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Reformation, le magasin "slow fashion" à New York

Les impacts de la fast fashion sur l’environnement font de l’industrie de la mode l’une des plus polluantes en terme de consommation d’eau, d’énergie et de déchets chimiques. Pas bien!
Pour lutter contre ce fléau, Reformation milite en faveur d’une mode responsable (acheter moins, acheter mieux, recycler), multiplie les efforts pour réduire son empreinte-carbone et se targue d’afficher un bilan-carbone neutre depuis 2015.
Le purpose de Reformation est d’éveiller les consciences en rationalisant son process, en utilisant des matières premières durables, en limitant les emballages, les intermédiaires et les dépenses énergétiques.
La marque propose même de compenser votre propre empreinte-carbone en vendant des “crédits pour le climat” sur son site.
Reformation mise beaucoup sur ses tech-show-rooms où vous pouvez sélectionner les vêtements que vous souhaitez essayer sur une tablette. Si les modèles ne vous conviennent pas, toujours sur la fameuse tablette, vous changez de référence, de taille tout en suivant l’état du stock en temps réel.
Quelques secondes plus tard, miracle, ré-ouvrez la porte de votre penderie intégrée et découvrez la nouvelle sélection personnalisée suspendue dans votre dressing.
Les vendeurs, au chômage technique du coup, se transforment en sauveurs de planète, en détaillant les bénéfices sur l’environnement engendrés par vos achats. Vous voilà dans la ligue des Super Héros.
Le SENS du business, on vous dit!
ET SINON ?
Si la mode n’est pas pas votre truc mais que vous vous sentez concerné par le Climate Change, soutenez Pur Projet, fondé par l’ami Tristan Lecomte, précurseur en matière de compensation carbone. En plantant des arbres, vous devenez acteur du changement et oeuvrez en faveur de notre Mother Earth à tous. En vous remerciant !
 

Huit rooftops pour passer l’été à Washington

Wild Days (Downtown)

Photo Wild Days.

On trouve ce rooftop qui détonne au dernier étage de l’hôtel Eaton. Le vaste toit-terrasse bourré de plantes donne l’impression d’une jungle en pleine ville. On déguste une bière pression pour seulement 4 dollars et du vin pour 7 dollars lors de l’happy hour. Des tacos sont aussi au menu. Pendant les week-ends, une belle liste de DJs vient faire danser les clients. 1201 K Street NW. Site.
Cortez (Shaw)
Photo facebook/Cortez

Ce bar mexicain apporte de la couleur à la ville. L’ambiance est à la fête avec un mobilier jaune, bleu, vert et rouge, et le très beau graffiti d’un artiste sur le mur. Si vous avez des envies de tequila et de tacos, Cortez est la réponse. Néanmoins, les places assises sont limitées. Ne tardez pas à y passer après le travail. Happy hour de 5 pm à 7 pm avec des offres spéciales le mercredi, jeudi et vendredi. 1905 9th St NW. Site.
Perrys (Adams Morgan)
Photo Facebook/Perrys

Combiner repas sur le toit et gastronomie japonaise ? Ce spot populaire d’Adams Morgan l’a fait! Vos papilles vont adorer le ramen de porc épicé ou le saumon miso. Le happy hour n’est valable qu’au bar du lundi au vendredi de 5:30 pm à 7:30 pm. 1811 Columbia Rd NW. Site.
Skybox au Player’s Club (U Street/14th)
Le Player’s Club a littéralement élargi ses horizons avec l’ouverture récente de Skybox, leur nouveau lieu de réunion sur le toit inspiré de l’univers du sport des années 70. Le bar d’arcade rétro est doté de baby foot, de flippers, de billards et bien plus. Prenez l’ascenseur situé à l’intérieur pour admirer la vue et sirotez un “Red Hot Chili Pineapple Batida” pour se relaxer à la tequila. 1400 14th St NW. Site.
Nooshi (Capitol Hill)
Si vous avez faim et envie de sushis abordables, ne cherchez pas plus loin! Ce lieu pan-asiatique est niché dans Barracks Row. Avec un nom amusant et un toit pour le moins unique, Nooshi propose une sélection de boissons à moitié prix de 3pm à 7pm du lundi au samedi et de 1pm à 8pm le dimanche. 524 8th Street SE. Site.
City Winery (Ivy City)
Photo du rooftop de City Winery

Ce vignoble et lieu d’événement possède un jardin viticole immense sur son toit, un lieu sympathique et surtout climatisé, idéal pour les étés humides de la capitale. C’est l’endroit idéal pour assister à un spectacle tout en dégustant du vin, des plats américains et partager une planche de charcuterie. 1350 Okie Street NE. Site.
Officina (The Wharf)
Photo de Officina

Depuis son ouverture en 2016, les étés à DC sont maintenant rythmés par les nouveaux restaurants du Wharf, et c’est très bien comme ça. L’Officina est un lieu éclectique. À la fois marché spécialisé et “trattoria” moderne, ce lieu d’inspiration italienne comprend également une jolie terrasse et un bar sur le toit, donnant sur le Potomac. On peut donc y passer n’importe quand dans la journée, pour une simple promenade, déjeuner entre amis, un coup à boire ou un dîner entre amoureux. 1120 Maine Avenue SW. Site.
Tiki TNT (The Wharf)
Photo Tiki TNT.

Ce bar tiki moderne et coloré ne cherche pas à se prendre trop au sérieux. Avec un menu inspiré des expériences de plongée du propriétaire Todd Thrasher, les boissons sont colorées et, dans le cas du My First Cocktail, servies dans une canette de Coca-Cola vide. Pour l’Happy hour, on propose un daiquiri à 4 dollars ou une bière fraîche sur le rooftop qui donne sur le Potomac. 1130 Maine Street SW. Site.
 

Bastille Day 2019 : le 14 juillet en musique chez Bar Fluxus à San Francisco

(Agenda partenaire) Après le 4 juillet de l’Oncle Sam, c’est bientôt à notre tour de célébrer notre beau pays !
Le 14 juillet, de 2pm à 2am, les Français de San Francisco se donnent rendez-vous au Bar Fluxus pour l’événement le plus bleu-blanc-rouge de l’année. Nourriture et boissons seront proposées, et plusieurs DJs français se relaieront pour vous faire danser. Aux platines notamment : Proper Brother et Oury.
Réservez vos billets dès aujourd’hui et bénéficiez du tarif Early Bird de $5.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

4-Juillet à Washington: le programme

Comme l’ensemble du pays, Washington célèbre “Independence Day” le jeudi 4 juillet. Parades, concert, feu d’artifice… French Morning vous donne le programme pour fêter dignement le 143e anniversaire de la naissance des Etats-Unis.
Entre 11am et 2.45pm, la célèbre Constitution Avenue accueille la National Independance Day Parade, entre 7th Street et 17th Street. Célèbre pour son impressionnant défilé militaire, ses nombreux chars colorés et ses danseurs, la parade marque le début des festivités. Pour les passionnés de baseball, les Washington Nationals jouent chaque année en l’honneur d’Independence Day à National Parks à 11am (Tickets en vente à partir de 16 dollars).
“Salute to America” et le discours de Donald Trump
À partir de 3.30pm, rendez-vous sur le National Mall qui ouvre ses portes au public. La capitale américaine bouscule son programme habituel : cette année, le président américain Donald Trump prononce un discours d’environ une heure sur les marches du Lincoln Memorial. Un événement rajouté au programme, nommé “Salute to America”. Par conséquent, les marches et l’ensemble du Lincoln Memorial seront fermés au public. Par contre, la piscine réfléchissante et l’ensemble du National Mall resteront ouverts.
Directement inspiré de la parade militaire du 14 Juillet à Paris, “Salute to America” sera accompagné de musique et d’un orchestre militaire. C’est également l’occasion d’admirer les Blue Angels, la patrouille acrobatique de la Marine américaine. Le discours de Donald Trump est attendu entre 6.30pm et 7.30pm. Le public est invité gratuitement à assister à l’événement et aucune réservation n’est demandée. Des tickets VIP sont fournis uniquement aux militaires et à leurs proches. Attention, les chiens sont interdits. Plus d’informations ici.
Le traditionnel feu d’artifice sera tiré de West Potomac Park
Entre 8pm et 9.30pm, le traditionnel concert de musique est organisé à West Lawn, près du Capitol. A Capitol Fourth fête cette année sa 39e édition et accueille des artistes reconnus comme Carole King et Vanessa Carlton. Le National Symphony Orchestra ouvrira le concert.
Pour finir la soirée en beauté, le feu d’artifice sera tiré de West Potomac Park très précisément à 9.07pm, jusqu’à 9.27pm. Il est possible d’admirer le feu d’artifice du National Mall, du cimetière d’Arlington, sur un rooftop, ou pourquoi pas sur le fleuve Potomac.

French Boss, épisode 9 : il n’y a pas d’âge pour entreprendre

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Pour ce neuvième épisode de French Boss, qui met en lumière les entrepreneurs-voyageurs français dans le monde, les invités sont Jacques Rouhier et Jérémie Leroy.
Près de 20 ans séparent les deux hommes, réunis aujourd’hui dans la même ville, Londres, et sous le même statut, entrepreneur. Le premier est dans la finance, le second a monté, entre autres, un site internet. Ils n’emploient pas les mêmes mots mais ils racontent la même histoire : celle d’un entrepreneuriat heureux.
Listen to “Episode 9 : Jacques Rouhier et Jérémie Leroy” on Spreaker.

Un nouveau consul à Washington

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C’est l’été des arrivées diplomatiques à Washington. Après la nomination de Philippe Etienne à l’Ambassade de France en replacement de Gérard Araud, reparti s’installer à New York, la capitale fédérale accueille un nouveau consul général de France: François Penguilly. Sa nomination a été officialisée dans le Journal Officiel (JO) daté du 25 juin.
François Penguilly, premier conseiller à l’Ambassade de France aux Emirats Arabes Unis à Abou Dabi, remplace Michel Charbonnier, qui était en poste depuis 2015. M. Penguilly a aussi été consul adjoint au Consulat Général de France à Jérusalem.
Le consulat de France à Washington est compétent pour le District de Columbia ainsi que pour les Etats du Maryland, de la Virginie, de la Virginie Occidentale, du Delaware et de la Pennsylvanie.

Se construire un credit score dès son arrivée aux US, facilement et rapidement

(Article partenaire) Aux États-Unis, votre credit score est un indice de votre solvabilité, c’est à dire de votre capacité à rembourser vos dettes. C’est cet indice que vont consulter certains organismes pour savoir s’il est judicieux de vous faire confiance pour un prêt, une location, ou un quelconque règlement à crédit ou par mensualités. Avec un bon credit score, il vous sera plus facile de louer un appartement, d’acheter une voiture ou encore d’ouvrir une ligne téléphonique. À l’inverse, ne pas avoir de credit score ou en avoir un mauvais rendra toutes ces tâches indispensables à votre bonne installation aux États-Unis plus difficiles.
Il est donc conseillé de commencer à se construire un credit score dès son arrivée aux États-Unis. Mais en tant que petit.e nouveau.elle, vous partez de zéro… Comment commencer à se construire un credit score si votre absence d’historique bancaire vous empêche d’obtenir une carte bancaire ?

Se construire un credit score à partir de zéro : les bonnes pratiques

Cela n’est pas nécessairement compliqué. Plusieurs options sont à votre disposition, comparées ci-dessous.

Option 1 – La moins efficace : attendre que votre credit score se construise avec le temps.

Beaucoup d’expatrié.e.s estiment être déjà assez occupé.e.s à découvrir leur nouvelle vie américaine pour accorder du temps aux mystères du système bancaire américain et au fameux credit score, dont ils entendent pourtant parler si souvent. Ils croisent les doigts et espèrent que s’ils paient leur loyer et les charges de leur appartement à temps, ils finiront par se construire un bon credit score. Malheureusement, à l’inverse des paiements par carte de crédit et des remboursements de prêts, le versement de loyers et de charges ne sont pas systématiquement signalés aux agences d’évaluation de crédit. Ainsi, effectuer ces paiements dans les délais ne vous permet pas d’accéder à un bon credit score. Par contre, si vous avez un jour des difficultés à réaliser ces paiements dans les délais, et que votre créditeur décide d’envoyer vos factures non payées à un agent de recouvrement, cela peut avoir un impact négatif sur votre score.

Option 2 – Fonctionne, mais prend du temps : avoir recours à une carte de crédit garantie ou à un prêt garanti pour prouver votre solvabilité.

Beaucoup de nouveaux mots encore une fois, mais pas de panique, nous avons l’explication. Un prêt “garanti”, ou credit-builder loan, est un sorte de prêt inversé : vous faites des paiements réguliers à la banque pour arriver à une somme prédéfinie à partir de laquelle la banque estimera que vous avez “remboursé votre prêt” et vous versera le montant prédéfini, moins les intérêts. Une carte de crédit “garantie”, ou secure credit card, est une carte de crédit qui requiert le dépôt d’une caution en amont. À chaque fois que vous réalisez un paiement sur un credit-builder loan ou que vous utilisez une secure credit card, ces paiements sont déclarés aux agences d’évaluation de crédit, qui augmentent votre credit score en fonction.

Option 3 – La manière la plus efficace et rapide pour obtenir un bon credit score : obtenez votre propre carte de crédit et commencez à construire votre score dès votre arrivée.

Contrairement à la majorité des banques américaines qui refusent tout simplement de délivrer une carte de crédit aux expatriés n’ayant pas d’historique bancaire aux États-Unis, une nouvelle entreprise appelée Jasper propose une carte spécialement pensée pour ces expatriés. La Jasper Mastercard vous fait bénéficier de tous les avantages d’une carte de crédit premium, sans les pré-requis contraignants qui transforment une demande de carte en casse-tête pour les nouveaux arrivants.

Une carte qui dit oui aux expatriés sans historique de crédit

Comment ça marche ?
1/ Faites la demande avant de partir de France. À l’inverse des autres cartes de crédit, Jasper accepte les demandes jusqu’à 60 jours avant votre départ du territoire français. Partez en toute sérénité en sachant que vous aurez une Jasper Mastercard dès votre arrivée.
2/ Vous n’avez pas besoin d’avoir un historique de crédit aux États-Unis pour demander une carte. Jasper sait que vous êtes plus qu’un credit score. Lorsque vous faites votre demande de carte, ils analysent votre candidature en prenant en compte d’autres facteurs, comme votre emploi actuel par exemple.
3/ Bénéficiez de tous les avantages d’une carte de crédit premium. Limite de crédit élevée, pas de cotisation annuelle, et tous les avantages que vous attendez d’une carte de crédit premium : protection contre le vol d’identité, garanties prolongées sur vos achats, prix protégés, responsabilité zéro en cas d’achat non-autorisé, et plus encore.
4/ Plus qu’une simple carte de crédit, Jasper est un véritable partenaire dans la construction de votre credit score. La priorité de Jasper est de vous aider à vous construire un credit score, et vous donner accès à une carte de crédit n’est que la première étape :
– Chaque achat effectué grâce à votre carte Jasper vous aide à construire votre credit score
– Jasper vous alerte lorsque vous utilisez un pourcentage trop important de votre crédit disponible pour que vous puissiez rétablir l’équilibre et rester en dessous des 30% recommandés. Vous pouvez même programmer des paiements automatiques en cas de débordement, afin de pouvoir continuer à faire vos achats en toute tranquillité
– Recevez des conseils par e-mail ou sur votre téléphone pour booster votre credit score et arriver à votre but rapidement
Un.e expatrié.e français.e arrivant aux États-Unis a beaucoup de choses à gérer. Faites une demande de Jasper Mastercard pour faciliter toutes vos démarches à votre arrivée et pour pouvoir plus rapidement profiter de votre nouvelle vie.

See the Jasper cardholder agreement and fee schedule. The Jasper Credit Card Mastercard® is issued by First Century Bank, N.A. pursuant to a license from Mastercard International Incorporated. © 2019 Mastercard. Mastercard is a registered trademark and the circles design is a trademark of Mastercard International Incorporated. First Century Bank, N.A., member FDIC.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

8 formules pour écrire le parfait e-mail pro en anglais

En anglais comme en français, faire des fautes de langue ou utiliser des formulations maladroites dans un e-mail est l’assurance de faire chou blanc. Voici cinq phrases qui vous donneront l’air d’un(e) véritable english-speaker — au moins virtuellement.

  1. I hope this email finds you well.

Une formule d’introduction sobre et idiomatique qui fonctionne à tous les coups. L’expéditeur s’enquiert de la santé de son interlocuteur sans trop en faire. Un classique de la politesse online.
2. Keep me in the loop.
Une expression très usitée dans le monde professionnel pour demander à quelqu’un de vous tenir au courant sur tel ou tel sujet. D’un niveau de langage plutôt relâché, elle est cependant à déconseiller si vous vous adressez à un supérieur hiérarchique ou s’il s’agit d’un “cold e-mail” (si c’est la première fois que vous contactez cette personne).
3. Please find attached (enclosed pour un courrier postal) my resume/the file you asked for.
Un indispensable en cas de demande de stage ou d’emploi !
4. I look forward to hearing from you.
Une façon traditionnelle de signifier à votre interlocuteur que vous attendez une réponse de sa part. Alerte grammaire : la forme verbale “look forward to” est toujours suivie d’un verbe en -ING.
5. Should you have any questions, feel free to call me.
Should you…” est une tournure de phrase idiomatique qui peut se traduire par “en cas de” et peut s’utiliser dans différents contextes. Avec “feel free to…” (“N’hésitez pas à…”), vous mettrez votre interlocuteur un peu plus à l’aise et créerez les conditions d’un échange.
6. I’ll get back to you on that.
Encore un grand classique. Il s’agit ici de dire que vous reviendrez vers votre interlocuteur avec plus d’information.
7. Shoot him an email.
Pourquoi dire “send him/her an email” quand vous pouvez utiliser le verbe (un peu violent, certes) “shoot”. Il est plus familier que “send”.
8. I’m moving x to bcc
Vous voulez signifier à votre interlocuteur que vous passez un destinataire en copie en bcc, c’est l’expression à utiliser.

Willo lève 7,5 millions de dollars pour mieux brosser vos dents

« L’être humain n’est pas très fort pour se brosser les dents », déplore Ilan Abehassera, chef de l’exploitation de Willo. A en croire les Centres fédéraux pour le contrôle et la prévention des maladies, 91% des Américains ont déjà eu des caries dans leur vie.
C’est pour cette raison que Jean-Marie de Gentile et Hugo de Gentile ont fondé Willo en 2014 à Limoges. La start-up aujourd’hui à cheval entre son laboratoire français et ses bureaux new-yorkais vient d’annoncer une levée de fonds de 7,5 millions de dollars menée par Kleiner Perkins et BPI France pour développer une brosse à dents-robot et « automatiser le brossage », explique Ilan Abehassera, qui a rejoint l’entreprise en 2017 et dirige le bureau de New York avec une douzaine d’employés sur les 22 au total.
« Il y a deux choses qui comptent dans le brossage : le positionnement des poils de la brosse et le mouvement. Ce sont deux choses qu’on ne fait souvent pas très bien », ajoute le serial-entrepreneur.
Concrètement, le robot de Willo est « un outil avec un manche, une gouttière souple et des poils à l’intérieur comme une brosse à dent normale. Mais notre invention, c’est que la gouttière bouge dans la bouche pour brosser les dents toute seule », précise Ilan Abehassera. « On peut ensuite régler l’intensité en fonction du volume de la plaque dentaire et customiser les cycles de brossage. »
Les utilisateurs pourront s’abonner à Willo « sur le modèle de Nespresso » et commander des « cartouches de dentifrice » – une formulation maison à base d’ingrédients naturels, assure le directeur des opérations – parmi une sélection de quatre parfums, dont deux pour enfants. « Tous les trois mois, ils recevront leur recharge de dentifrice et une nouvelle gouttière. Ils pourront recycler leur gouttière et cartouches vides en nous les renvoyant dans le colis pré-affranchi qu’on leur aura envoyé », détaille-t-il.
Grâce à ces nouveaux fonds, l’entrepreneur compte dans un premier temps miser sur les Etats-Unis, « le plus gros marché au monde », dit-il, où Willo est présente depuis 2017. « Les coûts des soins sont tellement élevés ici que les gens font davantage attention à leur hygiène dentaire », constate l’expert en hardware, qui prévoit le lancement du produit « avant la fin de l’année ».
D’ici là, il reste prudent pour ne pas alerter la concurrence, principalement des grands groupes industriels, notamment sur la durée garantie du brossage, un critère qui pourra s’avérer déterminant pour se démarquer des autres robots. « Cette catégorie de produit va arriver très vite sur le marché », prédit-il.

La prochaine soirée de dating Robert + Simone aura lieu le 11 juillet

Les soirées de rencontres pour francophones Robert + Simone, imaginées en réponse aux ravages du multi-dating à la new-yorkaise, font leur retour au grand plaisir des coeurs à prendre.
Les organisatrices, Valérie-Anne Demulier et Julie Leval, remettent le couvert le 11 juillet pour une soirée dont le lieu est à nouveau tenu secret. Avec une nouveauté : la tranche d’âge, originellement fixée entre 28 et 40 ans, passe à 28-50 ans. Les autres critères à remplir : “être célibataire et francophone, vivre à New York pour encore au moins un an (pas en stage/VIE) et être à la recherche de quelque chose de sérieux”.
Et comme dans le cas de la première édition, l’accès se veut exclusif. Il faut obtenir un mot de passe directement auprès des fondatrices via un formulaire en ligne ou par le biais d’un.e ami.e déjà membre.

9 idées de sorties gratuites à New York cet été

New York est une des villes les plus chères au monde, mais en y regardant de plus près, il est possible de faire des économies sur une palanquée d’activités.
Aller à la piscine ou à la plage
L’été promet d’être chaud. Autant connaître les lieux où se rafraîchir. Et ce n’est pas ce qu’il manque dans la Grosse Pomme. Certains bassins publics, gratuits, valent le détour: McCarren Park Pool à Brooklyn, Hamilton Fish Pool à Manhattan ou encore Astoria Pool à Queens. Si vous préférez avoir les pieds dans le sable, les plages de Coney Island (sud de Brooklyn) et des Rockaways (Queens) sont accessibles en subway.
Pagayer 
Quoi de mieux que de découvrir ou redécouvrir New York depuis l’eau ? Le Brooklyn Bridge Park Boathouse propose des balades gratuites en kayak les jeudis, samedis et dimanche jusqu’à fin août. Les plus aventureux pourront s’essayer, gratuitement toujours, au kayak polo, un mélange entre basket-ball, water polo et kayaking.
Regarder un film en plein air
Regarder un film sous les étoiles allongé dans un transat ou sur la pelouse, ça n’a pas de prix. Littéralement. À New York, beaucoup d’endroits organisent des séances cinéma en plein air pendant la saison estivale : Bryant Park, Governors Island, Coney Island, Stuyvesant Square, sans oublier le traditionnel Bryant Park… Et bien d’autres. Le site internet du département des parcs new-yorkais NYC Parks répertorie ces séances qui ont lieu cet été. On vous conseille d’arriver tôt dans tous les cas: ces événements sont très populaires. Petit clin d’oeil au festival de films français Films on the Green.
Assister à des concerts
L’été à New York est la saison des concerts gratuits. De nombreux festivals ont lieu jusqu’à début septembre : SummerStage, New York Philharmonic Concerts in the Park, Good Morning America Summer Concert Series, Today Show Summer Concert Series…
Visiter un musée
Trop chaud ? Direction le musée. Beaucoup d’entre eux sont gratuits toute la semaine ou certains jours seulement. Dans la première catégorie, on trouve notamment l’American Museum of Natural History, l’American Folk Art Museum, le Museum at the Fashion Institute of Technology ou encore le National Museum of the American Indian. Dans la seconde, citons simplement le Brooklyn Museum le premier samedi du mois, la Neue Gallery le premier vendredi de 6 à 8pm, le porte-avions Intrepid le vendredi de 5pm à 9pm ou encore le New Museum le jeudi de 7 à 9pm.
Aller voir Roméo et Juliette
Tout comme pour les concerts, les new-yorkais pourront assister gratuitement à des pièces de théâtre dans le cadre de festivals comme Shakespeare in the Park. La célèbre tragédie “Roméo et Juliette” sera quant-à-elle jouée sur un parking du Lower East Side derrière le Clemente Soto Velez Cultural and Educational Center. Un lieu surprenant pour ce chef d’oeuvre qui sera interprété entre le jeudi 11 juillet et le samedi 27 juillet par la compagnie Shakespeare in the Parking Lot. De nombreuses autres pièces gratuites auront lieu d’ici fin août, en voici une liste détaillée.
Assister au tournage d’un show télé
Tenter d’assister aux tournages des différents talk-shows qui se déroulent dans la ville ne coûte pas un rond. Parmi les plus connus : The Tonight Show Starring Jimmy Fallon, Late Night with Seth Meyers, Late Show with Stephen Colbert ou encore The Daily Show with Trevor Noah. Les inscriptions sur la liste d’attente pour les shows de Jimmy Fallon et Seth Meyers (car oui, ces émissions sont très populaires aux États-Unis) se font via 1iota. Celles pour l’émission de Stephen Colbert se font ici et celles pour l’émission de Trevor Noah, ici.
Visiter l’exposition « Taking Action » sur Governors Island
Le Climate Museum est le seul musée aux États-Unis consacré au changement climatique. Jusqu’en octobre, l’exposition « Taking Action » est présentée au public gratuitement. Inspirée par les récentes mobilisations des jeunes visant à alerter sur la crise environnementale, elle fait découvrir au public des modes de consommation durables en matière d’énergie par exemple. L’exposition est interactive et présentée par des lycéens. Pour vous y rendre, rendez-vous dans la maison n°18 à Nolan Park, à 3 minutes à pied du terminal de ferry.
Rencontrer des personnes autour d’activités grâce à Meetup
L’appli et site internet Meetup permettent d’assister à une multitude d’événements, gratuits en bonne partie. Cours de skateboard, de théâtre, dîner, comedy show, conférences… Le choix est impressionnant et permet de rencontrer des personnes ayant les mêmes centres d’intérêt.
 

Un Français parmi les meilleurs entraîneurs de chevaux de course aux Etats-Unis

Christophe Clément répète depuis 28 ans le même trajet à pied dans les hippodromes américains. Celui qui sépare le paddock de la piste, sur lequel il accompagne ses chevaux et ses jockeys avant chaque course. “Je suis très chanceux, je viens de passer la barre des 1900 victoires dans ma carrière et mes chevaux ont cumulé plus de 140 millions de dollars de gains”, explique fièrement l’entraîneur français. Cerise sur le gâteau, l’homme de 54 ans est nominé cette année au rang des meilleurs entraîneurs des Etats-Unis par le prestigieux Hall of Fame de Saratoga, l’équivalent des Oscars hippiques.
A l’inverse de son frère aîné Nicolas, Christophe Clément n’a pas suivi la voie tracée par son père, qui fut un grand entraîneur de courses à Chantilly dans les années 1950 et 1960. Christophe Clément préfère quitter en 1986 -il a alors 21 ans- un pays qu’il considère “trop petit pour deux frères“.
Il débute sa carrière en Angleterre où il est pendant quatre ans l’assistant de l’un des cracks de la discipline, l’Italien Luca Cumani. Il quitte ensuite le nord de Londres pour les Etats-Unis où il passe sa licence d’entraîneur en 1991. “J’ai commencé avec seulement trois clients”, se souvient le Français qui s’occupe des chevaux de la famille princière de Dubaï et ceux de Paul de Moussac, un éleveur français réputé. “J’ai eu la chance d’avoir une super pouliche, “Passagère du soir”, avec qui j’ai rapidement gagné ma première grande course. Le succès a ensuite engendré le succès”.
Vingt-huit ans plus tard, Christophe Clément explique avoir “la même vie qu’à mes débuts”. Il passe huit mois de l’année à l’hippodrome de Belmont Stakes dans l’Etat de New York où des box lui sont mis à disposition. Pendant l’hiver, il fait courir ses équidés sur un champ de course privé à Payson Park en Floride. L’entraineur français ne travaille “qu’avec des Quarter horse et des Pur-sang anglais”, des races réputées pour leur agilité et leur vélocité, qu’il accueille dès l’âge de deux ans “pour ceux qui sont élevés en Amérique et à quatre ou cinq ans pour les chevaux déjà élevés en Europe”.
Son métier? “Un mélange de préparation physique et mentale. Ce sont des races fragiles qu’il faut nourrir le plus sainement possible. On leur fait faire des exercices physiques le matin des courses et courir sur des distances plus faibles pour les préparer et les conditionner à l’événement”, décrit Christophe Clément. Le quinquagénaire a également la responsabilité du choix du jockey. Il travaille notamment avec un autre Français, Flavien Prat, 26 ans, vainqueur en mai de la prestigieuse course du Kentucky Derby.
Christophe Clément répète non sans ironie “avoir eu beaucoup de chance” dans sa carrière, mais sa réussite semble surtout liée à un carnet d’adresses qu’il a su développer et entretenir au fil des années. “Je travaille avec des clients fantastiques”, concède-t-il. Parmi eux la reine d’Angleterre, Édouard de Rothschild (président de France Galop, la société qui organise les courses en France), et l’Américaine Jessica Steinbrenner dont la famille est propriétaire des New York Yankees.
Dans son métier, Christophe Clément apprécie “passer du temps avec des gens “successful” dans leur univers, intellectuellement intéressants et humainement passionnants”. Ne comptez par sur lui pour rentrer en France un jour, un pays “idéal pour partir en vacances”, mais “pas pour travailler”. L’entraîneur se sent heureux aux Etats-Unis, “où les rapports sont plus sains, et où la réussite se partage mieux qu’en France”.