il suffit de faire la queue devant les cabines TKTS situées sous les escaliers rouges de Times Square, sur Broadway et la 47ème rue, le jour du spectacle. Les représentations du jour et leurs prix sont inscrits sur le panneau lumineux près des cabines et sur le site. L’inconvénient principal est qu’il n’est pas possible de choisir sa place dans la salle. Des frais de $5-6 sont également appliqués sur chaque ticket et il n’est pas possible d’en acheter plus de six par personne à la fois. Pour limiter le temps d’attente, il existe deux autres points d’achats TKTS qui vendent les mêmes spectacles mais qui sont aussi moins fréquentés : South Street Seaport et Lincoln Center.
Acheter ses places en ligne
Une autre façon d’avoir des places à des prix intéressants et sans faire la queue est de les acheter en ligne. TodayTix est incontournable. Cette application propose d’importantes réductions sur une sélection de spectacles, jusqu’à un mois à l’avance. De nombreux sites internet offrant des réductions similaires existent : Broadwaybox, Playbill, Theatermania, Livingsocial, Goldstar. Des frais allant de $10 à $15 peuvent néanmoins s’appliquer.
Les rush tickets
Pour les plus motivés, se rendre aux billetteries des théâtres dès leur ouverture (entre 10 et 11am) peut payer. Il est possible d’y obtenir des places pour le jour même à des prix avantageux puisque les vendeurs cherchent à remplir les salles au maximum. Si elles sont complètes, ils peuvent aussi vendre des places debout. Certaines compagnies vendent des rush tickets via TodayTix. Il peut aussi valoir la peine de demander des rush tickets quelques minutes avant le début du spectacle.
Jouer à la loterie
La loterie est un grand classique pour obtenir des places à prix cassés. Il en existe pour les spectacles les plus renommés de Broadway. La plupart des shows ont leur propre plateforme en ligne (répertoriées ici) ou passent par TodayTix.
S’inscrire sur la Broadway Roulette
La Broadway Roulette est une nouvelle manière de voir des pièces de théâtre ou des comédies musicales pour beaucoup moins cher. Son fonctionnement est étonnant puisque pour une somme allant de $49 à $59, les spectateurs pourront choisir une date mais pas le spectacle qu’ils iront voir, la roulette choisira pour eux. Ils pourront tout de même faire leur choix parmi une quarantaine de représentations. Le suspens durera jusqu’au matin où Broadway Roulette leur indiquera quel spectacle a été choisi pour eux.
Aller voir un spectacle le mercredi après-midi
Les représentations du mercredi après-midi (à 1, 2 ou 3pm) ne sont pas très populaires. Les prix des billets sont alors moins cher (de -10% à -50% que les prix habituels) et ils sont accessibles à tous.
Prendre un pass annuel
Le Theatre Development Fund, qui gère notamment TKTS, propose des abonnements annuels à $30 qui permettent d’obtenir des tickets réduits quelques jours ou semaines avant le show. Les principales troupes de théâtres offrent aussi ce type d’abonnements.
Attendre la Broadway Week
La Broadway Week a lieu deux fois par an et est très avantageuse. Elle permet d’acheter deux tickets pour le prix d’un. Tous les spectacles n’y participent pas mais de grands shows comme “Chicago”, “King Kong” ou “Frozen” étaient de la partie lors de la dernière Broadway Week en janvier 2019. La prochaine édition aura lieu du mardi 3 septembre au lundi 16.
Être jeune
Ce n’est pas donné à tout le monde mais être jeune peut aider à avoir des réductions sur les pièces de théâtre et les comédies musicales. Les compagnies les plus importantes disposent de programmes pour rendre le théâtre accessible à tous. En souscrivant gratuitement au Hiptix Program, les personnes entre 18 et 35 ans peuvent voir des spectacles de la Roundabout Theatre Company pour seulement $25. Entre 21 et 35 ans, il existe le Lincoln Center Theater’s LincTix program, qui propose des places à $32 pour tout ses spectacles. Le Manhattan Theatre Club’s 30 Under 30 program est lui accessible aux moins de 30 ans et propose l’achat de billets à $30.