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Que faire à New York en juillet 2019 ?

L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, conférences… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda de juillet 2019.

MoMA PS1 Warm Up

Momapas1
Crédit : MoMa PS1

Situé à Queens, Le MoMA PS1 est l’un des premiers musées consacré uniquement à l’art contemporain aux États-Unis. Sa particularité ? Il accueille de nombreux concerts de musique électronique avec plus de 75 artistes à l’affiche. L’événement se déroule tous les week-ends jusqu’au samedi 31 août, venez saisir l’ambiance de Warm Up.

Si vous voulez explorer les alentours, New York Off Road vous propose une visite insolite de Queens : le quartier le plus cosmopolite de New York !

Music on the Oval

Crédit : Unsplash

Organisé à Stuyvesant Town, à Manhattan, le festival Music on the Oval propose des concerts gratuits en plein air. C’est tous les jeudis jusqu’au 19 septembre : de nombreux artistes de New York émergents dans des styles variés sont à l’affiche.

French Restaurant Week

Crédit: French Restaurant Week

Le programme de la French Restaurant Week: “Eat. Drink. Be French”. Du lundi 8 au dimanche 21 juillet, c’est la cuisine française qui est à l’honneur dans 21 restaurants participants. Pendant cet événement culinaire, goûtez au meilleur de la gastronomie tricolore avec des menus à prix fixes.

Jusqu’au 8 septembre

Crédit: Met

Le musée du Metropolitan Museum of Art accueille l’exposition Camp jusqu’au 8 septembre, retrouvez plus de 175 œuvres et créations au sein du département mode du musée new-yorkais, dont des collections femme et homme comme des sculptures, peintures et dessins datant du XVIIème siècle à aujourd’hui.
Camp au Metropolitan Museum of Art, jusqu’au 8 septembre, 1000 5th Ave, New York, NY 10028, États-Unis.

Nathan’s Famous Hot Dog Eating Contest

Nathan’s Famous Hot Dog Eating Contest - Que faire à New York en juillet 2018
Crédit : Nathan’s famous

Lorsque Nathan’s Famous a ouvert ses portes à Coney Island en 1916, leurs créateurs étaient loin d’imaginer que le Hot-Dog deviendrait un symbole des État-Unis. Le fameux sandwich est si célèbre qu’il est la star du concours annuel du plus gros mangeur de hot-dogs. L’événement est organisé tous les ans le jour de la fête nationale. Le concept de la compétition: avaler un maximum de hot-dogs en dix minutes. Qui battra le record de Joey Chesnut avec 72 sandwichs avalés ?

Independence day

Crédit : Unsplash

Jeudi 4 juillet, jour de la Fête de l’Indépendance des Etats-Unis. Attendez-vous à de nombreuses festivités à New York et dans tous les Etat-Unis. Voici comment voir le grand feu d’artifice de Macy’s cette année.

Bastille Day

Crédit : French Institute Alliance Française

La fête nationale française se célèbre aussi à New York ! Pour l’occasion, lle French Institute Alliance Française organise la plus grande fête de rue aux couleurs de la France, le dimanche 14 juillet, sur 60th street à partir de midi. Au programme : spécialités culinaires françaises, musique, costumes et danse en bleu, blanc et rouge.

Brooklyn Epic Ride

Crédit Katie Baker

L’organisation Brooklyn Greenway Initiative soutient le développement d’une piste réservée aux piétons et cyclistes le long de la Brooklyn Waterfront. De Greenpoint à Riis Park Beach, parcourez les 25 à 40 miles à vélo le samedi 21 juillet prochain à l’occasion de la course à vélo Epic Ride. Elle sert à promouvoir le projet et sensibiliser le grand public au développement écologique du front de mer.

Gagnez 2 billets pour le concert de Zaz à Los Angeles le 12 octobre

Fans de Zaz, nous vous avons entendus. L’artiste française sera de passage à Los Angeles le 12 octobre 2019, et devinez quoi ? French Morning organise un tirage au sort pour vous faire gagner deux billets gratuits.
Pour participer, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Le tirage au sort aura lieu le 31 juillet. D’ici là, croisez les doigts, et répétez vos chansons préférées pour peut-être les chanter à tue-tête le jour J…
Bonne chance à tous !
-Le formulaire n’est plus disponible-

[UPDATE] Le tirage au sort a été effectué et c’est Lydie Marie qui remporte 2 billets pour le concert de Zaz à Los Angeles le 12 octobre. Bravo à elle !

"Les Petits Livres", une grande bibliothèque française aux Etats-Unis

Parce que ses jumeaux de 3 ans commençaient à lui parler une « mixture » de langues, Sophie Coffinières a repris « Les Petits Livres », un service lancé quelques années plus tôt par la Française Anne-Marie Brest.
Son entreprise, basée à Seattle, fonctionne comme une grande bibliothèque: les enfants francophones de 3 à 16 ans peuvent emprunter deux à six livres par mois et les renouveler une fois rendus. “L’accès aux livres français est difficile, il peut être onéreux et les livres jeunesse ne sont pas forcément des livres que l’on veut garder. Mon concept est un abonnement qui permet aux familles de maintenir leur objectif d’élever leurs enfants comme des bi-littéraux”, commente cette Française qui a participé activement au développement de l’éducation française à travers l’association EFG Seattle dont elle fut la présidente jusqu’en 2017. Installée en Californie en 2008, suivant les mutations professionnelles de son mari, Sophie Coffinières travaille désormais à plein temps sur le projet. “L’intérêt est de faire circuler les livres”.
Le coût de la prestation oscille entre 13,99 dollars pour deux livres par mois (frais d’expédition inclus), à 18,99 dollars pour 4 livres. Il est de 14,99 dollars pour deux bandes dessinées. Les pénalités de retard n’existent pas et les abonnements peuvent être résiliés à tout moment. Les lecteurs peuvent aussi demander à être guidés dans leur lecture pour leur permettre de découvrir de nouveaux auteurs ou de nouvelles collections. « Il y a un décalage entre la littérature jeunesse de l’âge des enfants et leur compétence en lecture. La bande dessinée semble être un support qui les attire plus facilement et qui leur permet de maintenir la lecture.”
Aujourd’hui, la propriétaire de l’entreprise, dont la majorité des abonnés se trouve dans l’Ouest américain (80 familles actives à ce jour), a renforcé sa présence dans une dizaine d’États comme la Floride, l’Illinois, le Texas, le Kentucky ou le Tennessee. Elle dispose d’un catalogue de plus de 4.000 titres, avec une grande variété de supports : romans, bandes dessinées, nouvelles, essais, documentaires, des classiques, des nouveautés, des policiers.
Pour l’avenir, “Les Petits Livres” essayent de développer un partenariat avec les écoles publiques dotées d’un programme d’immersion pour les aider à répondre à leurs besoins en livres. La stratégie : proposer des livres québécois, belges ou francophones pour élargir le catalogue. La société, présente dans 25 Etats (35 Etats d’ici cinq ans), table sur un doublement de ses abonnés à court terme et veut développer en parallèle un service pour les enseignants. En terme d’offre, Sophie Coffinières entend renforcer les audio book avec la start up française Storyplayer qui propose des livres numériques qu’elle considère comme complémentaires à son activité, surtout pour les jeunes lecteurs.

Une ribambelle de musiciens à la Fête de la Musique à San Francisco

La traditionnelle Fête de la Musique s’exporte à San Francisco vendredi 21 juin à l’Alliance Française San Francisco. De nombreux artistes, issus d’horizons divers, sont attendus.
À l’affiche: le groupe français de musique Yéyé Rue ’66, le groupe américain & Friends et son répertoire allant du blues à la musique celtique, RyVo & The Revolving Door (folk fusion), Thom (pop), Sonamo (mélodies italiennes re-visitées) ou encore Gaelle Boudier, une chanteuse française vivant aux États-Unis dont le style oscille entre musique française et jazz. D’autres artistes monteront sur scène pour l’occasion.
Les spectateurs pourront acheter de la nourriture et des boissons sur place. Particularité de la soirée: la Saint-Jean-Baptiste, une fête québécoise, sera célébrée lors de cet événement réalisé en partenariat avec l’Antenne du Québec à Silicon Valley, organisme d’appui aux entreprises de la Belle Province.

Tête d'affiche de la Fête de la Musique à New York, Philippe "Zdar" est mort

Le célèbre producteur de musique électronique Philippe “Zdar” est mort. Membre du groupe Cassius, pionnier de la French Touch, l’artiste de 52 ans a fait une chute accidentelle d’un immeuble parisien dans la soirée du mercredi 19 juin.
Le Français devait être l’une des têtes d’affiche de la Fête de la musique de New York, le 23 juin. Ce concert, point d’orgue du festival France Rock Summer Fest organisé par le Bureau Export, a lieu tous les ans à Central Park. Philippe Cerboneschi, de son vrai nom, devait jouer pour clôturer l’événement, après Vendredi sur Mer et Les Négresses vertes.
Jointe par téléphone, Michèle Amar, directrice du Bureau Export New York, organisme de promotion de la musique française, a indiqué qu’elle était “dévastée” par la nouvelle, mais a précisé que le concert de la Fête de la Musique était maintenu. Elle travaille actuellement à mettre sur pied un hommage avec des images et des morceaux de l’artiste disparu, mais rien n’est définitif pour le moment. Une minute de silence sera observée pendant la soirée.
Symbole d’une électro française à la conquête du monde, Philippe “Zdar” avait collaboré avec Phoenix, Beastie Boys, Cat Power, Franz Ferdinand, Air, Chromeo et d’autres artistes de premier plan. Depuis 1996, il formait avec Hubert Blanc-Francard le duo Cassius, un tandem devenu pilier de la scène électro dès la sortie de leur album “1999”, mélange de hip hop, house et funk.
 

San Francisco: partir ou galérer ?

Après 17 ans passés à San Francisco, la Française Emma Lerroy-Leaf plie ainsi bagages. Retour au pays de son enfance. Avec elle, sa petite Suzette, 10 ans, et son mari, californien : « Christopher cumule deux boulots et en calculant au plus juste. Ici, on survit… Bientôt en retraite, il va subir une perte de revenu. On choisit la France pour alléger la pression financière et voir grandir notre fille plutôt que de travailler toujours plus ».
Emma Lerroy-Leaf, auto-entrepreneure, a réinvesti ce qu’elle gagnait. Les revenus de son époux Christopher, manager d’un magasin de musique et trompettiste, ne suffisent pas. « Plus de 40% passe dans le loyer, 10% dans les frais de santé, et il y a les assurances, l’eau, le gaz, l’électricité, la télé, le téléphone et l’alimentaire. Plus de place aux loisirs… Même une sortie en duo, c’est difficile. Les prix ont trop augmenté. ».
Un constat partagé par Alix Koliha, maman française de deux enfants, mariée à un californien. « Depuis 8 ans, j’ai vu l’évolution. Notre loyer a pris 50% en 2 ans, mon sac de courses aussi et aller au resto pour moins de 200$ la soirée, c’est dur ». Assistante dans le domaine de l’éducation, elle travaille en plus sur un bateau le week-end pour s’en sortir : « avec un salaire de 20-25$ par heure, je suis toujours ric-rac. Mon mari évolue et gagne de plus en plus, mais on touche environ 70.000$ par an. En France, on serait dans la classe moyenne, ici on est pauvres… ».
Les introductions en bourse de sociétés locales font flamber les prix dans toute la Baie de San Francisco. Slack, Zoom, Lyft, Uber, Pinterest et d’autres à venir comme Airbnb… autant d’IPOs qui se répercutent directement sur le coût de la vie. Le revenu moyen à San Francisco est de 96.265$ pour un foyer. Le logement est le principal poste de dépense. Un appartement 2 chambres revient en moyenne à 52.000 dollars par an. « La hausse des prix influe sur la Baie à tous les niveaux: habitation, essence, transports, alimentation, éducation, taxes… Et les salaires ne suivent pas à la même vitesse », explique Sixtine Gontier, présidente de la SFBA (San Francisco Bay Accueil) avant de préciser : « beaucoup plus de Français galèrent ».
« Selon moi, il y a une surévaluation parce que tout le monde pense que c’est l’Eldorado. Et certains en profitent, comme les propriétaires qui montent les prix », avoue Sixtine Gontier. Un bilan au coût humain important : « ce n’est pas normal d’être à la merci de propriétaires ou d’acheter une miche de pain 11 $ ! C’est une forme d’exclusion. Quand on n’est pas dans la tech, avec les bons salaires, on finit par partir. J’en ai vu beaucoup ces derniers temps… », confie Emma Lerroy-Leaf.
Si cette Française repart, c’est tout de même le cœur lourd : « Je reste attachée à cette ville, son histoire, sa géographie, ses mouvements culturels et militants. J’espère qu’elle saura préserver sa place à part malgré la tourmente ». Pour ceux qui restent, il s’agit de s’adapter à la tempête. « Pas d’activité extra-scolaire ou vacances, vêtements de seconde main, déménagement en loyer contrôlé. Je ne fais rien pour moi et on fait gaffe à tout » s’attriste Alix Koliha. « On s’ajuste comme on peut. On ne déjeune plus, on prend un café ! », acquiesce avec humour Sixtine Gontier de SFBA.
L’association qui aide les Français à s’intégrer organise des rencontres et des ateliers pour retrouver une activité ou se reconvertir. « Comprendre le marché local est essentiel », explique sa présidente. La SFBA dispose également d’un réseau d’entraide pour personnes en difficulté. « L’argent est un sujet difficile à aborder, assez tabou, mais il ne faut pas s’isoler ». Avec 91% de résidents de la Baie de San Francisco qui estiment le coût de la vie trop élevé, il n’y a plus de tabou qui tienne.

Sweet Paris veut répandre "la culture de la crêpe" au Texas

L’ambiance bon enfant du quartier de Highland Village est devenue encore plus festive avec l’ouverture du nouvel établissement Sweet Paris Creperie & Cafe, une enseigne qui continue de séduire les Texans.
Ivan Chavez, originaire de Guadalajara, est tombé sous le charme de la crêpe, cette « pancake à la française », lors d’un voyage estival à Paris. « Nous avons commencé à voyager à travers le monde à la recherche de la crêpe parfaite et partout où nous pouvions trouver des crêpes, nous les mangions », explique ce dernier. Féru de cuisine, il décide d’importer ce concept de restauration simple à Houston. Le succès est immédiat : sa femme, Allison Chavez, qui a ouvert le premier Sweet Paris en 2012 à Rice Village, a misé sur l’appétit du public pour les crêpes sucrées et salées servies dans un cadre charmant composé de chaises de café tissées, de banquettes capitonnées et de lustres scintillants rappelant l’aspect chic des tables parisiennes.
« Nous avons ensuite décidé de prendre les choses en main et nous nous sommes retrouvés dans une cuisine pour expérimenter les pâtes, les températures, les ingrédients et le timing. Nous avons développé plus de cent recettes de crêpes aux saveurs du monde entier. Notre clientèle est internationale, elle aime le concept moderne d’allier une formule traditionnelle à une cuisine éclectique dans un décor élégant rappelant que la cuisine est un art français», déclare t-elle.
Sur les conseils de chefs français, ils déclinent les garnitures tout en préservant la touche culinaire française. Le menu offre une sélection de crêpes classiques mais aussi des recettes exotiques. Le concept séduit: un deuxième bistrot ouvre ainsi ses portes à Vallarta, puis deux autres à l’ouest de Houston. L’année 2018-19 marque un passage à l’offensive avec quatre ouvertures programmées à La Centerra au Cinco Ranch à Katy, à College Station, aux Woodlands et à Baybrook.
Les fondateurs de Sweet Paris cherchent à faire revivre l’art de la crêpe. « Pour faire revivre cet art, nous réalisons qu’une crêpe est une toile et qu’une crêpe délicieuse et parfaite est le résultat d’une cuisine artistique utilisant des ingrédients de haute qualité », souligne Allison Chavez.
Sans concurrence directe, Sweet Paris devrait continuer son expansion avec l’ouverture en juin d’un nouvel établissement à San Antonio dans le quartier de La Cantera. D’ici 2020, l’enseigne devrait s’implanter à Dallas et Austin. Par la suite, Allison Chavez prévoit d’exporter ce concept en dehors du Texas. Elle vise le sud de la Floride et la Californie. Pour elle, la « culture de la crêpe » devrait y avoir un franc succès.

Immersion dans le monde des abeilles sur Governors Island

C’est le moment de chouchouter les abeilles. Samedi 22 juin, Governors Island accueille “BeeBlitz”, un grand événement consacré à la découverte du monde apicole et de l’apiculture urbaine.
Répartis en équipes, les participants seront invités à recenser, à l’aide d’une app, les différentes espèces d’abeilles qui résident sur la petite île située au sud de Manhattan. Il y aurait plus de 450 espèces différentes à New York.
En plus de cette recherche ludique, les curieux pourront participer à deux ateliers d’apiculture (11:50am et 1:30pm), avec ouverture de ruche à la clé, et des visites auto-guidées. L’événement commence à 11am. Il est recommandé de prendre le ferry de 10:30am depuis le terminal de South Ferry.

6 nouveaux rooftops où boire un verre cet été

L’été est à nos portes, et qui dit “chaleur estivale” dit évidemment “verre au sommet d’un immeuble”. Pas question cependant de traîner dans les mêmes endroits que l’année précédente. Voici donc six rooftop bars qui ont ouvert en 2019 à New York.
RH Rooftop Restaurant, Chelsea

Photo : Tripadvisor

Le chef Brendan Sodikoff, connu aux Etats-Unis pour les steaks et burgers de luxe qu’il sert dans son établissement Au Cheval, s’associe pour la sixième fois au magasin d’ameublement RH, anciennement Restoration Hardware, et prend la tête d’un restaurant rooftop situé tout près de la High Line. Si vous n’êtes pas très viande, rendez-vous sur la terrasse entièrement dédiée au vin, le tout dans une ambiance plutôt “posh” qui ravira les amateurs de marbre et chandeliers en cristal. 9 9th Avenue. Site
Time Out Market, Dumbo
photo : Time Out Market

Fatigués de rédiger des critiques négatives sur les nouveaux rooftops de New York, les rois des bons plans du site Time Out, référence pour tout ceux qui aiment sortir, ont décidé de lancer leur propre spot à Brooklyn. L’immense bâtiment, qui accueille désormais un food market, est aussi surplombé d’une grande terrasse avec une vue imprenable sur la skyline et les ponts de Brooklyn et Manhattan. 55 Water St, Brooklyn. Site
Lemon’s Pop Up au Wythe Hotel, Williamsburg
Le Wythe Hotel est désormais l’un des bâtiments emblématiques de Williamsburg depuis la reconversion de cette ancienne usine textile, mais le bar rooftop qu’il accueille pour cet été 2019 est un petit nouveau. Le Lemon’s porte assez bien son nom : avec ses coussins à rayures et ses murs couleur nectarine, tout est fait pour évoquer la dolce vita à l’italienne – ou tout au moins, la Côte d’Azur et ses transats, car la décoration reste un peu dépouillée. Côté cuisine, c’est Jake Leiber, le chef du restaurant Chez ma Tante, prisé des habitants de Brooklyn pour ses pancakes, qui est aux commandes. Au bar, on commande un “Capri, Son” (tequila, jus de raisin, citron calamansi, miel et prosecco), bien que le goût de tequila-orange est un peu faiblard. Le classique Manhattan s’avère bien mieux. 80 Wythe Ave, Brooklyn. Site
Water Tower, Williamsburg
L’intérieur du Water Tower Bar

Les rives de Williamsburg ont vu plusieurs hôtels s’ériger ces dernières années et autant de rooftops bars fleurir à leur sommet. C’est donc à deux pas du Lemon’s, au Williamsburg Hotel cette fois, qu’a ouvert un lieu un peu particulier. Le Water Tower est une réplique stylisée des citernes que l’on trouve un peu partout sur les toits new-yorkais, circulaire et avec une vue panoramique inégalée à la fois sur Manhattan et Brooklyn. A l’intérieur, l’ambiance se veut cosy et intimiste, le bar se transformant en mini-boîte de nuit le week-end. Niveau portefeuille, ça pique un peu : le cocktail le moins cher est à $22, et vous pourrez vous offrir du fromage grillé à la truffe blanche pour $70. 96 Wythe Ave, Brooklyn. Site
Dear Irving on Hudson
Photo : Dear Irving

“Je vous attendais, Mr. Bond” est la réplique qui vient immédiatement à l’esprit à la vue de la décoration de Dear Irving. Petit frère du speakeasy du même nom à Irving Place (Gramercy), Dear Irving on Hudson, qui se targue d’être le plus haut bar à ciel ouvert de Manhattan, offre une vue spectaculaire sur les immeubles de Midtown. Avec ses sofas luxueux et ses meubles en bois précieux façon yacht privé, l’endroit a de quoi impressionner. Comptez autour de $18 le cocktail. 310 W. 40th Street. Site
The Ledge, Bushwick
Photo : The Ledge

A l’opposé des chics rooftops de Manhattan, The Ledge est inspiré de la Californie des années 70 avec ses couleurs acidulées. Le bar ne sert que des boissons, mais le restaurant situé à l’étage inférieur, Gemelli, aussi ouvert en journée, propose des plats italiens sans prétention mitonnés par Daniel Cipriani, le chef derrière le restaurant de fruits de mer Sea Wolf situé dans le même quartier. Cipriani décrit The Ledge dans ces termes : “L’âme du bar, ce sont des cocktails sophistiqués sans snobisme. Le temps où l’on sirotait des cocktails dans un bar sombre à l’atmosphère d’église est révolu“. 321 Starr Street (Cypress Avenue), Bushwick, Brooklyn. Site

Une exposition célèbre les dernières années de vie de Monet à Fort Worth

Claude Monet n’en finit pas d’impressionner. Le Kimbell Art Museum de Fort Worth dédie une grande exposition au peintre impressionniste: “Monet: The Late Years”. Cinquante-deux tableaux provenant de plusieurs continents et retraçant ses treize dernières années de vie de l’artiste sont accessibles au public jusqu’au dimanche 15 septembre.
Les tableaux exposés ont été réalisés alors que le peintre traversait une période sombre de sa vie. Des décès dans son entourage, la menace de la guerre et sa vue se détériorant l’ont poussé a rester près de sa maison et à peindre des éléments de son jardin de Giverny.
Les visiteurs pourront apprécier des tableaux exposés parfois pour la première fois États-Unis et représentant de somptueux panoramas, dont les célèbres nénuphars.

Artemis, le temple du CBD à New York

Connaissez-vous la différence entre le THC et le fameux CBD dont tout le monde parle ?
Le CBD (cannabidiol) et THC (tétrahydrocannabinol) sont des tous deux des cannabinoïdes, c’est-à-dire des substances chimiques agissant directement sur les récepteurs de l’organisme (système nerveux, système immunitaire…).
Mais contrairement au THC – la substance psychoactive du cannabis – le CBD ne serait pas addictif et ne provoquerait pas d’effets psychotropes tels que la somnolence, la baisse des réflexes ou encore l’euphorie…
Et c’est justement cette particularité qui le rend propre à la consommation dans un cadre totalement légal à New York.
La recherche balbutie dans les domaines thérapeutique et cosmétique, mais grâce à ses propriétés sédatives, anti-inflammatoires et antalgiques, les perspectives sont immenses et le business en plein essor.
Wendy Nguyen, la fondatrice d’Artemis, s’est donc tout naturellement engouffrée dans ce créneau porteur en ouvrant la première boutique de CBD, 100% féminine, avec une gamme complète qui rassemble 28 marques triées sur le volet. On y déniche des crèmes pour le corps, des huiles essentielles, des onguents, des patches, des gouttes, des pastilles et même des soins relaxants pour chiens!
Et comme on n’est pas à une contradiction près, le corner est tenu par un homme.
Vive la mixité!
UN PETIT CREUX ?
Si les drogue-stores ne sont pas votre truc, essayez l’effet planant du canard laqué de chez Decoy, un minuscule restaurant gastronomique pékinois, complètement addictif !
 

L'interdiction du foie gras fait débat à la mairie de New York

Pourra-t-on continuer de manger du foie gras à New York ? Des membres du conseil municipal ont, ce mardi 18 juin, écouté pendant plusieurs heures les témoignages des partisans et des opposants à la vente de foie gras, qui résulte du gavage d’oies et de canards. Une élue locale, Carlina Rivera, avait déposé une proposition de loi en début d’année pour le faire bannir de la ville de New York. 
Une heure avant le début de l’audition, plusieurs dizaines de personnes membres de différentes associations de défense des droits des animaux brandissaient des photos choquantes du processus de gavage sur le parvis de la mairie de New York. Hervé Breuil en faisait partie. Ce Français installé à New York est l’ancien directeur de campagne de l’organisation de défense des droits des animaux, L214. Il est venu témoigner de ce qu’il a vu lors de visites clandestines de plusieurs exploitations de foie gras en France : « Je viens parler des horreurs que j’ai vues dans ces fermes et des besoins naturels des canards: l’accès à un point d’eau, à des flaques de boues, la possibilité d’étendre leurs ailes… Ils n’ont pas tout cela dans ce type d’endroits ».
Dans la région de New York, il existe deux fermes productrices de foie gras : l’Hudson Valley Foie Gras et La Belle Farm. Matt Igoe est directeur des ventes de la première et s’inquiète du nombre d’emplois perdus si la loi est votée : « Nous sommes une petite ferme dans le nord de l’État de New York. Si nos animaux, élevés dans de bonnes conditions, viennent à être interdits à la vente sur le marché de la ville de New York, toutes ces personnes perdront leur emploi. Il est très difficile d’en retrouver dans notre petit comté ». Matt Igoe invitera les membres du conseil municipal à visiter son exploitation. Il assure que par le passé, des personnes ayant voulu bannir le foie gras à New York s’y sont rendus et ont aussitôt retiré leur soutien à l’interdiction.
Quelques minutes avant de pénétrer dans la salle, Helen Rosenthal, une conseillère municipale est venue apporter son soutien aux militants anti-foie gras. L’ambiance est joyeuse de leur côté. Selon Matthew Dominguez, de l’association Voters for Animal Rights, 81% des New-Yorkais seraient favorables au projet de loi porté par la démocrate Carlina Rivera. Il n’y a pas eu de tensions importantes entre les deux camps pourtant séparés de quelques pas avant le début de l’audition. Le ton est monté une fois, quand une femme a accusé Matt Igoe de payer des personnes pour témoigner en sa faveur. Miguel Ponce fait partie des défenseurs du foie gras. Il en produit et en mange avec plaisir : « J’aime la viande mais mes deux fils sont végétariens, c’est leur problème. Je ne les ai jamais forcés à en manger. Ces personnes [les défenseurs du projet de loi], si elles ne veulent pas manger de foie gras, qu’elles laissent les autres en manger », s’indigne-t-il.
Une douzaine de propositions de lois (dont l’interdiction de faire travailler les chevaux de Central Park par plus de 32 degrés Celsius) en lien avec le bien-être animal ont été débattues ce matin-là. Dans la salle du conseil, le public a écouté attentivement les nombreux témoignages, en réagissant très régulièrement. Les mains remuaient en l’air pour applaudir silencieusement et les pouces se tournaient vers le bas en signe de désapprobation. Dans le camp des anti-foie gras, chacun a témoigné de la cruauté du processus de gavage des oies et canards, présentant également des alternatives. « Le foie gras vegan, qui est une mixture de protéines végétales, a une texture et un goût très similaire au vrai foie gras », garantie Julie Cappiello, directrice de campagne de World Animal Protection.
Pour sa part, une jeune fille de 19 ans, dont les parents travaillent depuis de nombreuses années à l’Hudson Valley Foie Gras, a dit aux élus qu’elle avait pu recevoir l’éducation qu’elle souhaitait grâce à l’emploi de ses parents. Ce témoignage, les conseillers municipaux le prendront en compte et l’analyseront comme tous les autres. Ils détermineront ensuite s’ils organiseront ou non un vote sur l’interdiction du foie gras et à quel moment. Pour l’heure, le destin de ce mets traditionnel français à New York n’est pas défini. S’il est banni de la ville, à l’image de la situation en Californie, ce sera un coup dur pour la filière au niveau national car New York est un marché important.