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Anthologie Robert Bresson à New York

Réalisateur, artiste, philosophe: Robert Bresson était un cinéaste singulier. Ses oeuvres minimalistes sont oubliées depuis longtemps du grand public, mais il est considéré par les cinéphiles comme l’un des plus grands cinéastes de l’histoire, et fréquemment cité comme modèle par les grands d’aujourd’hui, de Martin Scorcese à Michael Haneke, en passant par les frères Dardenne.
Anthology Film Archives présente une rétrospective de six des ses oeuvres du 19 au 28 juillet.

Séances:

Les Dames du Bois de Boulogne
(1944) 19 juillet, 6:30pm; 27 juillet, 9:00pm; 28 juillet, 7:00pm
Diary of A Country Priest
(1950) 19 juillet, 8:45pm; 21 juillet, 4:00pm; 23 juillet, 6:45pm
A Man Escaped, Or The Wind Blows Where It Listeth
(1956) 20 juillet, 4:30pm; 21 juillet, 8:30pm
Pickpocket
(1959) 20 juillet, 6:45pm
Au hazard Balthazar
(1966) 20 juillet, 8:45pm; 22 juillet, 7:00pm; 23 juillet, 9:15
Mouchette
(1966) 21 juillet, 6:30pm; 22 juillet, 9:15; 27 juillet, 7:00pm

5 visites (vraiment) insolites de San Francisco

Vous saturez des traditionnelles balades dans le quartier hippie de Haight-Ashbury ? Marre des maisons victoriennes d’Alamo Square ou du Cable Car ? Voici des idées originales pour découvrir la ville autrement.
À vélo… sur l’eau !
Découvrir San Francisco depuis la Baie en pédalant sur les flots, entre bateaux, otaries et pélicans, c’est possible. Il suffit d’enfourcher un water bike, mariage surprenant entre un vélo et un paddle, pour une déambulation nautique d’1h30. L’itinéraire, au départ des quais, suit le front de mer, offrant des vues imprenables sur la skyline de la ville. Le point d’orgue : passer sous le pont du Bay Bridge. Plus qu’une visite, c’est une expérience. Sensations, frissons et courbatures garantis. Les curieux peuvent tenter toute l’année à partir de 99$. Infos et réservations ici.
Dans les pas d’Alfred Hitchcock
Le maître du suspense aimait l’ambiance de San Francisco, son mystère et son élégance. Il y a tourné plusieurs films dont Sueurs Froides (1958) et Les Oiseaux (1963). De Nob Hill à Union Square, cette expédition retrace l’histoire d’amour d’Hitchcock pour la ville. Immeubles, monuments, avenues, boutiques… les guides racontent pourquoi le réalisateur a choisi ces lieux, comment il les a filmés, leur histoire et leur architecture. Une immersion dans le San Francisco d’après-guerre. Visite gratuite (donations appréciées), infos et réservations ici.
À dos d’un side-car
Il est Français et vient de lancer un concept unique : des tours dans un side-car authentique. Jérôme Ribeiro s’est inspiré de balades testées en Europe. Son idée ? Faire découvrir sa ville d’adoption depuis 21 ans de manière décalée. Son credo ? Aller où les touristes ne sont pas. Sa monture lui permet de passer dans de petites ruelles et de grimper sur les hauteurs avec des trajets hors des sentiers battus : traversée d’un pont à l’autre avec arrivée sur Treasure Island, île en face de San Francisco, ou circuit des 12 collines. Infos et réservations ici.
Sur des escaliers en mosaïque
Ça monte, ça descend, c’est coloré, voilà une randonnée urbaine à travers les quartiers moins courus de Golden Gate Heights et Forest Hill. On y découvre des maisons charmantes dans un paysage bucolique, des vues à 360 degrés sur la ville et des escaliers en mosaïque typiques. À la fin des trois heures, vous aurez monté quelque 10.000 marches et trouvé un San Francisco ravissant et plus secret. Infos et réservations ici.
Entre les maisons flottantes de Sausalito
On s’arrête souvent aux pieds du pont du Golden Gate pour déguster une glace et repartir en ferry. Si l’on pousse dans Sausalito, on y découvre de nombreuses péniches et maisons flottantes. La visite proposée par Victoria Colella, guide et artiste locale, explore cette enclave singulière : son histoire, ses curieux habitants ou les chantiers navals de la Seconde Guerre mondiale. Elle termine dans des ateliers d’art puis dans la cabane de Victoria, au cœur de cet univers. Notes de flûte, gâteaux et excentricité au programme. Infos et réservations ici.
 
 
 

Magnol Bakery, un rêve franco-salvadorien à Houston

C’est un pari entre trois chefs qui ont décidé d’élever l’art du pain et de la pâtisserie française dans leur ville d’adoption, Houston.  C’est chose faite : l’ouverture de leur boutique/atelier, Magnol French Baking, située au 1500 North Post Oak Road, suite #160 représente la réalisation de ce rêve de longue date.
Le magasin de vente en gros et au détail propose une sélection de baguettes classiques, aux céréales,  des épis, des bâtards, des pains aux pécans, des boules et des pain de mie, tous préparés avec des farines biologiques soigneusement sélectionnées. Les viennoiseries ne sont proposées pour le moment que le week-end. La boutique propose une livraison en gros disponible deux fois par jour, du lundi au samedi, tandis que la devanture du magasin est ouverte sans rendez-vous du lundi au vendredi de 9am à 4pm,  le samedi de 8am à 2pm et  le dimanche de 8am à 12pm.
Lancé par Otto Sanchez, chef pâtissier du restaurant 17 de l’hôtel Alden et ses copropriétaires et amis, Matthieu Cabon et Tim Panis, Magnol rassemble leur expérience collective sous un même toit. « Je me considère comme une personne incroyablement chanceuse. J’ai déménagé à Houston, ville qui m’a tout de suite adopté et donné un métier, explique Otto Sanchez. La passion et la profession m’ont permis de voyager partout dans le monde, de travailler avec des personnes talentueuses, de gagner en technique et en inspiration dans les cuisines des plus grands chefs.” Parti de San Salvador, il a tout appris aux côtés des plus grands, notamment en étant le sous-chef pâtissier d’Alain Ducasse au Mix à Las Vegas. Fort de son expérience, il saisit le moment en ouvrant à Yountville, Californie, le désormais légendaire Leed  en tant que chef pâtissier exécutif. En 2009, sa détermination à maîtriser son art  le ramène à Las Vegas au restaurant The Mansion de Joël Robuchon. Il dirige par la suite l’équipe pâtissière de l’hôtel le plus luxueux du monde, le Burj Al Arab à Dubaï.
“Tout au long de ce parcours d’apprentissage autodirigé, de cet exil auto-imposé, je me suis battu pour obtenir le droit de retourner à Houston. Pour moi, il était clair que je devais revenir seulement en atteignant mon objectif, celui d’être le meilleur chef pâtissier possible”, assure Otto Sanchez.
Le meilleur équipement, les meilleures techniques et les meilleurs ingrédients – c’est ce que veulent mes collègues chefs et les Houstoniens », souligne cet amoureux de la pâtisserie qui a confié le rôle principale de chef boulanger à Matthieu Cabon, rencontré dans les cuisines de Joël Robuchon. Originaire de Bretagne, ce dernier s’est perfectionné pendant un temps aux côtés de Jérôme Bocuse à Orlando. Tim Panis, qui a également fait ses classes  chez Joël Robuchon et Alain Ducasse vient renforcer l’équipe. Ce trio de chefs ajoute ces jours-ci à leur offre les tartes sucrées, des tartes aux fruits et des ganaches au chocolat.  Plus que jamais, Houston a un petit goût de France.
 
 

Distributeurs automatiques et nourriture fraîche: Chloe Vichot lance ses bocaux dans le métro

Comment proposer de la cuisine fraîche et pratique à un grand nombre de personnes, tout en limitant ses coûts et en utilisant des emballages recyclables ? Chloé Vichot s’est creusée la tête et a trouvé une solution qu’elle a nommée Fresh Bowl. L’idée: vendre de la nourriture dans des bocaux en verre via des distributeurs automatiques situés dans plusieurs endroits de New York. Les premiers viennent d’être installés chez JP Morgan Mid-Town, à la station de métro Fulton Street et dans une entreprise de marketing.
L’idée peut surprendre mais l’entrepreneure ne se lance pas au hasard. En 2016, elle a ouvert son restaurant « Ancolie » dans le West Village, qui servait déjà des plats en bocaux. Les coûts engendrés par le restaurant étant trop importants, Chloé Vichot a décidé de le fermer et de se consacrer à l’installation de ses distributeurs, toujours dans l’esprit de limiter les déchets. Cette ancienne employée dans la finance raconte : « Au bout de 10 ans dans un bureau à manger dans des emballages en plastique et à les jeter tous les jours, j’en ai eu assez. J’ai voyagé en France et découvert ce concept de bocaux, j’ai trouvé que c’était génial et très joli pour les salades. »
Dans ses distributeurs, tout est réutilisable et recyclable. Les bocaux en verre, les bouteilles pour les boissons, les canettes, les couverts et le papier dans lequel sont vendus les sandwichs. Particularité de ces distributeurs automatiques, il est possible et même vivement conseillé de ramener les bocaux une fois utilisés, peu importe l’endroit où il a été acheté. Pour inciter les clients à le faire, $2 sont offerts sur l’achat suivant à chaque bocal rendu. 
« Ce que j’ai appris pendant 3 ans [au restaurant Ancolie] c’est à communiquer avec les clients sur le côté durable », admet la restauratrice française, qui s’est associée avec Paul Christophe et Zach Lawless. Ils n’ont pas toujours été réceptifs à ce message-là et Chloé Vichot l’explique par les spécificités de la culture américaine et plus particulièrement new-yorkaise : « Je pense que les Américains ont une culture du pratique qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer en Europe. S’ils ont besoin de se nourrir ou de boire un café, ils vont le faire en marchant pour gagner du temps », ce qui n’est évidemment ni conseillé ni pratique avec des bocaux en verre… La fondatrice de Fresh Bowl a dû réajuster son propos : « J’ai dit que c’était super sain, frais et préparé avec des ingrédients locaux, ils étaient plus réceptifs à ce discours », assure-t-elle.
La Française, qui attend un heureux événement, se sent aujourd’hui portée par les différentes initiatives en faveur de la sauvegarde de l’environnement. « Les gens se rendent comptent que chaque action individuelle à un impact », se réjouit Chloé Vichot, qui est persuadée du potentiel de développement de Fresh Bowl, « notre objectif serait d’avoir une centaine de machines d’ici la fin 2020, dans un premier temps à New York car on estime qu’on peut en mettre jusqu’à 300 dans la ville. » 
 

Henri Dauman, le photographe inconnu aux photos stars

Le nom n’est guère familier, ses photos le sont. Le photographe Henri Dauman a chroniqué la deuxième moitié du XXè siècle comme peu d’autres photographes. De John and Jackie Kennedy à Marilyn Monroe ou Andy Warhol mais aussi du Vietnam à la révolution castriste, ses oeuvres publiées dans Life et ailleurs ont été familières de millions d’Américains.
Henri Dauman est le héros du documentaire de Peter Kenneth Jones, présenté au cours du San Francisco Jewish Festival, “Henri Dauman, looking up”. Aujourd’hui âgé de 85 ans, Henri Dauman (par ailleurs père de l’homme d’affaires Philippe Dauman, ancien PDG de Viacom) retrace sa vie, depuis la France de son enfance, la disparition de son père à Auschwitz au succès américain dans les années 1960. Un film émouvant, personnel sur sur photographe dont la principale qualité aura été d’accéder à l’intime de ses personnages.
3 séances:

Jeudi 25 juillet à 11:40 a.m.
Vendredi 26 juillet à 11:15 a.m.
Mercredi 31 juillet à 1:30 p.m.

 
 
 

Magic System sur la Summerstage de Central Park le 28 juillet

Les incontournables concerts gratuits de Central Park ont commencé il y a plus d’un mois et demi, mais les amateurs d’afro-électro retiendront la date du 28 juillet et la présence de Magic System sur la mythique Summerstage.
Le groupe ivoirien, connu pour ses chansons résolument optimistes et ses performances pleines d’énergie, jouera aux côtés du rappeur burkinabé Smarty, de la chanteuse Selma Uamusse et de DJ Birane.
Fondé en 1996 en Côte d’Ivoire, les chanteurs de Magic System se sont d’abord fait connaître grâce au tube “1er Gaou”,  remixé par le DJ Bob Sinclar, qui a lancé leur carrière internationale. Leur single “Magic in the air” était l’un des hymnes de la Coupe du Monde de Football de 2014. New York est l’une des étapes de la tournée de leur dernier album sorti en 2017, “Ya Foye”.

Le controversé "Celebration" sur Yves Saint Laurent au festival Outfest

Célébrant le cinéma LGBTQ, le festival Outfest est de retour du 18 au 27 juillet. Au sein du programmation très riche, on trouve notamment “Celebration”, le portrait d’Yves Saint Laurent réalisé par le cinéaste français Olivier Meyrou.
Réalisé en 2007, le film avait été interdit de diffusion en salle à la demande de Pierre Bergé, le partenaire d’Yves Saint Laurent. Car le documentaire, très émouvant, dresse le portrait d’un homme usé, fragile. Une image trop abîmée pour Pierre Bergé, qui ne se résolut à autoriser la diffusion du film que quelques mois avant sa mort. Il est finalement sorti en salle à l’automne 2018.
Récit tragique d’un règne qui s’achève, “Celebration” fascine et émeut, portrait d’un géant déjà recroquevillé.

Les 5 meilleures piscines publiques de New York

Comme chaque été, la ville de New York offre -gratuitement- ses piscines publiques en plein air. Il en existe une cinquantaine en tout mais attention, la saison est courte: elles ferment le 8 septembre. Voici une sélection des meilleures pour se rafraîchir sans tarder.
Pour les nageurs qui veulent profiter des lignes d’eau sans la foule, la plupart de ces piscines offrent un programme “lap swim”. C’est également gratuit, mais il faut être inscrit. Les piscines sont réservées aux inscrits du lundi au vendredi de 7am à 8:30 am et de 7 pm à 8:30 pm. Plus d’information ici.
Manhattan : Hamilton Fish Pool

 

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Une publication partagée par Wabbit Twacks NYC (@bunnie_wabbit) le 23 Juil. 2015 à 7 :50 PDT

La Hamilton Fish Pool a une longue histoire derrière elle. Construite en 1936, elle a pris la place d’un ancien complexe sportif dont il ne reste aujourd’hui que le superbe bâtiment style Beaux-arts que l’on peut observer tout en nageant. Constituée de deux bassins, la Hamilton Fish Pool conviendra autant aux grands nageurs grâce à sa piscine olympique (fun fact : l’équipe américaine de natation s’y était entraînée en prévision des jeux olympiques 1952 d’Helsinki) qu’aux enfants qui pourront barboter dans le petit bassin qui leur est consacré. Comme dans la plupart des piscines publiques de New York, des casiers sont à disposition pour ranger ses affaires mais il est nécessaire d’apporter son propre cadenas. La piscine est ouverte tous les jours cet été de 11am à 7pm, avec une pause entre 3 et 4pm. 128 Pitt St, New York, NY 10002.
Brooklyn : Mc Carren Park Pool

 

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Une publication partagée par Brooklyn Bowl (@brooklynbowl) le 19 Avril 2016 à 4 :01 PDT

Tout comme la Hamilton Fish Pool, la Mc Carren Park Pool située à Greenpoint n’est pas toute jeune. Ouverte en 1936, elle a fermé en 1984 et n’a ré-ouvert qu’en 2005 pour accueillir des concerts et des projections de film. Ce n’est qu’en 2012 qu’elle a retrouvé son usage de piscine. Les bâtiments originaux dont la belle arche de brique ont été conservés ce qui fait d’elle un endroit sympathique pour se baigner. De la crème solaire est distribuée gratuitement dans cette piscine et dans toutes celles appartenant à la ville. La Mc Carren Park Pool est ouverte tous les jours durant l’été de 11am à 7pm, avec une pause entre 3 et 4pm. 776 Lorimer St, Brooklyn, NY 11222.
Bronx : Floating Pool Lady 

 

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Une publication partagée par Daniel Avila (@daniel.avila) le 24 Août 2018 à 7 :59 PDT

Cette piscine gratuite flottante offre certainement l’une des plus belles vues sur la skyline new-yorkaise. Située dans le Bronx, c’est une demi-piscine olympique au sein même d’une péniche, qui peut se déplacer. À l’origine, il y avait une quinzaine de piscines flottantes à New York le long de l’East et de l’Hudson River elles étaient un moyen d’apprendre à nager pour le public. Aujourd’hui, il ne reste que celle-ci. Des vestiaires et sanitaires sont disponibles sur place. La Floating Pool Lady est elle aussi ouverte de 11am à 7pm, avec une pause entre 3 et 4pm. 1121 Viele Ave, The Bronx, NY 10474.
Queens : Astoria Pool

 

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Une publication partagée par Wilson C (@nosliwbc) le 26 Juin 2019 à 4 :54 PDT

Il n’est pas nécessaire de payer son entrée dans une piscine privée pour avoir un beau panorama. La preuve avec Astoria Pool. C’est la plus grande piscine de New York, elle offre une superbe vue sur le Triborough Bridge. Ses horaires sont aussi tous les jours de l’été de 11am à 7pm, avec une pause entre 3 et 4pm. 19th Street &, 23rd Dr, Astoria, NY 11105.
Staten Island : Faber Pool

 

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Une publication partagée par Julie B (@juliebirdz) le 3 Juil. 2018 à 5 :54 PDT

Située sur le rivage de Staten Island, la Faber Pool fait partie du Faber Park qui offre également un skate-park et des terrains de basket-ball. C’est l’endroit parfait pour passer un après-midi sportif puis terminer la journée par une baignade. Elle ouvre l’été de 11am à 7pm, avec une pause entre 3 et 4pm. Faber Street and, Richmond Terrace, Staten Island, NY 10302.
La liste complète des piscines publiques en plein air est ici.

5 adresses pour découvrir la culture amérindienne en Floride

En Floride, différents lieux permettent de préserver la culture amérindienne et l’histoire des tribus comme celles des Miccosukee et des Séminoles qui sont aujourd’hui les seules reconnues par le gouvernement fédéral des États-Unis.
Ah-Tah-Thi-Ki Museum

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© Ah-Tah-Thi-Ki Museum

Niché en plein cœur des Everglades sur la réserve indienne de Big Cypress, l’une des six réserves de la tribu amérindienne des Séminoles, Ah-Tah-Thi-Ki Museum retrace l’histoire de ce peuple amérindien qui s’auto-proclame « peuple invaincu » n’ayant signé aucun traité de paix et ne s’étant jamais rendu au gouvernement des États-Unis. Cet établissement, dont le nom signifie « lieu d’apprentissage » en langue séminole, accueille aussi des artisans qui présentent les techniques traditionnelles comme la confection de bracelets en perles, la poterie, la sculpture sur bois ou encore la vannerie. 30290 Josie Billie Hwy PMB 1003, Clewiston – (877) 902-1113 – Infos ici
Billie Swamp Safari
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© Billie Swamp Safari

Pour une expérience insolite en terre séminole, Billie Swamp Safari propose de passer la nuit sous un chickee, une habitation traditionnelle couverte de branches de cyprès et montée sur pilotis. Avant de s’endormir, les visiteurs pourront se retrouver autour d’un feu de camp afin d’écouter d’anciennes légendes séminoles. L’établissement organise par ailleurs des balades en hydroglisseur et en buggy à travers les Everglades. 30000 Gator Tail Trail, Clewiston – (863) 983-6101 – Infos ici
Miccosukee Indian Village
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© Miccosukee Indian Village

Plus de 600 membres de la tribu des Miccosukee vivent aujourd’hui à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Miami. Au sein du Miccosukee Indian Village, un village traditionnel entièrement reconstitué, ils font découvrir leur culture, leur artisanat ou encore leur musique. Au programme : des balades en hydroglisseur, des ateliers de patchwork consistant à coudre ensemble plusieurs morceaux de tissu, sans oublier des spectacles animaliers comme la capture d’alligators. Mile Marker 36, US-41, Miami – (305) 480-1924 – Infos ici
Mound Key Archeological State Park
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© Mound Key Archeological State Park

Situé dans la baie d’Estero au large de Fort Myers, le Mound Key Archeological State Park permet de partir sur les traces des Calusa, la première tribu amérindienne rencontrée par les explorateurs espagnols en 1513 lors de la découverte de la Floride. Accessible en bateau, cette île de 50 hectares a joué un rôle de centre cérémoniel pour ce peuple indigène. Plusieurs panneaux explicatifs installés le long d’un sentier qui traverse l’île aident à s’imprégner de l’histoire de cette tribu aujourd’hui éteinte. 3800 Corkscrew Road, Estero – (239) 992-0311 – Infos ici
Museum of Florida History
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© Museum of Florida History

Implanté à Tallahassee, la capitale de l’État, le Museum of Florida History traite de près de 12.000 ans d’histoire de la Floride. L’établissement possède notamment une riche collection ethnographique comptant de nombreux objets ayant appartenu aux tribus amérindiennes. Poteries, sculptures ou encore bijoux permettent ainsi de retracer le quotidien des Timucuas ou encore des Tequesta qui peuplaient alors le site de la future ville de Miami. 500 S Bronough St, Tallahassee – (850) 245-6400 – Infos ici

Mika en septembre à Los Angeles

Son univers pop coloré a déjà séduit les Français. Le chanteur Mika va tenter de faire de même auprès du public américain lors de sa tournée intitulée Tiny Love Tiny Tour. Il fera escale à The Theatre at Ace Hotel, à Los Angeles, le samedi 21 septembre.
Ses concerts outre-Atlantique précéderont de peu la sortie du nouvel album de l’artiste, intitulé “My Name Is Michael Holbrook” attendu le 4 octobre, quatre ans après “No Place in Heaven”. Pour l’instant, les amateurs de musique ont pu découvrir son premier single qui sent bon l’été “Ice Cream”. De nouvelles chansons qui ont été enregistrées dans un studio aux Etats-Unis et dans une petite maison en Toscane, en Italie.
Le chanteur anglo-libanais, célèbre coach de The Voice France (émission sur TF1), s’est fait connaître en 2006 avec le titre “Grace Kelly”, uniquement diffusé sur Internet. Depuis, l’interprète des succès “Relax, Take It Easy” et “Boum Boum Boum” a sorti quatre albums.

Le Museum of Fine Arts de Houston met en lumière la photographie de mode

Souvent peu mise en valeur par les musées, la photographie de mode est pourtant un art à part entière au-delà de son aspect commercial. Le Museum of Fine Arts de Houston a choisi de la valoriser par le biais de son exposition Icons of Style: A Century of Fashion Photography, qui s’étendra jusqu’au dimanche 22 septembre.
200 clichés réalisés par des artistes influents attendent les visiteurs, dont certains du photographe français Jean-Paul Goude, surtout connu aux US pour avoir immortalisé Grace Jones. Marques mondialement connues ou petites industries de niche, superstars (Beyoncé, David Bowie, Audrey Hepburn) ou portraits élégants du début du XXème siècle, ils donneront un bel aperçu de ce type de photographie et questionneront sa reconnaissance en tant que forme d’art.

Des députés et sénateurs LREM à la rencontre des Français de New York

Des questions sur l’actualité politique ? Plusieurs députés La République en Marche (LREM) rencontreront et répondront aux interrogations des Français de New York ce mardi 16 juillet, à la Maison Kayser de la 6ème avenue, à partir de 20 heures.
Parmi ceux présents : Jennifer de Temmerman, députée du Nord et secrétaire de la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire. Elle parlera de l’Agenda 2030, le plan de l’ONU pour le développement durable qui explique notamment sa présence à New York. Elle sera accompagnée de Véronique Riotton, députée de Haute-Savoie, Fabien Gouttefarde, député de l’Eure et Frédéric Marchand, sénateur du Nord. Pour garantir leur place, les participants sont invités à s’inscrire en amont, via Eventbrite.